Fédération CGT des Cheminots


ArchivesMai 2017

GOUVERNEMENT ET PATRONAT DOIVENT ENTENDRE NOTRE EXIGENCE ET NOTRE REVENDICATION

Convention collective

| Fédération

Après une manifestation massive le 20 octobre 2016, diverses interventions de notre fédération dont un courrier CGT au Ministre du travail, au Ministre de l’environnement et au Secrétaire d’état aux transports le 5 décembre 2016 suivi d’une demande en intersyndicale, de rencontres auprès des services du Ministre, le gouvernement précédent n’a jamais daigné prendre en compte notre revendication.

Des mois après, nous en sommes toujours au même point suite au blocage du patronat et du gouvernement. Il est toujours prévu d’appliquer la convention collective de la cafétéria. Si cela devait se produire, nous subirions une régression sociale sans précédent.

Les sociétés de restauration ferroviaire, qui officiellement souhaitent le maintien de nos avantages et de continuer dans la branche du ferroviaire, laissent faire en refusant d’adhérer à un syndicat patronal. Ne doutons pas que l’application pour le personnel d’un statut de bas niveau arrangerait leurs petites affaires.

Les élections présidentielles ayant eu lieu, il convient rapidement de rappeler au gouvernement et au patronat notre volonté d’intégrer la convention collective de la branche ferroviaire toujours en négociation.

Le 28 juin 2017, se tiendra une réunion de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la formation professionnelle de la branche du ferroviaire réunissant les organisations syndicales et les employeurs du secteur.

La CGT va proposer aux autres organisations syndicales d’organiser une manifestation la veille le 27 juin afin que nos organisations syndicales portent notre exigence auprès du ministère et des employeurs du ferroviaire.

Nous travaillons dans le ferroviaire, notre convention collective doit-être celle du ferroviaire.

Rappelons que l’application de la convention collective de la cafétéria se traduirait par la perte :

  • De la garantie de nos avantages acquis en cas de changement d’entreprise ;
  • De la grille d’ancienneté ;
  • De la gratification jubilaire ;
  • Des indemnités de licenciement supérieures au code du travail ;
  • De la garantie de l’emploi en cas de longue maladie ;
  • Des repos nuit ;
  • De la récupération de jours fériés travaillés ou non ;
  • Du 13e mois ;
  • De la 6e semaine de CP.

Une baisse :

  • Du complément maladie et accident du travail ;
  • A terme, de nos taux de cotisations retraite complémentaires supérieures au légal.

Une augmentation :

  • Du temps de travail, qui passerait de 35 heures à 39 heures. En annualisation, de 1530 heures à 1787 heures.

L’AVENIR DE NOTRE STATUT ET DE NOTRE CCN DÉPENDRA DE NOS MOBILISATIONS !

POUR PROTÉGER NOTRE STATUT, POUR GAGNER DES NOUVEAUX DROITS, IL EST IMPÉRATIF DE SE BATTRE !

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IDTGV : QUEL AVENIR POUR LE PERSONNEL ?

Restauration ferroviaire

| Fédération

Jeudi 18 mai 2017 s’est tenu un comité central d’entreprise Newrest Wagons-Lits avec, à l’ordre du jour, un point important sur le passage des trains IDTGV dans l’activité TGV et ses conséquences.

D’après la direction Newrest :

  • Les trains IDTGV au départ de Montparnasse deviennent TGV au 3 juillet 2017 ;
  • Les trains IDTGV de gare de Lyon deviennent TGV le 11 décembre 2017, mais pour la direction certains trains pourraient passer Ouigo ;
  • Il n’y aurait eu que de vagues contacts entre Newrest, SNCF (IDTGV) et LSG concernant les conditions de transfert du personnel ;
  • L’ensemble du personnel IDTGV serait transféré chez Newrest Wagons-Lits le 11 décembre prochain avec une répartition entre Montparnasse et gare de Lyon. La question se pose pour le personnel administratif qui travaillerait éventuellement en partie pour d’autres filiales LSG et sur le nombre d’agents non transférables si une partie de l’activité devenait Ouigo.

Pour la CGT, il est inadmissible de laisser les agents dans l’expectative concernant leur avenir. La SNCF doit rapidement prendre les mesures nécessaires afin que l’ensemble des salariés de LSG Linearis puisse être affecté à Newrest Wagons-Lits France et que celui-ci en soit informé des conditions. Il en va de sa responsabilité sociale.

Concernant la reprise du personnel, l’article L-1224-1 du code du travail et l’article 20 de la convention collective déterminent les modalités de manière précise. Les agents sont accueillis dans la nouvelle société avec le maintien des avantages acquis. Au niveau Newrest Wagons-Lits, l’accord du 27 mai 2014 prévoit l’application de l’accord NRF et de ses avenants à tous les salariés travaillant sur Newrest Wagons-Lits. Les agents de LSG Linearis ayant un statut largement inférieur à ceux de Newrest verront donc leurs conditions sociales s’améliorer.

En application de l’accord d’harmonisation du 27 mai 2014 signé par la CGT et par FO, dès son arrivée chez Newrest, le personnel bénéficiera pour les mesures principales, des conditions suivantes :

  • 6e semaine de congés payés ;
  • Lundi de Pentecôte férié ;
  • 1530 h annuelles au lieu de 1607 h ;
  • 115 repos par an contre 113 ;
  • 3,5 % et 7 % d’intéressement au lieu de 3,5 % et 6 % ;
  • En cas d’agent 2, intéressement sur 75 % du CA au lieu de 50 % ;
  • Indemnités repas roulants à 14,16 €.

LA CGT INTERVIENDRA AU NIVEAU DE LA SNCF AFIN QU’ELLE GARANTISSE QU’AUCUN AGENT NE SOIT LAISSÉ SUR LE CARREAU ET IL SERAIT BON QUE LE PERSONNEL RAPPELLE AU DONNEUR D’ORDRE QU’IL EXISTE ET DOIT ÊTRE CONSIDÉRÉ.

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« INOUI », PAS QU’UNE HISTOIRE DE NOM !

| Tract

La Direction de la SNCF a présenté officiellement à la presse, ce jour, sa nouvelle stratégie en matière de grande vitesse.
Stratégie mûrie depuis de longs mois et qui va bien au-delà d’un changement de nom, de look et d’évolution de services à bord.

Sous couvert de faire la différence entre un voyage en TGV Ouigo et un voyage en TGV et de se préparer à une éventuelle ouverture à la concurrence, nos dirigeants, en accord avec le Ministère de tutelle, ont décidé de gommer toutes références à l’histoire du service public ferroviaire. Ils ont ainsi décidé de supprimer les termes SNCF et TGV, bien de la Nation pour lequel l’entreprise et ses salariés subissent encore aujourd’hui le poids de l’endettement financier.

C’est un programme industriel et de services qui concernera l’ensemble des cheminot-e-s qui travaille au sein et pour la branche Voyages. Il est prévu être déployé jusqu’à la fin 2019, année au cours de laquelle l’ensemble des rames TGV sera à l’effigie et au standard de confort et de services digitaux d’« InOui ». Son déploiement devrait se faire au rythme du déploiement des portiques « anti-fraude » et aura une incidence forte sur les métiers d’escale et d’ASCT, dixit le Président de la SNCF.

La Direction a aussi annoncé vouloir transformer le nom du site Voyages-sncf.com en Oui.sncf et celui de la branche Voyages en branche Oui qui regrouperait l’ensemble des services voyageurs : OuiCar, OuiBus, Ouigo et « InOui ».

Nous sommes face à un projet qui dépasse largement le cadre du marketing et de la communication et qui modifie l’ensemble des repères des agents, des usagers et de la population.

La volonté de la Direction est, avant toute chose, de séparer encore un peu plus les cheminot-e-s les uns des autres pour mieux anticiper une éventuelle privatisation et vente à la découpe.

Alors qu’au quotidien, les cheminot-e-s sont de plus en plus confrontés à l’expression du mécontentement des usagers et des populations face aux nombreuses fermetures de guichets, suppressions de trains, modifications d’horaires et de dessertes, la mise en place de l’EAS, etc., la Fédération CGT des Cheminots et ses militants auraient préféré que la Direction réfléchisse et investisse pour apporter des solutions pour améliorer les conditions de transports et les conditions de travail des agents.

La CGT continuera à dénoncer, à s’opposer par la mobilisation aux agissements néfastes de la Direction SNCF. C’est tout le sens de la semaine de mobilisations et d’initiatives locales et régionales du 23 au 30 juin 2017 pour défendre et développer le service public ferroviaire et l’entreprise publique SNCF.

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ACCOMPAGNEMENT DU VIEILLISSEMENT DES CHEMINOTS : LA DIRECTION DE L’ACTION SOCIALE SNCF SE DÉSENGAGE !

| Fédération

La Direction de la SNCF a reçu les 4 organisations syndicales en audience, suite au courrier unitaire du 24 février 2017, pour l’avenir des EHPAD SNCF.

La Direction souhaite se séparer des 4 EHPAD (maisons de retraite SNCF) puis discuter de l’amélioration de l’accompagnement des cheminots en perte d’autonomie. Inacceptable !

Le 10 octobre 2016, la Direction de l’Action Sanitaire et Sociale de la SNCF présente aux représentants des organisations syndicales son intention de stopper la gestion des EHPAD (maisons de retraite SNCF).

Aujourd’hui, la SNCF possède encore 4 établissements. Ils offrent aux cheminots de bénéficier d’un lit et d’un accompagnement humain de qualité pour un coût de 85 % de leur pension de retraite. Le personnel cheminot, malgré une politique néfaste de recrutement d’intérimaires, est formé et attentionné envers nos anciens. Cette prestation, unique en France, est une émanation du régime spécial des cheminots financée par la solidarité des cheminots.

C’est pour des raisons bassement stratégiques liées à la volonté de supprimer l’EPIC de tête que la Direction cherche à supprimer cette prestation en supprimant ou transférant le personnel.

La Fédération CGT des Cheminots, en construisant le cadre unitaire, cherche à faire reculer la Direction. Un comité de défense des EHPAD de Villevaudé et Neuilly sur Marne mène également un combat actif qui bouscule la Direction.

Pour l’amélioration de la prise en charge du vieillissement !

Paradoxe : la Direction reconnait que la prise en charge du vieillissement de la population est un défi pour la société française. Le maintien à domicile, les établissements, l’aide aux aidants sont autant de sujets que nous devons traiter, y compris à la SNCF au regard des prérogatives liées au régime spécial. Elle partage, avec la CGT, que la prise en charge de la population cheminote par le Fonds d’Action Sanitaire et Sociale SNCF (FASS) n’est pas suffisante.

Aujourd’hui, nos établissements proposent 270 places pour un besoin estimé à 11 000.

La CGT et l’intersyndicale ont des propositions réalistes, étayées et financées :

  • • Elargissement des paniers de services particulièrement pour les aides de vie au maintien à domicile ;
  • • Adaptation de la grille des barèmes pour qu’un plus grand nombre puisse bénéficier d’une aide ;
  • • Des capacités d’accueil en foyers-logements à proximité des familles ;
  • • Ouverture de l’accueil temporaire à tous les pensionnés ;
  • • L’apport de solutions en territoires de prise en charge de l’accueil pour garantir l’égalité de traitement.

Si la Direction se dit volontaire pour aborder le sujet, son premier acte est de se séparer des EHPAD. C’est une prestation spécifique qui disparaitra si nous n’arrêtons pas la Direction.

La CGT exige un moratoire !

Dans ce cadre, c’est à la Direction de prouver qu’elle souhaite réellement l’amélioration de la prise en charge. Les projets de cessions et cessations doivent être suspendus.

La CGT demande l’ouverture d’une véritable négociation sur l’ensemble des sujets. La construction aux normes d’un nouveau bâtiment à Neuilly sur Marne, comme la Direction s’y était engagée en 2014 avant de se rétracter suite à la réforme du ferroviaire, doit également être réellement abordée. Cet établissement doit offrir a minima les capacités d’accueil actuelles.

La CGT maintient la pertinence de ce projet, le financement peut être intégralement couvert par les réserves du Fonds d’Action Sanitaire et Sociale des cheminots.

Aujourd’hui, la Direction refuse de geler son projet.

La CGT dénonce les annonces divergentes aux familles de résidents, aux personnels cheminots, aux organisations syndicales, aux institutions.

Face à la désapprobation générale de son projet, la Direction multiplie les discours pour diviser la réaction et inculquer le fatalisme.

Restons soudés !

D’ores et déjà, la Direction reconnait être en difficulté et avoir pris un retard. Elle ne peut pas faire ce qu’elle veut. Les initiatives du comité de défense, l’unité syndicale l’ont fait douter.

La CGT a proposé aux organisations UNSA, SUD-Rail et CFDT de donner des suites rapides pour profiter du trouble patronal. Toutes les organisations syndicales se sont engagées à poursuivre le combat.

Cheminots actifs et retraités, familles de résidents, personnels des EHPAD, donnons des suites pour une politique humaine de prise en charge du vieillissement de la population cheminote. Un combat, quand il est mené, apporte toujours des résultats… Gagnons sur nos revendications !

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LA SNCF SUR LA VOIE DE LA PRIVATISATION ?

| Fédération

Attaquée, déstructurée, réformée, notre entreprise publique subit le dogme du libéralisme depuis de nombreuses années.
Les cheminots, parce qu’ils aiment leur entreprise et qu’ils résistent pour maintenir de bonnes conditions de travail, une qualité de service et un haut niveau de sécurité, sont stigmatisés par certains responsables politiques, les médias et la direction.

La CGT a toujours dénoncé la logique de privatisation rampante de la SNCF enclenchée depuis le début des années 90.
Les différents paquets ferroviaires européens (ensemble de textes législatifs), votés par la Commission Européenne (4 au total) ont tous successivement tracé les pointillés d’une vente à la découpe des entreprises historiques au plan européen, dont la SNCF.
Le rythme de la mise en oeuvre du processus n’est pas identique partout selon les pays, la logique reste pourtant la même : privatiser l’activité ferroviaire pour développer la politique business, faire du fric sur le dos des conditions de vie et de travail des cheminots et de la qualité de service.

ÇA SE PASSE DEVANT NOUS !

Les différents plans industriels et d’entreprise qui se sont succédé n’ont eu pour seule visée que le cloisonnement des différents services par activité, et donc la division des cheminots qui travaillent de moins en moins ensemble.
L’exemple de Fret SNCF est éclairant, véritable laboratoire de cette stratégie, après dix ans d’ouverture à la concurrence du transport de marchandises par fer (2006), Fret SNCF ne transporte plus que 20 milliards de tonnes/km contre 50 au début des années 2000. Les conditions de travail se sont lourdement dégradées, l’emploi a fondu comme neige au soleil.

DE RAPPORTS EN ASSISES, LA RÉFORME…

En 2014, la réforme du ferroviaire est lancée. La CGT organise la riposte et propose un projet alternatif, « la voie du service public » garantissant l’unicité du système ferroviaire dans une entreprise intégrée résolvant la problématique de la dette, le tout dans le respect des textes législatifs en vigueur. Le rapport de force est créé mais les organisations syndicales d’accompagnement brisent l’unité et accompagnent cette réforme qui sera transposée dans la loi du 04 août de la même année.

Dès lors, les cheminots sont répartis dans 3 entreprises, SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau. Les filiales se multiplient dans le monde entier, elles atteignent le chiffre record de 1 250, le recours à la sous-traitance explose, les externalisations sont nombreuses dans toutes les fonctions RH et transverses. Fusion, restructuration, transformation, digitalisation sont les maîtres-mots de la stratégie portée par la direction.

Dans ce contexte particulier, les cheminots, avec la CGT, s’organisent, résistent, proposent des alternatives aux projets néfastes de la direction et des victoires ont lieu ! La question de l’ouverture à la concurrence va nécessiter de travailler avec force la convergence cheminots/usagers.
La CGT entend bien jouer un rôle majeur dans la sauvegarde et le développement du Service Public ferroviaire. Cela se gagnera grâce à la mobilisation des cheminots en proximité, dans les territoires.

Rien n’impose de légiférer dans ce sens, même la Commission Européenne, dans le quatrième paquet ferroviaire, permet, sous certaines conditions que la SNCF remplit totalement, de ne pas recourir aux appels d’offres pour renouveler les conventions TER.

Par conséquent, la Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’inscrire dans les initiatives revendicatives organisées par ses syndicats locaux, et notamment celles qui auront lieu du 23 au 30 juin 2017.

Rien n’est inéluctable, ensemble, faisons grandir le rapport de forces !

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Il faut en finir avec les reculs sociaux !

Adresse confédérale aux salarié-e-s

| Communiqué

Emmanuel Macron vient d’être élu président de la République. Chacun connaît les conditions qui ont conduit à ce résultat au premier tour, et de façon plus évidente au second tour.

Les enquêtes d’opinion à la sortie des urnes, comme le taux record d’abstention et de votes blancs ou nuls confirment que cette élection n’est pas un plébiscite à un programme. Pourtant, c’est à ce tour de passe-passe que se livre le président de la République et son entourage. La nouveauté ne peut se résumer dans l’âge du capitaine ou en essayant de brouiller les cartes sur l’échiquier politique français.

La nomination d’un Premier ministre proche d’Alain Juppé et soutien de François Fillon est symbolique du sens donné à l’action du gouvernement. Sa composition montre également que les ministres ne sont pas tous des inconnus de la politique.

Maintenant, c’est la casse du code du travail et de la protection sociale qu’Emmanuel Macron compte imposer, à coup d’ordonnances, sous l’injonction de Pierre Gattaz, pendant la période estivale.

Cette méthode ne répond en rien aux attentes, aux besoins, aux aspirations des salariés et du pays. Elle est le moyen de tenter de contourner le débat et de désamorcer les mobilisations.

Il n’y a ni urgence, ni efficacité à poursuivre une politique de déréglementation du marché du travail qui – à l’image du bilan du quinquennat Hollande – génère chômage, précarité, explosion des inégalités.

Partout en Europe, ces politiques d’austérité donnent les mêmes résultats et alimentent la montée de l’extrême droite.

Le recyclage des vieilles recettes libérales n’est nullement un signe de modernisme. Ce sont les enseignements que chacune et chacun peut tirer des mobilisations contre la loi « Travail » en 2016. Une loi à laquelle 70 % de l’opinion publique et une majorité de syndicats se sont opposés mais qui fut adoptée par un 49-3 à l’Assemblée nationale.

La CGT se rendra au rendez-vous avec Emmanuel Macron dès qu’il sera fixé. Mais nous ne ferons pas office d’alibi avec un pseudo-dialogue social ou une simple concertation.

Nous nous y rendrons de façon offensive, en portant nos exigences sociales, empreintes de modernité pour toutes et tous.

La CGT demande l’ouverture d’une négociation sociale résolument tournée vers le XXIe siècle portant notamment sur :

  • la réduction du temps de travail à 32 heures et l’augmentation des salaires et des pensions de retraite,
  • le renforcement du droit d’expression des salariés et d’intervention de leurs représentants ; l’amnistie pour les militants syndicaux et le respect des libertés syndicales ;
  • le renforcement des conventions collectives et le rétablissement de la hiérarchie des normes et du principe de faveur.

Ainsi, la nouvelle proposition de code du travail, produite par le Groupe de recherche pour un autre Code du travail GR-PACT (universitaires spécialisés en droit de travail) est un premier socle qui démontre qu’il est possible d’allier simplification et renforcement des droits et garanties sociales pour répondre aux enjeux de notre temps.

C’est un nouveau message fort que la CGT veut faire entendre à la veille de nouvelles échéances politiques importantes pour le pays.

Nous sommes conscients que, face aux objectifs du président de la République et du gouvernement avec le soutien du Medef, une mobilisation du monde du travail, des privés d’emplois, de la jeunesse et des retraités, est indispensable. La CGT entend bien y travailler très rapidement dans un cadre syndical le plus unitaire possible.

Sans attendre, la CGT a appelé ses organisations à se déployer, partout dans les entreprises, les services et les localités pour débattre avec vous tous salariés, citoyens et vous faire partager nos exigences de progrès social.

Nous avons décidé dès à présent de faire de la troisième semaine de juin un temps fort d’initiatives et de mobilisations dans l’ensemble des départements. Nous vous incitons également à nous rejoindre en vous syndiquant et créer ainsi les conditions de l’action collective.

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LE MATÉRIEL RISQUE GROS

État du matériel roulant

| Matériel

Il n’y a pas que les cheminot-e-s qui souffrent des décisions de réorganisations et de l’augmentation de la productivité, les matériels roulants aussi.

Le matériel roulant, composant essentiel du plan de transport, doit être maintenu en état d’utilisation avec toutes les conditions de confort et de sécurité dues aux usagers. C’est le rôle des cheminots de la maintenance qui dénoncent des matériels vieillissants et une organisation de la maintenance défaillante.

Les usagers réclament des transports fiables qui partent et arrivent à l’heure. On ne peut pas dire que la SNCF ait entendu les plaintes des associations d’usagers relayées par la CGT. Le lien établi entre les besoins de transports publics et les coûts de transport passe impérativement par les coûts de maintenance que la SNCF tente de réduire non seulement pour faire des économies mais aussi pour participer à la découpe de l’entreprise SNCF.

Pas étonnant, dans ce contexte, que la régularité des transports s’en ressente ! Les 4 premiers mois de l’année ont été difficiles pour le domaine M. Les transferts de charges sont toujours plus nombreux entre les Technicentres et rien n’augure un retour à des organisations du travail plus concertées avec les cheminots.

SUR LE MATÉRIEL ROULANT

Les dégradations et les aléas du matériel deviennent récurrents sur l’ensemble du réseau ferroviaire. Les pannes en lignes sont nombreuses, les retards et les annulations de trains quotidiens.

Mais comment s’en sortent les cheminots dans cette organisation sans cesse modifiée ?

AU TGV, les cheminots ont la responsabilité d’un parc qui se compose de 419 rames TGV, dont 268 ont entre 20 et 39 ans.

La motorisation vieillissante demande des pas de maintenance corrigés que l’entreprise n’arrive plus à mettre en oeuvre par manque de cheminots dans les Technicentres.

Avec une ingénierie affaiblie par manque de recrutements, la réponse à une demande croissante de maintenance se trouve dans les choix de ne plus effectuer de maintenance mi-vie mais de proposer de nouveaux matériels dont l’achat doit être supporté par l’entreprise qui porte une dette d’état colossale et par des collectivités locales qui n’en peuvent plus.

Depuis 2010, seulement 55 rames TGV neuves sont venues renforcer le parc. Dans le même temps, la SNCF engage le démantèlement de 96 rames dont 38 sur les seules années 2016/2017.

Dans les parcs Voyages et Transilien, retards, dégradations, dangers sont devenus quotidiens pour les usagers. Quelles en sont les raisons ? La modernisation des parcs Transilien a tellement tardé qu’aujourd’hui le manque de fiabilité de ces engins, accouplé à la vétusté du parc encore en fonction, mobilise les cheminots de la maintenance curative et occupe une partie des cheminots de la maintenance préventive.

On est très loin de la maintenance prédictive qui vise à prévoir les pannes et des règles de maintenance liées à ce que la Direction appelle l’Excellence Opérationnelle. Les réunions chroniques et opérations de Lean management agressives n’engagent pas une plus-value en quantité et en qualité.

Pour la CGT :

  • Le renouvellement du matériel doit se poursuivre pour remplacer des rames ne correspondant plus aux besoins des usagers (non-climatisées, difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite, capacité).
  • Pour une fiabilité optimale, il faut redonner du sens à la maintenance sur des sites de maintenance multi-activités où l’on est en capacité de recevoir les matériels roulants présents dans une région.
  • L’ensemble du matériel Corail doit être mis en circulation et renouvelé pour redimensionner le parc. Les ateliers du MATERIEL doivent être aptes à recevoir l’ensemble des matériels ferroviaires.
  • La mise en place d’un pool national financé par les trois partenaires : Etat, Régions, SNCF, le matériel étant propriété de la SNCF. La maintenance doit être assurée par la SNCF et des cheminots au statut pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité et de disponibilité relatives aux missions de Service Public.

SUR L’EMPLOI

Pour les cheminots, le nombre d’heures supplémentaires avoisine l’équivalent temps plein de 241 cheminots. L’entreprise abuse de personnels précaires (intérimaires, alternants, CDD) pour maintenir un semblant d’équilibre en prétextant des accroissements temporaires de charges. En fait, des cheminots non qualifiés se retrouvent sur des postes dits du dictionnaire des filières, ce qui reste interdit et contraire aux règles de sécurité.

Les formations nécessaires à l’évolution des qualifications ne sont désormais plus la priorité des établissements qui négligent la qualité de la maintenance au profit de la quantité.

1200 postes de cheminots au sein du périmètre des TI sont prévus de disparaitre et les restructurations envisagées vont continuer à mettre la pression sur les cheminot-e-s et la qualité de la maintenance.

Autant de restructurations importantes qui voient les effectifs disponibles s’effriter mois après mois, année après année :

  • En 2016, seulement 573 recrutements au Cadre Permanent ont été effectués ;
  • A fin février 2017, l’effectif disponible du domaine Matériel s’élève à 21 418 cheminot-e-s. Il était de 21864 au 31/12/2016 et de 23096 au 31/12/2015.

Le Matériel a perdu 1678 cheminots en à peine plus de 2 ans.

Une fois de plus, les cheminots et les usagers paient la négligence de la Direction du Matériel et son refus d’organiser une production améliorant les conditions de travail et de vie des cheminots mais aussi la qualité du matériel roulant mis à disposition du transport.

La CGT appelle les cheminots à ne plus laisser les Directions décider seules de leur avenir, du devenir du Matériel et de la SNCF.

Le rapport de forces peut se construire avec les cheminots et les usagers. Celui-ci modifiera la donne, forçant ainsi la Direction de l’entreprise à mettre en place une autre organisation du travail permettant le retour à un service public de qualité.

Nous devons amplifier le rapport de forces qui nous permettra de faire reculer les décideurs !

SOYONS RÉSOLUMENT À L’OFFENSIVE CAR TOUS ENSEMBLE NOUS GAGNERONS !!!

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LES MASQUES TOMBENT !

Mouvement Matériel

| Matériel

Il n’aura fallu que 2h à la direction du MATERIEL pour faire valider aux Organisations Syndicales UNSA, SUD RAIL et CFDT la dérèglementation et la dégradation des parcours professionnels des cheminots du MOUVEMENT MATERIEL.

Les discussions avaient débuté en février 2016 pour aboutir à un Groupe de Travail entamé en septembre de la même année. La CGT s’était engagée pleinement dans cette démarche pour permettre de développer les revendications portées par les cheminots d’un métier qui a beaucoup souffert du manque de reconnaissance.

Notre but a toujours été de favoriser la valorisation des parcours professionnels au Mouvement trop longtemps abandonné par une direction qui a laissé se développer l’individualisme.

Nous exigeons de l’entreprise qu’elle facilite les passerelles en lien ou non avec le métier vers les autres filières, y compris les autres EPIC ;

Il est évident que l’évolution du métier et du déroulement de carrière des Cheminot-e-s est primordiale pour permettre une montée en compétences vers le Grand Métier « Conduite » et en reconnaître la qualification.

Notre volonté est donc sans faille mais la direction a décidé toute seule, ou presque…

Le 4 mai 2017, après 7 réunions infructueuses, la Direction du MATERIEL n’a rien « validé » de ce que proposaient les organisations syndicales. Pire encore, elle remettait en cause sans cesse depuis 5 réunions le parcours pro et la revalorisation d’un métier en souffrance. La CGT a donc fait savoir qu’elle se retirait du Groupe de travail qui ne correspondait plus du tout aux revendications légitimes des cheminots.

Il n’aura donc fallu que deux petites heures à la direction du MATERIEL pour faire « valider » et faire accepter, aux autres organisations syndicales moins regardantes, son projet de dérèglementation.

QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ?

L’absence d’affichage détaillé de la production des fiches de postes va permettre aux directions locales de faire effectuer aux cheminots du Mouvement toutes les tâches qu’elles souhaitent leur attribuer et sans limite.

Le retrait des notions voies Principales/Voies de Services est préjudiciable dans les périmètres d’activités des postes de travail et la désignation des tâches. Il y aura donc au final une concurrence entre les conducteurs TA de la Traction et l’ensemble des conducteurs M.

Il n’y aura pas de définition des sites dit « simples ou complexes » pour laisser libre cours aux velléités des directions locales et la conduite d’un ou plusieurs EM sans licence, ou avec licence sur site simple sera possible par tous les Conducteurs de M qui devront aller partout où on leur dit d’aller.

Il n’y aura pas de conditions de formation d’un haut niveau de connaissance pour permettre le passage de la qualification A vers B1, de B2 vers C, et de C2 vers D mais toujours un système aléatoire ne permettant pas aux cheminots d’obtenir un parcours professionnel valorisant, gratifiant et juste.

Les directions locales décomplexées et sans retenue continueront à proposer des primes aléatoires et différentes d’un établissement à un autre pour faire accepter aux cheminots leurs choix en lieu et place d’une reconnaissance de la qualification par le salaire, maintenu en cas de maladie.

La première ambition de nos dirigeants est d’obtenir des conducteurs de manoeuvre à moindre coût et de se défausser d’une spécialité qu’ils ont dévaluée et laissée dériver durant des années. Avec son projet et l’accord de l’UNSA et de la CFDT, la direction valide SES CHOIX, pas ceux des cheminots.

La CGT affirme que ce Groupe de Travail s’est éloigné du but initial qu’il s’était fixé et qui était de revaloriser le parcours professionnel des métiers du mouvement Matériel. La situation exigeait que des solutions soient apportées depuis très longtemps mais la chef de division MHT qui a mené les 6 dernières réunions n’a jamais souhaité écouter les cheminots ? Pour discuter il faut savoir entendre, et nos propositions n’ont jamais été réellement entendues et régulièrement retirées des projets de rédaction. Il n’y a jamais eu aucune concertation pour obtenir un document commun. De ce fait, nous allons proposer aux cheminots de faire entendre par le rapport de forces les revendications qu’ils portent avec la CGT.

La CGT propose aux Cheminot-e-s du mouvement MATERIEL de s’inscrire dans un processus revendicatif dès maintenant pour que soit revalorisé le parcours professionnel de cette filière dans le but de faire cesser les modifications et réorganisations mises en place, en cours, et celles à venir et de dire non au projet de la Direction.

La reconnaissance du grand métier « Conduite » est nécessaire en vue des négociations de branche sur les contours métiers et la classification salariale.

Les cheminots du Mouvement Matériel ne doivent pas en être écartés.

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LES SUPPRESSIONS DE POSTES, MOTEUR DE L’INNOVATION TECHNIQUE

Wagons connectés

| Traction

Depuis plusieurs mois, la Direction FRET travaille à un projet de wagons connectés afin d’augmenter encore la productivité au FRET sans apporter de réelles améliorations au service public. Une attaque en règle des contours du métier de conducteur se profile.

Dans sa course effrénée à la productivité, la Direction tente d’imposer une nouvelle technologie en connectant certains wagons du parc FRET.

Cette évolution menace sérieusement le transport de marchandises qui est taillé en pièces par les dirigeants de l’entreprise aux ordres des gouvernements successifs. Le personnel au sol serait la première victime de ce déploiement qui prévoit de nombreuses suppressions de postes.

Tous les wagons sont connectés entre eux grâce à un « box » autonome se trouvant sur chaque véhicule. Le système crée donc un réseau. Ce réseau sera lisible sur la tablette (Sirius) via l’application ad hoc. On y retrouverait le nombre de véhicules et toutes les masses ainsi que diverses informations si différents capteurs sont implantés sur le train (températures etc. …). Un capteur type jauge de contrainte se trouvant sur la bielle mesurerait sa déformation et en déduirait la force exercée sur les semelles de frein.

À terme, le projet de la Direction est clair : faire évoluer le métier de conducteur en lui faisant assurer les tâches de l’agent de manoeuvre supprimé !

Ce dernier pourra en outre rédiger lui-même le bulletin de freinage, en lieu et place de l’agent formation lui aussi supprimé, en consultant la composition de son train sur sa tablette. Toujours depuis cette tablette, il réalisera ensuite les essais de frein depuis sa machine, en effectuant juste un serrage et un desserrage (vérification que tous les véhicules freinent et défreinent).

Mais pour la CGT, la réalisation d’un essai de frein, maillon essentiel de la sécurité, doit être faite sur du matériel non spécialisé et interchangeable, par un agent au sol ayant suivi une formation garante d’un haut niveau de sécurité. L’absence de vérification de la vidange CG dans le projet présenté constitue une grave atteinte à la sécurité, contraire à tous les retours d’expérience.

Vos représentants CGT ont, à plusieurs reprises, fait remonter des interrogations purement techniques comme la détection d’une obstruction de la CG, sans réponse de la Direction qui considère que sur le papier tout fonctionne.

Pour la CGT, outre les aspects emploi, sécurité qui auraient des conséquences dramatiques, la technologie du système ne donne aucune garantie technique sur les vérifications effectuées. L’absence de mesure réelle du serrage au niveau des semelles de frein, de l’état de la timonerie dans un parc wagon hétéroclite, ne peut garantir un bon fonctionnement du système de freinage sur la rame.

Le référentiel traction (article C12.03) stipule bien que la vidange de la CG doit être franche et continue pour que l’essai de frein soit concluant. Or, avec cette nouvelle technologie on s’affranchit de ce contrôle pourtant primordial et sécuritaire.

Par cette technologie, des progrès en matière d’information « clients » seraient réalisés ouvrant la possibilité de se renseigner en temps réel sur le convoyage, la position et même l’état de leurs marchandises, comme cela est le cas chez notre concurrent routier, donc de disposer d’informations à bas coûts.

De même, grâce à cette nouvelle technologie, FRET SNCF met en avant l’optimisation de l’ingénierie de maintenance, comme par exemple, le suivi d’usure des semelles de frein par les détenteurs wagons ou entités en charge de la maintenance ; et sur l’aspect sécurité la surveillance de l’état du convoi (boîtes chaudes, chocs, détectage déraillement).

Une optimisation de la gestion du parc wagon par les locataires wagons et même la possibilité de pouvoir insérer, avec la collaboration des constructeurs wagons, des options techniques comme l’automatisation de l’ouverture/ fermeture de trappes et de simplifier l’exploitation du parc pour l’ensemble des parties prenantes.

L’ensemble de ces « avancées technologiques » sera financé par la suppression des postes dont majoritairement ceux d’agents de manoeuvre et formation. La Direction de FRET SNCF utilise la digitalisation dans ce seul but.

La vision des dirigeants d’un FRET SNCF, sans agents de manoeuvre avec des agents de conduite bons à tout faire, est aux antipodes des revendications CGT et des besoins des populations.

Le Président Pépy déclarait il y a peu « l’heure des nouvelles technologies et du numérique va nous faire gagner 30 à 40% de productivité… » nous voilà bien loin de l’ancien slogan SNCF « le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous ».

Pour la CGT, l’innovation technologique ne représente une évolution que lorsqu’elle sert à améliorer la qualité du Service Public rendu, tant sur la prestation auprès des chargeurs que la sécurité des circulations et les conditions de travail des agents.

L’attitude de la Direction, qui tente d’imposer des modifications qui vont impacter de manière très importante le métier de conducteur, illustre sa volonté de mettre fin au dictionnaire des filières aux seules fins de productivité. L’absence de prise en compte des impératifs de sécurité, l’attaque des conditions de vie et de travail des cheminots semblent augurer du chemin que souhaite prendre notre Direction dans les négociations sur le dictionnaire des filières.

L’heure n’est pas à laisser les mains libres aux apprentis sorciers et à assujettir la sécurité ferroviaire à une fiabilité du wifi et des outils numériques. L’heure est à la mobilisation pour nos métiers et la sécurité !

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LA DIRECTION DE LA SNCF DOIT RÉAGIR!

Risques psychosociaux

| Espace presse

Le 11 mai 2017, une fois encore, un cheminot mettait fin à ses jours dans les emprises ferroviaires aux abords d’Epinal.

Ce nouveau drame vient s’ajouter à ceux, trop nombreux, qui ont eu lieu depuis le début de l’année.
La Fédération CGT s’associe évidemment à la douleur des proches de notre collègue de 37 ans disparu dans des conditions tragiques.

Au-delà de l’émotion, bien légitime, la CGT souhaite ici redire sa colère quant à la dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots.

Si le contexte professionnel ne peut expliquer à lui seul un tel passage à l’acte, force est de constater que la stratégie de casse du service public, avec son lot de suppressions de postes et de réorganisations tous azimuts, constitue un facteur aggravant.

Il n’est jamais anodin de se donner la mort sur son lieu de travail.

Les alertes syndicales ne sont toujours pas entendues par la direction !

En effet, les 4 fédérations syndicales représentatives nationalement à la SNCF ont interpellé la direction par écrit le 13 avril 2017 afin qu’une table ronde nationale soit organisée dans les plus brefs délais sur les risques psychosociaux encourus par la famille cheminote.

A ce jour, la direction n’a pas donné de suites concrètes et à hauteur de la situation.

Pendant ce temps, les drames s’accumulent.

La Fédération CGT ne se contentera pas de statistiques et de mesures curatives qui ne règlent rien sur le fond.

Des leviers très concrets existent afin d’améliorer les conditions sociales des cheminots en matière d’emplois, d’arrêt des processus de sanctions, de discrimination, d’arrêt des restructurations, entre autres.

La Fédération CGT des Cheminots exige que la direction réponde favorablement et immédiatement à la demande des 4 fédérations concernant une table ronde nationale.

Si cela n’était pas rapidement mis en oeuvre, la direction de la SNCF porterait l’entière responsabilité des drames futurs qui pourraient survenir dans les mêmes circonstances.

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