Fédération CGT des Cheminots


ORGANISÉS ET DÉTERMINÉS !

Action du 5 octobre 2021

| Exploitation

Les réorganisations incessantes dans les services et les nombreuses suppressions d’emplois nécessitent une réaction forte de l’ensemble des cheminot-e-s de l’Exploitation, tant les conséquences sont néfastes pour l’organisation du travail, les conditions de vie et de travail et la sécurité des circulations.

Le 5 octobre, saisissons-nous de nos revendications et portons-les par la grève !

Considérant les droits sociaux et spécifiques des cheminots et le dictionnaire des filières (métiers) comme des freins à sa recherche incessante de productivité, la direction poursuit la casse sociale pour préparer l’ouverture à la concurrence promue par les réformes ferroviaires de 2014 et 2018. A cet effet, elle projette la création d’une multitude de filiales de droit privé. Dans le même temps, elle impulse et accélère le développement de la polyvalence en gare, l’incitation à la reconversion du métier d’ASCT, la digitalisation, la numérisation etc.

Opportuniste, elle instrumentalise la COVID et ses conséquences pour accentuer sa productivité, n’hésitant pas à recourir à nouveau au chômage partiel de longue durée. Son objectif est clair : supprimer de 1,7 à 1,9 % des emplois du GPU chaque année jusqu’en 2030. Ces logiques mortifères entraînent un mal-être au travail marqué par la perte du sens du travail.

Subir ou inverser la tendance !

Au travers de son projet OSLO, la direction entend supprimer les agents assurant les liaisons sol/bord, faisant reposer les responsabilités sur l’agent de train et le conducteur. En supprimant les boucles de rattrapage « sécurité » qu’ils assurent, la Direction affaiblit le service public et méprise les règles de sécurité.

Mais là où la CGT organise les cheminots, des luttes naissent et la direction recule, notamment au commercial. A Thionville, les mobilisations croisées des usagers et des cheminot-e-s, avec le syndicat CGT local, ont permis la réouverture d’un guichet. Cela doit nous inciter à créer les conditions, partout, d’asseoir et d’amplifier les rapports de forces, la mobilisation collective des cheminot-e-s contre la casse organisée de nos emplois.

Redévelopper les services et les emplois commerciaux, c’est combattre les inégalités !

La défenseure des droits a récemment épinglé la direction SNCF sur sa politique de dématérialisation des titres de transport en pointant une détérioration du service avec des inégalités territoriales en matière d’accès aux différents canaux de distribution de vente, de tarification, de régularisation et de verbalisation à bord des trains. Enfin, le gouvernement annonce vouloir ré humaniser 1000 PANG. Pour la CGT, les agents commerciaux gares doivent permettre d’améliorer la prise en charge des voyageurs et cela passe par des emplois qualifiés et en nombre suffisant dans toutes nos gares.

Ile de France

C’est à l’inverse de ce que Transilien envisage : une grande réorganisation des gares et des personnels des lignes LAJ (ex région Paris Saint Lazare). Il s’agit d’une nouvelle attaque en règle contre les conditions de vie et de travail des cheminots et le service public : augmentation des périmètres d’intervention des agents, modification du régime de travail, fermetures de gares… Les cheminot-e-s ne doivent plus servir de variable d’ajustement d’une politique d’austérité budgétaire !

Les cheminots des EIC aussi dans la ligne de mire !

Les projets liés à la digitalisation et à la modernisation du réseau visent à impacter fortement les agents des EIC. Dans le projet EOLE, comportant la mise en oeuvre de la Commande Centralisée Unifiée (C.C.U de Pantin), la direction n’apporte aucune réponse fiable sur le dimensionnement des secteurs circulation et n’hésite pas à supprimer tous les accords locaux !

Pour la CGT, les avancées technologiques ne doivent pas viser les emplois mais, au contraire, permettre aux cheminot-e-s de travailler sur des rythmes dont l’objectif sera de limiter une fatigue accrue liée aux caractéristiques des postes de travail. D’autre part, les agents ne peuvent accepter une baisse de rémunération après 7 ans de gel des salaires, ni un accroissement des temps de trajet domicile/travail qui augmenterait les risques d’accidents routiers. Ces dossiers démontrent que tous les cheminots sont touchés par les mêmes maux : austérité, productivité, polyvalence, dégradation des conditions de vie et de travail.

La lutte paie !

  • A Toulouse, les cheminots de la CCR se sont mobilisés pour gagner de nouveau dans les postes dits : « à grand rayon d’action » et ont gagné des emplois, l’ouverture de négociations sur la remise de service sur la ZP Atlantique et une reconnaissance financière de la technicité.
  • A Paris Nord, les aiguilleurs et CCL sont entrés dans un conflit social depuis le 1er juillet au sujet de la rémunération et de la charge de travail, notamment la nuit. A ce jour, si certaines revendications ont pu aboutir, les agents font le choix de continuer la grève jusqu’à obtenir gain de cause sur les revendications de la CGT.

Face à ces politiques d’austérité visant à déshumaniser les gares et les trains, la CGT invite les cheminot-e-s de l’Exploitation à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du mardi 5 octobre 2021 pour porter et gagner les revendications suivantes :

  • L’arrêt de la précarisation et l’embauche en CDI des CDD et intérimaires ;
  • Le respect des cadres d’organisation pour répondre aux besoins du service public ;
  • L’amélioration des conditions de travail ;
  • La réouverture des guichets et des gares ;
  • La prise en compte comme temps de travail effectif de la remise de service ;
  • Le respect du dictionnaire des filières et l’arrêt de la polyvalence à outrance ;
  • Une véritable reconnaissance de la pénibilité pour les métiers du Commercial ;
  • L’augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail.

Réagissons collectivement le 5 octobre pour défendre nos emplois et le service public SNCF !

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LA FUITE EN AVANT ? OU LA DIRECTION S’ENLISE ?

Répression syndicale

| Communiqué

La répression se poursuit au sein de la SNCF. Ainsi, le Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Paris-Est est convoqué devant un conseil de discipline le 28 mars prochain.

Parce qu’il a « osé » lancer l’alerte sur des faits de harcèlement, de malversations, de violences physiques et verbales, de propos homophobes et sexistes, notre camarade est maintenant traduit devant le conseil de discipline en vue d’une radiation des cadres (licenciement).

C’EST INTOLÉRABLE !

La Fédération CGT conteste avec force cette stratégie du harcèlement systématique vis-à-vis de nos militant·es, précisément parce qu’ils sont adhérent·es à la CGT.

Cette fuite en avant vise manifestement à faire taire la 1ère Organisation Syndicale à la SNCF et dans la branche ferroviaire, et donc, à faire taire les cheminots qui ont fait le choix, par leur vote, de nous placer en tête des suffrages.

Tous les recours sont et vont être activés pour défendre notre camarade mais le 1er d’entre eux consiste à matérialiser notre opposition par le rapport de forces !

Le 24 février dernier, 800 camarades étaient rassemblés à proximité de la gare de l’Est. Ils ont ainsi démontré leur attachement sans condition aux libertés syndicales.

C’est pourquoi la Fédération CGT appelle à élargir la contestation et être encore plus nombreux à participer au rassemblement organisé le :

Vendredi 28 mars
À 13h00
21, rue d’Alsace (gare de l’Est)

La direction doit maintenant mesurer la situation et stopper toute procédure disciplinaire à l’encontre de notre Camarade !

La direction SNCF ne pourra se contenter bien longtemps d’exercer le « monologue social », une hache dans une main et une cisaille dans l’autre.

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DE L’ARGENT MAIS POUR FAIRE QUOI ?

Résultats 2024 groupe SNCF

| Communiqué

Les comptes 2024 du groupe SNCF sont désormais connus. Le chiffre d’affaires est annoncé à 43,4 milliards d’euros (contre 41,8 en 2023). Le résultat net est de 1,6 milliard d’euros (contre 1,3 en 2023). Au-delà du satisfecit de la direction, ces résultats doivent être analysés notamment à la lumière du désengagement de l’État, des plans de performances, du développement de la concurrence, de la polyvalence et de la productivité de toutes les cheminotes et tous les cheminots.

Si on peut se féliciter de l’engouement pour le transport ferroviaire, nous savons également combien cet accroissement provoque des tensions dans le quotidien des usagers et des cheminots.

Les capacités de production et la robustesse de l’exploitation ont été fortement mises à mal ces dernières années. Les moyens ont été réduits et l’entreprise fortement désorganisée par les réformes successives, les multiples découpages et réorganisations.

Derrière ces difficultés, ce sont des usagers qui ont bien du mal à accéder aux trains, subissent les dysfonctionnements et les choix stratégiques, tout cela dans une jungle tarifaire qui voit les tarifs s’envoler.

La CGT considère qu’il faut répondre aux besoins de la population, aux exigences du service public et à l’amélioration des conditions de travail des cheminots. Cela passe notamment par des embauches à la hauteur de la situation.

La réforme de 2018 a placé la SNCF dans une trajectoire financière contrainte pour satisfaire aux attentes d’un gouvernement libéral qui organisait dans le même temps la libéralisation généralisée du transport ferroviaire et le projet de liquidation de Fret SNCF.

Les plans de productivité se succèdent. Ils s’appuient notamment sur l’accord classifications-rémunérations permettant d’accroître la polyvalence en transformant profondément les métiers et les conditions de travail des cheminots.

Ces plans de productivité aboutissent également à la réduction des programmes de maintenance et d’investissements, à l’affaiblissement des capacités industrielles, sacrifiées sur l’autel de la rentabilité.

L’ÉTAT SE DÉSENGAGE…
LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS EN PAYENT LE PRIX !

La SNCF participe de manière importante au financement de la régénération du réseau ferroviaire à travers le fonds de concours mis en place dans le cadre de la loi de 2018. En 2024, c’est ainsi 1,7 milliard d’euros qui a été affecté à ce dernier (« à peine » 1 milliard en 2023).

C’est donc la SNCF, sur ses seuls résultats, produits par le travail des cheminots, qui vient assurer le financement de la régénération du réseau ferré national, propriété de l’État, dans un marché que le Gouvernement a décidé d’ouvrir à la concurrence !

Ce sont des moyens qui manqueront à la SNCF pour mieux assurer ses missions, améliorer la qualité de service vis-à-vis des usagers et répondre aux fortes attentes d’amélioration des conditions de travail et sociales des cheminots.

À l’heure où les enjeux environnementaux sont au coeur du débat public, rien ne pourra se faire sans des financements à la hauteur de telles ambitions.

L’État doit non seulement assumer ses responsabilités en termes de report modal en mettant en place des politiques favorables au transport ferroviaire mais également contribuer davantage au financement du système dont la responsabilité ne peut pas peser que sur le Groupe SNCF et donc sur les cheminots.

Pour la Fédération CGT des Cheminots, il est impératif de sortir de l’écueil de la mise en concurrence, de la seule logique de profit et de revenir à une entreprise unique, publique et intégrée : la SNCF.

L’État doit reprendre son rôle stratège en termes d’aménagement du territoire, notamment en abandonnant sa stratégie de désengagement progressif dans le développement du système ferroviaire français.

La Fédération CGT des Cheminots continuera donc de porter la nécessité d’une loi pluriannuelle de financement des infrastructures ferroviaires, de même qu’elle entend bien prendre toute sa place dans le cadre de la conférence de financement, tout en poursuivant avec détermination la bataille contre la concurrence.

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SANTÉ AU TRAVAIL : INVERSONS LA VAPEUR !

| Les conditions sociales

À l’heure du business ferroviaire, la santé des cheminots devient une variable d’ajustement. L’arrivée prochaine d’une assurance santé obligatoire et l’application du règlement européen STIOPE ne doivent pas sonner le glas de la médecine du travail et de la médecine de soins SNCF, bien au contraire.

La CGT exige l’ouverture des cabinets médicaux SNCF pour tous les cheminots de la branche ferroviaire, actifs et retraités !

UN PEU D’HISTOIRE

L’accès à une médecine spécifique pour les cheminots remonte aux temps des compagnies. Dans l’entre-deux-guerres, la santé des cheminots est jugée déplorable. En 1929, l’importance de la prévention des problèmes de santé par un suivi régulier et de proximité est révélé comme indispensable au bon fonctionnement des réseaux ferroviaires. Ce dispositif de santé s’est renforcé lors de la réunification et de la nationalisation en 1938.

Y AURAIT-IL AUJOURD’HUI UNE VOLONTÉ POLITIQUE DE REVENIR AU CHEMIN DE FER À GRAND-PAPA ?

Les réformes ferroviaires et les directives européennes de libéralisation, les revendications de certaines OS sur la mise en place d’une assurance santé obligatoire ou encore les recours juridiques imposant la séparation de la médecine du travail de celle d’aptitude ont contribué à affaiblir considérablement nos services médicaux. Tous ensemble, nous pouvons encore inverser la vapeur !

EN PRATIQUE, QUELLES SONT LES MENACES ?

Règlement européen STI-OPE, problème de statut juridique des laboratoires, agrément des services médicaux, augmentation du nombre d’agents suivis par médecin du travail et mise en place de la CSO servent aujourd’hui de prétextes à la direction pour annoncer la suppression de 160 postes dans les cabinets médicaux, sans annonce de plan social.
De plus, les ordres de la direction des services médicaux contribuent chaque jour à éloigner les infirmiers et médecins des agents. Ces directives vont jusqu’à exiger la dénomination de ces derniers comme clients et d’interdire les prises de rendez-vous en soins, ou même de prodiguer des soins.

UNE REVENDICATION : LA SANTÉ POUR TOUTES ET TOUS !

Encore en janvier 2024, la CGT alertait sur la désertification des cabinets médicaux qui se confirme aujourd’hui à l’annonce des projets à venir. L’arrêt de l’accès aux soins dans les cabinets médicaux de Bordeaux et Toulouse pour les retraités et ayants droit est annoncé. Ces restrictions détruisent les perspectives de maintien en bonne santé des cheminots et de solidarité intergénérationnelle. Pour la CGT, l’accès gratuit aux médecins généralistes et spécialistes ne doit pas faire l’objet de discriminations envers les agents contractuels, les retraités et les ayants droit !

LA CGT NE SE CONTENTE PAS D’ALERTER

Ces derniers mois, de nombreuses mobilisations, avec la CGT, ont empêché des fermetures, comme à Quimper, ou ont permis, comme à Tarbes, la réouverture d’une consultation généraliste au cœur de la gare.

Malgré la réticence de la direction d’Optim’Services à conserver ses cabinets médicaux, seule la mobilisation permet d’enrayer les déserts médicaux.

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS EST CRUCIALE

Les cheminots ont des besoins spécifiques en matière de suivi de santé au travail en raison des conditions particulières liées à leurs métiers. Un suivi régulier et adapté permet non seulement de prévenir des problèmes de santé, mais aussi d’améliorer la qualité de vie au travail et de garantir un haut niveau de sécurité. Le suivi en médecine du travail permet de déceler les risques professionnels et d’intervenir rapidement.
Les consultations infirmières et les cabinets médicaux de proximité jouent un rôle-clé dans le maintien de la santé des cheminots, permettant un accès rapide aux soins avec un suivi personnalisé.

Au fil des ans, les laboratoires d’analyses médicales ont également bénéficié des avancées technologiques, permettant des analyses de plus en plus précises et rapides. L’introduction de nouveaux équipements et de techniques modernes a amélioré la fiabilité des diagnostics, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge des agents.
Les fermetures progressives des cabinets médicaux SNCF ont des conséquences dramatiques. Les cheminots se retrouvent ainsi démunis face à un système de santé de plus en plus privatisé, où l’accès aux soins devient un parcours du combattant.
La mise en place de la complémentaire santé obligatoire n’amène pas de réponse satisfaisante face à cette problématique, car les remboursements ne couvrent pas toujours les besoins spécifiques des cheminots en matière de santé. Enfin, les prestations offertes dans les cabinets médicaux SNCF sont souvent supérieures à celles des centres de santé d’assurances privées.

POUR TOUTES CES RAISONS, LA CGT EXIGE :

  • L’arrêt des fermetures des cabinets médicaux et la réouverture ou la création de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire ;
  • L’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots actifs, retraités et ayants droit ;
  • La mise en place de comités de proximité Santé Sécurité Conditions de travail à la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de branche ;
  • L’instauration de réels parcours professionnels et la reconnaissance des qualifications pour les cheminots des services médicaux ;
  • La mise en place d’un nouveau statut du travailleur cheminot pour l’ensemble des salariés de la branche ferroviaire.

Rejoindre la CGT, c’est faire le choix de défendre nos droits dans un contexte de société souvent perçue comme violente et dissociée. Ensemble, nous pouvons nous mobiliser pour obtenir un accès à des soins dignes, pour une meilleure prise en charge et pour préserver la santé de tous les cheminots, statutaires, contractuels, retraités et ayants droit.

POUR NOTRE SANTÉ,
POUR L’AVENIR DES CABINETS MÉDICAUX SNCF,
MOBILISONS-NOUS

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DROM-COM : DES DROITS PARTICULIERS DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

| Les conditions sociales

La Fédération CGT des Cheminots a toujours porté une attention particulière aux agents embauchés dans les départements, régions et collectivités d’Outre-Mer. C’est ainsi qu’elle a créé un collectif fédéral dès 1979.

En effet, la CGT organise et accompagne TOUS les cheminots dans la conquête de nouveaux droits, y compris spécifiques, comme ceux des cheminots ultramarins.

C’est par un long cheminement que nous sommes arrivés à un véritable progrès social pour les cheminots des DROM-COM à travers la réglementation actuelle, notamment le regroupement de congés et le GRH00385.
Afin de poursuivre cette conquête de droits, la Fédération CGT des cheminots a déposé une audience en début d’année 2025 auprès de la DRH du groupe SNCF.

LES GARANTIES OBTENUES À L’ISSUE SONT :

  • L’extension du GRH00385 aux cheminots embauchés en CDI depuis le 1er janvier 2020 ;
  • La continuité des droits des cheminots originaires ultramarins transférés dans les filiales du groupe ferroviaire SNCF et pendant 36 mois dans les filiales Hexafret et Technis ;
  • L’engagement de la direction d’étudier les demandes dérogatoires pour les cheminots originaires de Mayotte et pour lesquels le délai de 2 ans pour la prise en charge des frais de voyage ne serait pas arrivé à expiration ;
  • Des réunions régulières entre le collectif fédéral CGT DROM-COM et la DRH Groupe, pour échanger sur les revendications et les situations particulières des cheminots concernés.

CE QU’IL NOUS RESTE À GAGNER :

  • La redéfinition de la notion d’« originaire » : la CGT a un projet clair permettant de n’exclure aucun cheminot le rattachant à un DROM-COM, de par son histoire personnelle et/ou familiale. La direction doit y répondre !
  • La continuité des droits des enfants de cheminots bénéficiaires du GRH00385 et devenus eux-mêmes cheminots, pour ne pas briser brutalement les liens d’une génération avec sa terre d’origine ;
  • La mise en place d’un dispositif financier garantissant aux cheminots bénéficiaires du GRH00385 de ne pas être pénalisés par leur légitime usage des droits que leur confère cette réglementation (impact sur les prestations sociales et familiales par exemple).

D’après les chiffres que la direction nous a fournis lors de l’audience, nous constatons que seulement 23 % des seuls cheminots nés dans les DROM-COM ont prétendu à leurs droits en 2023, 20 % en 2024 !

CHEMINOTS D’OUTRE-MER, RAPPROCHEZ-VOUS DE VOS MILITANTS CGT DE SITE POUR VOUS INFORMER DE VOS DROITS SPÉCIFIQUES !

ORGANISONS-NOUS AVEC LES COLLECTIFS DROM-COM CGT EN TERRITOIRE ET ALLONS CONQUÉRIR DE NOUVEAUX DROITS !
AVEC LA CGT, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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LA CGT GAGNE LES ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES DANS LES FILIALES !

| CSE/CCGPF

Pour gagner, il faut une Organisation Syndicale et des élus de combat, proches des cheminots et résolument tournés vers l’avenir !

Encore une fois, la Fédération CGT des Cheminots fait la démonstration que la conviction paiera toujours plus que l’accompagnement et le renoncement.

Après le dépôt d’une DCI le 3 février 2025 (cf. Tract du 19 février 2025), la Fédération CGT des Cheminots s’est engagée avec détermination dans un processus de négociation pour maintenir le niveau de dotation à destination des Activités Sociales et Culturelles (ASC) des filiales Voyageurs à hauteur de 1,721 % de la masse salariale.

Appuyée par la colère des cheminots, traduite notamment dans des pétitions à l’initiative des syndicats locaux et des secteurs fédéraux CGT, la direction de l’entreprise annonce : le maintien pour 2025, du niveau de dotation pour les Activités Sociales et Culturelles pour les filiales SVLO (Pays-de-la-Loire) et SVEA (Picardie/Etoile d’Amiens).

En la conditionnant à un conventionnement des futurs CSE avec les CASI, ce sont les outils de mutualisation des activités sociales et culturelles qui sont renforcées !

C’est par un vote massif CGT que les cheminots de SVEA et de SVLO pourront continuer à bénéficier des activités de leurs CASI (sorties, loisirs, sports, bibliothèques, colos, voyages, arbres de Noël, restauration…), comme nous l’avons déjà gagné pour ceux de la filiale SV Sud Azur ainsi que pour Hexafret et Technis (les deux nouvelles entités du FRET).

C’est une première victoire significative dans un contexte certes fortement dégradé. Nous devons maintenant contraindre les directions à engager des négociations sérieuses pour garantir un accès total et pérenne aux activités sociales et culturelles pour tous les cheminots !

 

La Fédération CGT des Cheminots fait des ASC un axe majeur du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) !

Nous le gagnerons ensemble !

 

 

PROXIMITÉ – QUOTIDIEN :
VOTONS
POUR UNE CGT TOUT-TERRAIN !

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UNE DIRECTION DANS LE DÉNI !

GT Encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Consciente a minima du mal être de l’encadrement et d’une certaine défiance, à l’issue des NAO 2024, la direction a proposé la mise en place d’un groupe de travail  « encadrement ».

La CGT, afin de gagner de nouveaux droits objectifs et opposables, ainsi que pour obtenir une amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, a décidé de participer à la démarche.

Mais force est de constater qu’après presque un an, ce groupe de travail n’est toujours pas mis en place !

Aussi, l’UFCM-CGT a décidé de poser une DCI sur les points suivants :

  • Charge et temps de travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM) ;
  • Qualifications, savoirs et savoir-faire, formation professionnelle ;
  • Reconnaissance de la pénibilité au travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM), qui permet de travailler à améliorer les conditions de vie et de travail.

TEMPS ET CHARGE DE TRAVAIL : CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR !

Pour la direction, l’accord forfait-jours est un bon accord qui répond parfaitement aux besoins des ICTAM. Il n’y a pas de réels problèmes de charge et de temps de travail. Si tel est le cas exceptionnellement, c’est que le dispositif d’alerte n’a pas été activé par les principaux intéressés. Le baromètre « C’est à vous » est bon !

L’UFCM-CGT dénonce le constat ubuesque de la direction concernant une supposée satisfaction de l’encadrement vis-à-vis du forfait en jours. L’encadrement est critique et lucide des dérives permises par l’accord actuel.

Des mesures et outils simples à mettre en place existent pourtant et seraient un signe fort de de reconnaissance des ICTAM et d’amélioration de leurs conditions de travail. L’UFCM-CGT revendique un réel droit à la déconnexion afin de préserver l’équilibre vie pro / vie perso des ICTAM !

CLASSIFICATIONS-RÉMUNÉRATIONS : UN MAUVAIS ACCORD

Les cheminots déplorent le manque de formation initiale et continue nécessaire pour leurs postes et demandent des parcours professionnels incluant une formation qualifiante. L’UFCM-CGT souligne l’importance des lignes métiers et d’une grille unique des salaires pour tous les cheminots. La classification actuelle permet de tordre les métiers et refuse de reconnaître les qualifications ainsi que les diplômes.

L’UFCM-CGT dénonce notamment les dérives des formations complémentaires à l’assessment sur SNCF Réseau qui distinguent les cadres managers des autres et exige plus de transparence et d’équité dans les processus d’avis croisés pour les futurs cadres supérieurs.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE :
L’UFCM-CGT EXIGE UNE RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ
À LA HAUTEUR DES ENJEUX !

Très forte remontée lors du dernier congrès de l’UFCM-CGT et par les cheminots sur le terrain, la reconnaissance de la pénibilité au travail des ICTAM est essentielle pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Cela inclut le stress lié aux responsabilités, les astreintes et l’adaptation fréquente des horaires.

L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte, de DPX et assistants DPX à la liste emplois-repères à pénibilité avérée (ERPA) afin qu’ils soient compensés par des repos supplémentaires et des possibilités de départs anticipées à la retraite, ainsi que la prise en compte des contraintes du travail en open-space et en flex-office dans la charge mentale et le stress lié au travail.

Le spécifique est un rempart contre les dangers du syndicalisme catégoriel, dont le premier est la division du salariat avec une forme de repli identitaire.

La CGT revendique un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) qui permette d’ancrer des droits transverses et similaires pour l’ensemble des cheminots de la branche, qu’ils soient statutaires ou contractuels, du GPU ou d’une autre entreprise ferroviaire (EF).

Ce nouveau statut, fondé sur des bases de solidarité et d’égalité intergénérationnelles entre cheminots actifs et retraités, doit nous permettre d’élever le rapport de force afin de gagner collectivement la réunification des chemins de fer publics !

RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS AVEC L’UFCM-CGT,
CONTINUONS COLLECTIVEMENT À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE
ET EXIGEONS DES RÈGLES ET REPÈRES COLLECTIFS
SOUS CONTRÔLE SOCIAL !

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RETRAITÉS CHEMINOTS, POUR NOS DROITS ET NOS REVENDICATIONS, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS !

Journée de mobilisation nationale du 20 mars

| Retraités UFR

Dans un contexte de régression sociale, où les retraités sont à nouveau la cible d’attaques du Gouvernement et du patronat, la CGT, dans une démarche unitaire, appelle les cheminots retraités à participer en masse aux manifestations du 20 mars organisées dans toutes les régions, pour nos droits et la revalorisation des pensions, pour la reconquête de la Sécurité sociale et gagner un régime spécial de branche !

Cette année 2025 va marquer les 80 ans de la Sécurité sociale. 80 ans que le Capital n’a de cesse de la combattre, n’ayant jamais accepté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper.
Il cherche à s’accaparer cette manne financière au travers de l’assurantiel comme les Complémentaires Santé Obligatoires (CSO) ou la capitalisation pour les retraites qui revient en force ces derniers jours. Depuis son arrivée en 2017, E.Macron mène une politique violente contre notre socle social, au service de ses alliés de la finance. La nomination de F.Bayrou comme Premier ministre s’inscrit dans la continuité cette politique de régression sociale ! Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui avait été censuré en fin d’année, a été ratifié par le 49.3 confirmant cette volonté politique d’affaiblir notre système solidaire !

Ambroise Croizat, Ministre du travail, communiste et Secrétaire Général de la CGT Métallurgie déclarait en 1945 lors de la présentation de cette loi : « Rien ne pourra se faire sans vous. […] La Sécurité sociale n’est pas qu’une affaire de lois et décrets. Elle implique une action concrète sur le terrain, dans la cité, dans l’entreprise. Elle réclame vos mains… ». Nous mesurons combien ces propos sont d’actualité aujourd’hui, et c’est cette démarche que nous voulons élargir et que nous porterons le 20 mars. C’est cette construction collective qui a fait que la Sécurité sociale fait partie de notre patrimoine français.

Il nous faut œuvrer pour conquérir une Sécurité sociale intégrale, une « nouvelle Sécu » propriété de ses cotisants sur la base salaire socialisé.

Ce schéma d’une Sécurité sociale intégrale ne doit pas être confondu avec notre revendication « d’un remboursement intégral » des dépenses de santé, reprise sous le vocable d’un remboursement à « 100 % des dépenses de santé » par les régimes obligatoires, une revendication à l’opposé du « RAC 0 » (reste à charge 0 euro) mise en place par Macron par un transfert obligatoire de remboursement vers les complémentaires santé, à condition que le bénéficiaire soit lui-même adhérent d’une mutuelle ou d’une complémentaire santé quand on sait que 700 000 retraités n’ont pas de complémentaire santé !

Les « complémentaires santé », dont la conduite repose sur les règles de la concurrence, du marché et du profit sont rendues obligatoires. Ce qui conduit ceux qui n’ont pas les moyens de « s’acheter » une protection sociale complémentaire à renoncer aux soins.

C’est ce qui risque d’arriver aux retraités cheminots avec la mise en place d’une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires, imposée par la direction SNCF avec l’accord de la CFDT, de l’UNSA et de SUD-Rail, qui rompt la solidarité intergénérationnelle, au risque d’exclure un peu plus de retraités de l’accès aux soins, du droit à se soigner, du droit à la santé, dégradant ainsi leur pouvoir d’achat. C’est aussi l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé tout comme ses prestations spécifiques. Notons également que les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Continuons d’affirmer notre opposition à la CSO et son retrait pour les statutaires !

Dans le même temps, la loi pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018 a instauré la fin des embauches au Statut à la SNCF et donc la fermeture du régime spécial de retraite et de prévoyance des cheminots mettant en péril son financement. La Fédération CGT des Cheminots porte l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Une revendication qui permettrait d’améliorer les droits des salariés tout en combattant le dumping social porté par l’ouverture à la concurrence, véritable privatisation, en assurant un socle de droits identiques pour tous les cheminots de la branche ferroviaire.

Cette extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire rentre aussi dans le cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire à travers la revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, le temps de travail…et les retraités sont concernés.

De leur embauche à la fin de vie, les cheminots doivent pouvoir bénéficier des prestations servies par le régime spécial de prévoyance et ainsi avoir accès aux cabinets médicaux SNCF pour les consultations, bilans de santé, vaccinations, examens biologiques ou radiologiques, suivis post-professionnels, actions de préventions…sans restriction d’âge. Cela permettrait aux presque 2 000 affiliés qui ont déclaré, en 2023, à la CPRP ne pas avoir de médecin traitant, de pouvoir continuer à se soigner sans avoir à débourser de frais supplémentaires car hors parcours de soins.

Notre bataille sur l’extension du régime spécial de prévoyance doit aussi se conjuguer avec celle pour obtenir l’arrêt des fermetures des cabinets médicaux, la réouverture de ceux qui ont été fermés et l’ouverture de nouveaux cabinets, avec le recrutement des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires à leur bon fonctionnement. À ce jour, 88 cabinets médicaux sont présents sur le territoire avec de fortes disparités régionales.

Le 20 mars 2025, mobilisés dans l’unité, agissons pour exiger :

  • Le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat avec comme première mesure une revalorisation immédiate des pensions de 10 % ;
  • Une Sécurité sociale intégrale qui couvre l’ensemble des aléas de la vie de la naissance à la mort ;
  • Un financement de la Sécurité sociale basée sur la cotisation sociale ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, revendiqueront de nouveaux droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise pour stopper le dumping socia

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ON VEUT LA PAIX !

Situation internationale

| Non classé

Nous assistons à une multiplication des conflits armés.
Le syndicalisme à une responsabilité historique, celle d’unir les travailleurs et de montrer la voie de la Paix.

La paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais repose aussi sur le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain. Ce sont toujours les travailleurs, quelles que soient leurs origines, qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent. La misère, le désespoir, le chômage et la détresse alimentent les conflits. Les éradiquer est une des conditions de paix.

Le mouvement syndical a donc un rôle à jouer, une contribution spécifique à apporter dans la recherche de la paix. La justice sociale est un élément constitutif de la recherche et du maintien de la paix !

RÉSOLUMENT CONTRE LES EXTRÊMES DROITES

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire.

La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparation des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

L’investiture de Trump, le 20 janvier dernier, a donné le ton d’une politique américaine décomplexée avec comme signe en ne peut plus clair, le salut Nazi du milliardaire E. Musk. Depuis, le camp Trump s’évertue à soutenir les partis d’extrême droite partout en Europe. C’est donc bien une « internationale fasciste » qui semble vouloir se créer sous nos yeux.

RÉSOLUMENT LES HÉRITIERS DE PIERRE SEMARD

La CGT, de par son histoire et ses valeurs, sera toujours contre l’extrême droite. Cette singularité de notre organisation et la commémoration de l’exécution de Pierre SEMARD, secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots, il y a 83 ans, résonne avec force dans le contexte actuel.

Arrêté le 20 novembre 1939, Pierre SEMARD est condamné à trois ans de prison. Transféré dans les prisons de Fresnes, Bourges puis Évreux, notre Secrétaire Général, livré par les autorités Vichystes d’extrême droite, meurt exécuté le 7 mars 1942 par l’occupant Nazi.

Cet épisode de notre histoire marque au plus profond les cheminots, il s’en suivra une intensification des sabotages jusqu’à la grève insurrectionnelle du 10 août 1944.

RÉSOLUMENT POUR LA PAIX !

La CGT est opposée, par essence, à une quelconque logique belliqueuse. Nous condamnons toute occupation des territoires en violation du droit international. L’occupation militaire des territoires constitue une violence inacceptable.

La CGT réaffirme son engagement pour un monde exempt d’armes de destruction massive et prône le désarmement, notamment l’élimination des armes nucléaires.

En tant qu’organisation syndicale, nous sommes préoccupés par la situation des travailleurs et de leurs familles dans les pays en guerre, de même que nous sommes très inquiets de voir que le droit international est bafoué. Les conflits armés continuent de conduire des populations à la misère, alimentent la haine entre les peuples et la montée des fanatismes.

RÉSOLUMENT FORCE DE PROPOSITIONS !

Une réforme profonde du fonctionnement des Nations Unies est nécessaire avec notamment un élargissement de son Conseil de sécurité à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique Latine ainsi que la suppression du droit de veto.

L’opinion publique doit être mobilisée grâce aux campagnes et actions sur le processus de désarmement, la promotion de la culture du dialogue et de la paix.

Il faut renforcer le camp de la paix et favoriser les rapprochements et relations avec les autres organisations de travailleurs mais également de la société civile dans son ensemble.

RÉSOLUMENT PROGRESSISTES !

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité. La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :L’égalité homme femme ;

  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans le secteur stratégique ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

NO PASARÁN !

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S,

TOUTES ET TOUS FÉMINISTES !

| Droits des femmes

La montée des idées d’extrême droite et masculinistes dans les sociétés capitalistes prouve, si besoin était, que le patronat et ses sbires entretiennent les inégalités femmes / hommes dans un unique but : celui du profit et de l’amenuisement progressif des droits et libertés de l’ensemble du salariat !

La progression des idées d’extrême-droite se traduit par un accroissement des inégalités de genre, dans le but de préserver des structures sociales et sociétales patriarcales et conservatrices. Par essence, le capitalisme exploite les salarié·e·s, en particulier les femmes en les maintenant dans des rôles de subordonnés, en bridant leur déroulement de carrière, leur salaire et donc leurs droits sociaux, professionnels et humains.

Ces dernières années, plusieurs milliardaires aux idées racistes et xénophobes ont massivement investi dans les médias et l’industrie.
Injecter une partie de leur fortune dans des canaux d’information et des moyens de production ne sont, ni plus ni moins, qu’une manière pour eux d’étendre leur influence dans l’opinion publique afin de marginaliser les revendications progressistes et féministes, en consolidant un système économique misogyne, qui privilégie TOUJOURS leurs intérêts au détriment de l’égalité des sexes.

Au sein du GPU SNCF, la situation n’est toujours pas à la hauteur de l’urgence de la situation.

À titre d’exemple, sur l’année 2023 (derniers chiffres connus) :

  •  La part des femmes dans l’entreprise s’établit à seulement 22,9 % des effectifs, loin de la parité !
  • 45,1 % des CDD concernent des femmes ; mais 58,9 % des cadres en CDD sont des femmes !
  • Notation en niveau : 21,38 % concernent des femmes, soit un recul de – 0,55 % comparé à 2022.
  • Formations réalisées : 21,73 % de femmes mais pour seulement 16,68% des heures de formation !

C’est pourquoi l’UFCM-CGT revendique notamment :

  • Une grille unique des salaires de branche pour tous qui permet de lutter contre les discriminations salariales, qu’elles soient sexistes, racistes, syndicales, politiques… ;
  • Un dispositif d’accès aux fonctions maîtrises et cadres qui repose sur des connaissances du système ferroviaire, des savoir-faire techniques et des connaissances théoriques des métiers ;
  • Un dispositif de déroulement de carrière qui repose sur la formation sous contrôle des salariés, qui assure la transparence, la légitimité et empêche l’encadrant d’être soupçonné de favoritisme pour quelle que cause que ce soit, et non via un dispositif de détection à la main de l’arbitraire patronal ;
  • La fin des réunions à 17 h 30 ;
  • La réduction du travail de nuit au strict minimum de la continuité de service public ;
  • Des outils pour le port de charges lourdes ;
  • Un accès aux sanitaires et à l’eau potable garanti sur tous les lieux de travail, dans des conditions de propreté et de gratuité ;
  • Des protections hygiéniques (tampons et serviettes) disponibles gratuitement dans tous les sanitaires.

LE 8 MARS,
POSONS MASSIVEMENT NOS D2I
POUR INVESTIR
LES CORTÈGES ET INITIATIVES EN TERRITOIRE !

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