Fédération CGT des Cheminots


ArchivesMars 2018

MANŒUVRES ET COUPS TORDUS !

Action des 3 et 4 avril 2018

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Face à l’ampleur de la manifestation du 22 Mars 2018 avec plus de 40 000 cheminots à Paris et dans la perspective des mobilisations des prochaines semaines, la Direction du GPF et le gouvernement distribuent les coups tordus.

Dans les métiers de l’exploitation, de la vente, de l’escale, au FRET ou de la Circulation, ils tentent de manœuvrer en coulisses pour peser sur les mouvements de grève annoncés.

Cependant, les cheminots restent mobilisés et déterminés à gagner !

Entre les rumeurs distillées grossièrement via les réseaux sociaux et les « vraies fausses » notes d’information qui auraient prétendument fuité, la Direction multiplie les manoeuvres pour tenter de dissuader les cheminots de s’inscrire massivement dans les mobilisations à venir.

Tous les coups sont permis ! Campagnes de désinformation, stigmatisation des cheminots, pressions sur l’encadrement, menaces de répression pécuniaire sur les grévistes et même abandon de grands principes de sécurité.

Cependant, personne n’est dupe !

Finalement, cette stratégie n’a eu pour conséquence que d’exacerber les tensions et de révéler un peu plus une Direction et un gouvernement aux abois, capables des manipulations les plus sombres.

DII, des modifications à dessein !

Dès novembre 2017, alors que les attendus du rapport SPINETTA préfiguraient déjà du contenu du projet gouvernemental, la Direction du GPF préparait le terrain d’une réforme dévastatrice en élargissant le périmètre des cheminots soumis à Déclaration Individuelle d’Intention (DII) afin de taire la contestation.

Ainsi, elle a étendu le champ des DII aux métiers de l’Escale, COE, COV, de l’information voyageurs, des régulateurs, des chefs circulation….

Selon les établissements, elle est même allée jusqu’à restreindre les modalités de transmission des DII et les limiter dans le temps (en excluant certaines périodes comme la nuit et/ou les week-ends).

Pour autant, au-delà des interrogations naturelles des cheminots à propos des différentes modalités, les mobilisations qui ont suivi ces modifications n’ont pas faibli et ont douché les intentions de nuire de la Direction.

Pour la CGT, les modalités de transmission des DII ne doivent en aucun cas conduire à limiter les possibilités d’inscription des cheminots dans l’action. Les cheminots doivent pouvoir transmettre leur DII, 7jrs/7jrs et 24h/24h. Toute limitation à ce principe restreint le droit de grève.

Menaces, pressions et désinformation !

La diffusion sur les réseaux sociaux d’un faux projet de note de la Direction fait partie de cette stratégie de communication et de désinformation.

En effet, en menaçant directement les cheminots grévistes de sanctions pécuniaires, cette note a comme seul objectif de dissuader les cheminots de se mobiliser. Pourtant, la Direction n’a aucun moyen légal d’appliquer de telles sanctions.

De la même veine, la Direction multiplie les campagnes de promotion du rapport SPINETTA. La Direction porte sans aucun complexe le projet gouvernemental de réforme du système ferroviaire ou plutôt de statu quo libéral.

D’ailleurs, le soir-même de la parution des conclusions du rapport SPINETTA, la Direction s’est empressée de diffuser un document d’informations « vrai-faux », véritable éloge du projet gouvernemental. Puis elle a inondé tous les vecteurs de communication avec une campagne de promotion et de propagande gouvernementale.

Pour l’essentiel, ce projet condamne près de 9000 kilomètres de lignes à plus ou moins longue échéance, explose le GPF en 2 sociétés à capitaux publics (première phase d’une privatisation), acte l’abandon des recrutements à statut et le transfert de personnel vers des entreprises privées.

En réalité, Gouvernement et Direction coécrivent un projet de destruction du service public de transport ferroviaire qui impacte tous les métiers de l’exploitation.

Il est très difficile de faire une liste exhaustive des mauvais coups donnés dans la période par la Direction. D’autant que, çà et là, certaines directions d’établissement zélées n’hésitent pas à ajouter leur pierre à l’édifice en manoeuvrant d’autres leviers pour nuire à la mobilisation des cheminots.

Qu’ils s’agissent de la vente, de l’escale, du FRET et de la circulation, les cheminots de tous les collèges subissent au quotidien cette pression et ces campagnes de désinformation.

Cependant, l’acharnement de ces Directions et de ce gouvernement à multiplier les mauvais coups, révèle que cette mobilisation des cheminots s’annonce d’ores et déjà de grande ampleur et notamment dans les métiers de l’exploitation.

Des « informateurs » pour remplacer les agents circulation !
Une sécurité dégradée !

Au regard de la mobilisation annoncée sur le périmètre circulation, certaines Directions d’EIC comptent prendre des mesures radicales en fermant les postes d’aiguillage au service de la circulation.

Pour réaliser une partie du plan de transport, ces Directions souhaitent mettre en place des « informateurs » à la place des agents circulation des postes d’aiguillage fermés.

Leur rôle étant, par exemple, de transmettre les informations d’évènements sécurité issus des communications via des téléphones de voie ou de passage à niveau. Ces agents n’auront aucune formation sécurité et aucune habilitation.

La Direction a donc clairement fait le choix de sacrifier la sécurité en ajoutant une étape supplémentaire dans la transmission d’information, et donc en différant la prise de mesures d’urgence pour arrêter et retenir les trains en cas d’incident.

La CGT appelle le Gouvernement à se ressaisir et, s’agissant de la SNCF, à ouvrir dans les plus brefs délais des négociations sur les 8 thèmes revendicatifs identifiés par l’intersyndicale pour l’avenir du service public ferroviaire.

TOUS EN GRÈVE
LES 3 ET 4 AVRIL PROCHAINS !
Pensez à déposer vos DII.

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UN SERVICE PUBLIC SNCF POUR TOUS

Tract aux usagers

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Ces dernières  semaines, le gouvernement, relayé par certains médias, n’a eu de cesse de faire passer les cheminots pour des privilégiés.
Cette stratégie vise à détourner l’opinion publique des sujets de fond qui composent le contenu réel de la réforme.

Le service public SNCF est un acteur fondamental du droit au transport tant pour les usagers (trains de voyageurs) que pour les chargeurs(trains de marchandises).

Capture d’écran 2018-03-30 à 17.28.53La SNCF est un outil public au service de la population et doit le demeurer.

L’État est garant d’un aménagement du territoire qui permet l’accès égalitaire au train d’une large majorité de personnes avec un réseau ferroviaire qui allie les lignes grande vitesse (TGV), les liaisons interrégionales et transversales (TET), les lignes de proximité sur lesquelles circulent les TER. Ce maillage global du réseau ferroviaire doit garantir les interconnexions et correspondances entre les différents trains et proposer des dessertes et des offres de transport adaptées aux besoins des usagers.
Le maillage fin du réseau est aussi indispensable à l’irrigation du territoire pour répondre aux besoins en proximité des industriels, des PME… en matière de transport de marchandises. Les « lignes de proximité » sont donc essentielles pour permettre l’accès au train public pour les chargeurs.
Afin d’assurer l’égalité de traitement et d’accès des usagers et chargeurs sur l’ensemble du territoire, l’État français doit assumer ses responsabilités et rendre efficace l’outil public que représente la SNCF.
La réforme souhaitée par le gouvernement, ne traite pas la question des moyens de financement pour relancer le train public marchandises et voyageurs. Elle ne règle en rien les dysfonctionnements du système ferroviaire, cause des retards et suppressions de trains, car elle n’aborde pas l’organisation de la production par activité, axe ou produit au sein de la SNCF. […]

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LA STRATÉGIE DU MENSONGE !

Action de grève

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Alors que la mobilisation des cheminots pour l’action de grève des 3 et 4 avril s’annonce forte, la Direction serait mieux inspirée de répondre aux revendications des cheminots plutôt que de s’adonner à de basses manœuvres pour tenter d’entraver l’expression des cheminots par la grève. Dernière manœuvre en date : l’annonce de la contestation d’un préavis qui n’est pas encore déposé !

Après avoir exercé les pressions inacceptables sur l’encadrement, un lock-out matérialisé par la fermeture des Directions Centrales et régionales, l’appel à de la main d’œuvre étrangère au Technicentre du Landy, sans compter les limitations abusives aux distributions de tracts récemment par FRET SNCF…

Comme si cela ne suffisait pas, la Direction a annoncé, lors de la réunion de conciliation du 27 mars, vouloir contester le deuxième préavis (qui n’est pas encore déposé !).

Elle va sûrement tenter de faire croire aux cheminots que les modalités sont illégales pour les dissuader de faire grève, car c’est désormais sa seule porte de sortie.

En parallèle, elle met en avant des modalités de décompte des journées de grève clairement illégales.

Ce passage en force, qui contraint les Directions d’Etablissements à appliquer des dispositions illégales, est irresponsable.

Tout cela, démontre la fébrilité de la Direction face à la lucidité et la détermination des cheminots et de leurs organisations syndicales.

Pour la Fédération CGT des cheminots, aucun doute ne subsiste sur la légalité de nos modalités, confirmées par un conseil juridique que nous avons sollicité.

Le droit de grève est un droit constitutionnel, qui est certes encadré par la loi scélérate de 2007 sur le service minimum, mais qui ne remet pas en cause le libre choix des modalités pour l’exercer.

En l’occurrence, ce que prévoient les textes en vigueur :

Article L1324-6 du Code des transports : « Lorsqu’un préavis a été déposé dans les conditions prévues à l’article L. 2512-2 du code du travail par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, un nouveau préavis ne peut être déposé par la ou les mêmes organisations et pour les mêmes motifs qu’à l’issue du délai du préavis en cours et avant que la procédure prévue à la présente section n’ait été mise en oeuvre. ».

RH924, point 3.2 : « Une même organisation syndicale ne peut redéposer un préavis pour le même motif : Qu’à l’issue du délai de préavis en cours ; Et qu’après avoir eu recours à une nouvelle démarche de concertation immédiate ».

Et si cela ne suffisait pas, un arrêt de la cour de cassation vient le confirmer : Cass. Soc., 30 janvier 2008, n°06-21781 : « Mais attendu qu’aucune disposition légale n’interdit l’envoi de préavis de grève successifs mentionnant des motifs différents ».

La Direction a tort et elle le sait. Elle tente un coup de bluff plus que malhonnête !

Les DCI et préavis concernent bien des motifs différents, et en cas de désaccord, il lui appartient de les contester devant les juridictions compétentes : grand bien lui fasse !

Toute cette énergie devrait être consacrée à la négociation, ce qui est d’ailleurs une obligation reprise au Code du Travail « pendant la durée du préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier ».

Ce n’est manifestement pas ce qui s’est produit. Elle n’a pour l’heure, affiché que son profond mépris à l’égard des cheminots de tous collèges.

Dans les prochains jours, la réalité s’imposera et il faudra bien la prendre en compte ! Les Cheminots seront dans l’action.

La CGT appelle le Gouvernement à se ressaisir et, s’agissant de la SNCF, à ouvrir dans les plus brefs délais des négociations sur les 8 thèmes revendicatifs identifiés par l’intersyndicale pour l’avenir du service public ferroviaire.

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UNE DIRECTION AUX ABOIS DES CHEMINOTS SEREINS ET DÉTERMINÉS

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Alors que les 1ères journées de grève approchent, la direction perd chaque jour un peu plus son sang-froid, notamment après la démonstration de force des cheminots lors de la manifestation nationale à Paris du 22 mars dernier.

La direction sent monter une lame de mécontentement des cheminots face au projet de réforme du ferroviaire visant à détruire leur entreprise. Elle sonde les cheminots via l’encadrement mais également via les officines de sondages. Le résultat est sans appel, les cheminots sont déterminés à défendre leur entreprise et le service public ferroviaire.

Face à cette mobilisation qui s’annonce forte et sur une longue période, la direction perd tout sens commun et multiplie les attaques en tout genre envers les cheminots.

Toutes les idées les plus farfelues y passent dès lors qu’elles peuvent potentiellement entraver la mobilisation des cheminots (atteinte au droit de grève, entrave à la distribution des tracts, …).

La direction n’a pas pris l’ampleur du ras le bol dans l’entreprise. Depuis des mois, par son arrogance elle a maltraité les cheminots à coup de conseils de discipline, de sanctions.

Elle a précarisé financièrement de nombreux cheminots par le gel des salaires qu’elle impose depuis déjà 3 années. Elle a dans le même temps freiné les déroulements de carrière.

Aujourd’hui, toutes ces brimades viennent se conjuguer avec le projet de réforme du gouvernement qui vise à la casse du service public ferroviaire, à la privatisation de leur entreprise et à la casse de leur statut.

Face à une direction aux abois, les cheminots sont sereins et prêts à passer à l’action sur la durée. C’est l’inscription dans la durée de la mobilisation qui agite la direction et le gouvernement.

Alors dès les 3 et 4 avril inscrivez-vous massivement dans la grève. Déposez vos D2I sur le préavis unitaire CGT, UNSA et CFDT. Participez nombreux aux assemblées générales afin de reconduire le mouvement pour les journées des 8 et 9 avril et déposez à nouveau une D2I pour cette nouvelle période de grève.

CERTAINS VEULENT LA DESCENDRE,

NOUS ON LA DÉFEND.

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LES RAISONS DE LA COLÈRE !

Action des 3 et 4 avril 2018

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Après le report, pour raison climatique de la manifestation du 08 février dernier, les cheminots ont pu enfin battre le pavé et démontrer tout l’attachement qu’ils ont pour la SNCF. Tous les jours, chacun travaille de son mieux pour que soient réalisées les missions de service public.

Alors que jamais une campagne calomnieuse contre notre profession n’a été aussi forte, les cheminots ont de la meilleure des façons, répondu à ceux qui pensent que diviser en stigmatisant permettra d’arriver à leur fin !

Si depuis des mois, désorganisations, externalisations des tâches, pressions en tous genres, dysfonctionnements chroniques, n’ont fait qu’accentuer le malaise perceptible, la nouvelle réforme annoncée est bien pire encore que les maux.

Pour la CGT, fort du travail de terrain réalisé ces derniers mois, les raisons de cette colère sont connues et entretenues. Les directions d’établissements bien trop souvent accompagnent, voire organise la fuite en avant par le transfert de nos missions vers des entreprises privées, bien moins regardantes en termes de sécurité et de respects des normes.

Nous pouvons l’affirmer, l’entretien courant est perturbé par l‘état actuel du réseau. Le cycle de maintenance est mis à mal du fait du retard de régénération qui accroît la fragilité du réseau. Les cheminots sont fortement mobilisés sur la surveillance renforcée des installations fragilisées et sur la maintenance corrective. Le reste de la maintenance est confié aux entreprises privées.

Le manque criant de cheminots pour réaliser ces tâches en est la cause. Des responsables ne s’en cache d’ailleurs plus. La sous-traitance pour seul remède ! Malgré cela, des UP semblent avoir du mal à assurer l’ensemble de leur production du fait de certaines difficultés qu’elles rencontrent avec ces entreprises privées. Les rendements trop faibles, les programmations d’intervention supplémentaires, les incidents à répétition nécessitent des interventions d’urgence qui font que doivent être mobilisés plus de cheminots que prévu initialement !

La casse des collectifs organisés, le transfert vers la sous-traitance de missions jusqu’alors réalisées par les cheminots, l’intervention des cheminots pour combler les manques de ces entreprises doivent être maintenant stoppés !

Le constat est sans appel, cela ne fonctionne pas ! Alors que les cheminots ont été recrutés et formés pour réaliser des missions de service public, ils sont appelés à réintervenir sur des missions pourtant confiées au privé.

Le transfert au privé a pour effet d’augmenter le retard dans la production de maintenance. On marche bien sur la tête !

Cette politique de maintenance est __ dangereuse sur la durée. Ce retard pourrait avoir des effets à plus long terme sur l’état même du réseau. D’ailleurs ces dysfonctionnements se ressentent sur la production par un recentrage sur la réalisation des lots dits critiques au détriment des non-critiques.

Pour la CGT, la direction doit faire marche arrière ! Une politique de recrutement massive doit être menée. Des recrutements dans l’ensemble des collectifs en UP, en bureau d’étude, en pôle doivent être réalisés en urgence. La CGT, au travers de ses cahiers revendicatifs, mettra tout en oeuvre pour inverser cette donne.

Les cheminots de l’équipement sont par leurs expériences, leur formation garant d’un réseau bien entretenu. Les dysfonctionnements cités plus haut peuvent et doivent être résorbés ! Tout d’abord, les critères de choix doivent changer. L’aspect financier ne doit plus primer sur le côté qualitatif du travail réalisé !

Concernant les travaux, il est inconcevable que par exemple, lors de la planification des travaux de renouvellement, les UP ne soient pas associées aux décisions sur l’ordre des tronçons de lignes à renouveler sur leur périmètre.

Pour la CGT, il y a urgence à changer de politique dans la réalisation de la maintenance, ainsi que dans la réalisation des travaux.

Les journées d’actions des 03 et 04 avril 2018, doivent permettre d’amplifier le rapport de forces pour que soit inversée cette casse.

Direction et gouvernement ne souhaitent que l’ouverture à la concurrence, la fin du statut pour les nouveaux embauchés, la fermeture de lignes. La SNCF ne sera pas mise à mort sans que les cheminots n’aient leur mot à dire !

Pour la CGT, le retour à une entreprise unique et intégrée est un préalable pour retrouver les fondamentaux d’une production de qualité, avec les effectifs cheminots au STATUT pour la réaliser. Cela passe donc par des embauches immédiates pour renforcer les collectifs et garantir la permanence des savoirs.

L’arrêt du transfert de la maintenance au privé doit être envisagé, c’est possible et nécessaire. Les DET ont cette responsabilité. Comment et surtout pourquoi faire appel au privé, alors que la ressource en interne existe ?

Pourquoi déplacer des salariés sur des distances importantes, entrainant des risques élevés, des surcoûts, alors que ces mêmes DET disposent de personnels formés.

Pour la CGT, la période qui s’ouvre à nous doit être porteuse d’avancées qui pourront être actées en régions. Les rapports de forces qui s’annoncent doivent être source d’avancées en termes de revendications locales.

Que ce soit en termes d’emploi, de sous-traitance, de conditions de travail, de rémunération, de sécurité des personnels, les DET ont des engagements à prendre devant les cheminots !

Si le gouvernement fait le choix du bras de fer, cela augure que certaines directions locales soient enclines à en faire de même ! Le rapport de forces résultant de la journée du 22 mars, doit grandir, s’amplifier et converger localement.

SI CERTAINS VEULENT LA DESCENDRE, NOUS ON LA DEFEND !

La CGT revendique que les cheminots de l’équipement redeviennent, par leurs missions, leur formation et par leurs engagements, au centre de l’échiquier !

Toutes et tous en grève les 03 et 04 avril 2018.

Préavis de grève couvrant la période du Lundi 02 Avril 2018 à 19h00 jusqu’au Jeudi 05 Avril 2018 à 08h00. Ce préavis de grève couvre l’ensemble des salariés du GPF et ceux appelés à les remplacer.

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TOUS LES COUPS SONT PERMIS ?

Réforme du ferroviaire

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

La Direction SNCF est aux abois.

Plutôt que de négocier sincèrement sur les revendications des cheminots pour éviter le conflit, elle préfère multiplier l’enfumage et les coups tordus pour tenter de casser la grève.

Elle reconnaît être incapable d’établir un plan de transport correct en dehors des périodes de grève annoncées par l’intersyndicale du fait de la désorganisation des services que ses restructurations ont provoquée ces dernières années.

Les cheminots avaient été habitués à la violence de la Direction SNCF lors des conflits : refus de négociation, huissiers sur les piquets de grève pour pousser les grévistes à la faute, prélèvement des jours de grève concentrés au maximum pour casser économiquement les agents et leur famille, etc…

Mais cette fois-ci, il semble que la Direction ne se fixe plus aucune limite :

 !  Lock out des bâtiments de direction pour imposer aux cadres d’aller remplacer les grévistes ;

 !  Appel à la main d’oeuvre étrangère des filiales pour venir travailler dans les sites français pendant la grève (des cheminots anglais de Leyton ont été sollicités pour travailler au Landy, en région parisienne) ;

 !  Directive aux établissements de considérer les préavis indépendants de 2 jours comme un seul préavis afin de procéder à des retenues supplémentaires au titre des repos.

Ces dérives sont le signe d’une très grande fébrilité face à un mouvement qui s’annonce extrêmement suivi.

La CGT mettra tout en oeuvre pour faire cesser ces coups tordus, mais, quoi qu’il arrive, la détermination des cheminots à obtenir gain de cause sur leurs revendications ne doit pas faiblir face à ces pratiques d’un autre siècle !

La CGT va donc également interpeller les pouvoirs publics sur leur soutien aux démarches scandaleuses d’une Direction qui a perdu tout sens de la mesure et des réalités.

Si le gouvernement cautionne ces pratiques, alors il prendra la responsabilité de la montée des tensions qui en résultera.

Nous pouvons constater que les cheminots ne sont pas les seuls à en être victimes : la semaine dernière, l’administration de la faculté de Montpellier a laissé des milices ultra-violentes pénétrer l’université pour tabasser les étudiants qui se réunissaient en Assemblée Générale ! Le doyen a été contraint à la démission grâce à la réaction collective des personnels et des étudiants.

La CGT appelle le Gouvernement à se ressaisir et, s’agissant de la SNCF, à ouvrir dans les plus brefs délais des négociations sur les 8 thèmes revendicatifs identifiés par l’intersyndicale pour l’avenir du service public ferroviaire.

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22 MARS 2018, LES CHEMINOTS MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS !

Réforme SNCF

| Action du 22 mars 2018

Malgré un plan de transport volontairement dégradé par la direction de la SNCF, les cheminots actifs et retraités ont défilé massivement à Paris et en région.

Le cortège a été rejoint par d’importantes délégations de cheminots européens, des associations d’usagers ainsi que des collègues de la restauration ferroviaire, des entreprises ferroviaires privées, de la RATP, d’EDF/GDF, etc.

Le gouvernement et la direction qui ont tenté depuis plusieurs semaines de discréditer les cheminot-e-s, de les stigmatiser dans l’opinion publique, en sont pour leur frais.

La balle est désormais dans leur camp !

L’ampleur du rapport de force doit conduire le gouvernement à ouvrir de réelles négociations. La Fédération CGT des Cheminots a remis au Premier ministre un projet complet nommé « Ensemble pour le Fer ».

Aussi, les fédérations syndicales représentatives ont établi une plateforme commune sur les 8 points suivants : la dette et le financement du système ferroviaire, la relance du transport ferroviaire de marchandises, le statut juridique de l’entreprise, l’organisation de la production, la ré-internalisation de charges de travail, l’ouverture à la concurrence, les droits sociaux des cheminots et les garanties sociales.

La CGT a déposé ce matin à la direction 41 924 signatures de cheminots portant sur la défense et l’amélioration de nos droits ainsi que 84 cahiers revendicatifs locaux pour exiger en proximité des moyens pour le service public ferroviaire.

La mobilisation des cheminot-e-s ne doit pas faiblir et au contraire s’élargir à un maximum de cheminot-e-s quels que soient leur collège et métier.

Les 03 et 04 avril 2018 doivent être deux très fortes journées de mobilisation par la grève pour imposer l’ouverture de réelles négociations allant dans le sens d’une autre réforme du système ferroviaire.

La SNCF, certains veulent la descendre,
nous on la défend !

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UNE SNCF EFFICACE, DES CHEMINOTS FIERS DE LEUR TRAVAIL C’EST POSSIBLE !

Communiqué aux cheminots

| Action du 22 mars 2018

Les organisations syndicales CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT constatent que le gouvernement n’a aucune volonté d’ouvrir de réelles négociations. Il s’enferme dans sa stratégie de concertations contreproductives teintée d’enfumage.

La réforme qu’on nous propose est constituée de mesures technocratiques, déconnectées des besoins des usagers et des cheminots pour travailler correctement. Les organisations syndicales CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT exigent d’autres mesures, assises sur leurs propositions et leurs revendications.

1) La dette et le financement

La dette du système ferroviaire doit être reprise par l’Etat sans contrepartie car ce n’est qu’un rappel de factures pour les décisions qu’il a prises et qu’il doit assumer.

Des financements pérennes doivent être apportés pour assurer le développement du service public ferroviaire (marchandises et voyageurs), notamment pour garantir ses missions d’aménagement du territoire et de continuité territoriale, par la préservation des lignes de proximité, leur régénération, leur développement.

2) La relance du transport de marchandises par fer

Le Fret ferroviaire SNCF ne doit pas être filialisé. Une véritable politique de relance et de report modal doit être décidée, appuyée par des moyens, notamment pour répondre aux enjeux environnementaux et ne pas laisser dépérir l’activité à petit feu.

3) Statut de l’entreprise

La SNCF doit rester sous statut d’EPIC, propriété de la Nation et non objet de tractation et de spéculation financière.

4) L’organisation de la production

Une réorganisation complète de la production doit mettre fin au cloisonnement par activités, réactiver une véritable coopération opérationnelle entre les cheminots, et assurer le retour à la qualité de service qu’exigent les usagers.

5) La ré-internalisation de charge de travail

Les activités externalisées doivent être réintégrées dans le triple objectif de mettre fin au surcoût de la sous-traitance, d’améliorer leur statut social avec les personnels qui en ont la charge, et de regagner la maîtrise complète de la production pour en assurer la qualité et la sécurité.

6) L’ouverture à la concurrence

La concurrence est un mauvais système qui se base uniquement sur le dumping social, qui n’est pas adapté aux contraintes techniques de l’exploitation ferroviaire et qui ne permettra pas de développer le service public ferroviaire. Pour cela, le gouvernement doit s’appuyer sur les exceptions prévues dans la règlementation européenne.

7) Les droits sociaux des cheminots

Le statut doit être confirmé comme la règle, y compris pour les futures embauches. Il doit être amélioré ainsi que les droits des contractuels.

Les droits des cheminots font partie intégrante de l’équilibre entre droits et devoirs liés au service public. Ils doivent être préservés. Une véritable augmentation générale des salaires et pensions doit être annoncée.

8) Les garanties sociales

Liées à la Convention Collective Nationale de la branche ferroviaire, elles doivent être revues à la hausse, pour que le patronat ne puisse pas renforcer le dumping social entre l’entreprise publique et les entreprises ferroviaires privées. Les voies ferrées d’intérêt local et la restauration ferroviaire doivent y être intégrées.

Les Fédérations de cheminots CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT enjoignent le gouvernement à rompre avec sa stratégie du passage en force. Elles sont porteuses de propositions alternatives concrètes.

Des négociations doivent s’ouvrir dans un autre cadre législatif que celui imposé. Le gouvernement portera seul la responsabilité d’un conflit d’ampleur à la SNCF.

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STOP AU HARCÈLEMENT DES AGENTS D’ENCADREMENT ! LE DROIT DE GRÈVE APPARTIENT À TOUS LES SALARIÉS !

Communiqué unitaire

| Action du 22 mars 2018

Le STATUT des Cheminots constitue la pierre angulaire du système ferroviaire français.

Ce cadre social a, durant des décennies, contribué à moderniser le réseau et l’exploitation du transport ferroviaire en toute sécurité.

Agents de production, Techniciens, Cadres, TOUS POUR la DÉFENSE du STATUT et du Service Public !

Dans un contexte de pression gouvernementale maximale pour réformer le Statut des cheminots, diabolisé pour camoufler l’ineptie de choix politiques et économiques successifs néfastes pour la pérennité de l’entreprise historique de transport ferroviaire en France, la DIRECTION du GPF SNCF cherche à organiser sa riposte en mobilisant son encadrement pour le préparer à assurer les programmes minimums de circulation, en lieu et place des agents grévistes. Ceci n’est pas nouveau et n’est pas de nature à nous étonner !

Ce procédé par INJONCTION, CHANTAGE, PRESSIONS par envois répétés de SMS et autres pratiques violentes est INSUPPORTABLE et REVOLTE les Organisations Syndicales CGT, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT !

Les agents d’encadrement, comme tous les autres agents, revendiquent le droit dévolu à tout salarié de prendre position librement, hors de toutes contraintes, sur le fait de s’inscrire ou pas dans la contestation !

Que vous soyez cadres de tous niveaux, agents de maîtrise managers opérationnels ou pas, vous êtes capables tous les jours d’assumer vos responsabilités pour assurer le service rendu aux usagers et aux chargeurs, souvent dans des conditions précaires et complexes. Vous saurez donc prendre les bonnes décisions pour votre avenir et, si vous le souhaitez, manifester votre volonté d’action pour sauvegarder votre Statut, rien n’y personne ne doit vous en empêcher !

Cadres, Agents de maîtrise de tous niveaux, vous êtes LIBRES, AUTONOMES, RESPONSABLES et les Organisations Syndicales représentatives sont à vos côtés pour le revendiquer.

Pour dire « NON ! »

– à la casse du mode ferroviaire,
– à la réduction du service public,
– au démantèlement de l’entreprise publique,
– à la régression sociale impactant l’ensemble des salariés actifs et retraités du GPF SNCF et de la branche ferroviaire,

Tous en grève
dès les 3 et 4 avril 2018 !

 

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LE GOUVERNEMENT FAIT LE CHOIX DU BRAS DE FER

Communiqué de presse

| Action du 22 mars 2018

Ordonnances, Concertations, la méthode du gouvernement est clairement de se soustraire au débat parlementaire et à la négociation.
Le 22 mars, dans la manifestation nationale des cheminots, dès les 3 et 4 avril dans la grève, dont les modalités sont connues par tous, les cheminots feront entendre leurs revendications, pour une autre réforme ferroviaire.

Le texte du projet de loi présent é le 14 mars dernier en conseil des minis tr esapparaît comme un cadre législatif contraint qui ne laisse aux organisationssyndicales aucune marge de manoeuvre pour négocier un avenir aux cheminotset au système ferroviaire public.

Il impose en effet les grandes lignes de la réforme :

▪ L’ouverture à la concurrence dès décembre 2019 pour les régions qui le souhaitent,
▪ Les conditions de recrutement (fin du Statut pour les nouveaux entrants) et de gestion des emplois,
▪ La transformation du statut juridique de l’entreprise.

Rien n’est prévu au sujet du traitement de la dette, de la reprise de celle- ci par l’Etat, si ce n’est des annonces concernant la recherche éventuelle d’autressources de financement qui pourraient être avancées avant la fin de l’année. En clair, du vent et rien que du vent !

Le passage par ordonnances envisagé à l’issue de 7 séances de discussion menées au pas de charge est pour nous une véritable provocation.

Le nombre de réunions de concertation empilées par le gouvernement en amont et à l’occasion de la prochaine session parlementaire prévue dans la période du 09 au 12 avril 2018, ne sont aujourd’hui que des séances d’explication du texte visant à faire accepter le fond de la réforme. Il crée l’illusion d’être à l’écoute sans qu’il n’y ait de réelles négociations projet contre projet.

Certaines postures tenues par le gouvernement lors de ces réunions de concertation, comme la possibilité donnée aux Régions d’ouvrir la concurrence par allotissement, accentuent même la teneur libérale du projet initial.

Dans ces conditions, le gouvernement ne nous laisse d’autres choix que de poursuivre et d’amplifier le rapport de force.

Les Organisations Syndicales CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT ont travaillé une plateforme revendicative commune autour de 8 thèmes très précis : la dette etle financement ; la relance du transport de marchandises par fer ; le statut de l’entreprise ; l’organisation de la production ; la ré-internalisation de charge de travail ; l’ouverture à la concurrence ; les droits sociaux des cheminots ; les garanties sociales.

Elles exigent l’ouverture de réelles négociations sur ces sujets.

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