Fédération CGT des Cheminots


Action du 22 mars 2018

Manifestation nationale le 22 mars à Paris

Le 22 mars, les cheminots, les usagers et leurs associations montreront leur détermination à défendre le service public ferroviaire dans une manifestation nationale unitaire à Paris, place de la République.

22 MARS 2018, LES CHEMINOTS MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS !

Réforme SNCF

| Action du 22 mars 2018

Malgré un plan de transport volontairement dégradé par la direction de la SNCF, les cheminots actifs et retraités ont défilé massivement à Paris et en région.

Le cortège a été rejoint par d’importantes délégations de cheminots européens, des associations d’usagers ainsi que des collègues de la restauration ferroviaire, des entreprises ferroviaires privées, de la RATP, d’EDF/GDF, etc.

Le gouvernement et la direction qui ont tenté depuis plusieurs semaines de discréditer les cheminot-e-s, de les stigmatiser dans l’opinion publique, en sont pour leur frais.

La balle est désormais dans leur camp !

L’ampleur du rapport de force doit conduire le gouvernement à ouvrir de réelles négociations. La Fédération CGT des Cheminots a remis au Premier ministre un projet complet nommé « Ensemble pour le Fer ».

Aussi, les fédérations syndicales représentatives ont établi une plateforme commune sur les 8 points suivants : la dette et le financement du système ferroviaire, la relance du transport ferroviaire de marchandises, le statut juridique de l’entreprise, l’organisation de la production, la ré-internalisation de charges de travail, l’ouverture à la concurrence, les droits sociaux des cheminots et les garanties sociales.

La CGT a déposé ce matin à la direction 41 924 signatures de cheminots portant sur la défense et l’amélioration de nos droits ainsi que 84 cahiers revendicatifs locaux pour exiger en proximité des moyens pour le service public ferroviaire.

La mobilisation des cheminot-e-s ne doit pas faiblir et au contraire s’élargir à un maximum de cheminot-e-s quels que soient leur collège et métier.

Les 03 et 04 avril 2018 doivent être deux très fortes journées de mobilisation par la grève pour imposer l’ouverture de réelles négociations allant dans le sens d’une autre réforme du système ferroviaire.

La SNCF, certains veulent la descendre,
nous on la défend !

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UNE SNCF EFFICACE, DES CHEMINOTS FIERS DE LEUR TRAVAIL C’EST POSSIBLE !

Communiqué aux cheminots

| Action du 22 mars 2018

Les organisations syndicales CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT constatent que le gouvernement n’a aucune volonté d’ouvrir de réelles négociations. Il s’enferme dans sa stratégie de concertations contreproductives teintée d’enfumage.

La réforme qu’on nous propose est constituée de mesures technocratiques, déconnectées des besoins des usagers et des cheminots pour travailler correctement. Les organisations syndicales CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT exigent d’autres mesures, assises sur leurs propositions et leurs revendications.

1) La dette et le financement

La dette du système ferroviaire doit être reprise par l’Etat sans contrepartie car ce n’est qu’un rappel de factures pour les décisions qu’il a prises et qu’il doit assumer.

Des financements pérennes doivent être apportés pour assurer le développement du service public ferroviaire (marchandises et voyageurs), notamment pour garantir ses missions d’aménagement du territoire et de continuité territoriale, par la préservation des lignes de proximité, leur régénération, leur développement.

2) La relance du transport de marchandises par fer

Le Fret ferroviaire SNCF ne doit pas être filialisé. Une véritable politique de relance et de report modal doit être décidée, appuyée par des moyens, notamment pour répondre aux enjeux environnementaux et ne pas laisser dépérir l’activité à petit feu.

3) Statut de l’entreprise

La SNCF doit rester sous statut d’EPIC, propriété de la Nation et non objet de tractation et de spéculation financière.

4) L’organisation de la production

Une réorganisation complète de la production doit mettre fin au cloisonnement par activités, réactiver une véritable coopération opérationnelle entre les cheminots, et assurer le retour à la qualité de service qu’exigent les usagers.

5) La ré-internalisation de charge de travail

Les activités externalisées doivent être réintégrées dans le triple objectif de mettre fin au surcoût de la sous-traitance, d’améliorer leur statut social avec les personnels qui en ont la charge, et de regagner la maîtrise complète de la production pour en assurer la qualité et la sécurité.

6) L’ouverture à la concurrence

La concurrence est un mauvais système qui se base uniquement sur le dumping social, qui n’est pas adapté aux contraintes techniques de l’exploitation ferroviaire et qui ne permettra pas de développer le service public ferroviaire. Pour cela, le gouvernement doit s’appuyer sur les exceptions prévues dans la règlementation européenne.

7) Les droits sociaux des cheminots

Le statut doit être confirmé comme la règle, y compris pour les futures embauches. Il doit être amélioré ainsi que les droits des contractuels.

Les droits des cheminots font partie intégrante de l’équilibre entre droits et devoirs liés au service public. Ils doivent être préservés. Une véritable augmentation générale des salaires et pensions doit être annoncée.

8) Les garanties sociales

Liées à la Convention Collective Nationale de la branche ferroviaire, elles doivent être revues à la hausse, pour que le patronat ne puisse pas renforcer le dumping social entre l’entreprise publique et les entreprises ferroviaires privées. Les voies ferrées d’intérêt local et la restauration ferroviaire doivent y être intégrées.

Les Fédérations de cheminots CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT enjoignent le gouvernement à rompre avec sa stratégie du passage en force. Elles sont porteuses de propositions alternatives concrètes.

Des négociations doivent s’ouvrir dans un autre cadre législatif que celui imposé. Le gouvernement portera seul la responsabilité d’un conflit d’ampleur à la SNCF.

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STOP AU HARCÈLEMENT DES AGENTS D’ENCADREMENT ! LE DROIT DE GRÈVE APPARTIENT À TOUS LES SALARIÉS !

Communiqué unitaire

| Action du 22 mars 2018

Le STATUT des Cheminots constitue la pierre angulaire du système ferroviaire français.

Ce cadre social a, durant des décennies, contribué à moderniser le réseau et l’exploitation du transport ferroviaire en toute sécurité.

Agents de production, Techniciens, Cadres, TOUS POUR la DÉFENSE du STATUT et du Service Public !

Dans un contexte de pression gouvernementale maximale pour réformer le Statut des cheminots, diabolisé pour camoufler l’ineptie de choix politiques et économiques successifs néfastes pour la pérennité de l’entreprise historique de transport ferroviaire en France, la DIRECTION du GPF SNCF cherche à organiser sa riposte en mobilisant son encadrement pour le préparer à assurer les programmes minimums de circulation, en lieu et place des agents grévistes. Ceci n’est pas nouveau et n’est pas de nature à nous étonner !

Ce procédé par INJONCTION, CHANTAGE, PRESSIONS par envois répétés de SMS et autres pratiques violentes est INSUPPORTABLE et REVOLTE les Organisations Syndicales CGT, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT !

Les agents d’encadrement, comme tous les autres agents, revendiquent le droit dévolu à tout salarié de prendre position librement, hors de toutes contraintes, sur le fait de s’inscrire ou pas dans la contestation !

Que vous soyez cadres de tous niveaux, agents de maîtrise managers opérationnels ou pas, vous êtes capables tous les jours d’assumer vos responsabilités pour assurer le service rendu aux usagers et aux chargeurs, souvent dans des conditions précaires et complexes. Vous saurez donc prendre les bonnes décisions pour votre avenir et, si vous le souhaitez, manifester votre volonté d’action pour sauvegarder votre Statut, rien n’y personne ne doit vous en empêcher !

Cadres, Agents de maîtrise de tous niveaux, vous êtes LIBRES, AUTONOMES, RESPONSABLES et les Organisations Syndicales représentatives sont à vos côtés pour le revendiquer.

Pour dire « NON ! »

– à la casse du mode ferroviaire,
– à la réduction du service public,
– au démantèlement de l’entreprise publique,
– à la régression sociale impactant l’ensemble des salariés actifs et retraités du GPF SNCF et de la branche ferroviaire,

Tous en grève
dès les 3 et 4 avril 2018 !

 

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LE GOUVERNEMENT FAIT LE CHOIX DU BRAS DE FER

Communiqué de presse

| Action du 22 mars 2018

Ordonnances, Concertations, la méthode du gouvernement est clairement de se soustraire au débat parlementaire et à la négociation.
Le 22 mars, dans la manifestation nationale des cheminots, dès les 3 et 4 avril dans la grève, dont les modalités sont connues par tous, les cheminots feront entendre leurs revendications, pour une autre réforme ferroviaire.

Le texte du projet de loi présent é le 14 mars dernier en conseil des minis tr esapparaît comme un cadre législatif contraint qui ne laisse aux organisationssyndicales aucune marge de manoeuvre pour négocier un avenir aux cheminotset au système ferroviaire public.

Il impose en effet les grandes lignes de la réforme :

▪ L’ouverture à la concurrence dès décembre 2019 pour les régions qui le souhaitent,
▪ Les conditions de recrutement (fin du Statut pour les nouveaux entrants) et de gestion des emplois,
▪ La transformation du statut juridique de l’entreprise.

Rien n’est prévu au sujet du traitement de la dette, de la reprise de celle- ci par l’Etat, si ce n’est des annonces concernant la recherche éventuelle d’autressources de financement qui pourraient être avancées avant la fin de l’année. En clair, du vent et rien que du vent !

Le passage par ordonnances envisagé à l’issue de 7 séances de discussion menées au pas de charge est pour nous une véritable provocation.

Le nombre de réunions de concertation empilées par le gouvernement en amont et à l’occasion de la prochaine session parlementaire prévue dans la période du 09 au 12 avril 2018, ne sont aujourd’hui que des séances d’explication du texte visant à faire accepter le fond de la réforme. Il crée l’illusion d’être à l’écoute sans qu’il n’y ait de réelles négociations projet contre projet.

Certaines postures tenues par le gouvernement lors de ces réunions de concertation, comme la possibilité donnée aux Régions d’ouvrir la concurrence par allotissement, accentuent même la teneur libérale du projet initial.

Dans ces conditions, le gouvernement ne nous laisse d’autres choix que de poursuivre et d’amplifier le rapport de force.

Les Organisations Syndicales CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT ont travaillé une plateforme revendicative commune autour de 8 thèmes très précis : la dette etle financement ; la relance du transport de marchandises par fer ; le statut de l’entreprise ; l’organisation de la production ; la ré-internalisation de charge de travail ; l’ouverture à la concurrence ; les droits sociaux des cheminots ; les garanties sociales.

Elles exigent l’ouverture de réelles négociations sur ces sujets.

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LES CHEMINOTS REJOIGNENT EN NOMBRE LA CGT !

Pourquoi pas vous ?

| Action du 22 mars 2018

Depuis le début de l’année, 400 cheminots ont adhéré à la CGT de tous collèges, de tous métiers.

200 jeunes de moins de 35 ans, 100 femmes et 50 contractuels RH254 ont fait le choix d’adhérer à la CGT.

Un signe que la CGT, contrairement aux dires de ses détracteurs, répond aux attentes des salariés dans toute leur diversité.

Une seule profession, Cheminot ;
un seul syndicat pour la défendre, la CGT.

La CGT est force de proposition, comme en témoigne notre rapport « Ensemble pour le fer ».

La CGT conteste et agit, comme le 22 mars avec la manifestation nationale des cheminots à Paris, initiée et impulsée par la Fédération CGT des Cheminots.

La CGT est un outil de convergence des luttes, comme le 22 mars avec de nombreuses professions.

La CGT impulse et travaille à l’unité des cheminots en proposant des alternatives sérieuses aux mauvais choix de la direction et du gouvernement.

Chaque nouveau syndiqué donne encore un peu plus de poids aux revendications de la CGT portées par l’ensemble de ses militantes et militants. Chaque syndiqué participe à la vie démocratique de notre organisation.

Malgré certains propos, la lutte est aujourd’hui le seul moyen à ce jour pour gagner de nouveaux droits, mais aussi pour défendre nos droits existants.

Rejoindre la CGT, c’est s’organiser collectivement à l’opposé de la conception patronale qui met en opposition les salariés. C’est réfléchir ensemble, proposer et agir, que nous soyons Exécution, Maîtrise ou Cadre !

Il y a URGENCE ! Faites comme de nombreux cheminots, rejoignez la CGT !

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LE JEUDI 22 MARS 2018, LES CHEMINOTS DE LA SUGE DOIVENT SE MOBILISER !

Manifestation nationale du 22 mars 2018

| Action du 22 mars 2018

Les annonces du gouvernement impactent fortement l’ensemble des cheminots. Les agents de la SUGE sont concernés à plus d’un titre : le rapport SPINETTA envisage le basculement du service à SNCF Réseau car s’agissant d’une « prestation régulée ». Ce serait au prix de l’instauration d’une SUGE low-cost dédiée à des activités de gardiennage, c’est inacceptable ! Tous dans l’action le 22 mars !

Le contexte général

Qu’il soit cadre, maîtrise ou exécution, l’agent SUGE est avant tout un cheminot à part entière. Tout comme l’ensemble des cheminot-e-s depuis les annonces du 1er Ministre portant sur la casse de l’entreprise SNCF, ils font l’objet d’une campagne médiatique calomnieuse sans précédent, orchestrée par celles et ceux militant pour la casse du service public ferroviaire.

C’est à ce titre que les cheminot-e-s et leur famille sont fustigés par le gouvernement et présentés par les médias comme des « privilégiés ». Rarement une profession aura fait l’objet d’un tel déferlement tous azimuts.

L’emballement anti-cheminots, savamment orchestré, vise en fait à détourner l’opinion publique et à opposer les salariés de la SNCF au reste de la population. C’est honteusement minable !

Ce mercredi, la Ministre des Transports Elisabeth Borne a dévoilé le projet de loi qui va permettre au gouvernement de légiférer par ordonnances pour réformer l’entreprise ferroviaire. Les principales pistes sont déjà connues : fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues, transformation de la SNCF en SA …le tout pour préparer l’ouverture à la concurrence du secteur.

Pour la CGT, les mesures proposées ne participent pas à l’amélioration du système ferroviaire français, bien au contraire :

Le statut des cheminots : Ce ne sont pas les conditions sociales des cheminots qui sont à l’origine des 55 milliards d’euros de dette du ferroviaire, mais bien le désengagement de l’Etat depuis des décennies. La fin du statut des cheminots ne réglera pas les problèmes d’organisation et de cloisonnement des activités qui détériorent la ponctualité et la qualité du transport au quotidien.
Le statut de l’entreprise SNCF : Le gouvernement préconise le passage du statut d’EPIC, où l’État est propriétaire, à celui de « Société Nationale à Capitaux Publics », où l’État est actionnaire. En clair, le gouvernement s’offre la possibilité d’ouvrir le capital et ainsi de privatiser la SNCF à court terme. C’est le scénario qui a été appliqué à Air France, France Télécom, EDF/GDF.
L’ouverture à la concurrence : elle n’est pas gage d’efficacité et de développement pour le mode ferroviaire. Les exemples multiples dans d’autres pays le démontrent.
L’avenir des lignes régionales : le gouvernement ment en affirmant que sa réforme ne remet pas en cause l’avenir des « petites lignes ». En ne finançant pas les travaux nécessaires sur le réseau et en ouvrant à la concurrence, il met fin à la péréquation, se désengage et laisse la responsabilité aux Régions de décider du maintien ou non des lignes régionales du Réseau Ferré National.

Les cheminots ne sont pas responsables de la dette du système ferroviaire, pas plus qu’ils ne sont responsables de l’éclatement de la SNCF décidé lors de la réforme de 2014 qui préfigurait la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui.

Cette réforme est une privatisation déguisée du service public ferroviaire. Il s’agit pour le gouvernement d’en finir avec le train.

Le contexte métier

Si des attaques sont portées de toutes parts contre l’entreprise, l’ensemble des métiers n’est pas en reste. Pour ce qui est de la SUGE, la direction de la sûreté contribue très largement à alimenter les pouvoirs publics dans ses réflexions sur l’avenir du métier. L’objectif de la direction de la sûreté, de transformer en profondeur le métier de la SUGE, n’a d’égal que son appétence féroce pour une rentabilité financière sans limites.

La contractualisation : Ce mode de financement de la SUGE, mis en place en 2003, était annoncé par la direction de l’époque comme nécessaire pour la sauvegarde du service. Empoisonnant lentement le service, ce mode de financement, à défaut de le changer, pourrait bien signifier la disparation pure et simple de la SUGE telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Concrètement, les EPIC du GPF, n’ayant aucune obligation à le faire, contractualisent de moins en moins au regard de leurs objectifs de performance, et les opérateurs privés ne veulent pas de la SUGE !!!

De son côté, l’ARAFER pousse dans chacun de ses avis à faire baisser le coût de l’agent SUGE au nom de la concurrence, alors que paradoxalement personne ne veut payer la SUGE, les EPIC du GPF compris. Pourtant là, la sûreté n’est pas une marchandise. Les effectifs doivent être positionnés là où le besoin est identifié et pas là où les prestations sont payées.

Le rapport SPINETTA : consacrant un court passage à la SUGE, il distingue les prestations dites de gardiennage, de surveillance des installations ou de bâtiments et les prestations dites de police ferroviaire. Si la problématique de la contractualisation y est abordée sous l’angle d’un recours obligatoire aux services de la SUGE pour les prestations d’ordre « quasi régalien », il est à craindre une probable scission de la SUGE en deux, voire au pire l’abandon au privé des prestations dites de gardiennage.

C’est à cela que réfléchit la direction de la sûreté en annonçant tout récemment la mise en place d’une SUGE Low-Cost qui viendrait concurrencer les sociétés privées de gardiennage. Cette mise en place sonnerait la fin de l’unicité du métier de l’agent SUGE voire de la SUGE tout court.

Par ailleurs, le rapport SPINETTA préconise également le transfert de la SUGE à SNCF Réseau qui deviendrait le gestionnaire unique de toutes les prestations régulées. Dès lors, la SUGE Low Cost n’y aurait vraisemblablement pas sa place et cela ne règlerait rien puisque le coût horaire de l’agent SUGE serait toujours pointé du doigt par l’ARAFER.

La sûreté doit être maintenue au sein de l’EPIC SNCF à défaut d’avoir une seule et unique entreprise intégrée comme la CGT le revendique, et pour éviter les perspectives peu engageantes du rapport SPINETTA, le monopole de la SUGE doit être conforté dans les emprises ferroviaires par une tarification forfaitaire et unique quel que soit le type de prestations.

Plan de performance 2020 : après la restructuration de la sûreté au 1er mai 2017, après la fusion des DZS, la mutualisation de certains services, la direction s’attaque aujourd’hui aux conditions de travail de tous les agents SUGE avec pour unique objectif l’augmentation significative et individuelle du taux de production et de rentabilité d’un agent SUGE.

CADRE, MAITRISE, EXECUTION, aucun cheminot quelle que soit sa fonction au sein de la SUGE n’est épargné par les attaques sur le métier. Pas plus qu’il ne sera épargné, non plus, par les conséquences du projet de réforme ferroviaire tel que décidé par le gouvernement avec la complicité bienveillante de la direction de l’entreprise.

La CGT appelle les cheminot-e-s de la SUGE à participer massivement à la manifestation nationale unitaire le 22 mars prochain à 13h00, parvis de la gare de l’Est.

LA SNCF, CERTAINS VEULENT LA DESCENDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

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POUR NOTRE INTÉGRATION À LA CONVENTION COLLECTIVE DE LA BRANCHE, CONTRE LA CONCURRENCE DANS LE FERROVIAIRE, TOUS EN GRÈVE LE 22 MARS 2018 !

Manifestation du 22 mars 2018

| Action du 22 mars 2018

L’histoire tant économique que sociale de l’activité de la restauration ferroviaire fait que nous ne pouvons qu’exprimer une nouvelle fois notre profond désaccord avec les nouvelles dispositions de la loi Travail concernant la restructuration des branches professionnelles. En effet, il est toujours envisagé par les services du Ministère du Travail et du patronat, le regroupement de notre convention (C.C.R.N.F. n°3227) avec celle des HCR en lieu et place de la CCN de la branche du ferroviaire !

Quelles conséquences aurait l’ouverture à la concurrence pour le personnel de la restauration ferroviaire ?

  •  Si reprise d’un ou plusieurs trains par un opérateur qui n’offre pas de restauration à bord : transfert d’une partie des agents puis licenciement.
  •  Si transfert chez un opérateur qui offre de la restauration : perte du statut au bout de 15 mois et application de la convention collective principale dans l’entreprise d’accueil (celle de la cafétéria) ainsi que travail aux conditions imposées par le prestataire.

Conséquences de la disparition de notre convention si exploitation par Newrest (qui a le monopole national aujourd’hui) :

Newrest pourra à tout moment remettre tout ou partie des avantages acquis. Lorsque l’on constate le comportement de la direction dont le seul but est de faire un maximum de profits, nul doute que dans cette situation, le statut des agents sera rapidement remis en cause.

Il suffit, pour s’en convaincre, de voir les propositions faites lors des Négociations Annuelles Obligatoires, où l’entreprise demande entre autres de renoncer aux 6 repos afférents JF contre le paiement de la journée autre. Proposition qui permettrait à Newrest de gagner plus que la situation actuelle et qui péjorerait nos conditions de vie.

Il en est de même pour le personnel ex IDTGV, dont le salaire est de 16€ supérieur au commercial senior. Il voit ainsi son salaire bloqué jusqu’à rattrapage par les séniors. C’est honteux et scandaleux !

Seule une mobilisation régulière et forte des cheminots de la restauration ferroviaire nous permettra de sortir de ce statu quo et assurera notre avenir au sein de la branche.

JEUDI 22 MARS 2018

départ de la gare de Lyon

et de la gare de Montparnasse

à 12h pour se rendre à 13h

gare de l’Est dans le cortège CGT

sous la banderole restauration ferroviaire

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NOUS ALLONS DEVOIR NOUS BATTRE, ENSEMBLE !

Manifestation nationale du 22 mars 2018

| Action du 22 mars 2018

Le 26 février 2018, le Premier ministre a présenté les principaux axes et la méthode envisagés concernant la réforme de la SNCF, il prétend même savoir ce que veulent les Français !

Outre la méthode inacceptable du passage en force, les axes décidés par le gouvernement vont à l’encontre d’un service public de qualité que chaque citoyen est en droit d’attendre au quotidien.

OUVERTURE À LA CONCURRENCE

La CGT est fermement opposée à l’ouverture à la concurrence.

Nous réaffirmons que l’ouverture à la concurrence n’est pas gage d’efficacité et de développement pour le mode ferroviaire. Les exemples multiples dans d’autres pays le démontrent.

Le règlement européen OSP (Obligation de Service Public), cité à maintes reprises par le Gouvernement, n’oblige en rien d’ouvrir à la concurrence. L’article 5 § 4 bis est très explicite sur le sujet. Le gouvernement n’est pas face à une « obligation européenne », mais fait un choix délibéré d’ouvrir à la concurrence.

AVENIR DES LIGNES RÉGIONALES

Le Gouvernement ment en affirmant que sa réforme ne remet pas en cause l’avenir des « petites lignes ». En ne finançant pas les travaux nécessaires sur le réseau et en ouvrant à la concurrence, il met fin à la péréquation, se désengage et laisse la responsabilité aux Régions de décider du maintien ou non des lignes régionales du Réseau Ferré National.

Au regard des difficultés financières que rencontrent les régions, cela augure mal du devenir de ces lignes.

STATUT DE L’ENTREPRISE SNCF

Le Gouvernement préconise le passage du Statut d’EPIC, où l’État est propriétaire, à celui de « Société Nationale à Capitaux Publics », où l’État est actionnaire.

En clair, le Gouvernement s’offre la possibilité d’ouvrir le capital et ainsi de privatiser la SNCF à court terme. C’est le scenario qui a été appliqué à Air France, France Télécom, EDF/GDF…

La CGT exige le retour à une entreprise publique unique et intégrée : la SNCF.

AVENIR DU FRET SNCF

Malgré une situation catastrophique après plus de 10 ans d’ouverture à la concurrence dans le transport de marchandises, rien n’est dit sur le Fret SNCF et encore moins proposé pour tendre vers un véritable report du trafic routier vers le rail.

Le Gouvernement veut liquider purement et simplement le Fret SNCF.

STATUT DES CHEMINOTS

Ce ne sont pas les conditions sociales des cheminots qui sont à l’origine des 55 milliards d’euros de dette du ferroviaire, mais bien le désengagement de l’Etat depuis des décennies. La fin du statut des cheminots ne réglera pas, bien au contraire, les problèmes d’organisation et de cloisonnement des activités qui détériorent la ponctualité et la qualité du transport au quotidien.

Est-ce le statut des cheminots qui est responsable des retards, des dysfonctionnements, des pannes ? NON.

Le Statut des cheminots permet au contraire une continuité et une stabilité dans le fonctionnement du Service Public. Il permet également un niveau de qualification, de formation initiale et continue pour assurer un haut niveau de technicité et de sécurité.

La Fédération CGT des cheminots agit depuis plusieurs années pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire ainsi que pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots.

Face à l’ampleur des attaques annoncées, la CGT a proposé, dans un cadre unitaire le plus large possible, la construction d’une riposte à la hauteur pour pérenniser l’entreprise publique SNCF, les trains publics et les conditions sociales des cheminots.

Cette réforme est une privatisation déguisée du service public ferroviaire et ne résoudra pas les problèmes que vous subissez au quotidien. Au contraire ! Il s’agit pour le gouvernement d’en finir avec le train.

La Fédération CGT appelle les cheminots, les usagers, leurs associations ainsi que toutes celles et ceux qui sont attachés au service public ferroviaire, à participer à la manifestation nationale unitaire le 22 mars 2018, à Paris.

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S’OPPOSER A UNE CASSE ORGANISÉE

Action du 22 mars

| Action du 22 mars 2018

C’est une mobilisation de grande ampleur qu’il faut pour notre pays. Car ce qui se joue c’est la casse de l’exception du modèle social français avec l’existence des services publics, gage d’égalité de traitement.

La réforme ferrovière :

Le pacte ferroviaire annoncé dans le rapport Spinetta reprend à son compte les méthodes désuètes des privatisations déjà mises en oeuvre dans d’autres pays d’Europe avec des résultats le plus souvent catastrophiques tant pour les usagers (baisse de la sécurité, de la qualité, augmentation des tarifs, inégalités territoriales …) que les salarié.e.s (dégradation des conditions de travail, moins disant social…).

Concernant la réforme ferroviaire, la volonté est de passer en force et de brider le débat public. La logique de privatisation ne répond en rien aux enjeux de transport et d’écologie.
L’ouverture à la concurrence qui existe déjà dans le transport ferroviaire de marchandises n’a aucunement répondu au défi du changement climatique. Très peu de trafics se sont reportés sur les opérateurs privés. Certains ont même jeté l’éponge. Le premier effet de la concurrence a été un report sur le routier, premier émetteur de GES, et la fermeture d’infrastructures ferroviaires.

L’ouverture à la concurrence voulue par le gouvernement va accentuer la politique du tout routier, en mettant plus de bus dit « Macron » sur les routes.

Nos industries :

Le marché et les logiques de concurrence organisés par le système capitaliste ont déjà fait la preuve de leur incapacité à répondre aux enjeux environnementaux et sociaux.
Notre industrie a perdu 750 000 emplois ces dix dernières années, et l’hémorragie continue. Des fleurons industriels sont démantelés, bradés, et quasiment aucune des filières structurantes de notre industrie n’est épargnée comme dans l’énergie et le ferroviaire. Les salarié.e.s restent plus que jamais confrontés à des restructurations destructrices d’emplois, menées au titre de la sacrosainte « compétitivité » et l’augmentation de la rentabilité des actionnaires.
Depuis plusieurs années, les services publics tels que l’énergie et le ferroviaire sont fragilisés par les politiques d’austérité et managériales fondées sur des critères gestionnaires court-termistes qui relèguent au second plan les missions de service public et l’intérêt général. Les salarié.e.s issus de nos catégories se retrouvent en première ligne pour appliquer et relayer des politiques qu’ils ne décident pas. Cela a des conséquences sur leurs conditions de travail et génèrent de la souffrance.

Et l’énergie :

Dans l’énergie cela s’est traduit par le démantèlement du service public de l’énergie et la perte de la maîtrise publique d’un secteur si stratégique : fermetures de sites de production, privatisations, filialisations, sous-traitance en cascade qui s’accompagnent de suppressions de milliers d’emplois et d’un service rendu à la population affaiblie. Pour rappel, les salarié.e.s d’EDF et Engie (ex GDF) ont subi en 2008 la transformation du statut d’EPIC de leur entreprise en Société Anonyme tout en gardant leur Statut social des industries électriques et gazières. Aujourd’hui le gouvernement s’attaque à celui de la SNCF et des cheminot.e.s et espère ainsi cliver les populations.

Pour la CGT, notre pays devrait imposer un autre modèle de développement et se doter d’une véritable politique énergétique avec comme principal objectif celui de répondre aux besoins des populations en assurant sa réussite par la reconstruction d’une filière industrielle d’excellence.
Conjuguer notre bataille industrielle avec celle de l’avenir des services publics, c’est faire vivre notre slogan « pas d’industries sans services publics et pas de services publics sans industries ».

La CGT ne veut pas le statu quo.

Elle propose des analyses et porte un autre projet, axé sur
des droits nouveaux d’intervention, pour les usagers pour les salarié.e.s et leurs représentant.e.s, une réorientation des financements pour les entreprises et de la fiscalité, une redéfinition de l’objet social, la réponse aux besoins, la préoccupation environnementale en lieu et place de la financiarisation…

Avec « l’entreprise, autrement », il s’agit pour la CGT de mettre l’économie au service de l’humain, et de faire passer l’intérêt général avant celui des actionnaires.

 » LES UNIONS FÉDÉRALES DES
INGÉNIEURS CADRES ET TECHNICIENS
DES CHEMINOTS ET DE L’ÉNERGIE
APPELLENT LES SALARIÉS ET USAGERS À SE MOBILISER
LE 22 MARS 2018
POUR DÉFENDRE LES SERVICES PUBLICS ! « 

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CHEMINOT.E.S ORIGINAIRES DES DROM COM, TOUS DANS L’ACTION LE 22 MARS !

Réforme du ferroviaire

| Action du 22 mars 2018

Le Collectif DROM COM vous appelle à agir massivement face à toutes les attaques inacceptables du gouvernement et de la direction SNCF.
TOUS ENSEMBLE, défendons nos droits actifs et retraités !
Tien Bô Largu’pa 1 !
Komba dèyè Poko manyé 2 !

1 Tiens bon, lâche rien !
2 Le combat ne fait que commencer

La réforme portée par le gouvernement et la direction de la SNCF vise à en finir avec le train public :

  •  Statut de l’entreprise et des cheminots attaqué par le Gouvernement ;
  •  Ouverture à la concurrence des transports ferroviaires Voyageurs, sans aucun retour d’expérience de celle, désastreuse, appliquée à Fret ;
  •  Restructurations permanentes, suppressions de postes et gestion par activité mettant à mal notre outil de production ;
  •  Menace de filialisation de l’Activité Fret ;
  •  Accélération de la privatisation latente de SNCF induite par le rapport SPINETTA (volonté d’ouverture du capital et fin des EPIC) ;
  •  Non-reconnaissance de la responsabilité de l’État concernant la dette ferroviaire ;
  •  Augmentation de la CSG en 2018 de 1,7 point pour les actifs et les retraités (sans aucune compensation pour ces derniers) ;
  •  Aucune augmentation du traitement de base en 3 ans (2015 – 2017) ;

C’est pourquoi, le collectif DROM COM de la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à participer massivement à la manifestation nationale unitaire le 22 mars prochain à Paris.

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