Fédération CGT des Cheminots


ArchivesJuillet 2023

LE 26 SEPTEMBRE, AGISSONS PAR LA GREVE !

Fret, TER, GIE, Réseau, etc., une convergence d’attaques contre les cheminotes et les cheminots !

| Espace presse

Depuis le début de l’année, les cheminotes et cheminots, dans une unité syndicale historique, ont combattu les attaques du Gouvernement contre nos retraites. Ils n’entendent pas baisser la tête au moment où la direction SNCF accélère la privatisation de l’ensemble des activités et l’éclatement du groupe.

Les fédérations CGT Cheminots – SUD-Rail – CFDT Cheminots ont déposé une alarme sociale au président de la SNCF.

La casse de la SNCF et la liquidation des droits des cheminots doivent cesser ! La préservation de nos emplois, de nos missions et du système ferroviaire sont nos priorités.

Face à ces attaques, une seule solution : la riposte syndicale !

Le Groupe public unifié (GPU), dans sa configuration issue de la réforme de 2018, est en passe d’exploser au regard des orientations prises par la direction sous l’impulsion du Gouvernement. C’est bien dans ce cadre que l’ensemble des cheminotes et cheminots sont directement concerné·es par la remise en cause de leurs droits et garanties sociales.

Au premier plan, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan « de discontinuité ». Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation en anticipant une hypothétique décision de la Commission européenne dont l’enquête durera encore de longs mois.

La filialisation vise à disloquer le groupe et raboter les conditions sociales des cheminots. C’est le plan stratégique dans toutes les SA. Externaliser les fonctions support au sein d’un GIE, ne répondre que par des filiales dédiées aux appels d’offre TER, ou encore liquider Fret SNCF relève d’une même stratégie patronale : Le dumping social et l’abaissement des droits des cheminots.

DES MAINTENANT, METTONS UN COUP D’ARRET A CETTE TRAJECTOIRE !

Pour maintenir et développer le service public SNCF, construisons la riposte ! Les fédérations cheminotes CGT – SUD-Rail – CFDT appellent dès à présent à construire :
Une journée de grève tous services puissante le mardi 26 septembre !

Nous serons au rendez-vous pour les arrêter !

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ÉLECTIONS CA CPRP SNCF OCTOBRE 2023

DES ÉLU·ES CGT AVEC VOUS !

| Retraités UFR

ÉLIRE DES CANDIDAT·E·S CGT, C’EST S’ASSURER DE LA DÉFENSE DE VOS INTÉRÊTS !

Les huit candidates et candidats présentés par la Fédération CGT des Cheminots sont toutes et tous militantes et militants impliqués dans l’avenir de l’entreprise SNCF avec les actifs et au plus près des retraités et de leur famille.

Par cette proximité, elles et ils créent un lien entre les institutions, plus précisément la Caisse de Prévoyance et de Retraite (la CPR), et les affiliés (les actifs, retraités et leurs ayants droit). Les élus CGT s’assurent que ces derniers aient accès et bénéficient de l’ensemble de leurs droits en matière d’assurance maladie et de retraite.

L’augmentation du pouvoir d’achat par la revalorisation des pensions demeure une priorité pour la CGT, une autre répartition des richesses est possible ! C’est ce que portent les élus CGT au CA de la CPR, notamment lors de l’examen de cette question chaque année. Ils proposent une délibération partagée par l’ensemble des administrateurs représentant les cheminots pour le maintien et l’augmentation du pouvoir d’achat des retraités.

La CGT se félicite que lors du mandat en cours, le Président du CA l’ait votée (ce qui n’était pas le cas avant), permettant ainsi qu’elle soit transmise au Gouvernement.

C’est un point d’appui dans le rapport de force. Les multiples et massives mobilisations des retraités, impulsées
par la CGT, souvent dans une large unité, ont d’ailleurs contraint le Gouvernement à revaloriser les pensions de 4 % en juillet 2022. Cependant, le compte n’y est pas et les retraités sont confrontés à un recul continu  de leur niveau de vie ! D’où la revendication CGT de revenir à l’indexation des pensions sur l’évolution moyenne des salaires (à défaut, d’ici 2070, les salaires augmenteront de 102 % alors que les
pensions ne progresseront que de 29,3 % selon le COR).

La CGT appelle les retraités à poursuivre et à amplifier la mobilisation sous différentes formes, dont l’élection au CA de la CPR pour gagner sur la
revalorisation des pensions.

Voter massivement à ces élections est une nécessité pour exprimer nos exigences, le maintien et le renforcement de nos droits !

 

DES ADMINISTRATEURS ENGAGÉS AVEC VOUS POUR DÉFENDRE, AMÉLIORER ET CONQUÉRIR DES DROITS

La Sécurité sociale, depuis sa création en 1945, se résume ainsi :
« cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins ».

Notre Caisse de Prévoyance et de Retraite est l’outil créé pour servir les prestations de notre régime de prévoyance et de retraite. Depuis sa création, la Sécurité Sociale fait l’objet d’attaques de la part du patronat pour amoindrir les prestations versées.

A contrario, la CGT porte l’ambition d’améliorer notre outil commun en le faisant évoluer vers une Sécurité sociale intégrale prenant en compte l’ensemble des besoins de la naissance à la mort, intégrant la totalité du risque santé, avec prise en charge à 100 % des frais de santé. C’est un enjeu sociétal, de solidarité et de santé publique dans un contexte de pauvreté et de précarité grandissante !

C’est la démarche qui anime les administrateurs et administratrices CGT dans l’exigence d’élargissement et de pérennisation des Prestations Spécifiques Non Pérennes – PSNP – (prothèses auditives, articles pour incontinence). ..mises en place en 2006 et financées par un fonds de réserve spécial. Leur pérennisation renforcerait le socle de prestations, le régime obligatoire, et permettrait à chacun d’être mieux couvert en matière de santé.

La proximité avec les affiliés est un enjeu primordial dans l’accès aux soins et aux prestations de prévoyance. La dématérialisation à marche forcée, considérée par la Défenseure des droits comme de la « maltraitance institutionnelle », rend les droits difficilement accessibles pour un grand nombre de retraités. La fracture numérique est une réalité dans notre pays. La GCT exige l’ouverture d’antennes de la CPR sur l’ensemble du territoire (actuellement 12 antennes), la généralisation de la tenue des permanences dans tous les centres d’Action sociale de la SNCF pour faciliter les démarches et l’accès aux prestations.

La CGT exige l’arrêt du tout numérique, notamment par le retour aux bulletins de pension, aux décomptes des prestations papier pour toutes celles et ceux qui le demandent.

 

LE RÉGIME SPÉCIAL

Droits spécifiques « maladie » :

  • Remboursement à 75 % des tarifs des consultations conventionnées pour les retraités ;
  • Allocation décès (minimum 25 % de la pension annuelle) ;
  • Indemnités de frais d’obsèques ;
  • Prestations forfaitaires (hospitalisation à 100 %, dentaire, …).

Droits spécifiques « retraite » :

  • Versement de la pension à terme à échoir ;
  • Versement de la pension de réversion sans condition de ressources ;
  • Versement d’une pension de réforme en cas d’invalidité.

 

CAISSE DE BRANCHE

Dans le cadre de la privatisation des trafics, la loi de 2018 prévoit, entre autres, le transfert des cheminots de la SNCF concernés dans les entreprises privées ou filiales et leur affiliation obligatoire au régime général de la Sécurité sociale !

Pour faciliter la « mobilité » des salariés de la branche du ferroviaire, sans pour autant aligner les droits sur ceux des statutaires, la loi transforme la CPR en caisse de branche : elle en a fait un outil au service de la mise en oeuvre de la concurrence.

A contrario de ce scénario, la CGT met en débat le principe de l’extension du régime spécial à l’ensemble de la branche, avec un haut niveau de prestations maladie – prévoyance, l’accès au Fonds d’Action Sanitaire et Sociale et aux cabinets médicaux, y compris pour les retraités.

Caisse de branche n’est pas régime de branche !

 

COMPLÉMENTAIRE SANTÉ OBLIGATOIRE

À l’initiative de la SNCF, une négociation s’est ouverte au premier semestre 2023 pour la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots actifs de la SNCF, contractuels et statutaires, applicable au 1er
janvier 2025.

Si la CSO est justifiée – par la loi – pour les contractuels, elle n’est nullement obligatoire pour les statutaires… sauf à vouloir en finir avec le régime spécial.

En effet, il est probable qu’on assiste par la suite à un alignement des prestations maladie du régime spécial sur le régime général, avec un transfert de remboursement vers les CSO.

À ce jeu de dupes, les retraités seraient les dindons de la farce !

  • Les contrats Groupe imposés par les employeurs ne prennent pas en compte les retraités ;
  • La SNCF a refusé, durant la négociation, de participer au financement d’une complémentaire santé pour les retraités ;
  • Vidées de leurs cotisants actifs, les mutuelles de cheminots actuelles seraient dans l’obligation d’augmenter significativement les cotisations des retraités pour équilibrer leurs comptes.

La CGT revendique l’amélioration du régime spécial pour toutes et tous (actifs – retraités) et le libre choix d’une complémentaire santé pour les actifs au statut.

 

FACILITÉS DE CIRCULATION

Elles ne sont pas gérées par la CPR, mais sont une préoccupation majeure pour les retraités et leurs ayants droit.

Prendre le train quand on est retraité cheminot, demande de surmonter de plus en plus d’obstacles : il n’est pas rare d’être écarté de l’accès aux guichets, lorsqu’ils existent, ou de se perdre dans les méandres des applications numériques de distribution des titres de transport : bornes automatiques, sites internet…

La dématérialisation des Facilités de Circulation (FC) pour les ayants droit et leur fiscalisation pour les actifs dès le 1er janvier 2024 (pour les retraités, la décision n’est pas encore prise) aboutira, pour beaucoup, à un renoncement au droit historique que sont les FC. Quant à la gestion de ces dernières, jusqu’à maintenant confiée à un service SNCF « Optim’Services » (menacé de disparition par la création d’un Groupement d’intérêt économique (GIE), elle serait externalisée et pourrait être livrée au patronat du ferroviaire en application de l’accord de la branche ferroviaire signé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT.

Voter pour les candidates et candidats CGT, c’est exiger la gratuité totale, l’accès aux trains sans contingent de places, de pouvoir choisir le support (papier ou dématérialisé) et de maintenir la gestion des Facilités de Circulation par un service de la SNCF.

Les cheminots contribuent ou ont contribué à la production des trains ; retraités, ils n’ont pas à payer pour les emprunter.

 

La CGT s’oppose à la remise en cause des conditions sociales existantes pour les cheminots par le Gouvernement, la direction SNCF… et mise en oeuvre par la CPR. À partir des besoins des cheminots actifs et retraités, la Fédération CGT des cheminots, son Union Fédérale des Retraités portent des revendications :

  • L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen et un rattrapage de la perte du pouvoir d’achat cumulé ;
  • L’abrogation des mesures prises par la tutelle et la SNCF à l’encontre du régime spécial (baisse du nombre de prestations, mise en place des franchises médicales, déremboursement des médicaments) ;
  • De porter à 100% le taux de remboursement de l’ensemble des dépenses de santé pour les cheminots en activité, les retraités, les veuves et les veufs et leurs ayants droit ;
  • La généralisation du tiers-payant afin de supprimer toutes les avances de frais de santé ;
  • L’amélioration sous une forme pérenne des services et prestations servies par la CPR (frais d’optique / audio et dentaire, prise en charge de transports sanitaires…) ;
  • La prise en charge de tous les frais de soin et de santé découlant de la perte d’autonomie ou du handicap ;
  • L’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots la branche ;
  • L’accroissement des droits et moyens d’intervention des représentants des bénéficiaires actifs et retraités dans les instances de gouvernance et gestion de la protection sociale, telle que la CPR.

Ce sont ces revendications que vos élu·e·s CGT porteront au sein de la CPR.

 

VOTEZ POUR DES CANDIDAT· E·S DE PROXIMITÉ ET DES MILITANT·E ·S AU SERVICE DE VOS REVENDICATIONS ET À L’ÉCOUTE DE VOS PRÉOCCUPATIONS !

Liste des candidats CGT :

  • Dominique SENS (Nord-Pas-de-Calais)
  • Rémy GOOCH (Centraux)
  • Françoise LAGRECA (Lyon)
  • Dominique LAUNAY (Paris-Rive-Gauche)
  • Denise GALLON (PACA)
  • Laurent FRAISSARD (Auvergne-Nivernais)
  • Patricia MEDEVIELLE (Alpes)
  • Marie-Christine MENARD (Nord-Pas-de-Calais)

 

MODALITÉS DE VOTE :

Corps électoral : anciens agents du cadre permanent, titulaires d’une pension directe et affiliés au régime de prévoyance et de retraite, partis en retraite avant le 19 juillet 2023.

Carte-lettre à détacher, et y coller le code-barre (CGT) avant envoi. Attention, ne porter ni annotation, ni rature.

26 septembre : date limite d’envoi du matériel de vote par la caisse.

17 octobre : dernier jour du scrutin. Dès la réception du matériel de vote, le renvoyer. Dans tous les cas, le faire rapidement et au moins une semaine avant la date du 17 , pour tenir compte des délais d’acheminement de La Poste et s’assurer qu’il arrive dans les délais.

 

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POUR NOTRE RÉGIME SPÉCIAL ET NOS DROITS, TOUS RASSEMBLÉS À SAINT-DENIS LE 13 SEPTEMBRE 2023 DEVANT LA DIRECTION SNCF !

RASSEMBLEMENT DU 13 SEPTEMBRE 2023

| Retraités UFR

La Sécurité sociale, symbole de solidarité et de modernité, est un choix de société. Depuis sa création en 1945, elle se résume ainsi : « cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins ». Notre Caisse de prévoyance et de retraite (CPR) est l’outil créé pour servir les prestations de notre régime de prévoyance.

Mais depuis sa création, la Sécurité sociale fait l’objet d’attaques du patronat, qui n’a jamais supporté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper. Il cherche à s’accaparer cette manne financière au travers de l’assurantiel, comme les complémentaires santé obligatoires ou la capitalisation pour les retraites.

 

LE RÉGIME SPÉCIAL MENACÉ !

Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs transfèrent la prise en charge des frais de santé de la Sécurité sociale vers les assurances privées.

Le chiffre d’affaires des organismes complémentaires a augmenté de 120 % en 20 ans, alors que celui de la Sécurité sociale n’a progressé que de 75 %. Parmi ces organismes complémentaires, le nombre de mutuelles a été divisé par 10 en 25 ans, laissant la place aux fonds d’assurance.
Dernièrement, le Gouvernement a annoncé sa volonté de réduire la prise en charge des soins dentaires par le Sécu de 70 à 60%, renvoyant le financement vers les complémentaires santé et donc vers la cotisation des salariés. En effet, tout transfert s’accompagne nécessairement de financement des complémentaires santé et donc d’une hausse des cotisations.

Jusqu’à présent, le régime spécial des cheminots était relativement préservé de ces transferts et les taux de remboursement du régime variaient peu au regard de l’absence de couverture complémentaire obligatoire (CSO) vers laquelle transférer les prestations.

 

COMPLÉMENTAIRES SANTÉ OBLIGATOIRES : TOUS PERDANTS !

À l’initiative de la SNCF, une négociation s’est ouverte au premier semestre 2023 pour la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots actifs de la SNCF, contractuels et statutaires, applicable au 1er janvier 2025.

Si la CSO est applicable par la loi aux contractuels, elle ne l’est pas pour les statutaires… sauf à vouloir en finir avec le régime spécial. Cela conduirait à un alignement des prestations maladie du régime spécial sur le régime général, avec un transfert de remboursement vers les CSO.

À ce jeu de dupes, les retraités sont les dindons de la farce !

▪ Les contrats Groupe imposés par les employeurs ne prennent pas en compte les retraités ;
▪ La SNCF a refusé, durant la négociation, de participer au financement d’une complémentaire santé pour les retraités ;
▪ Vidées de leurs cotisants actifs, les mutuelles de cheminots seraient dans l’obligation d’augmenter significativement les cotisations des retraités pour équilibrer leurs comptes.

La CGT revendique l’amélioration du régime spécial pour toutes et tous (actifs-retraités) et le libre choix d’une complémentaire santé pour les actifs au statut.

L’avenir des Prestations spécifiques non pérennes (PSNP) menacées par la CSO.

Les OS représentatives au CA de la CPRP SNCF avaient trouvé un consensus avec la direction SNCF pouvant assurer le financement des PSNP et permettre leur pérennisation. Celle-ci a décidé en 2022 de ne pas donner suite, comptant sur la mise en place des CSO pour s’en débarrasser.

Aujourd’hui, la direction SNCF met l’avenir de ces PSNP en balance avec la signature d’un accord sur la CSO, dans un flou complet sur leurs financements et sur l’acceptation par la tutelle (État).

Si les PSNP devaient glisser vers les complémentaires santé obligatoire, cela aurait pour effet d’augmenter les cotisations et fragiliserait un peu plus notre régime obligatoire.

 

L’AVENIR DE NOTRE RÉGIME SPÉCIAL EST À CONSTRUIRE !

La CGT est la seule organisation syndicale à proposer l’extension du régime spécial à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire et d’en confier la gestion à la CPRP SNCF.

Des revendications progressistes pour répondre aux besoins de toutes et tous !

Nous exigeons :
▪ Le maintien du régime spécial et des droits actuellement servis aux retraités ;
▪ Que l’ensemble des cheminots bénéficie des prestations du régime spécial, globalement plus élevées que celles du régime général (100% hospitalisations, etc.) ;
▪ L’extension du bénéfice des prestations du FASS à l’ensemble des cheminots de la branche ;
▪ L’ouverture de l’accès à la médecine de soins SNCF à tous les actifs et retraités.

 

AUTRE DROIT REMIS EN CAUSE, LES FACILITÉS DE CIRCULATION (FC) !

Prendre le train quand on est retraité cheminot demande de surmonter de plus en plus d’obstacles : il n’est pas rare d’être écarté de l’accès aux guichets, lorsqu’ils existent, ou de se perdre dans les méandres des applications numériques de distribution des titres de transport : bornes automatiques, sites internet, etc.

La dématérialisation des FC pour les ayants droit et leur fiscalisation pour les actifs dès le 1er janvier 2024 (pour les retraités, la décision n’est pas encore prise) pourraient aboutir pour certains à un renoncement au droit historique que sont les FC. Quant à la gestion de ces dernières, jusqu’à maintenant confiée à un service SNCF « Optim’Services » (menacé de disparition avec la création d’un GIE), elle serait externalisée et pourrait être livrée au patronat du ferroviaire en application de l’accord de la branche signé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT.

Avec la CGT, exigeons la gratuité totale, l’accès aux trains sans contingent de place, de pouvoir choisir le support (papier ou dématérialisé) et de maintenir la gestion des FC par un service SNCF.

Les cheminots contribuent ou ont contribué à la production des trains ; retraités, ils n’ont pas à payer pour les emprunter !

 

POUR STOPPER CETTE CASSE SOCIALE ET GAGNER SUR NOS DROITS, RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT DEVANT LA DIRECTION SNCF À SAINT-DENIS DE 11H00 À 14H00 LE MERCREDI 13 SEPTEMBRE 2023 !

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MESURES FORTES CHALEURS À FRET SNCF : LA DIRECTION EN DÉROUTE !

Conditions de travail

| Le transport de marchandises

La CGT, avec les autres OS représentatives du CSE FRET, a déposé un droit d’alerte sur les mesures fortes chaleurs le 18 juillet dernier.

Comme d’habitude, un désaccord sur les mesures à prendre a été acté et un CSE extraordinaire a donc eu lieu le 19 juillet.

La direction nationale ne maîtrise plus rien et est incapable de protéger ses salariés. La production prime sur la santé ! Une saisine à l’inspection du travail est actée.

Les remontées terrain sont nombreuses depuis le début de l’été concernant une dégradation des conditions de travail due en grande partie à la période de fortes chaleurs qui sévit actuellement en France. Pour la direction, le nécessaire est fait ; pour la CGT, il n’en est rien ! Pour preuve, le seul document présenté aux élus est la nouvelle procédure de frein pour éviter les feux de talus.

Même si le Code du travail ne prévoit pas, pour les fortes chaleurs, une température précise, il prévoit que l’entreprise doit adapter les conditions de travail pour préserver la santé de ses salariés. Dans les faits, à Fret SNCF, selon la direction, il est impossible de modifier le plan de transport pour les 2 mois d’été, il faut se plier aux exigences des chargeurs !

Pour la CGT, c’est possible ! Il faut juste anticiper et dialoguer avec les chargeurs en amont. Sur certains sites, c’est même l’inverse qui est fait, comme à Miramas où ce sont les postes de matinée et de nuit qui sont figés pour faire travailler un maximum de cheminots sur la période la plus chaude de la journée !

Nous avons aussi pu constater que toutes les opérations de maintenance préventive sur les locomotives concernant le bon fonctionnement des climatisations ne sont toujours pas terminées, bien que nous soyons déjà au milieu de l’été. Pour la CGT, c’est inadmissible ! Il y a trop de problèmes de climatisation constatées depuis quelques semaines, en particulier sur les 60000 qui sont dotées d’un système de réfrigération qui pose des très gros problèmes depuis des années. Les préconisations qui sont proposées par la direction pour pallier ces dysfonctionnements chroniques sont :

  • Boire régulièrement de l’eau fraiche sans attendre d’avoir soif, un verre toutes les 20 minutes, au moins un litre et demi par jour ;
  • Porter des vêtements adaptés et légers de couleur claire, ils permettent l’évaporation de la sueur ;
  • Ouvrir les fenêtres pour ventiler l’intérieur de la cabine de conduite.

À la lecture de ces recommandations, on comprend bien qu’il faut assurer coûte que coûte la production, même si la température dépasse les 40 degrés dans la machine.

Pour la CGT, c’est inadmissible, on se doit de se protéger pour éviter un coup de chaleur qui peut être tragique pour les plus fragiles. La direction refusant de se positionner, si vous estimez que vous ne pouvez plus travailler sans vous mettre en danger, faites valoir votre droit de retrait et rapprochez-vous d’un représentant de la CGT.

Du même ordre, et malgré l’insistance de la CGT, la direction n’a pas pris de position sur la conduite d’une machine avec la climatisation en panne ! Elle renvoie cela sur un dialogue entre l’ADC et la commande ! Vu la pénurie de machines, on ne peut que présumer de la décision !

Après 3 heures de réunion, la CGT a obtenu quelques avancées :

  • Mise à disposition de bouteilles d’eau fraiche sur tous les sites dès lundi 24 juillet ;
  • Directive d’achat de glacières pour les véhicules de service ;
  • Mise à disposition d’une boisson non sucrée supplémentaire autre que de l’eau à décider avec le médecin et les CL-SSCT ;
  • Distribution de brumisateurs sur tous les sites utilisant les Y8000 et 60000 au plus tard lundi 24 juillet ;
  • Délocalisation des RHR de jour prévus dans les ORFEA dépourvus de climatisation si température de 30°C dépassée ;
  • Délocalisation des RHR de nuit si demande du conducteur à sa commande.

Ces avancées restent insuffisantes, en particulier sur l’adaptation des conditions de travail quand il y a une vigilance canicule.

LA CGT ET SES MILITANTS RESTENT VIGILANTS ET DISPONIBLES POUR DÉFENDRE VOS CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL !

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Courrier unitaire adressé à la Première ministre et au ministre chargé des Transports

Situation de FRET SNCF

| Le transport de marchandises

Madame Elisabeth BORNE
Première Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varennes

Monsieur Clément BEAUNE
Ministre délégué chargé des Transports
246 boulevard Saint-Germain
75007 Paris

Madame la Première ministre, Monsieur le Ministre,

La situation de Fret SNCF est au cœur des préoccupations des salariés du Groupe Public SNCF et de nos fédérations syndicales.

L’enquête lancée par la Commission européenne le 18 janvier dernier actant une procédure formelle d’examen contre la France constitue le fondement de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Cette procédure n’est en rien unique et n’a pas connu, à ce jour, d’aboutissement.

Pour autant, le gouvernement français s’en est saisi pour mettre en œuvre un plan de « discontinuité ».

Celui-ci a été présenté aux partenaires sociaux lors de la réunion tripartite du 23 mai 2023.

Les éléments fondateurs du plan de « discontinuité » porté par le Gouvernement s’axent prétendument autour de trois lignes rouges :

  • Pas de licenciements au sein de Fret SNCF et du Groupe Public SNCF ;
  • Pas de « privatisation » ;
  • Pas de report modal ;

Cette situation appelle une vive contestation de la part de nos fédérations syndicales.

Il convient, tout d’abord, de considérer l’état d’avancement de l’enquête lancée par la Commission européenne : alors que le calendrier s’étale sur de longs mois, l’argument de l’urgence ne peut être retenu. Néanmoins, le plan de « discontinuité » que vous portez implique une mise en œuvre extrêmement rapide. Ce n’est ni compréhensible, ni acceptable.

Il est ensuite indispensable d’évaluer les garanties associées. À ce stade, et sans conclusion de ladite enquête, seule votre conviction d’avoir élaboré un compromis avec la commissaire peut être avancée.

Le doute est néanmoins permis.

En effet, la situation du Fret n’est pas uniquement interrogée en France puisque la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, l’Italie ou encore l’Allemagne sont également confrontées à des procédures. Aucune « discontinuité » similaire n’a été mise en œuvre. Il est donc logique de considérer que si la France entend imposer une norme de « discontinuité », des discussions ultérieures pourraient tout à fait remettre en cause le scénario que le Gouvernement impose.

Le calendrier électoral européen, quant à lui, interroge sur la pérennité de « l’accord trouvé ».

De même, il ressort des rencontres entre des parlementaires européennes et la commissaire que la commission n’acte aucun compromis et ne reconnaît aucune urgence.

L’association des salariés pose également question. La mise en œuvre du plan de « discontinuité » que vous portez intervient alors même que certaines parties prenantes, tel que le Comité social et économique de Fret SNCF, n’ont pas été auditionnées.

De la même manière une commission d’enquête parlementaire vient d’être constituée et ses travaux devraient démarrer en septembre, avec une perspective de conclusion de leurs travaux en fin d’année. Il nous semble pour le moins opportun de permettre à cette commission d’auditionner les principaux acteurs de ce dossier et de formuler d’éventuelles recommandations. Il nous semble donc nécessaire de respecter ce temps parlementaire.

Vous conviendrez que, pour les salariés directement impactés, les certitudes ne sont pas de mise. Pire, nous sommes fondés à remettre totalement en cause la notion de « garanties » et à considérer qu’une « deuxième vague » de discontinuité pourrait être exigée par la Commission, ou qu’à l’inverse aucune discontinuité ne serait exigée.

Il est enfin indispensable d’examiner la matérialité des « lignes rouges » que vous avez tracées.

Concernant le maintien d’un outil public de transport de marchandises, il est évident que l’ouverture du capital, même minoritaire, ouvre la voie à une dérive de l’engagement. Nos fédérations rappellent qu’en 2018, l’opposition forte et structurée des cheminotes et des cheminots avait permis d’imposer le caractère « incessible » du capital de la société SNCF. Une promesse de plus non tenue ! Les doutes légitimes et les craintes fondées demeurent pour les salariés.

Concernant la situation de l’emploi, l’engagement de ne recourir à aucun licenciement ne peut être considéré comme acquis. L’impact de la discontinuité sur l’emploi est à évaluer à la fois sur le court et le moyen terme. Malheureusement, le plan de discontinuité que vous entendez imposer engendrera des effets négatifs sur l’emploi dans les années à venir. Par ailleurs, les impératifs de productivité imposés au Groupe Public SNCF, ainsi que la répartition géographique des emplois, rendent particulièrement délicate, voire franchement impossible, la mise en œuvre de ce type d’engagements.

Concernant le report modal, l’idée que la liquidation de Fret SNCF soit sans impact pour le transport de marchandises ferroviaire est tout bonnement irrecevable. Cela ne peut procéder que d’une conception tendant à considérer que les flux peuvent indistinctement être opérés par tel ou tel opérateur et revient à ignorer les fondamentaux de la production. Cela suppose que les entreprises soient en capacité de traiter des flux nouveaux dans un délai extrêmement court sans même interroger leur modèle économique ou d’organisation. Cela revient, surtout, à faire fi des femmes et des hommes qui font le ferroviaire et qui, eux, ne se transfèrent pas, tels des contrats ou du matériel.

Il apparaît clairement, pour nos fédérations, qu’au-delà du caractère inacceptable de cette conception des choses, le cadre légal et réglementaire en vigueur ne permet pas de mettre en œuvre le plan de « discontinuité » que vous imposez. Ajouter l’insécurité juridique à l’injustice sociale ne peut être admis.

Pour finir, le report modal n’apparaît même plus comme un risque, mais comme une certitude fatale au transport ferroviaire.

Dans un contexte d’urgence climatique et de nécessaire transition énergétique, ces décisions sont clairement contraires aux objectifs de report modal et de réduction des gaz à effet de serre que votre gouvernement s’est fixés.

L’ensemble de ces éléments amènent nos fédérations syndicales à vous demander l’arrêt immédiat de la mise en œuvre du plan de « discontinuité » imposé à l’opérateur public Fret SNCF.

Nous vous remercions pour la diligence avec laquelle vous considérerez notre demande et vous prions de croire, Madame la Première ministre, Monsieur le Ministre, en l’expression de nos respectueuses salutations.

Thierry NIER, CGT Cheminots
Didier MATHIS, UNSA-Ferroviaire
Erik MEYER, SUD-Rail 
Thomas CAVEL, CFDT Cheminots

COMBIEN DE MORTS FAUDRA-T-IL ?

Sécurité ferroviaire

| Fédération

Le 11 juillet 2023, une délégation CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate suite au décès d’un salarié intérim sur la région de Strasbourg.

Ce jour, la famille cheminote est à nouveau endeuillée suite au décès d’un salarié d’une entreprise sous-traitante à Saint-Jean-de-Maurienne.

L’hécatombe doit s’arrêter ! La sécurité des salariés ne peut pas être réduite à une simple variable d’ajustement !

Le 30 juin dernier, un salarié « intérimaire » de l’entreprise prestataire SOBECA a été la victime d’un nouvel accident mortel sur la ligne Strasbourg-Saint-Dié, sur la commune de Lingolsheim.

Aujourd’hui, c’est à Saint-Jean-de-Maurienne qu’un salarié travaillant seul sur un chantier de construction de bâtiment a trouvé la mort. Il travaillait dans une entreprise sous-traitante pour le compte d’EIFFAGE, qui sous-traite pour le compte de la SNCF !

Combien de décès faudra-t-il à la direction pour prendre la mesure des conditions dans lesquelles les cheminots et les salariés de la sous-traitance sont amenés à exercer leurs métiers ?

UN NIVEAU DE SÉCURITÉ ALARMANT

La Fédération CGT des cheminots dénonce le niveau de sécurité qui n’a de cesse de se détériorer ces dernières années à l’Équipement, et plus particulièrement au sein des chantiers externalisés.

Le recours abusif au décret du 26 décembre 1994 permet de créer des zones de « non droit » où les entreprises font ce qu’elles veulent, à l’image, déjà, de l’accident mortel du tunnel de Saint-Cloud survenu en mars 2023. Sur ce dernier, l’entreprise a carrément refusé que les élus diligentent une enquête.

Recours abusif à la sous-traitance et à la sous-traitance « en cascade », dilution des responsabilités entre les différents donneurs d’ordres, salariés précaires souvent employés sous statut d’intérimaire sans les formations nécessaires, travail à agent seul, c’est un cocktail dangereux qui favorise à l’évidence les incidents graves et mortels.

DES FAITS IMPLACABLES

À l’exemple de l’accident mortel du 30 juin, les chantiers sont réalisés sans que de réelles évaluations des risques soient mises en œuvre :

  • Les dégagements hors zones dangereuses étaient impossibles du fait d’une végétation non maîtrisée. La direction de cet établissement n’a interdit que le lendemain l’accès aux pistes, sans interception de circulation !
  • La réglementation GRH0002 et OP00485 stipule que la marge de sécurité doit être portée à 15 secondes lorsqu’il y a annonce dans les 2 sens de circulation. Or, les instructions du fichet CADA remis à l’annonceur le jour de l’accident n’indiquaient que 5 secondes, soit une distance d’annonce de 340 mètres au lieu de 670 ! 330 mètres de moins !
  • Le référentiel d’application RRA27794 comporte de très nombreuses erreurs ou approximations sur l’exécution du décret du 26 décembre 1994 prévu par le code du travail.

Ces quelques points indiquent à eux seuls que les conditions étaient réunies pour qu’un tel drame survienne !

Les enquêtes SSCT devront faire toute la lumière sur les circonstances qui ont provoqué ces drames et déterminer les responsabilités de chacun !

La Fédération CGT des cheminots n’acceptera pas que la direction fasse porter le chapeau aux lampistes !

MISE EN DANGER PAR L’EMPLOYEUR

La CGT a alerté la direction en juillet 2022 sur le niveau de sécurité dans le cadre d’une audience, ainsi que lors du groupe de travail sur la ré-internalisation, mais aucune mesure concrète n’a depuis été prise.

D’ailleurs, en quelques mois, les incidents sécurité se sont multipliés, à l’instar de ce qui s’est passé sur les régions de Bordeaux et Normandie, sans compter les malfaçons nécessitant de multiples reprises par les cheminots !

Bornée malgré les manquements constatés, la direction s’est contentée d’annoncer, lors de la DCI du 11 juillet 2023, l’arrêt des chantiers de fibres sur l’établissement Infrapôle Rhénan et la création d’un groupe d’experts.

C’est sans rapport avec la gravité des dramatiques événements qui endeuillent la famille cheminote depuis des mois, et encore aujourd’hui !

La direction doit se réveiller et prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent pour garantir la santé et la sécurité des salariés qui travaillent pour son compte !

La casse des collectifs, la désorganisation de la production, l’externalisation doivent cesser ! La santé, la sécurité et les conditions de travail ne peuvent plus être reléguées au second plan !

Pour la CGT, les conventions collectives de ces salariés sont un élément qui compte également. Ils sont à la convention du bâtiment qui n’apporte pas, de fait, les garanties nécessaires en matière de formation à la pratique de ces métiers.

Aujourd’hui, des salariés perdent la vie en entrant dans les emprises SNCF. Malgré nos alertes sur l’externalisation à outrance, la direction substitue, quoi qu’il en coûte, les cheminots par des salariés d’entreprises qui ne maîtrisent ni la technologie, ni le risque ferroviaire, à l’exemple de Safety Fer impliquée dans l’accident mortel du 30 juin.

CHANGER DE PARADIGME

Ces évènements ne sont pas dus à la fatalité, mais à l’ensemble de la politique de sous-traitance et de sécurité menée par la direction de l’entreprise, notamment SNCF Réseau, dont la responsabilité est clairement et pleinement engagée.

La Fédération CGT des cheminots revendique :

  • La réécriture du référentiel RRA27794 au vu des nombreux manquements constatés ;
  • L’arrêt immédiat du recours à la sous-traitance et à l’externalisation ;
  • La ré-internalisation de l’ensemble des missions de sécurité, accompagnée des moyens humains et matériels nécessaires à leur exécution.

La Fédération CGT des Cheminots appelle l’ensemble des cheminots, des salariés des entreprises extérieures ou des filiales à faire respecter les règles de sécurité, y compris en cessant le travail !

Refusons de mettre nos vies en danger en essayant de la gagner !

Stoppons le démantèlement de la SNCF, l’abaissement des droits et de la sécurité des cheminots.

CONSTRUISONS LA RIPOSTE !

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LA DIRECTION PRÉCONISE DE L’EXERCICE POUR NOS MÉTIERS !

Flash info - Emploi

| Les conditions sociales

Suite à une table ronde relative à l’agenda social dans laquelle la CGT a porté les inquiétudes et les besoins des cheminots, la direction a reçu les OS le 12 juillet à l’occasion d’une table ronde sur l’emploi et les conditions d’exercice des métiers.

Cette table ronde s’est tenue dans un contexte particulier où la direction fait le choix d’exploser l’entreprise en liquidant FRET-SNCF, en créant des filiales FRET et voyageurs ou encore un GIE en vue d’y transférer les charges de travail et des milliers de cheminots.

UNE DIRECTION HORS-SOL

Depuis de nombreuses années, les conditions de travail des cheminots se dégradent par le truchement des réorganisations et restructurations consécutives aux différentes réformes ferroviaires et aux choix financiers de la direction.

Elle n’a pourtant pas hésité à se livrer à un véritable exercice d’autosatisfaction quant à sa trajectoire « emploi » avec 7 300 embauches prévues en 2023 (+ 4 512 recrutements réalisés fin juin 2023) qui suffiraient, selon elle, à compenser les départs (retraites, démissions, ruptures conventionnelles, …).

Comble d’ironie, malgré l’annonce d’un plan de réinternalisation de 300 emplois « équivalents temps plein » de 2024 à 2026, SNCF Réseau a indiqué réfléchir à réduire le nombre de recrutements budgétés pour 2023, au motif que le nombre de départs serait moins important que prévu !

Enfermée dans le déni, la direction refuse de relier l’emploi aux conditions d’exercice des métiers.

La CGT affirme que pas moins de 20 300 emplois sont manquants pour assurer pleinement la production dans de bonnes conditions de vie et de travail !

DES PROPOSITIONS LUNAIRES

Chaque jour, les cheminots subissent les effets du manque de moyens humains, matériels et financiers pour assurer leurs missions de service public. Dégradation de l’équilibre vie privée /vie professionnelle avec les congés ou les temps partiels refusés, délitement des conditions de travail avec l’augmentation du travail de nuit, la polyvalence, le développement du Flex-office, les RHR réduits … sont autant de conséquences que les cheminots vivent au quotidien, mais auxquelles la direction n’entend pas répondre.

À l’inverse, dans la continuité de la réforme des retraites, la direction, poussée par le Gouvernement, propose de discuter de « l’usure professionnelle » pour ne pas traiter de ce qui la cause. Et de quelle manière ?!

En incitant les cheminots à faire des échauffements en début de journée pour préparer leur corps à la journée de travail !

Pendant qu’ils se préparent à vivre un été désastreux sous la canicule sans une bouteille d’eau, après avoir vu leurs congés refusés, elle leur explique que l’usure professionnelle s’arrange avec un peu de gymnastique !

PESER SUR LA POLITIQUE D’ENTREPRISE

Pour la CGT, améliorer LES CONDITIONS D’EXERCICE DES MÉTIERS implique en premier lieu de modifier en profondeur la politique de l’entreprise sur l’emploi, la classification et la rémunération des métiers, la formation, les parcours professionnels, les déroulements de carrière, les organisations et les conditions de travail !

Ce sont les premiers leviers à actionner pour améliorer le quotidien des cheminots !

C’est sur ces bases que la CGT interviendra lors des tables rondes organisées dans chaque SA puis au niveau du GPU au cours des mois de septembre et octobre.

DÈS MAINTENANT, PRÉPARONS LA RIPOSTE EN SIGNANT LA PÉTITION !
À L’AUTOMNE, METTONS-LES SOUS PRESSION !

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PRÉPARONS LA RIPOSTE GLOBALE !

Infos et pétition

| Fédération

Ce premier semestre, comme aucun autre avant, aura été celui des luttes. Celui à venir devra faire monter la pression afin d’envisager une riposte large et globale. Nous devons contrer le déploiement de la réforme de 2018, gagner les mêmes droits pour tous et mettre en croix la casse de la SNCF.

En effet, Gouvernement, direction SNCF et certains exécutifs régionaux ont décidé d’accélérer la mise en oeuvre de la réforme en dynamitant des pans entiers de l’entreprise, en attaquant les droits sociaux des cheminots, afin de privatiser le chemin de fer et tirer un trait sur le service public SNCF.

C’est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à s’engager dans la construction d’un rapport de forces de haut niveau, dans l’unité la plus large et, dans un premier temps, à signer la pétition nationale « Je signe et je m’engage pour… » auprès d’un militant CGT de proximité. Il s’agit maintenant d’engager la bataille pour la réunification des chemins de fer publics !

Nous le ferons ENSEMBLE !

 ➔ Signez la pétition « Je signe et je m’engage pour… » en vous rapprochant d’un militant CGT local !


GIE + FRET : FAISONS-LES PLIER !

La direction a choisi d’engager le projet de création d’un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) commun aux cinq SA du Groupe Public Unifié (GPU). Elle prévoit d’y transférer plus de 3 000 cheminots et la totalité des activités assurées actuellement par les huit centres de services partagés (CSP) qui composent Optim’services à compter du 1er janvier 2024.
C’est l’éclatement de la SA de tête qui est programmé !

Ce projet de GIE ne résulte pas d’un impératif légal ou de production, mais bien d’un choix idéologique et financier commun à la direction et au Gouvernement et s’appuyant sur les rapports ayant précédé ou faisant suite à la réforme de 2018.

Ce projet vise à recentrer la SA SNCF sur ses missions de holding et à accélérer le morcellement de l’entreprise publique historique et de son cadre social, en externalisant les fonctions intégratrices du GPU. À court terme, la SUGE et e-SNCF, pour l’heure épargnées, pourraient être également soumises à cette funeste stratégie.

Ce projet de GIE s’inscrit dans un contexte particulièrement menaçant pour l’avenir de Fret SNCF, mais aussi celui de SNCF Réseau et Gares & Connexions que les rapports Spinetta et Maurey-Sautarel recommandaient de sortir du Groupe SNCF.

 ➔ EXIGEONS L’ARRÊT IMMÉDIAT DE CE PROJET QUI NE SERT NI L ’INTÉRÊT DU SERVICE PUBLIC, NI CELUI DES CHEMINOTS !

Plus d’infos [PDF] :  Télécharger le tract « GIE + FRET : EXPLOSIF »


LIQUIDATION PRÉMEDITÉE DU FRET SNCF : PAS QUESTION !

Pour rappel, le 18 janvier dernier, la Commission européenne déclenchait officiellement une procédure contre l’État français. Il s’agit en fait d’une pièce de théâtre orchestrée par les « savants fous » du néolibéralisme qui veulent mener à terme les réformes ferroviaires de 2014 et 2018, avant d’en entamer une nouvelle. Les annonces sont lourdes et concernent l’ensemble des 5 000 cheminots du FRET.

Rien n’oblige le Gouvernement et la direction SNCF à accélérer le rythme. La procédure européenne suit son cours et son avis définitif ne sera rendu que dans plusieurs mois ! C’est donc un prétexte pour désosser la SNCF.

 ➔ EXIGEONS L’ARRÊT IMMÉDIAT DE CE PROJET INITIÉ PAR LA SEULE DIRECTION SNCF !

Plus d’infos [PDF] : Télécharger le Flash Info « Liquidation de Fret SNCF : la direction passe aux aveux »


COMPLÉMENTAIRE SANTÉ OBLIGATOIRE : ON VA LEUR EXPLIQUER !

La direction a affirmé sa volonté d’imposer une mutuelle obligatoire aux cheminots. Il convient d’en mesurer les risques.

La CGT est opposée à tout transfert de la Sécurité Sociale vers les complémentaires-santé et à la remise en cause de la liberté d’adhésion mutualiste et au libre-choix de l’organisme par l’affilié.

La Fédération CGT des Cheminots est signataire des accords complémentaires-santé des personnels contractuels de la SNCF d’une part, puisqu’il s’agit d’une obligation légale et, d’autre part, parce qu’elle a le souci permanent de faire en sorte que ce prélèvement obligatoire à destination d’officines privées pèse le moins possible sur le budget mensuel des cheminots. La plupart des problématiques rencontrées par les cheminots contractuels découle du caractère obligatoire de l’adhésion.

 ➔ Si toutefois les contrats proposés aux cheminots contractuels sont globalement de bonne qualité, la Fédération CGT des Cheminots considère que les cheminots doivent être libres d’y souscrire ou non.

La mise en place d’une complémentaire-santé obligatoire pour les cheminots du Cadre Permanent comporterait des risques significatifs sur la pérennité des droits du régime spécial.

Plus d’infos [PDF] : Télécharger le tract « Protection sociale complémentaire obligatoire : tous perdants »


FACILITÉS DE CIRCULATION : UN PIÈGE TENDU AUX CHEMINOTS

Dans le sillage de la mise en oeuvre de l’accord sur les classifications et rémunérations signé par 3 organisations syndicales, les FC risquent fort d’être individualisées, soumises à cotisations sociales et à l’impôt à compter du 1er janvier 2024.

Par la mise en place de cotisations sociales et de la fiscalisation, la Direction en profite pour organiser le renoncement à ce droit pour les cheminots qui souhaiteraient ainsi se prémunir des impacts sur leur pouvoir d’achat et programmer l’extinction progressive de ce droit. Les cheminots produisent les trains, ils ne doivent pas payer pour les emprunter !

 ➔ Si on y ajoute la dématérialisation des FC pour les retraités et les ayants-droit, il s’agit bien là d’une attaque en règle contre un acquis majeur qui vise à contraindre les cheminots à renoncer à leurs FC !

Ne tombons pas dans le panneau !

Plus d’infos [PDF] : Télécharger le tract « Hold-up sur nos facilités de circulation »


ON VA RÉCUPÉRER NOTRE ARGENT !

C’est grâce à la mobilisation des cheminots que le cercle infernal du gel des salaires a été stoppé l’an passé. Toutefois, la table ronde NAO du 31 mai dernier a été, à nouveau, le théâtre d’un désaccord profond entre la CGT et la direction SNCF. Aucune mesure d’augmentation générale n’est annoncée et les propositions faites traitent de tout sauf de la nécessité faite, entre autres, par un niveau d’inflation jamais vu, d’élever le niveau des salaires qui financent aussi la protection sociale.

 ➔ Ainsi, il conviendra de revenir à la charge sur ce sujet de manière beaucoup plus ferme. Allons chercher des augmentations générales et l’augmentation des primes de travail !

La direction ne cesse de communiquer sur ses bons résultats, elle thésaurise 13 milliards en trésorerie, les moyens existent ! Allons les chercher !


ON VA GAGNER LES MÊMES DROITS POUR TOUS !

Les droits des cheminots sont menacés par les stratégies de dumping social mises en place par les directions d’entreprises, et singulièrement celle de la SNCF.

Ces droits trouvent leurs sources dans les luttes menées par la Fédération CGT des cheminots, tout au long de son histoire, permettant notamment d’unifier les cheminots de différentes compagnies, d’étendre les droits acquis et d’en gagner de nouveaux.

Le Statut est un texte fondamental, mais ce n’est pas le seul : les droits sont repris dans différentes sources, telles que des décrets, des lois, des accords collectifs, des référentiels RH, ainsi que des référentiels métiers…

Avec le retour de la concurrence, le patronat veut en profiter pour abaisser les droits des cheminots. Dans les négociations de la CCN ferroviaire, il ne veut pas étendre les droits existants à la SNCF à l’ensemble des salariés de la branche. Il ne veut pas non plus étendre les droits les plus avantageux qui ont été arrachés par accord dans les entreprises ferroviaires privées. À la SNCF, la Direction veut se débarrasser des acquis en ne les accordant pas aux nouveaux embauchés, en ne les garantissant pas pour les cheminots qu’elle veut transférer dans ses filiales, ou en sous-traitant les charges de travail à des entreprises qui ne les appliquent pas.

Le patronat veut mettre les salariés en concurrence en se basant sur le moins-disant social pour faire régresser tout le monde. Ces reculs sociaux ne sont pas une fatalité. La concurrence n’est pas obligatoire, de même que les transferts ou autres.

 ➔ La seule protection des cheminots est de gagner les mêmes droits partout !

Plus d’infos [PDF] : Télécharger le livret « Menaces sur nos droits : ce que nous voulons garder, ce que nous voulons gagner ! »

Imposons notre vision du service public ferroviaire ensemble !
On peut le faire, on va le faire !

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POUR LA DIRECTION, LE PROGRÈS NE VAUT QUE S’IL LUI RAPPORTE !

Programme PROGRES

| Exploitation

À l’ordre du jour de plusieurs CSE, la présentation des outils liés au programme PROGRES (programme d’optimisation de la gestion des ressources) avant leur déploiement.

SCORE (TGV), OSCAR (TER) ou POGS (TRANSILIEN) ont tous un même objectif : rationalisation des ressources et réduction des coûts d’exploitation.

Pour la CGT, ces innovations technologiques à la sauce « IA » sont une mauvaise nouvelle pour l’emploi et les conditions de travail.

Depuis la présentation des prémices du projet PROGRES en 2019, la CGT a fait part de sa forte inquiétude sur les conséquences du déploiement d’outils informatiques visant la généralisation de nouvelles technologies pour la gestion du personnel. Au fil des avancées du projet, ces craintes se sont renforcées, notamment pour le niveau des effectifs des bureaux de la commande du personnel et des fonctions supports ainsi que sur les conditions d’exercice de ces métiers cruciaux dans la production et la gestion des effectifs en temps réel.

Pour les agents CPS, SCORE aura un impact réel, ils deviendront des opérateurs gestionnaires de moyens et non plus des opérateurs CPS. Au final, ces outils remplacent le métier de programmeur en CPS. Ce programme est le bras armé pour effectuer des nouvelles casses de l’emploi, peu importe l’activité. Dans le cadre des objectifs de la direction, ce sont bien des déqualifications qui s’opèrent en lien avec la mise en place des emplois type définis dans l’accord classifications et rémunérations, risquant au final d’entraîner une baisse de la rémunération.

Le dénominateur commun de ces trois outils est la commande par voie dématérialisée qui risque, à terme, de détruire le droit à la déconnexion des cheminots et de leur faire porter la responsabilité en cas de défaillance. Les risques portent également sur une programmation des cheminots à la tâche, confirmant la mise en place de la polyvalence.

Si la direction prétend chercher à améliorer la production, force est de constater, dans le même temps, qu’elle poursuit la casse de l’emploi. Ces outils ne résoudront pas le dilemme de la surcharge de travail des cheminots pris entre les nécessités de service et leur équilibre vie personnelle et professionnelle. La direction souhaite amplifier l’utilisation des outils nomades, au risque d’aliéner les cheminots avec, en ligne de mire, les droits collectifs, notamment le temps de travail et la remise en causes des 35 heures, mais également contourner la réglementation du travail (temps de travail, délai de prévenance, etc.).

L’arrivée des nouvelles technologies ne doit pas réduire les droits des salariés. En effet, ce programme a avant tout pour but de modifier l’organisation du temps de travail et de restreindre les droits des cheminots, en modifiant les conditions de commande des agents en service du sol et du bord par des sollicitations à outrance pour le seul bien du service.

Le déploiement d’outils type SCORE ne permet plus d’avoir les besoins en renfort en fonction du plan de transport à venir, les agents CPS sont donc dans l’impossibilité d’anticiper les besoins, entraînant un manque de réactivité, en raison notamment des multiples suppressions de postes. Enfin, l’ensemble des logiciels actuels, comme Pacific, disparaitront au profit d’outils favorisant la productivité et les suppressions de postes massives, toutes fonctions confondues.

Pour la CGT, les nouvelles technologies doivent rimer avec amélioration des conditions de vie et de travail, et pas avec suppression, détérioration et incertitude !

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LA SNCF VOUS APPARTIENT ! Défendons-la ensemble !

| Fédération

Tract aux usagersAprès des mois d’inflation galopante et alors que 4 français sur 10 ne partiront pas en vacances cet été, après six mois d’une lutte contre une réforme des retraites inacceptable à bien des égards et rejetée par 7 français sur 10, le Gouvernement et la direction de la SNCF continuent leur entreprise de démolition de votre service public ferroviaire.

Résultat : augmentation du prix des billets, dysfonctionnements techniques et multiplication des camions sur les routes.

Sous couvert d’une ouverture à la concurrence, dont on s’aperçoit déjà qu’elle n’est qu’un prétexte visant à démanteler votre SNCF et à abaisser les droits des salariés, direction SNCF et Gouvernement, aidés çà et là par des exécutifs régionaux pressés de livrer notre bien national aux profits, accélèrent le rythme et prennent des décisions qui pourraient être lourdes de conséquences ! C’est à un véritable scandale financier, social et environnemental auquel nous assistons !

Nous pouvons faire autrement !

Durant cette période estivale, la Fédération CGT des Cheminots souhaite s’adresser à vous afin de faire le point sur les attaques engagées, mais aussi proposer des solutions permettant de sortir par le haut et collectivement d’une situation que VOUS et NOUS subissons !

Bonne lecture !

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