Fédération CGT des Cheminots


ArchivesSeptembre 2021

30 ans de libéralisation : ça suffit !

Communiqué - Initiative syndicale européenne du 07 octobre 2021

| Tract

L’Union européenne a décidé de faire de 2021 l’« Année européenne du rail », une année destinée à célébrer le rôle essentiel du rail en tant que moyen de transport écologiquement durable et équitable. Dans les faits, les paquets ferroviaires successifs ont mis à mal les chemins de fer publics.

C’est dans ce contexte que la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) et les organisations syndicales adhérentes ont fait le choix de l’« Année européenne des travailleurs du rail ».
Jusqu’au 07 octobre 2021, le Connecting Europe Express (CEE) traverse l’Europe, de Lisbonne à Paris. Tout au long du trajet, l’ETF et les syndicats participent à des événements pour accueillir le train et démontrer le rôle indispensable des cheminots dans le système ferroviaire européen.

Les directives européennes pèsent sur le ferroviaire

Le premier acte européen concernant le chemin de fer est la rédaction de la directive 91-440 en 1991. Elle prévoit la séparation comptable entre gestionnaire de l’infrastructure et exploitant. En France, le texte est traduit par la réforme de 1997 qui crée RFF. L’obligation de désendettement des compagnies historiques n’est – elle – pas appliquée dans notre pays. Plusieurs « paquets » législatifs ont ensuite été soumis au Parlement Européen :
• Premier et deuxième paquets (2001-2004) : ouverture à la concurrence du transport de marchandises ;
• Troisième et quatrième paquets (2004-2016) : ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.

Ces « paquets » contiennent un ensemble de règles pour permettre la concurrence.

Nos droits sociaux sont aussi dans le viseur européen

Au nom du principe de « concurrence libre et non faussée » contenu dans les traités européens, l’Union a édicté des règles qui forment le socle des réformes régressives nationalement. À l’inverse, aucune directive ou règlement européen ne protège le droit de grève, la sécurité sociale, le temps de travail ou les règles d’hygiène et de sécurité dans les entreprises.

L’Union européenne n’est pas condamnée au dumping social

L’Europe pourrait être un outil de coopération. Dans le domaine ferroviaire, la Banque Centrale, qui a déversé plus de 2 000 milliards d’euros sur les marchés financiers ces dernières années, pourrait au contraire financer les investissements massifs nécessaires pour régénérer les infrastructures partout dans les pays membres de l’U.E. Il en va de même s’agissant des coopérations entre entreprises historiques pour assurer un vrai droit au transport pour les citoyens et un réel report modal des marchandises sur les trains.

Une réforme de 2018 et ses conséquences, directement liées à l’Europe libérale

C’est à l’appui des décisions européennes que le gouvernement français a engagé la réforme de 2018 dite « du pacte ferroviaire ». À cette époque, les cheminots engageaient une longue lutte contre ce projet. Ils posaient alors les questions suivantes : « Qui veut la peau de la SNCF ? » et « Pourquoi en finir avec le train public ? » Ces interrogations semblent aujourd’hui trouver réponse dans la casse sans précédent de l’entreprise publique SNCF. Ouverture à la concurrence à grand renfort d’argent public, probabilité d’une réduction de l’offre ferroviaire dans certains territoires, découpe du réseau par lots, démantèlement du statut social des cheminots, etc. Toutes ces mesures relèvent d’un même projet idéologique dont les victimes principales sont les usagers et les cheminots. À ce jour, le seul résultat tangible de cette stratégie, c’est le recul notable dans les territoires des services publics en général et du service public ferroviaire en particulier.

Certains pays font marche arrière

Après le constat d’échec de la privatisation du service public ferroviaire en Angleterre, le gouvernement a choisi de renationaliser ses concessions. Nous sommes directement concernés par l’expérience anglaise car la plupart des compagnies qui ont été impliquées dans la déliquescence du rail anglais et finalement expulsées, s’annoncent futures concurrentes de la SNCF en France ! En 2020, 56 % des Anglais se déclaraient favorables à une nationalisation totale. Les chemins de fer de l’est de l’Angleterre (opérateur Virgin) ont été renationalisés en 2018. En 2020, c’est le réseau du nord exploité par Arriva, filiale de la Deutsch Bahn, qui a été repris par l’État en janvier, puis en octobre 2020, celui du Pays de Galles, jusqu’alors aux mains de Keolis. Enfin, début 2021, l’Écosse a annoncé la reprise publique de la concession qui avait été confiée à Abellio.

D’autres solutions existent, elles font l’objet de nombreuses parutions de la fédération CGT des cheminots à retrouver sur le site www.cheminotcgt.fr ou auprès de militants CGT locaux.

Ainsi, ETF, ses membres et donc la fédération CGT des cheminots appellent toutes celles et tous ceux qui combattent les directives et réformes ultralibérales dynamitant les chemins de fer publics en Europe à se rassembler le :
Jeudi 07 octobre 2021
à 11h00
Rue d’Alsace,  Gare de l’Est, à Paris
À l’occasion de l’arrivée du train le Connecting Europe Express

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Un statut social pour toutes et tous !

Adresse du congrès de l’UFCM-CGT aux maîtrises et cadres

| Tract

Chères et chers collègues,
Nous, 300 agent·e·s de Maîtrise et Cadres, syndiqué·e·s à la CGT, sommes actuellement réuni·e·s en Congrès de notre Union Fédérale CGT des Cheminots, à Nancy, les 28, 29 et 30 septembre 2021.
Nous avons analysé les situations suivantes :
• Restructurations incessantes de nos Etablissements par produit qui vident le sens de nos métiers ;
• Les encadrant·e·s, agent·e·s exerçant des fonctions managériales, perdent les moyens (effectifs, pôle d’appui, …) et leur pouvoir d’agir (fausse autonomie, objectifs contraignants) ;
• Les Expert·e·s et Technicienn·e·s sont remplacé·e·s par des prestataires, qui eux aussi sont exploité·e·s ;
• Les ingénieries dérivent vers des objectifs uniquement financiers, tournant le dos aux progrès ferroviaires ;
• Les services d’appui s’éloignent des lieux de production ;
• Les externalisations entraînent une perte de maîtrise technique.

Dans le même temps, nos parcours professionnels nous échappent. Nous dénonçons l’arbitraire. Nous refusons de porter l’arbitraire de l’employeur·se.
Nos salaires stagnent et la part variable devient de plus en plus importante. L’ancienneté des cadres est remise en cause !
Nos conditions de vie se dégradent : temps de travail, charge de travail, flex-office…
Ensemble, exigeons un statut social parce que nous sommes attaché·e·s au travail bien fait.

Nous revendiquons :
Un Statut social qui soit une garantie contre les discriminations directes et indirectes lors des parcours professionnels et déroulements de carrière.

Un Statut social qui garantisse des conditions de vie et de travail, en présentiel ou télétravail, qui respecte notre engagement :
• Respect du droit à la déconnexion sous la responsabilité de l’employeur·se ;
• Décompte horaires et respect de la réglementation de la durée légale ;
• Un bureau personnel pour tous.

Un Statut social qui impose des moyens humains, matériels et financiers qui concourent à l’application de nos missions :
• Des effectifs suffisants ;
• Des appuis efficaces en proximité ;
• Une véritable autonomie dans la négociation des moyens

Statut social qui garantisse un salaire en rapport avec nos qualifications et nos responsabilités :
• La reconnaissance par le salaire : de l’expérience, des qualifications et des diplômes ;
• Un déroulement de carrière automatique, y compris pour les cadres ;
• La reconnaissance de l’ancienneté.

Il nous faut une grille salariale pour tou·te·s, de l’exécution aux cadres supérieur·e·s, quel que soit le contrat de travail ou l’entreprise.

Un Statut social qui garantisse un véritable parcours professionnel et qui redonne du sens à nos métiers :
• Des lignes hiérarchiques par métier ;
• Une délégation de pouvoir clairement définie ;
• Des technicien·ne·s et des expert·e·s reconnu·e·s ayant un réel pouvoir d’agir ;
• Des formations qualifiantes à la main de la / du salarié·e.

Nous sommes au service de la production ferroviaire, de sa qualité et de ses progrès futurs.

Ensemble, nous pouvons tout !
Nous vous invitons à rejoindre les 6 383 Maîtrises et Cadres syndiqué·e·s à la CGT.
Votre avis, votre expertise, vos espoirs, feront la CGT.
Dans les semaines et mois à venir, des négociations structurantes se dérouleront. La CGT les placera sous le contrôle des cheminot·e·s.
Seuls la mobilisation, le partage des idées, le débat entre cheminot·e·s, pourront changer les projets de la direction et du patronat pour un véritable service public ferroviaire qui réponde aux besoins de la Nation.

Agent·e·s de Maîtrise, Technicien·ne·s, Expert·e·s et Cadres
Tous et toutes cheminot·e·s à part entière
Tous et toutes ensemble, prenons la voie du progrès !

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Le 05 octobre 2021, soyons mobilisés pour nos salaires et nos emplois !

Action du 05 octobre 2021

| Tract

En cette rentrée, l’emploi demeure, avec les salaires, une des préoccupations essentielles des salariés dans le monde du travail.
Le 05 octobre prochain, engageons-nous, dans notre intérêt, par la grève et notre participation aux manifestations !

En pleine crise sanitaire, Gouvernement et Patronat réactivent leurs mauvais coups !

La précarité est en forte hausse et malgré une opposition unanime, le gouvernement poursuit la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage que la CGT continue de combattre. Le 05 octobre est une échéance incontournable de ce combat !
Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue revient à l’ordre du jour. Le Gouvernement et le patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites, notamment l’âge de départ. Le 05 octobre est une échéance incontournable pour les faire renoncer !
A l’opposé des mesures relatives au chômage partiel instituées par le gouvernement pendant la crise COVID qui ont provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes pour les salariés, dont les cheminots, la CGT a fait le choix de maintenir 100% de la rémunération des personnels des CASI/CSE/CCGPF qu’elle a en gestion. Le 05 octobre, engagez-vous aux cotés de la CGT !

Ouverture à la concurrence du ferroviaire : prenons part à la lutte aux cotés des cheminots !

L’ouverture à la concurrence généralisée du ferroviaire avec, dans l’actualité, l’annonce de l’attribution de la ligne Marseille /Nice à Transdev aura, si elle est menée à son terme, des conséquences pour les usagers et les cheminots. Il en sera de même pour toutes les lignes attribuées à une filiale SNCF de droit privé !
Ces décisions auront également des répercussions sur le CASI PACA ; sur ses installations (IST) et sur les personnels concernés. Alors, préserver et développer le service public ferroviaire SNCF, c’est aussi défendre l’emploi des personnels CASI/CSE/CCGPF et leur avenir !
Le Collectif National CGT des Personnels CASI/CSE/CCGPF encourage les salariés à rester aux cotés des cheminots. Le 05 octobre, c’est l’occasion d’exprimer, ensemble, salariés CASI/CSE/CCGPF et cheminots, le rejet de la concurrence !

Gagnons l’augmentation de nos salaires !

A la SNCF, les salaires sont gelés depuis 6 ans ; les personnels CASI/CSE/CCGPF le subissent également. Il a pour conséquence un tassement de notre grille salariale depuis plusieurs années avec des coefficients de début de grille inférieurs au SMIC.
Le Collectif National CGT Personnels CASI/CSE/CCGPF revendique :
• La réécriture de notre CCN ;
• Des mesures bas salaires ;
• La revalorisation du point permettant d’éviter le tassement de la grille ;
• Le SMIC à 2 000 € brut.

Des négociations salariales devraient s’ouvrir en novembre 2021 à la SNCF, soyons aux cotés des cheminots dans notre intérêt commun ! Le 05 octobre, agissons par la grève et participons massivement aux manifestations interprofessionnelles !

Pour toutes ces raisons, le Collectif National CGT des Personnels CASI/CSE/CCGPF appelle l’ensemble des Personnels CASI/CSE/CCGPF à se mobiliser, dans le cadre de la convergence des luttes avec les cheminots pour construire le rapport de forces nécessaire permettant de changer les projets néfastes du Gouvernement et de la direction SNCF.

PERSONNELS CASI/CSE/CCGPF – CHEMINOTS,
TOUS ENSEMBLE LE 05 OCTOBRE 2021 EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

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Surveillance Générale : rendre du sens aux métiers !

Action du 05 octobre 2021

| Tract

La CGT a interpellé la direction en DCI ce 27 septembre, sur plusieurs sujets restés en suspens malgré l’urgence ! Réglementation du temps de travail, protection des agents SUGE dans l’exercice de leurs fonctions, déroulement de carrière, emplois et salaires !
La Direction doit cesser de balader les cheminots de la SUGE de promesse en promesse ! La CGT exige des avancées concrètes !

Des emplois tout de suite !

La direction de la SUGE est incapable de respecter le Cadre d’Organisation qu’elle a pourtant, elle-même, fixé et qui, par ailleurs, est insuffisant.
La faute à une politique nationale de recrutement catastrophique visant à pousser les rythmes de travail au maximum en imposant polyvalence et flexibilité. Les 220 recrutements prévus pour 2021 sont revus à la baisse au prétexte d’une soi-disant diminution des démissions et 15 reconversions internes sont en cours sur un objectif initial de 40, c’est inacceptable !
La CGT exige que les 220 recrutements externes budgétés sur 2021 soient réalisés et que cet objectif soit maintenu pour l’exercice 2022.

Salaires : nous sommes des cheminots qualifiés !

L’évolution des missions quotidiennes (évolutions pénales, nouvelle arme, tenue, outils numériques, multiplication des procédures, etc.) ont renforcé la technicité du métier. Cela doit déclencher la revalorisation pérenne de la prime de travail à hauteur de 20%. Également, il est urgent de revaloriser l’indemnité de port d’arme (IPA) et l’indemnité complémentaire de port d’arme (ICPA) et de les intégrer à la prime de travail afin qu’elles soient prises en compte dans le calcul de la pension de retraite.
Au même titre que tous les cheminots du GPU SNCF, les agents de la SUGE subissent le gel de leur traitement de base, ça suffit ! Ensemble, exigeons une véritable NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) pour une réelle revalorisation de nos salaires !

La pérennité des métiers de la SUGE  nécessite de vrais déroulements de carrière !

Aujourd’hui, le déroulement de carrière à la Sûreté Ferroviaire est nettement insuffisant. Les délais moyens de passage à la qualification supérieure ont subi une forte augmentation : qualification B vers C : 134 mois (11 ans) et C vers D : 166 mois (14 ans), provoquant le désengagement des cheminots pour leur métier, les poussant même, pour un nombre conséquent, jusqu’à la démission et ce quel que soit le collège.
Malgré la reconnaissance, trop lente d’ailleurs, de certaines spécialités (Cyno/TIS/TIR/Opérateur PC…), le compte n’y est pas ! La reconnaissance de la qualification acquise par l’expérience et/ou la formation, la reconnaissance de la technicité doivent être immédiates. L’exercice de notations permet la nomination à la qualification supérieure d’un nombre plus important de cheminots ! Il ne manque, à la Direction, que la volonté ! Donnons-lui envie !

Protection des agents SUGE et organisation du temps de travail, ça n’a que trop duré !

La Fédération CGT des Cheminots ne cèdera rien sur l’ensemble de ces revendications, y compris à l’égard des conditions de travail et d’exercice spécifique à la SUGE ! La CGT exige la rédaction immédiate d’un accord agression en déclinaison du GRH0955, intégrant les revendications CGT partagées par les cheminots de la SUGE et communiquées à la direction lors de DCI, bilatérales et tables rondes.
De même, la réécriture du RH0657 (déclinaison de l’accord sur l’organisation du temps de travail) n’a toujours pas vu le jour depuis 5 ans ! Cela profite à la Direction qui impose une augmentation du temps de travail, une déviation du respect de la réglementation quasiment quotidienne ! La CGT exige la réécriture d’un RH0657 avant la fin de l’année, garantissant notamment l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle !

EXIGEONS DE RÉELLES AVANCÉES MAINTENANT !
LE 5 OCTOBRE, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

 

 

 

 

 

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LES CHEMINOTS RASSEMBLÉS, AGISSONS !

Appel à la grève le 5 octobre 2021

| Fédération

Les cheminotes et cheminots subissent les assauts répétés de la direction depuis des mois. Pas un jour ne se passe sans une annonce néfaste pour leur avenir et celui de l’entreprise SNCF. Dans ce cadre, la fédération CGT appelle à s’emparer du 5 octobre en cessant le travail afin d’exprimer notre colère, mais aussi notre détermination à imposer une autre trajectoire.

C’est au motif de l’ouverture à la concurrence que le Gouvernement et la direction SNCF ont écrit ensemble la réforme de 2018 qui visait à l’éclatement de l’entreprise publique et à la casse des conditions sociales des cheminots. Trois ans après, nous en mesurons tous pleinement les conséquences :

L’arrêt des recrutements au statut multiplie les différences en matière de droits entre cheminots statutaires, contractuels (ex-RH00254) et les cheminots en CDI.

En l’absence de règles et repères collectifs, c’est le règne de l’arbitraire patronal, c’est pourquoi la CGT exige des négociations sérieuses pour construire un statut social de haut niveau pour l’ensemble des cheminots du GPU.

Pour l’heure, la direction démultiplie les bilatérales avec les organisations syndicales, écoute poliment et tente d’imposer ses choix. La messe n’est pas dite sur ce sujet.

La CGT appelle tous les cheminots à agir le 05 octobre 2021 pour gagner un statut social de haut niveau pour tous.

Le morcellement de la SNCF en cinq sociétés exacerbe leur autonomie. Chacune agit indépendamment de l’autre, sans aucune synergie, au détriment de la qualité de la production.

Par ailleurs, la trajectoire économique imposée par la réforme ferroviaire de 2018 est basée sur le désengagement continu de l’État en matière d’investissements, de développement du service public ferroviaire.

Cette trajectoire mortifère conduit à faire de l’emploi, des salaires, des conditions sociales de vie et de travail, les variables d’ajustement budgétaire pour tenir les objectifs financiers.

Sans emploi, sans cheminots formés et correctement rémunérés, il n’y a pas de train ! La direction doit payer le prix du travail, procéder aux recrutements nécessaires à la réalisation de la production. Les batailles menées par la CGT au plan local ont permis de gagner des emplois dans plusieurs métiers (traction, ASCT, équipement, matériel…). Ce mouvement doit s’amplifier.

La CGT appelle tous les cheminots à agir le 05 octobre prochain pour exiger des augmentations générales des salaires et des embauches supplémentaires.

Au niveau de la branche, les négociations d’une convention collective ferroviaire sont au point mort.

Le patronat n’a pour seule boussole que l’abaissement des droits des cheminots pour favoriser le dumping social dans toutes les entreprises.

La CGT participe activement à ces négociations, propositions à l’appui, pour obtenir des droits et garanties de haut niveau pour tous les cheminots, quelle que soit l’entreprise.

La CGT appelle les cheminots à s’emparer du sujet et à agir le 05 octobre pour exiger la réouverture des négociations sur l’ensemble de la CCN.

Gouvernement et direction remettent une nouvelle fois sur la table l’avenir de nos facilités de circulation. L’État voudrait requalifier cet acquis en avantage en nature et le soumettre à la fiscalité.

La direction, de son côté, impose la dématérialisation totale des FC pour les retraités et les ayants droit.

Le 22 juin dernier, la CGT a remis à la direction une pétition signée par 22 000 cheminots.

La CGT appelle à agir le 05 octobre prochain pour exiger le maintien, l’amélioration et l’extension de ce droit à tous les cheminots de la branche.

La CGT réaffirme sa totale opposition à la concurrence, à la création de filiales, ainsi qu’au transfert des cheminots dans une autre entreprise.

La fédération CGT des cheminots a élaboré plusieurs documents de propositions pour la relance du train public : Ensemble pour le fer en 2018, Ensemble pour le Fret (13 révolutions pour développer le Fret) en 2019 et les 21 conditions pour le transport de voyageurs en 2020. Ces supports aident à l’impulsion des batailles locales, à aller au contact des usagers dans l’objectif de regagner le développement du service public SNCF. La relance du Perpignan-Rungis par Fret SNCF démontre que tout est possible.

La SNCF voudrait nous renvoyer 100 ans en arrière (à l’époque des compagnies privées) en candidatant par le biais de filiales dans le cadre des appels d’offres dans le TER, à l’instar de la région PACA, ou dans les TET avec sa filiale OSLO.

La concurrence concerne bien tous les cheminots, au-delà du TER et des appels d’offres.

En effet, devant nous depuis plusieurs années, elle sévit :

  • Externalisation et filialisation à l’Équipement : c’est la concurrence !
  • Externalisation, spécialisation des technicentres au Matériel : c’est le marqueur de la concurrence !
  • Externalisation des services administratifs : c’est la concurrence !

La CGT appelle tous les cheminots à agir le 05 octobre prochain pour exprimer leur opposition à toute tentative de privatisation de la SNCF.

Les discours rassurants de la direction pour nous faire croire que rien ne change dans notre quotidien ne doivent pas nous leurrer. Nous agirons aussi pour préserver et développer l’ensemble de nos droits.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminotes et cheminots de tous services et tous collèges à agir par la grève le 05 octobre 2021 !

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GAGNONS ENSEMBLE LA PRIME DE TRAVAIL

Prime de travail ASCT - Acte II

| Trains

La prime de travail des ASCT (code prime 24) est le fruit d’une longue lutte de la Fédération CGT, afin de reconnaître le métier d’ASCT. La détermination et le rapport de forces des agents de trains ont permis sa création et son évolution. Or, depuis plusieurs années et malgré la charge de travail supplémentaire incombant aux ASCT (nouvelles technologies, mise en avant du service, champ juridique élargi…) la direction ne la revalorise plus. De fait, elle ne répond plus à la juste reconnaissance du travail des agents et des contraintes du métier. La CGT revendique la réévaluation de la prime de travail. Pour gagner cette revendication, décryptage de son mécanisme.

Devant la multitude de tâches et des missions dévolues aux ASCT et face à une direction s’arc-boutant sur une politique de gel salarial ayant pour conséquence de ne plus rémunérer les agents à leur juste valeur, il est temps de gagner l’augmentation de notre prime de travail.

Comment ? La Fédération CGT des Cheminots a entrepris un travail revendicatif et technique dans le but de gagner une réévaluation juste de la prime de travail.

Il s’agit d’axer notre revendication d’une part sur la réévaluation des calculs (taux journalier, taux horaire) au regard de l’évolution du coût de la vie, mais aussi d’autre part en fusionnant certains éléments la composant, et créer un nouvel élément de la prime de travail intégrant une base forfaitaire.

Au regard de la reconnaissance de la technicité du métier caractérisée par une parfaite connaissance juridique et technologique au quotidien et par la multiplicité des tâches incombant aux agents, c’est une juste et légitime revendication !

Un contexte nouveau !

Depuis le 1er janvier 2020, les nouveaux embauchés ne le sont plus au statut, conséquence d’une loi scélérate et combattue par les cheminots avec la CGT. Cet élément doit amener, pour les collègues embauchés ou qui le seront, à jouir des mêmes droits que les personnels à statut. Ainsi, la CGT revendique un cadre de haut niveau pour tous les cheminots garantissant à chacune et chacun d’entre eux les mêmes droits sur la branche ferroviaire.

La nécessité d’un élément nouveau sur la prime de travail ASCT !

Des gestes nouveaux liés à l’arrivée des nouvelles technologies (Accélio puis Cosmo, nouvelles applications avec remise à jour quotidienne et plusieurs fois par jour…), des connaissances juridiques strictes et sans cesse réactualisées au vu de la multiplication des lois et décrets. Enfin, les exigences des activités pour élever le niveau de service et bien entendu de nombreux transferts de responsabilité juridique, sont autant d’éléments qui pèsent sur les épaules des ASCT depuis ces dernières années.

Aussi, si le professionnalisme des ASCT notamment dans la crise sanitaire que nous traversons a été longuement mis en lumière par la direction, ses propos doivent trouver une reconnaissance dans les faits !

Ainsi, la CGT revendique l’intégration dans la prime de travail d’une nouvelle rubrique de solde intégrant une base forfaitaire de 150 euros par mois, assurant ainsi un minimum de perception de la prime de travail quelle que soit l’utilisation (SU, AT, Maladie…).

Dans le même temps, la CGT revendique la fusion des éléments 3 et 4 de la prime de travail. Ainsi, le déclenchement se ferait à partir de 6h sur le taux de l’élément 4 réévalué. La CGT revendique que ce taux soit porté à 6.50 € de l’heure, à partir de la 6ème heure de travail effectif. Cette évolution est en phase avec nos revendications sur la réduction du temps de travail sans perte de salaire.

Une prime de travail pour tous les ASCT

Le projet CGT permet une réelle augmentation de la rémunération pérenne et liquidable, et permet également le financement de la protection sociale, notamment les retraites. D’autre part, le projet CGT est protecteur pour les agents. En effet, il intègre une base forfaitaire de 150 € qui serait versée également en cas de journée sans utilisation (SU), accident du travail ou maladie. Au regard de l’ensemble des montants primes (EA : accompagnement train EA, de l’indemnité journée simple non revalorisée depuis 2008 et de nos revendications en la matière, c’est un montant de 15€ journaliers qu’il nous faut gagner !

En outre, la CGT revendique que la part forfaitaire de l’indemnité de perception (30€) soit intégrée à la prime de travail dès le 1er € de perception dans le nouvel dispositif ARMT. Enfin, nous revendiquons l’harmonisation de toutes les primes de perception à 10% quel que soit le type de redressement effectué à bord. De plus, pour les agents bénéficiant de l’indemnité de langues étrangères, nous revendiquons qu’elle soit intégrée dans la prime de travail, de cette manière, ce savoir utile pour l’entreprise serait garanti même en cas de changement de poste, elle serait en outre pérenne et liquidable.

La preuve par l’exemple

Projection avec la fusion des éléments 3 et 4 (CSG1 et 2) et l’intégration d’un quatrième élément de la prime de travail ASCT : exemple de calcul pour un ASCT à C1 10 : 1 (avec 19 jours primés) + 2 avec 122H de TE effectif) +3 (avec 8h de déclenchement 6h/6H30) +4 avec 8h au-delà de 6h30) et 30€.

Journées de travail relevées sur le 2P5 x taux journalier, en l’occurrence 13.36 p our un agent ayant -20 ans d’ancienneté.
Soit : 13.36 € x 19 (journées primées) = 253.84 €

Total du travail effectif mensuel relevé sur le 2P5 x taux horaire x coefficient hiérarchisé
➔ Soit : 122h X 0,39X 1.4=66.61€ 

Total des minutes au-delà de 6h X taux horaire 6.50 €
➔ Soit : 10h X 6.50 € = 65 € 

Taux horaire (15XJS au-delà de 10JS) + base forfait (15€x10j) + forfait indemnité de perception et éventuellement indemnité de langues
➔ Soit : base forfait (15€ x10) +15 € X 9 JS + 30 € = 315 €

Ainsi, selon cet exemple, la prime de travail ASCT s’élèverait à 700,45 euros.

La politique salariale de la direction a conduit à la paupérisation des rémunérations. Aujourd’hui, celle des agents (ASCT, RET, Personnels CPST, GET…) est loin de refléter leur quotidien, la réalité de leur travail et des exigences de l’entreprise. Pour la CGT, c’est une injustice qui doit être combattue. Ensemble sur la base du projet CGT, engageons la bataille pour gagner !

LE 5 OCTOBRE 2021, AVEC LA CGT, AGISSONS PAR LA GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS

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ORGANISÉS ET DÉTERMINÉS !

Action du 5 octobre 2021

| Exploitation

Les réorganisations incessantes dans les services et les nombreuses suppressions d’emplois nécessitent une réaction forte de l’ensemble des cheminot-e-s de l’Exploitation, tant les conséquences sont néfastes pour l’organisation du travail, les conditions de vie et de travail et la sécurité des circulations.

Le 5 octobre, saisissons-nous de nos revendications et portons-les par la grève !

Considérant les droits sociaux et spécifiques des cheminots et le dictionnaire des filières (métiers) comme des freins à sa recherche incessante de productivité, la direction poursuit la casse sociale pour préparer l’ouverture à la concurrence promue par les réformes ferroviaires de 2014 et 2018. A cet effet, elle projette la création d’une multitude de filiales de droit privé. Dans le même temps, elle impulse et accélère le développement de la polyvalence en gare, l’incitation à la reconversion du métier d’ASCT, la digitalisation, la numérisation etc.

Opportuniste, elle instrumentalise la COVID et ses conséquences pour accentuer sa productivité, n’hésitant pas à recourir à nouveau au chômage partiel de longue durée. Son objectif est clair : supprimer de 1,7 à 1,9 % des emplois du GPU chaque année jusqu’en 2030. Ces logiques mortifères entraînent un mal-être au travail marqué par la perte du sens du travail.

Subir ou inverser la tendance !

Au travers de son projet OSLO, la direction entend supprimer les agents assurant les liaisons sol/bord, faisant reposer les responsabilités sur l’agent de train et le conducteur. En supprimant les boucles de rattrapage « sécurité » qu’ils assurent, la Direction affaiblit le service public et méprise les règles de sécurité.

Mais là où la CGT organise les cheminots, des luttes naissent et la direction recule, notamment au commercial. A Thionville, les mobilisations croisées des usagers et des cheminot-e-s, avec le syndicat CGT local, ont permis la réouverture d’un guichet. Cela doit nous inciter à créer les conditions, partout, d’asseoir et d’amplifier les rapports de forces, la mobilisation collective des cheminot-e-s contre la casse organisée de nos emplois.

Redévelopper les services et les emplois commerciaux, c’est combattre les inégalités !

La défenseure des droits a récemment épinglé la direction SNCF sur sa politique de dématérialisation des titres de transport en pointant une détérioration du service avec des inégalités territoriales en matière d’accès aux différents canaux de distribution de vente, de tarification, de régularisation et de verbalisation à bord des trains. Enfin, le gouvernement annonce vouloir ré humaniser 1000 PANG. Pour la CGT, les agents commerciaux gares doivent permettre d’améliorer la prise en charge des voyageurs et cela passe par des emplois qualifiés et en nombre suffisant dans toutes nos gares.

Ile de France

C’est à l’inverse de ce que Transilien envisage : une grande réorganisation des gares et des personnels des lignes LAJ (ex région Paris Saint Lazare). Il s’agit d’une nouvelle attaque en règle contre les conditions de vie et de travail des cheminots et le service public : augmentation des périmètres d’intervention des agents, modification du régime de travail, fermetures de gares… Les cheminot-e-s ne doivent plus servir de variable d’ajustement d’une politique d’austérité budgétaire !

Les cheminots des EIC aussi dans la ligne de mire !

Les projets liés à la digitalisation et à la modernisation du réseau visent à impacter fortement les agents des EIC. Dans le projet EOLE, comportant la mise en oeuvre de la Commande Centralisée Unifiée (C.C.U de Pantin), la direction n’apporte aucune réponse fiable sur le dimensionnement des secteurs circulation et n’hésite pas à supprimer tous les accords locaux !

Pour la CGT, les avancées technologiques ne doivent pas viser les emplois mais, au contraire, permettre aux cheminot-e-s de travailler sur des rythmes dont l’objectif sera de limiter une fatigue accrue liée aux caractéristiques des postes de travail. D’autre part, les agents ne peuvent accepter une baisse de rémunération après 7 ans de gel des salaires, ni un accroissement des temps de trajet domicile/travail qui augmenterait les risques d’accidents routiers. Ces dossiers démontrent que tous les cheminots sont touchés par les mêmes maux : austérité, productivité, polyvalence, dégradation des conditions de vie et de travail.

La lutte paie !

  • A Toulouse, les cheminots de la CCR se sont mobilisés pour gagner de nouveau dans les postes dits : « à grand rayon d’action » et ont gagné des emplois, l’ouverture de négociations sur la remise de service sur la ZP Atlantique et une reconnaissance financière de la technicité.
  • A Paris Nord, les aiguilleurs et CCL sont entrés dans un conflit social depuis le 1er juillet au sujet de la rémunération et de la charge de travail, notamment la nuit. A ce jour, si certaines revendications ont pu aboutir, les agents font le choix de continuer la grève jusqu’à obtenir gain de cause sur les revendications de la CGT.

Face à ces politiques d’austérité visant à déshumaniser les gares et les trains, la CGT invite les cheminot-e-s de l’Exploitation à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du mardi 5 octobre 2021 pour porter et gagner les revendications suivantes :

  • L’arrêt de la précarisation et l’embauche en CDI des CDD et intérimaires ;
  • Le respect des cadres d’organisation pour répondre aux besoins du service public ;
  • L’amélioration des conditions de travail ;
  • La réouverture des guichets et des gares ;
  • La prise en compte comme temps de travail effectif de la remise de service ;
  • Le respect du dictionnaire des filières et l’arrêt de la polyvalence à outrance ;
  • Une véritable reconnaissance de la pénibilité pour les métiers du Commercial ;
  • L’augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail.

Réagissons collectivement le 5 octobre pour défendre nos emplois et le service public SNCF !

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LA STRATÉGIE DE L’ÉCHEC !

Gare du Nord 2024

| Espace presse

C’est après une annonce officielle dans la presse que l’abandon du projet « Gare du Nord 2024 » a été acté par les Conseils d’Administration de SA SNCF, SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions. Retour sur un énième fiasco financier qui interroge sur les responsabilités des uns et des autres.

C’est donc depuis 2019, que la SA Gare du Nord 2024 (CEETRUS à 66 % et SNCF Gares et Connexions à 34 %) concessionnaire et maître d’ouvrage, tergiverse à choisir des partenaires industriels, à fixer une méthodologie, à tenir les délais et maîtriser les coûts. Après de longs atermoiements, le modèle économique et le concessionnaire choisis ont fait preuve de leur incapacité à répondre aux besoins ferroviaires, aux délais impartis, aux financements contractualisés.

La croissance des flux de voyageurs, actuelle et à venir, nécessite au-delà des évènements sportifs internationaux, une modernisation et une amélioration de l’accueil et de la gestion des flux de voyageurs.

Cependant, l’éclatement du système ferroviaire public avec la question non résolue de son financement, conduit à des « montages » public/privé qui s’enlisent dans des conceptions et des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’amélioration de nos gares, de nos infrastructures.

Faire du fric plutôt que du service public : voilà la cause du fiasco !

C’est ainsi que la gare du Nord (plus grande gare d’Europe), sous l’impulsion de la filiale immobilière (CEETRUS) du groupe AUCHAN, actionnaire majoritaire dans ce projet, devait se transformer en véritable centre commercial. C’est là aussi une partie de l’héritage de l’ex-Président de la SNCF qui aura donc joué au Monopoly avec l’argent public, au détriment de l’entreprise elle-même, des cheminots et des usagers.

Au budget initial de 500 millions d’euros sont venus s’ajouter des surcoûts de travaux, des coûts supplémentaires de maîtrise d’oeuvre, des retards et des frais financiers jusqu’à atteindre le montant astronomique de 1,5 milliard d’euros, alors que le premier coup de pioche n’est pas donné !

Si cette banqueroute conduit la SNCF à résilier le contrat pour faute de la société concessionnaire, elle implique aussi des conséquences très lourdes financièrement.

Les travaux d’amélioration des conditions d’accueil des usagers de la gare devront être réalisés d’ici 2023 (coupe du monde de rugby, puis JO 2024) pour un montant de 30 millions d’euros autofinancé par SNCF Gares & Connexions.

Selon les termes du contrat qui vient de prendre fin, les frais de résiliation s’élèvent pour Gares & Connexions à 200 millions d’euros !

La Fédération CGT prévient : ni les cheminots, ni les usagers ne paieront la facture !

Cette affaire démontre une nouvelle fois que les processus d’appel d’offres et la mise en concurrence ne garantissent en rien une baisse des coûts. Les partenariats public/privé sont une arnaque et visent, dans les faits, à se servir dans la caisse sans grand risque ! Au passage, cela entraîne une perte de la maîtrise publique inacceptable !

La CGT des Cheminots revendique donc que la conduite de ce type de projet soit intégralement prise en charge par l’entreprise publique SNCF et ses salariés, en gardant à l’esprit la seule amélioration des conditions d’accueil et de transport des usagers, déconnectées des machines à cash que représente la transformation de nos installations ferroviaires en espaces commerciaux.

Le temps viendra de déterminer les responsabilités individuelles et collectives de celles et ceux qui, aujourd’hui ou hier, se sont enferrés dans ce projet délirant qui se termine en accident industriel majeur.

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TRAIN PRIMEURS : C’EST NOTRE VICTOIRE !

Perpignan-Rungis

| Espace presse

Le Gouvernement annonce la relance du train « Perpignan – Rungis » mi-octobre.

La CGT s’est battue seule avec les cheminots.

Cette annonce confirme qu’il est possible de changer le cours des choses. ENSEMBLE !

Après près de 3 ans de lutte acharnée, la Fédération CGT des Cheminots savoure cette victoire.

Quand d’autres ont fait le choix d’enterrer définitivement cette relation ferroviaire, contestant cette décision du bout des lèvres, la CGT a décidé, quant à elle, d’organiser la riposte avec les cheminots.

Après de nombreuses interpellations des pouvoirs publics, du Gouvernement, de la direction SNCF, après plusieurs initiatives et rassemblements, le Gouvernement est contraint d’annoncer le retour de cette relation.

Ainsi, le ministère des Transports confirme que Rail Logistics Europe (le Fret ferroviaire du groupe SNCF) a remporté l’appel à manifestation d’intérêt avec une offre combinant trains des primeurs (Perpignan- Rungis) plus conteneurs (autoroute ferroviaire Boulou-Gennevilliers).

Concrètement, c’est bien le Fret SNCF qui assurera l’ensemble des tâches sur le Perpignan- Rungis, de même qu’il assurera, pour le compte de VIIA (filiale SNCF), la traction sur l’autoroute ferroviaire Boulou- Gennevilliers.

La Fédération CGT des Cheminots réaffirme que c’est par le rapport de force qu’il est possible d’inverser les choix contraires à l’intérêt du service public et des cheminots. Cette annonce en est la démonstration.

Le triptyque « contestation-proposition-action » est donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi, la Fédération CGT appelle les cheminots à s’emparer de la prochaine journée d’action interprofessionnelle de grève et de manifestations du 05 octobre 2021 au cours de laquelle nous porterons nos exigences sur :

  • Nos salaires,

  • Nos conditions sociales,

  • Nos droits,

  • La nécessité d’une entreprise publique SNCF, et rassemblée !

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EXIGEONS UN SALAIRE EN RAPPORT AVEC NOS QUALIFICATIONS ET NOS RESPONSABILITÉS !

| Maîtrise et cadres UFCM

Des négociations annuelles obligatoires sur les salaires vont s’ouvrir durant la première quinzaine d’octobre 2021.

La CGT, avec son UFCM, a été reçue en bilatérale pour préparer les NAO 2021.

Une fois de plus, rien de concret sur les salaires des maîtrises et cadres. Dogmatique, la direction s’arcboute sur le fait que les encadrants n’ont pas besoin d’augmentation étant donné que le déroulement de carrière, l’ancienneté et les EVS contribuent à compenser l’inflation.

RAPPELONS LES ENJEUX :

Le décret en ce qui concerne la classification et la rémunération est tombé. La direction applique à la lettre les directives de l’UTP afin de classer uniquement les emplois sans tenir compte des qualifications et de la reconnaissance des diplômes.

REFUSONS ENSEMBLE LA MARCHANDISATION DU TRAVAIL !

Plutôt que de payer des savoir-faire et des compétences acquis par des années d’études, de formations et d’expériences professionnelles, le patronat souhaite rémunérer de façon aléatoire, avec des éléments variables, l’employabilité des salariés.

Nous le répétons, les compétences appartiennent aux salariés ! Une fois que les savoir-faire sont acquis, ils doivent être reconnus par des qualifications et payés tout le long de sa carrière.

C’est la seule garantie pour permettre un parcours professionnel dans les entreprises ferroviaires.

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM exigent aussi la reconnaissance des diplômes et des qualifications.

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM continueront de s’opposer à la mise à l’écart des cadres d’un véritable parcours professionnel.

Les cheminots de tous collèges doivent être acteurs de leur progression professionnelle. Nous oeuvrons afin obtenir des droits opposables pour les cheminots afin de combattre le fait que seul l’arbitraire patronal permette la détection des « potentiels » qui ne seraient pas le fruit des compétences acquises par la formation, l’expérience ou les diplômes.

Les qualifications doivent être reconnues et rémunérées à leur juste valeur. Pour l’encadrement comme pour l’ensemble du salariat, toutes les heures travaillées doivent être payées grâce à un décompte horaire.

Le patronat, qui profite de l’augmentation des qualifications de ses salariés, s’attache sans cesse à remettre en cause leur reconnaissance par le salaire, préférant user et abuser des éléments de rémunération liés à l’utilisation, tels que les EVS qui représentent environ 15 % de la rémunération des cheminots. Ils disparaissent en cas de maladie ainsi qu’à la retraite.

Dans son projet, la direction envisage de ne pas reconnaitre l’ancienneté des Cadres.

Le statut social porté par la CGT prévoit l’attribution d’échelons d’ancienneté pour tous les salariés !

Seule une grille de rémunération unique, avec une progression automatique, permet la reconnaissance des qualifications des cheminots et le paiement de leur juste salaire.

Les salaires doivent évoluer aussi en fonction du véritable coût de la vie !

La qualification des Maîtrises et Cadres qui s’acquiert avec les diplômes, les formations qualifiantes, la technicité, l’expérience acquises doit être reconnue par un véritable salaire !

Les bilans sociaux des dernières années, édités par la direction d’entreprise, font apparaître une augmentation constante des richesses produites par les cheminots et une stagnation de la masse salariale.

Si on écarte l’année 2020, dont les données sont faussées par la crise sanitaire et le recours massif au chômage partiel, les richesses produites par les cheminots (= valeur ajoutée) ont augmenté de 8 % entre 2016 et 2019.

Dans le même temps, la part dédiée aux salaires dans les richesses produites par les cheminots a diminué de 5.5 points.

DONC DE L’ARGENT IL Y EN A POUR :

  • Reconnaître par le salaire l’augmentation de la qualification individuelle, par la formation, les diplômes ou l’expérience ;
  • Des augmentations générales de salaire qui permettent notamment de compenser les augmentations du coût de la vie.

En l’absence d’augmentations générales des salaires, ce sont les gains de compétences (formation, changement de poste, avancement en grade…) et l’expérience acquise (dont l’employeur profite) qui servent à compenser les augmentations du coût de la vie.

La Fédération CGT des cheminots exige des augmentations générales des salaires et la mise en place d’une grille des salaires au niveau de la branche, regroupant l’ensemble des cheminots, cadre permanent, contractuels et cheminots des entreprises privées, des agents d’exécution aux cadres supérieurs avec une première position à 2 000 € brut.

Les cheminots de tous les collèges doivent s’emparer de leur question salariale !

La Fédération CGT des cheminots et son UFCM appellent à agir massivement par la grève le 5 octobre prochain.

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