Fédération CGT des Cheminots


ArchivesSeptembre 2019

L’APPRENTISSAGE ET L’ALTERNANCE, UN BESOIN VITAL POUR L’ENTREPRISE

| Matériel

L’entreprise use et abuse de plus en plus du recours aux contrats précaires, CDD, intérimaires, pour répondre à la production intensive qu’elle prône au Matériel et dans un souci permanent de baisse des coûts.

Pour la CGT, il faut anticiper la transmission des savoirs et des compétences en fixant des objectifs ambitieux de formation d’apprentis et d’alternants au Matériel.

En quelques semaines et deux sollicitations (bilatérale le 5 septembre/DCI le 9/09), la direction du MATERIEL a prétendu être à nouveau attractive et submergée de demandes d’embauches.

Une rentrée automnale presque extraordinaire pour l’entreprise SNCF qui tranche avec la désorganisation chronique des ateliers de maintenance qu’elle organise et les différents problèmes qu’elle rencontre avec le Matériel Roulant.

La Direction affiche un aplomb dédaigneux lorsqu’elle évoque l’accroissement temporaire des charges dans les ateliers de maintenance. C’est le seul motif qu’elle peut avancer pour avoir recours aux salariés intérimaires. Cela lui permet de réaliser une maintenance à bas coût, seul objectif recherché par nos dirigeants.

Au même titre que les intérimaires ou les Contrats à durée déterminée, les apprentis et les alternants du Domaine MATERIEL souffrent d’une exploitation de leur statut de salariés précaires, poussés par l’obligation de résultats dans leur scolarité mais aussi par l’entreprise pour obtenir de leur part une forte productivité.

L’apprenti, c’est avant tout une graine en germe, d’un futur cheminot consciencieux, réfléchi, technique et organisé. Il connaît bien son environnement, l’atelier et toutes les règles qui régissent sa sécurité. C’est parce qu’il en a appris les rouages depuis son arrivée dans l’entreprise. C’est aussi celui en qui tous les cheminots ont confiance car il a gagné le respect de ses pairs par sa bonne tenue et son écoute attentive.

Pourtant, durant son apprentissage du métier ferroviaire, qu’il a mûrement choisi, il va connaître un véritable parcours du combattant du fait des dégradations commises par l’entreprise SNCF au nom de la rentabilité. Elle porte un nom, c’est la « productivité ».

C’est le même parcours qui attend l’alternant. Et c’est un véritable gâchis car il y a un potentiel énorme chez ces jeunes qui ne peuvent plus se contenter d’une simple lettre de recommandation de leur établissement.

La SNCF les met à contribution afin de résoudre les dysfonctionnements de ses réorganisations. Elle demande à ces jeunes cheminots malléables d’accepter les cadences élevées, les postes multiples et une production accrue.

Les alternants de la SNCF formés, compétents, qualifiés et efficaces, ne peuvent servir plus longtemps de « bouche-trous » à nos établissements de maintenance. Ils ont eux aussi droit à l’emploi au Statut dès la fin de leur contrat d’alternance.

Les propositions de la CGT sont sur la table :

  • L’alternance répond à une demande de formation et de mise en place d’un jeune salarié dans l’emploi et apporte des compétences supplémentaires aux salariés. Elle doit offrir et respecter des règles de fonctionnement d’entreprise mettant en oeuvre la sécurité physique et mentale des salariés, ainsi qu’une qualité de vie et de travail améliorée ;
  • L’alternance doit être ouverte à l’ensemble des métiers de la maintenance ferroviaire ;
  • Elle doit préparer et former ces jeunes salariés aux métiers cheminots ;
  • Elle ne doit pas être utilisée de façon à couvrir les emplois occupés par des cheminots ;
  • L’alternance à la SNCF doit déboucher automatiquement sur une embauche au Statut après réussite des examens car la SNCF a le devoir de recruter les alternants qu’elle forme ;
  • Afin éviter l’échec des apprentis et réussir une entrée positive dans le monde du travail, la CGT préconise une intégration dans une équipe équilibrée en nombre, avec un tuteur unique pour chaque apprenti ;
  • L’interdiction absolue de travailler seul sur le matériel roulant sans le soutien d’au minimum un cheminot ou de son tuteur ;
  • L’absence de notion de rentabilité dans son parcours professionnel d’équipe ;
  • Un cadrage pour les tuteurs afin de mieux appréhender le partage nécessaire avec l’apprenti.

La CGT soutient celles et ceux qui donnent tout pour obtenir un diplôme, un emploi et une nouvelle vie.

La CGT revendique :

✓ L’embauche de tous les apprentis ayant réussi aux examens ;

L’embauche des alternants ayant réussi aux examens et souhaitant continuer à travailler au MATERIEL ;

L’embauche des intérimaires qui le souhaitent ;

Le remplacement de tous les départs en retraite par des embauches.

Il est donc possible, voire nécessaire, d’embaucher dans notre entreprise et d’offrir cette possibilité aux apprentis, aux alternants et aux salariés précaires à la recherche d’un emploi stable.

La CGT exige que l’entreprise utilise cette main d’oeuvre qualifiée, motivée et désireuse d’apprendre pour les besoins de renouvellement et d’extension des postes de travail.

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LA PRÉCARITÉ PERDURE AU MATÉRIEL

Intérimaires

| Matériel

Toujours présents dans le Domaine MATÉRIEL, les intérimaires souffrent d’une exploitation de leur statut de salariés précaires « bons à tout faire » par une entreprise peu scrupuleuse, qui fragilise le statut cheminot et met en péril la transmission des savoirs et savoir-faire.

La CGT s’interroge toujours sur le niveau des charges de travail et de la désorganisation chronique des ateliers, qu’ils soient TI ou TM. La Direction affiche un aplomb dédaigneux lorsqu’elle évoque l’accroissement des charges temporaires, seul motif qu’elle peut avancer pour avoir recours aux salariés intérimaires. Cela permet de réaliser une maintenance à bas coût, seul objectif recherché par nos dirigeants.

Faisant fi de la sécurité des personnels et des matériels, « les missions » s’organisent avec une ardeur que l’on ne retrouve pas dans le règlement des problèmes chroniques d’organisation de la production.

La spécificité des métiers du MATÉRIEL oblige à une formation contraignante et techniquement aboutie pour le ferroviaire.

Les accidents ferroviaires de ces dernières années sont autant de signaux que l’entreprise doit prendre en compte pour offrir une stabilité et une pérennité de l’emploi cheminot au statut du cadre permanent.

Les déroulements de carrière ainsi que les parcours professionnels sont freinés par l’utilisation de salariés précaires qui occupent des postes au dictionnaire des filières. Ces postes doivent permettre une évolution professionnelle dans l’entreprise SNCF mais ne bénéficient ni aux intérimaires qui les occupent, ni aux cheminots.

Les dégâts sur les conditions de vie et de travail des salariés frisent l’indécence sociale. Il n’est pas rare de côtoyer un salarié intérimaire qui n’a pas pris de « congés » ou de repos depuis plusieurs mois, en se reposant sur le fait qu’une hypothétique embauche peut survenir à la fin de sa énième mission.

Ce leurre du sacro-saint CDI n’est qu’un artifice pour augmenter la productivité de salariés souvent en proie à des difficultés financières, tout comme les cheminots au statut qui connaissent aussi une période difficile, tant sur les conditions de travail que sur les dégradations de leur qualité de vie.

Cette utilisation malhonnête de l’intérim prive la Caisse de Retraite et de Prévoyance des cotisations de ce personnel.

La CGT réagit vivement avec, et pour, les salariés précaires issus de l’intérim ou de CDD. Elle s’inquiète aussi de l’avenir de l’apprentissage dans le domaine MATÉRIEL et de l’alternance qui sont utilisés aux mêmes fins, à savoir une productivité galopante et vorace.

La CGT revendique l’embauche de tous les intérimaires qui le souhaitent. Elle rappelle qu’un départ en retraite équivaut à une embauche. Il est donc possible, voire nécessaire, d’embaucher dans notre entreprise et d’offrir cette possibilité aux intérimaires à la recherche d’un vrai contrat.

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LES ÉLUS DU CCGPF DÉCLENCHENT UN DROIT D’ALERTE ÉCONOMIQUE

Réforme ferroviaire

| Fédération

Réunis ce jour, 25 septembre 2019, en plénière du Comité Central de la SNCF, la CGT des cheminots et les élus du CCGPF* ont déclenché l’ouverture d’une procédure d’alerte économique sur les conséquences de la mise en place de la « nouvelle SNCF ».

La réforme 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire contre laquelle 90 % des cheminots se sont battus n’est pas encore mise en place.

Un processus d’information/consultation de tous les CSE a débuté depuis le mois de juin, y compris pour l’instance centrale (CCGPF) qui a eu lieu ce jour. La CGT et les autres organisations syndicales ont adopté une position commune de rejet de la mise en place de la nouvelle SNCF au 1er janvier 2020 et soulevé un nombre important d’incohérences et d’absences de réponses de la part de la direction de l’entreprise.

Fort d’une expertise économique votée à l’unanimité, l’ensemble des élus ont mis au pied du mur une direction d’entreprise incapable d’apporter des réponses fiables.

Une procédure de droit d’alerte économique du Comité Central de l’Entreprise a donc été ouverte. Elle vise à obtenir des réponses claires de la direction sur une situation que les élus du CCGPF jugent préoccupante, notamment concernant :

  • La création des sociétés anonymes en lieu et place des EPIC ;
  • L’ouverture à la concurrence et ses conséquences sur l’activité ;
  • L’avenir de Fret SNCF et sa filialisation ;
  • La filialisation de Gares et Connexions et son modèle de production ;
  • La trajectoire financière de SNCF Réseau ;
  • La sécurité ferroviaire ;
  • Les conséquences sur l’emploi et les conditions de travail des cheminots ;
  • L’avenir du Réseau et particulièrement des lignes 7 à 9 dites « petites lignes ».

Ce droit d’alerte économique, inédit car celui-ci concerne l’ensemble des activités du Groupe Public Ferroviaire, se fait l’écho des inquiétudes des cheminots, confrontés à des années de restructurations et de mauvais choix stratégiques de l’entreprise.

La CGT réaffirme que la réforme pour un nouveau pacte ferroviaire ne vise qu’à privatiser la SNCF à court terme, à rogner les droits des cheminots à seule fin financière, ce qui aura, sans aucun doute, de lourdes conséquences sur le service public ferroviaire.

La Fédération CGT des Cheminots appelle d’ores et déjà à agir sur les sites ferroviaires, dans la semaine du 30 septembre au 04 octobre 2019 sur l’emploi, les salaires et nos conditions de travail.

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CONSTRUISONS LES SUITES !!!

Action interprofessionnelle du 24 septembre 2019

| Fédération

La CGT a appelé l’ensemble des salariés au plan interprofessionnel à se mobiliser ce jour par la grève et en participant aux manifestations en territoires, pour développer notre système de retraite actuel, l’emploi et les salaires.

La Fédération CGT s’est inscrite dans ce processus pour d’une part contester la réforme du ferroviaire et ses conséquences, ainsi que pour sauver notre protection sociale.

Le projet de réforme des retraites, engagé par le Président de la République et son gouvernement sur la base du rapport « Delevoye », est un enjeu majeur pour l’ensemble des salariés du public ou du privé.

Il ne s’agit pas seulement d’une réforme des régimes spéciaux, dont celui des cheminots, mais bien d’un choix de société qui détruit les solidarités au profit d’individualisations (système à points) et à terme de la mise en place d’un système de retraite par capitalisation.

La CGT propose des solutions pour financer le régime de retraite par répartition de tous les salariés (développer l’emploi stable, augmenter les salaires, établir l’égalité salariale dans les entreprises…).

Les cheminotes et les cheminots, avec la CGT, estiment que « l’équité », « l’égalité » ne peuvent s’entendre que lorsqu’elles améliorent les conditions de vie et de travail de l’ensemble des salariés. C’est le sens de l’histoire sociale.

Force est de constater que les choix opérés par le gouvernement sont à l’opposé de cette conception.

Nous revendiquons :

  • L’extension du régime spécial à l’ensemble de la branche ferroviaire ;
  • L’ouverture des droits à une retraite à taux plein à 55 ans et 50 ans pour l’ensemble des cheminots exerçant un métier reconnu à pénibilité avérée ;
  • L’attribution d’une bonification de 2 ans par enfant pour le calcul de la retraite des cheminotes ;
  • Une pension d’un montant égal à 75 % à celui correspondant à la dernière position occupée pendant au moins 6 mois ;
  • Une pension d’un montant minimum égal au SMIC, lequel doit être au minimum à 1 800 euros ;
  • La prise en compte pour le calcul de la retraite de l’ensemble des éléments de rémunération ;
  • La revalorisation des salaires et des taux de cotisations sociales, pour financer la réponse aux besoins des cheminots.

Lucides et mobilisés

A la mi-journée, plus d’un cheminot sur quatre tous collèges et tous services se sont mobilisés à l’appel de la Fédération CGT des Cheminots et de Solidaires.

Près de 25 000 cheminots ont agi ce jour, soit 10 000 de plus que lors de la manifestation nationale des cheminots actifs et retraités du 04 juin dernier à l’appel des quatre organisations syndicales représentatives à la SNCF.

Le gouvernement adopte la politique du « chausse-pied » pour faire passer ses réformes régressives.

C’est ce qu’il tente de faire sur les retraites, c’est ce qu’il a fait concernant l’avenir de la SNCF et des cheminots en 2018.

Pour la CGT, cette bataille se poursuit. Si les premières conséquences se font sentir (fermetures de guichets, de gares, de lignes, restructurations en tous genres, suppressions d’emplois…), les cheminots, avec la CGT, agissent du local au national.

Gouvernement et direction de la SNCF ne peuvent plus se réfugier derrière un simulacre de concertations. Nous exigeons l’ouverture de négociations à même de répondre aux revendications portées par la CGT.

C’est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots continuera de travailler sans relâche à l’élargissement de la mobilisation en combattant la division, le chacun pour soi, le rejet de l’autre et la stigmatisation de certaines professions, sur la base de propositions offensives, réalistes et efficaces qui sont connues de tous.

La Fédération CGT des Cheminots appelle d’ores et déjà à agir sur les sites ferroviaires, dans la semaine du 30 septembre au 04 octobre 2019 sur l’emploi, les salaires et nos conditions de travail, autant de leviers qui participent au financement de notre régime de retraite et à l’amélioration du service public SNCF.

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CTTL, UN MÉTIER APPELÉ À DISPARAITRE ?

| Traction

La direction a pour objectif de faire évoluer la certification des ADC. Selon elle, les résultats sécurité stagnent. La veille assurée par les CTTL, au travers les accompagnements en ligne, les journées de formation continue, l’étude des bandes graphiques et des événements sécurité, ne permettrait plus d’assurer le suivi triennal instauré lors de la mise en place de la licence de conducteur.

En 2014, la déclinaison à la SNCF de l’arrêté d’aptitude du 10 août 2010 a instauré la licence de conducteur au travers la réécriture de la TT00035. La direction de la Traction avait confirmé le rôle central du métier de CTTL dans la certification des conducteurs.

5 années plus tard, notre système de veille des habilitations conduite ne tiendrait plus la route selon les dires de la même direction.

Certes, la veille exercée n’est plus au niveau mais à qui en revient la faute ?

Qui est responsable du manque de CTTL au niveau national avec comme conséquence un nombre d’ADC par équipe bien trop élevé ne permettant pas de réaliser un nombre d’accompagnements en ligne suffisant ?

Qui est responsable du fait que désormais on ne programme que 2 JFC par an aux ADC, rendant ces journées inefficaces du fait d’un programme surchargé, notamment en procédures rares ?

Qui est responsable de surcharger l’emploi du temps des CTTL avec des missions ne relevant pas du métier de CTTL ?

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage !

Notre système de certification des ADC n’est pas parfait et doit subir des évolutions. La notion d’entraînement des ADC aux procédures rares sur simulateur ou sur le terrain par exemple plutôt qu’un bachotage en JFC, apparaît pour la CGT comme une idée très intéressante. Par ailleurs, pour la CGT, les outils tels que les simulateurs doivent être laissés en libre accès pour permettre aux ADC de réviser.

Ce qui pose problème dans la démarche de la direction, c’est que cet entraînement viendrait se substituer à 1 des 2 JFC réalisées jusqu’alors. Pour la CGT, on ne peut pas faire du plus avec du moins.

Cet entraînement serait réalisé par un ADC pouvant ne compter que 3 années d’expérience à la conduite et cette journée ferait l’objet d’une évaluation rentrant dans la certification des ADC.

Avec un tel dispositif, la direction fait rentrer le loup dans la bergerie puisque cet ADC deviendrait, en application de l’arrêté du 10 août 2010, au bout de 5 années de pratique de formation, évaluateur et donc également certificateur.

Dès lors, rien n’empêcherait la direction de lui faire réaliser les accompagnements en ligne des ADC en lieu et place des CTTL.

Pour la CGT et son UFCM, la formation et la certification doivent rester du seul ressort des cadres Traction. Les formateurs d’entreprise ne peuvent avoir qu’un rôle d’assistants.

Pour la fédération CGT, il est temps de remettre le CTTL au centre de la certification et la formation des ADC afin de garantir un haut niveau de sécurité.

Les CTTL ont suivi une formation longue et qualifiante au travers la formation ETT3. La CGT et son UFCM sont attachées à la définition claire et à la reconnaissance des responsabilités, notamment juridiques, par le respect des qualifications et du lien hiérarchique.

La fédération CGT et son UFCM s’opposent catégoriquement à ce dumping social.

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QUAND LE DOGME ÉCONOMIQUE PRÉVAUT SUR LE BON SENS… !!!

| Fédération

Fidèle à sa logique idéologique d’autonomisation de l’activité, comprendre partout où il y a pertinence économique, la direction FRET entend rompre la péréquation des ressources avec le GPF SNCF. 

 Aujourd’hui, la direction s’attaque à l’outil SIRIUS et souhaite développer son propre outil dénommé actuellement sous le nom de code DIGIDRIVE.. 

Suivra rapidement la fin de PACIFIC et PORTAIL DPX au profit d’applications dédiées exclusivement à FRET. 

Elle veut doter de ce nouvel outil tous les « conducteurs », y compris ceux non issus de la filière traction (CRL, CRML, DPX et CRLO). 

POURQUOI SE PASSER DE L’OUTIL SIRIUS QUI EST À MATURITÉ ? 

La direction Fret avance trois raisons majeures : 

  • Une pseudo-obsolescence de SIRIUS NG ; 
  • Mettre fin à la mutualisation avec les activités Voyages et TER pour une question d’économies. Ne plus payer les évolutions de SIRIUS qui ne concernent pas FRET (spécificités TER, arrêt voyageurs,…) 
  • Dédicacer le nouvel outil à FRET (livret de lignes spécifique FRET, ATE, suppression de toute référence au voyageur…) 

UNE MISE EN PLACE FRAGILE… 

Pour SIRIUS, là où une équipe étoffée a mis plusieurs années à développer un outil fiable et transverse (données MOBILITÉS ET RÉSEAU), la direction FRET entend ne mettre que quelques mois avec une équipe réduite. On retrouve bien là l’optimisme légendaire de la direction… 

Le planning prévisionnel fait état d’une industrialisation de l’outil dès octobre 2020, difficilement tenable au vu de l’avancée numérique du projet. 

Ce projet s’affranchit d’études ergonomie et exposition prolongée à un outil digital. Il s’affranchit aussi des conclusions d’une étude menée par la direction de la Traction sur l’évolution de la charge mentale des ADC, suite au développement de nombreuses fonctionnalités sur l’outil lui-même ou d’applications complémentaires. 

Un groupe de conducteurs « triés sur le volet par la direction » est mis en place afin d’apporter des avis sur l’outil, les instances de représentation du personnel ne sont, pour l’heure, pas associées au développement du projet au-delà d’une série de GT. 

POUR LA CGT, ATTENTION DANGER 

Ce projet est purement dogmatique et comptable puisque les différents intervenants de la direction conviennent de la qualité de SIRIUS NG, qui va prochainement évoluer avec la version NEXT. 

La mutualisation des coûts d’évolution ne convient plus à la ligne idéologique de FRET, puisque dès lors que l’évolution ne concerne pas FRET, pourquoi payer ?… 

Pourtant, le partage des coûts a toujours été un gage d’économies… !!! 

D’un point de vue comptable, SIRIUS coûte environ 1 million/an. 

Aucun chiffrage précis n’a été effectué quant au coût de développement du projet et d’utilisation du nouvel outil… 

Pour la CGT, il est essentiel de maintenir un outil identique à l’ensemble des activités, afin de garantir le maintien des parcours pro et passerelles entre activités, de garantir un haut niveau de sécurité, un niveau de compétences communes à l’ensemble des conducteurs, quelle que soit leur activité de rattachement et des lignes métiers claires, garants des qualifications. 

On mesure, un peu plus chaque jour, les méfaits du démantèlement du Service Public ferroviaire. 

La loi dite « Nouveau Pacte Ferroviaire » fracasse l’unicité de la SNCF et sclérose les activités et au final fragilise NOTRE SNCF. 

LE 24 SEPTEMBRE, AGISSONS PAR LA GRÈVE POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS ! 

Préavis de grève national du lundi 23 septembre 2019 à 20h00 au mercredi 25 septembre 2019 à 7h59.

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RETRAITES : UN CHOIX DE SOCIÉTÉ

| Fédération

Le Gouvernement a nommé un Haut-commissaire à la Réforme des retraites afin de préparer un rapport basé sur le slogan de campagne « 1€ cotisé vaudra les mêmes droits pour tous ». Ce rapport est paru le 18 juillet 2019 après 18 mois de« pseudo » concertation.

Il propose de mettre en place un « Régime Universel de Retraite » avec un mode de calculpar points, ce qui aurait pour conséquence desupprimer les 42 régimes de retraite existant, dont le « régime spécial des Cheminots ».

CE QUI POURRAIT CHANGER ?

La retraite serait calculée sur l’ensemble de la carrière. Aujourd’hui, elle est basée sur les vingt-cinq meilleures années pour les salariés du privé, et sur la dernière position occupée pendant six mois pour les cheminots.

Le calcul proposé sur l’ensemble de la carrière réduirait le niveau de pension.

Pour exemple : la réforme « Balladur » de 1993, (passage du calculdu salaire de référence pour le « privé » des 10 meilleures aux 25meilleures années) a entraîné une baisse directe de 7 % des niveaux depensions à liquider selon l’INSEE.

CONCERNANT LE MODE DE CALCUL …

Pour comprendre la différence avec le système actuel, il est nécessaire de le réexpliquer. Aujourd’hui, laretraite de base est accordée à taux plein à 57 ans et 52 ans pour les ADC, à condition d’avoir cotisé 166trimestres (génération 1968 pour les ADC et 1963 pour les autres cheminots). Si ce n’est pas le cas unsystème de décote de 1,25 % par trimestre manquant s’applique.

Le rapport propose que la comptabilisation des trimestres ne soit plus la règle à partir de 2025. 

Chaque mois, le salarié engrangerait des « points », qui serviraient de base de calcul de sa pension de retraite.

La transformation des points en euros au moment du départ à la retraite dépendrait de facteurs économiques et de l’espérance de vie.

• Ce système ne donne aucune visibilité sur le niveau de pension.

QUELLE SERAIT LA VALEUR DU POINT ?

A ce jour, nous ne connaissons pas encore la valeur du point à l’achat, mais selon Jean-Paul Delevoye rédacteur du rapport :« 10 € cotisés égalent un point ». Ce qui est sûr c’est que la valeur de service du point (valeur du point à la liquidation de laretraite) pourrait être fixée à 5,5 % (10 € de cotisations = 0,55 € de pension à la date de mise en oeuvre du système).

Autrement dit, si chaque mois, vous cotisiez à hauteur de 100 euros, vous engrangeriez dix points. Ces 10 points vous rapporteraient 5,50 euros de pension de retraite par an.

De plus, ce taux serait évolutif au fil des générations car la formule de calcul du système adapterait automatiquement la pension pour garantir l’équilibre du régime en tenant compte de l’espérance de vie, sans agir sur les taux de cotisations. Les cotisations versées par une génération seraient réparties en fonction du nombre de pensions à servir jusqu’à extinction de la génération.

L’objectif du système n’est plus une retraite répondant aux besoins, tant en âge, qu’en niveau de pension, mais l’équilibre financier préservant les entreprises.

SI ON N’A PAS UNE CARRIÈRE COMPLÈTE ? 

La mise en place d’un régime par « point » supprimerait complétement la référence à une carrière complète ou encore à l’âge de départ à la retraite, 57 ans ou 52 ans pour les cheminots, pour le transformer en âge auquel le salarié est « libérable » du travail. 

Le rapport propose de mettre en place un âge de référence à 64 ans, avec 5 % de pénalité par année manquante. 

Le niveau des pensions serait uniquement fonction de l’espérance de vie, et donc baisserait au fil des générations, si l’espérance de vie augmentait. 

Le montant de la pension et l’âge de départ sont liés puisque le salarié devrait choisir entre une retraite de durée « normale » (à partir de l’âge d’ouverture) avec une pension extrêmement basse ou une retraite plus courte avec une pension plus importante. 

De plus, le Gouvernement et le rapporteur se basent sur l’espérance de vie qui progresse globalement (85,5 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes), et non sur l’espérance de vie en bonne santé qui est nettement moins élevée : 64,5 ans pour les femmes 62,5 ans pour les hommes (en recul). 

Pour répondre aux besoins des cheminots, la CGT revendique notamment :

• L’extension du régime spécial à l’ensemble de la branche ferroviaire ; 

L’ouverture des droits à une retraite à taux plein à 50 ans et 55 ans ; 

Le bénéfice de bonifications de 5 ans valant pour la retraite pour l’ensemble des cheminots exerçant un métier reconnu à pénibilité avérée ; 

L’attribution d’une bonification de 2 ans par enfant pour le calcul de la retraite des cheminotes ; 

Une pension d’un montant égal à 75 % à celui correspondant à la dernière position occupée pendant au moins 6 mois ; 

Une pension d’un montant minimum égal au SMIC, lequel doit être au minimum à 1 800 euros ; 

La prise en compte pour le calcul de la retraite, de l’ensemble des éléments de rémunération ; 

• La revalorisation des salaires et des taux de cotisations sociales, pour financer la réponse aux besoins des cheminots. 

NOUS POUVONS FAIRE AUTREMENT !

COMMENÇONS DÈS LE 24 SEPTEMBRE 2019 Préavis national de grève du lundi 23 Septembre 2019 à 20h00 au Mercredi 25 Septembre à 07h55

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LA DIRECTION RESTE SOURDE À LA RAISON ET À NOS ARGUMENTS

Transformation Gares & Connexions 2020

| Fédération

Le jeudi 12 septembre à 14h30, s’est tenue la séance extraordinaire qui traitait exclusivement de la transformation de SNCF Gares & Connexions en S.A. filiale de Réseau au 1er janvier 2020, en application de la loi du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire.

La Direction va au-delà de la Loi

Cette réorganisation nous a été présentée comme un transfert de charge de SNCF Réseau et des établissements Voyages de SNCF Mobilités vers Gares et Connexions, pour répondre aux nouvelles obligations de la loi. Mais la loi n’est pas aussi claire, notamment sur ce qui fait l’autonomie de la future S.A Gares et Connexions.

De ce point de vue, le dossier n’apporte aucune réponse et pourtant l’ARAFER estime que le périmètre de Gares et Connexions pourrait concerner plus de 17 000 cheminots en englobant les effectifs des gares de catégories A, B et C.

Une réorganisation qui en annonce d’autres !!!

Dans l’analyse du dossier fait par les élus CGT, il apparaît déjà que nous sommes sur une première étape de réorganisation vu que celle-ci ne concerne que 27 gares. Il est déjà prévu à brève échéance l’intégration de 14 nouvelles gares, mais 41 sur 3000, cela ne fait que 1,4% de l’ensemble des gares en France. Ce n’est donc que le signal de départ de multiples réorganisations.

Beaucoup de questions ont été posées mais certaines sont restées sans réponse, notamment sur la partie économique où très peu de données ont été apportées par la direction. En ce qui concerne la pertinence et la viabilité de la transformation de Gares & Connexions en SA filiale de SNCF Réseau, les élus CGT estiment que cette partie essentielle est occultée pour ne pas donner la véritable stratégie de la future SA. Pas de visibilité sur ceux qui seront embauchés à partir du 2 janvier 2020, sur quelles bases la direction va-t-elle s’appuyer pour ces contrats de travail de droit privé ? Pour la CGT, cela risque d’amener du dumping social en faisant des agents corvéables à merci et de fait accentuer des tensions dans les équipes qui sont déjà très tendues !

La Direction ne répond pas !!!

Lorsque nous demandons la charge de travail et son mode de calcul pour chaque nouvel établissement, pas de réponse. Quand nous demandons un calendrier des formations avec l’expression des besoins ? Rien ! Lorsque nous demandons des organigrammes sur avant et après la réorganisation avec leur mise en perspective, nous n’avons qu’une partie. En effet, pas de présentation sur des nouvelles missions avant réorganisation.

Quant aux conditions de travail, nous avons demandé comment la direction allait faire pour combler les 475 postes vacants actuellement ? La réponse : « Ne vous inquiétez pas, tout sera fait pour les combler ». Pour cette réorganisation, la Direction est incapable de nous le fournir mais assure que pour les prochains dossiers ce sera fait. Nous avons également demandé la liste des locaux occupés par les agents de Gares & Connexions actuellement et celle après l’intégration des agents de Réseau et Mobilités, la direction a répondu « nous sommes en train de travailler dessus ».

Pour la CGT, c’est inadmissible ! La CGT ne croit pas que la direction soit dans l’amateurisme, c’est une volonté délibérée de masquer la vérité des prix.

Pour la CGT, cela démontre bien le peu d’importance qu’accorde la direction aux conditions de travail ! Cette attitude volontaire de la direction, de ne pas vouloir donner ces informations, démontre bien la conception du dialogue social de la Direction de l’entreprise !

Les alertes données par la CGT ainsi que certaines préconisations en CSSCT ne sont pas prises en compte !

Seul reste le dogme de la recherche de la productivité à tout prix sans véritable prise en compte de notre quotidien, pour preuve l’annonce de la dénonciation des accords locaux en Ile de France d’ici la fin de l’année, quand ça commence à un endroit, il est sûr que cela concernera rapidement tout le monde !

Forts de leur avis motivé (que vous pouvez retrouver sur workplace à CGT Gares et Connexions), les élus CGT ont été les seuls élus à voter contre le projet de transformation. L’UNSA Ferroviaire, la CFDT Cheminots et SUD-Rail ont préféré quitter la séance au moment du vote, après une interruption de séance d’une vingtaine de minutes, attitude curieuse !!! La direction, lors de cette réunion, ne s’est contentée que de commenter leur rapport, sans apporter de réponse aux questions de la CGT !

La CGT appelle les cheminotes et cheminots à faire grève le 24 septembre pour montrer leur mécontentement contre cette transformation de l’entreprise et le projet de réforme des retraites du Gouvernement.

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ÉTABLISSEMENT UNIQUE PRÉLUDE À UNE VENTE À LA DÉCOUPE ???

DCI intercités du 04 septembre 2019

| Trains

La CGT a été reçue le 4 septembre par la direction Intercités, suite à une DCI relative au projet de création de l’EIGS (Etablissement Intercités Grand Sud) rattachant les UO Intercités de Toulouse et de Nîmes et ce, dans un contexte d’ouverture à la concurrence des lignes Nantes/Lyon et Nantes/Bordeaux.

Pas de surprise, Intercités se prépare à une vente à la découpe.

Seule la mobilisation des agents, avec la CGT, permettra d’enrayer cette casse.

Déjà au printemps, la CGT avait rencontré la direction Intercités lors d’une audience, suite à des rumeurs persistantes évoquant la création d’un établissement dédié Intercités et ce quelques mois seulement après l’abandon du projet d’établissement national. Elle avait confirmé l’existence d’un projet, présenté depuis dans les CSE Intercités et TER Occitanie.

Dédié à 100% à l’activité, l’EIGS rattacherait 125 agents dont 116 ASCT, ainsi qu’une direction de proximité restreinte servant de relais à la direction nationale Intercités.

Suivi RH, gestion administrative, action sociale, formation professionnelle, notations seraient placés sous la responsabilité de l’ESV Paris Austerlitz.

Le CSE de consultation initialement prévu le 29 août, puis repoussé au 12 septembre, se tiendra finalement le 26 septembre. La direction affirme vouloir se laisser du temps avec les organisations syndicales sur les sujets en suspens (périmètres notations, groupes de travail roulements, représentativité des membres SSCT), auxquels la CGT a rajouté les parcours pro, la gestion de la programmation, les futures embauches et les RPX.

La direction propose la tenue d’une Table Ronde de négociation. Mais reste à en déterminer le contenu et la volonté de négocier.

Concernant le sujet des parcours pro : la direction annonce ne pas avoir l’intention de modifier l’existant (embauche à TER avant de pouvoir accéder à Intercités). Néanmoins, elle précise que cela n’est réalisable qu’à la condition que les établissements TER laissent à disposition les ASCT…

La CGT a formulé des demandes de formation passerelle dans les établissements (anticipation notamment au regard de la GPEC).

Néanmoins, il y a tout lieu de penser que l’activité TER refuse d’alimenter Voyages et IC au motif qu’elle seule supporte le coût de la formation initiale. Les embauches directes sur les activités IC et Voyages pourraient donc être bientôt une réalité.

La CGT dénonce également le sous-dimensionnement de la programmation, où seul un agent est prévu. La Direction l’estime suffisant. Même si elle indique qu’il peut évoluer si nécessaire… Réponse qu’elle réitèrera sur l’accompagnement des trains.

Une Direction des services est créée au niveau de l’établissement Intercités. Les ASCT y seraient rattachés.

La direction Intercités indique ainsi clairement ses intentions quant aux futurs contours du métier d’ASCT. Il est bien dans ses intentions de développer la poly compétence : les ADC à la manoeuvre et les ASCT aux essais de freins, à l’instar de PARIS / LE CROISIC.

Elles appellent donc à notre détermination et à notre vigilance dans le cadre des discussions avec l’UTP sur le rôle et les missions des ASCT.

Ces orientations illustrent le véritable objectif derrière la création de cette entité. Prétextant une évolution de l’environnement ferroviaire et une volonté de mieux répondre aux attentes des usagers et de l’autorité organisatrice (l’Etat), les établissements sont réorganisés par entité. D’abord, les UO de Toulouse et Nîmes, puis courant 2020 les UO trains IC de Paris Austerlitz, de Clermont et de Limoges ainsi que la manoeuvre de Brive. Ces entités intègreraient un établissement Intercités national dédié à un produit et placé dans un système pouvant être ouvert à la concurrence, la convention avec l’Etat n’étant pas encore renouvelée.

Par anticipation, elle crée ainsi les conditions de réaliser les transferts de personnels vers les potentielles entreprises ferroviaires privées.

Pour rappel, la loi fixe un transfert obligatoire si 50% du temps de travail s’effectue sur la même activité. Avec des roulements dédiés, la question est réglée : ou l’agent accepte, ou il est licencié !

Toutefois, la direction estime que tant que les trains seront exploités avec du matériel corail, l’ouverture à la concurrence serait peu probable. A l’image des lignes Nantes/Lyon et Nantes/Bordeaux, il s’agit pour l’Etat d’offrir aux entreprises ferroviaires privées toutes les raisons de se positionner sur ces lignes conventionnées en mettant à leur disposition des matériels renouvelés.

Pour la CGT, rien n’est donc inéluctable ! La mobilisation des ASCT sera déterminante pour infléchir les choix de la direction et défendre l’unicité et l’avenir de leur métier.

Mobilisons-nous le 24 septembre pour remporter la première étape et mettre sous pression la consultation du CSE le 26 septembre.

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NOUVEAU PRÉSIDENT À LA SNCF : NOUS JUGERONS SUR LES ACTES!

Président à la SNCF

| Espace presse

L’annonce est désormais officielle : Jean-Pierre FARANDOU remplacera Guillaume PEPY à la tête du groupe SNCF. Comme à son habitude, la CGT restera neutre sur cette désignation puisqu’un patron est un patron. Ce qui compte, ce n’est pas sa personnalité ou son parcours, mais plutôt ses actes, les orientations qu’il donne à l’entreprise et la manière dont il traite les revendications des cheminots.

La CGT sera particulièrement attentive à la lettre de mission qui sera écrite par le Gouvernement au nouveau président.

Alors que nous dénonçons la poursuite de la casse du FRET avec la suppression de l’emblématique train des primeurs Perpignan-Rungis, le cap va-t-il changer et la Direction SNCF va-t-elle rapidement faire ce qu’il faut pour que ce train reparte ?

Alors que nous bataillons contre une absurde stratégie d’externalisation des charges de travail, particulièrement à l’Equipement, la Direction SNCF va-t-elle réinternaliser tout ce qui menace la sécurité des circulations, la qualité de production, le maintien des compétences ?

Alors que la colère des usagers et des élus locaux s’exprime fortement contre la stratégie de fermeture généralisée des points de vente (guichets, gares, ou centres ligne directe), que l’abandon du contrôle systématique à bord des trains provoque pertes commerciales et hausse de l’insécurité, la Direction SNCF va-t-elle décider de réhumaniser les gares et les trains avec du personnel cheminot stable, bien formé et soucieux du service public ?

Plus généralement, est-ce que la politique de casse de l’emploi, de précarisation, de dumping et d’austérité va se poursuivre ?

De nombreuses questions comme celles-ci vont se poser au nouveau président. La CGT est déjà en phase de lutte revendicative dans ces différents domaines avec un temps fort d’actions locales dans la semaine du 30 septembre au 4 octobre.

C’est donc bien sur les réponses de la direction que nous jugerons le nouveau président et son équipe.

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