Fédération CGT des Cheminots


ArchivesDécembre 2023

LES DROITS DES CHEMINOTS SONT MAINTENUS !

Flash Info - GIE Optim'Services

| Les conditions sociales

Au terme d’une négociation qui aura permis de faire acter le maintien de l’ensemble des droits des cheminots transférés dans le GIE Optim’Services, la Fédération CGT des cheminots, à l’offensive durant toute la négociation, a signé l’accord GIE accompagné d’une lettre de réserve.

Bien qu’opposée à toute forme de démantèlement de l’entreprise SNCF, la Fédération CGT des cheminots s’est attachée à ce qu’aucun droit ne passe à la trappe lors du transfert des cheminots qui y seraient transférés.

Cela s’est traduit notamment par :

  • Une modification du Statut qui intègre le GIE dans son périmètre d’application ;
  • La signature d’un avenant à l’accord sur les niveaux de négociation et l’unité sociale incluant le GIE dans son champ d’application, de sorte que tous les accords collectifs et textes RH Groupe s’appliquent pleinement au GIE ;
  • La signature d’un avenant à l’accord sur le CCGPF permettant d’intégrer le GIE ;
  • La préservation de l’accès aux activités sociales nationales CCGPF et CASI dans les conditions actuelles ;
  • Le maintien de la représentation du personnel pendant la période transitoire jusqu’aux élections professionnelles prévues en avril 2024, permettant à vos élus et représentants CGT de continuer à porter vos réclamations individuelles et collectives.

Par sa signature, la CGT démontre son engagement à défendre les droits des cheminots du GIE, et plus largement de TOUS les cheminots, statutaires ou contractuels.

Cela démontre aussi que face aux velléités de la direction d’accélérer l’éclatement et la balkanisation de l’entreprise en une myriade de filiales en réponse aux appels d’offres, il est possible de maintenir l’intégralité des droits des cheminots !

La CGT entend donc poursuivre et amplifier la bataille contre la concurrence et l’éclatement de l’entreprise sous toutes ses formes.

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S, DÉFENDONS NOS DROITS ET ALLONS EN CONQUÉRIR D’AUTRES !

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DU BALLAST DANS LA CHAUSSURE DU GOUVERNEMENT !

Communiqué de presse - Avenir du Fret SNCF

| Espace presse

La commission d’enquête parlementaire mise en place suite à l’annonce gouvernementale de liquider le FRET SNCF vient de rendre son verdict. Elle a voté le rapport qui devient public et officialise donc le naufrage de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire. La procédure de discontinuité portée par la direction SNCF et le Gouvernement doit donc être stoppée sur le champ ! Le FRET SNCF peut être sauvé. La CGT fera tout pour cela et va donc interpeller, par courrier, le Président MACRON.

La Fédération CGT des Cheminots a eu raison de faire éclater au grand jour le scandale d’État autour de la liquidation de Fret SNCF. La Première ministre et le ministre des Transports sont désavoués par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur la libéralisation du transport ferroviaire de marchandises.

Composée de 15 membres de la majorité présidentielle sur les 30 députés composant cette commission et présidée par le macroniste David Valence, la commission d’enquête qui pendant 3 mois, aura auditionné, sous serment, 105 personnes, aura permis de révéler les mensonges d’État entourant le projet de liquidation de FRET SNCF.

Ainsi, le rapport révélé ce jour a été adopté par les députés. La commission préconise, dans un premier temps, un moratoire sur le plan de discontinuité.

Le rapport consacre notamment et de façon incontestable :

  • L’échec cuisant de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises comme martelé par la Fédération CGT des Cheminots depuis près de 20 ans.
  • Le choix du transport routier au détriment du rail et le démantèlement de FRET SNCF ces 15 dernières années avec notamment la suppression de 10 000 cheminots et la fermeture de centaines d’installations ferroviaires de Fret.
  • La responsabilité et les mensonges des dirigeants de la SNCF coupables d’avoir engagé sciemment la destruction de l’opérateur public.
  • La commande d’un rapport par Elisabeth Borne et ses services en 2019 au tristement « célèbre » cabinet McKinsey proposant la discontinuité économique de FRET SNCF.
  • L’impasse dans laquelle nous conduirait la discontinuité économique si elle devait se poursuivre.

Le Gouvernement et la direction SNCF, main dans la main, ont donc orchestré par le biais de la Commission européenne la liquidation de FRET SNCF. Le Gouvernement, le chef de l’État et la direction SNCF doivent donc en tirer toutes les conséquences.

LA CGT EXIGE, À TRAVERS SON PROJET « ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF » ET LE COURRIER ADRESSÉ CE JOUR AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE :

  • L’arrêt immédiat du projet de liquidation de l’outil public qu’incarne le FRET SNCF.
  • L’UTILISATION DE LA CAISSE DE LA DETTE PUBLIQUE FERROVIAIRE PAR INSTAURATION D’UN PRÊT MIROIR.
    La Fédération CGT des Cheminots propose de solder le contentieux économique de 5,2 milliards d’euros en mettant en place un « prêt miroir » entre la SNCF et l’État qui permettrait de rembourser annuellement le contentieux économique comme l’État l’a déjà fait pour la dette de SNCF Réseau en 2020 et en 2022.
  • UNE NOUVELLE ENTITÉ QUI RASSEMBLE LE TRANSPORT DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS.
    En 2018, la CGT des Cheminots a âprement combattu la réforme du ferroviaire et la transformation juridique de FRET SNCF en société anonyme, nous écrivions que ce modèle organisationnel conduirait à la liquidation de notre opérateur public de transport ferroviaire de marchandises.
    La CGT propose comme première étape un nouvel organigramme conduisant à intégrer Fret SNCF dans une entité rassemblant le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs au sein du Groupe Public Unifié (La SNCF).
  • FRET SNCF AU SERVICE DES BESOINS DE LA NATION.
    Cette nouvelle entité publique aura pour objet d’être une société à missions de service public répondant aux besoins de la société.
    Les objectifs de réindustrialisation que se fixe l’État ne pourront être réalisés sans un transport ferroviaire de marchandises au maillage et à l’implantation nationale. Seul FRET SNCF en dispose et peut y répondre.
  • En ce sens, la maîtrise et le développement du mode de transport des marchandises en wagons isolés sont les seules réponses aux besoins des entreprises dont l’activité ne permet pas de réaliser des trains entiers. Développer cette offre de transport sous maîtrise publique permet le report de la route vers le rail et répond aux engagements de décarbonation des transports.
  • Pour ce faire, nous demandons des investissements de l’État dans le réseau capillaire FRET, les gares de triages et les installations embranchées actuelles et futures des entreprises et industries.
  • En instaurant une offre multimodale alliant les modes de transports fluviaux et maritimes, FRET SNCF est un maillon indispensable de la chaîne logistique sur l’ensemble du territoire.
  • La CGT milite pour une politique des transports offensive. Cela passe par le transport de marchandises par le rail via une entreprise publique dégagée de toutes contraintes économiques et des logiques de marché.

La Fédération CGT va donc continuer, comme elle le fait depuis 20 ans, à batailler pour sauvegarder et développer le FRET SNCF. Elle créera toutes les conditions utiles à la victoire, y compris en travaillant à l’unité la plus large des cheminots, de leurs organisations syndicales. En parallèle, elle fera en sorte que le débat soit porté en place publique, avec tous les acteurs qui croient encore et toujours au développement d’un transport vertueux, sous maîtrise publique et dans le cadre d’une entreprise publique, unique et intégrée : la SNCF.

CONTACT SERVICE PRESSE COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
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LES CHEMINOT·E·S ET LEUR FAMILLE PAYENT DEUX FOIS LA FACTURE !

Logement

| Les conditions sociales

Alors que la Direction SNCF décide unilatéralement une très faible augmentation générale des salaires de 1,8 % pour 2023, elle augmente les loyers d’ICF Habitat de 3,5 % dès le 1er janvier 2024. Pour rappel, ICF Habitat est en charge de gérer le patrimoine des cheminot·e·s et une partie de leur salaire socialisé par le 1 % logement.

La question salariale est traitée par des décisions unilatérales de l’entreprise en termes d’augmentation générale des salaires. C’est le cas cette année encore, avec une très faible augmentation générale des salaires. Pour la CGT, c’est inadmissible, au regard de l’inflation grandissante en 2023.

Les vases communicants

Pourtant, cela n’empêche pas l’entreprise, par le biais de son outil Logement, d’annoncer des augmentations de loyer de 3,5 % (le maximum autorisé) dès le 1er janvier 2024.

En effet, les cheminotes et cheminots locataires d’ICF Habitat ont reçu un courrier leur annonçant cette augmentation injuste de leur loyer.

Rénovations énergétiques ?

ICF Habitat prétexte « l’accélération des rénovations énergétiques » pour se justifier. Pourtant, sur le plan triennal 2022-2024, aucun budget n’est attribué pour ces travaux sur les exercices 2021, 2022 et 2023 ! De plus, ces travaux sont largement subventionnés par l’État.

Depuis trop longtemps, travaux de réhabilitation terminés riment avec revalorisation de loyer !

La participation de l’employeur à l’effort de construction (PEEC) : salaire socialisé des cheminot·e·s

Acquis du conflit des lainières de Roubaix et formalisé par une loi en 1953, le 1 % logement est bien une part du salaire socialisé dépendant de la masse salariale de l’entreprise. C’est avec celui-ci que le patrimoine « cheminot » s’est construit. C’est pour cette raison que la CGT exige son accès tout au long de sa vie.

Baisse des effectifs, baisse de masse salariale…

Les cheminot·e·s ne sont ni responsables du démantèlement de l’entreprise ayant pour conséquence une baisse drastique des effectifs et de la masse salariale, ni de la faible augmentation des salaires pour l’exercice 2023, où la SNCF enregistre 2,4 milliards d’euros d’excédent.

Plus d’un cheminot actif sur trois et un très grand nombre de retraités sont logés par ICF Habitat.

ICF tente de justifier l’augmentation de loyer par « la production de nouveaux logements sociaux ». Depuis la loi Boutin, un très grand nombre de cheminot·e·s gagnent trop pour le parc social et pas assez pour le parc libre. La CGT revendique la création immédiate d’un parc intermédiaire qui réponde aux besoins des cheminot·e·s et de leur famille. Certains sont obligés de se tourner vers le parc privé, faute de proposition d’ICF Habitat.

Locataires ou propriétaires, le logement reste le premier poste de dépense des ménages.

Il est grand temps que l’entreprise intègre le logement dans ses réflexions sur le pouvoir d’achat ! La CGT dénonce les augmentations de loyer décidées dans un conseil d’administration où les locataires, au travers de leurs organisations syndicales, sont sous-représentés face aux gestionnaires libéraux d’ICF Habitat, qui gèrent le patrimoine cheminot.

La CGT exige :

  • le gel immédiat des augmentations des loyers pour 2024 ;
  • l’accès au parcours logement de tous les cheminot·e·s statutaires et contractuels ;
  • le maintien des baux sans revalorisation de loyer pour les cheminot·e·s retraités et leurs ayants droit ;
  • que la part du loyer n’excède pas 20 % du salaire.

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ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF !

| Le transport de marchandises

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La CGT des Cheminots souhaite rompre avec les logiques libérales qui consistent à mettre en compétition le transport ferroviaire de marchandises pour le privatiser.
Elle propose une autre voie, seule capable de satisfaire la réponse aux besoins des populations, des entreprises et de l’environnement.

C’est pourquoi la Fédération CGT a présenté à la presse ce 13 décembre 3 principales propositions permettant de sauvegarder et développer le FRET SNCF :

1 ➔ UTILISER LA CAISSE DE LA DETTE PUBLIQUE FERROVIAIRE PAR INSTAURATION D’UN PRÊT MIROIR

La Fédération CGT des cheminots propose de solder le contentieux économique de 5,2 milliards d’euros en mettant en place un « prêt miroir » entre la SNCF et l’État qui permettrait de rembourser annuellement le contentieux économique comme l’État l’a déjà fait pour la dette de SNCF Réseau en 2020 et en 2022.

2 ➔ UNE NOUVELLE ENTITÉ QUI RASSEMBLE LE TRANSPORT DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS

En 2018, la CGT des Cheminots a âprement combattu la réforme du ferroviaire et la transformation juridique de FRET SNCF en société anonyme, nous écrivions que ce modèle organisationnel conduirait à la liquidation de notre opérateur public de transport ferroviaire de marchandises.

La CGT propose comme première étape un nouvel organigramme conduisant à intégrer Fret SNCF dans une entité rassemblant le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs au sein du Groupe Public Unifié.

3 ➔ FRET SNCF AU SERVICE DES BESOINS DE LA NATION

Cette nouvelle entité publique aura pour objet d’être une société à missions de service public répondant aux besoins de la société.

Les objectifs de réindustrialisation que se fixe l’État ne pourront être réalisés sans un transport ferroviaire de marchandises au maillage et à l’implantation nationale. Seul FRET SNCF en dispose et peut y répondre.

En ce sens, la maîtrise et le développement du mode de transport des marchandises en wagons isolés sont les seules réponses aux besoins des entreprises dont l’activité ne permet pas de réaliser des trains entiers. Développer cette offre de transport sous maîtrise publique permet le report de la route vers le rail et répond aux engagements de décarbonation des transports.

Pour ce faire, nous demandons des investissements de l’État dans le réseau capillaire FRET, les gares de triages et les installations embranchées actuelles et futures des entreprises et industries.

En instaurant une offre multimodale alliant les modes de transports fluviaux et maritimes, FRET SNCF est un maillon indispensable de la chaîne logistique sur l’ensemble du territoire.

La CGT milite pour une politique des transports offensive. Cela passe par le transport de marchandises par le rail via une entreprise publique dégagée de toutes contraintes économiques et des logiques de marché.

CONTRE LA LIQUIDATION, IL Y A DES SOLUTIONSnbsp;!
CONSTRUISONS NOTRE AVENIR nbsp;!


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« ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF »

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OPTER, RIEN NE VA PLUS !

Emploi / Conditions de travail

| Matériel

L’organisation du travail dans les Technicentres Industriels (TI), le niveau encore trop faible des recrutements et les conditions de travail qui se dégradent fortement, font que la situation actuelle dans les ateliers est très éloignée de celle décrite par la direction du Matériel.

La CGT appelle les cheminot·e·s à se faire entendre !

Afin de pondérer l’optimisme de la direction du Matériel, ainsi que certaines « Fakenews » diffusées sur la chaine MAT-TV et dans son compte rendu de la commission Métiers, la CGT rétablit certaines vérités et appelle les cheminots du Matériel à agir.

L’EMPLOI N’EST PAS À LA HAUTEUR DE LA CHARGE DE TRAVAIL !

Alors que la charge de travail devrait progresser de +23,6 % MR et +12,6 % PRM en 2024, les effectifs ne devraient, eux, progresser que de 2,7 %.

En 2022, les Cadres d’Organisation (CO) des TI s’élevaient à 8 405 postes mais en juin 2023, ils n’etaient plus qu’à 8 047.

Nous avons perdu 358 postes alors que nous sommes en pleine charge OPTER.

En juin 2023, les effectifs en CDI des TI s’établissent à 8 199, ils étaient 100 de moins seulement en 2022, à 8 099 cheminots

La direction, qui a abaissé les CO de 8 923 en 2020 à 8 047 en 2023, annonce recruter massivement. Or, aucun TI n’atteindra l’effectif requis en fin d’année puisque sur les 520 embauches prévues en 2023, seules 168 étaient réalisées au 31 octobre.

  1. La qualité de l’emploi recruté et la formation ne sont pas au rendez-vous : Les travailleurs intérimaires, qui constituent désormais un vivier d’emplois, arrivent parfois de secteurs d’activité totalement différent. Ces derniers sont de surcrois formés sur le tas quand ils ne sont pas eux-mêmes formateurs. Le retard de formation s’établit, en 2023, à 1,6 million d’heures, soit 1 an de retard. Dans le même temps, la DM a reussi le tour de force de baisser de 2 jours la durée de la formation Maintenance Matériel.
  2. La première livrée de Nevers a représenté une charge de travail de 16 000 heures, contre 13 000 initialement prévues, ce qui témoigne d’une sous-estimation des besoins nécessaires et renforce l’idée qu’il faudra produire à marche forcée. Les niveaux de recrutements réalisés sont insuffisants.
  3. Ce constat pose aussi la question de l’organisation du travail, à travers la cadence prévisionnelle de sortie des rames, qui induit des objectifs de productivité impossibles a tenir.
  4. Les taux de recours à l’intérim atteignent déjà des sommets dans certains technicentres (18 % au TI de Charente/Perigord). L’incapacité à réaliser la charge laisse craindre une nouvelle envolée de l’externalisation de l’activité, tant dans nos propres ateliers avec le recours à l’intérim qu’à l’extérieur de l’entreprise avec la sollicitation de concurrents.
  5. Le manque de place évident dans nos ateliers provoque des saturations de voies. De plus, les stockages sauvages encombrent des accès de sécurité ou de cheminements piétons.
  6. La qualité médiocre des pièces, leur temps d’acheminement voire leur perte dans la chaîne logistique sont également les symptômes d’une stratégie que nous dénonçons et combattons.
  7. L’augmentation de 5 % des arrêts de travail et + 35% du nombre de jours d’arret par rapport à 2021 laisse entrevoir une dégradation de l’état sanitaire des collectifs de travail.

Grace à l’organisation de déploiements, de réunions, de groupes de travail et à la réalisation d’expertises, la CGT a fait le choix de disposer d’une vision précise et fiable tant du volume d’activité actuel et futur que des moyens humains et opérationnels qui sont et seront mobilisés tout au long du plan OPTER.

Il faut donc cesser de croire la DM sur parole et casser cette logique du « tout va bien » en l’interpellant.

Il faut stopper le morcellement de l’activité, à travers des investissements d’infrastructures de capacité et permettre la réalisation de charges polyvalentes dans l’ensemble des Technicentres.

Il faut éviter toute forme de concurrence entre les sites de maintenance et remettre en avant la solidarité. ; faire primer la revalorisation globale du travail des cheminots et de leurs salaires face aux pressions sur l’emploi et à la motivation par la seule prime individuelle.

Il faut procéder à des recrutements massifs et à long terme, seule solution pour attirer et garder les compétences au sein du domaine Matériel.

Le recours à la sous-traitance doit cesser. Nous devons regagner en qualité et en temps sur le retour de pièces ou matériels rénovés par nos seuls Technicentres Industriels et Ateliers PRM avec l’appui, si besoin, des Technicentres de maintenance.

Il faut mieux former les agents, les attirer et les fidéliser davantage, améliorer et relever les compétences dans un contexte où d’autres programmes, après 2030, verront le jour, puisque le programme OPTER ne porte « que » sur 40 % du parc total.

Nous réaffirmons que la SNCF doit rester une entreprise publique et réunifiée, capable d’offrir un plan de carrière sur la durée, seule garante de la qualité de la production, l’arrêt de la politique sociale menée avec la redéfinition et la communication de cadres d’organisation qui intègrent la hausse de l’emploi ainsi que l’amélioration des conditions sociales et de l’organisation du travail.

Il faut, dès à présent, entamer ce virage combattif et ambitieux pour le Matériel afin de répondre aux enjeux de production auxquels nous faisons face.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES AGENTS DU MATÉRIEL À EXPRIMER LEUR MÉCONTENTEMENT AUPRÈS DES DIRECTIONS LOCALES ET NATIONALES DANS LES JOURS À VENIR !

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LA DIRECTION DOIT RESPECTER SES ENGAGEMENTS !

Demande de concertation immédiate (DCI) nationale

| Trains

Il y a un an, la Direction était contrainte de s’engager pour l’amélioration et la reconnaissance du métier d’ASCT. Depuis la rédaction de ce relevé de décisions, les entorses aux engagements se multiplient.

Après de nombreuses interventions, nationales et en territoires, et face à l’inertie de la Direction, la Fédération CGT des cheminots a déposé une DCI nationale.

En décembre 2022, suite à plusieurs semaines d’échanges et au regard d’un rapport de force élevé, la Direction a été contrainte de concéder plusieurs avancées significatives aux ASCT sur le déroulement de carrière, les effectifs et les parcours professionnels ou encore sur le traitement des inaptitudes médicales.

Force est de constater que la plupart de ces mesures, issues du cahier revendicatif de la CGT, n’ont pas été mises en oeuvre.

La CGT n’a cessé d’alerter !

Dès lors, la CGT a multiplié les audiences, DCI, préavis de grève, tant au niveau national que local, sur les interprétations des notations, sur les parcours professionnels (entretiens d’embauche et production de CV) ou encore sur les besoins croissants en effectifs et l’équipement en personnel des trains.

Désormais, pour la Fédération CGT des cheminots, la Direction doit respecter ses engagements et revenir à la table des négociations.

La CGT a des revendications :

  • projet prime de travail : il reste 170 euros par mois en moyenne à gagner par ASCT ;
  • effectifs : la CGT revendique 300 ASCT supplémentaires pour répondre à la nécessité de deux ASCT par train et par tranche et faciliter les parcours professionnels de toutes et de tous ;
  • fin de carrière : la CGT revendique une CPA spécifique de 78 mois pour tous les ASCT statutaires et contractuels (3 ans et 3 mois à la maison avant l’âge de départ à la retraite).

La Fédération CGT des cheminots a déposé une DCI nationale.

La Direction doit y répondre et s’engager durablement POUR TOUS LES ASCT.

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LA GRANDE ARNAQUE !

NAO salaires Branche ferroviaire

| Les conditions sociales

Alors que des bénéfices records sont annoncés, le patronat refuse une augmentation générale des salaires.

L’objectif patronal reste constant : maintenir des niveaux de Rémunérations Annuelles Garanties de branche au plus bas afin de limiter les hausses salariales dans les entreprises y compris la SNCF, pour les cheminots hors statut.

Après les négociations salariales au niveau des entreprises, celles de la branche ferroviaire se sont ouvertes le 6 décembre.

Le patronat s’est évertué à contraindre les augmentions salariales et à permettre aux employeurs de bénéficier d’exonérations fiscales et de cotisations sociales en positionnant les seuils de rémunération juste au-dessus du SMIC.

UNE STRATÉGIE COUSUE DE FILS BLANCS

En instaurant des seuils de rémunérations, l’accord classifications et rémunérations a permis au patronat d’user et d’abuser de cette stratégie.

Les seuils sont tellement bas que lorsqu’ils évoluent ils n’entraînent pas ou peu d’augmentations salariales pour les cheminots « hors statut ».

D’ailleurs l’écart entre le 1er seuil et le SMIC n’a jamais cessé de se réduire (5,6 % en 2022, 2,33 % au 1er janvier 2023).

Au 1er janvier 2023, il chute encore pour atteindre aujourd’hui 64,60 euros/an, soit 0,3 %.

L’augmentation prévisionnelle du SMIC pour 2024 est de 1,7 %, il sera donc potentiellement supérieur au premier seuil de branche.

Seuils

Ces nouveaux seuils ne conduiront, dans la plupart des cas, à aucune augmentation et, dans de rares cas, à seulement quelques euros par mois.
Le patronat propose de créer un 11ème seuil de rémunération à partir de 33 ans d’ancienneté pour les cheminots hors statut.
Très peu de cheminots sont aujourd’hui concernés.
C’est à ce jour pour le patronat une opération blanche.

L’UTP refuse :

  • Un 13ème mois dans la branche ferroviaire ;
  • De revaloriser les allocations de travail des dimanches et fêtes ;
  • De reconnaître les diplômes, ;
  • De mettre en place une véritable grille unique pour tous les cheminots ;
  • D’engager la moindre mesure correctrice des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

LA CGT REVENDIQUE POUR TOUS LES CHEMINOTS DE LA BRANCHE :

  • La mise en place de l’échelle mobile des salaires ;
  • La mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes et un salaire mensuel de début de grille, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut ;
  • Une augmentation générale des salaires qui ne se limite pas à la compensation de l’inflation réelle mais qui intègre une véritable reconnaissance des métiers des cheminots ;
  • Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
  • La revalorisation des primes, des indemnités et des allocations au regard du contexte d’inflation réelle et du contentieux salarial ;
  • La correction des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Au regard des spécificités de l’entreprise publique, elle revendique en plus pour les cheminots du GPU SNCF :

  • Une augmentation de l’indemnité de résidence pour tous les cheminots (contractuels et statutaires) ;
  • La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les cheminots contractuels.

LA LUTTE POUR LES SALAIRES CONTINUE

ENSEMBLE, HAUSSONS LE TON POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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ACCOMPAGNEMENT AU CHANGEMENT DE MÉTIER D’ASCT : ILLUSION OU DÉSILLUSION ?

Reconversion ASCT

| Trains

Il y a quelques mois, la Direction présentait un plan visant à accompagner financièrement les ASCT souhaitant changer de métier. Ce projet faisait suite aux négociations issues du conflit de décembre 2022. Dévoilée en avril et applicable depuis l’été 2023, cette mesure, qui aurait pu être de bon sens, prend une tournure particulière au regard de l’actualité salariale.

Le sujet du changement de métier a été plusieurs fois évoqué durant les négociations de décembre 2022. La Direction avait alors pris la mesure du « malaise » dans la filière. Une filière Trains en proie au manque de reconnaissance, de déroulement de carrière, de parcours professionnels, parfois à la lassitude et donc au besoin de changement. Cependant, au regard des politiques successives de gel salarial, de l’explosion de l’inflation et de l’architecture de la rémunération des ASCT, composée en grande partie d’éléments variables, le changement peut parfois s’avérer délicat.

Un accompagnement financier sous conditions

Aussi, sous la pression de la CGT, la Direction a présenté, lors de la table ronde du 27 avril 2023, un dispositif d’accompagnement comprenant deux mesures. La première propose quatre paliers reconnaissant l’ancienneté (10, 15, 20 et 25 ans), avec une part variable versée sur 5 ans aux ASCT souhaitant changer de métier. Ce dispositif comprenait en outre une particularité de taille, puisqu’il imposait une obligation de maintenir l’habilitation sécurité.

En effet, sous couvert de prendre en considération les difficultés que pourraient rencontrer les ASCT pour se réorienter professionnellement, la Direction y voyait une opportunité de s’offrir des réserves « déguisées » afin de couvrir les aléas de production (maladie, grève, situation perturbée…). Or, incapable de répondre aux questions de la CGT sur la faisabilité technique du maintien des compétences (qui le finance ? qui l’assure ?), la Direction a finalement abandonné l’obligation du maintien de l’habilitation. Cependant, elle entend toujours choisir les métiers correspondant à la faisabilité de ces parcours.

Initialement soumis à la discussion, la Direction a imposé ce dispositif pour une entrée en vigueur en juillet 2023.

La seconde mesure du dispositif est un complément de rémunération s’appliquant aux ASCT promus sur un poste de manager de proximité de la relation clients (RET/DPX). Celui-ci n’est mis en place qu’en cas d’écart de rémunération fixe mensuel supérieur à 150 euros (traitement et prime de travail).

Ce dispositif est-il vraiment intéressant ?

Décryptage technique pour la reconversion vers un métier sédentaire de la SA Voyageurs

Cette aide est versée au trimestre. Le premier versement a lieu 3 mois après la prise de poste. Si ce dispositif est une aide financière pour les ASCT qui souhaitent changer de métier, il convient de prendre du recul sur le niveau de celui-ci.

Paliers ancienneté ASCT

Seuls les ASCT ayant une ancienneté d’au moins 25 ans ne subissent aucune perte sur le calcul de la prime de travail durant 5 ans.

Pour la CGT, si ce dispositif constitue une première avancée dans la prise en compte des revendications des ASCT, celui-ci reste insuffisant puisqu’il repose sur l’austérité salariale et sur le cloisonnement par activité. En effet, il n’est valable que pour les métiers de la SA Voyageurs.

Aussi, la CGT exige la réouverture immédiate des NAO, avec une augmentation générale des salaires de 12 %, la reconnaissance des qualifications et la revalorisation de l’ensemble des primes de travail.

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1ER DÉCEMBRE : LES AIGUILLEUR·E·S NE SONT PAS LÀ POUR TRICOTER !

Grève dans les EIC

| Exploitation

Alors qu’ils ont le sentiment d’être menés en bateau depuis plusieurs mois avec des demi-mesures qui n’améliorent concrètement pas leurs conditions de travail, les cheminot·e·s de la Circulation, avec la CGT, ont décidé de cesser le travail ce 1er décembre !

Les chiffres de grévistes fournis à la mi-journée sont significatifs. Pour exemple : aucun TER en Aquitaine où la direction refuse de donner des chiffres fiables, 55 % à Clermont, 50 % à Millau, 75 % en PACA, 37 % à la CCR de Lyon, 45 % en Normandie, 47 % à Toulouse, 40 % au COGC de Tours, 50 % à l’EIC Rive Gauche, Assemblée Générale devant la CCC (Commande Centralisée de la Circulation), interpellation des directions en Auvergne, à Reims, à Paris Rive Gauche et lettre ouverte au DET en Champagne-Ardenne…

Ils et elles étaient nombreux dans les EIC à agir aujourd’hui, dans divers chantiers du territoire, pour de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

La « pédagogie » de la direction, les diverses entraves aux dépôts des DII, les agissements de certaines organisations syndicales pour casser la grève, n’auront pas empêché les cheminots d’exprimer massivement leur colère et d’exiger des réponses à leurs revendications.

Pour la CGT, il convient de revoir la politique de casse du modèle de service public SNCF par le retour à une entreprise intégrée et un nouveau statut social de haut niveau pour l’ensemble des cheminots ! Dans cette optique, il convient de reconnaître la technicité des métiers et d’augmenter les salaires.

De plus, la CGT revendique une réelle prise en compte du temps de remise et de prise de service à 15 minutes, l’arrêt des journées « courtes » graphiquées à 5h30 ; des augmentations générales des salaires ; une véritable reconnaissance de la technicité des métiers ; une CPA de 48 mois pour tous et des mesures spécifiques pour les métiers de la Circulation reconnus à pénibilité avéré.

LES LUTTES PERMETTENT DES VICTOIRES !

En Normandie, les cheminots de la Circulation ont réalisé une action mobilisant plus de 78 % de grévistes le 13 novembre leur permettant, entre autres, de gagner des emplois, des roulements à 5 lignes. Ils ont décidé de poursuivre la mobilisation ce 1er décembre où ils étaient encore 38 % à se mettre en grève !

Après la victoire du Mans, permettant une révision du schéma directeur de la CCR Bretagne-Pays de la Loire, la CGT poursuit son combat aux côtés des cheminots qui lèvent la tête face à la casse des emplois !

Rien n’est inéluctable, à Réseau comme dans l’ensemble des SA, il faut donc augmenter le rapport de forces si nous voulons gagner de nouveaux droits !

Les cheminots des EIC ont démontré qu’ils étaient prêts à combattre les mauvais choix de la direction de la SNCF.

Les syndicats CGT locaux, avec la Fédération CGT, appellent d’ores et déjà les cheminot·e·s des EIC à débattre et construire les suites de cette puissante journée afin de gagner collectivement sur les revendications portées !

LA LUTTE DOIT S’AMPLIFIER !
NE LÂCHONS RIEN SUR NOS CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL,
CONSTRUISONS NOTRE AVENIR !

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