Fédération CGT des Cheminots


Action à partir du 12 décembre 2024

Grève reconductible à partir du 12 décembre 2024

Le 21 novembre 2024, les cheminots ont adressé un ultimatum au gouvernement et à la direction SNCF.
Les organisations syndicales, unies et déterminées, appellent les cheminots à se mettre massivement en grève à compter du 11 décembre à 19h00.

À PARTIR DU JEUDI 12 DÉCEMBRE : TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Collectif Personnels CASI - CSE - CCGPF

| Action à partir du 12 décembre 2024

Dans la continuité de la journée d’action « ultimatum » du 21 novembre dernier et faute, pour l’heure, de réponse satisfaisante aux revendications portées unitairement, il faut hausser le ton.

Pour les salariés des CASI, des CSE et du CCGPF, il ne s’agit pas d’agir en solidarité avec les cheminots, mais bien de défendre le service public SNCF face à son éclatement, sa privatisation organisée et ses conséquences. C’est une lutte d’intérêt général et de convergence revendicative pour laquelle le collectif national CGT appelle à la grève les salariés des CASI, des CSE et du CCGPF à partir du 12 décembre prochain !

UN DISCOURS DE VÉRITÉ

Depuis toujours, le collectif national CGT des personnels CASI, CSE et CCGPF forge ses analyses, son action militante et ses revendications à partir des aspirations et des réalités qui s’imposent à toutes et tous.

Les fossoyeurs du service public SNCF entendent, dès le mois de décembre de cette année, liquider Fret SNCF et entamer concrètement la privatisation de SNCF Voyageurs à travers l’ouverture à la concurrence et le transfert des cheminots dans des entreprises privées ou des filiales.

Nous le savons toutes et tous, l’existence et l’emploi dans les CASI et le CCGPF sont directement liés à la SNCF et sa structuration. Alors, stoppons-les et imposons, ensemble, un autre avenir pour le service public SNCF, pour les personnels CASI, CSE et CCGPF !

ENGAGÉS AVEC CONVICTION

Tout le monde se souvient du travail de la Fédération CGT des cheminots appuyé par la mobilisation nationale massive, à Saint-Denis, des salariés CASI, CSE et CCGPF pour pérenniser notre modèle d’ASC et les emplois associés face à une première étape d’éclatement de la SNCF et la suppression des CE et CER. Gagner, c’est possible !

Ensemble, obtenons :

  • l’arrêt et un moratoire sur la procédure de discontinuité de Fret SNCF qui conduit à sa liquidation ;
  • l’arrêt du processus de privatisation de SNCF Voyageurs ;
  • une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire ;
  • la pérennisation du modèle d’Activités Sociales et Culturelles ;
  • la pérennisation et l’augmentation du financement des ASC, notamment pour préserver les emplois des personnels CASI, CSE et CCGPF.

À PARTIR DU 12 DÉCEMBRE, MOBILISATION GÉNÉRALE !

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ÉCLATEMENT DU GPU : TOUTES ET TOUS CONCERNÉ·ES !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Le 21 novembre, les cheminots ont adressé un ultimatum au gouvernement et à la direction SNCF. Les organisations syndicales, unies et déterminées, appellent TOUS les cheminots à se mettre massivement en grève à compter du 11 décembre à 19h00.

Méconnus, les agents des services communs participent pourtant à l’ensemble de la chaîne de production, au même titre que les autres cheminots, mais ils sont les cheminots de l’ombre.

Agents de l’immobilier, des services généraux, de la surveillance générale (SUGE), informaticiens, gestionnaires, chargés du recrutement, comptables, acheteurs, secrétaires, assistantes sociales, médecins du travail, infirmier.e.s, chargés de communication, chargés des affaires juridiques… ces fonctions supports, très diverses, sont pourtant indispensables au fonctionnement d’une entreprise de service public telle que la SNCF.

Les agents des services communs sont le service public interne, au service des cheminots, afin de leur permettre de réaliser leur travail dans les meilleures conditions possibles.

Les cheminots des services communs ne sont pas épargnés par l’éclatement de la SNCF.

Par exemple, les conséquences du démantèlement du FRET sont sans appel, depuis 2009, ce sont 7 500 postes qui ont été supprimés, soit l’équivalence de 90 000 feuilles de paie en moins pour les APF par an, 7 500 visites médicales en moins, 7 500 dossiers d’agents en moins pour les fonctions RH….

Les cheminots des service communs, véritable variable d’ajustement budgétaire, sont mis dans la balance pour pouvoir répondre aux appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. La direction estime qu’ils sont un coût alors qu’ils sont une véritable richesse au sein de l’entreprise publique !
Surcharges de travail, éclatement en plaques, équilibre vie pro/vie privée bouleversé, les premières conséquences de cette politique désastreuse se font déjà sentir. Pour exemple :

  • Perte de 30 000 heures SUGE sur la région PACA suite à l’ouverture à la concurrence soit une trentaine d’agents ;
  • Fragilisation du GIE à peine crée avec la liquidation programmée mais encore évitable de la SAS FRET SNCF ;
  • Restructuration des services informatiques en territoires (18 postes sur la sellette) ;
  • Politique cachée de la direction d’une réduction des offres proposées par nos cabinets médicaux (soins infirmiers, préventions, consultations, secourisme, relations d’aides…) ou de nos centres d’actions sociales avec la mise en place de directions de territoires ;
  • Robotisation, externalisation, autonomisation des agents sur leur gestion administrative.

Chaque restructuration, chaque poste supprimé a un impact direct sur la pérennité de nos services communs !
Les avancées sociales ont été obtenues par la grève et les mobilisations massives ! Plus on nous attaque, plus nous devons nous rassembler pour être plus forts !

Chacun, isolé, nous perdons, tous ensemble, rassemblés, nous gagnons !

ENSEMBLE, NOUS FAISONS CAUSE COMMUNE,
ENSEMBLE, NOUS AVONS UN AVENIR EN COMMUN !

C’est pourquoi nous revendiquons pour toutes et tous les cheminots :

l’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
l’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités et le maintien de l’ensemble des droits des cheminots ;
l’arrêt de la mise en concurrence sur le réseau et la mise en œuvre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire et de nos infrastructures.

CHEMINOTES ET CHEMINOTS DES SERVICES COMMUNS :
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE DÉS LE 11 DÉCEMBRE AU SOIR !

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CONCURRENCE, FILIALISATIONS,… LES ASCT CONCERNÉS ET MOBILISÉS !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

TER, Transilien, Intercités, TGV quelle que soit l’activité, les métiers d’ASCT et de la filière Trains subissent les méfaits de la privatisation via la concurrence et la filialisation.

Après l’ultimatum du 21 novembre, les cheminot-e-s de la filière Trains vont s’inscrire massivement dès le 11 décembre au soir dans la deuxième étape de grève unitaire appelée par la CGT, l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT.

Les ASCT attendent encore des réponses sur leurs parcours professionnels et la reconnaissance de la technicité de leur métier. Dans le même temps, la direction de l’entreprise organise une refonte importante de leurs missions pour préparer les filialisations en vue de la privatisation du système ferroviaire et d’un abaissement de leurs conditions sociales et de travail, comme l’ensemble des cheminots.

Sur TGV : La concurrence en « open access » va se jouer sur des critères de « prestation à bord » et sur le low-cost en termes de conditions sociales. Les velléités des directions à travers les VAO, les prises de congé à l’arrivée des trains ou encore le port du brassard seront, à n’en pas douter, complétées par d’autres « originalités ».

Enfin, alors que l’activité TGV recrute directement une part non négligeable d’ASCT sans passer par le parcours professionnel, c’est toute la reconnaissance du métier et de sa technicité qui est menacée. Ça suffit !

Sur Intercités : Les découpages se poursuivent avec du matériel et des effectifs dédiés par ligne et par produit. L’appel d’offres sur les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon est relancé et l’attribution du nouvel opérateur devrait être connue début 2025 pour lancement au SA 2028. Sur Paris-Clermont et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, l’établissement Oxygène prépare la fin des roulements mixtes TER/Intercités et un appauvrissement des charges de travail. S’agissant de l’établissement SUNI qui regroupe la ligne Bordeaux-Marseille et les trains de nuit, des équipages dédiés sont en passe d’être créés pour être séparés dans 2 établissements distincts. Dans cette activité, les cheminots souffrent déjà du matériel vétuste, des retards à répétition et des usagers excédés. C’est une conséquence immédiate de la filialisation.

Sur TER : Dans certaines régions, au 15 décembre prochain, les premiers cheminots basculeraient dans des filiales comme en PACA, à Nantes ou à Amiens. Les autres régions préparent activement les mises en lot dans le cadre des projets SERM (Service Express Régionaux Métropolitain). Ces découpages concernent des lots géographiques, par fonctions (ex : services commerciaux) ou encore multimodaux (trains + bus). Certaines Régions, sous prétexte d’économies, prévoient déjà de remplacer des trains par des Bus Express comme par exemple entre Orléans et Tours en Région Centre-Val-de-Loire.

L’évolution du métier d’ASCT dans les régions par de multiples réorganisations (notamment équipe mobile de ligne) inclut de plus en plus de missions en gare comme les VAE (Visite Avant Expédition). Dans cette activité, la politique du chiffre a clairement supplanté les missions de service à bord sur fond de déshumanisation des gares.

Enfin, la direction de l’entreprise a présenté ses projets d’évolutions de la formation initiale ASCT afin de la réduire aux seuls besoins de la production. Ces évolutions réglementaires concernent les certifications et habilitations, issues des règlements européens STI OPE qui font peser de lourdes conséquences sur le métier dans les mois à venir si les cheminots n’interviennent pas massivement.

C’est pourquoi les 4 organisations syndicales revendiquent :

L’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
L’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités ;
Une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.

Aussi, la CGT s’oppose à ces attaques et revendique :

  • Le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée ;
  • La reconduction de la mesure des 850 recrutements ASCT en 2025 ;
  • La refonte et la revalorisation de la Prime de travail ;
  • Une formation initiale transverse ;
  • Des parcours professionnels homogènes intégrant l’ancienneté comme premier critère ;
  • La reconnaissance de la pénibilité par l’amélioration de la C.A.A, l’amélioration des conditions de vie et de travail et l’élargissement de la liste des métiers à pénibilité avérée ;
  • Une notation (PR, niveau, Classe) tous les 3 ans maximum.

Une mobilisation des agents de la filière TRAINS par une grève majoritaire, dès le 11 décembre au soir, enverra un signal fort à la direction. Elle permettra dans un cadre unitaire et tous services de créer un rapport de force pour gagner sur nos revendications tant générales que spécifiques !

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LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL DÉTERMINÉS DOIVENT AGIR PAR LA GRÈVE !

Grève national tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Lors de l’ultimatum du 21 novembre dernier, de nombreux cheminots du Matériel ont démontré leur détermination à obtenir :un moratoire sur le fret ;

  •  L’abandon des filialisations dans le TER ;

  • Le refus de la vente à la découpe du réseau ferré national ;

  • L’heure est à la mobilisation, les agents du Matériel sont tous concernés.

La loi dite « pacte ferroviaire » que nous combattons depuis 2018 provoque la privatisation de la SNCF. La Direction ne se gêne pas pour détruire nos métiers et mettre les cheminots dans des situations de stress et d’incertitude. Les cheminots du Matériel sont au pied du mur. Certains vont partir dans des entreprises privées, d’autres vont devoir changer de métiers, voire en cumuler plusieurs.

  • À Fret SNCF, les cheminots du Matériel seront transférés à Technis, filiale privée de la SNCF. Les agents verront leurs conditions de travail se détériorer et leur rémunération baisser.
  • Au TER et au Transilien, dans quelques semaines, ce sont des cheminots qui seront concernés dans les filiales Étoile d’Amiens pour la Picardie et les Hauts-de-France et Sud-Azur en Paca. En juin 2025, Transdev arrive sur les rails entre Marseille et Nice. Le scénario sera identique. Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes sont également dans le collimateur des régions, tout comme la région parisienne. Là encore, les savoir-faire des cheminots sont lâchement abandonnés par la Direction à des entreprises privées ou des filiales. Ce scénario est identique au chemin de fer anglais, qui aujourd’hui renationalise.
  • Aux ateliers TGV, la baisse du trafic grandes lignes aura des conséquences sur les charges de travail, et la Direction accélérera la sous-traitance et l’externalisation. Faudra-t-il céder des technicentres aux EF ?
  • Aux ateliers industriels, la pression du plan Opter mal calibré en emplois et en infrastructures d’accueil provoque les mêmes effets et amplifie la sous-traitance.

Nos conditions de travail et notre cadre social sont clairement dans le viseur. C’est l’accélération du dumping social avec la mise en place de la polyvalence des métiers ajoutée aux modifications des trames de maintenance. Les réorganisations perpétuelles ayant pour objectif de diminuer les coûts de maintenance auront un impact sur la qualité et la sécurité ainsi que sur les conditions de travail. Les cheminots de la maintenance, au fret, dans les TI et les TM, sont en danger. L’explosion en filiales et l’abaissement des droits qui en découle méritent que nous réagissions en urgence et unitairement. Cette logique est orchestrée par une direction provocatrice et un gouvernement illégitime.

La SNCF doit mieux reconnaître nos métiers et nos qualifications et nous garantir une protection sociale de haut niveau. Elle doit répondre à nos revendications légitimes et ouvrir des négociations en proximité sur l’emploi, les conditions de travail et l’organisation du travail dans nos technicentres et augmenter nos rémunérations.

La Fédération CGT des cheminots appelle dès à présent, sans attendre, à poser massivement vos D2I afin d’imposer la mise en place d’un moratoire au fret et l’arrêt de la filialisation au transport voyageurs en imposant des négociations. Déposons nos D2I là où c’est nécessaire et organisons-nous pour la grève dès le 11 décembre à 19 heures.

ENSEMBLE, CONSTRUISONS LA RIPOSTE GLOBALE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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AGISSONS ET PRENONS NOTRE DESTIN EN MAIN DÈS LE 11 DÉCEMBRE AU SOIR !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Depuis 2018 et la loi dite « pacte ferroviaire » que nous avons combattue, le processus de privatisation de l’entreprise historique SNCF prend un nouveau visage.

La direction assume d’abandonner les savoir-faire et les agents de conduite SNCF à la concurrence.

Cette idéologie dogmatique plonge les conducteurs dans l’incertitude à plus ou moins long terme. Cette situation est source d’inquiétude et de mal-être dans l’exercice de leur métier. Pour la CGT, cette situation ne peut perdurer.

L’HEURE EST À LA MOBILISATION,
LES ADC, AU PIED DU MUR, SONT TOUS CONCERNÉS.

À Fret SNCF, le processus de discontinuité pourrait conduire à sa disparition au 31 décembre en se scindant en deux sociétés privées : Hexafret et Technis avec le transfert dans les filiales privées de tous les ADC et des autres cheminots.

Au TER, dans quelques semaines, ce sont des cheminots qui seront transférés dans les filiales « Étoile d’Amiens » et « Sud-Azur ». En juin 2025, Transdev arrive sur les rails entre Marseille et Nice, le scenario sera identique. Ce choix politique, assumé par le président Farandou, est une attaque directe contre les cheminots.

C’est également le cas sur la région Pays-de-la-Loire concernant le tram/train Nantes-Châteaubriant-Clisson qui sera transféré dans une filiale (SVLO) au 15 décembre.

À Transilien comme à Intercités, les mêmes nuages noirs s’amoncellent sur la tête des cheminots avec des appels d’offres sur nombre de lignes.

Au TGV, c’est l’arrivée de multiples concurrents ayant des cadeaux sur le prix des sillons, mettant à mal l’équation économique la SNCF.

Celle-ci envisage d’ores et déjà de se retirer de certaines lignes. D’ailleurs, elle réduit le nombre de résidences Traction, préalable à une nette réduction de la voilure.

C’est l’accélération du dumping social avec le détricotage de nos droits orchestré par un gouvernement illégitime et une direction provocatrice.

NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET NOTRE CADRE SOCIAL
SONT CLAIREMENT DANS LE VISEUR.

Le but est d’abaisser les conditions sociales des cheminots, mais pas seulement. C’est notre corporation qu’ils veulent disséquer. Et en découpant la SNCF en de multiples entités, ce sont nos parcours professionnels et notre avenir personnel qui sont en jeu. Dans ces conditions, une mutation en province, d’une activité à une autre, les accès au TGV ne seront absolument plus garantis.

Dans le même ordre idée, nos contours métiers seront effacés et les conducteurs devront porter plusieurs casquettes : accueil, aiguilleur, accroche/décroche, agent du matériel, etc. pour un salaire identique, voire réduit.

L’heure n’est plus à tergiverser. L’heure est venue de se mobiliser ! La Fédération CGT des cheminots appelle, dès à présent, sans attendre, à poser massivement vos DII afin d’imposer la mise en place d’un moratoire au Fret, l’arrêt de la filialisation au transport voyageurs en imposant des négociations.

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12 DÉCEMBRE, TOUTES ET TOUS CONCERNÉS !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Les organisations syndicales ont déclenché une démarche de mobilisation à double détente. Après l’ultimatum du 21 novembre, place au second acte à partir du 11 décembre au soir pour gagner, par la grève, d’autres choix pour le ferroviaire !

Quotidiennement, les cheminot·e·s de l’Exploitation relient la roue au rail avec pour exigence d’assurer un service public de qualité. Mais les choix purement idéologiques et financiers de la Direction et des gouvernements qui se sont succédés ces dernières années fragilisent, les conditions sociales des cheminots, la qualité de la production et notre système ferroviaire.

DUMPING SOCIAL ET FILIALISATIONS : LES PIERRES ANGULAIRES D’UNE STRATÉGIE MORTIFÈRE

Dans les escales, les filialisations (Assist’enGare, Junior & Cie…) nuisent quotidiennement à la qualité des services en gare. Quant aux agents des guichets, ils se voient peu à peu dépossédés de leur outil de travail. L’arrivée de la billettique régionale s’inscrit dans cette logique, elle vise à leur retirer leurs missions sur les TER.

Dans les RCAD, la Direction annonce un programme, Ambition RCAD, accompagné d’un plan de suppressions de 20 postes et du risque prononcé d’une filialisation complète de l’activité.

Dans les BCC, la fermeture des trois entités Voyages (Lille, Toulouse et Lyon) est annoncée pour 2026. Cette décision découle en partie de la volonté de supprimer certains moyens de paiement.

La politique de démantèlement touche aussi l’ensemble des cheminot·e·s de Réseau, notamment ceux des EIC. En effet, la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit la possibilité de transférer aux régions hors RFN (réseau ferré national) les lignes dites de desserte fine du territoire. Ces transferts auraient des conséquences pour les cheminot·e·s des gares et des postes qui y assurent la circulation des trains.

Enfin, les cheminot·e·s du fret sont sous la menace de la mise en œuvre imminente du projet de liquidation de Fret SNCF, malgré son non-sens social, économique et environnemental !

Les mots d’ordre de la direction SNCF et du gouvernement sont privatisations, filialisations et dumping social. Tous les cheminot·e·s de l’Exploitation, sans exception, sont concernés par leurs décisions.

CULTIVONS L’ESPOIR, NOS REVENDICATIONS SONT TOUJOURS LÀ !

Au regard des enjeux sociaux et environnementaux qu’elles impliquent, la CGT appelle tous les cheminot·e·s de l’Exploitation à amplifier le rapport de forces engagé dès le 21 novembre et à se mobiliser par la grève à partir du 11 décembre, 19 heures.

EXIGEONS :

  • Arrêt et moratoire sur le processus de liquidation de Fret SNCF.
  • Arrêt des processus de filialisation et maintien de l’ensemble des droits des cheminot·e·s.
  • Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.

⇒ POSER POUR DÉPOSER, la Fédération CGT appelle les cheminots à déposer dès demain leur D2I pour la prochaine séquence unitaire qui débutera le 11 décembre au soir

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LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT NE SERONT PAS ÉPARGNÉS ! AGISSONS !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Les cheminotes et cheminots de l’Équipement ont un rôle central dans le système ferroviaire.
Ils sont aussi au cœur des enjeux de privatisation du système ferroviaire.
Les politiques menées par la direction de l’entreprise préparent, comme à Voyageurs, la mise en concurrence de la SA Réseau.

L’ÉQUIPEMENT VICTIME DE LA POLITIQUE DE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES

Aujourd’hui, le financement des infrastructures n’est pas toujours pas assuré. Les 100 milliards d’euros initialement annoncés n’ont été que des promesses. L’autofinancement de la maintenance du réseau par la seule SNCF trouve des répercussions dans le quotidien des cheminots, notamment en termes de réduction des moyens. Le budget prévisionnel de SNCF Réseau pour 2025 est éloquent sur le sujet.

Direction SNCF et gouvernement suivent une feuille de route libérale qui a pour objectif l’éclatement de la SNCF en préparant la filialisation, en développant la sous-traitance avec des conséquences importantes dans tous les services et toutes les équipes.

DES RÉORGANISATIONS D’AMPLEUR AU DÉTRIMENT DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Les cheminotes et cheminots de l’Équipement, de tous grades et de toutes fonctions, subissent des réorganisations structurelles majeures. « Maintenir Demain », « Résonances », la création des ESTI, la fusion en territoire des infrapôles et des infralogs, fragilisent l’organisation de la production au quotidien. Elles affaiblissent nos capacités de bien travailler et assurer un haut niveau de sécurité.

De plus, la direction SNCF, en simplifiant la règlementation, favorise la concurrence déloyale et la maintenance à bas coût.

PERSONNE N’EST À L’ABRI !

La mise en place de filiales au Voyageurs, au Fret et potentiellement demain à Réseau, n’a pour objectif que la rentabilité financière. En effet, cette stratégie ne vise qu’à amoindrir nos droits, nos savoirs et savoir-faire, donc nos conditions de travail au quotidien.

Pour exemple, la convention signée entre SNCF Réseau et la région Grand-Est permet le transfert d’une partie du réseau à la région avec les cheminots affectés.

Une loi, en 2023, crée une nouvelle société publique (Société des Grands Projets – SGP) pouvant intervenir sur le réseau à la demande des régions. Celle-ci mettra en concurrence l’ensemble des cheminotes et cheminots de Réseau.

Le 11 décembre au soir, à 19h00, les cheminots de l’Équipement, pleinement concernés, seront mobilisés avec tous les cheminots !

La Fédération CGT des cheminots propose une loi pluriannuelle de financement des infrastructures ferroviaires. Cela permettrait la réouverture de lignes de desserte fine du territoire, de financer des embranchements pour développer le Fret (ports et zones logistiques).

Ces investissements seraient source de développement d’emplois qualifiés à l’Équipement eu égard à la technicité de nos métiers et de notre savoir-faire reconnu.

C’est pourquoi l’appel unitaire affirme la nécessité d’un plan pluriannuel de financement des infrastructures.

Pour la CGT, il est nécessaire de donner les moyens adéquats afin de pouvoir exercer nos missions de service public avec la qualité et la sécurité que nous devons aux usagers.

LE PROCESSUS DE PRIVATISATION DE LA SNCF EST GLOBAL,
NOTRE BATAILLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU NATIONAL
EST D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

DÈS MAINTENANT, POSONS ET FAISONS POSER LES D2I !

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GAGNONS ENSEMBLE L’AVENIR DE FRET SNCF !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Face à l’exigence exprimée, dans l’unité syndicale, d’un moratoire sur le plan de discontinuité, gouvernement et Direction de la SNCF entendent, pour l’heure, maintenir leur funeste plan. Une seule réponse s’impose : la mobilisation de tous les cheminots du Fret à compter du 11 décembre 19h00 !

Après la grève ultimatum du 21 novembre dernier, la mobilisation doit maintenant monter d’un cran pour contraindre le gouvernement et la direction SNCF à changer radicalement le scenario qu’ils ont méthodiquement construit.

ON ARRÊTE TOUT !

La première exigence, c’est de donner un coup d’arrêt au plan de discontinuité par la mise place d’un moratoire. C’est une mesure préconisée par la Commission parlementaire sur l’avenir du Fret, dont le rapport a été adopté au-delà des clivages partisans. Cela permet notamment d’explorer d’autres voies pour maintenir l’opérateur public, son repositionnement sur les flux abandonnés, et ses possibilités de développement. Les projets de relance travaillés par nos syndicats dans les territoires sont un point d’appui pour gagner une relance effective, y compris le train des primeurs qui a cessé de circuler et dont les marchandises sont désormais sur la route.

UN DÉBAT PUBLIC QUI NE PEUT ÊTRE ESCAMOTÉ

L’empressement du gouvernement et de la direction SNCF vise avant tout à empêcher tout débat public sur l’avenir du Fret ferroviaire. De nombreux parlementaires, de tous bords politiques hors RN, sont à l’origine d’une tribune transpartisane visant à obtenir un débat avec vote à l’assemblée nationale, comme cela a été fait pour le traité du Mercosur. L’avenir de l’outil public qu’est Fret SNCF ne doit pas passer sous le tapis, ce débat doit avoir lieu !

CADRE SOCIAL DES CHEMINOTS DU FRET

Pour l’heure, la seule réponse de la direction SNCF aux revendications du préavis unitaire est la convocation d’une table-ronde sur le cadre social de Fret SNCF. La Fédération CGT des cheminots y portera la continuité de l’ensemble du cadre social actuel, soit le Statut, les accords collectifs, les textes RH, d’entreprise ou métiers.

Dans le même temps, et dans un cadre unitaire, les exigences suivantes demeurent :

  • Convocation d’une table-ronde tripartite Gouvernement/OS/direction,
  • Convocation d’une table-ronde groupe pour traiter de l’unité sociale au-delà du seul périmètre Fret,
  • À l’appui du moratoire, engager des discussions avec la Commission européenne nouvellement nommée pour explorer d’autres voies.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES CHEMINOTS DU FRET À AGIR PAR LA GRÈVE À COMPTER DU 11 DÉCEMBRE PROCHAIN 19H00.

 

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APRÈS L’ULTIMATUM, CONSTRUISONS LE RAPPORT DE FORCE MAXIMUM !

Info Luttes n°1

| Action à partir du 12 décembre 2024

1 cheminot sur 4 s’est mobilisé par la grève ce 21 novembre à l’appel des 4 fédérations représentatives nationalement. C’est un avertissement sérieux à destination du gouvernement et de la direction SNCF. Ensemble, préparons les suites.

Rien n’y fait. Ni les contre-feux allumés par la direction SNCF, ni les attaques frontales du gouvernement, ni la campagne médiatique détestable n’ont déstabilisé les cheminots. C’est dans un contexte social et politique fortement dégradé, qu’ils se sont une nouvelle fois mobilisés dans une lutte d’intérêt général.

LES REVENDICATIONS
  • Arrêt du processus de discontinuité/ liquidation de Fret SNCF : La Direction, qui a pourtant travaillé de concert avec le gouvernement à la mise en oeuvre de ce funeste plan, se réfugie une fois de plus derrière les décisions gouvernementales réitérées par le nouveau ministre lors de la réunion tripartite du 28 octobre 2024.

EXIGEONS UN MORATOIRE SUR LE PROCESSUS ENGAGÉ !

  • Concernant la stratégie des filiales dédiées : c’est la SA Voyageurs qui candidate, et qui est donc l’attributaire des marchés. Rien n’oblige la direction à mettre en place des filiales. C’est du seul choix de la direction SNCF. C’est donc une stratégie de dumping social assumée, avec comme conséquence une atomisation des règles sociales dans les multiples PME du rail que la Direction entend créer pour chaque lot ouvert à la concurrence.

ALLONS CHERCHER L’ARRÊT DE CES FILIALISATIONS !

  • Concernant le sujet central du financement des infrastructures, et de la nécessité d’une loi de programmation des investissements pluriannuelle pour les infrastructures ferroviaires : aucune réponse concrète n’a pu être apportée lors de la réunion de conciliation. Au contraire, nous avons eu confirmation de la mise en concurrence de SNCF Réseau dans le cadre de la multiplication des transferts de lignes aux régions prévus par la Loi d’Orientation des Mobilités.

REFUSONS LA VENTE À LA DÉCOUPE DU RÉSEAU,
REFUSONS QU’IL SOIT LIVRÉ À DES INTÉRÊTS PARTICULIERS,
EXIGEONS SON MAINTIEN GLOBAL AU SEIN DE LA SNCF, ENTREPRISE PUBLIQUE DE SERVICE PUBLIC !

 

L’UNITÉ DES CHEMINOTS
Les fédérations syndicales CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots sont engagées depuis de longs mois contre le processus de privatisation en cours à la SNCF, que ce soit pour le transport de voyageurs ou de marchandises.
Elles ont annoncé un processus de grève à double détente, avec une première journée de grève de 24h le 21 novembre, suivie d’un mouvement reconductible, à partir du 12 décembre, si aucune négociation ne s’ouvrait avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.
LES EXIGENCES DE LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS
  • La convocation immédiate d’une réunion tripartite organisations syndicales/gouvernement/SNCF sur l’avenir du FRET SNCF.
  • Que le gouvernement propose le même format de débat et de vote au Parlement concernant l’avenir du Fret SNCF que ce qui a été annoncé pour le MERCOSUR, ce qui nous a été refusé jusqu’à présent. Les cheminots, à l’instar des agriculteurs ou d’autres secteurs professionnels en lutte, mènent en effet un combat d’intérêt général !
  • Un débat public mettant autour de la table organisations syndicales, gouvernement et direction SNCF sur le processus de filialisation/privatisation de la SNCF.
Il est donc de la responsabilité du gouvernement et de la direction SNCF d’ouvrir les discussions ! NOUS, nous sommes prêts !
Par conséquent, les Fédérations CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots se rencontreront ce 21 novembre au soir afin de mettre en œuvre concrètement la décision déjà prise en commun et ainsi enclencher la 2e phase du conflit à compter du 11 décembre au soir, si, d’aventure, le gouvernement et la direction SNCF devaient continuer à persister dans le déni.

LA FÉDÉRATION CGT SALUE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS QUI AGISSENT PAR LA GRÈVE. ILS DÉMONTRENT, PAR LEUR ENGAGEMENT, LEUR LUCIDITÉ ET LEUR SÉRÉNITÉ, QU’ILS NE SERONT JAMAIS LE PROBLÈME MAIS TOUJOURS LA SOLUTION !

 

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