Fédération CGT des Cheminots


ArchivesMars 2017

CONTINUER À PORTER HAUT ET FORT LES REVENDICATIONS !

Droits des cheminots : logement

| • Droits et infos pratiques

Dans le prolongement des initiatives menées ces derniers mois dans les territoires, sur les sites ferroviaires, le rassemblement du 28 mars devant la direction d’ICF Habitat, à l’appel de la Fédération CGT, a été l’occasion, en partant de la situation d’urgence sociale que connaissent trop de cheminots actifs et retraités, de rétablir leur niveau d’exigences.
Une délégation de la CGT a été reçue.

Directions SNCF et ICF ont constaté « une démonstration dans la rue ». Elles se sont dites disponibles pour parler, échanger et organiser un dialogue « sans attendre une montée de fièvre ».

Pourtant, elles n’ont pas apporté de réponse à la hauteur des demandes légitimes des cheminots.

La CGT, à l’appui de la mobilisation et de la détermination des 500 cheminots actifs et retraités présents à rappelé les obstacles rencontrés dans leur parcours Logement, à savoir :
▪ Réduction de l’offre, diminution du parc ;
▪ Expulsion des retraités dans le libre ;
▪ Impossibilité de changer de logement (tarif élevé à la relocation) ;
▪ Dégradation de la qualité de service (complexification des procédures administratives…) ;
▪ Augmentation des loyers ;
▪ Suppression de la décote sur le montant des loyers en fonction de l’état du logement et de son environnement ;
▪ Arrêt du prélèvement sur solde de la redevance locative et paiement de deux échéances rapprochées.
▪ …

La CGT a réclamé la reprise en main du pilotage stratégique par la direction de la SNCF pour orienter la politique Logement sur le social :
▪ Garantir le droit d’accès et le maintien au logement de tous les cheminots actifs et retraités ;
▪ Elaborer une convention de service SNCF / ICF (mandat de gestion) qui repose sur les besoins de logements adaptés, accessibles, et pérennise le parc immobilier ;
▪ Négocier le règlement (RH0333) avec des dispositions qui facilitent le logement du personnel à proximité de son lieu de travail et qui confirment les retraités dans leur logement ;
▪ Encadrer les loyers ;
▪ Maintenir le prélèvement sur solde des loyers au mois M+1…

Selon nos interlocuteurs, « le groupe ICF est estimé des autorités gouvernementales, il investit et gère son patrimoine mieux que dans les groupes HLM et libres », « le logement est un mode en concurrence » et qu’à ce titre, il faut « réfléchir au modèle financier dans son ensemble ».

Si elles affichent vouloir « faire fructifier le patrimoine, le développer au bénéfice des cheminots », dans le même temps, elles entendent poursuivre dans leurs choix afin de « diminuer la dette d’ICF Habitat Novedis dans celle de SNCF Mobilités et rendre pérenne cette société ».

L’objectif consiste à la mise en place d’un nouveau modèle économique pour valoriser le foncier et ensuite, le vendre.

Quant aux préoccupations premières des cheminots, les directions ont avancé avoir réalisé des progrès dans la concertation : « des solutions alternatives sont offertes aux cheminots » pour « accompagner ces populations appréciées qui ont un sens du collectif » !?

La seule mesure avancée est celle d’une mission de conseil, un regard externe sur tous les dysfonctionnements.

Concernant la décision unilatérale de mettre fin au prélèvement du loyer sur solde, sous le prétexte fallacieux d’une mise en conformité avec la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) puisque cette disposition ne s’applique pas à la SNCF, il s’agit bien d’un arbitrage politique.

Son impact a fait l’objet d’une mise au point :
▪ Le dernier prélèvement se fera sur la solde de mars ;
▪ Le paiement est maintenu à terme échu pour les ESH (Entreprises Sociales pour l’Habitat) et au mois M+1 pour ICF Novedis ;

ICF justifie le règlement rapproché de 2 loyers par le décalage existant dans le prélèvement sur solde : « dans le parc social, après le prélèvement de l’échéance de février sur la solde de mars, au 07 avril, les cheminots qui n’auraient pas anticipé le paiement recevront un courrier de relance leur demandant de payer le mois de mars. Ils seront contactés individuellement ».

Une démarche est engagée par ICF pour une égalité de traitement sur l’étalement du paiement.

La Fédération CGT invite fortement les cheminots qui subiraient des pressions et intimidations, à entrer en contact avec les syndicats CGT locaux.
▪ Le règlement futur du loyer peut s’effectuer par chèque ou carte bancaire (aucune obligation de prélèvement au compte bancaire).

Le logement, sa spécificité cheminote est à un carrefour. La CGT en fait un enjeu syndical et territorial au regard des conditions de vie et de travail des cheminots.

Indissociable de la question de la sécurisation de l’emploi, élément constitutif du pouvoir d’achat, il est un sujet porteur de progrès social.

La Fédération CGT invite les cheminots actifs et retraités à agir sur leur lieu de vie et de travail avec ses syndicats, les associations de locataires, les élus et autres acteurs du logement social pour faire de cette revendication, en lien avec celles sur l’emploi, les salaires, le service public, la protection sociale, la retraite, une priorité et ainsi se donner de nouvelles perspectives d’actions, de mobilisations nationales, qui débouchent sur de véritables négociations reposant sur la réponse aux besoins des cheminots.

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POURSUIVONS LES MOBILISATIONS À TOUS LES NIVEAUX !

| Fédération

Le 21 mars 2017, sur l’ensemble du territoire, les cheminot-e-s de la SNCF, des entreprises ferroviaires privées et de la restauration ferroviaire se sont mobilisés, sous diverses formes, aux côtés d’autres salariés, pour la reconquête de l’industrie et des services publics.

Depuis plusieurs mois, la CGT est engagée dans une grande campagne pour la reconquête de l’industrie en lien avec les services publics et l’aménagement du territoire. Le montant des investissements des entreprises est aujourd’hui inférieur aux dividendes versés aux actionnaires. Résultat : la finance étouffe l’économie. 750 000 emplois ont été détruits dans l’industrie en 10 ans, de véritables déserts industriels se sont créés. Cette casse a eu un effet désastreux sur les territoires et sur les services publics qui les desservaient avec des fermetures de gares, d’hôpitaux, de bureaux de postes…

Le 21 mars, dans toute la France, la CGT a donc exigé un plan de relance de l’industrie et des services publics !

Pour cela, l’État peut reprendre la main sur la finance, orienter la recherche scientifique, et utiliser la dépense et la commande publique pour dynamiser les investissements productifs en France. Ce sont des leviers importants.

À la SNCF, entreprise publique de service public, les investissements doivent permettre de développer les compétences internes et de répondre aux besoins de la Nation en matière de transport et de report modal : relance du Fret ferroviaire, développement de l’outil industriel au Matériel (modernisations et créations d’ateliers) et à l’Équipement (créations d’emploi et acquisition d’outils pour internaliser des charges de travail). Mais il s’agit aussi de développer le transport de voyageurs pour répondre aux besoins des bassins d’emplois. Les services publics des grands réseaux (transports, énergies, télécommunications) sont des avantages et des outils précieux pour la relance industrielle.

Les choix opérés par la direction SNCF sont tout autres et n’ont qu’un seul objectif : améliorer les ratios financiers au détriment des conditions de vie et de travail des cheminot-e-s.

Dans la poursuite des mobilisations engagées localement et régionalement depuis plusieurs mois, les cheminot-e-s ont donc agi sous diverses formes pour dénoncer la stratégie mortifère de l’entreprise pour le service public et leurs conditions sociales.

En se rassemblant dans les établissements, en agissant par la grève, les cheminot-e-s ont exigé :

• Des emplois en nombre et en qualité ;
• L’arrêt des multiples et incessantes réorganisations ;
• L’arrêt de la sous-traitance privée ;
• Une présence humaine dans les gares et dans les trains, assurée par des emplois pérennes et au statut ;
• Une augmentation des salaires et pensions ;
• La suppression de la filiale Transkeo et l’intégration des personnels déjà recrutés au sein de la SNCF ;
• La réouverture des négociations sur le temps de travail de l’encadrement qui garantissent de bonnes conditions de vie et de travail.

La direction de l’entreprise doit entendre le mécontentement exprimé par les cheminot-e-s depuis plusieurs mois sur ces sujets.

En participant aux manifestations interprofessionnelles dans le cadre de la journée d’action sur l’industrie et les services publics, ils ont aussi affirmé la convergence des intérêts entre les salariés. Les cheminots, en tant que salariés de la SNCF et en tant que citoyens, ont besoin d’une industrie forte dans notre pays, y compris pour l’avenir du mode ferroviaire.

La fédération CGT invite l’ensemble des cheminot-e-s de la SNCF, des entreprises ferroviaires privées, de la restauration ferroviaire à mettre en débat les suites à donner dans les établissements et dans les entreprises à cette journée d’action professionnelle et interprofessionnelle.

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Carole réintégrée !

Communiqué du secteur Midi-Pyrénées

| Fédération

Hier, mardi 21 mars, nous avons appris avec un grand soulagement la réintégration de notre camarade Carole.

logompLe secteur fédéral CGT, les syndicats CGT et UFCM CGT de Toulouse, remercient tous les cheminots qui ont fait acte de solidarité sur le territoire national, souvent dans l’unité syndicale, pour demander à la Direction d’examiner avec attention la situation de Carole.

Bien sûr, la CGT va continuer à épauler Carole, pour l’aider à reprendre, dès que son état de santé le permettra, ses fonctions dans l’entreprise dans les meilleures conditions. Une rencontre est prévue avec la Direction pour cela.

Par ailleurs, le syndicat CGT de Toulouse ouvre une caisse de solidarité pour l’aider financièrement, suite à ces semaines d’arrêts du fait de la dégradation de son état de santé et à la sanction.

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DIGNITÉ, RESPECT, COMBATIVITÉ

Communiqué aux cheminots - Droits et libertés

| Fédération

À quelques jours d’intervalle, un second cheminot, militant syndical CGT, a mis fin à ses jours.
Cet acte, qui provoque une vive émotion, traduit un accroissement de la tension entre les cheminots et la politique d’entreprise.

Avec des objectifs financiers drastiques, issus de la réforme ferroviaire et de ses propres ambitions de développement externe, la Direction SNCF fait exploser les restructurations depuis quelques mois : Équipement Agent Seul, Établissements Services Spécialisés par activité, filialisation type « Transkeo », équipes composites à l’Équipement, sous-traitance privée, « petits collectifs », fermeture d’ateliers au Matériel, etc.

Cela est doublé d’une pénurie d’emploi entretenue par le non-remplacement des départs en retraite, le recours massif aux contrats précaires et autres stratégies de mobilité contrainte.

Cette pression assumée, qui est imposée aux cheminots, provoque des réactions qui vont du mécontentement individuel à la mobilisation syndicale structurée.

Mais au lieu de tenir compte de ces réactions, d’écouter les critiques et les contre-propositions des cheminots et de la CGT, la Direction choisit le passage en force, ce qui aggrave encore le malaise.

Certains managers, confrontés eux-mêmes à la pression des objectifs, à la faiblesse grandissante de leurs marges de manoeuvre et à cette hostilité des cheminots provoquée par la politique d’entreprise, savent prendre du recul et tentent d’apaiser les tensions.

D’autres, au contraire, rentrent dans une véritable croisade personnelle d’acharnement contre les cheminots les plus revendicatifs.

Ils sont d’autant plus décomplexés que la Direction stigmatise les oppositions à sa stratégie et développe une véritable violence dans sa politique sociale.

Par exemple, des cheminots se voient informés par courrier que leur poste est supprimé et qu’ils doivent se trouver eux-mêmes un emploi avant la date fatidique, avec parfois la menace de changer de région. Des centaines d’entre eux sont cantonnés dans les EME sans perspective réelle.

Par ailleurs, le recours à la révocation est devenu habituel. Cette sanction ultime, qui ne devrait intervenir que dans des cas extrêmes, est désormais utilisée comme une méthode de régulation des problèmes, sans même tenir compte de la situation sanitaire et sociale des cheminots qui en sont victimes.

La Direction SNCF veut imposer la résignation des cheminots en prévision de nouvelles attaques historiques. Ainsi, sous couvert de l’UTP, elle s’est récemment lancé dans un militantisme vigoureux en faveur de l’ouverture à la concurrence des TER, la restriction du droit de grève et du droit de retrait, et 68 autres propositions qu’elle a adressées aux candidats à l’élection présidentielle.

La Fédération CGT des cheminots appelle la Direction à stopper sa politique de casse.

Elle appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans les syndicats CGT pour ne laisser aucun collègue dans la détresse individuelle et pour lutter encore plus contre la destruction de l’entreprise publique et du service public ferroviaire.

Elle exige la tenue d’une table-ronde nationale pour prendre des mesures rapides afin d’améliorer la situation sanitaire et sociale des cheminots.

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LE DANGER EST BIEN RÉEL POUR LES CHEMINOTS !

Loi relative à la sécurité publique

| • Droits et infos pratiques

Parmi les nombreuses réformes législatives mises en œuvre pendant ce quinquennat, la loi sécurité publique du 28 février 2017 vient confirmer nos craintes déjà exprimées sur le ciblage des cheminots.

Au nom du renforcement de la lutte contre le terrorisme, les droits des cheminots à l’instar de leurs collègues de la RATP et de certaines autres entreprises de transport public de personnes sont menacés.

La loi du 28 février 2017 autorise désormais le licenciement d’un salarié dont le comportement est incompatible avec ses fonctions. Cette mesure vise les salariés affectés à des postes de sécurité dans le transport public de personnes ou le transport de marchandises dangereuses.

Inscrite déjà dans la loi Savary du 22 mars 2016 (modification de l’article L.114-2 du code de la sécurité intérieure), la possibilité donnée aux entreprises de procéder à des enquêtes administratives ne prévoyait pas les conséquences de celles-ci sur les relations de travail.

C’est désormais chose faite, mais de la manière la plus brutale qui soit puisque lorsque le résultat de l’enquête montrera que le comportement du salarié concerné est incompatible avec l’exercice de ses missions, l’employeur devra lui proposer un « autre » emploi. « Autre » voulant dire ne pas être repris dans la liste des fonctions concernées qui seront fixées par décret en Conseil d’Etat.

On sait déjà globalement la teneur de cette liste puisque l’étude d’impact de décembre 2016 sur le projet de loi, estime à environ 189 000 le nombre de postes concernés. Pour la SNCF, cela concerne particulièrement les agents de la SUGE, les ADC, les personnels en charge du contrôle et de la commande des installations sécurité…).

Si le reclassement s’avère impossible ou si le salarié refuse, l’employeur devra engager à son encontre une procédure de licenciement. La loi stipule ainsi que cette incompatibilité constitue la cause réelle et sérieuse du licenciement, qui est prononcé dans les conditions prévues par le Code du Travail. Dans le laps de temps où se déroule l’enquête administrative, l’employeur pourra décider, à titre conservatoire, de retirer le salarié de son emploi. « Dans sa grande mansuétude », le législateur a prévu le maintien du salaire. Toujours plein « de bonté », il a également prévu une possibilité de contester le résultat de l’enquête.

La Confédération CGT est saisie du sujet et nous sommes évidemment dans l’attente du projet de décret pour agir.

Tout comme sur d’autres textes, la Fédération CGT des cheminots sera particulièrement attentive à la préservation des droits des cheminots concernés.

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LES CHEMINOT-E-S DU MATÉRIEL S’IMPATIENTENT !

Grand métier conduite

| Matériel

La CGT a beau faire des propositions attractives, réalistes et gratifiantes issues des discussions de la spécialité Mouvement, la direction refuse de les entendre, campant sur ses positions qui sont loin de correspondre aux revendications des Cheminot-e-s.

Dans le but de faire avancer un GT parcours professionnel Mouvement Matériel quasi au point mort, et sur lequel bon nombre de discordances apparaissent, la CGT a rappelé à la direction du Domaine ses attentes, et ainsi proposé en amont de cette dernière réunion un tableau de cadrage de la spécialité redéfinissant les tâches et les domaines de compétences des Cheminot-e-s la composant. Il s’agissait là d’établir une évolution et un déroulement de carrière clairement définis, hermétiques à tout écart réglementaire. Sauf que !

Dans sa volonté d’uniformiser le métier sans y mettre de moyens, la DM n’intègre plus les fiches de postes dans ses propositions. Elle use même de filouteries concernant les périmètres d’activité des postes de travail et les désignations des tâches, notamment en supprimant la notion VP/VS (ce qui risquerait au final de mettre en concurrence les TA et l’ensemble des conducteurs M). Et sans cesse de se contredire sur la définition des sites simples ou complexes, sur la finalité du tableau de cadrage présenté par la DM qui au final ne sera pas celui retenu, … Une réelle volonté de brouiller les pistes quoiqu’il en soit !

La CGT restera vigilante et s’acharnera à faire valoir les revendications des Cheminot-e-s dans le but de favoriser la création d’un parcours professionnel assurant l’évolution et le déroulement de carrière, et rendre attractive et valorisante la spécialité Mouvement MATÉRIEL.

La CGT rappelle les revendications des Cheminot-e-s :

• Faciliter les passerelles en lien ou non avec le métier vers les autres filières (y compris autres EPIC) ;
• Poursuivre l’évolution du métier et du déroulement de carrière ;
• Permettre une montée en compétences vers les métiers de conducteur Traction pour gagner le Grand Métier Conduite et en reconnaître la qualification ;
• Valoriser le parcours professionnel Mouvement.

Que dire de l’expérimentation qui doit être faite en Île-de-France au cours du second semestre, et qui a pour but de recruter les futur-e-s Cheminot-e-s qui composeront à l’avenir le métier Mouvement Matériel ?

• Trop peu de recrutements au regard des besoins réels du métier,
• La période de recrutement estivale est peu propice à l’afflux de candidatures,
• Le niveau de recrutement a été relevé (BEP/CAP) et contraire aux recommandations de l’EPSF (BEPC),
• Le désintérêt de la DM qui la pousse à se décharger de la phase de recrutement et de formation au profit de Pôle emploi.

Toutes ces contradictions brident, de fait, le niveau de recrutement, l’attractivité, la valorisation et la redynamisation du métier ; et brisent ce qui pourrait être un vecteur d’insertion professionnelle.

La CGT dénonce l’attitude de la direction qui n’a que faire des revendications et des attentes fortes des cheminot-e-s, cherchant ainsi à se défausser d’une spécialité qu’elle a dévaluée et laissée dériver durant des années.

La prochaine rencontre avec la Direction du domaine MATERIEL concernant le cadrage des propositions aura lieu le 04 mai 2017.

La CGT invite d’ores et déjà les cheminot-e-s à réagir sur ces propositions en s’inscrivant massivement dans les mouvements et les initiatives, et notamment celle du 21 mars 2017.

Dossiers associés

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LE 28 MARS, LES CHEMINOTS ACTIFS ET RETRAITÉS DANS L’ACTION !

Logement : droits des cheminots

| Fédération

Depuis la création du collecteur ICF Habitat et la perte de maîtrise de l’attribution des logements par le département logement, les cheminots constatent une qualité de service fortement dégradée dans leur parcours logement.
La Fédération CGT des cheminots alertée par les attaques des droits des cheminots, accélérées par la réforme du ferroviaire – loi du 04 août 2014 -, a à plusieurs reprises interpellé la Direction SNCF, notamment à partir de 2 demandes d’audiences nationales en 18 mois.
Devant le mépris des représentants RH, la CGT a déposé une Demande de Concertation Immédiate.

La CGT a fait part de l’urgence sociale :

  • Les obstacles et dysfonctionnements rencontrés par les cheminots pour se loger avec leur famille, dans le processus de la demande et les conditions de logement ;
  • Les expulsions des retraités qui se poursuivent ;
  • Le montant des loyers inaccessibles ;
  • La suppression dans le parc libre de la décote sur le montant de la redevance d’occupation à la (re)location déterminée par rapport aux prix du marché en fonction de l’état du logement et de son environnement (prévue au règlement du RH00333) ;
  • L’arrêt du prélèvement sur solde des loyers, des redevances locatives à partir d’avril 2017 et le paiement de deux échéances de loyer de manière rapprochée…

Si la Direction SNCF reconnaît que l’année 2015 a été difficile, elle affirme que la situation de 2016 s’est accélérée du point de vue du traitement de la demande et de son suivi « d’entrée dans le système ».

Elle rappelle que son objectif est de loger un maximum de cheminots au plus près de leur lieu de travail.

Concernant le montant des loyers, la Direction mentionne :

  • Les loyers sociaux sont réglementés et encadrés.
  • Le logement libre ; ICF appliquerait une moyenne basse du prix du marché.

Sur l’arrêt du prélèvement sur solde : pour la CGT, c’est la remise en cause du règlement du loyer à terme échu qui est visé et l’abandon d’un pilier essentiel du contrat social qui lie les cheminots à l’entreprise SNCF, notamment en raison des contraintes liées au service public ferroviaire. Un bilan des impayés sera effectué en avril 2017, s’en suivra la prise d’une « orientation politique ».

Le discours de la Direction est inacceptable au regard des conditions de vie et de travail des cheminots.

Le patrimoine logement est issu du fruit du travail et des luttes des cheminots.

A ce titre, la Direction de l’entreprise SNCF a une responsabilité sociale. Elle doit garantir le droit d’accès et le maintien au logement pour tous les cheminots actifs et retraités, en leur proposant des logements en proximité avec les normes de qualité et de confort d’aujourd’hui à un prix accessible.

La Fédération CGT appelle les cheminots actifs et retraités à participer nombreux au rassemblement national le 28 mars 2017 devant le siège d’ICF 24 Rue de Paradis 75010 Paris, de 10h30 à 14h00.

Elle sollicite les directions d’ICF et de la SNCF pour être reçue et exiger des réponses sur l’ensemble des revendications logement.

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AGISSONS POUR L’EMPLOI ET LE SERVICE PUBLIC !

21 mars 2017 : action interprofessionnelle

| Fédération

Il faut des services publics forts dans tout le pays, pour contribuer au développement économique et à l’aménagement du territoire. La dépense et la commande publiques sont des leviers puissants pour créer des emplois et lutter contre le fléau du chômage.
La SNCF, Entreprise Publique de Service Public devrait, dans cette perspective, occuper une place de premier plan. Ce n’est apparemment pas le choix retenu par la Direction.

Malgré les alertes et le mécontentement exprimés au cours des nombreuses mobilisations des cheminots, la Direction SNCF s’enfonce dans une stratégie de multiplication des restructurations ne visant qu’à supprimer des effectifs et affaiblir les moyens de production.

Elle prône la polyvalence des métiers avec, par exemple, des agents circulation appelés à intervenir en gare, des agents d’escale appelés à faire de la lutte anti-fraude à bord des trains, des contrôleurs appelés à faire de l’accueil sur le quai, des agents de conduite appelés à assumer seuls des missions de sécurité à bord des trains, des cheminots de l’équipement, du matériel ou des métiers transverses confrontés de plus en plus à l’externalisation et la sous-traitance.

Cette stratégie n’a que pour objectif de réaliser des économies au détriment des conditions de vie et de travail des cheminots.

La Fédération CGT des Cheminots redit qu’il s’agit bien là d’une stratégie mortifère visant au démantèlement de l’entreprise publique SNCF et à la casse des conditions sociales des cheminots.

Cette vision archaïque du service public ferroviaire fait partie intégrante d’un modèle de société plus large qui vise à désindustrialiser le pays et faire reculer les services publics en territoires.

Pas d’industries sans services publics, pas de services publics sans industries !

La France a besoin d’industries et de services publics forts répondant aux besoins de la population et qui assurent un développement économique équilibré des territoires, la création d’emplois et le progrès social pour tous.

Le développement d’une industrie moderne suppose des services publics de qualité, notamment en matière de transport.

C’est pour ces raisons que les cheminots ont toute leur place dans la journée interprofessionnelle de luttes le 21 mars !

A cette fin, la fédération CGT des cheminots a déposé un préavis de grève national du 20 mars 19h00 au 22 mars 8h00.

Celui-ci porte notamment sur :

  • L’emploi, les besoins de production, la précarité, la sous-traitance, les conditions de travail (Pool Fac, indemnité de modification de commande, etc…) ;
  • La politique industrielle de la Direction SNCF pour les filières Equipement et Matériel ;
  • La suppression de la filiale Transkeo et l’intégration des personnels déjà recrutés au sein de la SNCF ;
  • La réponse aux besoins des usagers en matière de présence en gare et à bord des trains ;
  • Le devenir de l’EPIC SNCF ;
  • Le forfait-jours ;
  • Les salaires et pensions.

La Fédération CGT appelle les cheminots à se mobiliser et à interpeller les Directions locales SNCF dans le cadre des initiatives organisées en proximité.

Elle invite également les cheminots à prendre part aux rassemblements et manifestations interprofessionnels organisés dans les territoires le 21 mars 2017.

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TRAM-TRAIN T11 Express

Tous ensemble, mobilisons-nous le 21 mars 2017

| Fédération

NON à la privatisation des transports d’Ile de France !

NON AU TRANSPORT LOWCOST POUR LES FRANCILIENS !

Tous ensemble, mobilisons-nous le 21 mars 2017

La ligne de Tram-Train T11 Express sera mise en service en juillet 2017 de la gare du Bourget à celle d’Epinay sur Seine. Une extension ultérieure est prévue vers Noisy-le-Sec et Sartrouville. Cette ligne en rocade est une bonne nouvelle pour les habitants du nord de Paris.

La CGT ne pourrait que s’en réjouir si la direction de la SNCF n’avait pas décidé, unilatéralement, de créer une filiale de droit privé baptisée TRANSKEO pour assurer l’exploitation de cette ligne qui lui a été pourtant confiée par le STIF.

Aujourd’hui, c’est la SNCF qui organise ainsi sa propre concurrence dans les transports franciliens pour abaisser les conditions sociales des salariés du transport, instaurer la polyvalence entre missions de conduite et taches commerciales au détriment de la sécurité des circulations et de la qualité de service. Une première ! Et demain, ce sera la RATP…

DUMPING SOCIAL POUR LES SALARS, LOW COST POUR LES USAGERS DE SEINESAINTDENIS…

La direction de la SNCF, s’inscrivant dans le dogme libéral dominant, s’attaque une nouvelle fois au pseudo « coût » du travail en mettant les salariés du transport en concurrence entre eux. La dégradation des conditions de travail, la liquidation des droits et garanties collectives, la flexibilité sont les leviers utilisés pour établir le « meilleur rapport qualité-prix » (selon ses propos), la qualité et la sécurité en moins. Pour la CGT, c’est particulièrement inadmissible vis-à-vis d’un territoire par trop stigmatisé et dont les habitants ont droit, eux aussi, à des transports de qualité, sûrs et exploités dans les mêmes conditions que partout ailleurs en Ile-de-France.

MAIS CE NEST PAS LA CRISE POUR TOUT LE MONDE !

Alors que ce projet se profile, ce ne sont pas moins de 2 milliards d’Euros qui doivent être engloutis dans le projet aussi pharaonique qu’inutile du Charles de Gaulle Express (CDG Express).

Cette ligne ferroviaire qui devrait relier directement la gare de l’Est à l’aéroport Charles de Gaullesera inaccessible au Pass Navigo et le trajet coutera 24€.

Une première en France : Le transport urbain lowcost est donc jugé, sans doute, bien suffisant pour la population de Seine-Saint-Denis alors que des centaines de millions d’euros seraient octroyés pour une minorité de touristes aisés et d’hommes d’affaires. Un scandale !!!

Le STIF n’a jamais délibéré pour confier l’exploitation du T11 Express à une filiale de la SNCF.

Le 11 janvier 2017, à l’appel de la CGT, près de 500 cheminots, agents RATP accompagnés d’usagers,

d’élu-e-s politiques et de représentants d’associations se sont rassemblés devant le conseil d’administration du STIF à Paris qui délibérait sur la mise en exploitation du TRAM-TRAIN T11 Express, afin de dénoncer ce scandale ! Il a été rappelé que le contrat stipule clairement que « SNCF Mobilités s’engage à continuer à lutter contre toute forme de dumping social dans le monde du transport car aucune forme de concurrence ne doit s’appuyer sur une régression du modèle social des salariés sous statut ».

Malgré cela, la SNCF recrute des salariés de droit privé dans le seul but d’abaisser leurs conditions sociales et donc leur qualification qui engendre, notamment, une polyvalence entre tâches de sécurité et commerciales créant un précédent, quel que soit l’exploitant.

Pour la CGT, une telle remise en question des métiers porte atteinte à la sécurité des circulations et donc des usagers ! C’est extrêmement sérieux !!

L’inquiétude est posée aussi à la RATP, qui exploite des lignes de tramways, si la Direction s’inspire de l’exemple proposé par la SNCF, notamment pour les lignes T9-T10 ou L15 sur lesquelles le STIF veut lancer un appel d’offres.

L’exploitation des réseaux par plusieurs opérateurs de droit privé en concurrence serait une catastrophe sociale, économique et environnementale pour l’Ile de France et pour les usagers. Dans une période où l’ensemble des réseaux franciliens sont saturés, dans une région au bord de l’asphyxie, nous avons besoin d’un grand service public de transports, rénové, modernisé, développé pour répondre aux besoins grandissants assurés en complémentarité par les deux grandes entreprises publiques que sont la RATP et la SNCF.

Avec les cheminots, les agents RATP, les usagers et la population, les associations et les élu-e-s, nous allons amplifier les mobilisations pour que TRANSKEO ne voie pas le jour, que les salariés en cours de recrutement intègrent la SNCF.

ENSEMBLE, gagnons un grand service public sous contrôle et maîtrise publique, accessible à tous !!!

ENSEMBLE, Cheminots, Agents RATP, participons massivement :

  • Au RASSEMBLEMENT du 21 MARS 2017, devant la Direction Transilien, 34 rue du Commandant Mouchotte à Paris, à 10h30, (métro Montparnasse).
  • À la Manifestation régionale interprofessionnelle – départ à 14h de la Gare Montparnasse.

DISCRIMINATIONS, RÉPRESSIONS: L’IMPOSSIBLE BANALISATION

Droits et libertés

| • Droits et infos pratiques

Un cheminot, militant syndical, s’est donné la mort en gare de Paris Saint Lazare. Il n’est évidemment pas question d’instrumentaliser ce drame effroyable mais bien de s’interroger sur le contexte et l’environnement qui mènent à de telles situations qui sont inacceptables et révoltantes.

En préambule, la Fédération CGT des Cheminots souhaite adresser ses plus sincères condoléances et apporte son soutien à la famille, aux proches de notre collègue cheminot décédé dans la nuit de vendredi à samedi.

Portés par le climat « décomplexé » ambiant, des acteurs politiques et patronaux, rejoints par certains dirigeants SNCF, pratiquent l’anti-syndicalisme débridé, le management par la terreur et se croient libres d’avoir des comportements dénués de toute humanité et de tout respect.

Depuis de nombreux mois, la direction SNCF a fait le choix de réprimer celles et ceux qui ne se résignent pas. Ainsi, de nombreux cheminots font régulièrement l’objet de procédures disciplinaires parce qu’ils expriment un désaccord avec la stratégie en cours. Les sanctions deviennent la colonne vertébrale d’un management décidé au plus haut niveau.

Cette vision rétrograde du « dialogue social » au service de la casse du service public ferroviaire entraîne inévitablement une dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots. Soit elle provoque réactions, colères, tensions dans le collectif de travail, soit elle déshumanise, avilit et isole celles et ceux qui en sont victimes.

La Direction de la SNCF porte bien entendu une lourde part de responsabilité concernant la situation globale qui règne dans notre entreprise.

Elle démontre chaque jour, à travers ses restructurations incessantes, la casse des collectifs de travail, la suppression d’emplois, l’abaissement des conditions sociales des cheminots, sa volonté d’avancer tous azimuts, quel qu’en soit le prix.

Les pressions, d’où qu’elles viennent et quelles qu’en soient les motivations, ne sauraient justifier la banalisation du mal être au travail comme un effet collatéral d’une stratégie ultra libérale, dénuée de règles et sans scrupules.

La Fédération CGT des cheminots combattra sans relâche ces déviances comportementales. Nous appelons toutes les cheminotes et tous les cheminots, quel que soit leur grade, à combattre de tels agissements. Notre droit est de travailler dans la sérénité et la sécurité, notre devoir est de faire respecter nos droits.

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