Fédération CGT des Cheminots


ArchivesOctobre 2022

2022 : LA HAUSSE DES SALAIRES N’EST PAS SUFFISANTE !

Grève nationale tous services le 10 novembre 2022

| Les conditions sociales

Le 18 octobre a été une journée de grève puissante sur les salaires à la SNCF.
La plupart des assemblées générales, qu’elles aient décidé de reconduire le 19 ou non, ont demandé une suite rapide.
La CGT répond à leur demande en appelant à la grève le 10 novembre.
Nous n’acceptons pas la décision de la Direction SNCF de clore les négociations 2022.
Avec 5,8 % d’inflation en 2022, les cheminots perdraient encore plus de pouvoir d’achat que les années précédentes si l’on en restait là !

Négociations 2022 ou 2023 ? Il faut choisir !

La Direction SNCF veut clore les négociations 2022.

Autrement dit, cette année, les cheminots ne bénéficieraient que de 1,4 % + 400 €/an d’augmentation des salaires. Le dégel amorcé le 6 juillet était un point positif après 8 années sans augmentation générale. Mais avec 5,8 % d’inflation cette année (prévisions INSEE), nous ne pouvons pas en rester à ces mesures !

Pour rappel, sur les 8 dernières années, avec le gel des salaires, les cheminots ont perdu entre 0,04 % et 1,85 % de pouvoir d’achat par an selon l’inflation de l’année.

En 2022, si nous en restons aux mesures de juillet, les cheminots perdraient entre 2,4 % (pour les plus basses rémunérations) et 3,7 % (pour les plus hautes) de pouvoir d’achat par rapport à l’inflation.

Si, par ailleurs, on n’utilise pas l’indice global d’inflation mais que l’on regarde dans le détail les dépenses réelles d’un salarié, la situation est encore pire :

  • Carburants : +19 % de septembre 2021 à septembre 2022 (source Insee), soit +11,2 € pour un plein de 40l ;
  • Alimentation : +12,4 % d’octobre 2021 à octobre 2022 (source « Le Monde »), soit +12,7 € pour un chariot de courses ;
  • Chauffage : gaz, fioul ou bois +40 à 45 € par mois minimum ;
  • Électricité : +3 € par mois (avec tarif régulé, sinon c’est +40 à 50 €).

Si vous faites 2 pleins d’essence par mois, et les courses chaque semaine, vos factures ont déjà augmenté de pratiquement 120 € par mois alors que votre salaire (net) n’a progressé que de 40 à 60 € avec les mesures arrachées en juillet. Il y aurait donc une perte importante de pouvoir d’achat si l’on en reste là.

On ne peut pas en rester à un record de pertes pour 2022 !

La Direction SNCF veut convoquer des NAO 2023 en décembre. Autrement dit, il n’y aurait plus rien à discuter pour 2022, c’est inacceptable ! Pour la CGT il faut une mesure supplémentaire pour 2022 afin qu’aucun cheminot ne perde de pouvoir d’achat. Il faut des NAO complémentaires en novembre !

NON la SNCF n’est pas l’entreprise la plus généreuse

Pour stigmatiser les cheminots dans l’opinion publique, la Direction SNCF parle de plus de 6 % d’augmentation de salaire attribués en 2022. Les cheminots pourront faire le calcul en regardant leur fiche de paye.

En réalité les mesures générales ne représentent qu’entre 2,1 % (pour les plus hauts salaires) et 3,4 % (pour les plus bas salaires). Beaucoup de grandes entreprises font mieux. Par exemple :

  • Carrefour 5,3 % ;
  • Air France 5 % ;
  • Total 5 % ;
  • Bouygues 4,5 % ;
  • La Poste 4 % ;
  • Bonduelle 4 % ;
  • Kronenbourg 4 % ;
  • Airbus 3,9 %.

Ces montants ne sont que des augmentations générales. Ils n’incluent pas les augmentations individuelles (promotion, ancienneté) ou les primes ponctuelles.

Le 10 novembre : une journée qui va peser !

Dans de nombreuses entreprises, des exigences salariales fortes se sont révélées, notamment avec le contexte créé par la grève des raffineries.

Une nouvelle journée d’action interprofessionnelle a été programmée le 10 novembre pour répondre aux demandes de visibilité des luttes salariales dans les entreprises.

Cette journée permet à chaque entreprise de défendre ses propres revendications, et elle permet aussi de porter des revendications globales (hausse du SMIC, égalité salariale femmes-hommes, échelle mobile des salaires).

Une très grosse grève (unitaire) est prévue à la RATP ce jour-là, mais aussi des appels dans la fonction publique et diverses entreprises privées.

Dans le cadre de la nouvelle démarche de concertation immédiate engagée sur les salaires, les 4 organisations syndicales ont été reçues le 26 octobre dernier.

Toutes conviennent que le compte n’y est pas !

La CGT a proposé à l’UNSA, SUD-Rail et CFDT d’agir unitairement le 10 novembre prochain.

Nous regrettons que celles-ci n’aient pas donné de suite favorable à cette proposition. Elles font le choix de renvoyer l’action unitaire à plus tard…

ALLONS CHERCHER UNE HAUSSE DE NOS SALAIRES COMPLÉMENTAIRE À CELLE DE JUILLET

EXIGEONS DE VRAIES AUGMENTATIONS POUR 2022 !

LE 10 NOVEMBRE TOUS ET TOUTES EN GRÈVE

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LA SNCF CONDAMNÉE… MAIS…

Accident de Brétigny-sur-Orge

| Espace presse

Ce jour, le Tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes a rendu son jugement concernant la catastrophe de Brétigny-sur-Orge.

Le cheminot mis en cause est relaxé, et la SNCF est condamnée pour homicide involontaire avec récidive et pour blessure involontaire.

La SNCF est condamnée à 300 000 € d’amende, à plus de 4 000 000 € d’indemnités diverses liées aux préjudices subis par les victimes, et au versement de plusieurs centaines de milliers d’euros aux CPAM et autres associations s’étant portées partie civile.

LA SNCF devra verser 20 000 € à la CGT pour avoir compromis la sécurité des cheminots et porté atteinte à l’image de la profession.

Cette somme sera reversée à l’Orphelinat National des Chemins de Fer (ONCF).

Lors du procès, et jusque dans les conclusions des juges, il aura été relevé :

  • La défaillance dans l’organisation et le contrôle des opérations de maintenance ;
  • La défaillance dans la réalisation des opérations de maintenance ;
  • La défaillance dans le suivi des avaries.

Plusieurs jours de débats ont permis de montrer une politique systématique de réduction des moyens qui est largement suspectée d’avoir mené à la catastrophe. Les juges notent en particulier une « insuffisance des effectifs, de leur encadrement, et de leur compétence ».

C’est ce que les cheminots et leurs organisations syndicales dénoncent depuis des années.

Mais…

Dès le début du procès, les dés sont pipés : le procureur de la République a choisi de ne poursuivre aucun dirigeant de l’entreprise à titre personnel.

Seul le DPX aura été dans le box des accusés, la SNCF étant poursuivie en tant que personne morale.

Autrement dit, les actes d’un agent de production sont répréhensibles, mais pas ceux d’un dirigeant qui choisit de supprimer des emplois ou de réduire un budget.

Pourtant, la plupart des dirigeants savent pertinemment que les restrictions de moyens mettront les services qu’ils dirigent dans l’incapacité de produire correctement et en toute sécurité. Ils ferment les yeux. C’est de l’hypocrisie. Et malheureusement la justice ne les rappelle pas à l’ordre.

La CGT se satisfait de la condamnation de la SNCF, qui est en fait une condamnation de la politique menée par la Direction.

Mais ce jugement a un arrière-goût d’inachevé.

Et maintenant ?

Que va réellement changer cette condamnation ? Est-ce que le Gouvernement va donner les moyens nécessaires à l’entretien du réseau ferré national ? Est-ce que l’entreprise SNCF va remettre complètement à plat son fonctionnement en attribuant les moyens humains nécessaires à la réalisation de la maintenance et à la garantie de la sécurité ? Est-ce que la sous-traitance va être réduite ? Est-ce que les réorganisations qui aggravent la situation (comme Maintenir Demain) vont être suspendues ?

C’est ce que la CGT va exiger.

Nous ne voulons pas d’un nouveau Brétigny !

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L’UNION FÉDÉRALE RETRAITÉS CGT CHEMINOTS À L’OFFENSIVE !

Revalorisation des pensions

| Retraités UFR

Face à l’appauvrissement des retraités et aux attaques de leurs droits sociaux, l’UFR CGT cheminots continue le combat et appelle à amplifier les luttes !

L’évolution du montant des pensions était à l’ordre du jour du CA de la CPRP SNCF du 12 octobre 2022, dans un contexte d’inflation et d’explosion des prix que nous n’avions pas connu depuis plusieurs décennies. Les retraités, comme l’ensemble de nos concitoyens, subissent de plein fouet cette situation de perte de pouvoir d’achat, qui était déjà mis à mal depuis plusieurs années.

C’est le résultat d’une politique au service du capital qui bénéficie à une ultime minorité qui s’accapare les richesses produites par le travail, pendant que de plus en plus de citoyens sombrent dans la précarité et la pauvreté. Les retraités cheminots n’y échappent pas, phénomène aggravé par la mise en oeuvre des réformes SNCF, combattues avec force par les cheminots actifs et retraités avec la CGT, réduisant les droits des retraités, accentué par la signature d’accords de régression sociale à l’image de l’accord Classifications et rémunérations intégrant aussi les FC (signé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT).

Si, ces derniers mois, les mobilisations multiples et massives des retraités, impulsées par la CGT, souvent dans une unité très large, les obligent à revaloriser les pensions, avec 4 % au 1er juillet 2022, le compte n’y est pas, et les retraités vont subir une nouvelle perte de pouvoir d’achat face à une inflation qui pourrait avoisiner les 10 % à la fin de l’année (pour rappel, la revalorisation de 1,1 % au 1er janvier 2022 l’était au titre de 2021).

Après avoir fait les poches des retraités pendant son précédent mandat (désindexation des pensions, CSG, CRDS, CASA…, représentant 45 milliards d’euros), le « président des riches » continue sa politique de régression sociale, allant jusqu’à la provocation en parlant de « la fin de l’abondance » et de « la fin de l’insouciance » !

Le Président, son gouvernement et ses alliés sont bien éloignés de la « vraie vie », de celles et ceux pour qui se nourrir correctement, se loger, se chauffer, se déplacer… devient un combat quotidien, notamment pour de nombreux retraités cheminots.

Ça suffit ! Les retraités ont contribué, toute leur vie, à la création de richesses. Ils contribuent au financement de la Sécurité sociale et des services publics, et sont aujourd’hui un rouage essentiel dans la vie associative, sociale, culturelle et sportive du pays.

C’est pourquoi nous dénonçons avec force le discours discriminatoire dont sont victimes les retraités, les personnes âgées, de la part de certaines personnes qui se présentent comme « experts », de certains politiques plus soucieux de préserver et faire fructifier leurs intérêts et ceux de leurs amis financiers.

En refusant de revaloriser le Smic et les salaires, y préférant des mesures exonérées de cotisations sociales, le gouvernement, aidé en cela par la droite et l’extrême droite, répond aux intérêts du patronat et fragilise à nouveau le financement de notre système de protection sociale et l’avenir de la Sécurité sociale, fondement de notre socle social (75 milliards d’exonérations de cotisations sociales sont offerts aux entreprises en 2022 !). Et, pendant ce temps, les profits des entreprises du CAC 40 battent des records : 70 milliards d’euros versés aux actionnaires en 2021, et, pour le 1er semestre 2022, les bénéfices atteignent déjà 73 milliards d’euros ! Elle est là l’abondance !

Les retraités exigent une véritable augmentation des pensions comme des salaires, source de tout le financement de la Sécurité sociale. Ils demandent une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique, avec un financement à 100 % par les cotisations sociales et, pour les retraités cheminots, l’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire. Ils réclament des services publics de proximité, sous contrôle et maîtrise publics. C’est ce qu’ils ont réaffirmé en participant nombreux avec les actifs et la jeunesse dans les actions unitaires interprofessionnelles et intergénérationnelles de la dernière période.

Les moyens existent pour satisfaire ces revendications ! C’est ce que portait une délibération à ce CA CPRP du 12 octobre 2022, votée par l’ensemble des organisations syndicales et le président de la Caisse, les représentants de la direction SNCF s’étant abstenu.

Les administrateurs retraités CGT ont rappelé nos revendications :

  • le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat relatives au gel des pensions, à la désindexation des pensions sur les prix ;
  • le retour au principe d’indexation des pensions sur le salaire moyen pour le régime général et une péréquation élargie au salaire imposable pour le régime spécial des cheminot·e·s ;
  • la revalorisation des pensions au 1er janvier de l’année considérée ;
  • le rétablissement du paiement trimestriel « à échoir » des pensions dans les mêmes conditions qu’avant leur suppression ;
  • le relèvement du minimum de pension SNCF pour l’aligner sur le Smic brut revendiqué par la CGT, soit actuellement 2 000 € ;
  • le relèvement du taux de la pension de réversion à 75 % de la pension directe (avec un seuil minimum équivalent à 80 % de la pension minimum) sans conditions d’âge, de sexe, de ressources, de cumul et quelle que soit la nature juridique de la vie ;
  • l’abrogation de la CSG (et commencer par l’annulation de son augmentation pour tous les retraités), de la CRDS, de la CASA et de la fiscalisation des majorations enfants ;
  • la suppression du CICE et des exonérations de cotisations sociales dites « patronales » (salaire socialisé)…

Nous avons aussi réaffirmé notre opposition à la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots du cadre permanent. Outre le recul que cela induit pour les cheminots actifs en matière d’accès aux soins et de coûts financiers lors de consultations de spécialistes, nous réaffirmons qu’à couverture inchangée, la cotisation mutualiste des retraités augmenterait de plus de 20 % dès la première année, avec une progression accélérée ensuite. Ce serait une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les retraités et la remise en cause de l’accès aux soins pour beaucoup.

Nous appelons l’ensemble des retraités cheminots, leurs ayants droit et les pensions de réversion à se rassembler pour amplifier les mobilisations et le rapport de force pour gagner sur nos revendications et à participer massivement aux journées de mobilisations interprofessionnelles et intergénérationnelles.

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GARDONS LE CAP !

Journée d’action interprofessionnelle du 27 octobre 2022

| Fédération

Les luttes pour des augmentations générales de salaire se sont multipliées ces dernières semaines dans de nombreux secteurs d’activité. Si certaines directions d’entreprise commencent à ouvrir des discussions, il convient pourtant de ne pas relâcher la pression, notamment à la SNCF.

Si la période de vacances scolaires est un moment propice au repos, il n’en demeure pas moins que les exigences portées par les salariés en matière de salaire, demeurent.

L’inflation galopante, ajoutée à la faiblesse des salaires, vient aggraver les conditions de vie des foyers.

Les cheminots n’échappent pas à la règle, d’autant que la politique salariale à la SNCF est, depuis des années, largement en-deçà des besoins essentiels.

Seul le rapport de forces est à même de faire bouger les lignes !

C’est d’ailleurs la mobilisation des cheminots du 6 juillet dernier qui a permis de mettre fin à 8 ans de gel des salaires !

Cependant, le compte n’y est pas !

C’est pourquoi les cheminots se sont mobilisés de manière significative les 6 juillet, 29 septembre et 18 octobre derniers !

Pour l’heure, la direction continue d’ignorer les revendications portées !

C’est à ce titre que, sous l’impulsion de la Fédération CGT des Cheminots, une démarche revendicative unitaire a été lancée en juin dernier.

C’est également sur proposition de la CGT des Cheminots qu’une nouvelle demande de concertation immédiate a été déposée par les 4 organisations syndicales représentatives à la SNCF le 21 octobre.

Pour rappel, nous exigeons :

  • L’augmentation générale des salaires ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table-ronde du 6 juillet dernier ;
  • La revalorisation des primes de travail ;
  • La réévaluation de l’indemnité de résidence ;
  • La révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
  • L’octroi d’un vrai 13ème mois pour l’ensemble des cheminots ;
  • La reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

Après plusieurs mois d’inflation, la direction SNCF doit ouvrir des négociations sans délai !

Dans le cas contraire, la Fédération CGT prendrait ses responsabilités et appellerait à nouveau les cheminots à agir par la grève !

Loin d’être isolés dans leur lutte sur les salaires, les cheminots ont pris toute leur place dans les journées d’action interprofessionnelles récentes, telles que le 29 septembre et le 18 octobre.

C’est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots les invite à poursuivre leur engagement et à prendre part aux manifestations qui seront organisées en territoire le 27 octobre 2022 afin de maintenir le cap que nous nous sommes fixé, à savoir : du carburant pour nos salaires !

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PLUSIEURS ACTIVITÉS, UN SEUL MÉTIER : ASCT

Métiers de la filière Trains

| Trains

Les métiers de la filière Trains, qu’ils soient ASCT, RET ou GET, sont pris dans la tourmente. Les réorganisations multiples et une organisation de la production éclatée dans les activités ou produits portent gravement atteinte au service public ferroviaire et aux métiers des cheminots, aussi bien dans leurs contenus, que dans leurs rémunérations et déroulements de carrière. Pour la Direction, un seul objectif : liquider nos garanties collectives.

La Fédération CGT des cheminots propose aux cheminots de gagner une autre voie et dépose, ce jour, une demande de concertation immédiate !

La Fédération CGT des cheminots et ses syndicats ne cessent de dénoncer et combattre les orientations libérales de l’entreprise. L’analyse de la CGT est renforcée par les conséquences visibles de cette politique. En effet, les suppressions d’effectifs et le gel salarial prolongé fragilisent la production au quotidien.

La transposition dans l’entreprise de l’accord de branche sur les classifications et rémunérations n’est pas de nature à améliorer la situation des cheminots, et notamment des personnels trains, bien au contraire !

En effet, les conséquences sont nombreuses dès lors qu’on en décrypte le contenu :

  • modération salariale en vue de demeurer « compétitif » sur la branche ;
  • perte salariale pour les nouveaux embauchés par une majoration d’ancienneté inférieure au STATUT à plusieurs annexes du RH 0254 par ailleurs abrogé ;
  • abrogation du dictionnaire des filières régissant et cadrant LE CONTENU DE NOS MÉTIERS ;
  • facilités de circulation rendues imposables et soumises à cotisations sociales.

La Fédération CGT, avec ses syndicats, forte d’orientations débattues et votées en congrès porte, au quotidien, les revendications et la défense de tous les cheminots du Train, qu’ils soient à Voyages (Inoui, Ouigo, IC, International), à TER ou à Transilien.

Incontestablement, le projet Atout Bord (voir les cinq comptes rendus CGT) démontre les desseins de la Direction. Ainsi, elle ignore tout bonnement les ASCT et RET, de TER et Transilien. Dans le même temps, à coup d’annonces tonitruantes, elle affirme vouloir se préoccuper des agents de Voyages. Or, après cinq réunions, il apparaît que le manque de moyens alloués au projet par la Direction conduit à un résultat totalement à côté des attentes des ASCT, des RET et des GET.

La fédération CGT revendique des améliorations des conditions de vie et de travail pour TOUS LES ASCT, RET et GET, quelle que soit leur activité par :

  • la revalorisation et la refonte de notre prime de travail, l’amélioration de notre déroulement de carrière ;
  • des effectifs supplémentaires permettant une meilleure sûreté, une formation régulière, transverse et un équipement des trains conforme aux besoins ;
  • un respect stricto sensu des parcours professionnels ;
  • des mesures spécifiques pour les ASCT en cas de descente des trains.

Prime de travail : une nécessité !

La fédération CGT a travaillé un projet de revalorisation et de refonte de notre prime de travail en mettant en avant un élément essentiel : la reconnaissance de notre métier.

Une pétition à l’initiative de la CGT a permis de récolter 4 632 signatures et d’organiser leur remise à la Direction par les ASCT, le 19 mai 2022. Le coeur de la revendication CGT permet de garantir une augmentation nette de 150 euros par mois par le biais d’un nouvel élément conçu avec une base forfaitaire. Ce quatrième élément de la prime de travail pourrait même atteindre 300 euros mensuels.

Cette augmentation pérenne et liquidable permettra d’augmenter les salaires immédiatement, de valoriser et reconnaître nos métiers Trains et comptera pour le calcul de la pension de retraite.

LA CGT, LE VRAI SYNDICAT DE LA FICHE DE PAIE !

Avec la CGT, gagnons l’amélioration de notre déroulement de carrière !

La fédération CGT oeuvre pour un déroulement de carrière homogène et cohérent pour tous les agents de la filière, quelles que soient l’activité et son territoire et la mise en valeur de la technicité et du savoir-faire.

La part de l’accès à la qualification D a ainsi progressé au fil des années, passant de 7 % des effectifs à 24 % sur le périmètre d’un établissement.

Or, les suppressions massives d’effectifs ont conduit à une perte massive des contingents (perte de 2 000 postes d’ASCT depuis 2015). Les réorganisations successives ont conduit la Direction à détourner l’esprit de l’accord de 2006.

La Direction tente déjà de remettre en cause cet engagement. En effet, en déqualifiant certains postes de la maîtrise classe 5 (E) vers la classe 4, aidée en cela par la perte de reconnaissance des diplômes, elle renforce, dans le processus du déroulement de carrière, le choix.

Aussi, avec la Fédération CGT des cheminots, nous revendiquons :

  • le niveau des ASCT à la qualification D (classe 4) porté à 30 % des effectifs par établissement ;
  • un déroulement pour chaque ASCT sur le niveau 2 de la classe 4 (D), renforcé par la création de la PR 20 ;
  • la reconnaissance de la qualification des agents et non des postes ;
  • de ramener la clause d’automaticité à 7 ans pour passer du 1er au 2e niveau des classes/qualifications, ceci permettant d’augmenter très rapidement les contingents ;
  • de fixer le pourcentage entre positions à 30 % et de porter le contingent prioritaire à 75 % (exécution) et 50 % (maîtrises et cadres) ;
  • la reconnaissance de la qualification des GET au sein des établissements à la qualification D.

J’AGIS AVEC LA CGT !

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE VOTE CGT !

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DÉFENDONS LES INGÉNIERIES, MAILLON ESSENTIEL DU FERROVIAIRE !

| Journée d'étude Ingénieries du 4 oct. 2022

150 cheminotes et cheminots ont participé à une initiative de la CGT pour échanger sur la nécessité de défendre et de préserver en interne les différents métiers des ingénieries.

Cette journée d’étude des ingénieries est une première. Elle a permis de donner la parole aux techniciens et ingénieurs sur la vision de leur métier.

Les incessantes réorganisations interrogent les cheminots sur les véritables intentions des choix politiques de quelques décideurs.

Une maltraitance organisée par nos premiers dirigeants

Au prétexte de l’agilité, les entreprises de service public comme les grands groupes privés externalisent leurs propres ingénieries.

Toutes ces entreprises publiques ou privées se contentent d’élaborer des cahiers des charges. Elles ne font plus elles-mêmes mais sous-traitent. L’imposition d’une dérégulation et d’une ouverture à la concurrence restreint les investissements vers le court terme.

La direction de SNCF Réseau a externalisé 40 % de son ingénierie, ce qui a pour conséquence une perte de maîtrise technique, de continuité et de sens des projets. Des prestataires travaillent sous contrat pour une mission. Une fois la mission terminée, ils quittent l’entreprise et n’auront jamais de retour sur leurs propres projets finalisés et mis en service.

D’autres prestataires restent dans nos services des années, condamnés à une forme de précarité (la mission pouvant prendre fin à tout moment et imposer une mobilité subite).

De plus, dans un objectif de privatisation, nous assistons à de nombreuses démissions de collègues appelés par des bureaux d’études privés. La complicité de la Direction, par la non-reconnaissance des qualifications, par la faiblesse des augmentations de salaire mais aussi par des liens affichés avec ces mêmes bureaux d’études privés, semble évidente.

Tous ces choix provoquent une indignation légitime !

Imposons une vision à long terme !

Les politiques gouvernementales à courte vue nient la nécessité d’une indépendance de la recherche universitaire vis-à-vis des entreprises privées. Au service de la nation, la recherche devrait être réalisée en coopération et non dans un système de concurrence.

Investir dans l’avenir

La recherche et l’innovation sont deux composantes essentielles et indissociables pour l’avenir du pays, son industrie et ses réseaux d’énergie, de communication et de transport. Les budgets alloués à la recherche devraient être à la hauteur de 3 % du PIB. À ce jour, ils oscillent entre 2,2 % et 2,4 %.

Toutes ces entreprises, publiques ou privées, ont besoin pour leur activité de maintenir le lien entre les savoirs technologiques et les savoir-faire en interne. Il faut donc revenir à une ingénierie intégrée et en proximité au sens territorial.

La sécurité, une obligation

La sécurité ferroviaire consiste tout d’abord à assurer la continuité de la liaison rail-roue. C’est en ce sens que les ingénieries du Matériel et de l’Équipement doivent coopérer. Nous sommes, la SNCF, une des rares entreprises à disposer (encore) des bureaux d’études qui parlent un langage commun. Cela doit se renforcer. L’ingénierie SNCF doit s’inscrire dans une politique de développement, de modernisation, en réponse aux besoins de maintenance et de production des usagers, avec les enjeux de sécurité. La fiabilité et l’augmentation des capacités sont aussi incontournables dans une logique d’offre de service public.

Tout est possible si la volonté de développement est là ! D’ailleurs, les collègues présents partagent cette volonté. L’attachement au métier, à la technicité ferroviaire, et la confiance en l’utilité d’une ingénierie intégrée à l’entreprise doivent nourrir les débats dans tous les services.

Pour les cheminots présents, notre entreprise, la SNCF, doit reprendre son sens, celui de la responsabilité d’un service de la nation. Pour une politique d’aménagement du territoire en phase avec les enjeux de notre époque, il faut une entreprise en capacité de mettre en oeuvre une politique publique et qui travaille pour l’avenir, une entreprise avec des cheminots bénéficiant d’un cadre social qui garantisse l’acquisition des savoirs, qui construit les parcours professionnels par filière, qui reconnaisse les diplômes et les qualifications par un salaire mensuel !

Gagnons des ingénieries pour construire et développer la réponse aux besoins de transport ferroviaire !

ENSEMBLE, DONNONS-NOUS UN AVENIR !

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LA DIRECTION NE DOIT PLUS ATTENDRE POUR RÉPONDRE À NOS REVENDICATIONS !

Salaires - Communiqué unitaire aux cheminots

| Action du 18 octobre 2022

Les Fédérations syndicales CGT, UNSA- Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT se sont rencontrées en interfédérale le 11 octobre dernier pour analyser le contexte social à la SNCF.

La colère sociale monte depuis plusieurs mois dans notre entreprise. Il est urgent que la direction apporte des réponses.

La table-ronde du 6 juillet dernier a acté un certain nombre de mesures salariales, et notamment un retour à des augmentations générales. Pour autant, ces premières mesures ne sauraient constituer un solde de tout compte pour l’année 2022. Les Fédérations syndicales CGT, UNSA- Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots ont décidé de renforcer le processus unitaire engagé en juin dernier et ont déposé une nouvelle Demande de Concertation Immédiate.

L’inflation est attendue autour de 6 % en fin d’année 2022, et tout porte à croire que le bénéfice net du groupe est lui aussi attendu en forteaugmentation après des taux de fréquentation records cet été, et devrait se situer autour de 2 milliards….

Les mesures annoncées lors de la table-ronde du 6 juillet au titre de 2022 représentent, de l’aveu même de la Direction, des augmentations comprises entre 2,2 et 3,7 %.

Par ailleurs, la rétroactivité n’a été actée qu’au 1er avril 2022…

Les cheminots, comme l’ensemble des salariés du pays, restent mobilisés et n’acceptent pas un recul de leur pouvoir d’achat.

Nous ne pouvons plus accepter que nos salaires stagnent alors que c’est le contraire pour nos dépenses contraintes ainsi que les bénéfices de l‘entreprise. Nous avons des métiers utiles à la société, ce sont les cheminots qui produisent ; ils doivent récolter le fruit de leur travail !

Plus que jamais, les Fédérations syndicales de cheminots CGT, UNSA- Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT portent les exigences suivantes :

  • Augmentation générale des salaires  ;
  • Rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table-ronde du 6 juillet dernier  ;
  • Revalorisation des primes de travail  ;
  • Réévaluation de l’indemnité de résidence  ;
  • Révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS  ;
  • L’octroi d’un vrai 13ème mois pour l’ensemble des cheminots  ;
  • La reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

Après plusieurs mobilisations dans ce contexte inflationniste, nos Fédérations réaffirment l’urgence à tenir sans tarder des négociations salariales et appellent les cheminots à se tenir prêts à agir !

Uni·es, la direction SNCF n’aura d’autre choix que de négocier !

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DÉTERMINÉS À CONTINUER LA LUTTE !

Info luttes

| Action du 18 octobre 2022

Si l’essentiel des Assemblées Générales a décidé hier d’en rester à une grève de 24h, une cinquantaine de sites ont néanmoins voulu poursuivre la grève, en particulier pour observer le contexte interprofessionnel.

Que ce soit à la SNCF ou dans l’interpro, la journée du 18 octobre a été un avertissement très sérieux aux employeurs sur l’exigence de véritables hausses de salaires.

On est là !

Sur les 55 Assemblées Générales qui avaient décidé de reconduire la grève hier, 43 ont suspendu le mouvement aujourd’hui, 10 ont reconduit (et 2 ne nous étaient pas encore parvenus au moment de la rédaction de cet Infoluttes).

La suspension aujourd’hui n’a pas été un signe de faiblesse car les sites en reconduction étaient encore assez fortement mobilisés.

Les reconductions poursuivent des objectifs revendicatifs plus locaux. Certains sites qui ont suspendu l’action ont d’ailleurs décidé d’appeler à d’autres dates très rapprochées pour avancer sur les revendications locales.

Au niveau interprofessionnel, les manifestations ont été plus puissantes que celles du 29 septembre, avec une forte progression du nombre d’appels à la grève dans le privé. Au-delà du pétrole et de l’énergie, plusieurs entreprises sont en grève reconductible pour leurs salaires. Ce n’est pas majoritaire mais c’est nouveau et cela se développe. La mobilisation a été extrêmement forte dans les ports et dans les lycées professionnels. Elle a été également forte dans l’agroalimentaire (500 appels contre 400 le 29 septembre), la métallurgie et le commerce, avec plusieurs victoires importantes.

Qu’ils aient décidé d’en rester à 24h ou d’en faire 48h, les cheminots demandent majoritairement une suite pour arracher de véritables hausses générales de salaires.

La CGT a proposé le dépôt d’une DCI aux 3 autres OS représentatives, en vue d’une nouvelle journée d’action qui devra être encore plus massive que le 18 octobre si nous voulons obliger la Direction SNCF à augmenter nos salaires.

Du point de vue interprofessionnel, plusieurs actions de diverses natures pourraient être proposées très rapidement pour ne pas lâcher le fil de la mobilisation.

ON NE LÂCHE RIEN ET ON SE PRÉPARE À LA SUITE !

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DÉTERMINATION ET EXIGENCES !

Info luttes

| Action du 18 octobre 2022

Les cheminots ont massivement répondu à l’appel de la CGT dans le cadre de la journée d’action professionnelle et interprofessionnelle en confirmant globalement le niveau de mobilisation du 6 juillet dernier.

BRAVO !

C’est avec un sens aigu des responsabilités qui les caractérise, que les cheminots ont cessé le travail ce 18 octobre en envisageant déjà les suites.

N’en déplaise à la direction de la SNCF qui, ces derniers jours, s’est largement répandue dans les médias, les cheminots estiment à juste titre que le compte n’y est pas !

Malgré les difficultés d’acheminement plus de 4 000 cheminots ont participé aux votes dans les Assemblées Générales organisées par la CGT. 55 AG ont décidé de reconduire la grève. 94 AG ont décidé d’en rester à une action de 24h, tout en affirmant le besoin d’autres étapes de lutte sur les salaires à la SNCF.

Alors que l’action a été préparée en 5 jours, les chiffres de grévistes (à 8h selon la Direction) sont supérieurs à ceux du 29 septembre sur 29 CSE sur 33, et même supérieurs à ceux du 6 juillet dans 12 CSE !

C’est une démonstration de plus que la question salariale n’a absolument pas été réglée avec les annonces du 6 juillet.

La Direction SNCF doit entendre que des négociations rapides doivent être organisées pour apporter satisfaction aux revendications.

Pour rappel, nous exigeons :

  • L’augmentation générale des salaires tout de suite ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
  • La revalorisation/refonte des primes de travail.

Concernant l’emploi, il nous faut maintenant gagner des moyens pour bien travailler !

La CGT revendique :

  • Un niveau d’emploi et des embauches pour assurer la production au quotidien ;
  • La réinternalisation des milliers d’emplois aujourd’hui livrés au privé.

La Fédération CGT des Cheminots a d’ores et déjà proposé aux autres organisations syndicales représentatives à la SNCF d’envisager des suites unitaires aux actions des 6 juillet, 29 septembre et 18 octobre à travers une nouvelle DCI dont le dépôt définitif interviendra avant la fin de la semaine.

Forts du rapport de force puissant qui s’installe dans l’entreprise, les cheminots entendent donc poursuivre la lutte dans les jours et semaines à venir, notamment sur la question salariale.

La Fédération CGT salue l’engagement des cheminots qui agissent.

La CGT se tient résolument à leurs côtés !

Un nouvel Info luttes sortira demain pour rendre compte de la situation dans les AG qui ont décidé la reconduction.

Dans tous les cas, la Direction fera rapidement face à de nouvelles actions d’ampleur si elle n’engage pas rapidement de vraies négociations sur les salaires et l’emploi.

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DU CARBURANT POUR NOS SALAIRES !

Info luttes

| Action du 18 octobre 2022

La journée d’action du 18 octobre s’annonce puissante. La Fédération CGT appelle les cheminots à s’inscrire massivement dans la grève et les manifestations.

À LA SNCF

La colère gronde depuis plusieurs mois sur la question salariale.

Les nombreuses actions locales ou par filières ont mis à jour les difficultés rencontrées par les cheminots quotidiennement. Ce sont ces actions qui ont contraint la direction SNCF à annoncer un rendez-vous salarial le 6 juillet dernier. Cette table ronde, placée sous la mobilisation des cheminots à l’initiative de la CGT a permis de gagner des mesures générales après 8 années de gel. Pour autant, les mesures annoncées avec 1,4 % d’augmentation pour toutes les qualifications, couplées à des augmentations en « somme uniforme », sont très insuffisantes. C’est loin des estimations de l’inflation qui se situent autour de 6 %.

Face au niveau de mobilisation annoncé le 18 octobre, la Direction a adressé un courrier aux Fédérations le 17 octobre. Elle annonce :

une série de rencontres bilatérales, dès le début novembre, sur les perspectives et modalités possibles de revalorisation des primes de travail. »

– « Courant novembre, un second rendez-vous sera proposé à vos fédérations pour examiner les différentes mesures susceptibles d’être prises en compte lors de la NAO 2023″. « les mesures relatives à la protection du pouvoir d’achat négociées lors de la prochaine NAO pourront donner lieu à une application rétroactive sur le dernier trimestre 2022. »

Ce courrier est inacceptable car il ne répond pas aux revendications des grévistes et qu’il n’ouvre pas de réelles négociations. Pour autant, la Direction mesure le niveau d’exigence chez les cheminots. Nous avons raison de faire grève le 18 octobre 2022 !

La CGT revendique l’ouverture immédiate de négociations.

Exigeons :

  • L’augmentation générale des salaires tout de suite ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
  • La revalorisation/refonte des primes de travail.

Concernant l’emploi, la situation dans l’entreprise continue à se détériorer avec de forts impacts sur les conditions de travail dans quasiment tous les métiers. Il nous faut maintenant gagner des moyens pour bien travailler !

La CGT revendique :

  • Un niveau d’emploi et des embauches pour assurer la production au quotidien ;
  • La réinternalisation des milliers d’emplois aujourd’hui livrés au privé.
CONTEXTE INTERPROFESSIONNEL

Depuis le début de l’année, les prix s’envolent, conduisant les salariés à ne plus pouvoir boucler les fins de mois.

Les profits des grands groupes explosent, l’argent coule à flots et les seuls qui peuvent aujourd’hui être augmentés sans avoir besoin de faire grève sont les actionnaires.

De nombreux salariés ont décidé de ne plus accepter cette situation et font le choix d’agir pour imposer des négociations.

Parmi l’ensemble des luttes, celle des salariés des raffineries est la plus médiatique. C’est aussi celle que le Gouvernement a décidé de briser en recourant à la réquisition de salariés grévistes, alors qu’il laisse le groupe Total verser un dividende supplémentaire de 2,62 milliards à ses actionnaires (en plus des 7 milliards déjà octroyés).

Les cheminots, qui pourraient eux aussi être un jour victimes de réquisition, ont décidé de ne pas laisser passer. Notre action du 18 permet d’envoyer un avertissement au Gouvernement : il faut répondre aux revendications salariales, augmenter le SMIC, et ne pas casser le droit de grève.

La CGT, rejointe depuis par d’autres organisations syndicales, a décidé d’appeler à une journée interprofessionnelle de grève et de manifestions ce 18 octobre.

Depuis, les appels se multiplient dans divers champs professionnels, ayant tous pour dénominateur commun la question salariale !

PAR CONSÉQUENT, LA FÉDÉRATION CGT APPELLE LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS À AGIR PAR LA GRÈVE MASSIVE LE 18 OCTOBRE ET À PRENDRE TOUTE LEUR PLACE DANS LES CORTÈGES INTERPROFESSIONNELS !

ELLE LES INVITE EN OUTRE À DÉBATTRE, AU COURS DES AG ORGANISÉES PAR LA CGT, DES SUITES IMMÉDIATES ET ULTÉRIEURES QUI POURRAIENT ÊTRE DONNÉES !

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