Fédération CGT des Cheminots


ArchivesOctobre 2016

Table Ronde du 26 octobre 2016

Négociations forfait jours

| Les conditions sociales

Les organisations syndicales représentatives ont été reçues dans le cadre de la négociation de l’aménagement du temps de travail des agents d’encadrement à la SNCF. Pour la CGT (opposée à la forfaitisation du travail), il y a urgence pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. L’équilibre vie personnelle / vie professionnelle est rompu pour un très grand nombre de maîtrises et cadres. Direction et organisations syndicales sont en responsabilité.

La direction RH du Groupe Public Ferroviaire a remis, aux Organisations Syndicales, des éléments statistiques concernant 12 000 agents maîtrises et cadres représentant 93 emplois repères : nombre de repos et congés pris, d’heures supplémentaires payées, de jours et de sorties d’astreinte, part des EVS dans la rémunération annuelle sur le forfait jours, plages horaires des envois de courriels.

Des chiffres qui démontrent un surtravail de l’encadrement

La première analyse confirme la surcharge de travail, plus ou moins forte qui ne permet pas les temps de repos réglementaires et nécessaires.

Elle confirme les alertes : de nombreux dirigeants sont en souffrance, d’autres le seront.

En particulier, il apparaît que des collègues au titre III se font payer des heures supplémentaires aujourd’hui (sans aucun doute bien moins que le nombre d’heures réellement travaillées), ce que le forfait jours ne permettrait pas puisqu’ayant pour objet de masquer les heures supplémentaires de travail.

L’expertise commanditée au cabinet SECAFI par le Comité Central du GPF et votée à l’unanimité des 4 Organisations Syndicales, est en cours de réalisation. Un point intermédiaire sera présenté aux élus du CCGPF le 9 novembre 2016 et le lendemain à la table ronde des négociations. Gageons que cette étude confirmera les dérives constatées et dénoncées par la CGT depuis des années et qu’elle éclairera les autres organisations syndicales mais aussi la Direction RH sur la réalité et le ressenti de l’encadrement.

Pour la CGT, la question du temps de travail des agents de l’encadrement est la résultante de celle de la charge de travail et donc de l’emploi.

L’UFCM CGT a souhaité donner la parole aux cheminots pour qu’ils s’expriment sur leur travail, afin d’élaborer des solutions. Elles existent et sont possibles : réduction des équipes encadrées, meilleure répartition de la charge de travail, retour de la proximité des appuis, stabilisation des organisations du travail…

Le forfait jours n’y répondra pas, au contraire il masquera plus encore les réalités !

Planning de la négociation

La direction accélère le rythme des tables rondes : trois en novembre et une le 1er décembre. Elle souhaite obtenir un accord minimal, réduit aux conventions de forfaits jours en s’appuyant sur l’accord de branche applicable.

Rappelons que cet accord signé par UNSA et CFDT est très éloigné de la position unitaire actée lors de la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN.

En présentant une architecture du texte, la direction a dévoilé qu’elle n’a en rien changé ses intentions : pas de décompte des heures travaillées, pas de respect des principes (temps de repos, durée du travail…) du RH0077.

Le titre III actuel du RH 0077 est accusé de ne pas avoir su protéger les salariés.

En réalité, la direction ne souhaite que sécuriser juridiquement les mauvaises pratiques qui se sont développées ces 15 dernières années pour ne pas traiter le véritable mal lié à la charge de travail, au sous-emploi et à la désorganisation des outils de production.

La CGT et son UFCM restent déterminées à ne pas se laisser cantonner aux ambitions patronales et à améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots de l’encadrement :

Pour les agents répondant aux conditions du Titre III du RH0077

Pour empêcher les dérives

  • L’agent non-soumis à tableau de service est un agent dont on ne peut pas déterminer les horaires par avance et qui, de par ses fonctions, bénéficie d’une certaine autonomie pour les déterminer.
  • La durée de travail de ces agents ne doit pas être dépendante de celle d’autres agents placés ou non sous leur subordination.
  • Les métiers concernés sont définis par accord d’entreprise.
  • La détermination des postes non-soumis au tableau de service est soumise à la consultation des Instances Représentatives du Personnel concernées auxquelles est présenté un pesage de la charge de travail de chaque poste.

Pour une juste rémunération du travail

  • Chaque heure de travail accomplie est rémunérée selon les dispositions légales, conventionnelles ou contractuelles.
  • La justification des horaires réellement accomplis par l’agent relève de la seule responsabilité de l’employeur et peut s’exercer, sous cette condition, par un système auto-déclaratif infalsifiable et assurant une traçabilité. Les modalités de mise en oeuvre d’un tel dispositif relèvent de l’accord d’entreprise.

Pour protéger la santé et les équilibres vie personnelle / vie professionnelle

  • Il est instauré un système d’alerte dès l’atteinte, même accidentelle, par un agent des durées maximales de travail journalières, hebdomadaires, semestrielles et annuelles définies légalement, conventionnellement ou contractuellement. Dans ce cas, une enquête du CHSCT doit être diligentée pour déterminer les causes de cette atteinte et les modalités à mettre en oeuvre pour s’en prémunir à l’avenir, notamment par une meilleure adaptation de la charge de travail à l’agent.
  • Les durées maximales et moyennes de travail conventionnelles de ces agents, ainsi que les durées de repos, sont identiques à celles des autres agents.
  • En raison de leur utilisation spécifique, les agents non-soumis à tableau de service bénéficient d’un nombre de repos majorés.

Pour les autres agents d’encadrement

Afin de répondre à l’aspiration de certains agents à davantage de souplesse dans les horaires de travail en vue de concilier plus efficacement vie personnelle et vie professionnelle, un accord d’entreprise instaure des plages horaires de prise et fin de service variables pour ces agents.

Cet accord fixe la durée journalière minimale et maximale de travail conforme aux règles conventionnelles applicables aux agents du régime « sédentaires ».

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Nous ne plierons pas face aux pressions !

Agences Paie et Famille

| Services communs

Des réorganisations aléatoires, incessantes et précipitées sont mises en place dans les différentes Agences Paie et Famille. Cela génère souffrances et mal être au travail et touche l’ensemble des cheminots des APF, quel que soit le collège et la fonction. C’est dans ce cadre que la CGT, avec l’Unsa et la Cfdt, ont été reçues au cours d’une DCI nationale le 19 octobre 2016.

Les cheminotes et cheminots des Agences Paie et Famille constituent un maillon essentiel de la production ferroviaire.
Véritable service public au service des cheminots, ils participent activement, par l’aide quotidienne apportée aux agents de tous métiers, au fonctionnement de l’Entreprise. La transversalité, la compétence et l’utilité de ces cheminots n’est plus à démontrer.
Pourtant, la direction de la SNCF, à travers une stratégie jusqu’au-boutiste et décomplexée, n’en finit plus de déstructurer ces agences, chaque responsable d’APF devant s’adapter localement aux exigences budgétaires de la direction nationale, au gré des « innovations » qui ne devraient engager que ceux qui en ont la funeste idée.

Conformes, en cela, aux orientations générales tracées par l’hyper président PEPY, ces choix ont aujourd’hui des conséquences désastreuses sur la santé des cheminots des APF.
Les arrêts maladie se multiplient, les risques psychosociaux sont accentués de manière significative.
Les tentatives de pressions, d’intimidations, de culpabilisation n’ont que trop durées ! La direction estime que la CGT emploie des mots trop forts. Dont acte ! Nous les confirmons au regard de l’état de santé des cheminots que nous rencontrons.
Une expertise nationale est d’ailleurs en cours sur l’ensemble des APF sur le sujet. Pour autant, des mesures urgentes et immédiates doivent être prises afin de garantir l’intégrité physique et morale des cheminots. Cela relève de la responsabilité de l’employeur. Le déni, le refus de voir la réalité, le fait de rester sourd aux alertes lancées n’y changeront rien. Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la température.

Plusieurs APF font déjà l’objet de droit d’alerte. Partout où la situation s’avère dégradée, la CGT recherche l’unité syndicale la plus large possible et met tout en oeuvre afin de protéger les cheminots.
La CGT exige l’arrêt immédiat de tous les projets de restructuration sur les APF quand la direction évoque, au cours de la DCI, la poursuite des réorganisations « avec parcimonie » pendant la durée de l’expertise.
Au cours de cette même DCI, La direction en appelle à la responsabilité des Organisations Syndicales. La CGT prendra les siennes et redit qu’elle s’attachera à combattre et faire connaître ces pratiques d’un autre temps, tant dans l’entreprise qu’à l’extérieur de celle-ci, si cela s’avérait nécessaire. De même, nous mettrons tout en oeuvre afin de créer les conditions d’une riposte revendicative à la hauteur de ces attaques graves.
Enfin, la Fédération CGT appelle tous les cheminotes et cheminots, quels que soient le service et le grade, à être vigilants et à prendre part, au quotidien, à la défense de celles et ceux qui, dans l’entreprise SNCF, subissent régulièrement les assauts d’une minorité bien décidé à en finir avec le service public ferroviaire quel qu’en soit le coût humain.

La situation dans les Agences Paie et Famille est préoccupante mais elle n’est pas irréversible !

Ensemble, redisons que nous ne plierons pas face aux pressions !

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L’UNSA bloque une nouvelle fois l’accès des cheminots aux A.S. de proximité

Activités sociales des CE

| Tract

L’accord d’entreprise sur la gestion des Activités Sociales des CE a été signé l’année dernière. Le refus de mutualisation de certains CE nationaux gérés par l’UNSA et la CFDT a exclu les cheminots qui y étaient rattachés de l’accès aux Activités Sociales en Région. La Direction a proposé une solution, mais l’UNSA s’y oppose une nouvelle fois.

Confrontée à la colère de nombreux cheminots qui ne peuvent plus accéder aux restaurants d’entreprise, aux ALSH, aux séjours, aux sorties ou aux bibliothèques, la Direction SNCF a proposé un avenant à l’accord d’entreprise.

Il prévoit d’imposer la mutualisation aux CE nationaux pour que tous les cheminots aient accès aux Activités Sociales de proximité, tout en laissant aux CE nationaux une part (20%) de la subvention de leurs mandants affectés en Région.

Depuis deux mois, la Direction négocie avec la Fédération UNSA sans que les autres Fédérations n’aient eu accès au texte de l’avenant. Ce n’est que par une indiscrétion de certains Présidents de CE et de certaines équipes régionales de l’UNSA, que nous avons découvert le contenu précis du texte.

Dans une logique de cogestion avec la deuxième organisation syndicale de l’entreprise, la Direction SNCF semble attendre la validation de l’UNSA pour proposer l’avenant à la signature des autres Fédérations. Cette courroie de transmission entre l’UNSA et la Direction est intolérable et méprise le choix des cheminots lors des élections professionnelles !

La CGT a donc fait le choix de porter à la connaissance des cheminots ces tractations de couloir.

Bien que cet avenant soit très favorable aux CE nationaux, puisqu’il leur permet de ne pas financer en totalité les Activités Sociales de proximité (80%), la CGT, dans un objectif de sortie de blocage et dans l’intérêt des cheminots, pourrait le signer.

Mais l’UNSA a pris la décision de s’y opposer pour conserver l’intégralité des subventions des CE qu’elle gère.

Les cheminots, qui ne comprennent pas que les organisations syndicales ne s’entendent pas sur l’intérêt général, doivent sanctionner cette attitude sectaire et partisane de l’UNSA qui, une nouvelle fois, oeuvre pour la division du corps social et pour la discrimination des cheminots dans l’accès aux Activités Sociales !

Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la Direction SNCF : elle doit proposer l’avenant dans une Table Ronde de négociation et le mettre à la signature, comme le prévoit la loi sur le dialogue social. La CGT, qui représente plus de 30% des cheminots aux élections CE, pourrait ainsi le valider. D’autres OS pourraient faire de même. L’avenant s’appliquerait et les cheminots seraient rétablis dans leurs droits.

La CGT invite les cheminots à interpeller la Direction SNCF pour exiger que l’avenant soit soumis à discussion et à signature.

Nous invitons également les cheminots à sanctionner ceux qui ne sont pas capables d’organiser des Activités Sociales en province, mais empêchent l’accès des cheminots aux Activités Sociales de proximité en refusant de les financer par la mutualisation !

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T11 Express/ Tangentielle nord

Direction SNCF et présidence du STIF

| UIT

Complices pour instaurer le lowcost dans les transports d’Ile de France

En juillet 2017 sera mis en service un tram-train T 11 Express qui reliera la Gare d’Epinay-sur-Seine à celle du Bourget en longeant la ligne de la grande ceinture ferroviaire au nord de Paris !

C’est un premier tronçon d’une liaison de rocade (tangentielle nord) qui reliera, à terme, les gares de Sartrouville à Noisy-le-Sec et devrait permettre d’améliorer les conditions de transports de banlieue à banlieue sans passer par Paris.

Fruit d’un long combat (notamment avec la CGT), en lien avec les collectivités et l’Autorité Organisatrice des Transports en Ile de France (STIF), cette création est une bonne nouvelle pour les habitants du nord et de l’est parisien et contribuera aussi à la désaturation de certaines lignes actuelles.

Cette ligne relevant du réseau ferré national, le STIF a confié l’exploitation de ce tram-train à la SNCF.

Mais, la Direction SNCF a décidé, de façon unilatérale, de sous-traiter l’exploitation de cette ligne à une filiale créée pour l’occasion : TRANSKEO.

AINSI, LA SNCF –VIA SON GROUPE ET UNE FILIALE (KEOLIS)- ORGANISE SA PROPRE CONCURRENCE et le dumping social avec la privatisation, de fait, de cette desserte ferroviaire qui lui a pourtant été confiée.

Alors que le contrat stipule clairement que « SNCF Mobilités s’engage à continuer à lutter contre toute forme de dumping social dans le monde du transport car aucune forme de concurrence ne doit s’appuyer sur une régression du modèle social des salariés sous statut ».

Malgré cela, la SNCF recrute des salariés de droit privé dans le seul but d’abaisser leurs conditions sociales et donc leur qualification qui engendre, notamment, une polyvalence entre tâches de sécurité et commerciales créant un précédent, quel que soit l’exploitant.

Pour la CGT, une telle remise en question des métiers porte atteinte à la sécurité des circulations et donc des usagers ! C’est extrêmement sérieux !!

Pour autant, la nouvelle majorité du STIF semble s’accommoder de cette situation –sous couvert que les cheminots de la SNCF seraient «trop chers », sachant pourtant que cette situation n’a jamais été discutée et validée en Conseil d’Administration du STIF.

NOUS SOMMES FACE À UN VÉRITABLE SCANDALE !

Dans une période où ces mêmes acteurs poussent pour la mise en service du CDG Express, desserte reliant directement l’aéroport Charles de Gaulle à la Gare de Paris Est avec un billet à 24 € et inaccessible au Pass Navigo ; et pourtant financé avec de l’argent public, pour un coût de 2 milliards d’euros !!

C’est une véritable discrimination que l’on impose aux habitants et usagers de la Seine-Saint-Denis qui verront passer des trains CDG Express –qu’ils contribuent à financer- pratiquement vides, toutes les 15 minutes, pendant qu’eux auront droit à un transport lowcost !!!

C’est pourquoi la CGT demande avec d’autres organisations que SNCF Mobilités assure l’exploitation de cette ligne avec reprise au statut du Groupe Public Ferroviaire des salariés recrutés par TRANSKEO.

DANS UNE RÉGION AU BORD DE L’ASPHYXIE, SATURÉE DE TOUTES PARTS, OU LES PICS DE POLLUTION SONT DE PLUS EN PLUS FRÉQUENTS, L’INTÉRET GÉNÉRAL DOIT L’EMPORTER
EN RÉPONSE AUX ENJEUX SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX QUI SONT CRUCIAUX !!

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Sécurité ferroviaire : arrêtez le massacre !

Communiqué aux cheminots

| Communiqué

Deux cheminots de la SNCF et un salarié de la filiale SYSTRA ont été mis en examen le 12 octobre 2016 dans le cadre de l’accident de la rame d’essai TGV survenu à Eckwersheim en Alsace le 14 novembre 2015.
La SNCF, elle, semble être épargnée par cette nouvelle étape de la procédure judiciaire.

La CGT s’est portée partie civile dans ce dossier (comme pour tous les accidents ferroviaires) afin d’avoir accès à la procédure, aux pièces, et s’assurer que l’instruction ne s’arrête pas à la surface des choses, mais pointe bien les différents niveaux de responsabilités.

La mise en examen des agents semble motivée par le soupçon de culpabilité théorique de l’ADC, du CTT et de l’agent SYSTRA sur le dépassement de la vitesse limite. Pourtant, personne ne peut imaginer que ces cheminots voulaient sciemment faire dérailler le TGV. Il y a donc forcément d’autres causes, et donc d’autres responsabilités. La CGT considère que c’est bien l’origine des erreurs éventuelles qui doit être au coeur de la recherche de la vérité et de la justice, notamment pour prévenir de nouvelles catastrophes.

C’est dans cet esprit qu’une expertise est en cours et que 12 CHSCT réalisent des enquêtes indépendantes.

À ce stade, la SNCF n’est pas mise en examen aux côtés de ces cheminots, ce qui ne préjuge en rien de sa culpabilité éventuelle. Dans tous les cas, les agissements des agents SNCF et du salarié de la société SYSTRA n’étant pas détachables de leurs fonctions respectives au sein de leurs entreprises, même si la SNCF et SYSTRA n’étaient pas pénalement mises en cause, elles n’en demeureraient pas moins pleinement responsables (civilement) de ce drame.

Le Gouvernement, la justice, l’opinion publique, ne peuvent pas fermer les yeux sur la dégradation de la sécurité ferroviaire, qui est le résultat direct des coups portés par la politique de l’État mise en oeuvre par la Direction SNCF. Les responsabilités individuelles, en bout de chaîne, ne peuvent pas être les fusibles de ceux qui ont le pouvoir de décision et qui font ces choix destructeurs.

Trois drames en trois ans, cela traduit bien qu’il ne s’agit pas de malchance, mais d’une dégradation systémique.

La sous-traitance, la multiplication des acteurs, la désorganisation par la séparation par activité et produit, la dégradation des conditions de travail, la baisse constante des moyens humains, et bien d’autres axes des politiques actuelles menées à la SNCF doivent être pointés comme les causes réelles de ces catastrophes et remis en cause sans tarder pour revenir à un niveau optimal de sécurité.

La CGT portera cette position devant la justice et l’opinion publique, car nous n’acceptons pas que nos collègues soient des boucs-émissaires.

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Le Front populaire, la CGT et la création de la SNCF – Table ronde le 5/11/2016

| Fédération

Au Musée de l’Histoire Vivante le samedi 5 novembre à partir de 14h

1re table ronde animée par Éric Lafon

Les intervenants :

« Le syndicalisme cheminot pendant le Front populaire et son rapport à l’État-Patron dans le cadre de la SNCF (1934-1938) » par Morgan Poggioli, Université Bourgogne

« La CGT et la création de la SNCF : points de vue et positions, débats au sein des CGT, puis de la CGT réunifiée » par Pierre Vincent, IHS CGT Cheminots

« Pierre Semard et la nationalisation de la SNCF (1936-1937) » par Serge Wolikow, Université Bourgogne

2e table ronde animée par Caroline Chalier

Les intervenants :

« Genèse et histoire du statut des cheminots » par Julie Maurice, doctorante en histoire, Université Paris-Sorbonne, École nationale des Chartes, SNCF

« Être apprenti des chemins de fer aux ateliers du matériel de la Compagnie des Chemins de fer de l’Est de Noisy-le-Sec (1936-1939) » témoignage de Paul Castel, ancien apprenti et responsable du Comité populaire des ateliers de Noisy-le-Sec

« Être cheminot au temps du Front populaire » par Cécile Hochard, CNRS.

Chaque table ronde sera suivie d’une questions / débat. Un pot amical clôturera l’après-midi.

 

Inscription auprès de l’IHS : archives@cheminotcgt.fr ou auprès d’Éric Lafon : elafon.mhv@orange.fr

Musée de l’Histoire vivante
Parc Montreau
31 bd Théophile Sueur – 93100 Montreuil

Les infos pour vous y rendre

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20 octobre 2016

La direction s'engage a reconnaitre les diplôme !

| Maîtrise et cadres UFCM

Une délégation CGT a été reçue par la direction de Réseau et du GPF suite à une demande d’audience le 10 octobre dernier.
Un certain nombre de points étant non réglés par l’accord d’intégration.

RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES :

La délégation CGT a demandé et a obtenu un dispositif exceptionnel et temporaire qui permette aux jeunes diplômés de l’ex-RFF de basculer sur le dispositif « jeunes cadres » ou « attachés techniciens supérieurs ».
Un certain nombre de collègues se voyant proposer, dans le cadre de l’intégration au statut, un positionnement sur la grille en dessous du positionnement dont bénéficient les jeunes embauchés recrutés directement à la SNCF.
La direction s’est engagée à nous remettre, dans un délai d’un mois maximum, une proposition allant dans ce sens.
Elle a déjà évoqué, à l’occasion de cette rencontre, sa volonté de limiter l’accès à ce dispositif (avoir moins de 5 ans depuis son embauche à RFF, être diplômé d’un BAC +2 minimum, accepter de prendre un poste opérationnel, et le cas échéant pour les postes de sécurité réussir les tests psychologiques et médicaux).
La CGT et son UFCM se félicitent de cette avancée qui aurait pu faire l’objet, en amont, des négociations de l’année dernière à l’occasion de l’accord d’intégration.
Nous invitons les collègues à prendre contact avec un militant CGT pour avoir plus d’informations et / ou pour faire remonter éventuellement sa situation auprès de la direction.

RECONNAISSANCE DE L’EXPÉRIENCE ET DE L’ANCIENNETÉ :

La délégation CGT a demandé un regard particulier sur le positionnement des cheminots aux 1ères PR des qualifications, alors qu’un grand nombre d’agents sont sur leur poste depuis plus de 6 ans.
Par ailleurs, pour les prochaines notations, la délégation CGT a demandé que soit appliqué le RH 0910 pour prendre « hors compte » les cheminots issus de l’ex-RFF.
La direction de l’entreprise a refusé d’accéder aux légitimes revendications de ces collègues prétextant qu’il aurait fallu le prévoir dans l’accord d’intégration.
La CGT a par ailleurs demandé et obtenu un dispositif de formation particulier pour permettre aux cheminots de l’ex-RFF de bénéficier d’un bilan de compétences et d’un dispositif de formation, si nécessaire, afin d’éventuellement compléter leur cursus acquis chez RFF.

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Non reconnaissance des BAC + 2 à Réseau

Une décision scandaleuse !

| Maîtrise et cadres UFCM

Par une simple directive de son DRH et au mépris du RH 292, la direction du GPF modifie la procédure de recrutements de SNCF Réseau. Dorénavant, pour 4 métiers (production signalisation énergie, circulation, production télécom et lignes télécom) des Bac + 2 pourraient être recrutés comme ATT OP à la qualification B en lieu et place d’ATT TS.

Une décision lourde de conséquences

A la veille d’engager les négociations sur la classification des métiers dans la convention collective nationale du rail, la décision d’embaucher des bac + 2 au collège exécution n’est pas de nature à rassurer la CGT et son UFCM sur le niveau de dialogue social et le sérieux que ces négociations exigent. La prise d’une telle décision par la première entreprise du secteur (la SNCF représente 98 % de l’UTP, le Medef de la branche ferroviaire) préjuge mal de l’esprit des futures négociations ! Elle envoie un fort mauvais signal aux autres entreprises du secteur, alors que son statut public devrait lui imposer l’exemplarité. Au delà du mépris des jeunes, de leur qualification et de l’effort consenti par la société pour leur formation, une telle mesure n’est pas de nature à attirer ces jeunes et à les faire rester dans le GPF.

Un gâchis humain et social, une inqualifiable régression

En agissant ainsi, la direction du GPF joue la carte du déclassement en rémunérant des post bac au niveau bac. Les différences de rémunérations sont significatives (c’est une perte de traitement brut mensuel de 478 €) ! Les jeunes embauchés le seraient à la PR 5 avec un point de sortie B. 2. PR 8 et non pas comme le prévoit la réglementation en vigueur (PR 13 avec un point de sortie E. 1.PR 16) ! Bien évidemment, leur déroulement de carrière ne serait pas le même que leurs homologues (bac+2) des autres filières (ou de la même filière mais embauchés précédemment). Ce qui, on l’imagine bien, provoquerait en interne des incompréhensions et des pertes de motivation inquiétantes dans une période où SNCF Réseau doit faire face à des enjeux d’ampleur. La CGT et son UFCM refusent cette directive arbitraire et contre-productive, qui suspend les dispositions règlementaires du RH 292 (liées à la reconnaissance des diplômes de l’éducation nationale).

Des précédents condamnés par la justice

La SNCF a déjà osé de telles tentatives : elle a été condamnée par deux fois pour non-respect de la reconnaissance d’acquisition d’examens de l’éducation nationale. La première fois par le Conseil d’Etat statuant le 15 juin 2001 1ère sous-section N° 222600 et obligeant l’entreprise à régulariser tous les cheminots avec rappel de salaire et à supprimer l’art 55 du réglement PS3 de l’époque remplacé depuis par le RH 292. La deuxième le 14 janvier 2002 imposant les dispositions précédentes avec le versement supplémentaire de la somme de 10 670 euros pour dommages et intérêts et discrimination. La réaction de jeunes embauchés BAC + 2 comme ATT OP, qui croiseront d’autres jeunes embauchés BAC + 2 comme ATTTS, sera évidemment l’incompréhension ! Il reviendrait à l’encadrement de proximité de gérer les frustrations générées pas cette disposition absurde et inique. L’UFCM-CGT ira à la rencontre de ces collègues pour leur expliquer les tricheries de la direction et le préjudice dont ils sont et seront victimes toute leur carrière.

La direction du GPF s’enferme dans la fuite en avant de la compétitivité / coût, au mépris de ses atouts et de son développement. L’UFCM-CGT revendique la reconnaissance à l’embauche de tous les diplômes pour l’ensemble du secteur ferroviaire et s’opposera au dumping social et à toute discrimination à l’embauche.

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Temps de travail

La direction veut expédier le cas de l'encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Habilement présenté comme une modification indolore et insensible, le passage au forfait-jours va pourtant profondément modifier notre relation au travail, quand bien même la majorité des agents actuellement au titre III « ne compte pas ses heures ». En supprimant justement toute référence horaire, cette évolution est une révolution, puisque le salarié en question n’est plus payé sur une durée de travail. Il devient, en quelque sorte, un hybride, un mélange entre un artisan et un salarié. L’UFCM-CGT ne conteste pas la particularité des missions confiées à l’encadrement, notamment les difficultés de prévision et donc les fluctuations de la charge de travail. Mais après plus de 15 ans d’expérience, nous constatons que les cadres au forfait-jours travaillent davantage que les autres, mais que majoritairement les heures « en plus » ne sont pas payées. C’est d’ailleurs au titre de l’égalité de traitement que de nombreux employeurs sont condamnés à payer… ces heures-là !

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Les cheminots de l’équipement n’acceptent pas les plans sociaux déguisés !

CTN équipement - Sous-Traitance

| Tract

Depuis de longs mois maintenant, la Direction ne jure plus que par la sous-traitance des tâches incombant aux cheminots de l’Équipement. L’augmentation de celle-ci est sans précédent. Celleci est proche de 25% en 2016.

La Direction tente d’habiliter les entreprises extérieures pour le démontage des pédales, elle est maintenant prête à passer à la vitesse supérieure. Le but de la Direction est de sous-traiter la maintenance par étape, en utilisant les cheminots comme courroie de transmission des compétences. Par la même, elle cherche à faire passer le message que seule la sous-traitance est la solution pour réaliser la production. Sur plusieurs régions, les établissements demandent aux cheminots de former les agents des entreprises privées.

Le volume de sous-traitance prouve bien qu’il y a un manque de cheminots formés dans l’entreprise SNCF. Le fait de ne pas recruter suffisamment accentue la perte des savoir-faire dans les années à venir, alors qu’il faudra bien toujours continuer à entretenir les infrastructures.

Que ce soit à Bordeaux, Montpellier ou encore Nantes, les cheminots avec la CGT dénoncent la sous-traitance d’opérations dites « simples » et ont décidé de bloquer les velléités de l’entreprise de les déposséder de leur métier.

LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION EST ENGAGÉE !

En décidant une politique de maintenance basée uniquement sur les coûts, la Direction a modifié le contenu des formations qui sont de plus en plus exigeantes en matière de résultats. Les cursus étant plus courts, la formation n’est plus générale pour répondre aux priorités de la charge travaux. Leur accessibilité a ainsi été modifiée, générant une crise dans la phase d’aptitude des jeunes recrutés. Pour autant, beaucoup ont été jugés inaptes au métier SE à la suite de résultats insuffisants.

Ces maux ne touchent cependant pas que la fonction SEG. Partout, les directions d’établissement forcent la marche au détriment, bien souvent, de la sécurité des circulations et des personnels et toujours plus loin du service public.

LES CHEMINOTS EN LUTTE !

Depuis le début de l’année, les cheminots de la région de Nantes sont en lutte pour ne pas voir leur coeur de métier partir aux mains d’intérêts privés. Pour ces cheminots, l’externalisation c’est la hausse des coûts de production, la qualité du travail bradée, les salariés mis en concurrence, la fin programmée des SES à la SNCF !!!

La Direction a tout tenté pour casser ces actions, par l’apport de personnels extérieurs, en tentant de diviser les cheminots lors des négociations, mais rien n’y fait, les cheminots sont bien décidés à lutter pour que soit mis un terme à l’externalisation, et demandent le recrutement de 6 agents immédiatement.

La CGT Cheminots des Pays de la Loire appelle d’ailleurs de nouveau localement les agents SE et KSE à maintenir la pression et à faire valoir leur droit de grève les 14, 15 et 16 octobre 2016.

Pour la CGT, les directions d’établissement jouent un jeu dangereux, en laissant rentrer des entreprises extérieures sur nos chantiers, au détriment de la sécurité ferroviaire.

Les cheminots avec la CGT ne laisseront pas la Direction atomiser le service public ferroviaire.

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