Fédération CGT des Cheminots


ArchivesFévrier 2023

DES CONQUÊTES À CONCRÉTISER AUX TRAINS !

Notations 2023

| Trains

L’exercice de notations 2023 revêt, dans le cadre de l’après-conflit de la fin d’année 2022, un caractère particulier.

Les mesures arrachées à la direction lors des NAO 2022 et de la table ronde Trains du 22 décembre font état de réelles avancées pour tous les cheminots de la filière, quels que soient leurs activités et territoires.

Les délégations CGT vont désormais veiller à ce qu’elles soient rigoureusement mises en œuvre.

Depuis plusieurs années, la Fédération CGT des cheminots intervient auprès de la direction sur les conséquences des politiques menées contre le déroulement de carrière des cheminots, notamment celles et ceux de la filière Trains.

De tables rondes en négociations NAO, la CGT n’a eu de cesse de « presser » la direction qui a dû, à plusieurs reprises, consentir des mesures supplémentaires au travers de « Hors-Comptes » et/ou de majorations de contingent. Grâce à cette démarche, ce sont 1 983 niveaux de plus qui ont été obtenus ces deux dernières années (12 780 niveaux au lieu des 10 797 prévus).

Le conflit de fin d’année aux Trains a également contraint la direction à répondre aux revendications portées par la CGT : 30 % minimum d’ASCT à la classe 4, mise en place de listings ASCT, remplacement 1 pour 1, déroulement automatique tous les 4 ans maximum, mesures HC afin de « débloquer la grille » pour les ASCT en « bout de tube » (B11, C15, D15…).

Lors d’une bilatérale le 31 janvier, la direction a exposé les déclinaisons envisagées dans les BU. Elles laissent apparaître des écarts entre l’esprit des négociations et la mise en oeuvre de l’accord.

Avec ses militants, la CGT se saisira des commissions notations pour astreindre la direction à respecter :

L’application des mesures NAO :

  • 15 % de niveaux supplémentaires (60 niveaux supplémentaires pour les notations 2023) ;
  • Création des PR 16 et 20 et mesures d’amorçage (notations automatiques HC au 01 avril 023 pour les cheminots positionnés sur les PR15 et 19 avant ou à date du 01 avril 2017) ;
  • Attribution automatique du supplément de rémunération pour les agents sur la PR 19 depuis plus de 18 mois au 01 avril 2023 ;
  • Délai de séjour sur les PR.

L’application des mesures spécifiques ASCT :

  • Accès à la classe 4, soit 60 % des ASCT d’ici 2025 pour Inoui, 34 % IC (38 % pour les établissements sans possibilité de parcours professionnels) d’ici 2024, 25 à 30 % sur TER d’ici 2025 et 24 % Transilien d’ici 2024 ;
  • Accès à la classe 3 sous conditions (5 ans d’ancienneté si issu du parcours professionnel + 3 ans de présence sur Inoui, IC) ;
  • Passage à la PR supérieure via un contingent Hors Compte de tout ASCT sur la même PR depuis au moins avril 2019 ;
  • Garantie d’une promotion tous les 4 ans (en PR, niveau ou en classe) ;
  • Remplacement 1 pour 1 ASCT à la classe 4 ;
  • Extraction pour listing notations spécifique ASCT.

PARCE QUE TOUT EST LIÉ, À PARTIR DU 07 MARS, INSCRIVONS-NOUS MASSIVEMENT  DANS LA LUTTE AVEC LA CGT POUR GAGNER !

Réforme des retraites MACRON/BORNE : CHANGEONS DE TON PAR LA GRÈVE RECONDUCTIBLE !

| RÉFORME DES RETRAITES

La mobilisation, grèves et manifestations, du 16 février est une réussite éclatante. Elle montre que le rejet de la réforme est partagé par l’immense majorité des travailleuses et travailleurs de ce pays. Le soutien populaire pour gagner le retrait de la réforme MACRON/BORNE montre que les luttes sont légitimes et doivent s’amplifier !

Les Fédérations nationales CGT des Ports et Docks, des Cheminots, des Industries Chimiques, du Verre et Céramique et des Mines Energie en sont convaincues : gagner passera par l’organisation méthodique et combinée entre les secteurs économiques, de grèves reconductibles dans les entreprises.

Cette réforme impacte les catégories populaires, les classes moyennes et les femmes. Elle aggrave la précarité en fin de carrière et d’une manière générale, accentue les inégalités. Elle s’inscrit dans le dogme de n’augmenter en aucun cas les cotisations sociales rebaptisées « coût du travail ».

La réforme MACRON/BORNE, c’est le coût du capital qui en est la cause !

L’argent existe largement pour satisfaire aux revendications de la CGT : Retraite à 60 ans, 55 ans ou moins pour les métiers pénibles.

Afin de s’inscrire dans l’appel de notre Confédération, les 5 Fédérations nationales ont décidé de se coordonner pour impulser la grève reconductible au sein de leurs entreprises.

À partir du 7 mars, les travailleuses et les travailleurs de nos 5 Fédérations nationales seront dans la lutte reconductible.

Cette coordination doit donner confiance et permettre, dans tous les secteurs, public comme privé, d’amplifier le rapport de force.

Nous devons changer de ton et au-delà du rythme parlementaire, imposer l’agenda social à partir de ce qui va se passer dans les entreprises et les services !

TOUS ENSEMBLE, PAR LA GRÈVE RECONDUCTIBLE, STOPPONS LA RÉFORME MACRON/BORNE !

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GAGNONS DE BONNES RETRAITES POUR TOUS LES CHEMINOTS !

| Maîtrise et cadres UFCM

Contractuels ou statutaires, quelles que soient nos entreprises, nous salariés du ferroviaire, nous exerçons la même profession. Notre revendication est commune : l’extension du régime spécial à toute la branche. C’est une réponse juste, ambitieuse et réaliste face au projet de réforme du gouvernement.

EXIGEONS UN RÉGIME SPÉCIAL ADAPTÉ À LA RÉALITÉ DU TRAVAIL FERROVIAIRE !

Le régime spécial des cheminots a été instauré au temps des compagnies pour « fidéliser » une main d’oeuvre qualifiée. Il répond avant tout à une revendication des cheminots. Le régime spécial devient un conquis central du lien des cheminots avec leur entreprise. Il est une composante du prix du travail des cheminots.

Les métiers des cheminots sont souvent pénibles et exigeants pour la sécurité. Les savoirs et les qualifications spécifiques s’acquièrent au fil des carrières. Le régime devient le ciment de la profession au bénéfice d’une production de qualité.

C’est pourquoi la CGT revendique la réouverture du régime spécial pour les cheminots de la branche ferroviaire, quelle que soit l’entreprise, et une CPA pour tous !

LA SOCIALISATION, UN CHOIX REVENDIQUÉ DANS L’INTÉRÊT DES CHEMINOTS

Basé sur la solidarité entre travailleurs, le régime spécial des cheminots est précurseur de l’unification des chemins de fer qui deviendront le service public d’une SNCF au service de la nation.

Son contenu progressiste reste un enjeu revendicatif. Les cheminots, avec la CGT, ont fait le choix de socialiser une part importante de leur salaire.

Les importantes cotisations du régime spécial, qu’elles soient dites patronales ou ouvrières, sont le fruit du rapport des forces. Si les baisser est un dogme patronal, les augmenter fait partie de nos revendications.

SIMPLE COMME UN RÉGIME SPÉCIAL

La pension atteint 75 % du dernier salaire pour une carrière complète. Le régime des salariés de droit privé est lui composé de plusieurs pensions : le régime de base et des régimes complémentaires obligatoires.

En 1947, dans une France en reconstruction, le régime général se limite à 50 % d’une rémunération de référence. Les régimes spéciaux sont maintenus jusqu’à l’alignement par le haut.

Cette même année, de nombreux cadres du privé étaient opposés au régime par répartition et revendiquaient un modèle par capitalisation. Ambroise Croizat et la CGT ont réussi à trouver un compromis en les maintenant dans le régime général contre un plafonnement de leur cotisation. L’Agirc est alors créée.

En 1961, des améliorations ont été arrachées par la création d’un régime complémentaire à points (Arrco), et non par l’amélioration du régime général. Le patronat cherche à s’éloigner d’une convergence.

Le régime spécial des cheminots couvre à égalité l’ensemble des collèges sans plafond car ils sont tous indispensables à la production ferroviaire.

La fin du recrutement au statut depuis 2020 et le refus d’étendre le régime à toute la branche relèvent bien de la stratégie patronale, dirigeants SNCF en tête.

Contrairement à ce que le gouvernement et le patronat affirment, il est complètement injuste que les cadres travaillent jusqu’à 65 ans pour financer des mesures de pénibilité et des carrières longues.

La pénibilité ne peut pas être basée uniquement sur des critères physiques, justifiant ainsi d’en écarter l’encadrement, qui aurait des conditions de travail « plus douces ». Qu’en est-il de la charge mentale de l’encadrement ?

Le vice caché qui repousse le départ à 65 ans minimum pour les cadres en CDI
La pension versée par le régime complémentaire Agirc-Arrco représente 50 % de la retraite des cadres et assimilés.
Or l’Agirc-Arrco, pour un départ avant 67 ans, exige qu’ils travaillent une année de plus au-delà de l’âge auquel ils ont obtenu le taux plein dans leur régime de base, sous peine de subir un abattement de 10 % sur leur pension complémentaire pendant 3 ans. Donc :
– taux plein à 64 ans = retraite sans abattement à 65 ans ;
– taux plein à 65 ans = retraite sans abattement à 66 ans ;
– taux plein à 66 ans = retraite sans abattement à 67 ans.
La solution est l’extension du régime spécial !

LE PROGRÈS NE VAUT QUE S’IL EST PARTAGÉ PAR TOUS !

Parce que nous voulons vivre et profiter des bonds technologiques, qui nous permettent de produire plus et mieux, l’âge de départ à la retraite doit être de 55 ans.

Parce que les études contribuent à la qualité du travail, elles doivent aussi compter pour la retraite.

Nous revendiquons également le départ anticipé à 50 ans pour tous les métiers pénibles.

À nous, cheminotes et cheminots, grâce à l’élévation du rapport de force, de débloquer la situation !

À PARTIR DU 7 MARS, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER !

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NOUS POUVONS GAGNER !

Info luttes n°12

| RÉFORME DES RETRAITES

Rien ne justifie la réforme des retraites que tente d’imposer le Gouvernement. Les arguments utilisés ne convainquent personne. La cinquième vague de mobilisation a démontré une détermination exemplaire, tant dans les grèves que dans les manifestations. Face aux turbulences et aux errances de l’hémicycle, imposons la dignité et la combativité. 

Tout est possible ! 

COMMENT GAGNER ? 

Comme la Fédération CGT des Cheminots le dit depuis le début, il faut impérativement hausser le ton, intensifier l’action et élargir la lutte. Les cheminotes et les cheminots, de l’entreprise publique SNCF comme des entreprises ferroviaires privées, ont un rôle important à jouer dans ce conflit interprofessionnel. Ils prendront donc toutes leurs responsabilités comme ils ont su le faire dans chaque conflit majeur, notamment ceux liés aux réformes régressives sur les retraites. 

Il convient donc maintenant d’envisager la grève sous une forme reconductible, afin de répondre à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle qui met en perspective le 7 mars prochain afin de mettre la France à l’arrêt. 

Les cheminotes et les cheminots sont toutes et tous pleinement touchés, quel que soit leur régime d’affiliation (régime général ou spécial). 

En faisant grève, nous avons un vrai pouvoir sur l’économie. En reconduisant la grève, nous élevons au maximum la pression. C’est ce niveau de pression qui sera nécessaire pour faire reculer le Gouvernement. Les cheminots ne sont pas seuls ! Les mêmes débats sont portés dans toutes les branches professionnelles de la CGT ! 

GAGNER QUOI ? 
  • Le retrait du projet de réforme des retraites du Gouvernement ; 
  • La réouverture du régime spécial et son extension à tous les cheminots de la branche, avec un retour au départ à 50 et 55 ans ; 
  • La création d’une Cessation Progressive d’Activité (CPA) ferroviaire pour tous les cheminots sur la base des contraintes permanentes liées à l’exercice des métiers allant au-delà des dispositifs existants ; 
  • Des mesures spécifiques de déroulement et de fin de carrière ; 
  • Des mesures générales salariales et une politique volontariste d’embauches ; 
  • Une augmentation générale des pensions ; 
  • L’arrêt du plan « Borne / Farandou » (casse du FRET, démantèlement de la SNCF, GIE, filiale TER, etc.). 
IMPOSONS NOTRE PROJET, NOUS EN AVONS LES MOYENS ! 

Pour exemple, à la SNCF : 

  • Taux de cotisation retraite au régime spécial (RS) : 47,94 %. 
  • Augmentations générales : 
    • 2022 : 3,1 % (selon la direction). 
    • 2023 : 3,9 % (selon la direction). 

Cela a représenté + 86,55 millions d’euros de cotisations versées au RS. 

  • Taux de cotisation retraite au régime général (RG) : environ 15 %. 

Cela a représenté + 8,25 millions d’euros de cotisations versées au RG. 

>> 1 000 emplois de cheminots créés hors statut tout de suite généreraient : 

+ 7,31 millions d’euros de cotisations retraite au RG. 

>> 1 000 emplois de cheminots créés au Statut généreraient : 

+ 23,37 millions d’euros de cotisations retraite au RS. 

>> L’intégration des 35 000 cheminots contractuels au RS générerait : 

+ 818 millions d’euros de cotisations retraite par an au RS. 

SUR UN PLAN INTERPROFESSIONNEL 

Pour pérenniser notre système de retraite par répartition et un départ à 60 ans (50 et 55 ans pour les cheminots), la CGT propose : 

  • D’augmenter les salaires, ce qui permettrait des cotisations supplémentaires ; d’imposer l’égalité salariale femmes/hommes (+5,5 milliards) ; 
  • De créer plus d’emplois [ ex. : 1 000 000 d’emplois ( 800 000 dans le privé, 200 000 dans le public ) = 1,5 milliard de cotisations… ] ; 
  • En finir avec les exonérations de cotisations sociales, elles s’élèveraient, en 2023, à 84 milliards d’euros. 

Ce ne sont que quelques exemples. Des moyens concrets existent pour financer nos retraites de manière pérenne. 

ALORS OUI, NOUS POUVONS GAGNER ! 

Entre le 16 février et le 7 mars, impulsons avec les structures interprofessionnelles en territoire des initiatives visibles qui permettent d’installer vis-à-vis de la population, des salariés, un environnement de lutte dans une période qui pourrait être utilisée par les médias et le Gouvernement pour faire retomber le soufflé. 

La Fédération CGT appelle les cheminots à mettre en débat sur chaque site, dans chaque chantier, dans chaque entreprise de la branche ferroviaire, la perspective d’une grève reconductible à compter du 7 mars 2023. 

Après avoir enflammé la lutte,
EMBRASONS LA ! 

Le 7 mars, provoquons
L’ARRÊT D’URGENCE !
 

Pour être plus fort, vous aussi, adhérez à la CGT ! https://www.cheminotcgt.fr/adherer/ 

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LA CGT OBTIENT LA RÉ-INTERNALISATION DE NOS MISSIONS : UNE LUTTE GAGNANTE AU SERVICE DE TOUS !

Branche immobilière

| Services communs

Les multiples interventions de la CGT – audiences, droits d’alerte, DCI – ont permis de gagner la ré-internalisation de la charge de travail à hauteur de 52 emplois à la branche immobilière, soit environ 5 % d’effectif supplémentaire. 

 À diverses reprises, la CGT a alerté la direction de la branche immobilière concernant les conséquences néfastes des mauvais choix de l’entreprise en matière d’organisation du travail et la grave crise de production qu’elle traverse actuellement. 

Lors de l’audience CGT déposée le 16 février 2022, la Fédération CGT des cheminots dénonçait, une nouvelle fois, la désorganisation totale de la branche immobilière et exigeait un changement d’orientation sur la base des propositions CGT, axées sur la proximité des équipes, la reconnaissance des métiers et la ré-internalisation des charges de travail. 

Depuis la réorganisation de la gestion de l’optimisation immobilière (GOI) en 2015, pour laquelle une expertise CHSCT mettait en évidence les conséquences de la disparition des métiers en proximité (connaissance terrain, des installations, des organisations de production), la direction persistait dans ses choix. Le rattachement de l’Environnement du travail à la branche immobilière, en 2020, a été réalisé en dépit du bon sens avec, pour seule ligne, l’externalisation des emplois Exécution et Maîtrise. 

Le déploiement du projet « IMMO 20-21 » a été mis en place sans prendre en considération les contenus et gestes métiers, les différences de parcours professionnels, d’outils SI, d’organisation du travail où cohabitent régime d’établissement et siège. 

En avril 2022, la CGT des cheminots a obtenu le retrait du projet Global FM, dont même la direction Générale du groupe SNCF a fini par reconnaître le caractère hasardeux relevant l’absence de réponses adaptées en matière de qualité de service, de réactivité, y compris de perspectives financières. 

Lors d’une demande d’audience, le 7 avril 2022, la CGT a rappelé à la direction ses obligations légales en matière de sûreté et de sécurité en lien avec la ré-internalisation des charges de travail, et donc l’emploi. 

À ce jour, près de 6 millions d’euros sont versés au privé, et ne permettent pas un retour satisfaisant en matière de qualité de service et péjorent l’organisation du travail en interne. 

Réinjecté dans la branche immobilière, ce budget permet le recrutement de 52 emplois (Équivalent temps Plein) dans les domaines suivants : 

  • MOA Pilotage des travaux pour les opérations complexes et à enjeux (15 ETP en 2023, + 17 en 2024 en lien avec les principales zones de travaux) de classe 6 à 8 ; 
  • La connaissance des actifs (14 ETP) de postes de classe 4 ; 
  • La valorisation et la gestion des actifs (6 ETP) de classe 6.

Répartition des recrutements

La CGT veillera à ce que les formations initiales et les conditions de prise de poste soient à la hauteur des engagements pris par la direction, qu’il s’agisse du temps de formation, y compris aux divers risques auxquels les salariés sont exposés (circulation dans les emprises ferroviaires, routiers…), de l’intégration aux équipes déjà en place, des nouveaux embauchés. 

La CGT se félicite de ces avancées concrètes en matière d’emploi et d’amélioration des conditions de travail des cheminots. Cependant, la Fédération CGT rappelle à la direction de la branche immobilière que beaucoup reste à faire sur le périmètre de la branche immobilière. 

Dans ce contexte, la CGT revendique : 

  • Une clarification de la stratégie de la Branche immobilière ; 
  • Une accélération des recrutements sur l’année 2023 ; 
  • Une priorisation de couverture des postes à destination des cheminot·e·s de la branche immobilière dans la perspective d’ouverture de parcours professionnels attractifs, ainsi que les salariés gérés actuellement par les ATM ; 
  • La poursuite de la ré-internalisation des charges de travail ; 
  • Un déploiement privilégiant la proximité des équipes ; 
  • La reconnaissance des métiers et des qualifications, particulièrement sur les postes rares et sensibles ; 
  • La mise en place d’une véritable politique RH en matière d’attractivité par la généralisation du régime de travail « Etablissement » et la mise en place, sans attendre, des astreintes nécessaires pour répondre aux besoins des activités. 

Dans le contexte social actuel, la CGT fait la démonstration que sa détermination, son engagement, la rigueur et le soin apporté à l’analyse des dossiers permettent la concrétisation de ses revendications dans l’intérêt des cheminot·e·s. 

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Retrait de la réforme des retraites MACRON/BORNE

| RÉFORME DES RETRAITES

 Les Fédérations nationales CGT des Ports et Docks, des Cheminots, des Industries Chimiques, du Verre et Céramique et des Mines Energie appellent à 24 heures d’arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisations interprofessionnelle du 16 février 2023. 

Saluons la réussite des mobilisations et des manifestations du samedi 11 février 

Bravo ! Nous avons été nombreuses et nombreux dans les rues ce samedi 11 février. Cette mobilisation interprofessionnelle a été tout simplement grandiose. 

L’ancrage de la grève reconductible permettra d’amplifier le rapport des forces

 Les 5 Fédérations nationales CGT conviennent de l’impérieuse nécessité d’agir plus fort et de manière coordonnée pour gagner le retrait de la réforme des retraites MACRON/BORNE. En plus des journées de grève et de mobilisations interprofessionnelles, il devient urgent de construire et maintenir une pression permanente vis-à-vis de nos employeurs partout sur les lieux de travail. Les 5 Fédérations nationales CGT recherchent ensemble les conditions de l’élévation et de l’élargissement du rapport de forces, notamment par la grève reconductible. 

Gagner, c’est largement possible ! 

Tous les signaux sont au vert, d’ailleurs les sondages d’opinion le démontrent, la population ne soutient pas la réforme des retraites. Au contraire, elle soutient la nécessité d’arriver par la grève au blocage de l’économie des entreprises, donc du pays. 

Une réforme injuste et injustifiée 

Une réforme des retraites MACRON/BORNE pour faire payer les milliards distribués aux tenants du capital avec le quoi qu’il en coute. Une réforme pour faire travailler tout le monde 2 ans supplémentaires en reportant l’âge légal à 64 ans. Les femmes qui ont pour la plupart des carrière hachées travailleront 2 ans et 9 mois de plus. Les jeunes dont les années d’étude ne sont pas comptabilisées pour le calcul de la retraite partiraient pour certains bien au-delà de 67 ans. Les travailleurs usés n’auront pas de compensation pour la pénibilité subie. 

Le 16 février, tous ensemble en grève et dans les rues pour participer aux manifestations interprofessionnelles pour gagner le retrait de la réforme des retraites. 

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16 FÉVRIER : DEUX ANS DE PLUS, C’EST TOUJOURS NON !

Appel unitaire

| RÉFORME DES RETRAITES

Les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots réaffirment leur engagement total, et celui des cheminots, dans le mouvement social d’ampleur qui s’installe durablement dans le pays pour contraindre le Gouvernement à retirer sa funeste réforme. 

Les premiers débats parlementaires démontrent que le Gouvernement n’entend pas bouger sur les deux piliers de sa réforme, à savoir l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation et le recul de deux ans de l’âge de départ. 

AUGMENTATION DES SALAIRES, EMPLOI, RÉPARTITION DES RICHESSES… DES SOLUTIONS ET DE L’ARGENT, IL Y EN A ! 

Pourtant, d’autres voies existent que celle du recul social, en mobilisant d’autres leviers de financement de notre protection sociale. L’emploi, la revalorisation des salaires, le renforcement des services publics, ou encore revenir sur les milliards d’euros d’aides en tout genre et d’exonérations concédées aux entreprises sans aucune contrepartie, permettraient de garantir et d’améliorer nos retraites. 

L’intersyndicale interprofessionnelle regroupant huit organisations syndicales de salariés et de la jeunesse a acté unitairement une journée de grève et de manifestations le 16 février prochain et trace des perspectives de renforcement du mouvement social début mars. 

Nos fédérations syndicales appellent les cheminots de la SNCF et des entreprises de la branche ferroviaire à participer massivement aux manifestations et à agir par la grève le 16 février 2023 pour élargir, amplifier la mobilisation et préparer les suites nécessaires pour faire tomber cette réforme. 

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APPEL DU CONSEIL NATIONAL DE LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS

Infos Luttes n°11

| Espace presse

Le Gouvernement veut mettre en œuvre une réforme des retraites qui va maltraiter l’ensemble des salariés. Les cheminotes et les cheminots sont donc toutes et tous pleinement touché·es, quel que soit leur régime d’affiliation (régime général ou spécial). 

Face à ce coup de force, la population est de plus en plus hostile au projet de loi, les manifestations sont massives, l’unité syndicale est très large. Les ingrédients d’une victoire sont donc réunis. 

Pour autant, le Gouvernement contrôle les institutions et il peut imposer son projet de loi à l’Assemblée Nationale, malgré les sondages, car il est dans un rapport de forces. Pour l’en empêcher, il faut amplifier les manifestations, mais il faut aussi activer d’autres leviers dont disposent les salariés : l’arrêt de la production. En faisant grève, nous avons un vrai pouvoir sur l’économie. En reconduisant la grève, nous élevons au maximum la pression. C’est ce niveau de pression qui sera nécessaire pour faire reculer le Gouvernement. 

Les cheminots ne sont pas seuls ! Les mêmes débats seront portés dans toutes les branches de la CGT et il y a déjà eu des actions communes avec l’énergie, les ports, la pétrochimie. 

Aussi, les militantes et militants de la Fédération CGT des Cheminots, réuni·es en Conseil National ce vendredi 10 février 2023, et après en avoir débattu, ont décidé : 

  • D’appeler les cheminotes et les cheminots à la grève et aux manifestations le 16 février, ainsi qu’à toutes les actions interprofessionnelles ; 
  • De mettre en débat sur chaque chantier et dans chaque entreprise ferroviaire de la branche le lancement d’une grève reconductible à compter du 7 mars 2023 afin de répondre à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle ; 
  • D’organiser dans les prochains jours une nouvelle interfédérale afin de proposer cette modalité aux autres fédérations syndicales cheminotes représentatives ; 
  • D’interpeller les directions d’entreprise et les élus politiques sur leur soutien à la réforme. 

Pour organiser la riposte au Gouvernement, pour conduire toutes les actions nécessaires, informer les collègues et les usagers, préparer les grèves et les manifestations, la CGT mettra toutes ses forces dans la bataille. Nous avons besoin de vous pour renforcer la CGT. 

Les militantes et militants de la Fédération CGT des Cheminots revendiquent : 

  • Le retrait du projet de réforme des retraites du Gouvernement ; 
  • La réouverture du régime spécial et son extension à tous les cheminots de la branche avec un retour au départ à 50 et 55 ans ; 
  • La création d’une Cessation Progressive d’Activité (CPA) ferroviaire pour tous les cheminots sur la base des contraintes permanentes liées à l’exercice des métiers allant au-delà des dispositifs existants ; 
  • Des mesures spécifiques de déroulement et de fin de carrière ; 
  • Des mesures générales salariales et une politique volontariste d’embauches ; 
  • Une augmentation générale des pensions ; 
  • L’arrêt du plan « Borne/ Farandou » (casse du FRET, démantèlement de la SNCF, GIE, filiale TER, etc). 

Fait à Montreuil, le 10 février 2023 

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AMPLIFIONS LE RAPPORT DE FORCES PAR LA GRÈVE !

Réforme des retraites

| Maîtrise et cadres UFCM

Les nouveaux temps forts démontrent une mobilisation bien ancrée contre l’injustice sociale. 

Malgré l’omerta imposée par le président du GPU, un cadre sur trois était en grève le 31 janvier selon nos sources. 

Si le gouvernement perd la bataille de l’opinion, il ne lâche pas sa réforme pour autant. Il faut donc le contraindre à nous entendre ! 

 POUR ETRE UTILES À L’ENTREPRISE, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS ! 

Les taux historiques de grévistes au sein de l’encadrement en attestent, le fait d’être agent de maîtrise ou cadre n’empêche pas de s’opposer à la politique mise en oeuvre par la haute direction ou le gouvernement. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

Nous sommes concernés par la réforme des retraites, au même titre que l’ensemble des salariés, que nous ayons poursuivi des études longues ou construit notre déroulement de carrière. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions supports dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! 

Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon considérable dans le rapport de forces. 

RENFORÇONS L’UNITÉ DES SALARIÉS DE TOUS LES COLLÈGES ! 

Les premiers dirigeants des entreprises ferroviaires demandent aux encadrants de porter le projet de réforme des retraites pour économiser sur nos salaires. Ils leur demandent d’assumer, là où le gouvernement échoue : convaincre que cette réforme régressive est juste. 

L’encadrement refuse de porter des mensonges et des contre-vérités. Il n’est pas militant des orientations du gouvernement ou du patronat. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés, mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives du gouvernement de dissoudre nos forces. 

CHEMINOTS DE TOUS STATUTS,
DE TOUTES ENTREPRISES,
DE TOUS COLLÈGES,

ENCORE PLUS NOMBREUX,
POUR NOS RETRAITES, UNE SEULE SOLUTION :
L’ACTION ! 

Après une participation massive aux manifestations du samedi 11 février, agissons par la grève et la manifestation le jeudi 16 février 2023. 

ENSEMBLE, NOTRE VOIX EST PLUS FORTE ! 

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LA PROTECTION DES AGENTS SUGE DOIT ÊTRE GARANTIE !

SUGE

| Services communs

À l’occasion des réunions de concertation concernant la déclinaison du GRH0955 « Prévention des atteintes et accompagnement des agents » avec la direction de la sûreté ferroviaire, la CGT réaffirme l’urgence de prendre les mesures nécessaires visant à améliorer la prévention et à garantir la protection des agent·e·s de la sûreté.

Depuis de nombreuses années, la CGT exigeait la mise en place de mesures spécifiques, prenant en compte les particularités métiers, et ainsi garantir une protection de haut niveau pour les agent·e·s de la surveillance générale en lieu et place des accords régionaux dont ils ne bénéficient plus, suite à décision unilatérale de la direction de la sûreté. La CGT a enfin été entendue, et des cycles de rencontres avec la direction ont démarré en janvier 2023. 

Pour la CGT, il est nécessaire d’être doté d’une réglementation de travail participant à garantir de bonnes conditions de travail aux cheminot·e·s de la SUGE, à savoir le GRH0955 ainsi que le GRH0657. 

Le GRH0955 est un texte commun au GPU et les discussions doivent porter sur les particularités des métiers de la SUGE en vue d’en améliorer les dispositions. La prévention, l’accompagnement humain, médical et juridique sont à prendre en compte dans l’élaboration du texte. La CGT sera vigilante à la stricte application de la future directive nationale GRH0955 car nous rappelons qu’actuellement, certaines dispositions du GRH0955 ne sont pas appliquées (actions de prévention, organisation de la sûreté, champ d’application, …). 

Dans quelques mois, en plus de leurs missions quotidiennes, les agent·e·s de la surveillance générale seront fortement exposés pour assurer la sécurité des usagers lors d’événements de grande ampleur (coupe du monde de rugby 2023, Jeux olympiques d’été 2024) dans un contexte difficile (insécurité, risques d’attentats, risques sanitaires, …). Ils doivent absolument bénéficier d’un accord préventeur et protecteur de haut niveau. 

Dans ce contexte, il est plus que jamais urgent de garantir la protection des agent·e·s, afin que ceux-ci bénéficient d’un accompagnement juridique et social et du maintien du salaire ainsi que des indemnités, quelle que soit la durée de l’arrêt de travail, y compris en cas d’inaptitude. 

La CGT revendique, en complément du GRH 0955, la mise en place de mesures protectrices pour les agent·e·s : 

  • Faciliter le dégagement de la production pour une meilleure prise en charge du dossier ; 
  • Accompagnement de l’agent·e dès la démarche du dépôt de plainte ; 
  • Proposer systématiquement le recours à l’action sociale SNCF, et notamment au pôle de soutien psychologique ; 
  • Un champ d’application étendu à chaque agression ayant entraîné une blessure de l’agent·e en service et ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte ; 
  • Proposer un reclassement, en fonction de la gravité et selon les souhaits de l’agent·e, avec le maintien des indemnités de port d’arme et complémentaires de port d’arme ; 
  • Garantir le maintien des EVS (heures de nuit, dimanches et fêtes, …) en cas d’incapacité de travail ou de service restreint ; 
  • Dans le cas d’un reclassement pour inaptitude définitive conséquente à agression, nous exigeons le maintien de l’IPA/CPA ; 
  • L’extension des actions de prise en charge (agent·e·s blessés sans que l’intervention ne donne lieu à un dépôt de plainte, morsure par un animal ou un tiers…). 

Depuis plusieurs années, la CGT revendique des droits spécifiques au regard des particularités des métiers de la sûreté ferroviaire, pour garantir la protection et accompagner l’agent·e SUGE en cas d’agression. Cet accord doit protéger les agent·e·s mais également leurs familles. 

LA CGT EXIGE UN TEXTE PRÉVENTEUR ET PROTECTEUR POUR TOUS LES AGENT·E·S DE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALE ! 

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