Fédération CGT des Cheminots


ArchivesFévrier 2020

SI TU NE VIENS PAS À LAGARDÈRE, LAGARDÈRE VIENDRA À TOI !

| Espace presse

L’ex-président de la SNCF n’aura donc pas tardé à se retrouver une pige au sein du groupe Lagardère aux côtés de l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy, ami intime de l’héritier et proche du Qatar, actionnaire de la multinationale.

Après avoir méthodiquement désossé l’entreprise publique SNCF, supprimé des emplois de cheminots, co-écrit les différentes réformes ferroviaires de 2014 et 2018 et cassé le Statut de ses personnels, voilà que Guillaume PEPY s’apprête à sévir au sein du conseil de surveillance du groupe Lagardère en prenant notamment la tête du comité stratégique selon les dernières informations parues dans la presse.

Mieux, il pourrait être chargé du « travel retail » !

Mais de quoi s’agit-il ?

Le « travel retail » consiste à gérer les boutiques du groupe implantées dans les lieux de transport et notamment dans les gares ferroviaires !

C’était donc ça !

L’ex-président de la SNCF, qui aura fait sa carrière sur le compte de l’entreprise publique, aura donc préparé sa sortie et faciliter sa reconversion en autonomisant au maximum Gares & Connexions et en transformant les gares en vastes espaces commerciaux.

Guillaume PEPY s’apprête donc à vendre des livres, des chewing-gums et des cigarettes en gare après avoir mis en oeuvre la vente de billets de train dans les bureaux de tabac !

Toute cette opération se déroule sur fond de guerre financière entre actionnaires afin de garder le contrôle du groupe sous l’égide des fonds d’investissement qatariens dont Nicolas SARKOZY serait le VRP.

Voilà donc ce que l’ex-président d’une entreprise ferroviaire historique a choisi comme reconversion, lui qui avait mis en scène son départ en affirmant vouloir faire un « break ».

« To break » veut dire « casser » en français.

Cela restera donc le marqueur indiscutable et définitif de celui qui n’aimait pas le train !

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EN DÉMOCRATIE, LA RÉPRESSION N’EST PAS UNE OPTION !

Libertés syndicales

| Action depuis le 5 décembre 2019

Après avoir mis prématurément un terme aux travaux de la Commission spéciale retraite de l’Assemblée nationale, le Gouvernement menace désormais d’user de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter son texte en l’état.

Il priverait ainsi la représentation nationale de débat et de vote à l’Assemblée sur une loi dont la nature aura un impact social profond au sein de notre société.

Mais au déni de démocratie institutionnelle, il semble vouloir y ajouter le déni de démocratie sociale en emboitant le pas du Sénat qui a adopté, le 04 février dernier, une proposition de loi s’attaquant au droit constitutionnel de grève dans les transports publics.

Désavoué de toutes parts sur son projet de réforme systémique des retraites, le Gouvernement use de tous les moyens pour évincer le débat, faire taire la contestation et passer en force. Avec sa majorité, mais aussi ses alliés objectifs (républicains, centristes, RN, indépendants et non-inscrits à un groupe parlementaire), il a décidé de faire payer aux cheminots et aux salariés de la RATP, leur exceptionnelle et légitime mobilisation engagée depuis le 5 décembre 2019.

Opposant continuité du service public et liberté de circulation au droit de grève, le Sénat, sous l’impulsion de Bruno Retailleau (LR), a décidé d’adopter un projet de loi visant à durcir les termes de la loi du 21 août 2007 relative au dialogue social et la continuité du service public dans les transports.

Cette loi, qui avait déjà considérablement rogné le droit de grève en conditionnant le dépôt des préavis à des délais supplémentaires et à une alerte sociale préalable ; institué l’obligation de se déclarer en grève 48 heures à l’avance pour plusieurs catégories de personnels ; puis ultérieurement celle de déclarer leur reprise du travail ; se verrait considérablement durcie en cas d’adoption par le Parlement à l’automne.

Le texte adopté par le Sénat prévoit, entre autres, la réquisition des salariés par l’employeur sous l’injonction de l’autorité organisatrice, pour garantir le plan de transport minimal qu’elle aura défini.

Ce serait un nouveau coup porté à la démocratie sociale et la démocratie dans l’entreprise, un levier supplémentaire de répression offert au patronat et à l’Etat. A l’image de ce que subissent les salariés des hôpitaux et de l’audiovisuel, il limiterait considérablement la portée de toute contestation.

C’est la démonstration que le droit fondamental de grève est précieux pour les salariés, autant qu’il est jugé néfaste par le patronat et les réactionnaires.

Où en serait le projet de réforme des retraites du Gouvernement sans la grève des cheminots et de la RATP ?

Si la mobilisation par la grève entamée le 5 décembre 2019 n’a pas encore permis de contraindre le Gouvernement à retirer son projet, elle nous a revanche acquis la victoire idéologique auprès de deux tiers des Français, laissant intactes nos chances de faire retirer ce projet de réforme impopulaire !

S’élever et se mobiliser contre une nouvelle restriction du droit de grève, c’est donc préserver notre capacité future à contester toutes les régressions sociales et à faire progresser nos revendications !

Pas question d’en rabattre !

La Fédération CGT des cheminots appelle l’ensemble des cheminots à se mobiliser le 27 février 2020 et à s’inscrire par la grève dans les initiatives interprofessionnelles organisées dans les territoires pour exiger :

▪ Le retrait du projet de réforme des retraites par points ;

▪ Le maintien et l’amélioration du système existant ;

▪ L’abandon immédiat du projet de loi visant à réduire leur droit constitutionnel de grève !

Ne tolérons pas de nouvelles entraves à nos libertés syndicales !

LE 27 FÉVRIER, TOUS EN GRÈVE !

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Info luttes n°67

C'est le bon moment !

| Action depuis le 5 décembre 2019

La détermination est toujours là !

Le Gouvernement vacille, bafouille, cumule les inepties, il ne reste que les députés LREM pour croire au bien-fondé de cette réforme !

Les salariés, jeunes, retraités privés d’emploi doivent rester mobilisés !

La journée de grève interprofessionnelle du 20 février a de nouveau démontré que nous ne sommes pas au bout du processus et que rien n’est joué !

Des milliers de manifestants, dont la plupart étaient en grève, étaient dans la rue aujourd’hui. La population, qui soutient le mouvement, veut se faire entendre sur les bancs de l’Assemblée où les débats sont fébriles.

Gouvernement et direction d’entreprise doivent comprendre que nous ne laisserons pas nos retraites au capital !

Nous ne porterons pas la régression sociale !

Nous ne validerons pas le retour à un pacte social d’avant 1945 !

Nous ne voulons pas d’une SNCF d’avant 1937 !

DES NÉGOCIATIONS MAINTENANT !

Dans sa quête de restaurer le dialogue social, le président Farandou doit ouvrir les négociations sur les salaires, la ré-internalisation de charges, la fin de la mise en place de l’EAS, les conditions de travail, les réorganisations (qui sont que le prolongement de la privatisation de la SNCF), la réelle prise en compte de la compétence des cheminots et de la valeur de leur métier. C’est ce que nous exigeons, car tout cela doit être NÉGOCIÉ.

Si nous devions nous réjouir de certaines ambitions du président de la SNCF, celles concernant l’avenir du Fret nous iraient bien si elles allaient dans le sens du développement de l’activité de transport de marchandises sans qu’elle soit confrontée à la seule équation économique !

Alors, mieux vaut tard que jamais si, aujourd’hui, quelques-uns s’aperçoivent enfin que la préservation de la planète passe par le développement du ferroviaire, que le wagon isolé pourrait être la solution et que la fédération CGT des cheminots avait raison !

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS COMMENCE À PAYER !

 

FUSION DES IP & IL

Lyon le 19 février 2020

LA CGT OBTIENT LE REPORT DU PROJET DE FUSION PAR ECRIT !!

Reçue en conciliation sur le préavis de grève CGT, la Direction reconnaît et écrit que le contexte impose le report du projet de fusion des Infrapôles & Infralog « E2020 ». La décision de la direction de la Zone de Production Sud-est de reporter cette mise en place ne peut passer sous silence. Cette décision qui paraît anodine à la première lecture est lourde de sens dans le contexte actuel.

La grogne sociale actuelle et la lutte historique dans laquelle les cheminot-e-s ont largement pris leur place depuis le 5 décembre dernier a permis de remettre au coeur de la contestation la question du service public ferroviaire.

La mobilisation exceptionnelle et le fort taux de gréviste sur l’ensemble des collèges des métiers de l’équipement, y est certainement pour quelque chose.
L’exemplarité du comportement des cheminots tout au long du conflit et la légitimité des revendications portées ont donné une crédibilité sans faille à la démarche de la CGT.

UN PREMIER RECUL…

Malgré les manoeuvres de divisions, les tentatives d’atténuer le mécontentement et sous la pression du rapport de force CGT, la Direction de la zone de production sud-est a fait le choix de la raison et préfère suivre les conseils du Président FARANDOU qui appelait dans un « temps réel » à « prendre un temps de pause au premier semestre 2020 pour évaluer l’intérêt des réorganisations ».

De la bouche de la DZP SE, la fusion des IP et des IL (dans le cadre du projet E 2020) est considérée comme une réorganisation importante au regard des impacts de celle-ci s sur l’emploi, les conditions de travail, les déroulements de carrière ou encore la pérennité des métiers.

…MAIS ON N’EN A PAS FINI !

La CGT et ses militants continueront à être combatifs et attentifs aux répercussions sur le terrain et aux situations individuelles problématiques. Si la Direction semble avoir mis la charrue avant les boeufs, c’est son entière responsabilité.

Nous porterons nos revendications sur les métiers de M&T, sur le volume d’emplois, l’organisation du travail et l’arrêt des externalisations à tout va.

« La construction d’un projet alternatif CGT sur une base de progrès social avec un esprit offensif dans l’intérêt des cheminots de l’équipement de la ZP SE sera la seule motivation des représentants CGT dans les instances comme dans les structures syndicales CGT les plus proches des cheminot-e-s. »

[Tract du Secteur CGT des cheminots de Lyon.]

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INFO LUTTES N°66

Le Gouvernement poursuit son déni de démocratie !

| Action depuis le 5 décembre 2019

Non content de mentir sur son projet de réforme des retraites, de dénigrer les régimes spéciaux pour justifier leur suppression, non content de réquisitionner les éboueurs, de tabasser les manifestants, de mettre en garde à vue des mineurs, le Gouvernement impose la dictature parlementaire !

Pas de réforme contre le peuple !

Aujourd’hui, ce sont 67% des Français qui soutiennent l’organisation d’un référendum concernant le projet de loi sur les retraites.

Ce Gouvernement, après avoir mis fin à la commission spéciale parlementaire, choisit de traiter les 41 000 amendements en 86 heures de débats dans l’hémicycle prouvant, là encore, son sens de la démocratie !

De plus, il a rejeté une motion portée par les partis progressistes exigeant un référendum. La provocation atteint son paroxysme quand les députés de la majorité se comparent à Ambroise Croizat, ministre du Travail communiste, créateur de la Sécurité sociale, syndiqué CGT et qui voulait, par-dessus tout, « libérer les travailleurs de l’obsession permanente de la misère », et leur assurer un droit inaliénable à la retraite, en tant que « nouvelle étape de la vie » plutôt que comme « antichambre de la mort ».

Avec Macron, nous sommes loin du compte et faire référence à Ambroise Croizat démontre que ce Gouvernement n’a pas de limite dans l’imposture.

Membres du Gouvernement et députés LREM insolents et provocateurs, sans aucune empathie, ont été jusqu’à refuser une minute de silence à l’Assemblée Nationale pour l’infirmière poignardée à mort dans l’exercice de ses fonctions à l’hôpital de Thouars le 13 février dernier, prétextant que l’« usage limite la pratique des minutes de silence à des cas exceptionnels et solennels ». Chacun appréciera !

La CGT du centre hospitalier nord Deux Sèvres a exigé des excuses et la démission du président de l’Assemblée Nationale !

Il ne faut rien lâcher, la Fédération CGT des Cheminots estime que « le recours à l’avis des citoyens est une démarche positive ». La détermination et le rejet de cette réforme sont intacts. Le référendum permettrait donc aux salariés de donner leur avis sur un choix de société. (Lire notre communiqué de presse)

Sur le terrain, d’autres dates de mobilisations interprofessionnelles à l’appel de l’intersyndicale seront annoncées et nous menons, en parallèle, une démarche de contre-conférence de financement, qui devrait se tenir fin mars, l’objectif étant d’opposer à ce Gouvernement un contre-projet unitaire.

Toujours mobilisés, sous une autre forme !

Tout le monde s’accorde à le reconnaître, la lutte entamée le 5 décembre dernier, le niveau de mobilisation de certaines professions comme les cheminots de la SNCF, la RATP et les agents de Mines et Energie et d’autres… ont fait bouger les lignes et contraint le Gouvernement à concéder des reculs sur leurs dispositions initiales inclues dans leur projet de régime universel !

La démarche unitaire perdure, à la SNCF également. Les temps forts sont pris en compte par les salariés et le 20 février ce sont près de 200 manifestations qui sont inscrites sur le territoire, avec de nombreux appels de Fédérations à se mobiliser telles que la Fonction Publique, les Transports, l’Agroalimentaire, Verre et Céramique, la FNTE, les Services Publics, la FERC, Mines et Energie, la FAPT, la Fédération des Syndicats Maritimes, celle des Sociétés d’Etudes, des Organismes Sociaux, Cadres et Officiers de la Marine Marchande, les Finances Publiques, la FNIC, la Métallurgie, la CGT Spectacle, Banques et Assurances, Textile, nos Unions Départementales, nos Unions Locales sont également à la manoeuvre dans les territoires pour organiser la lutte et la rendre visible. (Lire l’appel unitaire)

Dans notre champ professionnel, nous avons de nouveau interpellé la direction et rappelé nos exigences en termes notamment d’emplois, salaires, réorganisations, sur la base d’un dialogue social constructif et efficace, cela nous changerait de la gouvernance précédente.

Personne dans l’entreprise ne peut ignorer le conflit social que nous vivons, la forte mobilisation des cheminots à partir du 5 décembre 2019 et les exigences que nous portons, nous devons être entendus et nos revendications satisfaites.

TOUS MOBILISÉS LE 20 FÉVRIER, JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE UNITAIRE DE GRÈVES ET DE MANIFESTATIONS.

Pour être plus fort, adhérez à la CGT !

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LES CHEMINOTS PAYENT LE PRIX FORT D’UNE RÉFORME INJUSTE

Contingents de niveaux

| Fédération

Obnubilée par sa volonté de réduire la masse salariale, la Direction du GPU (Groupe Public Unifié) SNCF rogne sur les effectifs et sur les promotions professionnelles.

La fin des recrutements au Statut inscrite dans la réforme ferroviaire de 2018 sera dévastatrice, notamment pour les déroulements de carrière.

Afin de réaliser ses objectifs de productivité et financer la réforme de 2018, la Direction rogne sur les promotions professionnelles.

UNE ENTREPRISE ECLATÉE DANS UN SYSTÈME PLUS OPAQUE

Pour la première fois, au lieu d’une seule réunion pour l’ensemble des cheminots de la SNCF, la Direction a mis en place autant de réunions qu’il y a de SA (Sociétés Anonymes) qui composent le GPU SNCF.

La volonté d’opacifier le processus de notations et de contenir les promotions en les définissant par SA est manifeste.

D’ailleurs, elle a en toute discrétion modifié unilatéralement, la réglementation afférente au « déroulement de carrière ». Elle menace de sanction les délégués de commissions s’ils communiquent les listings de notations aux cheminots.

Par ces méthodes, elle vise à opacifier l’exercice de notations pour dissimuler à la fois la chute du nombre de promotions professionnelles et ses choix arbitraires.

UNE SAIGNÉE DANS LES EFFECTIFS

Au 31 décembre 2019, il ne restait plus que 123 997 cheminots au cadre permanent dans le Groupe Public Ferroviaire SNCF.

Si les suppressions d’emplois se sont multipliées depuis plusieurs années, la réforme de 2018 a accéléré ce processus jusqu’à les « industrialiser » et les massifier.

En l’espace de seulement 1 an, ce sont 3445 emplois de cheminots au Statut qui ont été supprimés.

Les cheminots et plus particulièrement ceux dont la rémunération est la plus faible, subissent ces baisses d’effectifs.

DES PROMOTIONS PROFESSIONNELLES AU POINT MORT

La Direction s’acharne à réduire le volume de contingents de niveaux en fonction de la baisse des effectifs éligibles présents sur le niveau 1.

Cette année, elle a même été jusqu’à réduire davantage les volumes de contingents de niveaux (-4,6%) que les effectifs éligibles (-3,3%).

Les cheminots subissent une double peine : un ralentissement sans précédent de leur déroulement de carrière et 5 années de gel des salaires.

La Direction a fixé un volume prévisionnel de contingents de niveaux de 5803, soit une baisse de 277 niveaux par rapport à celui de l’exercice 2019/2020.

En 12 ans, le volume prévisionnel des contingents de niveaux a chuté de plus de 38% soit – 3599 niveaux.

Suite aux multiples réorganisations que subissent les cheminots, de très nombreuses commissions vont avoir à appliquer le RH0910.

Il remonte déjà que certains établissements tentent de s’affranchir des dispositions de ce texte. La Fédération CGT et ses délégués de commission seront particulièrement vigilants face à tous dysfonctionnements.

Nous exigeons que les cheminots relevant du RH0254 (contractuels) ne soient pas les oubliés de l’exercice de notations.

Leurs situations doivent être traitées lors des commissions de notations.

TOUS MOBILISÉS LE 20 FÉVRIER, JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE UNITAIRE DE GRÈVES ET DE MANIFESTATIONS

 

 

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Le 20 février, continuons à enfoncer le clou !

Appel unitaire

| Action depuis le 5 décembre 2019

Depuis le 5 décembre 2019, des actions et des initiatives interprofessionnelles quotidiennes sont organisées dans tous les territoires. Le rejet de la réforme en l’état a été très clairement affiché par les cheminots et continue à l’être.

D’autres secteurs de l’économie se sont joints à cette contestation : énergie, ports, santé, éducation, avocats, éboueurs… la liste des professions mobilisées s’allonge au fur et à mesure des jours qui passent.

Alors que le projet de loi a commencé à être étudié à l’Assemblée Nationale, révélant de nouvelles attaques contre nos futures pensions, les manifestations interprofessionnelles doivent maintenir la pression.

Les fédérations CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail appellent les cheminotes et cheminots à se mettre en grève massivement le jeudi 20 février et à participer aux manifestations.

Ce mouvement historique continue !

Chaque jour, ce gouvernement s’enfonce un peu plus avec sa contre-réforme sur les retraites et sa politique libérale. Embourbés dans le débat parlementaire, les représentant·e·s de ce pouvoir n’apportent toujours aucune réponse face aux inquiétudes et injustices qu’engendrera la mise en place du système de retraites par points. La « garantie » de la valeur du point s’est, par exemple, révélée fausse puisque l’indicateur économique sensé assurer sa hausse n’existe pas !

Hier, aujourd’hui et demain, notre détermination est toujours aussi forte face à ce projet de loi. Le corps social cheminot a été l’un des fers de lance de cette mobilisation interprofessionnelle qui fait trembler le Gouvernement et le patronat. Nous nous arrêterons lorsque nos revendications respectives auront été prises en compte.

Leur jusqu’au-boutisme est insupportable !

Les fédérations cheminotes CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail s’insurgent face à l’obstination de ce Gouvernement à passer en force malgré un conflit social de près de trois mois et une opinion publique majoritairement hostile à sa réforme. Cette classe politique doit comprendre qu’en aucun cas la réponse à la crise sociale ne sera une répression à l’encontre de celles et ceux qui expriment un désaccord.

Nous réaffirmons notre attachement au droit de grève et aux libertés syndicales. Nous dénonçons l’emploi de la force et le projet de loi sur la réquisition des cheminots actuellement en discussion au Parlement.

Le 20 février, soyons massivement en grève et dans la rue pour défendre nos droits !

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LA FÉDÉRATION DES CHEMINOTS APPROUVE L’APPEL À RÉFÉRENDUM !

Réforme des retraites

| Action depuis le 5 décembre 2019

La Fédération CGT des Cheminots, très impliquée dans le mouvement social actuel, exige le retrait du projet de réforme des retraites et l’ouverture de négociations sur l’amélioration du régime actuel.

Le projet gouvernemental montre un peu plus chaque jour l’effet néfaste qu’il aura sur le niveau de vie des retraités, la solidarité intergénérationnelle et la situation des salariés actuels.

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les cheminots à s’engager dans la lutte au travers de la grève dans leur entreprise et la participation aux manifestations pour maintenir et amplifier la pression sur le pouvoir politique.

Selon les sondages d’opinion, la population est hostile au projet de réforme de manière très majoritaire et constante.

Le Gouvernement conteste cette réalité et y oppose sa supposée légitimité.

Nous constatons que des partis et des personnalités politiques progressistes proposent l’organisation d’un référendum.

Dans la continuité de notre lutte, pour que le retrait soit acté et que le Gouvernement sorte de sa position de passage en force, nous considérons que le recours à l’avis des citoyens au travers d’un référendum est une démarche positive.

La Fédération CGT des Cheminots approuve donc l’appel à l’organisation d’un référendum sur le retrait de la réforme des retraites.

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CONTRACTUELS DE LA SNCF : LA CGT DÉFEND VOS DROITS

Accord Classifications & Rémunération

| Les conditions sociales

Après plus de deux ans de négociations sur les classifications et rémunérations, un accord a été soumis à la signature des organisations syndicales par le patronat de la branche ferroviaire (UTP).

La CGT a fait valoir son droit d’opposition face à un texte très inférieur à l’existant, pour empêcher qu’il devienne la nouvelle référence de l’ensemble de la Branche.

SUD et FO ayant fait également valoir leur droit d’opposition, le texte est nul et non avenu.

Le patronat doit revoir sa copie !

Direction et signataires de l’accord de Branche s’attachent à défendre leur signature en mettant en avant des « avancées » pour les contractuels de la SNCF. Qu’en est-il vraiment ?

LE POINT DE DÉPART, C’EST LE STATUT

Le texte référence qui a prévalu à l’écriture des règlements sur les droits des contractuels est le Statut.

Par exemple, les promotions doivent être attribuées de façon similaire « en quantité et en qualité » pour assurer une égalité de traitement des cheminots. C’est pour cela qu’une enveloppe équivalente au GVT (glissement vieillesse technicité, qui représente le volume de promotions des statutaires) est attribuée aux DET afin qu’ils promeuvent ou augmentent le salaire des contractuels selon leur annexe.

Cela donne moins de garanties individuelles que le Statut, mais le volume est néanmoins assuré.

LE TEXTE DE L’UTP EST PIRE QUE RIEN

Avec l’introduction d’une Convention Collective de Branche dans le système ferroviaire, la Direction SNCF a vu l’opportunité de changer de texte de référence pour abaisser les droits des contractuels.

Fin 2019, le DRH annonçait donc l’abrogation du RH0254 au 1er janvier 2020 et l’écriture d’un nouveau règlement transposant les règles contenues dans l’accord de branche.

Il était absolument nécessaire que le volet classifications et rémunération de la CCN soit de haut niveau.

Etant donné que ce n’est pas le cas, la CGT a fait valoir son droit d’opposition, comme SUD et FO. De cette manière, la Direction n’a pas d’autre texte de référence que le Statut pour réécrire le RH0254.

Bien sûr, il va falloir se battre pour obtenir un accord d’entreprise qui améliore les conditions sociales des contractuels. Rien ne sera accordé sans lutte. Pour la CGT, c’est clair, le nouveau cadre social de l’entreprise doit se baser sur une règle : à travail égal, conditions sociales égales ! Donc le RH0254 doit se baser sur le Statut concernant les normes de promotions et de rémunération.

CE N’EST PAS UNE SITUATION INCONNUE

Lors de l’ouverture à la concurrence du FRET, une CCN a été négociée. Elle était de si bas niveau qu’elle a été dénoncée, et n’a donc jamais été appliquée.

La CGT a mené la bataille dans chaque EF et les accords d’entreprise obtenus ont permis d’aller plus loin que les garanties que le patronat proposait dans la CCN.

La signature compulsive des textes patronaux « parce que c’est mieux que rien » n’est donc pas la bonne solution. La CGT est exigeante dans la négociation, parce que le travail des cheminots mérite de vraies garanties.

GÉNÉRALISONS LE PROGRÈS SOCIAL

Au-delà du cadre social de la SNCF, la CGT exige la réouverture des négociations sur le volet classifications et rémunération de la CCN pour harmoniser les acquis par le haut.

Pour cela, il ne faut pas un texte qui reprenne les minima de toutes les entreprises, et donc qui ne crée aucun droit pour personne.

Il faut un texte qui s’appuie sur ce que les accords des différentes EF prévoient de plus favorable et le généralise à toutes les EF. A Europorte, CFL, ECR ou d’autres, certaines règles sont supérieures au Statut.

Si c’est possible dans une entreprise, c’est possible dans toutes !

LE PROJET UTP : RÉMUNÉRATIONS MINIMALES

Les garanties de salaire reprises dans l’accord se situent en-dessous de ce qui se pratique dans la très grande majorité des entreprises de la Branche.

Pour en bénéficier, il faut que votre rémunération brute annuelle, incluant les primes de travail, la PFA ou le 13ème mois, certains EVS, et l’intéressement, soit inférieure.

Rémunérations UTP

Par exemple, un jeune embauché au Matériel à la classe B, annexe A1 du RH0254, va avoir une rémunération annuelle (hors EVS et intéressement) de 20 334,7 €. Il est très au-dessus du minimum prévu pour la classe 2 dans la CCN, et même s’il n’a jamais aucune promotion au titre de sa carrière (!), l’ancienneté SNCF le maintiendra au-dessus.

Autre exemple, un agent de l’Equipement à la classe C, annexe A1 du RH0254, qui a 12 ans d’ancienneté et qui monte l’astreinte 10 semaines et weekends par an, va toucher 27 416,36 € brut par an. Il est encore plus au-dessus du minimum prévu pour la classe 3 dans la CCN que l’exemple précédent.

Les minima de branche sont tellement bas qu’ils ne servent à rien.

Les cheminots statutaires ou contractuels n’ont RIEN à gagner à une transposition du volet « classifications et rémunération » de la CCN à la SNCF !

LE PROJET UTP : CARRIÈRE ET ANCIENNETÉ LIMITÉES

Dans le cadre de la négociation, la CGT a pu imposer la notion de déroulement de carrière automatique. Mais l’UTP l’a plafonné à 24 ans, avec des seuils de progression tous les trois ans (1,5 %), soit au total 12 % sur l’ensemble de la carrière.

Distincte de la valorisation automatique de la carrière, l’ancienneté amène une seconde majoration du salaire de 14,4 % sur 24 ans.

Pour les classes 7 et 8 (Cadres), elle est divisée par 2, pour s’établir à 7,2 % au bout de 24 ans et aucune ancienneté pour la classe 9 (cadres sup).

> Comparaison avec ce qui existe dans l’entreprise pour les contractuels (RH0254)

POUR LES CONTRACTUELS DE L’ANNEXE A1

Pour les classes B et C, la majoration professionnelle en cours de carrière est de 15 %, éventuellement majorée de +3 % en fin de carrière (si + de 55 ans et majoration maximum de la classe d’appartenance depuis plus de 5 ans).

La majoration d’ancienneté est de 36,3 % maximum pour 33 ans.

POUR LES CONTRACTUELS DE L’ANNEXE A3

La majoration professionnelle est de 10 % si l’expérience et la maîtrise de l’emploi le justifient (avec automaticité au bout de 14 ans sans objection motivée du service). Elle passe à 20 %, au titre de promotion, si les responsabilités afférentes à son emploi le justifient, quelle que soit la durée d’utilisation. Et le salaire peut être éventuellement majoré de +3 % en fin de carrière (si + de 55 ans et majoration maximum de la classe d’appartenance depuis plus de 5 ans).

Les agents sont placés sur une « catégorie » en fonction des titres et diplômes détenus. A chaque « catégorie » correspond un « salaire de base » repris sur une grille des salaires (RH0390) et qui sont supérieurs aux minima de branche.

Enfin, la majoration d’ancienneté est de 36,3 %, comme pour l’annexe A1.

POUR LES CONTRACTUELS DE L’ANNEXE B

Pour les personnels de de l’annexe B, une grille des salaires est reprise au RH0390 avec une rémunération différenciée par coefficients en fonction de la classification des emplois reprise à l’annexe B du RH0254. Pour chaque classification existe une fourchette de coefficients à appliquer. Ces coefficients matérialisent la progression professionnelle. Par exemple, un éducateur qualifié peut dérouler sur 12 coefficients, avec des progressions de l’ordre de 1,4 à 2,1 % entre chaque coefficient.

La majoration d’ancienneté est de 36,3 %, comme pour l’annexe A1.

POUR LES CONTRACTUELS DE L’ANNEXE C

Les agents exécution ou maîtrise bénéficient d’une majoration du salaire pour ancienneté de 1,5 % tous les 3 ans, dans la limite de 16,5 %. Les cadres n’ont aucune majoration.

La progression professionnelle se traduit, elle, par une majoration individuelle chaque année en plus des augmentations générales selon une fourchette qui varie de 0 à 3 % pour les non-cadres et de 0 à 5 % pour les cadres. En moyenne, en 2019, la SNCF a accordé 1 % aux personnels non-cadres et 1,7 % aux cadres (ce qui compense l’absence d’ancienneté). 4

LA COMPARAISON EST SANS AMBIGUÏTE

Sur une carrière complète, l’augmentation que peut espérer un cheminot pour son ancienneté et sa carrière (hors augmentations générales) est la suivante :

La partie automatique (36,3 % au titre des échelons d’ancienneté, sans possibilité de véto managérial) est à elle seule bien supérieure aux propositions de la CCN.

Un RH0254 qui serait aligné sur la CCN ferroviaire serait donc clairement un recul social important. Donc l’annulation du volet classifications et rémunérations de la CCN est une bonne chose.

LE NOUVEAU CADRE CONTRACTUEL DOIT ÊTRE MEILLEUR

La CGT va proposer aux organisations syndicales une démarche commune pour exiger de la Direction SNCF un cadre social avec une meilleure progression et des garanties supérieures.

Dès maintenant, les cheminots contractuels peuvent s’organiser avec la CGT pour participer à cette bataille en faveur d’un cadre social protecteur et progressiste.

LA CGT PROPOSE :

  • Une Grille unique de Branche comportant 9 qualifications allant de l’agent d’exécution au Cadre supérieur, comptant 38 positions pour TOUS les salariés de la Branche, y compris les statutaires ;
  • Un salaire d’embauche à 1 800 euros brut comme début de grille ;
  • Un déroulement de carrière automatique (une PR tous les 4 ans / 3 ans pour ADC et métiers à pénibilité avérée) soit une progression de plus de 70 % pour atteindre avec l’ancienneté le doublement du salaire sur la carrière (hors augmentations générales) ;
  • Un dispositif d’accès à la qualification supérieure non-discriminatoire et sous contrôle social ;
  • Une véritable reconnaissance des diplômes, se traduisant par un seuil d’accueil en fonction du diplôme détenu ;
  • Une majoration d’ancienneté de plus de 30 % entre le début et la fin de carrière pour TOUS ;
  • Un véritable 13ème mois pour TOUS.

POUR UNE CCN DE HAUT NIVEAU,  J’AGIS AVEC LA CGT !

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INFO LUTTES N°65

Pesons sur le débat démocratique !

| Action depuis le 5 décembre 2019

Tous les subterfuges du Gouvernement auront fait long feu. Les semaines et les mois défilent. Les voix se démultiplient afin de dénoncer cette réforme scandaleuse qui vise à abaisser les droits de tous. La séquence qui s’ouvre doit nous permettre d’être au centre du jeu afin de poursuivre le combat.

Tous en grève les 13 et 20 février !

FACE AUX MENSONGES : LE RAPPORT DE FORCES

Empressé d’imposer sa réforme coûte que coûte, l’exécutif, incapable de mener à terme la commission spéciale de l’Assemblée nationale visant à étudier les nombreux amendements déposés, stoppe les travaux et présentera finalement le texte d’origine à l’Assemblée Nationale dans les prochains jours. Les parlementaires devront donc repartir de zéro et porter à nouveau leurs amendements en séance.

Il n’en demeure pas moins que ce texte est mauvais tant sur la forme que sur le fond.

Le Gouvernement ne veut toujours pas définir ce qu’est une carrière complète. Il demeure attaché à imposer un âge d’équilibre qui, contrairement à ce que prétendait la CFDT, est donc maintenu, voire augmenté.

Il ne donne aucune garantie sur la valeur du point, et pour cause ! L’indice permettant de le calculer n’existe pas et l’INSEE n’a toujours pas été sollicité pour travailler à la création de celui-ci.

CHAQUE JOUR DE PLUS EN PLUS LÉGITIMES

Ces quelques exemples viennent légitimer le combat que nous menons. Cette réforme doit rejoindre les poubelles de l’Histoire tant son objet et la manière dont elle est conduite sont contraires au progrès social et au respect de nos concitoyens.

Après plus de deux mois de mobilisations sociales d’une ampleur historique, une majorité de Français demandent toujours le retrait de la réforme du système de retraite voulue par le Gouvernement.

Alors que le projet de loi va être examiné à l’Assemblée nationale, tout est organisé pour contourner le débat devant la représentation nationale et inciter les parlementaires à voter à l’aveugle, avec le recours programmé à pas moins de 29 ordonnances. Même le Conseil d’État a rendu un avis très sévère, relevant « la fausse promesse d’un régime universel », des projections financières « lacunaires », mais aussi des dispositions « contraires à la Constitution ».

Le démographe Emmanuel TODD, signataire d’une tribune dans le journal L’Humanité avec 140 autres personnalités venues de divers horizons, estime d’ailleurs que cette réforme va mettre : « tous les français en état d’insécurité sociale puisqu’elle brise le pacte social… »

NOUS AVONS RAISON DE NOUS BATTRE !

Poursuivre la lutte engagée est indispensable. Continuer de porter le retrait de ce projet et l’ouverture de véritables négociations afin d’améliorer le système actuel est cohérent.

C’est pour ces raisons que l’intersyndicale, unie depuis le début du conflit, va organiser dans les prochaines semaines sa propre conférence de financement afin de présenter les pistes permettant de répondre à notre objectif commun : gagner le progrès social sur la base du régime intergénérationnel et solidaire actuel, le seul régime véritablement universel.

En outre, afin de poursuivre le travail de conviction et confirmer de manière effective le soutien de l’opinion publique à l’action en cours, la CGT lancera prochainement une carte-pétition qui confirmera ce que nous savons mais que le Gouvernement semble ne pas voir : personne ne veut de sa réforme !

Poursuivre la lutte engagée, c’est aussi continuer de peser sur les débats de manière visible et massive ! L’intersyndicale appelle donc l’ensemble des salariés, retraités, privés d’emploi, jeunes, lycéens et étudiants à s’engager dans les rendez-vous à venir !

TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS LES 13 ET 20 FÉVRIER 2020 !

Pour être plus fort, adhérez à la CGT !

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INFO LUTTES N°64

13 et 20 février : ensemble, partout en France !

| Action depuis le 5 décembre 2019

Depuis plus de 2 mois, les salariés mènent un conflit désormais historique.

Les cheminots, à la pointe du combat, s’engagent sans compter contre cette réforme inacceptable.

La Fédération CGT souhaite ici les saluer et les appelle à répondre présents les 13 et 20 Février prochains

UNE DÉTERMINATION SANS FAILLE !

Depuis le 5 décembre dernier, la mobilisation sociale contre la réforme gouvernementale des retraites a été ponctuée de temps forts autour des manifestations massives interprofessionnelles et intersyndicales sur l’ensemble du territoire.

Face à une réforme gouvernementale qui casse notre système intergénérationnel et solidaire, qui nivelle vers le bas les droits des salariés, des privés d’emploi, des personnes en situation de handicap, des retraités, des femmes, des hommes, des jeunes et qui donne peu d’espoir aux générations futures, continuons à nous mobiliser et à dire non à la régression sociale !

Plus les jours passent et plus le rejet de ce projet est massif, dans l’opinion publique, comme par des experts économiques de tout bord. Le Conseil d’État a également taclé le Gouvernement en dénonçant des projections financières floues et partielles ainsi que le manque de visibilité pour les futurs retraités ! « Quand et avec combien je partirai » reste toujours la grande question. Plus tard et avec moins, ça c’est sûr !

Le Gouvernement insiste, veut passer en force et demande de voter au parlement une loi remplie d’inconnues.

La CGT porte un autre choix de société solidaire. Notre système actuel peut être amélioré pour correspondre aux défis et aux réalités d’aujourd’hui.

La CGT portera des propositions de financement pour de nouvelles ressources lors de la première réunion de la conférence de financement le 18 février comme :

• l’augmentation des salaires, principale source de cotisations sociales ;

la révision des exonérations des cotisations patronales, notamment celles des grands groupes ;

• l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, une mesure juste et efficace ;

• la taxation des produits financiers…

Face à un Gouvernement et un président autoritaires qui n’écoutent pas la majorité des citoyens de son pays, la CGT appelle à un nouveau temps fort le jeudi 13 février prochain pour prouver notre détermination sans faille et notre volonté de mener la lutte jusqu’au retrait final du texte.

Ce sera l’occasion de préparer la journée de mobilisation du 20 février prochain à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et Unef.

La victoire est à portée de main, et l’élargissement de la mobilisation s’impose.

Poursuivons la lutte engagée et maintenons la pression pour faire reculer ce Gouvernement de plus en plus fébrile sur le dossier retraite !

Continuons la mobilisation, élargissons le mouvement, restons plus déterminés que jamais !

Alors, toutes et tous ensemble les 13 et 20 février prochains !

Pour être plus fort, adhérez à la CGT !

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