DES MOBILISATIONS LOCALES POUR DES LUTTES GAGNANTES !
Circulation
Dans plusieurs régions, les cheminots de la Circulation se mobilisent massivement pour gagner de meilleures conditions de travail et de rémunération.
Le rapport de forces obtenu par les cheminots a contraint les directions locales à répondre aux revendications portées par la CGT !
C’est en proximité, dans chaque chantier et poste d’aiguillage, que les mobilisations se construisent pour des luttes gagnantes.
Avec 90 % de grévistes à Bordeaux comme dans d’autres régions, les directions d’établissement cèdent sous le poids des mobilisations locales massives.
« NOYER LE POISSON » POUR SE DÉFILER
Les questions d’emplois, de salaires et de conditions de travail sont au coeur des préoccupations des cheminots.
Les directions d’établissement tentent de fuir leurs responsabilités en renvoyant ces questions loin des chantiers et des cheminots, dans les CSE ou vers la direction nationale.
Elles s’évertuent à déconstruire les mobilisations locales tant elles mesurent leur capacité à faire bouger les lignes lorsqu’elles sont massives et que les revendications sont précises et proches des cheminots.
Elles tendent ainsi le piège de la démobilisation en dessinant un horizon lointain et des réponses incertaines ou inadaptées.
Dans les faits, ce sont bien les directions d’établissement locales qui déterminent les besoins en effectif, les tableaux de roulement, les conditions de travail, etc., et une partie de la rémunération, notamment la reconnaissance du métier et la majoration de la prime de travail.
La CGT, avec ses syndicats de site, porte donc les revendications des cheminots de la Circulation, là où les décisions sont prises, c’est-à-dire devant les directions d’établissement.
Elle organise les mobilisations locales sur le terrain, dans les postes d’aiguillage, les COGC, les commandes du personnel et dans l’encadrement afin de gagner sur les revendications des cheminots de la circulation.
DES MOBILISATIONS LOCALES QUI PAIENT !
Jamais auparavant, les cheminots de la Circulation, des postes d’aiguillage jusqu’à l’encadrement, ne se sont mobilisés localement aussi massivement.
À Bordeaux, le plan de transport a été gravement affecté par l’obstination coupable de la direction qui refusait, dans un premier temps, d’entendre les revendications des cheminots de la circulation portées par la CGT.
Après plusieurs jours de grève, les cheminots ont obtenu un plan de recrutement de 40 emplois, la création de 10 postes supplémentaires, une revalorisation de la rémunération de 1000 euros pour 2022.
Ils ont gagné sur des revendications que la direction nationale a toujours refusé d’entendre de manière dogmatique, comme la création de 4 postes de fin de carrière à moindre pénibilité.
Dans plusieurs EIC (Établissements Infrastructure Circulation), les directions locales ont également été contraintes de majorer les primes de travail des cheminots pendant plusieurs mois, comme à Thionville ou dans les EIC Centre et Limousin.
ET MAINTENANT… PARTOUT, DES MOBILISATIONS LOCALES POUR GAGNER ENSEMBLE
Les luttes locales font bouger les lignes pour tous les cheminots.
D’ailleurs, la mobilisation des cheminots de la Circulation de la région Aquitaine Poitou-Charentes a conduit la direction nationale de SNCF Réseau à ouvrir des discussions avec les organisations syndicales sur le recrutement et l’attractivité du métier, avec une dernière réunion programmée le 13 mai.
Sans présumer du contenu de cette réunion, il est certain que pour ne rien céder sur l’essentiel, la direction de SNCF Réseau cherchera à éteindre les mobilisations locales en renvoyant au niveau national les questions dont les réponses relèvent pourtant des établissements.
Toujours le même piège, toujours la même stratégie d’éloignement des préoccupations des cheminots pour les démobiliser.
L’emploi, les conditions de travail (poste à de fin de carrière…), l’organisation du temps de travail (roulement, repos, congés, réelle prise en compte des prises et fin de service, etc.) et une partie de la rémunération, dont la reconnaissance du métier à travers la majoration de la prime de travail, relèvent des prérogatives des directions d’établissement.
Aussi, nous devons multiplier les actions locales dans les EIC afin de peser sur les directions d’établissement, comme à Toulouse où les cheminots ont décidé d’une nouvelle journée d’action le 9 mai.
En Occitanie, en Auvergne, en PACA, en Rhône-Alpes, en Champagne-Ardenne, au Centre-Val de Loire ou en Île-de-France, les cheminots avec la CGT construisent également les mobilisations locales.
Mobilisons-nous en proximité pour contraindre les directions d’établissement à répondre aux revendications locales sur l’emploi et les salaires !
Gagnons :
- La revalorisation de la prime de travail et l’équivalent pour les cheminots contractuels ;
- Une véritable reconnaissance du métier ;
- La prise en compte des prises et remises de service ;
- Des cadres d’organisation qui limitent les conséquences de l’organisation du temps de travail sur les conditions de vie ;
- Le décompte du travail de nuit sur le principe de 6 heures travaillées = 8 heures ;
- Un recrutement massif pour couvrir les cadres d’organisation correctement dimensionnés ;
- Des postes de fin de carrière.
AMPLIFIONS LES ACTIONS LOCALES POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !