Fédération CGT des Cheminots


ArchivesNovembre 2022

LA CGT 1re ORGANISATION SYNDICALE À LA SNCF

ELECTIONS CSE

| Fédération

La Fédération CGT remercie l’ensemble des cheminotes et des cheminots qui lui ont renouvelé leur confiance en la plaçant 1re organisation syndicale avec 32,44 % des voix tous collèges, soit plus de 10 points devant la 2e.

La Fédération CGT salue l’engagement sans faille de ses militantes et militants qui ont œuvré avec conviction dans un environnement hostile à bien des égards, afin de conforter la CGT comme 1re organisation syndicale, en étant au plus proche de leurs collègues au quotidien et en toutes circonstances.

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

– 7 317 inscrits par rapport aux dernières élections (2018)

MODALITÉS DE VOTE

Les difficultés rencontrées dans la réception des courriers contenant les identifiants et codes, les erreurs et les errances de la direction SNCF et du prestataire retenu ont, sans aucun doute, impacté l’expression démocratique dans l’entreprise qui subit déjà de profondes transformations contraires à l’intérêt du service public ferroviaire et des cheminots.

Il en ressort une baisse de la participation globale et dans tous les collèges.

TAUX DE PARTICIPATION (comparé à 2018)

  • Global : 65,56 % (- 1,14 %)
  • Exécution : 59,19 % (- 1,1 %)
  • Maîtrises : 68,17 % (- 2,46 %)
  • Cadres : 70,32 % (- 5,24 %)

L’évolution des effectifs, les modalités de vote, les bouleversements rencontrés au quotidien suite aux réformes régressives de 2014 et 2018, les stratégies alambiquées des uns et des autres et les coalitions de circonstance auraient pu modifier de manière profonde et conséquente le paysage syndical.

Rien n’a été épargné à la CGT cheminots !

Avoir le courage de résister à la casse sans précédent de l’entreprise publique et des conditions de travail des cheminots, à la casse de notre statut social, proposer une autre voie et l’assumer en cherchant en permanence l’unité la plus large et l’élévation du rapport de force, est un chemin difficile que la CGT ne renoncera jamais à emprunter !

Les résultats tous collèges au sein du GPU sont les suivants :

  • CGT : 32,44 %
  • UNSA : 22,10 %
  • SUD : 18,67 %
  • CFDT : 15,94 %

La Fédération CGT prend acte du vote des cheminotes et des cheminots. Elle les invite à rester mobilisé·es et vigilant·es, de même qu’elle les invite à rester uni·es face aux attaques à venir, notamment en agissant massivement par la grève nationale unitaire tous services le 7 décembre prochain pour l’augmentation générale des salaires, jour de la prochaine table ronde NAO !

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LE 7 DÉCEMBRE 2022, TOUS EN GRÈVE !

Appel à la grève unitaire

| Les conditions sociales

Après la table ronde du 6 juillet 2022 qui a contraint la Direction SNCF à un timide dégel salarial, une nouvelle table ronde Salaires est convoquée le 7 décembre prochain.

Dans un contexte d’inflation qui ne cesse de progresser, les organisations syndicales CGT, Sud-Rail et CFDT, considèrent que le compte n’y est pas pour l’année 2022. Pour nos trois organisations syndicales, le processus unitaire engagé depuis plusieurs mois doit être poursuivi afin de contraindre la direction à annoncer des augmentations générales des salaires et la revalorisation des primes de travail.

Une demande de concertation unitaire a été déposée le 21 octobre dernier pour réitérer les revendications déjà exprimées par nos organisations syndicales. Si la table ronde a été avancée de quelques jours en réponse à un courrier unitaire adressé à la direction, cette dernière continue à considérer que l’année 2022 a été soldée par la table ronde du 6 juillet…

Les revendications sont toujours là, et la détermination des cheminots à agir aussi !

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, SUD-Rail et CFDT revendiquent :

  • Augmentation générale des salaires ;
  • Rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
  • Réévaluation de l’indemnité de résidence ;
  • Révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
  • Octroi d’un véritable 13e mois pour l’ensemble des cheminots ;
  • Reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.

Le prix du travail des cheminots doit aussi augmenter !

Les cheminots, comme tous les salariés du pays, vivent de leur travail. Ils connaissent des difficultés croissantes à boucler leurs fins de mois. Les prix de l’alimentaire connaissent des progressions à deux chiffres, les prix des carburants continuent à flamber, et des hausses de 15 % sont annoncées pour l’électricité et le gaz en janvier prochain. L’INSEE annonce une inflation à 6,2 % en rythme annuel, quant à la SNCF, elle annonce même la hausse incontournable du prix des billets…

Alors que les résultats et le bénéfice net sont attendus en forte hausse pour l’année 2022, les cheminots considèrent, à juste titre, que c’est le fruit de leur travail, car ce sont bien eux qui produisent !

Un préavis de grève unitaire a donc été déposé ce jour pour l’ensemble du GPU, couvrant la période du 6 décembre 20h au 8 décembre 8h.

Dans l’unité, nos organisations syndicales appellent les cheminots à la grève le 7 décembre !

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POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS, AGISSONS ET VOTONS CGT !

Élections professionnelles

| Traction

Les cheminots de la filière Traction subissent le manque d’effectifs, la perte de sens dans la réalisation de leur travail au quotidien.

Cela a des conséquences sur les conditions de travail et la qualité de la production.

La CGT, syndicat de proximité, défend une tout autre idée de la production ferroviaire. Elle agit et revendique l’emploi et la formation nécessaires à l’exercice de leur métier, dans de bonnes conditions et en toute sécurité.

Depuis trop d’années, la Direction impose des réformes qui dégradent la qualité de production et le service public. Ces orientations provoquent un net délitement de la sécurité ferroviaire. En parallèle, elle développe des outils numériques pour remplacer les métiers des cheminots.

Contre toutes ces attaques, la CGT informe et défend les cheminots de la filière Traction dans les dépôts, les COT… Ses actions quotidiennes permettent d’améliorer les conditions de travail.

LA PRODUCTION MISE A MAL, UNE VOLONTÉ DE L’ENTREPRISE

Depuis plusieurs années, les sous-effectifs chez les conducteurs, les gestionnaires de moyens (GM) et les CTT sont orchestrés par les directions de la Traction et des activités. Les trains restent au dépôt, les voyageurs restent à quai.

Cette situation tendue dégrade les conditions de travail. La Direction décide de réduire les coûts de formation en en diminuant la durée ou en l’externalisant.

La Fédération CGT des cheminots revendique et agit pour obtenir un niveau d’embauches suffisant, anticipant les départs, nécessaire à l’attribution des repos ou congés, à la réalisation des formations et à l’amélioration des conditions de travail.

LES CTT DANS LA TOURMENTE…

L’encadrement n’est pas à l’abri des attaques. La Direction vise à reporter la certification sur des conducteurs « + » et à réduire les CTT à réaliser de simples formalités administratives. Avec la perte d’une partie de la formation, elle organise la réduction du nombre de CTT.

À l’inverse, le CTT, désormais seul référent sécurité, devra assurer toutes les procédures et les règles sur un périmètre géographique.

DES OUTILS NUMÉRIQUES EN REMPLACEMENT DES GM

La Direction fait le choix d’une politique où les outils numériques remplacent les métiers cheminots. Ces nouveaux logiciels visent à réaliser de la productivité en supprimant les effectifs, en les déqualifiant et en multipliant les tâches à effectuer. Ils visent également à optimiser les journées de service chez les conducteurs.

LE MÉTIER DE CONDUCTEUR REMIS EN CAUSE…

La formation est désormais réduite à la connaissance d’un seul engin sur une seule ligne. La conduite devient une simple tâche qui peut être intégrée ou reprise dans n’importe quel emploi.

La Direction compte également équiper les cabines de conduite de micros et de caméras afin de contrôler les conducteurs. De là à faire reposer la « faute » sur le conducteur en cas d’accident, il n’y a qu’un pas !

De plus, la Commission européenne veut réécrire la directive encadrant la certification des conducteurs pour leur permettre une mobilité totale au sein de l’UE. L’objectif est d’instaurer un nouveau levier de dumping social en autorisant les conducteurs moins formés et moins bien payés à circuler sur n’importe quel réseau.

La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour tous les métiers de la filière Traction :

  • un grand métier « Conduite » permettant de garantir une uniformisation des règles de sécurité et une formation de qualité pour tous les cheminots des métiers de la conduite ;
  • le retour à la multi-activité pour redonner du sens au travail et permettant une meilleure gestion de la production ;
  • une formation adéquate permettant à chaque cheminot d’appréhender son métier dans de bonnes dispositions et ayant pour objectif un haut niveau de sécurité ;
  • de véritables parcours professionnels tout au long de la carrière avec une véritable progressivité, des passerelles vers d’autres filières métiers, etc.

LE DÉNOMINATEUR COMMUN : LA POLYVALENCE

L’accord Classifications-Rémunérations et la fin du dictionnaire des filières permettent aujourd’hui la multiplication de réorganisations néfastes.

De métiers avec des contours bien définis, la Direction est passée à des emplois types, avec une description très large de tâches à effectuer lui permettant d’augmenter la polyvalence. Elle détruit l’ensemble des repères collectifs de travail et utilise les cheminots sur des missions qu’elle ne rémunère pas.

La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour :

  • une direction métier forte avec un pôle formation et sécurité permettant l’apprentissage des métiers dans les meilleures conditions ;
  • des métiers aux contours bien définis (conducteurs, gestionnaires des moyens et CTT) pour permettre d’assurer la production dans les meilleures conditions.

UNE RÉMUNÉRATION PLUS JUSTE POUR TOUS LES CHEMINOTS

L’accord Classifications-Rémunérations impose une rémunération annuelle garantie (RAG) incluant une prime de travail ou traction. Il sonne le glas du salaire mensuel minimum garanti, d’un treizième mois et d’environ un tiers de la rémunération des conducteurs (prime de traction incluse dans la RAG).

La prime de traction datant des années 1970 est dépassée. De plus, le calcul est opaque, injuste et obsolète. C’est aussi un levier utilisé par la Direction pour opposer les dépôts et faire de la productivité.

C’est pourquoi le 3 février 2022, 500 conducteurs se sont rassemblés, à l’appel de la CGT seule, pour revendiquer la refonte de leur prime de travail.

La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour une augmentation de la rémunération avec une grille mensuelle des salaires et un système de calcul de primes de traction plus juste.

Face à ces attaques fortes, les cheminots ont besoin d’une défense forte !

REJOIGNEZ NOS RANGS, ADHÉREZ ET, DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, VOTEZ CGT !

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ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022

Maîtrises et Cadres, VOTONS CGT

| Maîtrise et cadres UFCM

L’Union fédérale des cadres et maîtrises (UFCM-CGT) est l’outil de la Fédération CGT des cheminots pour être la CGT de tout le salariat.

Le syndicalisme spécifique a pour objectif de sortir les agents de maîtrise et les cadres d’un devoir de réserve dans lequel le patronat tente de les enfermer. Notre syndicalisme cherche au contraire à développer les revendications au plus près des conditions d’exercice d’une catégorie de salarié·e·s sans l’opposer à une autre. Salarié·e·s non qualifié·e·s, ouvrier·ère·s, employé·e·s, technicien·ne·s, ingénieur·e·s, encadrant·e·s, fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques et privées, nous faisons partie d’une même classe sociale.

La CGT n’est pas un syndicat d’accompagnement de la régression sociale et de la casse du service public. À l’opposé des caricatures, la CGT est un syndicat de propositions pour une société plus juste en réponse aux besoins des citoyens et des peuples.

Par exemple, lors de la négociation du volet « Classifications et rémunérations » de la CCN, la CGT portait une proposition pour tous les cheminots de la branche, reconnaissant les qualifications et les diplômes dans une grille de salaires mensuels.

Or, le texte du patronat nous éloigne des revendications et dégrade l’existant. La direction de la SNCF l’applique désormais sans accord d’entreprise mieux-disant.

Pour avoir de meilleurs droits, pour mieux travailler et mieux encadrer en proximité, il faut rouvrir une négociation de branche en dénonçant celui-ci. Voter CGT et UFCM-CGT, c’est voter pour redonner du sens à notre travail, améliorer nos conditions de vie professionnelles et personnelles et conquérir des droits ; c’est voter pour une SNCF utile à la nation.

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE, TEMPS DE TRAVAIL, SÉCURITÉ DE L’EMPLOI

AVEC L’UFCM CGT, FAIRE DU SPÉCIFIQUE SANS ÊTRE CATÉGORIEL…

SOUS-TRAITANCE, SERVICE PUBLIC, SENS ET QUALITÉ DU TRAVAIL


Le VOTE CGT, c’est se donner les moyens de :

BIEN S’ORGANISER !

  • Une entreprise unique et intégrée pour l’efficacité du service public.
  • Une politique d’aménagement du territoire en phase avec les besoins de la population et les enjeux environnementaux.
  • Le désendettement et le financement d’une politique ferroviaire basée sur la coopération.
  • Une politique de recherche et développement de technologie ferroviaire.
  • Des lignes métiers fortes pour la maîtrise de la sécurité et de la qualité de la production du ferroviaire.
  • Des cercles de décision dans les établissements au plus près du terrain.

BIEN TRAVAILLER !

  • L’internalisation de tous les métiers indispensables à la maîtrise ferroviaire.
  • La formation en proximité pour garantir la compréhension des métiers et des systèmes.
  • Une classification qui respecte les métiers.
  • Des parcours professionnels pour qualifier tous les cheminots.
  • Un dimensionnement des équipes à la charge de travail et aux temps de formation.
  • Des appuis de proximité pour les encadrants.
  • Des outils (numériques) adaptés au travail (et non au reporting).
  • Moins de bureaucratie et de réunionite.

BIEN VIVRE SON TRAVAIL !

  • 32 heures de travail hebdomadaire pour partager les gains de productivité.
  • De réelles frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle.
  • Un décompte de chaque heure de travail (NON à la forfaitisation du travail !).
  • Une organisation du temps de travail en fonction des possibilités du collectif (horaires adaptés ou conciliés aux besoins individuels et collectifs).
  • Un bureau personnel pour chaque cheminot (NON au flex office !).
  • Un espace de travail à taille humaine pour assurer le calme (NON au plateau bruyant !).
  • Un encadrement du télétravail qui respecte le volontariat.
  • Des trêves de messagerie.

BIEN ENCADRER LE TRAVAIL !

  • Un statut social juste et transparent qui :
    • définit des règles appliquées pour tous ;
    • garantit aux encadrants le droit de dire NON ;
    • ne fait pas supporter à l’encadrant l’arbitraire patronal.
  • Des délégations de pouvoir (de l’employeur) formalisées à partir du triptyque : compétences, moyens, autorités.
  • Des temps de présence importants pour les encadrants auprès des collectifs subordonnés.
  • Des garanties disciplinaires avec une échelle de sanctions.

BIEN SE CONSTRUIRE PROFESSIONNELLEMENT !

  • Une classification qui reconnaît les diplômes.
  • Un dispositif d’accès aux fonctions maîtrises et cadres qui repose sur des connaissances du système ferroviaire, des savoir-faire techniques et des connaissances théoriques des métiers, des compétences générales d’expression, d’analyse, de synthèse…
  • Un dispositif de déroulement de carrière qui repose sur la formation.
  • Une qualification qui appartient au salarié et non au poste de travail.

BIEN ÊTRE RECONNU PAR SON SALAIRE !

  • Une grille de branche pour tous qui :
    • permet une progression d’une position tous les 4 ans au minimum (acquis de l’expérience) ;
    • reconnaît, dès l’embauche dans la branche ferroviaire, les diplômes et équivalences reconnus par l’Éducation nationale;
    • reconnaît les qualifications (et non un minimum complété par une négociation individuelle) ;
    • garantit un salaire mensuel.

Les maîtrises et cadres ont, de par leurs métier et fonctions, un rôle important dans l’organisation de la production. La CGT porte dans son projet de société des réponses essentielles indispensables à cette organisation.

Maîtrises et Cadres, VOTONS CGT aux élections professionnelles de la SNCF !


Avec l’UFCM-CGT, FAIRE DU SPÉCIFIQUE SANS ÊTRE CATÉGORIEL…

En 1937, Pierre Semard, qui prône l’ouverture de la CGT à un syndicalisme pour les agents de maîtrise et les cadres, argumente : « nous voulons que cette union de ceux qui travaillent et qui sont salariés, mais qui ont des responsabilités différentes, trouve son expression dans la même organisation, pour empêcher les tentatives du fascisme de dissoudre nos forces et de mettre de son côté les techniciens et les cadres. »

L’intelligence de l’encadrement n’est sollicitée que dans le strict cadre de l’atteinte des objectifs de productivité et de profitabilité (la performance). Il est sommé d’acquiescer et de mettre en oeuvre une stratégie d’entreprise des « décideurs » déconnectés des contraintes et réalités de la production.

Certes, les encadrants ont un rôle dans la transmission des orientations de la direction de l’entreprise, mais ils sont avant tout des experts et des référents techniques engagés dans la réalisation d’une production.

Les maîtrises et cadres ont besoin de formation, de parcours pour acquérir leurs compétences et de moyens pour exercer leurs responsabilités sans être mis en difficulté professionnelle, éthique ou juridique.

À ce titre, l’UFCM-CGT permet aux maîtrises et cadres de construire leurs revendications au regard de leurs responsabilités en ce qui concerne la qualité du travail et la sécurité.

Ces femmes et ces hommes, salarié·e·s de l’entreprise, sont en droit et en capacité d’exprimer leur avis sur les choix politiques des Comex et du gouvernement.

Afin de leur permettre d’être entendus, l’UFCM-CGT porte leurs revendications avec toute la Fédération des cheminots.

Vous pouvez feuilleter ou télécharger le 4 pages de l’UFCM-CGT

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POUR L’EXTENSION DU RÉGIME SPÉCIAL DE PRÉVOYANCE !

Protection sociale complémentaire obligatoire

| Les conditions sociales

Des négociations de branche sont en cours visant à imposer aux cheminots la vente forcée d’une protection sociale complémentaire obligatoire. La Fédération CGT des Cheminots est opposée à ce projet hautement néfaste, rejointe dans sa démarche par plus de 300 militants mutualistes cheminots.

Les négociations de branche qui se sont ouvertes autour de la protection sociale complémentaire des cheminots, ne visent pas l’amélioration des droits des cheminots de la branche. Le niveau de prestations envisagé par le patronat est inférieur à l’ensemble des dispositifs existant dans les accords d’entreprise de la branche.

Cette négociation de branche concerne paradoxalement uniquement la SNCF. Le seul objectif est d’imposer une assurance privée obligatoire aux personnels du Cadre Permanent alors même que ceux-ci, qui bénéficient des droits statutaires et du Régime Spécial, sont préservés de cette obligation par une exception prévue par le code du travail pour les salariés « soumis à un statut particulier ».

La mise en place d’une protection sociale complémentaire obligatoire pour les personnels statutaires menace :

  • Le Régime Spécial : la direction d’entreprise s’oppose à la pérennisation de prestations du régime en vue de les renvoyer vers la protection sociale complémentaire plus coûteuse pour les cheminots (1 € de cotisation au régime spécial = 12 € de prestations contre 0.37 € de prestations pour 1 € pour un cheminot contractuel avec complémentaire-santé obligatoire).
  • Le budget des cheminots statutaires : 20 % des cheminots ont fait le choix de ne pas adhérer à une complémentaire-santé. Ceux-là y seraient contraints. Les cheminots statutaires cotisent à hauteur de 0.15 % de leur salaire pour le Régime Spécial. Le renvoi vers une complémentaire-santé sera plus coûteux. Enfin, les actifs devraient assumer les conséquences immédiates et lourdes pour les retraités actuels du Cadre Permanent.
  • Le budget des 180 000 cheminots retraités : la suppression des cheminots actifs des mutuelles cheminotes engendrera une suppression de la solidarité intergénérationnelle et conséquemment une hausse des cotisations mutualistes des retraités de l’ordre de 20 % dès la première année, soit en moyenne 20 € pour un retraité et 40 € pour un couple.
  • Le budget des cheminots actifs de manière générale : le dédommagement de la casse engendrée sur les retraités serait assumé par l’ensemble des affiliés actifs. Cette solidarité intergénérationnelle imposée par ce mauvais projet représenterait entre 26 et 30 € par mois de sur-cotisation pour l’ensemble des cheminots actifs, contractuels et statutaires.

TRIBUNE LIBRES des mutualistes CHEMINOTS

Le mouvement mutualiste, refusant de rester observateur du recul social, fait sienne et relaie très largement l’alerte de la Fédération CGT des Cheminots dans une récente tribune d’alerte rédigée et signée par 322 militants mutualistes cheminots issus de l’ensemble des mutuelles, de l’ensemble des territoires et de l’ensemble des organisations syndicales.

Ignorer cette nouvelle alerte, se refuser à mesurer les conséquences de ce projet irréfléchi et dispendieux, ne pas envisager les dommages certains et graves pour ne pas les éviter, relèverait de toute évidence d’une irresponsabilité dogmatique, tant de la part du patronat que de ceux qui prétendraient oeuvrer pour le bien des cheminots.

Cliquer sur l’image pour agrandir et lire la Tribune libre de mutualistes cheminots


Le Régime Spécial de Prévoyance des cheminots, conjugué à l’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste, apportent indéniablement une meilleure réponse aux besoins de santé, basée sur la prise en compte des contraintes professionnelles spécifiques et financée à partir de cotisations spécifiques.

C’est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots exige l’abandon du projet de vente forcée d’une assurance privée aux cheminots statutaires !

La CGT revendique ensuite :

  • Pour les personnels contractuels :
    • La réouverture du Statut et du Régime Spécial ;
    • Leur extension à l’ensemble des cheminots de la branche, pour une protection sociale de haut niveau, la défense du pouvoir d’achat des cheminots et une plus grande unité des droits ;
    • L’accès à la médecine de soins généraliste, spécialiste et aux laboratoires, financé par l’employeur pour tous les cheminots et leurs ayants-droit.
  • Pour les personnels statutaires :
    • La suppression de la limite à 184 jours de l’indemnisation des arrêts maladie prévue par le chapitre 12 ;
    • L’intégration des primes de travail et de traction dans l’assiette du maintien de salaire en cas de maladie.

La Fédération CGT des Cheminots a, en ce sens, adressé un courrier au président Farandou en date du 24 juin dernier pour porter ces exigences !

Pour sauvegarder et renforcer notre régime de protection sociale :

VOTEZ CGT DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022 !

Vous pouvez télécharger ou feuilleter ce 4 pages spécial.

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LE VOTE CGT, UNE ACTION GAGNANTE !

Rassemblement Équipement du 15 novembre 2022

| Équipement

Le 15 novembre 2022, plus de 500 cheminots de l’Équipement ont répondu présent à l’appel de la CGT et remis à la Direction plus de 6 000 pétitions exigeant l’augmentation de la prime de travail, des mesures équivalentes pour les contractuels, des embauches massives et des formations professionnelles initiales et continues organisées en proximité.

Cette démarche a été rendue possible grâce aux nombreuses actions organisées ces derniers mois dans les régions, toujours à l’appel de la seule CGT.

Dans cette démarche, deux rencontres avec la Direction se sont tenues. Force est de constater que nous sommes devant une direction qui reste aujourd’hui sourde aux légitimes revendications des cheminots. Aussi, nous devons poursuivre et amplifier le rapport de force.

La dynamique initiée ces derniers mois doit être renforcée. Aujourd’hui, nous rencontrons dans nos tournées nombre de cheminots de tous collèges qui partagent notre analyse. La période est propice aux débats.

Tant sur les besoins en emplois, la réinternalisation des charges travail, la formation, la sécurité, la mise en oeuvre de Maintenir demain, l’accord Classifications-Rémunérations…, la Direction devra faire des propositions aux cheminots.

Renforcer la CGT lors des élections CSE du 17 au 24 novembre prochains sera un des leviers du rapport de force.

Un vote massif en faveur de la CGT nous donnera encore plus de légitimité à intervenir et à travailler, tous ensemble, à des perspectives plus larges.

La CGT revendique :

  • 4 430 embauches immédiates ;
  • la réinternalisation de 500 nouveaux emplois ;
  • l’arrêt de toute externalisation de la formation ;
  • des moyens, des formations, des parcours à taille humaine ;
  • la revalorisation immédiate de la prime de travail.

Un nouveau cap a été franchi aujourd’hui.

Continuons d’élever le rapport de force !

J’agis avec la CGT, du 17 au 24 novembre 2022, JE VOTE CGT !

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ENGAGEMENTS DE RÉSEAU : COPIE À REVOIR !

Restitution TR EIC Programme Circulation

| Exploitation

Conformément aux engagements pris par la Direction lors de la table ronde EIC du 13 mai 2022, faisant suite aux nombreux conflits locaux du printemps dernier portés par la CGT avec les cheminot·e·s, SNCF Réseau a organisé la restitution le 8 novembre.

Quatre points devaient être abordés :

  • situation des recrutements en EIC ;

  • feuille de route programme Circul’action ;

  • présentation des premiers résultats de l’étude sur les prises et remises de service et les premières propositions ;

  • résultats de la réflexion spécifique sur les parcours individuels de fin de carrière.

La délégation CGT a rappelé le contexte social fortement dégradé dans les EIC ayant conduit les cheminot·e·s en colère à mener des conflits sur l’emploi, les salaires, les conditions d’exercice des métiers Circulation et la reconnaissance des qualifications des agents au service de la sécurité ferroviaire. En clair, tout le contraire de l’accord Classifications-Rémunérations !

L’EMPLOI AU CŒUR DES REVENDICATIONS DES CHEMINOT·E·S !

Les 720 recrutements annoncés ne seront pas atteints d’ici la fin de l’année. Sur les zones de production, les taux d’embauche atteignent environ 74 % des objectifs. En Île-de-France, les résultats sont loin de correspondre aux engagements, notamment dans le collège maîtrise. La CGT a rappelé que les CO (cadres d’organisation) ne permettent pas aux cheminots de pouvoir travailler dans de bonnes conditions et a dénoncé l’absence de transparence des commissions de suivi du recrutement, qui était un des engagements pris par la Direction lors de la table ronde du 13 mai 2022. La CGT a exigé des moyens humains et des données précises sur la situation de l’emploi, en exigeant notamment la fourniture des CO. Ainsi, les cheminot·e·s pourront comparer les données sur l’emploi et faire des propositions visant à améliorer leurs conditions de vie et de travail en disposant de leurs repos et congés.

En séance, la Direction campe sur sa position et ne respecte pas ses engagements en refusant toujours de transmettre les CO aux organisations syndicales, créant les conditions d’une véritable perte de confiance envers la Direction pour les cheminot·e·s des EIC.

LE PARCOURS INDIVIDUEL DE FIN DE CARRIÈRE

Ce dossier creux a été abordé en toute fin de séance alors qu’il mériterait une meilleure prise en compte par l’employeur afin de respecter ses obligations en matière de santé des salariés. Sur ce point, la Direction n’a pas fait de réelles propositions mais de vagues adaptations selon les postes, après une étude en établissement. La CGT a rappelé que, depuis la réforme des retraites en 2007, un dispositif de postes de fin de carrière avait été acté par la Direction, mais qu’en l’état les parcours professionnels nécessitaient des postes à moindre pénibilité pour permettre une véritable évolution au cours de la carrière, notamment au regard de l’exigence des visites de sécurité et d’aptitude.

Enfin, le dossier de la CPA (cessation progressive d’activité) a été abordé sommairement. La CGT en a profité pour rappeler que l’accord Classifications-Rémunérations remettait en cause la CPA pour les cheminots non statutaires en cas de transfert suite à perte de marché…

METTRE FIN AU TRAVAIL DISSIMULÉ !

La Direction a enfin engagé un espace d’échanges pour étudier les conditions de réalisation des remises et prises de service en proposant la prise en compte d’un chevauchement des séances de travail. Les premiers éléments des analyses sont encore loin de nos revendications mais la Direction convient de la nécessité de nouvelles rencontres pour enrichir les propositions. L’ensemble des OS a rejeté les diverses dispositions qui créeraient de réelles inégalités entre les cheminots de la Circulation. Le dispositif ne concernerait que les postes du réseau structurant, balayant ainsi d’un revers de main les postes des lignes de dessertes fines du territoire, ainsi que les agents des COGC. De plus, la Direction envisagerait de remettre en cause la durée maximale de travail par GPT en allant au-delà des 48 heures, soit 6 journées de service réglementaires. Pour la CGT, ces propositions sont inacceptables !

La remise et la prise de service concernent tous les postes. Ce temps de travail primordial pour maintenir un haut niveau de sécurité est un maillon indispensable pour assurer le plan de transport et garantir la sécurité des circulations. Les cheminots ont fait preuve d’un professionnalisme sans faille, l’entreprise leur doit une prise en compte à la hauteur de cette tâche.

La CGT revendique :

  • un temps de remise et de prise de service de 15 minutes ;
  • aucune discrimination entre les cheminots des EIC, quel que soit le lieu de leur affection : réseau structurant, dessertes fines du territoire et COGC ;
  • l’amélioration des conditions de travail des cheminot·e·s ;
  • des GPT de 5 journées au maximum ;
  • la réduction du temps de travail par l’instauration de journées courtes régulières, permettant d’inclure les chevauchements dans les OTS tout en respectant les DJS moyennes ;
  • une prise en compte réelle de tous les éléments constitutifs de la remise de service, quand la Direction s’en tient uniquement aux éléments portés sur le carnet d’enregistrement des dépêches.

Pour la CGT, la Direction doit améliorer ses propositions dans les meilleurs délais.

Dans ce cadre, nous devons maintenir la pression pour faire aboutir nos revendications, si d’aventure ces discussions n’aboutissaient pas lors des prochaines bilatérales et TR. Plus que jamais les cheminots des EIC doivent rester mobilisés pour gagner ensemble sur nos revendications !

Flash info : bilatérale du 14 novembre
La CGT a évoqué les enjeux de la seconde partie de carrière et le nécessaire déclenchement, dès 45 ans, de dispositifs permettant aux agents d’envisager leur orientation vers des postes à moindre pénibilité. Pour la CGT, les savoirs et expériences doivent être pris en compte par la création de postes de formateur, d’assistant travaux et de pauseur-coupeur qui valoriseraient les fins de carrière. Une meilleure approche des rythmes biologiques, des roulements dans le sens horaire sur des séries courtes permettraient une réduction de la pénibilité et du temps de travail.
La Direction s’engage à professionnaliser la remise et la prise de service et à revoir sa copie sur le périmètre en prenant en compte l’ensemble des postes d’aiguillage, la prise en compte des COGC étant encore en discussion. D’autre part, le temps déterminé par l’étude est évolutif. La Direction insiste sur le taquet des 48 heures qu’elle souhaiterait porter à 48,5 heures pour les agents de réserve uniquement et permettre les GPT de 6 ! Pour la CGT, cette provocation est tout autant illégale qu’inacceptable !
Enfin, la Direction étudie l’incrémentation des compteurs.

Améliorer notre quotidien, conquérir des garanties pour l’avenir :
DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE VOTE CGT !

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Des cheminots témoignent… épisode 3

Classifications rémunérations

| Les conditions sociales

Quelques semaines après la mise en œuvre de l’accord classifications et rémunérations à la SNCF, les premiers constats sont sans appel : Rémunération, déroulement de carrière, parcours professionnels, pénibilité, conditions de travail… tout passe à la moulinette du patronat. Contre cette casse sociale, la CGT organise la lutte pour gagner un statut social de haut niveau pour tous les cheminots statutaires et contractuels.

« Rien ne change et c’est presque mieux qu’avant » martèlent-ils comme pour se dédouaner. La méthode Coué n’effacera pas la méthode « couac » matérialisée par la signature de cet accord. Mieux que les incantations pour justifier une signature qui peut à tout moment être retirée, laissons la parole aux cheminots eux-mêmes…(seuls les noms ont été modifiés).

TOUS À LA CLASSE 1

L’accord classification prévoit que tous les cheminots recrutés, quel que soit l’emploi, soient positionnés d’office sur la classe 1 durant leur formation initiale.

Arnaud E. « J’ai été recruté au service ingénierie à la Direction Technique de Réseau. Je suis titulaire d’un DUT (Bac +2) et mon emploi est positionné sur la classe 6. Pourtant je suis placé sur la classe 1 durant plus de 1 an de formation avec, certes, une rémunération correspondant à mon emploi mais avec le sentiment d’avoir été trompé, au regard des efforts pour obtenir ce diplôme. »

La CGT revendique des niveaux de recrutement et de parcours de formation ou professionnels en fonction des diplômes et de l’expérience.

GFA ET DÉROULEMENT DE CARRIÈRE : LA DUPERIE RÉVÉLÉE

Sous couvert de l’accord classifications, la direction a supprimé la GFA (Gratification de Fin d’Année) des cheminots contractuels. Elle a également supprimé les progressions salariales automatiques prévues dans la réglementation (au minimum 36,3 % pour les cheminots contractuels annexes A1 et B).

Yann F. « Je suis cheminot contractuel, vendeur en gare de Lyon. C’est vrai, j’ai d’abord cru à une augmentation lorsque j’ai eu mon salaire, après la mise en oeuvre de l’accord. En réalité, je me suis aperçu que j’avais touché qu’une petite partie de la GFA 2022 pour solde de tout compte de l’année et une indemnité qui ne compense pas la perte de la progression salariale automatique de 36,3 % que j’aurais dû percevoir sans cet accord. La CAF m’a avisé qu’au vu « de ma modification de revenu », je ne pouvais plus bénéficier de la prime d’activité de 152 euros dont je bénéficiais jusqu’à présent. »

La CGT revendique pour tous les cheminots contractuels et statutaires un système de classification et de rémunération :

  • avec un déroulement de carrière automatique pour tous les cheminots contractuels et statutaires (une PR tous les 4 ans/3 ans pour ADC et métiers à pénibilité avérée) soit une progression de plus de 70 % pour atteindre, avec l’ancienneté, le doublement du salaire sur la carrière (hors augmentations générales) ;
  • Une majoration d’ancienneté de plus de 30 % entre le début et la fin de carrière pour TOUS ;
  • Un véritable 13ème mois pour TOUS.

UNE NOUVELLE PRÉCARITÉ SALARIALE

L’accord institue une rémunération annuelle garantie sans rémunération mensuelle minimale garantie au-delà du SMIC. La rémunération mensuelle est désormais variable tout au long de l’année au gré des stratégies économiques.

Patrice L. « Je suis cheminot contractuel, caténairiste. J’établis mon budget familial au mois, en fonction du loyer mensuel, du remboursement mensuel de mon prêt auto et des multiples factures, comme tout le monde je pense. Je crains que ce salaire annuel « garanti » fragilise ma situation financière. »

La CGT revendique un système de classification et de rémunération pour tous les cheminots avec un salaire mensuel en fonction des diplômes, des formations, de l’expérience et de l’ancienneté.

La réalité est parfois crue et a le mérite de la clarté.

D’ailleurs, quand certains signataires de l’accord de branche n’ont pas validé son application à la SNCF, laissant la direction le faire de manière unilatérale, cela interroge. Ce qui était bien pour les cheminots de la branche ne le serait plus pour les cheminots de la SNCF ?

Alors que, quelques semaines après la signature de l’accord, le patronat ferroviaire était contraint de faire des propositions de réajustement salarial face à l’inflation et en raison de la bassesse des Rémunérations Annuelles Garanties, certains signataires ne validaient pas cet avenant sans toutefois faire valoir leur droit d’opposition. Aveu ou incohérence ?

Mieux, certains signataires déposent aujourd’hui des préavis (ce qui est leur droit le plus absolu) en revendiquant des dispositions qui ont été sacrifiées par la mise en oeuvre même de l’accord !

Il n’est pas trop tard pour retirer sa signature et exiger la réouverture de véritables négociations progressistes sur ce volet de la CCN, comme sur d’autres d’ailleurs. C’est ce que souhaite la CGT.

Face à ces situations bien réelles, générées par la déclinaison de l’accord de branche, la CGT intervient partout pour rétablir les cheminots dans leurs droits.

La CGT dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit !
Du 17 au 24 novembre 2022
VOTER CGT, C’EST GAGNER !

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DES SPÉCIFICITÉS FORTES À DÉFENDRE, DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR !

Métiers de l'encadrement de la filière Trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Défense du métier de RET dans une filière Trains chapeautant un seul métier, celui d’ASCT, refonte de la prime de travail, parcours professionnels spécifiques, la CGT est bel et bien la seule à oeuvrer pour défendre les encadrants de la filière Trains !

La CGT fédère bien l’ensemble de la famille cheminote, dans toute sa diversité.

Depuis la disparition de la ligne métier incarnée par la direction des Trains et les établissements commerciaux Trains, les métiers de l’encadrement de la filière Trains, et plus particulièrement celui de RET, ont été profondément impactés et déstabilisés. Les réorganisations libérales du travail ont conduit à des suppressions de postes précieux pour exercer un encadrement de qualité. Les cheminotes et les cheminots de la filière ont largement tenu la barre, souvent au détriment de leur santé. La CGT propose de reprendre la main sur les organisations du travail en partant aussi des besoins exprimés par celles et ceux qui les mettent en oeuvre quotidiennement !

1. Métiers de l’encadrement Trains : des spécificités au service des ASCT !

L’accord Classifications et rémunérations finit d’entériner le concept de flexibilité totale que l’encadrement devrait décliner et subir sans mot dire. La notion d’agent de la relation clients pouvant exercer ses missions indifféremment au sol ou à bord est un mélange des genres porteur de menaces pour l’avenir du métier d’ASCT. Le métier de RET est, par voie de conséquence, menacé d’extinction au profit de postes et emplois fourre-tout. La réalité de l’encadrement d’équipes d’ASCT démontre exactement une nécessité inverse : le métier de RET, issu du dictionnaire des filières, est la seule modalité à même de garantir un encadrement efficace et performant à destination des ASCT !

La polycompétence réclamée par la Direction, via l’encadrement de plusieurs métiers de production, finit de provoquer une perte dans la maîtrise de technicité dont le RET est détenteur vis-à-vis des ASCT.

La CGT défend la pérennité du métier, alors que la Direction cherche par tous les moyens à le noyer dans des missions d’encadrement généraliste. Un « manager » serait ainsi capable d’exercer ses fonctions aussi bien en direction d’ASCT que d’ADC ou d’agents des gares, vendeurs, etc.

Aussi, les N+1 des RET sont de moins en moins issus de la filière Trains. Cette perte en ligne de la connaissance des métiers de la filière Trains par les N+2 des ASCT révèle de plus en plus de contradictions entre ce que vivent les ASCT et leur encadrement de proximité et ce qu’imaginent les dirigeants d’unité, directeurs de ligne, dirigeants de secteur, etc.

Les injonctions contradictoires se multiplient alors, fruits du décalage entre objectifs assignés et réalité des moyens à disposition pour produire le ferroviaire.

La CGT exige :

  • que le métier de RET soit pérennisé, ses spécificités reconnues ;
  • que les postes de spécialistes Trains en pôle de soutien retrouvent l’envergure qui était la leur avant la disparition des ECT.

2. Redonner les moyens pour un service rendu de qualité

Depuis la disparition des postes de spécialistes Trains de la DDT et des ECT, l’autonomie des encadrants s’est muée en isolement. Ils seraient ainsi voués à produire du management généraliste, mais également tout le contenu métier auparavant fourni par des experts métiers (sécurité, sûreté, LAF, tarifaire et services…). D’omnipraticien déclinant le travail de spécialistes des différents pôles de soutien, le RET est devenu un polyspécialiste qui n’aurait pas d’autre alternative que sa propre inspiration, à coût constant, pour faire progresser les équipes placées sous sa responsabilité. Cette polycompétence imposée par les réorganisations successives, combinée à l’augmentation significative des missions, est en premier lieu génératrice de risques psychosociaux pour les RET via l’explosion de la charge mentale dont ils deviennent victimes malgré eux !

La CGT revendique :

  • le retour d’une direction des Trains afin de renouer avec un pilotage des métiers des Trains robuste et performant, au service des besoins des cheminots de la filière ;
  • des équipes d’ASCT ne dépassant pas 15 agents, gage d’un accompagnement personnalisé et de qualité pour chaque ASCT.

3. Autonomie et sens du travail : un fonctionnement démocratique à regagner

La CGT porte un projet démocratique et vertueux quant à la place que l’encadrement se doit de retrouver. La Direction, aidée par certaines organisations de salariés dites proches de l’encadrement, a de plus en plus isolé les RET au sein de la ligne managériale. Ils se retrouvent aujourd’hui maintenus dans une position intenable : assurer les responsabilités et les délégations qui leur sont confiées au nom de l’employeur, tout en étant systématiquement tenus à l’écart des cercles de décisions. Ce modèle est absolument non vertueux puisqu’il tend à cantonner le RET à une position d’exécutant de décisions prises sans qu’il soit consulté. Non seulement cette lubie est inefficace quant à la portée, la crédibilité et l’efficacité des positions prises mais elle incarne, en premier lieu, la volonté de ne pas considérer le RET comme un véritable professionnel.

La CGT revendique :

  • un statut protecteur pour l’encadrement garantissant la pluralité des opinions et reconnaissant leur rôle central dans la production ferroviaire ;
  • une place active et cohérente des RET au sein de la ligne hiérarchique, comme contributeurs directs des prises de décisions.

4. Déroulements de carrière : en finir avec la double peine, garantir un mécanisme spécifique d’évolution professionnelle

À la perte d’autonomie et du sens du travail, s’ajoute le déroulement de carrière des RET, dont les modalités et les spécificités ont été dissoutes dans un processus global de sélection des profils, faisant l’impasse sur l’expérience et les qualifications acquises sur les postes et laissant place à l’appréciation unilatérale de l’employeur.

Or, il convient de rappeler que les parcours professionnels des RET, initialement en ECT, étaient guidés par une philosophie d’acquisition progressive des compétences, et donc d’une reconnaissance des qualifications en conséquence. Ainsi, le changement de collège engendré par le changement de qualification (E pour F) était une modalité prise en compte dans le déroulement de carrière des RET. Or, désormais, la Direction se plait à affirmer que les RET de la qualification E (classe 5) devraient, via Ambition cadre, prouver leur aptitude à devenir cadres. Cherchez l’erreur quand ces cheminots sont, au quotidien, définis comme « encadrants » par leur direction !

La CGT revendique un mécanisme facilitant l’accès au collège Cadres pour les RET du collège Maîtrises, sous surveillance des représentants des salariés afin d’écarter tout risque de pratiques abusives de l’employeur. La « détection des potentiels », dispositif opaque sans contrôle et sans contradiction possible, doit être abandonnée. Les compétences réellement détenues, l’expérience acquise sur le poste, doivent être les seuls critères d’appréciation opposables pour le déroulement de carrière !

La CGT Cheminots et son Union fédérale des cadres et maîtrises défendent et défendront systématiquement les intérêts de tous les cheminots de la filière Trains, sans distinction de métier, de statut ou de collège.

Ensemble, avec la CGT, en considérant les spécificités de chaque métier, gagnons la bataille pour produire un service public ferroviaire de haut niveau, obtenir des moyens et des conditions de travail qui nous respectent !

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LA NÉBULEUSE DU SYSTÈME SOLAR

Vendeurs / Télévendeurs

| Exploitation

Le déploiement de SOLAR destiné à remplacer Mosaïque révèle des failles de l’outil et des manquements entraînant des dégradations prévisibles du service et des conditions de travail.

Alors que la Direction utilise tous les leviers pour poursuivre sa politique de casse sociale, la CGT exige une véritable reconnaissance du métier de vendeur et de meilleures conditions de vie et de travail.

Les cheminots, déjà exaspérés par la récente généralisation de la vente des cartes Avantage et abonnements, attendaient un nouvel outil de vente afin de remplacer Mosaïque, complètement obsolète.

Cependant, le déploiement de SOLAR ne semble pas répondre aux attentes des cheminots. Bien au contraire, il met en relief de nombreux problèmes.

LA TECHNICITÉ AU CŒUR DE SOLAR ?

En décidant de faire cohabiter les outils Mosaïque et Solar, la Direction complexifie les séances de travail des vendeurs et entraîne des risques supplémentaires pour la sécurisation des fonds.

De plus, ce nouvel outil est truffé de bugs, ce qui n’est pas sans rappeler SNCF Connect !

La Direction expose ainsi les vendeurs au mécontentement des voyageurs compte tenu de l’allongement des délais pour éditer un billet et, de fait, du temps d’attente aux guichets.

Sous couvert de modernisme, la Direction n’a eu de cesse de supprimer les emplois à la vente.

Elle a mésestimé le métier de vendeur alors que les couacs numériques ou digitaux n’ont fait que réaffirmer que l’outil, quelle que soit sa qualité, ne saurait suffire à réaliser complétement et parfaitement le service.

Pour la CGT, il y a urgence à reconnaître la technicité du métier de vendeur et de télévendeur.

LA FORMATION PERÇUE COMME UN COÛT COMPRESSIBLE

Sauf à vouloir mettre en difficulté les vendeurs face aux demandes des voyageurs, les formations à l’outil doivent être complètes.

Pourtant, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, la Direction réduit les moyens afin de réaliser des économies sur le dos des cheminots et des usagers.

Il est donc nécessaire de revoir à la hausse les moyens humains et matériels afin de permettre aux vendeurs de suivre pleinement la formation à l’outil.

Cela passe inévitablement par des recrutements de vendeurs.

DES PARCOURS PROFESSIONNELS MENACÉS

SOLAR est à la seule main des directions d’activités (TER et Voyages) qui décideront de le déployer complètement ou non sur leur périmètre.

Le déploiement sera hétérogène sur le territoire.

« Travailler » avec des outils différents prépare un éclatement du métier de vendeur et remet en cause les parcours professionnels.

La CGT revendique des moyens humains et matériels pour répondre aux besoins des voyageurs.

Cela implique un maillage territorial plus dense, avec l’ouverture ou la réouverture des guichets dans les gares et le recrutement de vendeurs ou télévendeurs.

Les cheminots de la vente doivent être formés à toutes les gammes tarifaires, qu’elles soient régionales, nationales ou internationales.

La Fédération CGT des cheminots revendique l’amélioration des conditions de vie et de travail des vendeurs et télévendeurs. En ce sens, elle exige :

  • l’arrêt des réorganisations ;
  • l’arrêt des fermetures ou des réductions d’amplitude d’ouverture des guichets ;
  • la réouverture de points de vente et la création de nouveaux points de vente ;
  • une véritable formation à toutes les gammes tarifaires et à tous les outils de vente ;
  • l’amélioration du déroulement de carrière ;
  • la revalorisation de la prime de travail et équivalent pour les cheminots contractuels ;
  • la reconnaissance de la pénibilité.

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE CHOISIS DE GAGNER DE MEILLEURES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL, JE VOTE CGT !

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