Fédération CGT des Cheminots


Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Changement de statut juridique de la SNCF, ouverture à la concurrence, remise en cause du statut des cheminots, c’est non !
Par leur refus de négocier, gouvernement et direction SNCF portent l’entière responsabilité de l’important mouvement de grève lancé par les cheminots.

CAISSE DE SOLIDARITÉ GRÈVE 2018

Expression unitaire

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

L’ensemble des Organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT tient à remercier, dans un premier temps, les artistes et les intellectuels ayant impulsé cet élan de solidarité envers les grévistes, dans ce conflit contre une réforme ferroviaire synonyme de casse du Service Public Ferroviaire.

Les Fédérations CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT félicitent le travail titanesque de l’association et notamment du Bureau. 12 034 dossiers, soit 36 102 fiches de paie et 106 555 jours de grève ont été contrôlés et comptabilisés pour redistribuer l’ensemble des sommes collectées, soit 1 266 513,75 €. Chaque dossier a été vérifié par l’ensemble des membres du bureau, à l’occasion de plus de 50 heures de réunion.

Il est à souligner le sérieux, l’exemplarité et le respect du règlement intérieur de l’association par les camarades de toutes les organisations syndicales impliqués au sein de l’association et plus largement, l’ensemble des militants ayant participé à ce dispositif (du syndicat en passant par les Fédérations jusqu’au Bureau de l’association).

La répartition effectuée lors des bureaux de l’Association Solidarité Cheminots Grévistes 2018 en fonction des dossiers remontés par les Fédérations Syndicales est la suivante :

Capture d’écran 2018-09-12 à 17.10.10

 

Il est à noter que le nombre de dossiers remontés a été 3 fois plus important que celui qui était envisagé.

Également, les membres du Bureau remercient les organisations syndicales qui ont mis gracieusement à disposition du personnel et des moyens techniques.

L’association, qui a rempli son rôle, sera dissoute prochainement.

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PLAN STRATÉGIQUE OU PLAN SOCIAL ?

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Le document remis aux administrateurs de la SNCF traduit, avec beaucoup d’emphase, les grandes lignes de la réforme gouvernementale autour de l’ouverture à la concurrence, du passage en société anonyme et de la fin du recrutement au statut. Il vient en complément du projet de groupe « SNCF 2025 » et des plans stratégiques actuels des 3 EPIC.

Ce projet va à l’encontre de ce que porte la CGT pour le service public ferroviaire. Il consacre aux activités une autonomie croissante et vise à transformer brutalement la SNCF en une entité d’un groupe de transport mondialisé où le mode ferroviaire et le caractère public deviennent ultra-minoritaire.

Une société de tête vidée de son contenu

En transformant l’Epic de tête en « holding » destinée uniquement à porter le capital de la future société anonyme et dont l’activité serait recentrée, au-delà de la surveillance générale, sur de simples missions de pilotage et de stratégie, une nouvelle étape est franchie.

Exit les missions de cohésion économique, industrielle et sociale issues de la réforme de 2014. Exit les Centres de Services Partagés communs à l’ensemble du Groupe Public Ferroviaire. Réseau et Mobilités assureraient désormais leurs propres fonctions transverses, ou plutôt les feraient assurer, car aucune garantie n’est donnée sur leur pérennité dans un contexte de recherche effrénée d’économies de frais de structures.

Dans ce schéma, les deux filiales Réseau et Mobilités sembleraient disposer d’une grande autonomie au travers des organisations, des modes de fonctionnements et de management, voire une gestion des cheminots (RH, temps de travail, formation,…) propre à chacune.

On peut d’ores et déjà se demander comment sera piloté un groupe avec des sociétés ayant chacune des intérêts opposés. SNCF Réseau affiche ouvertement son ambition de voir émerger de nouveaux opérateurs et SNCF Mobilités s’organise pour éviter la perte de marchés au profit de ces mêmes opérateurs privés !

Un grand absent : le Fret ferroviaire

Il est à peine évoqué, sauf pour indiquer que la branche SNCF Logistics serait une nouvelle filiale rattachée directement à la société de tête.

Le projet stratégique de l’entreprise va au-delà de ce qui est indiqué dans la loi Pacte Ferroviaire.

 Gares et Connexions, la nébuleuse !

La gestion et l’exploitation des Gares sont confiées par la loi à une filiale de SNCF Réseau. Mais les arbitrages sont loin d’être achevés et les ambitions de « décentralisation de l’exploitation des petites et moyennes gares » interrogent.

Il est évident que des réponses devront rapidement être apportées sur les sujets de modes de fonctionnement, d’organisation, d’effectifs, de lignes hiérarchiques, de périmètres d’intervention, de missions, de gouvernance, de transferts d’actifs, pour ne citer que ceux-là.

Un volet social agressif et régressif

Au niveau du volet social, si les cheminots font l’objet de termes élogieux pour vanter leurs nombreuses qualités, il n’en demeure pas moins qu’ils vont être au cœur de bien des bouleversements.

Suppression du statut, du RH0254 (personnel contractuel), transferts obligatoires vers de nouveaux opérateurs, hausse de la productivité, contenu des métiers, développement de la polyvalence, remise en cause de la grille salariale, du déroulement de carrière, remise en cause des accords locaux,… Tout est mis sur la table selon le DRH.

Le président Pépy s’est répandu dans la presse qu’il n’y aurait pas de plan social à la SNCF. La poursuite des plans de performance transverses, la volonté d’accroître la baisse des frais de structures et le nouveau plan stratégique de Voyages infirment ces propos. L’activation du plan de départs volontaires (RH0281) et le refus de donner des éléments précis aux administrateurs en dit long sur les conséquences sociales de ce projet de plan stratégique.

Un dialogue social de façade ?

La phase de dialogue avec l’encadrement et les organisations syndicales devrait débuter dès la rentrée. Des échanges avec les cheminots sur les thèmes du projet devraient avoir lieu d’octobre à mi-décembre.

Les mots ont leur importance, jamais la direction dans sa présentation n’a parlé de négociations.

Un projet qui tourne le dos au service public et aux revendications des cheminots

Un texte dans la droite ligne des réformes successives et qui parachève la casse de l’entreprise publique SNCF.

Un projet de plan stratégique qui, s’il reste en l’état, est aux antipodes des revendications exprimées et des propositions portées par les cheminots et la CGT depuis de nombreux mois.

Un projet qui ne permettra pas de faire de la SNCF une entreprise en capacité de répondre aux besoins de la population en matière de transport ferroviaire voyageurs et marchandises.

LA SNCF, ILS VEULENT LA DESCENDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

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Info luttes n°53

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Les chiffres du jour

  •  600, c’est le nombre de cheminots rassemblés devant le siège de Maintenance & Travaux et le siège de l’entreprise ;
  •  Température : 36° C ;
  •  Etat d’esprit des cheminots présents (Echelle de 0 à 10) : 8.

A l’appel de la seule CGT, ce sont plus de 600 Cheminotes et Cheminots qui se sont rassemblés devant le siège de Maintenance et Travaux, où se tenait un Comité d’Etablissement extraordinaire avec, pour seul ordre du jour, la radiation des cadres de notre camarade Jean-François RANDADO pour faits de grève, car il faut bien le dire, la teneur du dossier disciplinaire ne permet pas d’y déceler un autre motif.

LA GRÈVE : UN DROIT CONSTITUTIONNEL INALIÉNABLE

Aujourd’hui, 27 juillet 2018, se tenait un Comité d’Etablissement en vue de le consulter sur la radiation des cadres de notre camarade Jean-Francois RANDADO, et faisant suite au Conseil de Discipline qui s’est tenu le 18 juillet. Les faits reprochés : « avoir allumé une torche à flamme rouge » un jour de grève. Le dossier est vide et la CGT a apporté tous les arguments pour le mettre hors de cause. La Direction de l’entreprise s’inscrit donc dans une logique revancharde à l’égard des militants de la CGT, pour tenter de museler une fois de plus ceux qui luttent. Cette attitude n’est malheureusement pas isolée. On dénombre, au plan interprofessionnel, pas moins de 6 252 militants et syndicalistes frappés par ce regain d’autoritarisme et de criminalisation de l’action syndicale. Nos camarades d’Air France ont d’ailleurs écopé de 4 mois de prison avec sursis pour une vulgaire chemise arrachée…

Lorsque qu’un camarade est attaqué, c’est toute la CGT qui est attaquée. Nous ne laisserons pas faire !

Dans la foulée, un rassemblement devant le siège du Groupe Public Ferroviaire, où se tenait un Conseil de Surveillance avec, comme ordre du jour, le plan stratégique de l’entreprise, a permis, si besoin en était, de matérialiser l’opposition des cheminots à cette mauvaise réforme et l’exigence de réécriture d’une nouvelle loi.

PLAN STRATÉGIQUE D’ENTREPRISE

Ce même jour s’est tenu un Conseil de Surveillance avec comme ordre du jour, le plan stratégique de la SNCF. Même si ce plan en est encore au stade de projet et qu’il nécessite l’aval du gouvernement, tout porte à croire qu’il s’inscrit dans la droite ligne du pacte ferroviaire et de ses orientations néfastes pour le Service Public Ferroviaire et pour les droits sociaux des cheminots.

Transformation des EPIC en SA, ouverture à la concurrence, filialisations, abandon du FRET, externalisations, rabotage des droits des cheminots, tel est le programme de ce plan stratégique.

La Fédération CGT des Cheminots continuera, pour sa part et sans relâche, à porter ses propositions pour un Service Public tant Voyageurs que Marchandises répondant aux besoins des usagers et populations. Nos propositions formulées dans le rapport « Ensemble pour le FER » sont plus que jamais d’actualité !

Nous sommes toujours sur les 8 points validés unitairement au printemps dernier :

  • La dette et le financement
  • La relance du transport de marchandises par fer
  • Statut de l’entreprise
  • L’organisation de la production
  • La ré-internalisation de charge de travail
  • L’ouverture à la concurrence
  • Les droits sociaux des cheminots
  • Les garanties sociales

Retrouvez ICI le rapport présenté par la CGT : « Ensemble pour le fer ».

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Info luttes n°52

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Le chiffre du jour :
21 millions d’euros, c’est ce que rapportent les cheminots chaque jour à l’entreprise.

Les mots ne manquent pas de la bouche ou de la plume de certains commentateurs qui parcourent les plateaux télé pour décrédibiliser la bataille que nous avons décidé de poursuivre pour l’écriture d’une nouvelle loi et le développement de la SNCF.

UNE BATAILLE DE LONGUE HALEINE !

La loi qui a été votée n’entrera réellement en vigueur que le 1er janvier 2020.

Le gouvernement doit maintenant préparer sa mise en oeuvre, notamment en dévoilant les conséquences des mesures imposées, qui vont être en contradiction avec les promesses faites aux yeux de tous.

Parallèlement, la CGT va continuer à s’investir dans la construction d’une CCN de haut niveau, comme elle l’a fait depuis le début de l’ouverture des négociations en 2014. Agir de la sorte n’est pas un abaissement de nos exigences, mais bien une volonté de préserver et gagner des droits nouveaux pour tous les cheminots et salariés du ferroviaire.

De son côté, la Direction de l’entreprise va présenter son plan stratégique dans le cadre du Conseil de Surveillance du 27 juillet prochain.

Ce plan stratégique donnera lieu à des tables rondes avec les Organisations Syndicales pour bâtir un « pacte d’entreprise ».

La future loi sur les mobilités, qui doit être discutée à l’automne, va réaborder les sujets ferroviaires, particulièrement le financement des infrastructures. 1 des 3 scenarii du rapport Duron sera alors retenu et ponctuera l’avenir de milliers de kilomètres de lignes, notamment en proximité.

Nous ne pouvons rester spectateurs de cette purge annoncée du Réseau Ferré National.

La CGT estime que les trois volets sont étroitement liés (loi, CCN, pacte d’entreprise).

Nous devons continuer la lutte pour gagner :

  •  L’abrogation des dispositions législatives mettant en oeuvre le « pacte ferroviaire » et gagner une nouvelle loi (retour au Statut d’EPIC, maintien et amélioration du statut des cheminots, unification de la SNCF) ;
  •  Des conditions sociales : maintien et amélioration de notre régime spécial de prévoyance et de retraite et de la Sécurité Sociale (RH0254), CCN de haut niveau, sécurité de l’emploi, régularisation de l’emploi précaire, protection sociale ;
  •  Le développement du service public ferroviaire : plan de relance du fret, ressources allouées aux collectivités pour le développement TER, relance TET (transversales, trains de nuit), emploi, avenir des sites ferroviaires, ré-internalisation des charges de travail, organisation intégrée de la production, augmentation générale des salaires et pensions.

LA RÉACTION INDIGNE D’UNE DIRECTION REVANCHARDE !

M. Pépy et son staff, non contents de saborder l’entreprise depuis des décennies, ont décidé de faire payer le prix fort aux cheminots qui luttent pour conserver une entreprise ferroviaire publique et… leur boulot.

Il est vrai que pour le COMEX, il n’est pas acceptable de s’opposer à eux qui « scient la branche »… puisque cela fait longtemps qu’ils ont la hache en main.

N’en déplaise au COMEX, la Fédération CGT des cheminots ne laissera pas faire !

Alors que plus de 70 % des cheminots ont, à un moment ou un autre ces derniers mois, exprimé par la grève leur opposition à cette loi, confirmée par le résultat du Vot’action, le gouvernement et la direction d’entreprise ont beau jeu de vouloir museler la contestation (désinformation, coups tordus, attaque du droit de grève et répression / sanctions envers les cheminots grévistes).

La direction matraque depuis plusieurs semaines des militants syndicaux en proposant des niveaux de sanction disproportionnés par rapport aux faits qui sont reprochés.

Notre camarade Jean-François Randado est sous le coup d’une radiation des cadres.

La séance plénière du CE Maintenance et Travaux du 27 juillet prochain a pour seul point à son ordre du jour le licenciement de Jean-François.

Pour dénoncer l’acharnement dont font l’objet de nombre cheminots et défendre Jean-François, un rassemblement est organisé ce même jour, rue de Dunkerque, à Paris, à 8H30.

IMPACT DE LA GRÈVE

Dans son Temps Réel N°68 du 20 juillet dernier, la direction du GPF annonçait que la grève qui s’est déroulée avait coûté 790 millions d’euros.

Cela aurait pu coûter beaucoup moins cher si gouvernement et direction d’entreprise avaient bien voulu entendre les cheminots, négocier avec leurs représentants et répondre à leurs légitimes revendications.

Par sa communication, la direction reconnaît implicitement que les cheminots, avec leurs conditions sociales, rapportent 21 millions d’€ par jour à l’entreprise. Alors pourquoi vouloir supprimer le statut et vider le RH0254 de son contenu ?

Gageons que la direction du GPF mettra autant de ferveur à démontrer les bienfaits de l’ouverture à la concurrence du Fret SNCF depuis 2006, de la mise en place de l’EAS, de l’externalisation et de la sous-traitance ? Quelle plus-value pour le service public ?

Ce qui coûte aujourd’hui au service public ferroviaire, c’est que ses dirigeants se comportent comme des financiers et font du business avec de l’argent public !

Tous au rassemblement le 27 juillet, Rue de Dunkerque, à Paris, à 8h30 et au rassemblement devant la direction de l’entreprise, place aux Etoiles, à Saint-Denis, à 11h00.

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Info luttes n°51

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Le chiffre du jour :

• 7 500 euros de bénéfice net, c’est ce que chaque cheminot du GPF a rapporté à la SNCF en 2017.

Les échanges issus de la table ronde tripartite Gouvernement/UTP/OS représentatives, qui s’est tenue le 15 juin dernier n’ont pas permis de dissiper totalement nos craintes.

Les « engagements » issus de cette réunion, formalisés dans un relevé de conclusions, ne donnent aucune garantie de ce que serait cette CCN de haut niveau.
Il faut donc mettre sous contrôle des cheminots la réunion du 19 juillet avec le patronat ferroviaire.

RIEN N’EST FINI TOUT EST ENCORE À FAIRE !

La loi est effectivement promulguée mais les problèmes qu’elle soulève sont toujours présents. Ils devront être résolus dans le cadre d’ordonnances, de décrets, voire par un nouveau texte, ainsi que par la négociation collective de branche. La bataille que nous devons continuer à mener sur le fond de la réforme doit nous inciter, en parallèle, à maintenir et développer nos droits sociaux.

La loi a ouvert de nouveaux champs qui devront faire l’objet d’une négociation spécifique.

L’UTP semble disposée à reprendre certains éléments du Statut dans la CCN, sans pour autant indiquer lesquels. La négociation doit permettre de fixer et matérialiser ces engagements sans tarder et de les transcrire dans la Convention Collective de branche. C’est notamment le cas :

  •  des garanties disciplinaires et sanctions ;
  •  la garantie de l’emploi ;
  •  le déroulement de carrière ;
  •  le droit syndical et des instances de représentation répondant aux exigences de sécurité ferroviaire et de règlementation de nos métiers.

Le Premier ministre reconnaît : « Il y a des contraintes spécifiques aux métiers ferroviaires et auxquelles feront face toutes les entreprises ferroviaires ».

Ces contraintes sont celles d’un haut niveau de sécurité, la nécessité d’assurer la continuité du service, et une adaptabilité liée à l’évolution des technologies et des organisations.

L’enjeu est bien de maintenir et de garantir sur le long terme l’attractivité des métiers du ferroviaire qui sont largement soumis à ces contraintes.

Par ailleurs, de nombreux sujets tels que le périmètre des facilités de circulation, l’inclusion des ayants-droit, l’absence de fiscalisation et leur extension à l’ensemble des salariés de la branche ne sont pas tranchés à ce jour. C’est l’un des éléments forts du contrat qui lie les cheminots et leurs familles à l’entreprise publique SNCF.

Nous exigeons que les accords collectifs tels que la Cessation Progressive d’Activité ou le Temps Partiel de Fin de Carrière, qui sont la contrepartie de l’exercice de métiers à pénibilité avérée, soient déclinés dans la branche pour pouvoir s’appliquer à l’ensemble des salariés qui en dépendent.

Enfin, les écarts significatifs existants entre le cadre social de la branche et celui de la SNCF nécessitent de rouvrir un certain nombre de volets déjà négociés, comme par exemple le contrat de travail ou l’Organisation du Temps de Travail, la formation, mais aussi le champ d’application.

Nous exigeons :

  •  un réagencement du calendrier de négociation de la CPMN ;
  •  que soit défini ce qu’est une CCN de haut niveau ;
  •  un haut niveau de garanties sociales et a minima le maintien des droits actuels, voire de nouveaux droits.

Au préalable, la CGT exige que cette première réunion soit consacrée à l’examen de l’ensemble des sujets à traiter dans le cadre de la négociation de branche et fasse l’objet d’engagements au travers d’un relevé de conclusion à l’issue de chaque réunion.

C’est à ce titre que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, FO, représentatives dans la branche ont transmis un courrier au président de la Commission Mixte Paritaire le 11 juillet dernier, auquel la CFDT n’a pas souhaité s’associer.

Parce que chaque bataille menée est un pas supplémentaire vers l’obtention de nos revendications, la Fédération CGT appelle les cheminots à se mobiliser par la grève le 19 juillet prochain.

27 juillet : Conseil de surveillance sur le plan stratégique de l’entreprise, préparons-nous à la grève !

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À LA TRACTION, LA MOBILISATION DOIT CONTINUER

Réforme ferroviaire

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Alors que le conflit sur la réforme du ferroviaire vient de passer le cap des 3 mois de mobilisation avec un niveau exceptionnel à la Traction, la direction revancharde tente de s’en prendre une nouvelle fois aux cheminots. La mobilisation des cheminots de la Traction demeure donc plus que jamais nécessaire.

Après s’être disqualifiée en tentant d’entraver l’action des cheminots en modifiant le RH131 juste avant le conflit, en ayant édité de multiples notes visant à interpréter ce même règlement afin d’opérer des retenues sur salaires illégales, lui valant une condamnation par le TGI de Bobigny, la direction s’en prend désormais aux conditions de travail des cheminots de la Traction.

Plusieurs établissements viennent de sortir du bois en annonçant la dénonciation des accords locaux de tous types sans aucun avis préalable aux IRP. A travers ces attaques, ce sont les conditions de travail des ADC qui vont être fortement dégradées car de nombreux accords locaux concernaient l’organisation du temps de travail. Les protocoles congés sont également remis en cause afin de limiter au maximum le nombre d’agents en congés en juillet et août.

Des restructurations sont annoncées (ET axe TGV Sud-Est, ETOF, ET PRG, …) afin d’organiser les établissements autour d’une seule activité voire produit.

Le but est de dédicacer encore un peu plus les ADC et remettre en cause la formation initiale générique, jugée trop coûteuse par le patronat et la direction et c’est ce qu’ils entendent imposer dans le cadre des négociations sur la CCN.

Chaque activité va y aller des remises en cause du dictionnaire des filières à travers différentes mesures (attelages, entretien du matériel roulant, ouverture de gare, …).

Côté Fret, sa filialisation et de nombreuses suppressions d’emplois sont au programme. Depuis plus de 10 ans, Pépy et sa garde rapprochée cherchent à se débarrasser de cette activité. Aidés par le gouvernement, ils souhaitent désormais passer à la vitesse supérieure.

Enfin, il nous faut peser sur la prochaine Table Ronde Salaires pour qu’enfin les cheminots de la Traction bénéficient comme tous les autres cheminots d’un véritable 13ème mois. La direction doit également annoncer une augmentation générale des salaires après 3 années blanches.

Face à ces attaques, une seule réponse, le maintien de la mobilisation des cheminots de la Traction !

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LA DIRECTION ENFREINT LA LOI, LES CHEMINOTS TRINQUENT !

Retenues de grève

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Lors du CE du 26 juin 2018, dans sa déclaration liminaire, la CGT a interpellé la Direction de l’EPIC SNCF quant à la condamnation de la SNCF sur les retenues sur repos.
Cette décision a permis de rétablir les droits des salariés grévistes qui obtiennent ainsi que seuls les jours de grève soient retenus et non les repos accolés.

Bien que le Tribunal de Grande Instance de Bobigny ait jugé la retenue des repos encadrant les journées de grève, illégale et ordonné le remboursement immédiat, la Direction affiche une attitude revancharde.

Non seulement, elle décide de faire appel de cette décision de justice, mais elle ne donne aucune directive aux différents services concernés par le remboursement des mauvaises retenues, que ce soit en établissements ou en Agences Paie et Famille.

La CGT a tout particulièrement pointé du doigt la responsabilité de la seule Direction du GPF vis-à-vis des cheminots indûment et lourdement prélevés, et vis-à-vis des cheminots qui vont devoir réparer les erreurs volontaires de la Direction Nationale.

À ce jour, les cheminots grévistes, qui se sont vus prélever leurs repos en journées de grève, sont en attente de leur remboursement. Et la Direction fait dans la provocation en ne donnant aucune consigne aux Gestionnaires d’Utilisation.

Les cheminots s’adressent à leurs collègues des APF voire aux salariés de la plateforme téléphonique privée avec parfois agacement et colère.

En laissant traîner les remboursements, la Direction met, une énième fois, les cheminots en difficulté.

Les agents des Agences Paie et Famille et surtout des établissements vont devoir régulariser ces retenues illégales imposées par la Direction du GPF.

Les établissements vont devoir reprendre, pour ces trois derniers mois, l’utilisation de chaque agent, cibler les repos englobés par deux périodes de grève, puis établir une comparaison avec le nombre de jours retenus sur salaire, pour ensuite en déduire le nombre de retenues abusives au titre des repos.

La procédure concernant les cheminots relevant du RH0254 sera encore plus fastidieuse en raison des particularités du contrat de travail et de l’inadaptation de l’outil HRA.

Les gestionnaires des Agences Paie et Famille seront, en partie, en charge de la saisie des sommes à régulariser, soit sur solde, soit par mandat (si et seulement si le cheminot le demande).

Sauf, qu’à ce jour, aucune directive n’est donnée aux gestionnaires et les cheminots ne sont pas informés de leur droit de bénéficier d’un mandat de solde sans attendre la prochaine paie.

La Fédération CGT a donc exigé de la part de la DRH du GPF :

➔ Des directives immédiates dans les services compétents afin de procéder aux régularisations des retenues illégitimes ;

➔ La mise en place immédiate de moyens humains supplémentaires pour absorber une telle somme de travail ;

➔ La reconnaissance par l’entreprise des efforts réalisés par les agents pour réparer les errements de leurs dirigeants nationaux ;

➔ Une communication claire de la part de la direction expliquant aux cheminots la procédure de régularisation de manière à préserver les gestionnaires GA et GU.

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3 MOIS… ET LA LUTTE CONTINUE

Réforme ferroviaire

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Depuis le 3 avril, début du conflit contre la réforme ferroviaire, la direction SNCF a été tour à tour VOLEUSE, MENTEUSE, DÉSHUMANISÉE, HARGNEUSE, MANIPULATRICE de son encadrement, … Désormais, elle triche avec les IRP et explore, avant même la réforme, les possibilités de destruction de l’outil de maintenance afin de mieux le séparer et pour ensuite mieux le vendre.

Alors que le conflit est loin d’être terminé, la direction du Matériel accentue déjà la pression sur les Technicentres Industriels et les Technicentres de Maintenance, pour contraindre et modifier les organisations de travail au sein de la maintenance du matériel roulant. En présence ou non des délégués du personnel, elle présente des réorganisations violentes, allant jusqu’à provoquer les cheminots en les faisant se remettre en question sur leur professionnalisme, leur « dévouement » au travail, l’emploi « cheminot » et les conditions de travail.

Où en est-on de la déconstruction de la maintenance des matériels roulants ?

Les directions locales décomplexées annoncent dans plusieurs sites de production vouloir s’organiser de manière à mettre des cheminots du domaine sur les routes de France. Chantage et manipulations !!!

Renforts, Task Force, équipes de soutien, dépannages mobiles, intérim/alternance, … toutes ces solutions sans avenir sont orchestrées dans la précipitation et désorganisent, voire vident des unités de travail entières.

Les cheminots se voient contraints de se déplacer vers la charge de travail et sont ainsi exposés au risque d’accidents, sans qu’aucun travail de prévention des risques ne soit engagé avec les CHSCT. Et ce ne sont pas les « règles qui sauvent » qui épargneront ceux qui emprunteront les routes surchargées de camions, suralimentées par les bus MACRON soit dit en passant.

La direction du Matériel provoque les cheminots !!!

Grévistes ou non-grévistes, les cheminots sont dans l’oeil du cyclone des restructurations menées tambour battant sans consultation préalable des élus et mandatés, parfois en contradiction avec l’avis de l’encadrement et de certains dirigeants […]

Téléchargez le 4 pages complet pour en savoir plus sur la situation à Bischheim (67), au Technicentre Industriel d’Hellemmes, au Technicentre Industriel Charentes Périgord, au Technicentre Industriel de Rennes, au Technicentre Sud Est Européen, au Technicentre PACA, au Technicentre Hauts-De-France… et sur les revendications de la CGT face à ces restructurations.

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Info luttes n°50

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Les chiffres du jour

• 1,33 milliard d’euros, c’est le bénéfice net de la SNCF pour 2017.
• 2,3, c’est la multiplication du bénéfice net à la SNCF entre 2016 et 2017.
• 3,8, c’est le pourcentage de progression du chiffre d’affaires du Groupe en 2017.
• 0, c’est le pourcentage d’augmentation générale des salaires depuis 3 ans pour les cheminots.

Après 18 séquences intenses de grève, la nouvelle phase dans laquelle nous entrons doit permettre de maintenir le niveau de nos exigences sur le gouvernement, le patronat ferroviaire et la direction SNCF.
C’est pourquoi, la CGT appelle les cheminots à être en grève les 06 et 07 juillet prochains.

SE DÉFENDRE, ÊTRE EXIGEANTS !

La réforme que nous combattons est une des composantes du projet politique plus global du gouvernement qui vise à privatiser des entreprises telles qu’Aéroports de Paris (ADP), Française des jeux (FDJ) Engie (ex GDF-SUEZ), à disloquer notre sécurité sociale, notre système solidaire et intergénérationnel des retraites, entre autres.

Par ailleurs, la Loi d’Orientation sur les Mobilités, qui devrait être débattue à l’automne, reviendra sur le ferroviaire à travers la question du financement des infrastructures et l’avenir des lignes de proximité.

D’ici là, nous sommes plus que jamais légitimes à imposer au gouvernement un contenu qui aille dans le sens de nos revendications dans les ordonnances et décrets liés au pacte ferroviaire.

Nous devons également garder le contrôle sur le patronat ferroviaire concernant les négociations sur la CCN afin d’imposer l’exigences de conditions sociales de très haut niveau.

Enfin, la direction de l’entreprise doit être assurée que nous ne la laisserons pas tranquille. Nous ne lui permettrons pas d’aggraver la situation en imposant un pacte d’entreprise dans la continuité des mauvais choix qu’elle opère depuis plusieurs années.

La violence sociale imposée par le gouvernement, le patronat ferroviaire et la direction SNCF peut paraître inédite, il n’en est rien !

Les ultra-libéraux reproduisent les schémas inventés par leurs prédécesseurs. En cela, ils sont archaïques.

Notre détermination, notre conviction sont sans faille ! Nous portons un projet qui allie développement du service public ferroviaire pour tous et amélioration des conditions de travail. En cela, nous sommes résolument contemporains.

POGNON DE DINGUE !

Sur fond de politique d’austérité, cela fait 3 ans que la direction de la SNCF impose le gel des salaires aux cheminots.

La CGT affirme que l’argent existe. En effet, fin 2017, les entreprises françaises cotées au CAC 40 ont réalisé 94 milliards de bénéfice. Les salariés en général n’en n’ont pas vu la couleur.

A la SNCF, les bénéfices nets s’élèvent à 1,33 milliard d’euros pour l’année 2017. C’est 2,3 fois supérieur à l’année 2016. Là non plus, les cheminots n’en n’ont pas eu de retour.

La direction de la SNCF ne se comporte pas mieux que les rapaces de la finance.

Une table ronde salariale est prévue le 10 juillet prochain, la CGT exigera entre autres :

  • De porter le salaire minimum et la pension minimum à 1 800 euros bruts mensuels (intégrant le traitement, l’indemnité de résidence, la prime de travail) ;
  • La mise en place d’un calendrier comprenant une première étape significative d’augmentation générale des salaires ;
  • La suppression des zones résidentielles des salaires en alignant les zones 2 et 3 sur la zone 1 et l’intégration de celle-ci dans le traitement pour les cheminots ;
  • Que soit créée une indemnité compensatrice de la perte d’EVS pour les femmes enceintes ou en congé maternité ;
  • De transformer la PFA en véritable 13e mois incluant le traitement, l’indemnité de résidence et la prime moyenne théorique de travail. Celle-ci doit être attribuée à tous les cheminots ;
  • D’octroyer à tous les cheminots une prime de vacances unique et uniforme payable en juin et représentant le salaire mensuel minimum d’embauche majoré de 10% par enfant à charge. Cette prime doit se substituer aux gratifications d’exploitation et de vacances actuelles ;
  • Le taux des EVS doit être aligné sur le plus élevé et revalorisé.

Notre force commune, notre fierté quotidienne : être cheminots !

En route vers la prochaine séquence de grève des 06 et 07 juillet 2018.

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Info luttes n°49

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Le chiffre du jour

• 10 000, c’est le nombre de cheminots présents dans les cortèges interprofessionnels de ce jour.

Au cours de ces 18 premiers préavis, nous avons, ensemble, fait preuve d’un engagement, d’une lucidité et d’un sérieux sans faille.
La Fédération CGT, consciente de ce que cela représente, redit toutefois que la période estivale doit être placée sous le contrôle des cheminots.

ÉTÉ 2018 : SOUS SURVEILLANCE

Le Gouvernement et la direction de l’entreprise ne mesurent pas encore ce qu’ils ont semé. On ne fait pas de réforme régressive contre les salariés sans passer à la caisse tôt ou tard.

Les cheminots, fer de lance de la contestation sociale depuis près de 3 mois, ont à nouveau pris une place significative dans les cortèges interprofessionnels des manifestations en territoire ce 28 juin.

Si les cheminots conviennent, à juste titre, que les modalités d’action doivent s’adapter à la période estivale, ils restent cependant convaincus qu’il faut continuer à marteler les exigences portées au cours de ces 18 séquences de grève de 2 jours sur 5.

La Fédération CGT entend bien être au rendez-vous et appelle d’ores et déjà les cheminots à faire des 06 et 07 juillet prochains une nouvelle séquence de temps forts afin de rappeler au-delà du seul vote de la loi, que bien des pages de l’histoire restent à écrire.

Après avoir prélevé des jours indus de grève qu’elle doit aujourd’hui rembourser, la direction doit maintenant s’atteler à nous donner l’argent qu’elle nous doit après 3 ans de gel des salaires. La table ronde de négociation salariale, prévue dans la première quinzaine de juillet, doit donc être à la hauteur des attentes.

Le patronat ferroviaire doit, quant à lui, répondre à l’équation posée par Edouard PHILIPPE lui-même, concernant les garanties sociales des cheminots liées aux contraintes de nos métiers et qui doivent faire l’objet de contreparties.

Le Gouvernement n’en a pas fini avec la réforme et doit maintenant apporter des éléments concrets sur la reprise partielle de la dette, de même qu’il doit entendre et prendre en compte ce qui doit faire le contenu des décrets et ordonnances à venir.

La Fédération CGT appelle donc les cheminots à maintenir un bouillonnement revendicatif et à débattre des suites que nous donnerons ensemble et sur le long terme à l’action engagée pour la sauvegarde et le développement du service public ferroviaire en tous points du territoire.

Notre fierté quotidienne : être VOTRE Fédération CGT,
NOTRE force commune : être Cheminots !

En route vers la prochaine séquence de grève des 06 et 07 juillet 2018.

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