Fédération CGT des Cheminots


ArchivesAvril 2015

Travailleurs du Groupe SNCF, unissons-nous !

| Europe et service public

Les organisations syndicales mènent des campagnes pour le respect des droits fondamentaux des salariés, régulièrement bafoués. Qu’en est-il à la SNCF, dans ses filiales et chez les sous-traitants ?

Discriminations syndicales, atteintes au droit de grève, lock-out1, licenciements abusifs, dumping social, la liste est longue et les pays dans lesquels règnent ces pratiques sont nombreux : Australie, Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Hongrie, Autriche, Roumanie… sans oublier la France.
L’Union européenne reconnaît les conventions fondamentales de l’OIT2 ainsi que les principes directeurs de l’OCDE3, mais cela n’empêche pas les patrons européens et français de s’asseoir sur les libertés des salariés. Dans le reste du monde, des pays, comme le Canada, l’Australie ou les États-Unis, autorisent le lock-out. Ce dernier pays ne reconnaissant pas les conventions de l’OIT, les employeurs américains peuvent également remplacer les grévistes. Et, ailleurs, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, peut-on être certains que les filiales ou les sous-traitants ne font pas travailler des enfants ?
Peut-on tolérer de telles pratiques dans des entreprises dont l’actionnaire majoritaire et donneur d’ordre se trouve être le Groupe public ferroviaire français (GPF) ? Évidemment non…
À l’initiative des élus CGT siégeant au comité d’entreprise européen (CEE) du Groupe SNCF, une première rencontre a eu lieu le 25 fé-vrier 2015 avec le président Pepy pour ouvrir des discussions sur ce sujet.
L’objectif est d’aboutir d’ici à la fin de la mandature du CEE à un premier accord-cadre pour le respect des droits des travailleurs en Europe et dans le monde, des conventions de l’OIT, de l’OCDE ainsi que de l’égalité entre femmes et hommes dans le groupe SNCF.
La signature d’un tel accord constituerait une grande avancée pour beaucoup de travailleurs. Il obligerait le GPF à engager sa responsabilité sur ces questions et participerait à l’unité de tous les salariés, dans tous les pays du Groupe SNCF.

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Les peuples européens ensemble pour rompre avec l’austérité

Manifestations unitaires

| Maîtrise et cadres UFCM

Après la forte mobilisation du 9 avril, force est de constater que celle-ci sera décisive pour renouer avec le progrès. Et pour renouer avec le progrès et la croissance, il faut changer de cap et rompre avec la financiarisation, l’austérité et les logiques de court terme. La stratégie déployée aujourd’hui pour forcer les peuples à adhérer au modèle d’une Europe libérale, c’est de nous laisser croire qu’il n’y a pas d’alternative à l’austérité. Les peuples n’ont pas à se plier à cette logique du bras de fer où ce qui reste d’une « politique sociale » est soumis aux ordres des ministres des finances.

Investir dans l’égalité salariale pour équilibrer les régimes de retraite complémentaire

La CGT propose de créer une contribution d’équilibre technique temporaire à la charge des employeurs. Elle serait dégressive en fonction des résultats en matière d’égalité salariale.

Plus d’infos sur : agirc.reference-syndicale.fr

Adopter un plan de relance à l’échelle nationale et européenne

Nos entreprises sont mises en danger par la finance et les actionnaires qui exigent une rentabilité toujours plus importante au détriment de l’emploi. Avec la Confédération européenne des syndicats (CES), la CGT propose d’adopter un plan de relance au service des investissements d’avenir, des services publics et des infrastructures (dont le ferroviaire). Pour imposer des stratégies de long terme, il est nécessaire de réorienter le crédit des banques et de taxer la spéculation financière. Les 200 milliards d’aides publiques accordés chaque année en France aux entreprises doivent être conditionnés à des objectifs d’emplois, de salaires et d’investissements pour développer notre outil productif.

Secret des affaires, un danger pour les libertés !

Depuis plusieurs mois, l’UGICT-CGT, avec Eurocadres, la CES et plus de 60 organisations, se mobilisent contre le projet de directive sur le Secret des affaires. Ce projet est un condensé d’atteintes aux droits fondamentaux contre la liberté d’expression et d’information.

Plus d’infos sur : stoptradesecrets.eu

Pour un statut protecteur des lanceurs d’alerte

Partout en Europe, l’actualité nous rappelle de façon récurrente que des salariés prennent des risques professionnels et personnels pour alerter sur des dangers ou des malversations commises au sein des entreprises où ils exercent leur métier. Les représailles mises en œuvre à l’encontre des lanceurs d’alerte sont féroces et emblématiques d’un capitalisme financier prompt à réduire au silence les empêcheurs de faire du profit. C’est pourquoi, l’UGICT-CGT œuvre à la création d’un véritable régime de droit de l’alerte et d’un statut protecteur des salariés lanceurs d’alerte… qui est radicalement différent de celui du Groupe Public Ferroviaire (GPF).

Plus d’infos sur : stoptradesecrets.eu

Réduire le temps de travail pour un droit à la déconnexion effectif !

Une nouvelle directive européenne sur le temps de travail est en préparation. À l’heure où la précarité et le chômage explosent en Europe, l’urgence est à la réduction du temps de travail. Or, en France, le temps de travail ne cesse d’augmenter, notamment à cause du forfait en jours et des temps de connexion en dehors des heures normales de travail et les Épic qui composent le nouveau GPF ne sont pas en reste sur ce constat. L’UGICT-CGT propose d’instaurer un droit à la déconnexion effectif et de réduire le temps de travail, car réduire le temps de travail c’est mieux travailler, créer des emplois et permettre à toutes et tous de pouvoir mener de front carrière professionnelle et vie privée.

Plus d’infos sur : ugict.cgt.fr/deconnexion

Laissez-nous bien travailler ! Nous sommes chaque jour pressurisés par des objectifs de court terme, souvent à l’opposé de notre éthique professionnelle. Nous proposons un autre mode de management, basé sur des dynamiques collectives de long terme, reconnaissant notre rôle contributif afin de bien exercer notre métier.

Les organisations syndicales CGT et son Ugict, FSU, Solidaires et Unsa appellent à la réussite des nombreuses manifestations unitaires qui seront organisées dans tout le pays le 1er mai 2015.

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LA DIRECTION DE LA SNCF FINANCE LA CASSE DE NOS RESTAURANTS !

CE / CCE

| Les conditions sociales

La direction de la SNCF sur le périmètre du CE GI propose un accord sur le chèque restaurant d’une valeur faciale de 8€, dont 4€ financés par la direction de l’Infra et 4€ par les cheminots.

De quoi s’agit-il ?

Les cheminots du siège de la Direction Infra dépendent du CE du Gérant de l’Infrastructure SNCF (CE GI) mais sont dépourvus de lieux de restauration gérés par ce CE.

De réorganisation en réorganisation, la direction de l’entreprise renvoie, sur le sujet de la restauration, aux conventionnements entre CE, toujours plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette politique qui multiplie le nombre de CE à territoire national nécessite de faire contribuer financièrement ces derniers afin que les cheminots dépendant des CE régionaux ne supportent pas la totalité des charges liées aux activités mutualisées (restauration, bibliothèques, CLSH, etc…).

Dans ce cadre, l’exigence de la CGT de supprimer les CE nationaux montre toute son acuité face aux difficultés voire aux aberrations qu’engendrent cette situation pour les CE régionaux et les cheminots.

Alors que les élus CGT du CE GI et du CER de Paris Nord ont élaboré une convention prévoyant une participation du CE GI de 1,20€ par repas. Celle-ci fut votée en séance plénière du CE GI le 09 avril 2015, permettant un accès libre et sans surcoût de tous les cheminots aux restaurants d’entreprise de Paris-Nord.

Le Secrétaire CFDT du CE GI décide unilatéralement de ne pas appliquer cette décision majoritaire.

CGT, UNSA : 6 voix POUR,

CFDT : 4 voix CONTRE.

Dans le même temps, la direction SNCF propose la mise place de Tickets Restaurant :

Faut-il y voir une connivence avec la Direction de l’Infra qui propose un accord entre elle et les OS pour mettre en place des tickets restaurant pour les seuls agents du bâtiment Etoile du Nord (EDN) ?

Une caution partisane de la Direction :

Alors qu’elle refuse de subventionner ses propres restaurants, la Direction s’engage dans un processus qui aura des conséquences importantes.

Les deux systèmes ne pouvant coexister, en toute logique une généralisation s’imposerait au nom du respect de l’égalité de traitement entre les salariés. Ce qui :

  • fragiliserait nos restaurants d’entreprise qui manquent cruellement de moyens pour répondre aux besoins des cheminots.
  • engendrerait un coût de plus de 50 millions d’euros, pour l’ensemble des cheminots qui pourrait être concerné.
  • amènerait au licenciement des personnels de restauration sans amener de meilleures prestations pour les cheminots.
  • pénaliserait les cheminots qui sont éligibles aux paniers-repas, aux déplacements (en effet, dans le respect de la loi il n’est pas possible que l’entreprise verse deux indemnités de compensation pour un sujet identique).

Il est temps de mettre fin à cette mascarade, de faire respecter le vote du CE GI et d’ouvrir de véritables négociations sur le financement de la restauration.

La question de la restauration est une préoccupation des cheminots.

À la création des CE en 1986, la gestion des restaurants d’entreprise leur a été transférée.

Leur implantation reste de la responsabilité de l’Entreprise.

Le financement de la restauration a toujours fait l’objet de débats avec la Direction. Malgré quelques avancées gagnées en 2000, la restauration impacte toujours fortement les moyens que nous voudrions être exclusivement dédiés aux activités sociales.

C’est pourquoi la CGT revendique :

  • Un financement spécifique de la restauration, distinct du budget des activités sociales ;
  • Une gestion de la restauration au niveau du CCE du GPF pour garantir l’équité dans l’accès et la tarification ;
  • Le maintien des indemnités ou allocations actuellement versées ;
  • Utiliser les sommes qui semblent disponibles pour augmenter la dotation sociale des CE.

 

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Les CE et le CCE en danger !

Quel avenir pour le personnel ?

| La réforme du système ferroviaire

Malgré une forte mobilisation des cheminots et du personnel CE/CCE en juin 2014, le gouvernement et la direction de la SNCF ont imposé la loi portant réforme du système ferroviaire le 04 août 2014, avec l’appui de certaines organisations syndicales.
En éclatant la SNCF en 3 EPIC, la question des activités sociales et culturelles et l’avenir des personnels CE et CCE n’a été porté que par la CGT.
D’autres préfèrent vendre le patrimoine des cheminots et promouvoir les chèques vacances, restaurant ou FNAC.

Pour la CGT, des questions cruciales sont en suspens: Quelle capacité d’intervention des cheminots sur les questions économiques (emploi, égalité professionnelle, santé, etc.)? Quel avenir des activités sociales et culturelles?

Quand on sait qu’aujourd’hui, des différences de traitement et de droit d’accès aux activités sociales et culturelles existent déjà par la création de certains CE nationaux ! A l’exemple du CE Gares & Connexions qui a décidé de ne pas reverser sa dotation Activités Sociales aux CER pour les agents de son périmètre travaillant en région. Ces agents, au jour de leur changement de CE d’attache, n’ont plus eu accès aux offres des CER proposées sur leur territoire professionnel du fait de décisions dogmatiques. Eux mesurent les injustices causées par de telles situations. Ceux du CE Fret mesurent aussi les valeurs portées par la CGT.

Si de telles mutations devaient se poursuivre et s’amplifier au travers des restructurations engendrées par la réforme du système ferroviaire,

  •  C’est l’asphyxie financière des CE de proximité qui serait sciemment organisée ;
  • C’est la réduction des droits d’intervention des cheminots sur les orientations structurelles et économiques en territoire qui serait mise en oeuvre ;
  • Ce sont nos activités sociales et culturelles offertes aux cheminots et à leurs famille en proximité (arbres de Noël, mini séjours, voyages, séjours découverte, centres de loisirs…) qui seraient remises en cause;
  • Ce sont les emplois des personnels CE/CCE qui seraient ciblés !

Les expériences menées avec les CE nationaux et de Directions (Gares et Connexions, Clientèle, GI ou transverse…) mais aussi dans certains CER démontrent que, rapidement, c’est la seule redistribution (chèques en tous genres) pour servir la sphère marchande qui s’établit au détriment de l’ensemble de nos activités et de leur contenu. Là encore, c’est l’emploi des personnels et la nature même de nos activités qui sont sur la sellette.

En effet, le maintien et le développement des activités sociales exigent de la proximité et de la qualité.

Pour cela, les personnels CE et CCE, avec les cheminots, ne céderont pas aux diktats que le gouvernement et la direction SNCF veulent leur imposer.

Le collectif CE/CCE de la Fédération CGT des cheminots vous propose de bâtir une journée d’action de grève et un rassemblement national devant le siège de la Direction SNCF à St-Denis.

SIGNEZ et FAITES SIGNER MASSIVEMENT NOTRE PÉTITION qui s’inscrira en appui de notre mobilisation.

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LES CHEMINOTS REFUSENT DE METTRE LA CLÉ « DE BERNE » SOUS LA PORTE

Fermetures de sites

| La réforme du système ferroviaire

Exiger l’excellence du Matériel, c’est donner des moyens humains et de la charge de travail aux cheminots. En retirant le « pain de la bouche » des agents du Matériel, la Direction affame la fonction et crée les conditions de l’éclatement du domaine.

De la charge, il y en a ! Si la SNCF échangeait sa politique destructrice de l’entreprise de service public contre un véritable développement de l’offre ferroviaire, la maintenance vivrait.

Le contexte d’un budget 2015 contraint, les 1600 suppressions d’emplois annoncées et le gel des salaires, plongent les cheminots dans l’austérité souhaitée par l’entreprise.

Cette réforme « qui ne changera rien pour les cheminots», selon ses investigateurs (gouvernement, SNCF), met en danger l’entreprise de service public ferroviaire.

Car, au contraire, tout est en train de changer et les cheminots ont tout à perdre.

  • Création de 3 EPIC ;
  • Champ d’application de la future Convention Collective Nationale excluant des cheminots statutaires des maintenances de niveaux 4 et 5 (contrairement aux annonces de l’UNSA) ;
  • Annonces de politiques d’abandon des trains de nuit et des TET au profit des régions ;
  • Pas de financement de la dette dépassant les 40 milliards d’euros.

A cela viennent s’ajouter les annonces de fermetures des Technicentres Industriels d’OULLINS et de ROMILLY sur Seine, remettant en cause l’organisation des charges de travail ainsi que la pérennité de nos emplois.

Face à l’absence de réponses concrètes à nos revendications, nous devons être à l’offensive pour obliger gouvernement, entreprise et directions à plier sous notre rapport de force.

Cette volonté d’enfermer les cheminots du Matériel dans l’isolement d’une désindustrialisation quasi annoncée, n’offre que peu de perspectives de maintien de l’activité ferroviaire de dépannages, réparations, rénovations ou transformations du matériel roulant.

La CGT et ses militants développent des projets alternatifs au tout routier ou aux propositions récentes de la loi Macron « de faire du BUS » en lieu et place du ferroviaire.

Il faut que les dirigeants de l’entreprise entendent les propositions émanant des cheminots et des OS et sortent du dogme libéral de la rentabilité à tout prix.

La CGT dénonce, depuis juin 2014, cette hypocrisie et martèle partout dans les chantiers que la SNCF tente de vendre à la découpe le bien de la nation au nom du dogme de la rente financière.

Le mensonge organisé par les directions d’entreprise, pour faire croire aux cheminots de Romilly qu’il y avait une charge pérenne de l’activité THALYS pour 2016, aura tenu jusqu’au 15 avril à 23h59.

L’autre « entourloupe » c’est de faire croire que ROMILLY ne ferme pas son Technicentre mais qu’il se restructure.

LA DIRECTION DU MATÉRIEL FERME ROMILLY SUR SEINE COMME ELLE A ANNONCÉ LA FERMETURE D’OULLINS !

A ROMILLY SUR SEINE (10), site historique de 130 ans d’existence, la fermeture annoncée et programmée du Technicentre Industriel SNCF n’est pas restée sans réponse de la CGT.

  • La CGT entend les arguments du projet de construction d’un bâtiment industriel neuf pour organiser la production des Pièces Réparables du Matériel.

Pourquoi construire ce bâtiment dans une ZAC, alors que la SNCF dispose de nombreux hectares vierges sur le site historique avec un embranchement ferroviaire et un accès routier ?

La CGT exige l’implantation de ce bâtiment industriel sur le site historique.

  • La CGT entend le besoin de l’entreprise de déconstruction/démantèlement de matériels ferroviaires radiés, estimés à 8000 voitures.

Pourquoi transférer cette activité à une entreprise privée, alors que les cheminots du site ont toutes les compétences métiers pour assurer cette charge de travail ?

La CGT exige que le maintien de ces activités ferroviaires soit assuré par des cheminots à statut.

  • La CGT entend la décroissance du volume de matériels à maintenir du fait de la conjoncture économique et de la volonté d’acquisition de matériels neufs.

Pourquoi l’entreprise SNCF, sur le développement du ferroviaire et la complémentarité du multimodal axée sur le développement du service public ferroviaire, ne développerait-elle pas une autre volonté politique et de direction pour redonner du dynamisme à la fonction Matériel ?

La CGT affirme que le transport public ferré a toute sa place dans ce système FRET et Voyageurs et exige la reprise des charges externalisées et notamment celle de maintenance des TGV confiée à des entreprises privées (Peugeot….).

  • La CGT demande une étude sur la réalisation de la maintenance industrielle de l’acquisition des nouveaux matériels (Regiolis….).

Pourquoi se débarrasser du TI de Romilly ? Il était jadis l’atelier directeur des voitures corail V, des T2 (voitures lits), ambulances mais également de nombreuses PRM (batteries, cartes électroniques). En 1999, l’établissement s’était vu confier la rénovation et la transformation des 89 rames TGV Sud Est pour le TGV Méditerranée.

Cette réussite ferroviaire n’est due qu’au travail des cheminots sur le terrain, pas uniquement des décideurs de stratégie globale.

D’autres propositions viendront, dans les jours à venir, étayer la volonté de la CGT de construire un véritable projet de développement du site de ROMILLY.

La pire des solutions serait l’accompagnement des mesures de reclassement sans se battre. Les cheminots veulent se battre et rester sur la région, au Matériel, avec un emploi au statut dans une entreprise de service public.

La CGT entend défendre l’ensemble des cheminots et lutter collectivement avec eux, les élus politiques et les riverains qui ne souhaitent pas l’abandon de leur Technicentre SNCF.

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La mobilisation des retraités doit être entendue !

Action retraités

| Retraités UFR

Unis et déterminés contre la remise en cause du paiement trimestriel des pensions, les organisations CGT, UNSA, SUD-Rail et FGRCF restent plus que jamais décidées à défendre les revendications portées haut et fort lors de chacune de nos mobilisations.

Personne ne nous conteste le succès du rassemblement unitaire du 12 mars et cela inquiète aussi bien le Gouvernement que la Direction de la SNCF. Eradiquer le chômage, préserver et gagner des droits dans tous les régimes de protection sociale, augmenter de façon conséquente les retraites, les pensions et les minima sociaux, oui, cela est et reste nos priorités sociales.

Après les mobilisations de ces dernières années, nous devons élever le rapport de forces pour être entendus. Les mesures gouvernementales (loi sur l’adaptation de la société au vieillissement ainsi que la loi de santé qui sont en discussion à l’Assemblée Nationale) ne correspondent pas à nos exigences et aux besoins de la population.

Nos organisations se prononcent unitairement pour une autre répartition des richesses pour une véritable relance de l’économie, pour de vrais services publics accessibles à tous sur la totalité du territoire, pour une politique industrielle et énergétique créatrice de richesses et d’emplois, par l’amélioration des droits sociaux.

Dernièrement, les retraités ont démontré leur volonté de s’opposer à la dégradation de leur pouvoir d’achat et de leurs conditions de vie :

4 500 cheminots retraités et actifs rassemblés le 12 mars, plus de 30 000 retraités à Paris et en Province le 17 mars 2015.

Le Gouvernement a pris la décision de geler les pensions jusqu’au 1er octobre 2015, cela fera 30 mois minimum sans augmentation et se cumulera avec les dernières mesures fiscales (création de la CASA, fiscalisation de la majoration enfants, augmentation de la CSG, de la CRDS, de la CASA et de la cotisation maladie par la modification des références pour leurs calculs).

La totalité de ces mesures a des conséquences dramatiques sur le pouvoir d’achat de nombreux cheminots retraités.

Les retraités ne lâcheront rien et continueront à combattre la politique gouvernementale. Pour cela, ils revendiquent :

  • la non promulgation de ce décret et le maintien du versement des pensions au trimestre à échoir sans fractionnement ;
  • la mise en place du Groupe de Travail sur les pensions de réversion promis par le Gouvernement ;
  • la prise en compte intégrale des périodes d’apprentissage ;
  • l’arrêt du gel des pensions, l’amélioration du pouvoir d’achat, le retour à la péréquation et l’indexation des pensions sur le salaire.

Les retraités exigeront aussi le maintien des Prestations Spécifiques Non Pérennes telles que le forfait optique de 100 € payé par notre Caisse et que l’on veut nous supprimer au 1er septembre 2015.

Pour toutes ces raisons, ils pèseront avec leurs Organisations signataires sur la bataille des idées autour des revendications avec des perspectives et des propositions alternatives. La pétition qui va être signée sur tout le territoire en est une, elle reprend les éléments essentiels de nos revendications, elle nous servira de relais et d’information pour contacter le maximum de retraités cheminots, avec l’objectif de gagner la mobilisation.

Le rapport de forces de plus en plus important doit continuer à se construire et se renforcer, les dizaines de milliers de signatures posées sur cette pétition constitueront un élément majeur pour aller porter nos revendications légitimes au plus haut niveau de l’État et imposer des mesures allant dans le sens de nos exigences.

PLUS NOMBREUX NOUS SERONS, PLUS NOUS NOUS FERONS ENTENDRE !

Signez la pétition en ligne

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Retraités, agissons pour défendre nos droits

Action retraités

| Retraités UFR

Après le succès des mobilisations des 12 mars, 17 mars et 9 avril 2015, la CGT appelle à élargir et renforcer le rapport de forces.

NOUS ÉTIONS 4 500 À PARIS LE 12 MARS 2015 DEVANT LE CA DE LA CPRP SNCF, À L’APPEL DE LA CGT, l’UNSA, SUD-RAIL, FGRCF :

  • Pour exiger une augmentation des pensions alors qu’elles sont gelées au moins jusqu’au 1er octobre 2015.
  • Pour refuser la promulgation du décret remettant en cause le paiement trimestriel à échoir avec l’objectif, à terme, de casser notre régime spécial afin de l’aligner sur celui du régime général.
  • Pour exiger la tenue d’un groupe de travail sur les réversions, promis par les 2 derniers gouvernements, afin de porter celles-ci à 60% sans condition de ressources.
  • Pour obtenir la validation des trimestres d’apprentissage pour le calcul des pensions.

NOUS ÉTIONS PLUS DE 30 000 DANS LES RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS LE 17 MARS 2015, À L’APPEL DE 8 ORGANISATIONS SYNDICALES :

  • Pour exiger l’augmentation de notre pouvoir d’achat et l’arrêt du blocage des retraites du régime général, des régimes spéciaux et des régimes complémentaires.
  • La mise en œuvre, courant 2015, de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, de la prise en charge de la perte d’autonomie par la sécurité sociale et de l’intégration de l’accueil en établissement dans la loi.
  • Pour le développement et le renforcement des services publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé.

NOUS ÉTIONS TRÈS NOMBREUX À PARIS LE 09 AVRIL 2015 ET DANS LES 86 MANIFESTATIONS TERRITORIALES PARMI LES 300 000 PARTICIPANTS :

  • Pour refuser l’austérité et exiger une politique de croissance passant par une augmentation des salaires et des pensions ainsi qu’un développement de l’emploi, des investissements et du service public.
  • Pour le retrait de la loi Macron, liberticide pour les droits des salariés.

FACE À CES MOBILISATIONS IMPORTANTES, LE GOUVERNEMENT RÉPOND PAR LE MÉPRIS ET L’ARROGANCE :

  • Les responsables de la direction SNCF et du gouvernement voteront pour la promulgation d’un nouveau décret applicable au 1er janvier 2016 concernant la mensualisation des pensions.
  • Le ministère des affaires sociales refuse toujours de tenir le groupe de travail sur les réversions et veut faire payer le rachat des trimestres non validés par les ex-apprentis.
  • La direction SNCF propose au CA de la CPRP SNCF du 18 octobre 2014 de revenir sur les mesures non pérennes et impose le retrait du forfait optique de 100€ au 1er septembre 2015.
  • Le gouvernement engage au forceps et au pas de charge des lois de société marquées du sceau de l’austérité et de la réduction des dépenses dans le cadre du pacte de responsabilité (50 milliards d’euros d’économies), loi Macron, loi sur la transition énergétique, loi sur la réforme du système ferroviaire, loi santé, loi sur l’adaptation de la société au vieillissement…

UNE LOI SANTÉ DÉSASTREUSE POUR L’HÔPITAL PUBLIC :

Au-delà des 21 milliards d’euros d’économies imposés par le gouvernement sur la protection sociale, dont une grande partie impacte la loi santé, l’union Européenne exige 3 milliards supplémentaires d’économies pour diminuer le déficit public.

De ce fait, les hôpitaux publics, déjà asphyxiés, vont l’être davantage, l’objectif national de dépenses de l’assurance maladie (ONDAM) atteignant son plus bas niveau historique.

860 millions d’euros d’économies supplémentaires sont demandés avec 66 000 postes supprimés d’ici 2017.

Les centres de santé sont oubliés du projet de loi alors qu’ils sont nécessaires dans les territoires et qu’ils appliquent les tiers-payants.

Rien n’est prévu pour supprimer les franchises et forfaits imposés par la loi Bachelot en 2008.

IL VA FALLOIR ÉLARGIR ET RENFORCER LE RAPPORT DE FORCES POUR FAIRE PLIER GOUVERNEMENT ET DIRECTION SNCF :

Nous devons contraindre le ministère des affaires sociales à nous recevoir sur la base de nos revendications.

Il ne doit pas promulguer le nouveau décret visant à nous mensualiser.

Pour cela nous allons engager une pétition nationale unitaire à faire signer massivement que nous remettrons au ministère des affaires sociales dans le cadre d’une initiative nationale avant la fin de l’année.

Nous aurons besoin de l’investissement de l’ensemble des retraités pour élargir la mobilisation.

Plus personne ne peut rester au bord du chemin et rester spectateur car notre avenir, celui de notre régime spécial, sont en jeu.

Alors signons largement la pétition et adhérons à la CGT pour ceux qui veulent prendre leur destin en main.

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Les salariés exigent des réponses sociales !

Action interprofessionnelle

| Fédération

Plus de 300 000 salariés, dans 86 cortèges sur le territoire, dont 120 000 à Paris, se sont mobilisés à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et FSU pour combattre l’austérité.

Les politiques d’austérité imposées partout en Europe ont fait leur preuve d’inefficacité. Ces logiques dictées par la finance n’ont d’autres objectifs que de faire serrer la ceinture aux salariés pour mieux rémunérer les actionnaires. L’ensemble des salariés du privé comme du public sont touchés.
En France, de nombreuses réformes ont été mises en œuvre par le gouvernement actuel. Toutes l’ont été sur la même logique de désengagement de l’État, ce qui a conduit à des réformes qui ne gomment pas les dysfonctionnements et qui n’améliorent pas les conditions sociales, de vie et de travail des salariés. C’est vrai pour la réforme des rythmes scolaires, la loi sur la transition énergétique, celle portant réforme du système ferroviaire. La loi Macron venant concrétiser le cap ultra libéral et austéritaire pris par le pouvoir en place.
La direction de la SNCF n’est pas en reste et applique à la lettre cette logique régressive. Avec l’appui de la loi rétrograde, non financée, du 4 août 2014, portant réforme du système ferroviaire, elle va accélérer les économies internes accentuant l’austérité sur la masse salariale, sur le quotidien des cheminots, la consistance, la qualité et la sécurité du service public proposé aux usagers de la SNCF.
Le budget 2015 de la SNCF illustre parfaitement ces choix, puisque pas moins de 2 000 emplois sont menacés d’être supprimés à la SNCF cette année, le gel des salaires a été annoncé par le président Pepy, les contingents de niveaux, qualifications, échelons ont été revus à la baisse dans le cadre de l’exercice de notations de 2015.
Les rendus d’expertises réalisées aux CCE des 10 et 24 mars derniers, dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du système ferroviaire, consacrent la purge annoncée dans les effectifs (entre 9 000 et 13 000 suppressions envisagées d’ici à 2020) et sur les fermetures de lignes (entre 7 500 et 15 000 kms de lignes menacées).
Si on y rajoute les projets de la direction concernant la casse des Trains d’Équilibre du Territoire, les fermetures de guichets, de gares et de boutiques SNCF dans les villes et la politique destructrice du fret, on peut légitimement affirmer que les cheminots payent une lourde facture de cette politique de la terre brûlée, aux seules fins de satisfaire les marchés financiers.
D’autres choix sont non seulement possibles, mais surtout indispensables pour sortir de la crise.
Continuons à construire les revendications avec les salariés dans les entreprises et établissements.
D’ores et déjà, la Fédération CGT des cheminots va interpeller la direction de la SNCF pour exiger l’ouverture, dans les plus brefs délais, de négociations salariales dans l’entreprise. Elle va aussi impulser la tenue de tables rondes régionales sur l’emploi pour faire respecter les Cadres d’organisation dans les établissements pour permettre aux cheminots de travailler correctement, en toute sécurité.
La Fédération CGT des cheminots se félicite de l’ampleur de la mobilisation du 9 avril 2015 et appelle les cheminots actifs et retraités à rester mobilisés et attentifs aux suites qui pourraient être données à cette journée.
Déjà, la CGT a pris à son compte l’appel de la CES de faire du 1er mai 2015 une journée de mobilisation pour réagir aux politiques désastreuses qui exacerbent le chômage de masse, amplifient la casse des services publics et installent le gel des salaires pour les salariés.

Dans ce contexte, la CGT prend dès maintenant les dispositions indispensables pour créer les conditions unitaires les plus favorables au rassemblement et à l’engagement des salariés actifs et retraités et privés d’emploi pour gagner des avancées conjuguant l’investissement et le développement de l’emploi.

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SERVICE PUBLIC EN DANGER, TOUS CONCERNÉS !

Grève à Radio France

| Fédération

Depuis le 19 mars, les salarié-e-s de Radio France sont en grève illimitée à l’appel de cinq syndicats (CGT, CFDT, SOLIDAIRES, FO et UNSA) pour manifester leur refus de la démolition programmée de Radio France et de ses missions de service public.

Face au désengagement de l’État, à l’étranglement budgétaire actuel, aux projets de restructurations de la direction de Radio France, qui portent atteinte aux emplois, aux métiers, aux contenus, à l’organisation du travail, les salariés sont engagés dans un combat contre les suppressions d’emplois annoncées et pour le développement d‘un véritable service public de l’information.

Face à un budget en déficit de 21,3 millions d’euros, la direction de Radio France a adopté en janvier dernier un plan de 50 millions d’euros d’économies d’ici 2019. Un plan qui agirait notamment sur la masse salariale, avec la proposition du PDG Mathieu Gallet d’un « plan de départs volontaires » concernant 200 à 300 salariés, soit autant de suppressions de postes.

Un plan qui, comme à chaque fois qu’il impacte la quantité et la qualité des emplois, ne fera que dégrader encore un peu plus les conditions de travail des salariés, en l’occurrence ceux de Radio France. Cette stratégie va entraîner une dégradation de la qualité des programmes de ses différentes antennes.

Les orientations libérales des gouvernements successifs, adeptes de l’austérité budgétaire, avec lesquelles le pouvoir actuel n’envisage pas de rompre, plongent les services publics en général, qu’ils soient de la santé, de l’éducation, des télécommunications, de l’eau, de l’énergie, du ferroviaire ou dans le cas présent, celui de l’information, dans l’agonie ne permettant pas de répondre aux besoins de l’intérêt général.

Alors que les cheminots se mobilisaient durant plus de 10 jours pour exiger la réunification du système ferroviaire dans une seule et même entité au mois de juin 2014, la même logique a conduit à la promulgation de la loi du 04 août 2014, portant réforme du système ferroviaire. Le gouvernement, appuyé par la direction de la SNCF, n’a pas hésité à passer en force, refusant toutes négociations, jetant les cheminots en grève à la vindicte populaire.

Face à l’entêtement du PDG, Mathieu Gallet, de ne pas vouloir négocier, la Fédération CGT des cheminots tient à exprimer son soutien aux salariés en grève qui se mobilisent pour la défense du service public. C’est, en effet, l’avenir du service public radiophonique de l’information et de la culture qui est en jeu, service public déjà trop malmené et loin de remplir l’ensemble de ses fonctions.

Les salariés de Radio France doivent pouvoir travailler dans des conditions décentes leur permettant d’offrir au public des programmes de qualité.

La Fédération CGT des cheminots demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en ouvrant des négociations sérieuses, à même de répondre aux revendications des salariés en grève.

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Les cheminots n’ont pas à payer l’addition !

Validation des trimestres d'apprentissage

| Les conditions sociales

Faisant suite à l’interpellation unitaire CGT – Unsa – SUD-Rail – FGRCF du 12 mars 2015, le Ministère des Affaires sociales a reçu, vendredi 20 mars 2015, l’ensemble des organisations représentatives au Conseil d’administration de la CPRP SNCF.
Concernant la validation des trimestres d’apprentissage, la réponse ne peut être cantonnée à un aspect technique ; il faut une mesure politique afin de reconnaître l’ensemble des trimestres travaillés.

Après avoir de nouveau exposé l’ensemble de nos revendications :

  • maintien du versement des pensions au trimestre à échoir (non promulgation du décret) ;
  • revalorisation des pensions (30 mois de gel décidés par les Gouvernements Hollande) ;
  • revalorisation des reversions (engagement d’un groupe de travail) ;
  • maintien des prestations spécifiques non pérennes.

Les organisations inscrites dans la démarche unitaire ont exposé la problématique des trimestres d’apprentissage effectués avant 2008.
Les engagements du Gouvernement en 2008 ouvraient le principe de la reconnaissance des trimestres d’apprentissage pour la liquidation des retraites au régime spécial de la SNCF :

  • majoration de 0,25 % du traitement par trimestre validé ;
  • prise en compte de ces trimestres pour annuler la décote.

Dans les faits, dès 2010, les agents (de conduite dans un premier temps) ont constaté que la validation des trimestres d’apprentissage se situait quasiment toujours entre 1 et 3.
En effet, depuis 1977, par décision du Gouvernement Barre, les employeurs (dont la SNCF) sont exonérés de verser les cotisations vieillesse. L’État prend en charge ces cotisations, mais sur des bases si faibles qu’elles ne permettent pas de valider la totalité des trimestres d’apprentissage, contrairement à ce qui se passait avant 1977, quand la SNCF payait ces cotisations.
Lors de cette séance de travail, le Ministère se dit ouvert à examiner les cas litigieux afin de faire appliquer la règle et rien que la règle : validation des trimestres par année civile sur la base des 200 heures de Smic pour un trimestre.
Il nous réaffirme que la modification de ces règles (validation des trimestres sur la base des 150 heures de Smic) ne concerne que les promotions à partir de 2014. Par contre, le Gouvernement a mis en place un dispositif de rachat pour “les années complètes qui correspondent à des périodes d’apprentissage comprises entre le 1er juillet 1972 et le 31 décembre 2013”.
Le rachat des trimestres non validés (4 au plus) sur la base “d’un tarif préférentiel” de 1 215 euros par trimestre (base 2014) est à la charge… de l’ex-apprenti !
Pour l’ensemble des organisations inscrites dans la démarche unitaire, ce rachat est injuste. Si les employeurs ont été exonérés du versement des cotisations, ce n’est pas aux ex-apprentis de payer !
Le Ministère s’engage à nous recevoir prochainement pour examiner nos demandes.
La démarche unitaire se poursuit afin d’obtenir satisfaction de l’ensemble de nos revendications.
Les cheminots qui rencontrent des difficultés à valider leurs trimestres peuvent contacter nos organisations afin que nous transmettions leurs difficultés au service du Ministère.

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