Fédération CGT des Cheminots


ArchivesSeptembre 2023

LIQUIDATION PRÉMÉDITÉE EN BANDE ORGANISÉE !

Fret SNCF

| Espace presse

Suite à l’ouverture d’une procédure de la Commission européenne contre l’État français pour « aides d’État illicites et non conformes aux règles de la concurrence » au bénéfice de Fret SNCF, le gouvernement français a présenté un plan de discontinuité de Fret SNCF.

Autrement dit, un plan qui consacre la liquidation pure et simple de Fret SNCF.

L’Assemblée nationale a décidé de créer une commission d’enquête spéciale intitulée « Commission d’enquête sur la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences sur l’avenir ». Depuis le 13 septembre 2023, les ministres actuels et leurs prédécesseurs, les présidents et dirigeants de la SNCF, de SNCF Réseau, de Fret SNCF actuels et passés, des experts, des chargeurs, les représentants des organisations syndicales représentatives se succèdent pour témoigner, sous serment, devant la commission.

Plus de 30 heures d’auditions ont déjà eu lieu. Hormis les représentants du gouvernement actuel, la quasi-totalité des auditions confirment les dires et écrits de la CGT des Cheminots et témoignent de l’échec de la libéralisation à développer le fret ferroviaire en France.

Le 23 mai 2023, le ministre des transports qualifiait la décision de la Commission européenne de choc, d’inattendue. Un mensonge de plus de sa part !

L’audition le 28 septembre 2023 de Sylvie CHARLES et Alain PICARD, anciens dirigeants de la SNCF, a démontré que le scénario de discontinuité (liquidation de Fret SNCF avec transfert des personnels dans deux filiales et abandon de 23 flux de trains entiers) était préparé depuis des années.

Sylvie CHARLES a déclaré que le Secrétariat Général aux Affaires Européennes avait demandé, en 2018, de travailler un scénario de discontinuité et qu’elle avait défendu un plan de discontinuité limité avec la création d’une entité fret ferroviaire intégrant l’ensemble des filiales fret, y compris étrangères, avec ouverture du capital.

Dans le cadre des discussions sur la mise en oeuvre de la réforme ferroviaire de 2018, la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (service du ministère des Transports) avait commandé une étude sur la discontinuité au cabinet McKINSEY !

La liquidation de Fret SNCF est donc préméditée dans les plus hautes sphères de l’État, le ministre des Transports actuel ne peut l’ignorer puisqu’il était à cette période conseiller spécial du président Macron sur les questions européennes.

Pour la Fédération CGT des cheminots, il est urgent de changer de scénario pour enfin répondre aux enjeux environnementaux et sociaux et développer le fret ferroviaire et le service public SNCF.

IL FAUT MAINTENANT STOPPER LE PLAN ENGAGÉ PAR LE GOUVERNEMENT !

Téléchargements

CRML : UN MÉTIER, PAS UNE VARIABLE !

Métier Conducteur

| Traction

La CGT a déposé une demande d’audience sur l’avenir du métier de CRML et le pesage des roulements suite à la modification de la TT659 « pesage d’un roulement CRML ».

Depuis la signature de l’accord Classifications-Rémunérations dans la branche ferroviaire, le métier de CRML est démantelé selon les velléités des activités. À cela s’ajoute la non-application des textes réglementaires, véritables garde-fous contre le dumping social entre métiers de conducteur.

LE PESAGE DES ROULEMENTS

Les textes réglementaires ont évolué, et certains roulements ne sont pas pesés correctement, notamment par Fret SNCF. Plus particulièrement, la Direction triche sur le comptage des points dans les chantiers ou encore elle ne comptabilise pas tous les itinéraires possibles.

Pire, pour les CRML effectuant des remplacements, la Direction les autorise aux missions de plusieurs roulements, ce qui a pour conséquence de faire exploser le nombre de points.

Lors des interpellations des militants CGT sur le dépassement de points de certains CRML, la Direction répond hypocritement : « ce sont les roulements qui sont pesés et non les agents ». Scandaleux  ! Alors que la réglementation précise que les CRML assurant le remplacement doivent être pesés !

La CGT exige :

  • la mise à jour des listes des navettes et remontes dans les CSE ;
  • la distribution des pesages dans les instances ;
  • des réunions « pesage » avec l’application stricte des textes réglementaires.

L’AVENIR DU MÉTIER DE CRML

Lors de la modernisation de la Traction (2003), des règles avaient été définies afin de limiter le métier de CRML dans les connaissances (lignes et engins moteurs) pour le différencier du métier de CRL et éviter le dumping social entre les deux métiers. C’est pourquoi la TT659 sur le pesage de roulement avait été initiée par la direction de la Traction.

Dans la SA Voyageurs, la Direction a décidé de créer des directions de ligne pour faciliter l’ouverture à la concurrence, ce qui a pour conséquence la diminution des connaissances (lignes et engins moteurs) des CRML. Pour ces directions, le métier de CRML ne se justifie plus, et elles envisagent d’étendre les connaissances des remiseurs-dégareurs pour les faire circuler sur le RFN.

En revanche, dans la SAS Fret SNCF, la Direction fait le choix de déqualifier le métier de CRL en utilisant les CRML et en ne respectant pas les textes réglementaires, notamment sur le pesage ou le respect des navettes de 150 kilomètres. Ce dumping social bloque les parcours professionnels.

Pour la CGT, la mise en concurrence entre les métiers doit cesser immédiatement. Les remiseurs-dégareurs circulent dans les dépôts ou technicentres. Les CRML circulent entre les différents chantiers sur le RFN.

En cela, la CGT défend le grand métier « conduite ». Les remiseurs-dégareurs seraient Q1 (pas d’accès sur le RFN) et les CRML Q2, ce qui garantit une uniformisation des règles de sécurité et de la formation, induisant un haut niveau de sécurité et la reconnaissance des qualifications.

ENSEMBLE, AVEC LA CGT, ON EST PLUS FORT !

Téléchargements

LA CPA FERROVIAIRE POUR TOUS : C’EST MAINTENANT !

Retraite / Cessation progressive d'activité

| Les conditions sociales

La réforme des retraites, imposée par la force malgré une opposition majoritaire dans l’opinion publique, entérine le recul de 2 ans de l’âge d’ouverture des droits pour tous. La CGT Cheminots continuera de combattre par tous les moyens cette réforme régressive sur le long terme.

Dans l’immédiat, La Fédération CGT dépose une DCI nationale pour exiger une amélioration des dispositifs de fin de carrière, et notamment des cessations progressives d’activité.

CE QUE LA CGT PROPOSE :

➔ UNE BASE À 48 MOIS POUR TOUS, POURQUOI ?

Il s’agit, dans un premier temps, d’effacer le report de 2 ans de l’âge d’ouverture des droits (24 mois travaillés / 24 mois non travaillés) et prendre en compte les contraintes spécifiques d’exercice des métiers cheminots. Dans les faits, l’espérance de vie des cheminots n’a pas évolué positivement depuis 2020. La réforme induit donc, par le report de l’âge de départ couplé à l’espérance de vie, une réduction du temps passé à la retraite. Ce n’est pas acceptable.

À CELA DOIT S’AJOUTER :

La prise en compte des contraintes spécifiques liées à l’exercice des métiers du ferroviaire.

➔ 3 DISPOSITIFS AMÉLIORÉS :

➔ 12 À 18 MOIS DE CPA POUR 20 ANS D’EXERCICE D’UN MÉTIER À PÉNIBILITÉ AVÉRÉE.

➔ 12 À 24 MOIS DE CPA POUR 25 ANS D’EXERCICE D’UN MÉTIER À PÉNIBILITÉ AVÉRÉE.

➔ DISPOSITIF ASCT : + 1 à 6 mois par rapport aux 2 dispositifs ci-dessus, soit 24 à 30 mois.

Par ailleurs, seuls 81 métiers sont actuellement répertoriés comme métier à pénibilité avérée. La CGT a recensé 60 métiers supplémentaires répondant aux 22 facteurs de pénibilité usuelle et propose de les ajouter. Elle fera connaître cette liste prochainement.

Les dispositifs de CPA existants, obtenus par la mobilisation des cheminots, doivent donc maintenant faire l’objet d’un débat large dans chaque établissement, dans chaque chantier, dans chaque métier ! Cheminots contractuels et statutaires, allons chercher ce qu’ils nous doivent !

➔ TÉLÉCHARGER CI-DESSOUS LE TRACT COMPLET POUR CONSULTER LES PROPOSITIONS DE LA CGT CHEMINOTS

Téléchargements

RETRAITE : DÉCRÉTONS LA SUITE !

Protection sociale

| Les conditions sociales

Après la promulgation d’une loi non votée, remettant en cause le droit à retraite de l’ensemble des salariés de tous régimes, le gouvernement a édité des décrets d’application empreints de la même régression sociale.

Le conseil d’administration de la CPR SNCF était consulté le 21 septembre dernier sur le projet de modification du décret retraite du régime spécial des cheminots.

Après des mois de piétinement démocratique, le refus massif des salariés d’être victimes d’une énième réforme des retraites à rebours des enjeux de protection sociale de notre époque est toujours intact. La contre-réforme des retraites de l’année 2023 se fracasse sur la nécessité de travailler moins et de travailler mieux et sur l’absolue nécessité de reprendre la main sur la répartition des richesses produites au profit des droits des travailleurs.

L’évolution de l’espérance de vie n’a pas compensé les effets des dernières réformes sur nos droits à la retraite, provoquant ainsi une diminution de la durée passée en retraite. Le progrès social consisterait par ailleurs à réduire le temps passé au travail, quand bien même l’espérance de vie augmenterait.

Le projet de décret transposant la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (entérinant la contre-réforme des retraites du gouvernement Borne) à notre régime spécial de retraite porte les effets nocifs et dangereux de cette contre-réforme :

  • report progressif de 2 années de l’âge d’ouverture des droits, dès la génération 1973 pour les agents de conduite et dès la génération 1968 pour les autres agents. Cette augmentation de l’âge d’ouverture des droits se fait de façon progressive, à compter du 1er janvier 2025 et est étalée sur 7 ans (2025-2031). Les agents ouvrant leurs droits avant le 1er janvier 2025 ne sont pas impactés par ce relèvement de l’âge de départ en retraite. C’est la lutte des cheminotes et des cheminots qui a permis cet étalement des effets de la réforme au-delà de 2025 au lieu de septembre 2023 pour le régime général ;
  • augmentation de la durée d’assurance requise ;
  • accélération de la mise en oeuvre de la réforme Touraine de 2014, avec un passage à 172 trimestres avancé de quatre générations dès 2031. Cette accélération des effets négatifs entraîne :
  • soit un report du départ de l’agent et donc du temps passé en retraite,
  • soit une baisse du montant de la pension pour un départ au même âge ;
  • refus du gouvernement d’ajuster le mécanisme de préretraite existant pour les agents ayant été victimes d’un empoisonnement à l’amiante puisque la période de reconstitution de leur carrière pour le calcul du montant de leur pension – comme si elle n’avait pas été impactée par les maladies professionnelles en découlant – s’arrête à l’âge de 55 ans malgré l’évolution de l’âge d’ouverture des droits à 59 ans.

La mobilisation des cheminots dans le conflit des retraites, impulsée par la CGT, aura néanmoins permis que le gouvernement acte le figeage de l’âge d’annulation de la décote (âge pivot) à 57 ans pour les agents de conduite et à 62 ans pour les autres cheminots.

D’autres dispositifs non spécifiques à notre régime spécial et existant par ailleurs sont transposés tels quels, sans aucune lisibilité sur les droits associés et sous couvert d’hypothétiques instructions ministérielles à venir… Il s’agit de la possibilité de rachat de trimestres d’études ainsi que de la retraite progressive, qui consiste à liquider une partie de la pension concomitamment à la poursuite de l’activité professionnelle en raison de l’insuffisance de la pension à répondre aux besoins des cheminots au moment de la liquidation des droits !

C’est bien le recul régulier de la protection sociale des cheminotes et des cheminots qui conduit à de tels contre-progrès sociaux. Rappelons que la part des salaires (donc du financement de notre protection sociale) dans la valeur ajoutée, en France, est passée de 75 % en 1982 à 58,2 % en 2020. Face à ce recul majeur des droits à la retraite des cheminots, issus de notre force de travail, les administrateurs CGT ont voté CONTRE ce projet, suivis par l’ensemble des autres fédérations de cheminots.

Le président du conseil d’administration (nommé par le gouvernement) ainsi que la direction de la SNCF, main dans la main, ont voté POUR. Le projet de décret est désormais transmis au gouvernement pour publication au Journal officiel.

La CGT va rapidement impulser une démarche revendicative autour d’une amélioration de la CPA pour l’ensemble des cheminots statutaires et contractuels afin d’annuler les effets délétères de cette contre-réforme sur le droit à profiter de la vie après le travail.

Téléchargements

ADC MONITEURS : PRIME À L’ACTION

Métier conducteur

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a déposé une DCI (demande de concertation immédiate) pour porter les revendications suivantes :

  • la refonte du système du calcul de la prime de traction ;

  • la reconnaissance du monitorat.

Elle a été reçue le 20 septembre par la direction de la Traction.

Les sujets refonte de la prime de traction et monitorat ont été abordés sans même que la Direction daigne répondre aux besoins des cheminots. C’est avec mépris qu’une fin de non-recevoir nous a été signifiée.

PRIME TRACTION

Les suppressions de poste, les réorganisations à la hache et la digitalisation ont fragilisé le système de décompte des primes traction. Ce sont les conducteurs qui payent l’addition et voient disparaître plusieurs dizaines d’euros sur leur fiche de paie.

Depuis 2019, la CGT porte un projet de refonte de la prime traction, validé par une pétition signée par plus de 4 000 agents de conduite. Nous revendiquons une prime de « base garantie », une prime « technicité » et une prime « présence ».

Un système plus simple, plus juste !
La reconnaissance de la technicité !
Un gain garanti pour tous !
Une garantie de rémunération en cas de maladie !

Sur ce point, la Direction considère qu’une éventuelle intégration du « code prime 1 » comme base forfaitaire, environ 300 euros (montant restant à fixer précisément), suffirait à satisfaire les conducteurs.

MONITORAT

Avec 1 400 mises en stage sur l’année 2023 et autant de prévues sur 2024, les conducteurs moniteurs sont très sollicités et revendiquent l‘amélioration de leurs conditions de travail et la reconnaissance de l’apprentissage du métier de conducteur.

La CGT revendique une journée de formation annuelle dédiée au monitorat, des temps de rencontre avec les équipes pédagogiques, du temps pour la préparation et l’accueil du stagiaire.

Pour la CGT, après sa formation, le moniteur doit être reconnu comme tel. La prime moniteur (13,16 € par JS avec stagiaire) reconnaissant cette technicité doit être réévaluée, attribuée même quand il n’a pas de stagiaire, additionnée dans la prime traction et être liquidable pour sa retraite.

Revalorisation de la prime moniteur !
Acquisition de la prime dès la fin de formation !
Des moyens pour un travail plus efficace !

Sur ce point, la Direction reconnaît l’utilité des conducteurs moniteurs mais balaie d’un revers de la main leurs revendications. Elle leur propose des chèques-cadeaux, un trombinoscope des moniteurs affiché dans le dépôt et la participation à la remise des diplômes.

Tous en grève le 26 septembre !

Téléchargements

LES PRÉSIDENTS DE LA SNCF PASSENT AUX AVEUX !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Le 18 janvier 2023, la Commission européenne ouvrait une procédure formelle contre l’État français pour aides illicites et contrevenantes aux règles de la concurrence au profit de Fret SNCF.

Un plan de liquidation de Fret SNCF (discontinuité économique) nous a été présenté lors d’une réunion qui s’est tenue le 23 mai dernier à l’initiative du ministre des Transports.

Selon le gouvernement, cette décision devrait permettre d’éteindre cette procédure et surtout de ne pas devoir rembourser 5,3 milliards d’euros, montant des aides illicites sur la période 2007/2019 qu’aurait perçu Fret SNCF.

La fédération CGT des cheminots lutte sans relâche contre la libéralisation du secteur ferroviaire, particulièrement depuis l’ouverture à la concurrence en 2006 du transport de marchandises par fer.

Dès l’annonce du plan de discontinuité du gouvernement, la CGT des cheminots a engagé une démarche unitaire à la SNCF pour contrer ce scandale d’État.

L’Assemblée nationale s’est emparée du sujet de la libéralisation du transport ferroviaire de marchandises et de la liquidation de Fret SNCF en créant, à l’initiative du groupe parlementaire GDR, une commission d’enquête spéciale. Celle-ci a débuté, il y a quelques jours (l’ensemble des auditions sont disponibles sur le site internet de l’assemblée nationale en liens vidéo, elles se poursuivront jusqu’au mois de novembre).

Lundi 18 septembre, le président actuel de la SNCF ainsi que ses prédécesseurs Guillaume PEPY et Louis GALLOIS ont été auditionnés, notamment sur leur appréciation concernant l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises. De façon unanime, tous ont reconnu le constat d’échec de la libéralisation du secteur, de la précipitation et de l’impréparation de la mise en concurrence.

Le fait de prêter serment en jurant de dire toute la vérité à la commission d’enquête a valu des déclarations inédites des différents présidents qui viennent enfin corroborer la vision de la CGT cheminots.

Quant a l’appréciation du plan de discontinuité de Fret SNCF proposé par le gouvernement, l’ancien ministre des Transports, M. DJEBBARI, a déclaré lors de son audition du jeudi 14 septembre, que le projet de l’actuel ministre, M. BEAUNE, était une soumission à la Commission de Bruxelles et qu’il ne fallait pas céder aux injonctions européennes.

Pour la CGT, quoi qu’il en soit, c’est désormais un fait établi et reconnu, la concurrence dans le transport ferré de marchandises est mauvaise pour le ferroviaire !

Les mêmes recettes sont envisagées d’être mises en oeuvre dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs que nous combattons.

Pour la fédération CGT des cheminots, il est grand temps d’opérer d’autres choix pour enfin développer le service public SNCF en réponse aux besoins des usagers et des entreprises

Téléchargements

ESCALE / VENTE : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Exploitation

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

En gare, les cheminots sont confrontés à la perte du sens du travail, liée aux multiples réorganisations vidant les missions des services commerciaux gare.

Il est désormais urgent de redonner de la valeur au service public SNCF par l’arrêt de la casse des emplois. La CGT revendique la création de 3 000 emplois dans les gares et au commercial afin de réhumaniser les gares pour assurer l’information, l’orientation des voyageurs, la prise en charge des PMR et PSH et la vente des titres de transport dans de bonnes conditions.

LA FORMATION

Il faut arrêter la formation limitant l’exercice du métier au seul poste de travail et proscrire le e-learning !

La CGT porte l’exigence d’un haut niveau de formation et de qualification, permettant à la fois de garantir une maîtrise des logiciels et outils de vente, et répondre aux exigences de la production ferroviaire dans les meilleures conditions.

Concernant la progression professionnelle, la CGT exige la fin des dispositifs de sélection par la seule voie hiérarchique, où les risques de discrimination sont majeurs.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Les agents commerciaux gare souffrent dans les nouveaux espaces de vente, tout comme les agents d’escale dans les souterrains ou sur les quais, avec une conception et une organisation du travail qui fait la part belle aux longues séances de travail en station debout prolongée ! Pour la CGT, c’est bien l’organisation du travail et la réduction du temps de travail qu’il faut porter pour améliorer notre quotidien au travail !

Enfin, la CGT exige une réelle définition des contours métiers afin d’éviter les dérives de l’accord classifications-rémunérations, véritable offrande au dumping social par la polyvalence à l’excès !

LA RÉMUNÉRATION

Les cheminots des gares exercent des missions au service des usagers qui nécessitent une véritable reconnaissance de la technicité des métiers par des revalorisations générales des salaires et l’augmentation pérenne des primes de travail et équivalent pour les cheminots contractuels.

POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS,
POUR EXIGER LA RÉHUMANISATION DES GARES,
POUR UNE MEILLEURE RÉMUNÉRATION DES QUALIFICATIONS,
TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE 2023 !

Téléchargements

ASCT : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches, dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

SUR L’EMPLOI, LA CGT EXIGE :

  • Poursuite et amplification des mises en école afin de respecter a minima les besoins calculés issus du coefficient RCM ;
  • Que tous les trains soient équipés par 2 agents minimum par rame ;
  • Mise en place des 32h aux Trains sans perte de salaire afin de mieux organiser l’équilibre vie professionnelle/personnelle et enclencher un plan massif d’embauches (+1 000 ASCT) ;
  • 15 ASCT maximum par équipe de RET.

SUR LA FORMATION, LA CGT EXIGE :

  • Que le contenu de la formation initiale (premier emploi) soit homogène et identique ;
  • D’élargir le contenu de la formation initiale (premier emploi), connaissance matériel et tarifaire autres que TER
  • Que les cursus de formation obligatoire soit respecté.

SUR L’ORGANISATION DU TRAVAIL, LA CGT EXIGE :

  • Le respect des textes réglementaires concernant les commandes du personnel. La CGT ne veut plus entendre parler d’appel à la maison pour commander les agents, ni de modification de commande intempestive prétendument validée par l’accord de branche ;
  • Le respect strict des missions professionnelles des ASCT. La CGT s’oppose à la multiplication d’expérience d’un métier « hybride » ;
  • Le respect strict des engagements de la direction portant sur l’alimentation du parcours professionnel dans TOUS les établissements.

SUR LA RÉMUNÉRATION, LA CGT EXIGE :

  • Que les négociations sur la refonte et la revalorisation de la Prime de travail et équivalent pour les cheminots contractuels, reprennent ;
  • La dénomination et l’augmentation de l’indemnité spécifique Trains (ISMB) à hauteur d’un minimum forfaitaire de 150 € par mois ;
  • Que les négociations visant à l’augmentation de la Prime de travail des RET s’ouvrent rapidement.

LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS DE LA FILIÈRE TRAINS À SE METTRE EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE 2023 !

Téléchargements

ADC : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

L’EMPLOI

Pour gagner sur nos revendications et l’amélioration des conditions de travail, il faut gagner la bataille de l’emploi. Au niveau national, après 2 années avec un solde négatif (2020 : -106, 2021 : -190), la balance entre le nombre de départs et le nombre d’embauches est redevenue positive (+350). Les quelque 1 000 embauches prévues sur 2023 et 2024 couvrent juste les embauches non réalisées ces dernières années et ne permettent pas d’améliorer les conditions de vie et de travail des conducteurs.

LA FORMATION « CONDUCTEUR »

Elle doit être de haut niveau pour permettre l’acquisition des connaissances afin d’assurer la conduite des trains en toute sécurité. Elle doit se faire en « double » afin que le stagiaire apprenne les gestes métier. Elle doit être une base solide pour assurer, par la suite, les parcours professionnels et les déroulements de carrière.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

La CGT revendique des roulements avec des journées de service comprenant, entre autres :

  • Des pauses physiologiques. Des sanitaires doivent être disponibles sur chaque lieu de retournement ;
  • Des temps forfaitaires adaptés à la réalisation des opérations sur le matériel, pour se rendre dans les différents chantiers et éliminer les crochets courts ;
  • La suppression des coupures dans les journées de service ;
  • Des temps de Repos Hors Résidence compris entre 9h au minimum et 15h au maximum ainsi que leur compensation par un repos journalier à domicile plus long. Les lieux de couchage doivent être proches des gares et les temps de trajet pour s’y rendre doivent être pris en compte ;
  • Le retour à la multi-activités pour diversifier les journées de service ;
  • La présence de cheminots formés et en nombre suffisant dans les trains, dans les gares et dans les ateliers de maintenance afin de stopper les transferts de responsabilité sur les conducteurs et améliorer la sécurité des circulations.

LA RÉMUNÉRATION

La CGT revendique, en plus d’une augmentation générale des salaires, la refonte du système de calcul de la prime de traction. Elle exige l’ouverture d’une véritable négociation sur la prime de traction aboutissant sur une revalorisation des primes de l’ensemble des conducteurs, une simplification du système et une sécurité des primes en cas de maladie ou d’inaptitude.

TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE !

Téléchargements

MATÉRIEL : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

Les pénuries de soudeurs, les unités de freinistes et mécaniques en sous-effectif, le manque de dépanneurs électriciens et électrotechniciens ainsi que la mobilité contrainte et la polyvalence, ont un impact direct sur la production ferroviaire dans les TI et les TM.

La CGT revendique l’embauche de 3 000 cheminots dans le domaine Matériel pour permettre la formation, l’attribution des congés, des repos et assurer la production en toute sécurité ainsi que pour améliorer les conditions de travail.

LA FORMATION

Il faut un retour à des Unités de Formation Locales et Régionales pour garantir un haut niveau de formation continue et mieux appréhender l’arrivée des nouveaux outils numériques.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

La CGT revendique la réduction du temps de travail sans perte de salaire et une compensation en temps de repos, quels que soient l’ancienneté ou l’âge du salarié.

Nous exigeons que ce soit le matériel roulant qui chemine vers les ateliers, et non l’inverse, pour mettre fin aux déplacements contraints et aux interventions dans des infrastructures peu ou pas adaptées.

L’amélioration des conditions de travail passe par la prise en compte des revendications locales des cheminots du Matériel, leurs besoins en matériel ainsi qu’en outillage.

LA RÉMUNÉRATION

En plus d’une augmentation générale des salaires, la CGT revendique l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel et équivalent pour les cheminots contractuels, ainsi qu’une meilleure reconnaissance salariale des la technicité des métiers du Matériel.

TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE !

Téléchargements

Lexique

Contact

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.