Fédération CGT des Cheminots


ArchivesMars 2020

NOS DROITS NOUS APPARTIENNENT !

FLASH INFO - COVID 19

| Fédération

Alors que la crise sanitaire que nous traversons est sans précédent, la direction SNCF, sous couvert des ordonnances gouvernementales, tente de réduire les droits des cheminots. Elle souffre par ailleurs d’approximations de plus en plus visibles quant aux moyens de protection mis en oeuvre afin de protéger les cheminots. Nous subissons cette crise comme l’ensemble des citoyens, nous n’en sommes pas responsables.

DISPOSITIF CONGÉS ET REPOS : une attaque sérieuse aux droits des cheminots.

Assurer la continuité du service public ferroviaire et le maintenir en état afin qu’il fonctionne le plus rapidement et le plus efficacement possible à la sortie de la crise sanitaire est un enjeu crucial pour la Nation comme pour l’entreprise. Cependant, cela ne peut servir de prétexte au Gouvernement et à la direction pour amputer les cheminots de leurs droits :

  • Aux repos (RN, RU, RQ, RM, …), acquis en compensation des contraintes imposées par la production ferroviaire et la continuité du Service Public (horaires décalés, atypiques, travail de nuit, dimanches et fêtes, mobilité, etc..) ;
  • Aux congés, acquis pour permettre aux salariés d’avoir accès aux loisirs, aux vacances, au temps libre etc.

C’est d’autant moins tolérable que cette mesure revient à signifier aux cheminots qu’ils sont confinés à domicile pour convenances personnelles et non par décision du Gouvernement et par l’obligation faite à l’employeur de garantir l’intégrité physique et morale de ses salariés.

Quant aux autres cheminots, à la production sur le terrain ou en télétravail, c’est leur signifier que leur travail n’ouvre tout simplement plus droit à l’entièreté des repos et congés auxquels ils peuvent prétendre, et ce malgré les conditions dans lesquelles ils l’exercent !

Nous dénonçons avec force l’application des ordonnances gouvernementales. Les cheminots doivent pouvoir continuer à percevoir l’intégralité de leur salaire et ne doivent pas être privés de leurs congés ou de leurs repos.

PROTECTION DES CHEMINOTS : Refusons le bricolage

Les cheminots doivent disposer des moyens de protection indispensables et en nombre suffisant pour l’exercice exclusif des missions nécessaires à la continuité du Service Public ferroviaire.

Il semble cependant que la direction peine à le garantir !

Désorganisée, et soumise à des injonctions contradictoires selon les SA, les Activités voire les établissements, l’entreprise semble par exemple incapable de fournir aux cheminots des lingettes anti-virucides dans certaines régions. En lieu et place, elle fournit des lingettes antibactériennes pour le nettoyage des postes de travail ou de conduite ! La direction SNCF doit donc se ressaisir. C’est inacceptable.

La Fédération exige des mesures concrètes et immédiates visant à déterminer définitivement et de manière intangible pour l’ensemble des SA, Activités et Etablissements :

  • Les missions strictement essentielles pour assurer la continuité du Service Public ;
  • L’approvisionnement des moyens de protection (gel, masques, lingettes, …).

Dans l’attente, la Fédération CGT des cheminots renouvelle ses préconisations formulées dans sa consigne syndicale « COVID 19 » datée du 17 mars. Chaque cheminot qui ne serait pas doté des moyens de protection adéquats et en nombre suffisant pour travailler est fortement incité à se mettre en sécurité et à limiter les risques de propagation.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS RAPPELLE QU’ELLE RESTERA EXTRÊMEMENT VIGILANTE ET ATTENTIVE QUANT AUX CHOIX OPÉRÉS PAR LA DIRECTION SNCF SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE.

EN OUTRE, ELLE RESTERA RÉSOLUMENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOTES ET DES CHEMINOTS AFIN DE DÉFENDRE LEURS DROITS ET LEUR INTÉGRITÉ.

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Courrier fédéral adressé à M. Jean-Pierre Farandou

Crise sanitaire

| Fédération

Montreuil, le 31 mars 2020

M. Jean Pierre FARANDOU
Président du directoire de SNCF
Président-directeur général de SNCF Mobilités

Monsieur le Président,

Après deux semaines d’intensification de la crise sanitaire que vit le pays, la CGT souhaite vous interpeller sur plusieurs sujets.

Tout d’abord, comme à l’occasion d’autres crises récentes, nous avons pu, une nouvelle fois, constater que l’organisation de la Direction SNCF s’avère défaillante.

Grâce à la présence locale de nos syndicats, nous avons fait remonter dès le début de multiples problèmes.

Une partie d’entre eux pourrait être résolue plus rapidement si l’entreprise disposait, à l’échelle des bassins d’emploi, d’un représentant de l’activité qui travaille sous l’autorité d’un coordinateur général, lui-même en lien avec la DRH groupe.

En effet, nous faisons les constats suivants :

  • Le temps perdu (parfois plusieurs jours) entre des décisions centrales, le passage dans toutes les strates des activités et leur arrivée sur le terrain ;
  • Le manque de solidarité entre activités lié à des choix, des moyens, une organisation ou des informations différentes ;
  • La confusion, voire parfois les contradictions, entre les directives centrales et celles des activités ;
  • L’engorgement de certaines directions très éloignées du terrain qui s’avèrent incapables de répondre aux multiples sollicitations de l’encadrement local.

Un processus plus direct de décision entre l’échelon national et local, et un moyen de coordination et d’harmonisation, paraissent absolument nécessaires.

Dans l’urgence que vivent les cheminots, cette organisation plus efficace ne doit pas être retardée. C’est pourquoi, nous vous sollicitons pour obtenir la désignation des coordinateurs généraux, avec le pouvoir nécessaire, pour que l’entreprise puisse être plus réactive.

Dans la même logique, nous constatons qu’un travail sur les gestes métiers est nécessaire (notamment pour y intégrer les gestes barrières) mais qu’il nous manque des interlocuteurs en la matière pour que les procédures décidées soient applicables à l’ensemble des SA. Ils ont parfois été purement supprimés comme la Direction des Trains.

Ensuite, le taux de prévalence chez les cheminots, 8 fois plus important que dans le reste de la population selon nos calculs, probablement lié à notre activité qui nous place en contact avec de nombreuses personnes, justifie tout à fait des mesures exceptionnelles de confinement. C’est pourquoi nous avons demandé que la production soit strictement limitée aux besoins essentiels de la population, du réseau, et de la sécurité.

Dans ces conditions, FRET SNCF, SNCF Réseau ainsi que SNCF Voyageurs, restent particulièrement opaques dans leurs choix.

Peut-on considérer que des trains de galets ou de voitures sont indispensables ? De même, la concurrence doit-elle se faire sur le dumping sanitaire ? Doit-on remettre en place des moyens (sillons de dernière minute par exemple) pour faire circuler ce genre de trains produits par des EF privées ? Doit-on rétablir coûte que coûte les accueils embarquements ?

Par ailleurs, SNCF Réseau se justifie par les pressions de l’Etat pour reprendre un certain nombre de chantiers.

Comment les cheminots doivent-ils interpréter les « chantiers tests » que la Zone de Production Atlantique prépare en affirmant qu’ils permettront de voir si on peu respecter les gestes barrières tout en reprenant les travaux d’investissements ! Sommes-nous des cobayes ? La CGT ne peut pas accepter cette contradiction entre les annonces rassurantes de la DRH groupe, et les annonces inquiétantes faites par SNCF Réseau.

Nous souhaitons que la clarté soit faite sur le caractère indispensable des tâches maintenues, avec pour premier souci la santé et la sécurité des cheminots.

Concernant les mesures sanitaires nous vous demandons également que des tests systématiques puissent être pratiqués sur les cheminots qui sont amenés à ne pas être confinés. En effet, c’est la seule mesure qui nous semblerait efficace contre la contagion en cascade comme elle se produit dans les collectifs de travail. Sur la Région de Tours des cheminots « porteurs sains » ont ainsi contaminé leurs collègues d’équipe et nous ne nous en sommes apparus que lorsque certains de ces collègues ont développé des formes graves de la maladie. Ces contaminations auraient pu être évitées si des tests avaient permis de confiner les « porteurs sains ». Nous savons que la décision d’accès aux tests dépend des pouvoirs publics. Nous vous demandons donc de les interpeller pour que les cheminots bénéficient de ces tests et ne soient pas oubliés comme ils l’ont été pour les masques.

Enfin, au-delà de la gestion de la crise, il faut en anticiper la sortie.

A ce titre, la CGT est fortement préoccupée par 2 aspects :

  • La production et les choix qui seront faits concernant son organisation,
  • L’impact social sur les cheminots qui ne doivent pas subir de double peine.

Sur le premier point, les Conseils Régionaux ont été informés que les lignes de desserte fine ne rouvriraient que 4 à 8 semaines après la fin du confinement.

Nous contestons formellement cette prévision qui péjorerait gravement les utilisateurs de ces lignes et les territoires qu’elles desservent.

Les impératifs techniques de remise en circulation après une interruption de plus de 72h ne peuvent nullement aboutir à de tels délais.

Il s’agit donc plus probablement d’une difficulté de SNCF Réseau à rattraper la maintenance repoussée dans la période de confinement.

Nous mesurons à quel point la pression permanente sur l’emploi est nocive.

La CGT considère donc qu’il faudra mettre des effectifs supplémentaires pour affronter les conséquences de cette crise et qu’en attendant, tous les travaux d’investissement qui ne sont pas directement liés aux ralentissements ou à la sécurité (par exemple le CDG Express), doivent être repoussés afin de concentrer les moyens humains sur le manteau et la réouverture de toutes les lignes.

Concernant le second sujet, nous dénonçons avec force la mise en œuvre des ordonnances de la loi d’urgence sanitaire. Les salariés sont victimes de la maladie. Par leur travail, ils permettent d’assurer le service public dont le pays a besoin malgré les risques. Ceux qui sont confinés se protègent mais protègent aussi la collectivité conformément aux directives des pouvoirs publics. Et ce sera à nouveau le travail des salariés qui relancera l’activité économique après la pandémie.

Pour la CGT, ça ne peut donc pas être les salariés qui payent le coût de la crise. Ils doivent pouvoir continuer à percevoir l’intégralité de leur salaire et ne doivent pas se voir privés de leurs congés ou de leurs repos compensateurs.

Sur l’ensemble de vos sujets, Monsieur le Président, la CGT et les cheminots attendent les réponses de la Direction SNCF à la hauteur de la bienveillance qu’ils méritent par leur investissement sans faille.

Dans l’attente de vous lire, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.

Laurent BRUN
Secrétaire Général

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RÉVISER NOS OBJECTIFS VERS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

Sortie de crise sanitaire

| Maîtrise et cadres UFCM

À la SNCF, le management par objectif est devenu la règle.

La réalisation des objectifs s’impose comme un dogme, souvent au détriment de l’essentiel. Peu importe comment ils ont été décidés (concertations, négociations). Les moyens, la cohérence de production ne sont pas définis. Ils doivent être atteints. Les encadrants ne sont jugés que sur les résultats obtenus, occultant leur réactivité face à l’imprévu, et les manières pour y arriver.

L’objectif se fixe, en théorie, selon le but à atteindre, la performance à réaliser. Dans la gestion d’une entreprise, celui-ci est donc le reflet d’une volonté (en termes de qualité, quantité, d’efficacité) couplée à des moyens, dans un contexte.

Or, le contexte peut changer.

D’ailleurs, tous les ans en mars ou avril, est présentée, dans les Conseils d’Administration des entreprises du GPU, l’adaptation des prévisions budgétaires, parce que le contexte a évolué.

En effet, les budgets sont conçus dès octobre ou novembre de l’année N-, les réalisations des derniers mois de l’année ne sont, à ce moment, que projections. A la SNCF, certains éléments relèvent aussi de la présomption, voire de la conjecture, quand ils reposent sur les budgets ou moyens mis à disposition par d’autres : État, autres entreprises ferroviaires, organismes de financement…

Le budget 2020 de SNCF Réseau a d’ailleurs été réalisé sans aucun plan stratégique, financier ou industriel officiel partagé avec l’Etat.

L’analyse économique et financière des 2 ou 3 premiers mois de l’année N permet donc de modifier le budget. En général, les moyens mis à disposition du transport public ferroviaire ne sont jamais revus à la hausse.

Ce deuxième budget fait plutôt l’objet de renoncements.

En général, cette révision se traduisait par des baisses d’effectifs. La contraction de la masse salariale est, en effet, toujours la variable la plus facilement ajustable par la direction de l’entreprise et l’Etat.

Tous les ans, nous vivons la même chose…

Ce qui ne change pas, ce sont les objectifs fixés en EIA, aux DPX, DUO, RET, TOP… Et autres encadrants en proximité.

Dès le mois d’avril, les COMEX et les hauts dirigeants le savent ! Certaines missions ne pourront être accomplies, certains programmes ne seront pas achevés, certaines commandes non soldées ; pour autant, celui qui doit les réaliser n’est ni averti, ni alerté, et surtout pas consulté pour les modifier ou reformuler.

Pour l’UFCM-CGT, la modification de la prévision budgétaire doit être l’occasion de faire un point d’étape sur les objectifs des différents encadrants.

Il n’y a pas que le budget qui vient bousculer les résolutions que l’on se fixe.

La révision des objectifs devrait aussi être de mise face aux éléments imprévisibles qui peuvent les impacter. Aléas climatiques particuliers, grèves, ou bien sûr l’actualité qui nous le rappelle dramatiquement, crise sanitaire et épidémie.

Tout événement nuisant à la production devrait être pris en compte. Y compris la grève. On ne demande pas à un conducteur de conduire les trains qu’il n’a pas assurés pendant une période de grève. Les encadrants, eux, voient leurs objectifs et dossiers toujours en place et toujours à traiter, que l’arrêt de la production soit de leur fait, ou de leurs équipes.

La crise Covid 19 que nous traversons montre à la fois le carcan et l’abrutissement de certains managers englués dans la réalisation d’objectifs, qui pourraient maintenant paraître dérisoires, mais aussi l’ingéniosité, la conscience professionnelle, le sens des responsabilités de certains encadrants qui, malgré les contraintes de production, le zèle de certains, ont su hiérarchiser les priorités en fonction de la sécurité, de la préservation de leurs équipes, des contraintes de réalisation de certaines tâches liées aux gestes barrières.

De fait, tout ne pourra pas être réalisé

Quand il y a moins de monde pour produire, il y a moins de production. De fait, il y aura un impact financier à cette crise. La direction cédera-t-elle à la tentation de faire payer la note aux cheminots ?

Mais puisque toutes les cartes seront rebattues, même le Président de République a affirmé qu’il y aura un avant et un après. Pour l’UFCM-CGT, nous devons changer les méthodes :

Il faudra faire un listage exhaustif de ce qui peut être encore réalisé dans le respect de la réglementation et des conditions et utilisation de travail de tous les salariés.

Les renoncements à certains projets, chantiers, programmes devront être clairement annoncés.

L’UFCM-CGT ne se contentera pas de bonnes intentions et d’incantations.

Nous n’accepterons pas de pressions sur les encadrants et de fait par ricochet sur leurs équipes, pour concrétiser des objectifs inatteignables.

Il faudra aussi valoriser les capacités d’adaptation et les choix de préservation de la santé des agents et ceux de la sécurité.

Des consignes sont actuellement données afin d’utiliser le confinement actuel pour réaliser les EIA. Pour la CGT, les incertitudes de sortie de crise rendent l’exercice impossible ou illusoire, voire artificiel.

La période doit être à la planification de toutes les opérations nécessaires au retour à une circulation rapide lorsque les autorités auront levé les mesures de confinement.

Les objectifs attendront le retour à une vie normale.

Les objectifs doivent aider à prioriser nos actions et non à évaluer le personnel, sinon ils conduiront à des excès de zèle dangereux ou à une perte de sens de notre travail.

L’UFCM-CGT revendique que chaque encadrant puisse régulièrement rencontrer son hiérarchique afin de débattre et réévaluer ses objectifs, en fonction des moyens alloués, mais aussi du contexte.

Aujourd’hui encore, notre principal objectif c’est le service public !

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PRIMES DE TRACTION PENDANT LA PÉRIODE DU COVID19 !

Rémunération ADC

| Traction

Alors que la direction de l’entreprise a annoncé des mesures pour garantir la rémunération des cheminots, la fédération CGT s’est attachée à ce que celles des ADC (Fret et Voyageurs) le soit au mieux. En effet, au travers notamment d’un système de primes de Traction trop complexe, la rémunération des ADC est très variable et difficile à garantir.

Cette garantie de la rémunération (ensemble des éléments de la rémunération à l’exception des déplacements et des indemnités de travail de nuit ou de dimanche) ne vaut que pour les ADC (statutaires ou contractuels) placés dans les situations suivantes :

  • Agent malade ;
  • Agent ne travaillant pas pour assurer la garde d’un enfant malade ;
  • Agent ne travaillant pas pour assurer la garde d’un enfant de moins de 16 ans du fait de la fermeture de crèche ou d’établissement scolaire ;
  • Agent placé en « quarantaine » ou isolement sanitaire ;
  • Agent non utilisé à la suite de mesure gouvernementale de réduction de l’activité au strict minimum.

La codification dans PACIFIC de ces journées est le code « JB ».

Pour maintenir le traitement et l’indemnité de résidence le cas échéant, il n’y a aucune problématique particulière. En revanche, concernant la prime de traction, l’exercice se révèle plus délicat :

La direction a choisi de recourir au paiement de l’acompte congé pour les journées relevant des cas ci-dessus. Elle s’appuie sur le fait que les logiciels permettent ce type d’opération sans avoir trop d’interventions manuelles sur le système.

Le paiement à l’acompte congé gomme également les effets négatifs des dernières grèves, ces dernières n’impactant pas le calcul du taux de congé.

La fédération CGT a mis en avant les inconvénients du paiement de l’acompte congé pour ces journées considérées tels que :

  • Nombre important de jours payés à l’acompte congé, ce qui aura un impact sur le taux congé calculé en fin d’année 2020 ;
  • Risque de redressements importants en mars 2021 de l’acompte congé, ce qui reviendrait à reprendre d’une main ce qui aurait été donnée de l’autre ;
  • Taux congé ne correspondant pas à la récente utilisation des ADC suite à différents cas (nomination TB en cours d’année 2019, maladies importantes en 2019, etc.) ;

Après plusieurs échanges avec la direction de la Traction, cette dernière s’engage sur les points suivants :

  • Les mois de mars et d’avril (pour le moment en fonction de la durée du confinement) seront payés au taux congé de 2019 (celui qui vient d’être recalculé) ;
  • Ces 2 mois n’interviendront pas dans le calcul du taux congé 2020 en fin d’année. Le calcul se fera sur les 10 mois restants ;
  • De fait, les mois de mars et d’avril ne pourront pas subir de redressement en fin d’année 2020 ;
  • L’acompte congé des agents nommés TB l’an dernier sera réévalué par les cellules primes.

Les ADC assurant une journée de service percevront normalement la rémunération liée à la journée réalisée (prime de Traction, indemnités et allocations). En complément, afin de compenser certains effets du service restreint, une indemnité compensatrice est mise en place.

Elle apparaîtra sur le bulletin de salaire à la rubrique « Ind serv restreint ». Le taux journaliers cette indemnité compensatrice est variable en fonction du grade :

TA1 : 5,45 € • TA2 : 7,38 € • TB1 : 8,40 € • TB2 : 9,63 € • TB3 : 11,81 €

Si des cas particuliers voient le jour, la fédération CGT interviendra auprès de la direction pour régler ces problématiques.

Par son expertise, la fédération CGT s’est donc attachée à maintenir au mieux la rémunération des ADC sans que les effets pervers de notre système de primes et du calcul de l’acompte congé ne viennent à plus long terme pénaliser à nouveau les ADC.

Pour la CGT, l’heure de changer notre système de primes de Traction est venu. La CGT a des propositions garantissant au mieux la rémunération des ADC.

 

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NOUS NE PAIERONS PAS LA FACTURE!

Rémunération

| Fédération

Le contexte de crise sanitaire a conduit le Gouvernement à prendre des mesures d’exception pour faire face à cette pandémie. Certaines d’entre-elles sont essentielles pour contenir la propagation du virus, d’autres constituent de nouvelles attaques contre les salariés qui n’en finissent jamais de payer les crises.

Alors que le conflit inédit sur les retraites a été mis entre parenthèses pour cause d’urgence sanitaire, les effets de celui-ci continuent de se faire sentir sur les revenus des foyers. La situation du pays affecte une nouvelle fois le porte-monnaie des cheminots.

Qu’ils soient confinés, en arrêt de travail, ou encore à la production, cela se traduit par une baisse de rémunération liée notamment aux EVS, en raison de la réduction drastique du plan de transport.

La CGT a déjà obtenu le maintien intégral du traitement, des primes de travail, des indemnités fixes mensuelles, la création d’une indemnité fixe de service restreint, et l’application pour la prime traction des ADC de l’acompte congé sans reprise ultérieure. Nous maintiendrons la vigilance pour que les cheminots ne perdent pas d’argent.

Prime de 1 000 euros ou hausse de salaire ?

Alors que le Gouvernement encourage le versement d’une prime de 1 000 euros aux salariés des secteurs essentiels ou vitaux du pays, nous abordons dans notre entreprise la sixième année de gel des salaires…

C’est pourquoi la Fédération CGT des Cheminots porte l’exigence d’avoir des NAO sérieuses sur les salaires, avec des augmentations générales de salaires, et la revalorisation des primes de travail.

Les cheminots qui sont soumis à des cures d’austérité et de productivité depuis de nombreuses années pour « payer » l’accumulation de mauvaises réformes et de choix politiques désastreux, doivent voir enfin leur travail récompensé.

Les cheminots et salariés du pays n’ont pas à payer la facture !

Intéressement : toujours pas intéressant !

En pleine crise sanitaire, Amundi, le gestionnaire du plan d’épargne d’entreprise vient d’adresser aux cheminots des mails leur demandant de faire leurs « arbitrages » sur le versement de l’intéressement.

Année après année, les sommes versées dans le cadre de l’intéressement fondent comme neige au soleil. De plus, ce dispositif basé sur les indicateurs de performance économique de l’entreprise, fait que le montant de l’intéressement est en réalité conditionné aux suppressions massives d’emplois et à la productivité exacerbée de l’entreprise.

Le comble, c’est que les cheminots qui ont choisi de bloquer l’argent, ont la confirmation qu’il est placé en bourse : avec la crise financière, leur prime abondée par l’entreprise a été amputée de plusieurs dizaines d’euros ! C’est la double peine !

Ils payent les dérives des spéculateurs !

Ces sommes doivent être réorientées vers le salaire, et le financement de la protection sociale dont nous avons tant besoin. Le contexte actuel le démontre une nouvelle fois.

Congés / RTT/ 35 heures

Dans le cadre du projet de loi d’urgence sanitaire, le Gouvernement qui arrose de milliards les entreprises, comme cela a déjà été le cas lors de la crise de 2008, tente en parallèle de présenter la facture aux salariés en répondant aux exigences du MEDEF.

Alors que le pays est quasiment à l’arrêt, hormis les activités essentielles, les salariés pourraient se voir ponctionner des jours de congés, des RTT et autres repos compensateurs pendant la période de confinement.

C’est inacceptable ! Le droit à congé on l’a gagné, on ne le lâchera pas !

Comme cela ne suffisait pas, le projet de loi permet également des dérogations au temps de travail (durée journalière, temps de repos, repos dominical).

La SNCF et les entreprises de la Branche doivent concentrer leurs efforts sur la protection des salariés, c’est la priorité.

De l’argent il y en a !

L’année dernière les seules entreprises du CAC 40 ont versé plus de 60 milliards d’euros de dividendes, les exonérations de cotisations sociales s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards, et le Gouvernement a déclenché une pluie de milliards pour aider les entreprises. Ces sommes ne doivent pas alimenter les dividendes!

Les cheminots et salariés du pays ne doivent pas payer la facture, ni pendant cette crise ni après !

La Fédération CGT des Cheminots restera donc attentive et déterminée à faire respecter les droits des cheminots, en toutes circonstances.

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CONFINEMENT SOUS HAUTE VIGILANCE!

Violences conjugales et intrafamiliales

| Fédération

La Fédération CGT des Cheminots s’est engagée dans la lutte contre les violences conjugales et les violences intrafamiliales en portant ce sujet dans les négociations en cours de l’Accord en faveur de l’égalité professionnelles entre les femmes et les hommes et de la mixité !

Dans cette période de confinement, la CGT reste mobilisée !
Victimes, témoins, proches… besoin d’aide ?
Les numéros d’urgence : Le 17 Police secours (112 d’un portable, appel gratuit).
Le 3919, accessible de 9h00 à 19h00 du lundi au samedi.
La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr qui permet aux victimes de violences de dialoguer avec les forces de l’ordre de manière anonyme, reste active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Les tribunaux sont fermés, sauf pour le traitement des contentieux essentiels, notamment les affaires de violences conjugales : les ordonnances de protection, l’éviction du conjoint violent, etc. (source : Gouvernement).
Les accueils de nouvelles femmes sont maintenus dans les centres d’hébergement d’urgence (source : Gouvernement).
L’information du public par les Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) se poursuit. Le site de la Fédération nationale des CIDFF (infofemmes.com) comporte toutes les informations avec les numéros d’appel.
Le réseau d’associations Solidarité Femmes (solidaritefemmes.org) reste aussi mobilisé pour faire fonctionner les centres d’hébergement et les structures de proximité locales. Entretiens par téléphone, accompagnement et orientation si urgence, suivis en hébergement.
Au travail, vous êtes victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, vous pouvez contacter la·le référent·e harcèlement (dans chaque CSE).

Dans cette période de confinement, les militant·e·s et les élu·e·s de la CGT restent joignables et mobilisé·e·s !

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LA SANTÉ DES CITOYENS ET DES CHEMINOTS D’ABORD !

Coronavirus

| Fédération

La Fédération CGT des Cheminots a établi un canal de discussion quotidienne avec la Direction SNCF afin de faire prendre les mesures de protection des cheminots, tout en assurant la continuité du Service Public Ferroviaire. Dans le même temps, la CGT a organisé ses syndicats pour être aux côtés des cheminots et les aider à défendre leurs droits et leur santé, ce qui a permis de faire remonter beaucoup de problèmes et de les régler en grande partie.

Derrière les personnels de santé et les caissiers de supermarchés, les cheminots sont en première ligne face au coronavirus pour assurer le transport des usagers et l’acheminement des marchandises vitales.

Malgré l’accélération de la crise depuis une semaine, et les risques qu’ils subissent du fait du contact avec la population, les cheminots font preuve d’un professionnalisme à toute épreuve.

Afin de relayer leurs craintes et leurs questions, la Fédération CGT des cheminots s’est organisée dès le lundi 16 mars pour pouvoir continuer à fonctionner malgré les fermetures de bâtiments administratifs.

BRAVO AUX CHEMINOTS !

Malgré le flottement dans la hiérarchie sur la conduite à tenir, les cheminots ont eu un comportement exemplaire.

Ils se sont protégés eux-mêmes en faisant intervenir leurs syndicats CGT ou en faisant parfois valoir leur droit de retrait, mais sans jamais arrêter l’acheminement des usagers ou remettre en cause la sécurité des circulations. Ils ont démontré qu’ils sont les vrais experts du ferroviaire en proposant des organisations du travail adaptées (réserves à la maison, astreintes, réorganisation des roulements, télétravail, etc.).

Bravo à nous tous !

RÉACTIVITÉ FACE À L’ÉPIDÉMIE

La Fédération CGT a rédigé une consigne syndicale à l’attention des cheminots afin de leur donner l’ensemble des leviers pour garantir leur santé. Alors que les pouvoirs publics n’avaient pas pris de mesures importantes jusque-là, l’explosion des cas et des décès en Italie a changé la donne la semaine dernière. Avant même les mesures officielles de confinement, la CGT est intervenue pour exiger la limitation des contacts avec les usagers (arrêt du contrôle, du filtrage, fermeture des gares, etc.) et des mesures spécifiques de protection (gels, masques, gants, nettoyage du matériel et les locaux…). Après l’annonce du Président de la République, nous sommes intervenus pour faire stopper tous les services et toutes les productions n’étant pas indispensables.

A chaque interpellation, la Direction nationale a immédiatement réagi, mais si l’heure n’est pas encore au bilan, nous identifions déjà plusieurs freins :

La gestion par activité. Certains dirigeants locaux n’ont pas immédiatement mis en place les directives nationales. Ils ont attendu le feu vert de « leur » activité, faisant perdre un temps précieux. Certaines activités ont, par ailleurs, tenté d’ « adapter » les décisions, notamment pour ménager leurs objectifs financiers. La CGT intervient systématiquement pour faire cesser ce zèle mal placé.

L’éloignement du terrain. Certaines activités ont choisi une organisation avec des établissements très vastes et des structures hiérarchiques intermédiaires encore plus grandes. C’est le cas à l’Equipement, avec les Territoires de Production qui ont tardé à réagir et ont eu du mal à coordonner. Des DPX ont été laissés seuls sans consignes claires pour gérer la situation et les agents.

La CGT a demandé la désignation d’un coordinateur unique, proche du terrain, compètent pour prendre les décisions s’appliquant à toutes les SA et activités.

La sous-traitance. En cas de crise, la capacité à maîtriser tous les aspects de la production pour pouvoir les adapter est indispensable. La sous-traitance nous prive de cette réactivité et nous le voyons particulièrement dans le nettoyage des locaux et du matériel roulant. Les salariés de ces entreprises ne sont pas protégés, leur faible encadrement rend difficile la modification rapide des procès de travail, et l’autocontrôle qui leur a été accordé empêche de mesurer l’application réelle des directives et de corriger les problèmes en direct.

A ces difficultés internes s’ajoute la pénurie de matériel de protection (gel, masques, gants…). L’Etat devra rendre des comptes sur l’abandon de son stock stratégique, son absence de réactivité depuis l’alerte chinoise de mi-janvier (aucune réquisition d’usine pour reconstituer un stock de gel et de masques nécessaires). La question d’un stock d’entreprise devra également être envisagée.

LES PRINCIPALES QUESTIONS SOULEVÉES PAR LES CHEMINOTS

Désormais, la plupart des services non immédiatement nécessaires à la sécurité ou à la production ont été fermés ou mis en télétravail. Le plan de transport a été considérablement réduit (26 % des TGV ; 17 % des Intercités ; 30 % des Transiliens ; 25 % des TER et 56 % du Fret). 90 % des RHR ont été supprimés. Tout cela permet de confiner un maximum de personnel et de concentrer les moyens de protection sur les cheminots restants. La plupart des problèmes locaux ont été réglés suite à nos interventions.

Il reste néanmoins plusieurs sujets en cours de traitement :

Une identification plus précise des trains « vitaux » au fret, pour réduire encore le plan de transport ;

L’affluence dans les gares parisiennes, alors que le confinement de la population ne devrait pas le permettre (hors acheminement des rapatriés) ;

Le nettoyage du matériel roulant (en particulier des cabines de conduite des locomotives Fret et des rames RER RATP);

Les dispositions pour le logement et la restauration des roulants pour les 10 % de RHR maintenus et pour les « naveteurs » ;

L’impact sur la rémunération des cheminots. La Direction étudie le moyen de codifier les absences liées au confinement pour qu’il n’y ait aucun impact sur le traitement, les éléments fixes et certains EVS (prime traction ou prime port d’arme à la SUGE par exemple). Pour les autres allocations et suggestions, chaque activité devra être bienveillante. Pour les agents qui travaillent et dont l’adaptation du service pourrait avoir une incidence sur la rémunération, une indemnité compensatrice sera mise en oeuvre. Les autres questions sont à l’étude ;

Les congés supplémentaires pour garde d’enfants sont bien valables 7 jours sur 7 et les établissements récalcitrants seront rappelés à l’ordre ;

Les intérimaires en fin de contrat qui devaient être intégrés dans des processus de recrutement le seront lors de la reprise d’activité normale ;

D’autres sujets moins urgents (révision des objectifs…) seront traités ultérieurement.

Si vous avez des problèmes spécifiques ou d’autres questions, prenez contact avec un syndicat CGT pour les faire remonter.

ET LES SUJETS D’AVANT ÉPIDÉMIE ?

La CGT ne se contente pas de gérer le quotidien et de relayer les revendications des cheminots, elle continue aussi à intervenir sur tous les sujets. Elle a donc proposé aux autres OS l’envoi d’un courrier unitaire au Ministre pour demander :

Le report des élections CA ;

Le report des concertations sur les « petites lignes » et du transfert de certaines d’entre elles aux régions ;

Le report des appels d’offres (TET Nantes- Lyon et Nantes-Bordeaux, TER…) ;

Une aide spécifique pour les entreprises de Fret ferroviaire ;

Le même soutien financier pour la SNCF que ce qui a été annoncé par le Premier Ministre pour les entreprises privées.

D’autres démarches sont également engagées concernant la CCN ferroviaire.

LOI D’URGENCE SANITAIRE : PAS QUESTION QUE LES SALARIÉS PAYENT LA CRISE !

Si l’unité du pays est nécessaire face à une épidémie, nous n’oublions pas que la facture des crises est souvent payée par les salariés.

En 2008, les mesures pour endiguer le krach financier avaient conduit à une hausse de la dette publique de 600 milliards d’euros et à une attaque sur les acquis des salariés.

En 2020, nous devrons être vigilants pour que l’unité nationale contre le coronavirus ne soit pas interprétée comme une validation de nouveaux reculs sociaux.

Nous serons très attentifs à l’utilisation de la loi d’urgence sanitaire votée ce jour. En effet, celle-ci permet des dérogations importantes au code du travail par les entreprises (horaires maximum de travail, repos hebdomadaires, ponction des congés…).

Par ailleurs, les milliards d’euros annoncés par le Gouvernement doivent impérativement aller au renforcement de l’hôpital public, à la protection des salariés et à la préservation réelle de l’emploi. En 2020, pas question que les entreprises françaises versent à nouveau 200 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires pendant qu’une infirmière en réanimation continue de gagner 1400 € net par mois, que des grands groupes en profitent pour délocaliser des productions, ou qu’un employeur tente de réquisitionner les congés payés de ses salariés.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOT !

Unis et solidaires, nous sommes forts !

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LES GRÉVISTES ET LEURS FAMILLES ONT AUSSI LE DROIT AUX VACANCES !

| Fédération

Au vu de l’engagement sans précédent de nombreux cheminots dans le conflit sur les retraites, et malgré la période que nous traversons, le Chalet Pierre SEMARD, situé dans la vallée de Chamonix, cogéré par la Fédération CGT des Cheminots et l’Orphelinat National des Chemins de Fer, vous propose 1 semaine de vacances (7 jours/6 nuits), du 13 juin au 31 août 2020, aux conditions suivantes et en fonction des disponibilités.

– 50 % pour les adhérents CGT et/ou adhérents ONCF,

(- 20 % pour les non adhérents) seront pratiqués sur les tarifs été 2020 sur la pension complète et la ½ pension.

Ces prix comprennent les remontées mécaniques, Mer de Glace, Aiguille du midi, bus, les animations ponctuelles proposées (sorties famille et en soirée).

Ceux-ci sont accessibles aux cheminots ayant cumulé 12 jours de grève et plus (justificatif) dans le cadre du conflit entamé le 5 décembre 2019. Ils seront également pratiqués, dans les mêmes conditions, aux résidents qui ont déjà réservé auprès du chalet.

Pour vous inscrire :

Chalet Pierre SEMARD
400 chemin des Frasserands
Montroc le Planet
74400 ARGENTIERE-CHAMONIX
04 50 54 00 29

Site internet

psemard@village-vacances-chamonix.com

La solidarité n’est pas un vain mot et nous la jouerons jusqu’au bout !

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Consigne syndicale

COVID-19 : Ce que l'on sait des moyens de transmission du virus

| Fédération

En l’état des données publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé et diverses sources scientifiques concordantes :

  • La COVID-19 est transmise par des personnes porteuses du virus. Beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets ;
  • La maladie peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue ;
  • Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche ;
  • Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de se tenir à plus d’un mètre d’une personne malade ;
  • Le risque de contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne infectée paraît faible. Les premières investigations semblent indiquer que le virus peut être présent dans les matières fécales dans certains cas, mais la flambée ne se propage pas principalement par cette voie. Cependant, comme le risque existe, c’est une raison supplémentaire de se laver les mains régulièrement, après être allé aux toilettes et avant de manger ;
  • Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (par exemple le type de surface, la température ou l’humidité ambiante). Selon une étude, le virus pourrait rester actif jusqu’à quatre heures sur les surfaces en cuivre, 24 heures sur le carton et jusqu’à trois jours sur les plastiques et l’acier inoxydable.

L’OMS conseille, si vous pensez qu’une surface peut être infectée, de la nettoyer avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres.

  • Le port de gants est déconseillé pour 2 raisons :
  1. La peau des mains protège l’accès du virus à l’organisme. Le risque est de les porter aux yeux ou à la bouche sans les avoir lavées ;
  2. les gants accumulent les bactéries et virus. Le retrait en dehors d’une technique très stricte telle qu’usitée par les chirurgiens, conduit à reporter ces souillures sur les mains.
  • La période d’incubation de la COVID-19 dure de 1 à 14 jours, et le plus souvent autour de cinq jours.

LES GESTES BARRIÈRES

Les gestes barrières sont présentés par l’ensemble de la communauté scientifique comme le moyen élémentaire et essentiel de protection :

  • se laver très régulièrement les mains ;
  • tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir ;
  • utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter ;
  • saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades.

La direction SNCF a naturellement repris ces gestes consignes qui visent à éviter les contacts entre personnes et dès lors, à éviter la propagation du virus.

La prévention de contagion nécessite donc :

  • une distanciation sociale de 1 mètre reprise dans les directives de la direction nationale SNCF ;
  • le port de masques pour les personnels qui pourraient être conduits à poursuivre leur travail malgré des symptômes (personnels médicaux par exemple) ;
  • le port de masque pour tous les agents susceptibles d’entrer en contact avec une personne présentant les symptômes en milieu confiné, ce qui nécessite une dotation pour l’ensemble des personnels ASCT, SUGE, ADC… dont les activités sont maintenues ;
  • le lavage régulier des mains, renouvelé après chaque contact avec des surfaces susceptibles d’être souillées (poignées de portes, outillage collectif, rambardes d’accès aux engins…) ;
  • la désinfection des environnements de travail (cabines de conduite, dont les pupitres, rames, réfectoires…) mais également des outils tels que les tablettes. Cette désinfection des surfaces de travail doit être réalisée à la fois quotidiennement par des opérations de nettoyage général, mais également régulièrement par les cheminots, notamment en cas d’usage collectif.

Un certain nombre de cheminots n’ont pas un accès permanent à l’eau et au savon (agents dans les trains, agents de l’équipement, agents du matériel en intervention en dehors des ateliers, agents SUGE…).

Pour ces cheminots, des solutions désinfectantes doivent être fournies.

Des lingettes ou produits de désinfection des surfaces de travail doivent également être fournis. Ils sont repris dans les consignes métiers édictées par la direction de l’entreprise.

Les distances de travail entre cheminots doivent être appliquées par l’ensemble des services.

La direction a édicté un certain nombre de règles qui semblent adaptées aux caractéristiques connues du virus et de sa propagation, en lien avec les conditions d’exercice des métiers. Ces mesures sont régulièrement complétées suite aux interventions de la CGT et d’autres organisations.

Cependant, la réquisition des masques par le Gouvernement et la pénurie en produits désinfectants rendent ces règles de protection inopérantes dans certains cas, puisque les dotations ne sont pas effectives.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction qu’elle limite le service aux nécessités de Service Public d’une part, et d’autre part aux seuls cheminots dotés des moyens de protection adaptés.

La Fédération CGT des cheminots invite et incite fortement chaque cheminot qui ne serait pas doté des moyens de protection, à se mettre en sécurité, et conséquemment à limiter les risques de propagation en exerçant son droit de retrait.

Cette consigne syndicale sera adressée à toutes les directions d’établissement et à la direction nationale.

Tout cheminot rencontrant des difficultés est appelé à entrer en contact avec les militants CGT.

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INFORMATION CORONAVIRUS

| Fédération

La situation sanitaire que nous vivons est inédite.

La Fédération CGT des cheminots appelle à la vigilance, mais rappelle que la responsabilité de protéger les voyageurs et les cheminots appartient à la direction SNCF en premier lieu.

La situation étant évolutive heure par heure, il convient de rester attentif aux annonces gouvernementales et à celle de la direction SNCF avec sérénité et responsabilité.

État des lieux sanitaire dimanche soir :

  • 11 agents diagnostiqués COVID-19 (+ 3 par rapport à vendredi) ;
  • 24 cheminots en cours de tests (+4 par rapport à vendredi) ;
  • 242 agents en confinement suite à contact avec un malade (+ 40 par rapport à vendredi).

Une nouvelle réunion téléphonée nationale organisée par la direction SNCF s’est tenue le 16 mars à 11h00.

La direction annonce :

  • Tout agent ayant des antécédents de santé avec risque de complications est autorisé à rester chez lui ;
  • Tout agent ayant des enfants de moins de 16 ans est autorisé à rester chez lui pour la garde, sans que l’autorisation hiérarchique soit requise. Le délai de prévenance de 48 heures n’est pas une condition, il s’agit d’un délai permettant à l’entreprise d’organiser la production, sans qu’il soit pour autant opposable à l’agent ;
  • Maintien de salaire : maintien du traitement, indemnité de résidence, prime de travail, indemnités mensuelles fixes (pénibilité, langue, continuité de service…). Les allocations et indemnités liées aux sujétions particulières ne sont pas maintenues ;
  • Généralisation du télétravail dans toute la mesure du possible ;
  • Levée des accueils-embarquement, y compris ceux effectués par des prestataires ;
  • Arrêts des opérations de contrôle sauf si l’agent l’estime nécessaire ;
  • Accueil et vente uniquement dans les espaces permettant une distanciation entre usagers et cheminots ;
  • Mise en place de gestion de files d’attente imposant une distanciation entre usagers et avec les agents. Si impossible, fermeture des guichets ;
  • Fermeture des boutiques en ville ;
  • Instauration d’une distanciation de 1 mètre entre agents dans tous les services ;
  • Nettoyage et désinfection quotidiens des rames TGV, IDF et TER (qui passe d’une fréquence de 3 jours, à 1 jour) ;
  • Ouverture des sanitaires en gare pour permettre aux agents de se laver les mains ;
  • Dotation de lingettes pour l’outillage collectif ;
  • Commande supplémentaire de gels hydroalcooliques ;
  • Thermomètres : consigne sera donnée aux établissements de mettre à disposition des thermomètres dans les chantiers et gares. Cependant, il y a un risque de distorsion, car les thermomètres sont le troisième article en rupture de stock dans les pharmacies après les gels désinfectants et les lingettes ;
  • RHR : limitation des RHR. Maintien uniquement si la modification du roulement n’est pas possible et à condition que puissent être servis des paniers repas et des petits-déjeuners en chambre sur plateau ;
  • Limitation du nombre de personnes par taxis ou véhicules de service (y compris brigades) à 2 en plus du chauffeur, avec objectif de réduire à 1 ;
  • Suspension de toutes les formations ;
  • Gel de toutes les restructurations ;
  • Report de toutes les IRP sauf obligation légale ;
  • Suppression de toutes les réunions en présentiel sauf cas exceptionnel ;
  • Report des exercices de notation avec effet rétroactif jusqu’en mai dans un premier temps ;
  • Accord de l’EPSF pour décaler de 3 mois tous les pas d’aptitude.

La direction va éditer des consignes à destination des établissements rappelant que ces règles sont d’application générale et obligatoire.

Par ailleurs, la direction indique que les 600 000 masques FFP2 ont été réquisitionnés par le Gouvernement. Elle va donc traiter la question des personnels qui étaient dotés de masques FFP2 pour prémunir des poussières, notamment amiantées. La suppression de ces productions s’avèrera très probablement nécessaire.

Ces annonces sont évidemment évolutives et liées aux décisions que pourrait prendre le Gouvernement dans les prochains jours.

La Fédération CGT des cheminots restera évidemment en alerte et continuera de se tenir aux côtés des cheminots dans toute la mesure du possible, quelle que soit l’évolution de la situation.

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