Fédération CGT des Cheminots


ArchivesJanvier 2023

DROITS DANS LEURS BOTTES ? VRAIMENT ?

Info Luttes n°8

| RÉFORME DES RETRAITES

La pression monte.

Ce sont plus de deux millions de personnes qui ont à nouveau défilé ce 31 janvier 2023 contre la réforme des retraites. Les cheminots ont confirmé la mobilisation du 19 janvier dernier puisque 1 sur 2 a agi par la grève ce jour.

Il faut maintenant taper plus fort.

À LA RUE

Le Gouvernement, incapable de justifier sa réforme, qui n’a pas lieu d’être, abandonne l’idée de convaincre. Il choisit l’autoritarisme, vise le passage en force et sait déjà qu’il a perdu la bataille de l’opinion publique puisque près de 80 % des Françaises et Français interrogés rejettent ce projet.

Perdu dans ses propres contradictions, le navire Macron-Borne prend l’eau de toutes parts. Ainsi, ces derniers jours ont été le théâtre de déclarations médiatiques toutes plus ahurissantes que les autres.

• La Première ministre affirme que l’âge de départ et le nombre d’annuités ne sont « pas négociables » !
Dommage, car c’est précisément le souci ! Mieux, c’est un retour au départ à 60 ans, 50 et 55 ans pour les cheminots que nous réclamons !

• Le ministre chargé des relations avec le Parlement déclare, s’agissant des femmes : « Evidemment, si vous reportez l’âge légal, elles sont un peu pénalisées. On n’en disconvient absolument pas ».

• Le président du Conseil d’Orientation des Retraites affirme que « Les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées, dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. Et dans celle retenue par le gouvernement, elles diminuent très, très peu mais un peu à terme (…) Les dépenses de retraites ne dérapent pas, mais elles ne sont pas compatibles avec les objectifs de politique économique et de finances publiques du gouvernement ».

• Le meilleur opposant à cette réforme est le Président de la République lui-même qui, rappelons-le, déclarait en 2019 : « On va vous dire “il faut maintenant aller à 64 ans“. Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans, les gens vous disent : “les emplois, c’est plus bon pour vous“. C’est ça la réalité, c’est le combat qu’on mène. On doit d’abord gagner ce combat avant d’aller expliquer aux gens “mes bons amis, travaillez plus longtemps ! ».

Alors que l’opposition contre cette réforme injustifiable grandit, le Gouvernement sort du bois et qualifie maintenant cette réforme de « réforme d’efforts » !

Il n’en faut pas plus pour valider ce que les citoyennes et citoyens affirment : cette réforme vise à faire reculer nos droits à la retraite et à fragiliser le système. C’est un choix politique, comptable et idéologique, qui ne répond à aucune obligation. Notre système n’est pas en danger, il est solide et doit être amélioré.

De l’argent, il y en a ! Il faut donc contraindre le Gouvernement à changer de cap ! Imposons NOTRE réforme des retraites ! Imposons NOTRE projet de société, par la lutte !

DANS LA RUE, DANS LA GRÈVE

La dynamique enclenchée ne s’arrêtera pas ! Le nombre grandissant de manifestants, le nombre de secteurs professionnels qui agissent par la grève, notamment sur les temps forts décidés par les organisations syndicales au plan interprofessionnel, démontrent une volonté et une capacité à agir massivement !

Nous pouvons gagner, soyons en persuadés !

La Fédération CGT des Cheminots estime qu’il faut maintenant franchir un palier.

  • Elle annonce déjà qu’elle appellera les cheminots à agir lors de la prochaine journée interprofessionnelle.
  • Comme proposé lors de l’interfédérale du 20 janvier dernier, qui réunissait les fédérations syndicales cheminotes représentatives nationalement, la Fédération CGT des Cheminots appelle à intensifier l’action, notamment :
    • En déclenchant une séquence de 48 heures de grève les 7 et 8 février prochains (adaptable en fonction du calendrier interprofessionnel).
    • La Fédération SUD-Rail a d’ores et déjà donné son accord pour cette salve de 48 heures.
    • L’UNSA-Ferroviaire et la CFDT Cheminots souhaitaient prendre en compte cette journée du 31 janvier avant de se déterminer.
  • La Fédération CGT des Cheminots appelle ses militants et ses syndicats à organiser des AG de syndiqués et des AG de cheminots partout afin de décider des suites à donner à l’action dans les prochaines semaines.

LES FÉDÉRATIONS CHEMINOTES SE RETROUVERONT, LE 1ER FÉVRIER EN INTERFÉDÉRALE, AFIN D’ANALYSER CETTE 2EME JOURNÉE D’ACTION ET DÉTERMINERONT ENCORE PLUS PRÉCISEMENT LES SUITES REVENDICATIVES UNITAIRES À DONNER AU MOUVEMENT QUI NE FAIT QUE DÉBUTER !

Nous avons tous les atouts : un contenu revendicatif solide, atteignable et crédible, une capacité d’action significative, une conviction chevillée au corps.

Nous sommes prêts ! Allons-y !

LES 7 ET 8 FÉVRIER, ON ENRAGE LA LUTTE !

Pour être plus fort, vous aussi, adhérez à la CGT ! https://www.cheminotcgt.fr/adherer/

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DÉCLARATION DES FÉDÉRATIONS NATIONALES CGT

| RÉFORME DES RETRAITES

En réponse aux sondages d’opinion écrasants et aux manifestations massives, la Première ministre déclare que « les 64 ans ne sont pas négociables », affichant une posture sourde et brutale.

Le Gouvernement confirme qu’il est dans un rapport de forces : il détient le pouvoir et l’utilisera contre l’avis de la population, jusqu’à ce que la population l’oblige à faire autrement.

Les salariés ont évidemment un rôle singulier dans cette situation, puisqu’ils ont une capacité d’intervention sur la production des richesses dans le pays, donc sur le profit des entreprises.

En agissant par la grève, ils peuvent obliger le pouvoir libéral à reculer.

Les journées d’action des 19 et 31 janvier 2023 ont montré à quel point le rejet de la réforme des retraites est profond.

Les débats publics prouvent chaque jour un peu plus que le recul de l’âge de départ en retraite n’est justifié ni démographiquement ni économiquement, et encore moins humainement.

Cette réforme injuste et rétrograde ne passera pas !

Et il est urgent de revenir à un âge plus juste de départ en retraite :

60 ans pour tous, avec des droits nouveaux au départ anticipé dans les professions et métiers sous contraintes, et des modalités qui permettent un bon niveau de pension.

Nous ne voulons pas seulement nous battre pour celles et ceux qui ont beaucoup à perdre, nous voulons gagner un progrès social pour toutes et tous !

Nous sommes toutes et tous concernés ! Nous devons toutes et tous agir !

Les Fédérations CGT des Mines et de l’Énergie (FNME), des Industries Chimiques (FNIC) et des Ports et Docks, rejointes par la Fédération CGT des Cheminots, ont décidé de coordonner le plus possible leurs actions afin de développer l’efficacité des mobilisations de leurs syndicats dans les territoires.

Cette démarche a vocation à s’élargir au maximum de secteurs de l’économie possible.

Nous appelons donc les salariés à participer massivement aux grandes démonstrations des journées d’action interprofessionnelles.

Nos Fédérations s’inscrivent dans la recherche d’élévation du rapport de forces.

Par conséquent, nos Fédérations appelleront dans les prochains jours à des initiatives de lutte diverses et variées afin d’amplifier notamment la grève reconductible.

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LA CGT À L’OFFENSIVE !

| Trains

À la suite des négociations de décembre 2022, la Fédération CGT a actualisé sa proposition sur la Prime de travail validée par la signature de 60 % des ASCT.

La CGT s’est attachée à renforcer le coeur de sa proposition, en l’adaptant au regard des éléments conquis lors de la période. Ainsi, la CGT se rendra aux prochaines négociations en étant force de proposition et à l’offensive.

Le coeur du projet CGT sur la prime de travail intègre la nécessité d’une revalorisation financière et l’intégration d’un nouvel élément structurant primant la reconnaissance de l’expérience acquise et des compétences des agents.

Lors des négociations de la fin de l’année 2022, 2 points liés directement à la prime de travail ont été actés :

  • intégration de 600 euros par an, soit 50 euros par mois (mesures générales NAO du 7 décembre 2022) ;
  • intégration de 720 euros par an, soit 60 euros par mois (mesures conciliation action du 22 décembre 2022).

Ainsi, et afin de respecter le coeur de notre projet, la Fédération CGT propose d’intégrer la somme de 600€ annuels (50€ par mois) issue des mesures NAO dans la rubrique EA, ce qui aurait pour effet immédiat d’augmenter le taux actuel de 2,63€, soit 17,14€

Concernant l’indemnité spécifique train (720€ annuels), celle-ci répond à notre revendication initiale du projet CGT (ARMT). Elle repose sur l’expérience acquise et la reconnaissance métier.

Aussi, la Fédération CGT propose d’intégrer cette indemnité dans la nouvelle rubrique de la prime de travail. Celle-ci aura vocation à être revalorisée, comme la direction s’y est engagée lors des NAO 2024 et 2025.

PROJET FÉDÉRATION CGT POUR UN ASCT CLASSE 3, NIVEAU 2, POSITION 13

(Télécharger ci-dessous le tract pour visualiser le projet CGT)

La proposition CGT permettrait d’intégrer 65 % de notre future prime de travail dans le traitement. Cela garantirait à tout ASCT, y compris durant diverses absences (maladies, blessures, SU…), son versement. Cela reviendrait à intégrer dans le traitement le montant moyen actuel de la prime de travail de manière pérenne et liquidable, et ainsi atteindre, selon cet exemple, un montant de 780 €.

Cette adaptation de notre projet répond plus que jamais au besoin d’augmenter les salaires, et à la reconnaissance des spécificités du métier. Avec la CGT, la lutte pour la fiche de paie, c’est du concret!

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LA CGT ARRACHE DES PROMOTIONS SUPPLÉMENTAIRES !

Contingents de niveaux

| Communiqué

La réunion annuelle pour définir le nombre de niveaux à attribuer aux cheminots statutaires lors de l’exercice de notations s’est tenue le 26 janvier.

Face aux mobilisations des cheminots, la direction a été contrainte de revoir sa copie.

Sous la pression des cheminots, la direction cède des contingents de niveaux.

DES MESURES SALARIALES PAS À LA HAUTEUR

La colère des cheminots s’articule autour de l’emploi et des salaires. L’inflation pèse lourdement sur les conditions de vie des cheminots, déjà largement dégradées par 8 années de gel des salaires.

Les mobilisations des cheminots en 2022 sur la question salariale ont contraint la direction à un dégel des salaires. Mais les mesures obtenues à la suite des NAO (Négociations annuelles Obligatoires) sont insuffisantes.

Elles ne compensent pas les conséquences de la fin du recrutement au statut sur les déroulements de carrière et ne constituent pas une réelle reconnaissance des métiers des cheminots.

Depuis plusieurs années, la direction s’acharne à réduire le volume de contingents de niveaux au même rythme que la baisse des effectifs au statut.

Cette année, les effectifs au statut ont lourdement chuté (-4 880 cheminots au statut). La direction comptait imposer un volume de contingents de niveaux de 5 779, soit une baisse de 11,36 % par rapport à l’année précédente.

LA DIRECTION CÈDE DES NIVEAUX, MAIS CELA RESTE TRÈS INSUFFISANT

23,9 % des cheminots au statut éligibles pouvaient prétendre à accéder au niveau 2, lors de la réunion de l’exercice de notations précédent.

Cette année, le contingent s’établit à 24,7 % soit près de 1/4 de ces cheminots pour un total de 6 000 niveaux.

Même si le volume de contingents de niveaux cédé par la direction est insuffisant et très loin de répondre aux revendications de la CGT, les luttes des cheminots avec la CGT ont contraint la direction à revoir sa position initiale.

LE 31 JANVIER,
AGISSONS PAR LA GRÈVE POUR GAGNER !

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LA DIRECTION ANNONCE L’IMPENSABLE !

CSE Fret d'installation

| Le transport de marchandises

La Direction de Fret SNCF a annoncé aux élus du CSE Fret que la Commission européenne a ouvert une enquête approfondie, afin de déterminer si certaines mesures de soutien françaises en faveur de Fret SNCF sont conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’État.

Le CSE Fret était réuni pour la première fois officiellement après les élections pour sa mise en place. Il était prévu un point sur la partie sociale et économique de l’entreprise.

Comme on pouvait s’y attendre, suite à l’amateurisme dont a fait preuve le gouvernement français, accompagné avec zèle par les dirigeants de la SNCF lors des différentes réformes ferroviaires de ces dernières années, la Commission européenne annonce l’ouverture d’une enquête approfondie sur les mesures de soutien que Fret SNCF aurait eues par le passé. Cette enquête se décompose de 3 points :

  • Les avances de trésorerie effectuées par la SNCF au profit de Fret SNCF depuis début 2007, au moins jusqu’à la transformation de cette dernière en société commerciale (qui a eu lieu le 1er janvier 2020), dont le montant est estimé entre 4 et 4,3 milliards d’euros ;
  • L’annulation de la dette financière (d’un montant total de 5,3 milliards d’euros, incluant les avances de trésorerie précitées) de Fret SNCF par voie législative en 2019, au moment de la transformation de celle-ci en société commerciale ;
  • L’injection de capital de 170 millions d’euros effectuée à l’occasion de la transformation de Fret SNCF en société commerciale.

La direction de Fret SNCF, bien seule dans une mise en scène digne d’une comédie dramatique, a tenté d’expliquer la suite du processus et le déroulé de l’enquête, en osant même nous assurer du soutien de l’État français ! Le syndrome du pompier pyromane n’est jamais bien loin.

Pour la CGT, cette situation est un scandale à bien des égards, au premier rang desquels se trouve l’ouverture à la concurrence voulue par Bruxelles en 2006, qui se trouve être la cause première de la dette de Fret SNCF. Cette dette n’est pas la dette des cheminots, mais bien une dette d’État. Pour rappel, Fret SNCF a été obligée par les autorités européennes à renoncer à certains contrats, et a mis à mal le wagon isolé pour que la concurrence puisse s’installer.

La direction se veut rassurante et souhaite que l’entreprise continue de fonctionner normalement, en confirmant les 300 embauches prévues en 2023.

Pour la CGT, c’est une provocation de plus, et sans doute celle de trop. La direction est dans le déni et ne remet jamais en cause la dernière réforme du ferroviaire de 2018 qui, par la loi, a créé les différentes SA et SAS. La CGT a rappelé à cette direction irresponsable que les paroles s’envolent, mais que les écrits restent.

Depuis de nombreuses années maintenant, les différents élus CGT n’ont eu de cesse de dénoncer cette gestion déconnectée des réalités. Il suffit de lire les différents PV des réunions de ces dernières années pour se rendre à l’évidence : l’État a pris la décision de la transformation de la SNCF. La direction de la SNCF a accompagné ses choix et aujourd’hui, les cheminots de Fret SNCF risquent d’en payer le prix fort !

Nos politiques votent-t-ils des lois et des décrets qui ne sont pas conformes au droit européen ?

La réforme et la création de la SAS Fret SNCF ont eu pour effet une restructuration de la dette. Les 5 Md € sont analytiquement, vus de la SNCF, toujours chez Fret. Légalement, le groupe récupère cette dette. La question est de savoir si Bruxelles, avec ses lunettes libérales et capitalistes, validera des éléments pouvant relever d’une aide d’État ou d’un soutien abusif à une activité concurrentielle. La véritable menace serait que ce plan invalidé se traduise par une injonction à Fret SNCF de rembourser, ce qui se traduirait par un dépôt de bilan et la disparition de Fret SNCF.

Dans le contexte actuel, si la Commission européenne prenait de telles décisions, elle mettrait en difficulté tous les opérateurs historiques de tous les pays. Le sujet, dans les faits, dépasse Fret SNCF. Les résultats économiques de 2021 et 2022 démontrent une amélioration de la situation, qui a même permis de dégager un léger bénéfice. C’est peut-être la cause de l’ouverture de cette enquête dans la période. En parallèle, les autres opérateurs affichent des résultats économiques très fragiles, et certains sont au bord du dépôt de bilan !

Si un opérateur comme Fret SNCF venait à être défaillant, qui serait capable de prendre sa place aujourd’hui et maintenant ? Pour la CGT, aucune entreprise n’a les capacités de production pour reprendre la suite ! Le risque d’un report modal inversé serait alors réel.

Nous devons nous poser la question de savoir quelle politique de marchandises nous voulons en matière ferroviaire. Pour la CGT, il faut une grande entreprise unique de transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises publique.

LA CGT, AVEC LES CHEMINOTS, COMBATTRA AVEC FORCE ET DÉTERMINATION, AUSSI BIEN LA RÉFORME SCÉLÉRATE DES RETRAITES QUE LES RÉSULTATS DE CETTE ENQUÊTE EUROPÉENNE QUI N’A QU’UN SEUL BUT AU FINAL, DÉTRUIRE ENCORE UN PEU PLUS CE QUI RESTE DE L’ENTREPRISE PUBLIQUE FRET SNCF.

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L’ENCADREMENT RESTERA MOBILISÉ CONTRE UNE RÉFORME INJUSTIFIABLE

| Maîtrise et cadres UFCM

L’ensemble des organisations syndicales représentatives appelle les cheminots à se mobiliser par la grève le 31 janvier 2023 contre le projet de réforme du gouvernement.

Derrière les éléments de langage, les analyses démontrent que tous les salariés, quels que soient leur statut ou leur collège, seront perdants.

Il faut agir pour porter un autre projet de société.

SOYONS NOMBREUX À PARTICIPER AUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES POUR DÉBATTRE DES SUITES À DONNER À NOTRE MOUVEMENT

Le 19 janvier, près de 60 % des agents de maîtrise et 40 % de cadres ont agi par la grève.

Ils ont exprimé leur refus d’une réforme injuste et injustifiable.

Injuste, puisqu’elle consiste à faire payer aux salariés des efforts budgétaires de l’État, sans relation avec nos caisses de retraites, alors que celui-ci multiplie les exonérations afin de garantir un taux de rémunération des actionnaires des entreprises.

Injustifiable, puisque les régimes de retraite sont financés par nos cotisations et que la juste revalorisation des salaires sur une grille en reconnaissance des qualifications permettrait d’améliorer les prestations des régimes de protection sociale de tous les salariés.

C’est pourquoi la CGT revendique la réouverture du régime spécial, quelle que soit l’entreprise pour les cheminots de la branche ferroviaire, et une CPA pour tous !

LE GOUVERNEMENT PRÉTEND VOULOIR RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ. C’EST UN LEURRE !

Cela ne créerait pas de nouveaux droits, les salariés seront toujours soumis à deux années supplémentaires d’activité et cela ne règlera pas la question du chômage pour les plus de 55 ans.

La pénibilité ne serait basée que sur des critères physiques, justifiant d’en écarter l’encadrement qui aurait des conditions de travail « trop douces » :

Combien de responsables hiérarchiques en établissement ne comptent plus leurs heures ?

Combien sont-ils à combler le manque d’effectif et à jongler avec les injonctions contradictoires ?

Des recrutements à la juste hauteur des besoins permettraient non seulement de répondre au véritable besoin d’un service public ferroviaire pour la population et respectueux de l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de travail.

Cela permettrait de répartir la charge de travail, y compris des encadrants, et allègerait leur charge mentale dans l’organisation de la production.

Ces recrutements assureraient aussi de nouvelles ressources pour améliorer nos régimes de prévoyance et de retraite.

UNE RECONNAISSANCE DES CARRIÈRES LONGUES, MAIS PAS DES ÉTUDES

Les techniciens et encadrants sont largement issus d’un parcours de formation, scolaire ou interne à leur entreprise. C’est ce temps de formation et/ou d’expérience qui leur permet de mettre en oeuvre une technicité reconnue et d’organiser le travail de leurs équipes. Mais les années d’études ne sont pas reconnues comme des années d’activité ! Il est donc impossible à quiconque ayant dépassé le bac de rentrer dans un dispositif carrière longue.

LE PRÉSIDENT DE LA SNCF, FIDÈLE À LA LIGNE DU GOUVERNEMENT BORNE, CONTINUE D’ASSÉNER DE NOMBREUSES CONTREVÉRITÉS

Les communications de la direction relaient des informations qui ne figurent dans aucun texte, en expliquant en amont qu’elles ne sont pas sûres, et en mélangeant conditionnel, futur et tampon avec point d’interrogation. Bref, c’est invérifiable et flou.

Il est faux de dire que cette réforme ne changera rien ! Sinon, pourquoi le gouvernement s’arcbouterait ?

C’était déjà leur principal argument lors de précédentes réformes, notamment du ferroviaire, à l’instar de l’actuelle menace de liquidation de Fret SNCF.

Et demain, filialisation de la holding (GIE), des services TER pour répondre aux appels d’offres ? la maintenance de l‘infrastructure et des technicentres confiés au privé ?

Le Gouvernement et la direction SNCF semblent vouloir profiter du contexte du conflit « retraite » pour passer en force sur la liquidation du service public ferroviaire. Et ce sera encore à l’encadrement d’essuyer les plâtres !

C’EST INJUSTIFIABLE !

La Fédération CGT des cheminots et son UFCM appellent les cheminots de tous collèges, toutes fonctions, quel que soit leur statut, à se mobiliser massivement dès le 31 janvier 2023.

ENCORE PLUS NOMBREUX QUE LE 19 JANVIER, RETROUVONS-NOUS DANS LES CORTÈGES DES MANIFESTATIONS INTERPROFESSIONNELLES !

ENSEMBLE, NOTRE VOIX EST PLUS FORTE !

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LES CHEMINOTS SE METTENT SUR LEUR 31 !

INFO LUTTES N°7

| RÉFORME DES RETRAITES

Après la belle journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 janvier qui a vu 6 cheminots sur 10 agir par la grève, il faut maintenant renforcer la lutte contre la réforme des retraites !

La Fédération CGT appelle les cheminots à se mobiliser encore plus massivement le 31 janvier prochain, à tenir des assemblées générales et à mettre en débat l’intensification de l’action de grève dès début février.

INJUSTE, INJUSTIFIÉE, INJUSTIFIABLE

La réforme proposée n’a aucune justification. Rien n’oblige le Gouvernement à faire le choix de l’allongement de la durée de cotisation ou le recul de l’âge de départ. C’est une posture politique qui répond aux injonctions du patronat et de la finance. Il faut remplir les poches des actionnaires et vider celles des salariés qui pourtant, produisent des richesses sans jamais en voir la couleur.

Comme sur la question des salaires, qui est en lien direct avec le financement de la protection sociale, le Gouvernement assume sa position : « il est possible de faire autrement, mais nous avons fait un choix ! »

Le choix qui est fait est celui du cynisme, de la provocation et du mépris.

Quand les entreprises du CAC 40 ont bénéficié de 80 milliards de dividendes non soumis à cotisation sociale, quand les entreprises ont bénéficier d’exonérations de cotisations à hauteur de 66 milliards, quand l’absence de volonté et de mesures coercitives conduisent au non-respect de l’égalité salariale, quand la création d’emplois pérennes et non précaires est en berne, alors, oui, nous pouvons dire à notre tour que d’autres solutions existent !

Alors que le chef de l’État annonce le « renforcement de son outil militaire » à hauteur de 413 milliards sur 7 ans, nous devrions accepter sans broncher que notre système de retraite soit dynamité sous prétexte de projections financières négatives qui restent, à ce jour, hypothétiques ?

Nous n’avons que faire de la « pédagogie » du Gouvernement. Tout le monde a bien compris la réforme : elle est régressive et antisociale.

ÇA SUFFIT !
FAISONS-LES PLIER !

ORGANISONS ET STRUCTURONS LA LUTTE

La démarche unitaire engagée interprofessionnellement doit permettre à l’ensemble de la population de s’inscrire dans le mouvement qui prend forme. Les temps forts sont autant de rendez-vous convergents qu’il nous faut réussir pour élargir le conflit, gagner l’opinion publique et maintenir le cap de l’unité syndicale.

Cependant, la Fédération CGT des Cheminots considère qu’il faut aller plus loin, y compris dans la branche ferroviaire et à la SNCF. Il faut accélérer et intensifier l’action !

INTERFÉDÉRALE DU 20 JANVIER 2023

Les 4 organisations syndicales représentatives à la SNCF étaient présentes.

La CGT a proposé :

  • D’appeler à agir par la grève de manière unitaire le 31 janvier prochain.
    • Les fédérations CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots, ont répondu positivement à cette proposition.
  • D’appeler les cheminots à une première séquence de grève de deux jours les 3 et 4 février.
    • Les fédérations UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots ont répondu négativement à cette proposition.
  • D’appeler les cheminots à une deuxième séquence de deux jours les 7 et 8 février (avec possibilité d’adapter selon le calendrier interprofessionnel).
    • Les fédérations UNSA-Ferroviaire, CFDT Cheminots ont répondu négativement à cette proposition pour l’heure. SUD-Rail en a accepté le principe.
  • D’envisager la possibilité d’une grève reconductible par période de 24 heures dès la mi-février.
    • Les fédérations UNSA Ferroviaire, CFDT Cheminots n’ont pas souhaité donner suite à cette proposition, pour l’heure. SUD-Rail n’était pas fermée au principe.
PRÉPARONS LES SUITES !

La Fédération CGT appelle à faire du 31 janvier prochain une journée d’action interprofessionnelle puissante, dans la dynamique de celle du 19 janvier et dans l’unité la plus large.

La Fédération CGT appelle, en premier lieu, ses syndicats, ses syndiqués à se rassembler, à débattre des perspectives d’action et à décider des suites qu’il conviendra de donner au conflit. Elle les appelle également à organiser des assemblées générales de cheminots afin de fixer le cadre collectif de l’action.

La Fédération CGT appelle les cheminots à se réunir en assemblées générales dès le 31 janvier et à mettre en débat la proposition d’une première salve de deux jours de grève consécutifs les 7 et 8 février (qui pourront être adaptés en fonction du calendrier interprofessionnel) ainsi que la possibilité d’engager une grève reconductible par période de 24 heures dès la mi-février.

La victoire est à notre portée !

Elle dépend de nous !

NOUS AVONS ENGAGÉ LA LUTTE !
ENRAGEONS-LA !

Pour être plus fort, vous aussi, adhérez à la CGT ! https://www.cheminotcgt.fr/adherer/

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ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR GAGNER LE RETRAIT !

Communiqué aux cheminots - CGT Cheminots & Sud-Rail

| Espace presse

Au lendemain de la présentation en Conseil des ministres et de la publication de l’étude d’impact, qui confirme les injustices portées par cette réforme, notamment sur les inégalités qu’elle va générer, son impact sur le droit à la retraite des femmes ou les carrières longues, les fédérations syndicales CGT Cheminots et SUD-Rail sont confortées dans l’idée qu’il est nécessaire d’obtenir le retrait de cette réforme.

En s’appuyant sur la détermination du corps social cheminot, nos deux organisations syndicales ont décidé d’élever le rapport de force face un gouvernement déjà discrédité.

Nos fédérations proposent aux cheminots :

  • D’agir massivement par la grève le 31 janvier prochain ;
  • De se réunir en assemblées générales dès le 31 janvier et de mettre en débat l’intensification de l’action :
    • Par une séquence de deux jours consécutifs de grève les 07 et 08 février (adaptable en fonction du calendrier interprofessionnel), à l’instar d’autres branches professionnelles (Énergie, Chimie, Ports et Docks, etc.)
    • Faute de retrait du texte, d’envisager la grève reconductible par périodes de 24 heures dès la mi-février (adaptable en fonction du calendrier interprofessionnel).

Les fédérations CGT Cheminots et SUD-Rail appellent l’ensemble des autres secteurs professionnels à se joindre à ces journées de grève qui doivent permettre d’élever le rapport de force tout en agissant en convergence avec les luttes interprofessionnelles.

Nos fédérations s’attacheront à maintenir un caractère le plus unitaire possible au conflit des retraites dans la branche ferroviaire, mais aussi à la SNCF pour sauvegarder et développer le FRET ferroviaire public et empêcher le démantèlement du Groupe public ferroviaire.

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NON À LA LIQUIDATION DE NOS RETRAITES !

Tract aux usagers

| RÉFORME DES RETRAITES

Le droit à une retraite décente doit être une bataille de l’ensemble du monde du travail car il intègre les questions d’emplois (qualité/quantité), de niveaux de salaire, concourant au financement des régimes de retraite. La réforme voulue par le gouvernement est purement idéologique, elle vise à capter les fonds dédiés au financement des retraites pour notamment les redistribuer aux entreprises afin de préserver les marges de celles-ci et de remplir les poches des actionnaires.

LE SYSTÈME DE RETRAITE ACTUEL EST SOLIDE, IL DOIT ÊTRE RENFORCÉ !

La réforme des retraites est un choix politique subjectif. C’est une option libérale, mais pas une obligation sociale !

POUR RAPPEL :

Les ressources du système de retraite : 332 milliards par an.

  • 2021 : solde positif de 900 millions d’euros.
  • 2022 : 3,2 milliards.

DE L’ARGENT IL Y EN A !

  • Le PIB de la France est près de cinq fois supérieur aujourd’hui à ce qu’il était en 1981, lorsque l’âge de la retraite a été fixé à 60 ans. Le pays est plus riche aujourd’hui qu’il y a 40 ans.
  • Le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales : 66 milliards par an (deux fois l’impôt sur les sociétés). Il faut annuler ces exonérations.
  • Le CAC 40 a perçu 80 milliards de revenus financiers en 2022. Ces produits sont exonérés de cotisations sociales et la plupart de ceux qui en bénéficient vivent de ces dividendes et ne cotisent donc pas. Il faut taxer ces revenus, au moins à hauteur du taux de cotisation patronale au système de retraite.
  • Imposer l’égalité salariale représenterait 6,5 milliards par an versés pour le système de retraite.
  • Réduire le temps de travail à 32 heures hebdomadaires et créer de l’emploi, ce sont autant de leviers pour alimenter notre régime de protection sociale, et donc le système de retraite.

Les salariés ne doivent pas travailler plus ! Mais plus de salariés doivent pouvoir travailler !

  • 1 million d’emplois créés = + 10 milliards de cotisations retraites.
  • 300 000 emplois créés dans la santé (qui en a bien besoin !) = + 5 milliards par an.
  • 5 % d’augmentation générale des salaires = + 9,5 milliards.

Les cheminots prendront toute leur place dans les luttes interprofessionnelles des prochains jours et prochaines semaines !

Nous vous invitons, dans la mesure de vos possibilités, à participer à la mobilisation qui s’organise partout sur le territoire.

OUI, il nous faut combattre ensemble !


NON À LA LIQUIDATION DU SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

Les réformes ferroviaires successives, dont celle de 2018, n’en finissent plus de produire leurs effets sur la qualité du service public ferroviaire. Le gouvernement et la direction SNCF s’apprêtent aujourd’hui à aller plus loin ! Plusieurs annonces récentes viennent accréditer une accélération de ce démantèlement méthodique de l’entreprise publique SNCF dans un contexte fortement marqué par la réforme des retraites.

RÉFORME DE 2018 : OÙ EN SOMMES-NOUS ?
Cette réforme, que nous avons combattue avec force, a éclaté la SNCF en 5 Sociétés Anonymes, a fermé le Statut des Cheminots, a supprimé des emplois et vise aujourd’hui à ouvrir le transport de voyageurs à la concurrence. Pour autant, est ce que tout va mieux ? Rien n’est moins sûr….
=> LES PROBLÈMES RÉCURRENTS
Retards et suppressions de trains, fermetures des guichets, voire des gares, pannes ou absences de matériel, déshumanisation, suppressions de dessertes : voilà le quotidien vécu par les usagers et les cheminots.

CE QU’ILS NOUS PRÉPARENT

Ils veulent maintenant purement et simplement privatiser le groupe public SNCF, en commençant par le transport de marchandises. En effet, le Fret SNCF est sous le coup d’une procédure européenne dont la conséquence pourrait être la liquidation pure et simple.

À cela s’ajoute la volonté d’externaliser tous les métiers transverses aux différentes activités de la SNCF et à créer ses propres filiales afin de répondre aux appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence Voyageurs !

La direction et le Gouvernement refusent d’entendre les usagers et les cheminots. Ils ne VOUS entendent pas, VOUS qui êtes les utilisateurs du train et NOUS qui sommes chargés de vous faire voyager dans les meilleures conditions possibles, malgré les attaques incessantes que subit le service public ferroviaire. Le climat est extrêmement tendu au sein de la SNCF. La dégradation de vos conditions de voyage et de nos conditions de travail est devenue insupportable !

LA SOLUTION, C’EST VOUS + NOUS !

L’avenir du service public SNCF, les retraites et les conditions sociales sont des sujets qui nous concernent tous ! Quels que soient notre âge, notre profession, notre entreprise, la région dans laquelle nous vivons,

IL FAUT REGAGNER LE RETOUR À UNE VÉRITABLE ENTREPRISE PUBLIQUE FERROVIAIRE : LA SNCF !

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NON À LA LIQUIDATION !

INFO LUTTES N°6

| RÉFORME DES RETRAITES

Les gouvernements successifs ont engagé des séries de réformes qui, à chaque fois, sont expliquées par des contraintes économiques.

Cela se vérifie sur les retraites mais aussi concernant la SNCF.

C’est pourtant la question d’un choix de société qui est posée dans les deux cas.

Le nôtre est meilleur, défendons-le !

À l’instar de ses prédécesseurs, le gouvernement actuel engage une réforme de notre système de retraite qui n’a pour seul objectif d’abaisser les ressources financières de notre système par répartition.

D’autres réformes récentes, comme celle du système ferroviaire en 2018, ont été imposées, répondant de la même philosophie. Nous en voyons aujourd’hui les premières conséquences.

LIQUIDATION DES RETRAITES

Le droit à une retraite décente doit être une bataille de l’ensemble du monde du travail car il intègre les questions d’emplois (qualité/quantité), de niveaux de salaire, concourant au financement des régimes de retraite.

Pour pérenniser notre système de retraite par répartition et un départ à 60 ans (50 et 55 ans pour les cheminots), la CGT propose :

  • D’augmenter les salaires, ce qui permettrait des cotisations supplémentaires ;
  • De créer plus d’emplois (ex. : 100 000 emplois dans le privé = 800 millions d’euros de cotisations supplémentaires, 100 000 emplois dans la fonction publique hospitalière = 1,5 milliard de cotisations…) ;
  • En finir avec les exonérations de cotisations sociales, elles s’élèveraient, en 2023, à 84 milliards d’euros.

Ce ne sont que quelques exemples. Des moyens concrets existent pour financer nos retraites de manière pérenne.

Le droit à une retraite décente doit être défendu sans relâche.

La réforme voulue par le gouvernement est purement idéologique, elle vise à capter les fonds dédiés au financement des retraites pour notamment les redistribuer aux entreprises afin de préserver les marges de celles-ci et de remplir les poches des actionnaires.

LIQUIDATION DE LA SNCF

Alors que la réforme des retraites engagée par le gouvernement s’attèle à liquider les droits sociaux de tous les salariés du pays, dans l’entreprise c’est une autre réforme, celle de 2018 qui s’accélère en vue de liquider et de privatiser le groupe SNCF.

Plusieurs annonces récentes viennent accréditer une accélération de ce démantèlement méthodique de l’entreprise publique SNCF.

L’annonce du lancement d’une procédure européenne concernant FRET SNCF était largement anticipée par la Direction SNCF. C’est pour cela qu’une SAS a été créée, actant ainsi la séparation de la SA Voyageurs, pour mieux la liquider ensuite.

La création d’un GIE (Groupement d’Intérêt Économique) regroupant les services de production de la SA SNCF et intégrant plus de 3 000 cheminots d’Optim’Services, voire au-delà, permet à la Direction de revenir à son objectif initial d’avoir une holding capitaliste concentrée sur le seul pilotage financier. La SUGE pourrait connaître le même sort. C’est donc purement et simplement l’externalisation de ces services qui est programmée.

À cela s’ajoute la politique de filialisation assumée par la Direction au gré des réponses aux appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

Enfin, les libéraux ont toujours dans le viseur la perspective d’une sortie de la SA Réseau du groupe, au motif que la situation actuelle constitue un frein à l’ouverture à la concurrence. Enfin, dans les salons feutrés de la direction, le sujet d’une ouverture du capital de Gares et Connexions fait déjà l’objet de discussions.

Cette casse méthodique de la SNCF s’accompagne d’une offensive sur nos droits. L’autonomisation croissante des SA s’inscrit dans la logique de briser l’unité sociale du groupe, avec un accord sur le dialogue social dont le terme est fixé au 31 décembre 2024.

Pour entériner ces choix, la Direction annonce d’ailleurs l’avancement des élections aux conseils d’administration pour s’ajuster aux nouveaux contours du groupe SNCF.

PROCESSUS DE LUTTE

Suite à l’interfédérale qui s’est tenue ce jour, toutes les OS se félicitent de la puissance de la journée de grève et de manifestations le 19 janvier dernier.

À l’échelle de la branche ferroviaire et à la SNCF, les cheminotes et cheminots ont répondu présent avec force et conviction à l’appel unitaire.

Nous ne voulons pas de cette réforme des retraites.

Les fédérations syndicales CGT des cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots, s’inscrivent d’ores et déjà dans la journée de mobilisation interprofessionnelle du 31 janvier prochain. Chacune va consulter ses structures pour décider de la montée en puissance du mouvement et des prochaines étapes de mobilisation dans notre champ professionnel.

Pour être plus fort, vous aussi, adhérez à la CGT !
https://www.cheminotcgt.fr/adherer/

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