Fédération CGT des Cheminots


ArchivesOctobre 2018

Les candidats CGT aux élections CSE 2018

Du 16 au 22 novembre 2018

| Élections CSE 2018

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Téléchargez ci-dessous la liste des candidats CGT pour chacun des 33 CSE (Comité social économique). Vous trouverez également dans chaque document les modalités du vote électronique qui se déroulera du 16 au 22 novembre 2018.

« Le Comité Social et Economique (CSE) pour lequel nous sommes appelés à voter est une instance unique de représentation du personnel issue des ordonnances Macron. Cette instance signe la disparition des instances DP, CHSCT et CE telles que nous les connaissions.
La CGT juge négativement la mise en place des CSE c’est une nouvelle attaque à l’encontre du dialogue social. Nous nous battons pour gagner des représentants de proximité au plus près des lieux de travail c’est essentiel pour répondre aux réalités de la production ferroviaire sur l’ensemble du territoire.
Quoi qu’il arrive, nous continuerons de porter les exigences, les attentes et les revendications des cheminotes et des cheminots. »

Extrait de la profession de foi de la CGT
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Les 33 comités sociaux et économiques

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CONVENTION COLLECTIVE OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Réforme ferroviaire

| Fédération

Avec la réforme de 2018 qui veut supprimer le Statut, la CCN ferroviaire prend une nouvelle importance.

La CGT poursuit la feuille de route qu’elle porte depuis 2007 (CCN Fret) : lutter contre le dumping social et gagner de nouveaux droits pour les salariés !

Depuis septembre, les négociations ont repris et c’est désormais la classification des métiers et la rémunération qui sont en discussion.

Si le conflit que nous avons mené a pesé dans le bon sens, le patronat ferroviaire reste déterminé à faire régresser les droits des cheminots…

Screen Shot 2018-11-05 at 11.05.06UNE CCN C’EST QUOI ?

Une convention collective constitue un socle de droits complémentaires à ceux du Code du travail qui ne s’appliquent que dans les entreprises d’une branche professionnelle.
Ces droits sont souvent liés aux luttes dans les entreprises de cette branche et aux spécificités des métiers qu’elle regroupe. A ces droits collectifs de branche s’ajoutent ensuite les droits obtenus dans les accords internes à chaque entreprise.

La branche ferroviaire compte plus de 40 entreprises opérant sur le Réseau Ferré National. C’est le résultat de l’ouverture à la concurrence du FRET en 2006, puis des transports internationaux de voyageurs. A cette époque, la CCN Fret qui avait commencé à être négociée n’a jamais vu le jour car le patronat avait tout fait pour qu’elle soit du plus bas niveau possible. Avec les conflits de 2016 et 2018, le principe d’une « CCN de haut niveau », que portait la CGT, a été repris par tout le monde. Mais de la théorie à la pratique, il y a encore beaucoup de pression à mettre sur le patronat pour qu’il accepte de traduire cela en droits collectifs à hauteur du Statut.

UNE CCN DÉJÀ LARGEMENT ÉCRITE

Après l’échec de la CCN Fret, les négociations ont repris en 2014 avec la réforme ferroviaire qui éclatait l’entreprise en 3. Celle-ci préparait déjà la libéralisation du transport intérieur de voyageurs (TER, TET, TGV), notamment par la signature d’un « pacte social » par l’UNSA et la CFDT. La réforme prévoyait notamment la fin du RH0077 au 1er juillet 2016. La CGT décidant alors de placer la négociation sous la pression des cheminots.
Depuis 2014, plusieurs volets ont déjà été négociés : champs d’application, contrat de travail, temps de travail et formation professionnelle.
La CGT n’a signé que le dernier, qui reprend l’essentiel de l’accord formation de la SNCF. Pour les autres volets, nous avons considéré qu’ils représentaient un trop gros écart avec les droits existants à la SNCF et qu’ils laissaient donc trop de place au dumping social.
A chaque fois, ces volets ont pourtant été validés par un nombre suffisant d’organisations syndicales dites « réformistes », qui portent aujourd’hui une grave responsabilité dans la pression qui est mise sur les droits des cheminots !

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RET, UN MÉTIER QUALIFIÉ POUR VOYAGER EN SÉCURITÉ

Classification - Encadrement train

| Élections CSE 2018

La négociation sur la Convention Collective Nationale se poursuit sur le volet classification des métiers. Il s’agit du contenu des métiers en lien avec une grille de rémunération.

Pourquoi la direction de la SNCF avec l’organisation patronale, souhaitent que les métiers ne soient pas encadrés ?

Le métier de RET est celui de l’accompagnement des compétences des ASCT autour des 4S, une des pièces essentielles à la sécurité des voyageurs et de la circulation ferroviaire. Encadrer une équipe demande une connaissance des agents, de leurs conditions de vie et de travail, une technicité aussi pour être reconnu et compris.

Mais les quelques dirigeants du ComEx veulent faciliter l’émergence d’une concurrence à la SNCF. Pour des raisons aberrantes du point de vue de la sécurité et de la productivité, ils cloisonnent les cheminots par « produit » avec l’objectif de permettre aux nouveaux entrants de picorer dans ce qu’ils nomment un marché, en transférant une partie du personnel et des outils de production. Lorsque la structure se rigidifie, c’est aux femmes et aux hommes de se rendre flexibles pour assurer une production.

Aujourd’hui la direction de la SNCF demande aux RET :

✓ De devenir une simple courroie de transmission des projets de réorganisations répondant à une logique politique.
✓ De combler le manque d’effectif découlant de ses choix politiques.
✓ D’animer une équipe mixte composée de vendeurs et d’ASCT aux spécificités différentes.

C’est la philosophie des critères classant demandée par le patronat du ferroviaire, pouvoir composer des « métiers » multitâches, puis de les peser pour évaluer un minimum de rémunération du poste. Dans cette philosophie la qualification n’appartient plus aux salariés et sa rémunération dépend du poste proposé par l’employeur.

La CGT ne lâchera rien sur la négociation de la CCN. Nos propositions privilégient la sécurité et le sens de notre travail. Nous proposons des métiers pour répondre aux besoins des usagers et des populations non pour faire concurrence au moins disant.

La CGT propose un contenu pour chaque métier, en intégrant l’encadrement de proximité avec une grille de rémunération unique pour tous, des parcours professionnels transparents et contrôlés par les représentants des personnels.

L’UFCM-CGT vous invite à vous rapprocher de ses structures et de ses militants pour échanger sur vos attentes et construire ensemble nos revendications et nos mobilisations.

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CONSULTER LES CHEMINOTS POUR UNE NOUVELLE SNCF : UN NOUVEAU MENSONGE !

Démarche participative

| Élections CSE 2018

Les sondages commandés par les Présidents indiquent que les cheminots, l’encadrement en particulier, n’adhèrent plus à leurs choix stratégiques. Après avoir nourri le « SNCF Bashing » et le soutien inconditionnel à la réforme ferroviaire, ils veulent donner l’illusion d’une consultation pour un pacte d’entreprise remobilisant le personnel.

Afin de (re)conquérir le coeur de leur encadrement, les Présidents de la SNCF se lancent dans une opération séduction orchestrée par quelques communicants. Du 05 novembre au 21 décembre 2018, « Notre Nouvelle SNCF est l’occasion pour chacun de s’exprimer et de formuler des propositions ».

Même si SNCF redevient La SNCF dans la communication, les propositions demandées aux cheminots doivent se contenir dans l’espace très étroit entre l’entretien de G. PEPY au journal Les Echos et une réforme du ferroviaire qui ne répond en rien aux besoins des cheminots pour bien travailler. Au contraire, elle impose déjà des contraintes technocratiques nouvelles pour faire fonctionner la SNCF.

L’encadrement refuse de porter des mensonges grossiers !

Le gouvernement, les Présidents de l’entreprise ont garanti aux Français l’avenir des petites lignes, la poursuite des dessertes TGV, une amélioration de la qualité de service et la baisse du prix du billet. Mensonge !

Dans un argumentaire fourni aux députés LREM, l’affectation des gares à SNCF Réseau devait permettre une meilleure coordination de l’information « voyageurs ». Dans les faits, il s’agit d’une filialisation des gares ayant un intérêt immobilier et financier pour localiser des commerces. Les autres gares seraient laissées à la charge des Régions.

Quel avenir pour les gares, les lignes et ses dessertes « voyageurs » ?

Le Président Jeantet explique aux régions que l’avenir des lignes de proximité dépendra de leurs efforts de financement. Il les invite même à expérimenter la gestion et la maintenance privées avec une restriction de la capacité d’exploitation.

Le Président PEPY assure que les dessertes TGV répondent à une logique de marché. Il s’agit dès à présent de se concentrer sur le rentable. Avec la logique H00, nos technocrates demandent aux cheminots de ne plus assurer les correspondances. Au prétexte d’améliorer la régularité, nos dirigeants veulent préparer les esprits à l’ouverture à la concurrence et aux ruptures de correspondances conséquentes. Et ils osent prétendre assurer aux voyageurs « une mobilité de bout en bout sans couture » !

Les managers se convertissent en coachs !

Donner plus de responsabilités, plus d’autonomie et toujours moins de moyens, voilà la clé pour remobiliser l’encadrement. Pour le directoire, les dirigeants en proximité seraient trop enfermés dans les contraintes de la réglementation ou de la technicité. Il faut favoriser la prise de risques.

A noter, dans le langage patronal qu’il y aurait d’un côté les managers et de l’autre les salariés. En réalité, seules les responsabilités juridiques sont descendues pour protéger les décideurs.

Le Fret filialisé

Selon la direction, la chute du trafic de marchandises serait due à la saturation du réseau, ne permettant plus aux trains de rouler. C’est une erreur d’analyse pour oublier l’abandon de la politique de volume et du wagon isolé. En 2003, l’ouverture à la concurrence sur le trafic marchandises devait être une formidable opportunité.

Aujourd’hui, les mêmes accusent l’impréparation pour justifier les choix actuels sur le voyageur : réduction des trafics et investissements astronomiques dans l’achat d’entreprises de transport routier. Est-ce pour développer le ferroviaire ou le Chiffre d’Affaires du groupe ?

La reprise de la dette doit donner un nouveau souffle pour le ferroviaire

Un acquis incontestable de la lutte des cheminots est l’annonce de la reprise de la dette en 2 étapes par l’Etat. Selon les spécialistes, cela permettrait une économie de 1 milliard par an sur les frais financiers. Cependant, la direction et le gouvernement souhaitant favoriser l’arrivée de nouveaux opérateurs, le prix des péages est revu à la baisse. Il ne permet pas de financer la maintenance du réseau, prétexte à des efforts de productivité et à la fermeture de lignes. SNCF Mobilités dégage des profits menacés par les appétits d’une concurrence, prétexte à la réduction de dessertes et aux efforts de productivité.

Le gouvernement, les Présidents de l’entreprise ont garanti aux cheminots un cadre social de haut niveau. Mensonge !

L’attitude du patronat (UTP) est d’aligner les dispositions sur le minimum prévu au code du travail. Le premier adhérent de l’UTP est le Groupe SNCF qui organise le moins disant social. A ce jour, le patronat refuse de renégocier à la hausse les volets temps de travail, contrat de travail et le champ d’application de la CCN. Sur le volet classification et rémunération, les mêmes refusent la mise en place d’une grille de branche et la définition des métiers du ferroviaire.

La notation à la SNCF, des garanties pour l’égalité de traitement

Selon la DRH de la SNCF, le dispositif actuel de notations serait un frein pour attirer les jeunes. Il est le fruit d’une lutte pour que les cheminots soient notés sur leur qualification avec un contrôle de leurs délégués. Le Président PEPY se félicite (sic) que la SNCF est l’entreprise qui a le plus faible taux d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, de 5 % tout de même. Avec des dispositifs de gré à gré, individualisant la revalorisation selon des critères sur le paraître, le résultat serait bien pire.

Le problème des notations aujourd’hui, c’est la volonté des dirigeants de réduire le nombre de promus en construisant des systèmes non statutaires parallèles.

Une consultation de façade

En réalité, cette réforme ne change rien, si ce n’est l’accélération du morcellement de la SNCF. La démarche dite participative est un trompe-l’oeil pour détourner les débats des véritables enjeux de transition écologique et de besoins de service public.

La CGT a porté et continue de porter un projet Ensemble pour le Fer pour l’avenir du ferroviaire en France. Le développement des technologies, comme le numérique, doit être un atout pour faire de la productivité intelligente et développer la réponse aux besoins de la population et améliorer les conditions de vie et de travail.

 

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DES CADRES PRIVÉS DE LEUR DROIT DE VOTE

| Maîtrise et cadres UFCM

La Direction RH de la SNCF a décidé unilatéralement de supprimer le droit de vote aux cadres investis d’une présidence d’instance DP, CHSCT et CE aux prochaines élections professionnelles du 16 au 22 novembre 2018. L’Union Fédérale des Cadres et agents de Maîtrise de la Fédération CGT des cheminots (UFCM-CGT) dénonce fermement cette décision.

En effet, il s’agit d’un nouveau coup porté à la citoyenneté, à la liberté d’expression, dans les entreprises. Cette décision va dans le sens politique du MEDEF, dont la SNCF est adhérente, qui considère la ligne hiérarchique en dehors du champ syndical.

Les cadres, même lorsqu’ils sont investis de délégation de pouvoir de l’employeur, sont avant tout des salariés. Il est important d’identifier que seul le COMEX est décideur des politiques menées. Alors qu’une réforme dogmatique frappe la SNCF provoquant la dégradation de la qualité du service public et de la souffrance au travail, l’encadrement ne sera pas épargné.

Pour la CGT, les cadres, comme tous les salariés, ont besoin d’une organisation syndicale qui les défende dans leurs droits individuels et collectifs. Lors du conflit, de nombreux directeurs d’établissements sont venus s’exprimer dans le Vot’Action, malgré les pressions des Présidents PEPY et JEANTET.

La CGT refuse de tomber dans le piège de la division du salariat, plaçant les travailleurs en concurrence. Son instrumentalisation fait le jeu de celles et ceux qui veulent défaire la convergence des revendications et des luttes, pour protéger leurs intérêts.

La CGT, et son UFCM, reste l’organisation syndicale qui garde pour objectif de défendre tout le salariat quels que soient le statut, le grade, les fonctions.

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ON NE VA PAS LES LAISSER FAIRE !

Suppression massive de postes circulation-équipement

| Espace presse

Après l’annonce de suppressions de postes à la Vente / Escale, une nouvelle purge est envisagée pour les agents circulation et les aiguilleurs et les agents de
l’équipement.

C’est inacceptable !

Les agents de l’Équipement et de la Circulation concourent à l’entretien, le renouvellement du réseau et la sécurité des circulations. Les suppressions de postes envisagées affaibliraient la fiabilité du réseau, favoriseraient la progression de la sous-traitance et fragiliseraient la chaîne de la sécurité ferroviaire.

Cette perspective n’est pas envisageable. C’est avec les cheminots et les usagers que la Fédération CGT mettra tout en oeuvre pour contrecarrer les projets destructeurs de la direction.

La CGT exige :

  •  L’embauche immédiate de 1 500 cheminots à l’Equipement ;
  •  Le maintien de collectifs de travail efficaces techniquement et dignes socialement ;
  •  Des équipes d’astreinte adaptées en nombre ;
  •  Le comblement immédiat des postes vacants au cadre d’organisation ;
  •  Le renforcement du système de formation ;
  •  Le maintien des missions de sécurité au sol (autorisation de départ, Surveillance des Trains En Marche, protections travaux, etc.) ;
  •  Un recrutement massif pour une réhumanisation des gares, afin d’assurer la sécurité des voyageurs et des circulations ;
  •  L’arrêt des transferts incessants des tâches des agents de la filière Commerciale sur ceux de la filière Transport Mouvement et inversement ;
  •  Le maintien du réseau capillaire et des postes d’aiguillage ;
  •  La création de postes en pré-opérationnel dans le processus « organisation des travaux ».

Chiffres Clés :

1 200 : c’est le nombre de cheminots des EIC qui travaillent exclusivement sur les lignes UIC 7à 9 (« lignes de proximité ») ;
13 000 : c’est le nombre de cheminots qui travaillent à la circulation des trains ;
32 530 : c’est le nombre de cheminots qui travaillent dans les métiers de l’Équipement.

Retrouvez ci-après la cartographie des suppressions de postes Circulation et Équipement sur le territoire d’ici 2019.

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LES RETRAITÉS ONT OUVERT LA VOIX !

CA CPRP SNCF 2018

| Élections CSE 2018

Avec 39,71 % des voix, la CGT est arrivée très largement en tête des élections des représentants des retraités au CA de la CPRP SNCF.

Pouvoir d’achat, politique de santé, développement du service public ferroviaire, avenir du régime spécial, renforcement des liens affilié(e)s/caisse ont été au cœur d’une campagne CGT de terrain favorisant « rencontres et écoute ».

Une campagne qui trouve son prolongement chez les actifs dans le cadre des élections des CSE.

UN 18 OCTOBRE QUI FERA DATE…

D’abord parce que près de 100 000 cheminot(e)s pensionné(e)s ont fait le choix de participer à cette élection (3ème du nom après celles de 2008 et 2013), malgré un scrutin uniquement réalisé par correspondance sous forme de carte-lettre.

Ce même jour étaient organisées, partout en France, à l’initiative de 9 organisations retraités, des manifestations pour refuser le recul social que tente d’imposer Emmanuel MACRON et son Gouvernement. Des suites seront données à ces mobilisations avec notamment la question du pouvoir d’achat (qui reste au coeur des revendications des retraités) mais aussi sur les questions de santé et de perte d’autonomie.

Ensuite parce qu’avec 39,71 % des voix, la CGT réalise son meilleur score depuis la création de cette élection (en 2008) et renforce sa place au sein du CA de la CPRP SNCF. Elle disposera de 2 élus (1 titulaire et 1 suppléant).

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Déjà fortement mobilisés lors des actions du printemps dernier contre la réforme du système ferroviaire, les retraités ont envoyé un message fort au Gouvernement sur leur attachement à leur régime spécial de protection sociale maladie – retraite – action sociale.

Quant à la direction de la SNCF, elle ne pourra rester sourde aux exigences des retraités en matière de facilités de circulation, d’accès aux activités sociales et culturelles…

Enfin parce que la CGT progresse de 1,82 point par rapport à 2013 et relègue à près de 20 points la deuxième organisation !

Une situation que la Direction de la Caisse sera bien obligée de prendre en compte dans les mois à venir pour ouvrir de véritables négociations sur les exigences des retraités portées sur la pétition unitaire de 2016 :

Le retour « du bulletin de pension papier » pour tous ceux qui en feraient la demande ;
Le développement des antennes / permanences de la CPRP SNCF sur tout le territoire ;
L’amélioration de l’accueil téléphonique.

… ET APRES,

Tout d’abord, que les 40 000 retraités qui ont voté CGT en soient remerciés. Ce très bon résultat est aussi à mettre au crédit des organisations de la CGT (ses syndicats dans l’entreprise et leurs sections de retraités), de ses militants qui ont mené une campagne sur les lieux de vie des retraités.

Mais d’autres batailles restent à mener dans la période et ensemble « actifs-retraités » :

Le vote des actifs, pour les CSE, doit être vécu comme le prolongement de la lutte du printemps 2018. Pour augmenter son efficacité au quotidien la CGT a besoin, certes de l’implication de chacun(e) dans les luttes, mais aussi de disposer du plus grand nombre d’élus.
Le maintien de l’embauche au statut et la rédaction d’une CCN (dans le cadre de l’ouverture à la concurrence que la CGT rejette) pour élever les conditions sociales de tous les cheminots de la branche.
L’augmentation des salaires et pensions et le retour « d’une sécurité sociale » financée par les cotisations et non pas par l’impôt. La cotisation permet « d’acquérir des droits » alors que l’impôt finance une allocation : un est acquis, l’autre est aléatoire !
Des activités sociales et culturelles ouvertes à tous actifs-retraités financées par la mutualisation des moyens accordés aux CSE et gérées par une structure unique pour les centres enfance – jeunesse et les villages vacances familles.

VOTER CGT :
C’est voter pour des élus et mandatés au service de vos revendications et à l’écoute de vos préoccupations.

ADHÉRER CGT :
C’est se donner les moyens d’agir pour imposer d’autres choix plus compatibles avec l’intérêt des salariés actifs-retraités.

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UNE NOUVELLE REPRÉSENTATION DU PERSONNEL

Résultats des élections professionnelles

| Fédération

Nous remercions tous les salariés qui ont placé leur confiance dans la CGT.

Grâce à vous, la CGT progresse de 3.7 % sur NEWREST Wagons-Lits, dont près de 8 % chez les commerciaux TGV.

Chacun a saisi l’objectif du législateur dans la mise en place du nouveau Comité Social et Economique.

En effet, il s’agit de réduire les moyens humains et matériels pour la représentation du personnel, dans le cadre d’une politique où les droits des salariés doivent sans cesse s’adapter aux exigences des employeurs.

Résultats :

EMPLOYÉS TGV

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NEWREST Wagons-Lits (tous collèges et CSE)

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ENSEMBLE :
✓ nous refuserons que la mise en place du CSE soit pour NEWREST une occasion de réduire les chances des salariés d’être efficacement représentés ;
✓ nous agirons pour que le CSE ne devienne pas une chambre d’enregistrement, où on échange, constate, déplore…pour s’entendre dire « on ne peut pas grand-chose… » C’est la faute de FACILIT’RAIL, ou de la SNCF.

Agissons ensemble pour permettre au travail des élus CGT d’être à la hauteur des enjeux sociaux de la profession :

CCN :
Nous devons, sous peine de régressions sociales, intégrer la CCN de la branche ferroviaire et nous mobiliser par la suite avec les cheminots pour que celle-ci soit de haut niveau.

Evolution de la profession :
Notre métier risque d’évoluer rapidement ces prochaines années. A nous de faire en sorte que nos conditions de travail et nos rémunérations ne soient pas dégradées. Encore une fois, l’obtention de la CCN servira de garde-fou.

Arrivée des OUIGO :
Dans l’immédiat, l’emploi CDI pourrait être moins impacté, compte tenu de la forte utilisation de l’intérim.

A défaut de savoir quel sera réellement le trafic OUIGO, il est difficile de mesurer l’impact économique et social sur notre activité. Nous serons vigilants !

Arrivée des opérateurs privés :
Ils arriveront très progressivement : nous pourrions être confrontés à une problématique de transfert de personnel. D’où l’importance d’être couverts par une convention collective de haut niveau.

Appel d’offres :
L’appel d’offres pour le nouveau contrat déterminera les contours de notre avenir.

LA CGT, LES SALARIÉS,
TOUS MOBILISÉS
POUR CONSTRUIRE L’AVENIR !

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« PETITS COLLECTIFS » LA CONTAGION A UN REMEDE, LA CGT !

Commercial voyageurs

| Élections CSE 2018

Les « petits collectifs » en Ile De France et toutes leurs déclinaisons, que tentent de mettre place les Directions en province, n’ont qu’un seul objectif : « broyer les cheminots pour réaliser des gains d’exploitation ».

Cependant, les récentes mobilisations ont démontré que cette pandémie n’est pas inéluctable et que la détermination des cheminots reste le meilleur antidote.

Si les Directions se montrent régulièrement créatives pour dégrader les conditions de travail, les « petits collectifs » sont certainement ce qui se fait de pire en matière de mépris des cheminots.

LE POINT SUR LA CONTAGION :

Le déploiement des « petits collectifs » a eu lieu en Ile De France :

  •  Sur les lignes L/A/J à Paris Saint Lazare (PSL), de novembre 2016 à février 2017 avec la création de 3 établissements en avril 2017,
  •  Sur les lignes H/B/K à Paris Nord, en mars 2017 avec également la création des 3 établissements,
  •  Sur les lignes N/U, à Paris Rive Gauche (PRG), d’avril à juin 2017
  •  Sur les lignes D/R, à Paris Sud Est, en septembre 2017.

Les « petits collectifs » mis en place sont amenés à se généraliser, (PRG et la création du service départ de PSL par exemple).

En Province, sous couvert de différentes appellations ou variantes c’est la même organisation du travail que la Direction tente de développer.

Ainsi en région PACA, mais aussi dans de nombreuses autres régions, les Directions tentent de mettre en place la même organisation avec par exemple la création d’Equipes Mobiles de Lignes (EML) et tout ce que cela induit en termes de modifications des métiers, avec comme danger supplémentaire la création de métiers pour lesquels le cadrage (règles de sécurité, formation,…) est flou car les Directions dérogent au Dictionnaire des filières et aux fiches Emplois repères que l’Entreprise a elle-même définis.

LES CONSÉQUENCES DES « PETITS COLLECTIFS » :

  •  Des missions et des lieux de travail pouvant changer en cours de service (travail multi-localisé),
  •  La disparition des effectifs affectés à la réserve,
  •  La disparition des postes de DUO, de DPX,
  •  La déqualification des postes de E vers D appelés M1 (managers de niveau 1) avec des responsabilités de notations, d’attribution des congés, de répartition et des opérations récompenses/sanctions. Avec aussi des conséquences sur les déroulements de carrière, (plafonnement à la Qualification D pour les M1 et à la Qualification C pour les autres cheminots),
  •  La « culpabilisation » des cheminots en présentant régulièrement les statistiques d’absentéisme sur l’équipe. Sans effectifs affectés à la réserve, le cheminot absent voit son travail réparti et peser sur le reste de l’équipe,
  •  Une recrudescence de « pétages de plombs » des cheminots (tous collèges) : Stress, ambiance de travail délétère, surcharge de travail et polyvalence à outrance, objectifs individualisés, augmentation des sanctions, des inaptitudes, des Interruptions Longue Durée (ILD)…,
  •  Sous-traitance facilitée avec recours à des prestataires comme City One ou Itiremia,
  •  Les cadres d’organisation constamment sous dimensionnés et non couverts.

A la prise de service, les cheminots des « petits collectifs » d’une même zone sont rassemblés dans une gare afin qu’ils soient répartis sur les postes et gares de la zone.

Chaque cheminot est amené à effectuer les tâches que lui demande le M1 en fonction de la situation du jour.

Vente aux guichets, lutte anti-fraude, transbordement, tâches de production voyageurs… parfois dans les trains et en tenue tout en permettant, au passage, à la Direction, de faire des économies substantielles sur les EVS (indemnités d’utilisation à la réserve, déplacements…).

LE BUZZ MEDIATIQUE, UN ARBRE QUI CACHE LA FORET :

Si la salle de repos d’Asnières réservée aux cheminots les « plus méritants » ou les chèques cadeaux récompensant les cheminots verbalisant le plus ont fait les choux gras de la presse, ces dérives inacceptables sont loin d’être nouvelles et isolées.

Ce dispositif dit « managérial » sous la forme de « sanctions/récompenses » accompagne régulièrement les « petits collectifs » et leurs déclinaisons.

Dès la mise en place de cette organisation du travail, la Direction a entrepris de multiplier et d’accentuer de tels dispositifs.

Mais c’est sur tout le territoire, en Ile-de-France comme en Province que ces pratiques sous différentes formes ont cours.

Avilissantes, dégradantes et perverses, ces méthodes d’un autre siècle, n’ont pas leur place ni à la SNCF ni ailleurs.

Pour la CGT, elles doivent être non seulement dénoncées mais également combattues quotidiennement et collectivement.

LA MOBILISATION COMME ANTIDOTE !

Si les Directions tentent d’imposer partout en France ces types de « désorganisation » du travail, elles se heurtent dans certaines régions à des cheminots organisés et des usagers qui font bouger les lignes.

Sur les lignes N et U, en Ile-de-France, les « petits collectifs » ont été vidés de leur contenu par la très forte mobilisation des cheminots, à l’appel de la CGT.

Concrètement cette mobilisation a permis de maintenir les équipes réserve, les prérogatives de la commande du personnel, les régimes de travail, les EVS…

Sur la ligne C, toujours en Ile-de-France, l’intervention CGT auprès des élus a permis de maintenir l’ouverture des guichets le Week End et en extrêmes soirées.

RIEN N’EST INÉLUCTABLE
AVEC LA CGT,
IMPOSONS NOS CHOIX,
NOS REVENDICATIONS !

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MÉTIER « MOUVEMENT », UN GAGE DE SÉCURITÉ POUR LES CHEMINOTS !

Métier mouvement

| Élections CSE 2018

Après avoir laissé dériver le métier, et dans sa volonté de l’uniformiser sans y mettre les moyens, la Direction du MATÉRIEL minimise le rôle des cheminots du MOUVEMENT MATÉRIEL, alors que ce métier est crucial pour la Fonction M.

Les difficultés rencontrées par les cheminots aujourd’hui sont issues des choix politiques d’hier. Pour les cheminots du Mouvement MATÉRIEL, les directions locales obligent largement les cheminots à une dérèglementation croissante en proposant toujours des primes aléatoires et différentes d’un établissement à un autre, selon le rapport de forces.

La première ambition de nos dirigeants est d’obtenir des conducteurs de manoeuvre à moindre coût et de se défausser d’une spécialité qu’ils ont dévaluée et laissée durant des années.

La CGT dénonce la remise en cause de la sécurité des circulations sur des tâches de conduite qui devraient être dévolues aux seuls conducteurs et non à des cheminots du Matériel « bons à tout faire ». Nous continuerons à rappeler que nos revendications portent sur le respect du dictionnaire des filières et non sur des principes d’acceptation de la dérèglementation ou « d’arrangements ».

La CGT fait des propositions réalistes et gratifiantes issues des discussions de la spécialité Mouvement et correspondant aux revendications des cheminots.

Il est évident que l’évolution du métier et du déroulement de carrière des cheminots est primordiale pour permettre une montée en compétences vers le Grand Métier « Conduite » et en reconnaître la qualification.

Nous exigeons une réelle définition des sites dits simples ou complexes pour éviter les contradictions et les interprétations fantaisistes qui permettent de brouiller les pistes sur les réelles intentions des directions locales.

Nous exigeons des conditions de formation d’un haut niveau de connaissance pour permettre le passage de la qualification A vers B1, de B2 vers C, et de C2 vers D.

Les objectifs affichés de la CGT sont :

  1.  De faciliter les passerelles en lien ou non avec le métier vers les autres filières, y compris les autres EPIC ;
  2.  De poursuivre l’évolution du métier et du déroulement de carrière des cheminot-e-s ;
  3.  De permettre une montée en compétences vers le Grand Métier « Conduite » et en reconnaître la qualification ;
  4.  De valoriser le parcours professionnel Mouvement trop longtemps abandonné par une direction qui a laissé se développer l’individualisme.

La proposition de la CGT d’ancrer l’activité Mouvement dans un Grand Métier « Conduite » permet aux cheminots d’exiger de nouvelles conditions de travail et une reconnaissance salariale différente « des primettes » distillées par l’entreprise.

DU 16 AU 22 NOVEMBRE,
JE VOTE CGT ET JE FAIS VOTER CGT !

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