Fédération CGT des Cheminots


ArchivesOctobre 2023

DU SALAIRE ! PAS DES POURBOIRES…

NAO Salaires

| Fédération

LES CHEMINOTS PLACENT LES NAO SOUS CONTRÔLE

Le 8 novembre 2023 se tiendront les négociations annuelles (NAO) salariales à la SNCF.

La CGT exigera :

  • Une augmentation générale de 12% des salaires ;

  • Un 13e mois pour tous ;

  • L’augmentation de l’indemnité de résidence ;

  • La revalorisation des primes de travail et de traction et équivalence pour les contractuels ;

  • L’indexation des salaires sur l’inflation (échelle mobile des salaires).

Si un dégel des salaires a été obtenu par la grève des cheminots lors de négociations salariales en 2022, les augmentations n’ont pas été suffisantes pour améliorer leurs conditions de vie. D’ailleurs, face à une inflation qui s’installe durablement et à la faiblesse des salaires dans le GPU SNCF, les directions des différentes SA décident régulièrement de procéder à des perfusions de primes aléatoires et non liquidables, qui viennent gonfler une part variable déjà très importante dans la rémunération des cheminots.

Lors des différentes rencontres avec la direction, la CGT a porté avec détermination la nécessité d’une augmentation importante et générale des salaires qui ne doit pas se limiter à la l’inflation, mais répondre à une juste rémunération des qualifications et du travail des cheminots.

Depuis 40 ans, la désindexation des salaires sur les prix a peu à peu grignoté le pouvoir d’achat des salariés.

La CGT exige le retour à l’indexation des salaires sur les prix !

À la SNCF, les 8 années sans augmentation générale des salaires ont aggravé les conséquences pour les cheminots.

Le contentieux salarial atteint plus de 30 % et l’inflation pour 2023 est proche de 6 %.

Les cheminots subissent de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie (+16 % pour l’électricité), des produits alimentaires (+19 %), des forfaits téléphoniques, internet (+9 %) … alors que, dans le même temps, la direction SNCF affiche des bénéfices records.

Plus de 2,4 milliards d’euros de bénéfices en 2022, richesse produite par le travail des cheminots.

L’ARGENT DOIT ÊTRE RENDU AUX CHEMINOTS !

LA CGT REVENDIQUE UNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES DE 12 % :

  • 6 % comme première étape d’un plan de programmation de rattrapage du contentieux ;
  • 6 % au titre de l’inflation 2023
Exemples d’augmentation de 12 % sur le traitement au cadre permanent

Exemples d’augmentation de 12 % sur le traitement au cadre permanent

Exemples d’augmentation de 12 % pour un cheminot contractuel avec 3 ans d’ancienneté

Exemples d’augmentation de 12 % pour un cheminot contractuel avec 3 ans d’ancienneté

UN VÉRITABLE 13E MOIS POUR TOUS LES CHEMINOTS
LA REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ DE RÉSIDENCE

Les loyers flambent. En l’espace de 2 ans, ils ont augmenté jusqu’à 7 % (3,5 %/an) dans certaines régions. De nombreux cheminots ne peuvent plus se loger à proximité de leur lieu de travail.

L’indemnité de résidence doit donc être revalorisée en tenant compte de ces réalités.

LA REVALORISATION DES PRIMES DE TRAVAIL ET DE TRACTION ET ÉQUIVALENCE POUR LES CHEMINOTS CONTRACTUELS

Les difficultés pour recruter ou les démissions qui se multiplient sont les conséquences de l’absence de reconnaissance salariale.

Dans tous les établissements, les cheminots se mobilisent localement pour une véritable reconnaissance de leurs métiers et de leurs qualifications.

La CGT exige la refonte et la revalorisation des primes des travail et équivalence pour les cheminots contractuels.

LE 8 NOVEMBRE,
PAR LA GRÈVE, PRENONS LE CONTRÔLE DES NÉGOCIATIONS !
MOBILISONS-NOUS !
DÉPOSONS MASSIVEMENT NOS DII !

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L’UNION FÉDÉRALE RETRAITÉS CGT CHEMINOTS À L’OFFENSIVE !

Revalorisation des pensions

| Retraités UFR

L’UFR-CGT cheminots continue le combat et appelle les retraités à amplifier les luttes pour une véritable revalorisation des pensions et stopper les attaques sur les droits sociaux !

L’évolution du montant des pensions était à l’ordre du jour du CA de la CPRP SNCF du 12 octobre 2023, dans un contexte d’inflation et d’explosion des prix que nous n’avions pas connu depuis plusieurs décennies. Les retraités, comme l’ensemble de nos concitoyens, subissent de plein fouet cette situation de perte de pouvoir d’achat accentuée par plusieurs années de désindexation et de baisse de la pension.

Depuis 2022, la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation. Les 55 % restants proviennent des coûts de l’énergie et des matières premières. Les prix des produits alimentaires explosent, tout comme ceux de l’électricité et des carburants. Près de la moitié des personnes gagnant autour du Smic sautent un repas par jour et, parmi eux, de nombreux retraités.

Les retraités cheminots n’y échappent pas, ce phénomène est aggravé par la mise en oeuvre des réformes SNCF, combattues avec force par les cheminots actifs et retraités avec la CGT, réduisant les droits des retraités, accentué par la signature d’accords de régression sociale, à l’image de l’accord « classifications-rémunérations » intégrant aussi les Facilités de Circulation. À ce sujet, la CGT se félicite que les multiples actions qu’elle a impulsées avec les retraités, aient permis que les ayants droit de retraités en difficulté numérique puissent obtenir une carte papier valable pour 3 ans, qui sera éditée pour ceux qui en feront la demande, mettant un coup d’arrêt à la dématérialisation imposée !

Nous avons rappelé à la direction de la CPR qu’elle serait bien inspirée d’en prendre exemple concernant les près de 42 000 retraités de droit direct qui n’ont pas de compte ouvert à la CPR.

Les mobilisations massives des retraités, impulsées par la CGT, souvent dans une unité très large, ont obligé le gouvernement à revaloriser les pensions, 4 % au 1er juillet 2022.

Depuis 2017, le président des riches, après avoir fait les poches des retraités (désindexation des pensions, CSG …) représentant 62 milliards d’euros au début 2023, continue sa politique de régression sociale.

Les retraités ont contribué toute leur vie à la création de richesses. Ils contribuent au financement de la Sécurité sociale et des services publics, et sont aujourd’hui un rouage essentiel dans la vie associative, sociale, culturelle et sportive du pays.

En refusant de revaloriser le Smic et les salaires, préférant des mesures exonérées de cotisations sociales, le gouvernement, aidé en cela par la droite et l’extrême droite, répond aux intérêts du patronat et fragilise à nouveau le financement de notre système de protection sociale et l’avenir de la Sécurité sociale, fondement de notre socle social. Depuis 1993, le montant des exonérations de cotisations sociales a augmenté pour atteindre près de 660 milliards d’euros. Par la lutte, il faut stopper ce hold-up !

Les retraités exigent une véritable augmentation des pensions comme des salaires, source de tout le financement de la Sécurité sociale. Ils demandent une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique avec un financement à 100 % par les cotisations sociales et, pour les retraités cheminots, l’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire.

Les moyens existent pour satisfaire ces revendications ! C’est ce que portait une délibération à ce CA de la CPR qui a été votée à l’unanimité.

Les retraités, dans leur diversité, disent ça suffit et se mobilisent pour exiger :

  • L’augmentation immédiate des pensions et des régimes complémentaires de 10 % (revendication portée par 9 organisations de retraités appuyée par une carte pétition signée massivement) ;
  • Le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat relatives au gel, à la désindexation des pensions sur les prix ;
  • Le retour au principe d’indexation des pensions sur le salaire moyen pour le régime général et une péréquation élargie au salaire imposable pour le régime spécial des cheminots ;
  • La revalorisation des pensions au 1er janvier de l’année considérée ;
  • Le rétablissement du paiement trimestriel « à échoir » des pensions dans les mêmes conditions qu’avant sa suppression ;
  • Le relèvement du minimum de pension SNCF pour l’aligner sur le Smic brut revendiqué par la CGT, soit actuellement 2 000€ ;
  • Le relèvement du taux de la pension de réversion à 75 % de la pension directe (avec un seuil minimum équivalent à 80 % de la pension minimum) sans conditions d’âge, de sexe, de ressources, de cumul et quelle que soit la nature juridique de la vie ;
  • L’abrogation de la CSG (elle doit être remplacée par les cotisations), la CRDS, la CASA et la fiscalisation des majorations enfants ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales dites « patronales » (salaire socialisé)… ;
  • L’arrêt du processus de mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots du cadre permanent. Outre le recul que cela va faire peser aux cheminots actifs en matière d’accès aux soins et de coûts financiers lors d’interventions par des spécialistes, nous affirmons qu’à couverture inchangée, la cotisation mutualiste des retraités augmenterait de plus de 20 % dès la première année, avec une progression accélérée ensuite. Ce serait une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les retraités et une remise en cause de l’accès aux soins pour beaucoup.

Le mardi 24 octobre 2023, nous appelons tout·e·s les cheminot·e·s à participer massivement aux rassemblements et manifestations sur tout le territoire à l’initiative de 9 organisations de retraités pour une revalorisation immédiate des pensions de 10 % avec remise des cartes pétitions.

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LA CGT DÉTERMINÉE POUR LES RETRAITÉS !

Élections CA CPR

| Espace presse

Les cheminotes et les cheminots retraités étaient appelés à voter à l’élection du conseil d’administration de la CPR.

La CGT est confortée dans sa place de première organisation syndicale chez les retraités, comme elle l’est chez les actifs.

Malgré la baisse de 13 503 inscrits et un recul de 1,68 % de la participation, les retraités ont donc massivement validé l’action de la Fédération CGT et de son Union fédérale des retraités, en plaçant notre organisation syndicale à 18 % devant la deuxième OS.

Fortes des 38,61 % obtenus lors de ce scrutin, la Fédération CGT et son UFR sont plus que jamais déterminées à agir pour :

  • L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen et un rattrapage de la perte cumulée du pouvoir d’achat ;
  • L’abrogation des mesures prises par la tutelle et la SNCF à l’encontre du régime spécial (baisse du nombre de prestations, mise en place des franchises médicales, déremboursement des médicaments) ;
  • De porter à 100 % le taux de remboursement de l’ensemble des dépenses de santé pour les cheminots en activité, les retraités, les veuves et les veufs et leurs ayants droit ;
  • La généralisation du tiers-payant afin de supprimer toutes les avances de frais de santé ;
  • L’amélioration, sous une forme pérenne, des services et prestations servies par la CPR (frais d’optique / audio et dentaires, prise en charge de transport sanitaire) ;
  • La prise en charge de tous les frais de soins et de santé découlant de la perte d’autonomie et du handicap ;
  • L’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots de la branche ;
  • L’accroissement des droits et moyens d’intervention des représentants des bénéficiaires actifs et retraités dans les instances de gouvernance et de gestion de la protection sociale, telles que la CPR.

1ère organisation syndicale chez les retraités,
1
ère organisation syndicale chez les actifs :

AVEC LA CGT,
ON A TOUT À GAGNER !

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13 OCTOBRE : L’AUSTÉRITÉ, ÇA SUFFIT !

Appel unitaire à la grève

| Communiqué

Le 13 octobre, en France comme dans toute l’Europe, soyons nombreux à agir par la grève et dans les manifestations pour mettre un coup d’arrêt à l’austérité salariale, à la casse de l’emploi et aux politiques de démantèlement du service public, notamment dans le ferroviaire.

IL FAUT STOPPER LES LIQUIDATEURS !

À la SNCF la Direction s’emploie à la filialisation et l’externalisation en grand de toutes les activités, les dernières révélations démontrant que tout cela était planifié depuis des années.

Alors que l’échec cuisant de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises est confirmé par les auditions de l’enquête parlementaire en cours, les mêmes erreurs sont déclinées à Voyageurs avec l’allotissement et la livraison clé en main des TER et des trains Intercités à des filiales ou des opérateurs privés. La multiplication de « PME » du rail au gré des appels d’offres fragilise l’outil public qu’est la SNCF, et donc la réponse aux besoins croissants en transports collectifs, tout en installant le dumping social, planifié depuis des années, à grande échelle.

Les cheminot·e·s des services administratifs et transverses subissent des restructurations importantes sur fond de digitalisation incontrôlée, d’incertitude sur leur avenir et d’éloignement des lieux de production. La création d’un GIE, Optim’services, constitue cette étape supplémentaire de déconstruction méthodique du groupe SNCF.

Pour l’avenir de tous les cheminot·e·s, ces projets doivent être mis à l’arrêt !

DE L’ARGENT, IL Y EN A POUR NOS SALAIRES !

Alors que les dirigeants de l’entreprise multiplient les déclarations pour se féliciter de la fréquentation des trains cet été, grâce notamment à l’engagement et au professionnalisme des cheminot·e·s, ils sont plus silencieux à l’heure de passer à la caisse pour redonner le fruit de leur travail aux cheminots…

L’inflation se maintient à un niveau durablement élevé, les prix de l’alimentaire, l’énergie et les loyers s’envolent…

Le pouvoir d’achat et le reste à vivre des cheminots se réduit. Pour nos organisations syndicales, il y a urgence à ouvrir immédiatement des négociations salariales portant notamment sur des augmentations générales des salaires, la revalorisation des primes de travail (avec équivalence pour les contractuel·le·s) et l’augmentation de l’ensemble des allocations et indemnités pour compenser l’inflation.

L’affaiblissement des droits et garanties collectives et la faiblesse des salaires sont un frein au recrutement, les démissions se multiplient. L’organisation de la production et les conditions de travail se détériorent dans tous les métiers, laissant les collectifs de travail souvent en souffrance au travail face au sous-effectif devenu chronique dans une majorité d’établissements.

Fortes de la mobilisation historique du début d’année, des revendications légitimes des cheminot·e·s sur les salaires et les conditions de travail, les organisations CGT, Sud-Rail et CFDT, déterminées et unies, appellent l’ensemble des cheminotes et cheminots à se mettre en grève et à manifester le 13 octobre prochain.

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VENDREDI 13 OCTOBRE, LES CHEMINOT·E·S JOUENT LA GAGNE !

| Fédération

Après le passage en force de la réforme des retraites, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail.

L’intersyndicale appelle à la mobilisation le 13 octobre contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ! Chez les cheminot·e·s, la riposte globale doit s’organiser.

Pour l’abrogation des paquets ferroviaires européens

Depuis 1991, le service public ferroviaire subit les assauts d’une commission européenne adepte de la concurrence. Du premier au quatrième paquet ferroviaire, la SNCF a été disloquée jusqu’à devenir aujourd’hui une holding composée d’une myriade de PME du rail. Les conséquences pour les usagers et les cheminot·e·s sont multiples, et la gestion purement comptable empêche aujourd’hui de répondre au défi climatique par un report modal de la route vers le rail.

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique l’abrogation des paquets ferroviaires européens. La concurrence sur les rails n’étant essentiellement composée que de filiales d’opérateurs historiques (SNCF, Trenitalia, Renfe, Deutsche Bahn…), celle-ci ne s’alimente que du dumping social et de la casse des droit des cheminots.

Pour l’augmentation des salaires et des pensions

Alors que l’inflation grignote chaque jour un peu plus le pouvoir d’achat des cheminots actifs et retraités, la direction SNCF a décidé de procéder à des perfusions régulières de primes aléatoires et non liquidables. Cette stratégie de la « carotte » entérine une baisse durable des salaires et vient gonfler une part variable déjà très importante dans la rémunération des cheminot·e·s. La CGT exige l’ouverture immédiate de négociations salariales avec des augmentations générales des salaires, des primes de travail et des pensions.

Pour nos facilités de circulation

La transformation de ce droit en avantage en nature, la dématérialisation, la politique commerciale de SNCF Voyageurs et l’ouverture à la concurrence rendent l’accès aux trains de plus en plus cher, compliqué, voire impossible pour les cheminot·e·s et leurs ayants droit.

La CGT revendique la gratuité totale dans tous les trains pour l’ensemble des cheminot·e·s et leurs ayants droit et le libre choix de la dématérialisation ou non des facilités de circulation.

Pour partir plus tôt en retraite

Le passage en force de la mauvaise loi sur les retraites et le décret de modification du régime spécial vient de reporter de 2 ans l’âge d’ouverture des droits pour une majorité de cheminot·e·s. Après la puissante mobilisation du printemps, nous devons jouer le deuxième round de la bataille pour nos retraites et exiger des CPA de 48 mois pour tous ainsi que des mesures de départ anticipé pour les métiers pénibles.

Pour de vrais emplois, de vrais métiers pour produire mieux

Les annonces de recrutements pour 2023 et 2024, après une période de purge importante des effectifs, ne couvrent pas les départs et n’améliorent pas la production. Si les luttes locales permettent par endroit d’acter des effectifs supplémentaires, les capacités de formation et d’accueil des nouveaux embauchés sont chaotiques. Nous avons besoin de mettre la pression pour gagner un cadre social de haut niveau, une meilleure reconnaissance de nos métiers et une véritable évolution de carrière.

LE 13, JOUONS LA GAGNE, EN GRÈVE ET DANS LA RUE !

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