Fédération CGT des Cheminots


Info luttes n°21

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Les chiffres du jour

• 12 653 c’est le nombre de cheminots présents dans les AG des 3 et 4 mai ;
• 4 615,46 euros c’est le don de la mairie de St Pierre des Corps en soutien aux cheminots grévistes ;
• 300 c’est nombre de cheminots rassemblés, le 04 mai, devant le siège de LREM à Paris ;
• 1 005 150 EUROS c’est le montant, au 04 mai, de la cagnotte de solidarité des intellectuels, écrivains, artistes.

A l’issue des 3 et 4 mai, la mobilisation des cheminots reste significative.
Cependant, il convient d’amplifier la grève des 8 et 9 mai prochains pour gagner l’ouverture de négociations.

Le gouvernement sait-il pourquoi nous sommes en grève ?

C’est la question que nous sommes en droit de nous poser à l’aube du 8e préavis déposé en 1 mois.

Alors que nous exigeons toujours l’ouverture de négociations immédiates et sérieuses, nous ne pourrions comprendre que le Premier ministre ne fasse aucune annonce alors que le conflit s’ancre dans la durée.

Nous ne pourrions accepter qu’aucune réponse ne soit apportée aux revendications qui visent à préserver et à développer le service public ferroviaire.

La disqualification, pour un temps, de la Ministre des transports est le signe qu’il ne faut rien lâcher.

Pour autant, c’est l’augmentation du rapport de force qui fera la différence !

C’est par la grève que nous avons gagné une rencontre avec le Premier ministre, c’est par la grève que nous gagnerons des tables rondes tripartites (organisations syndicales, gouvernement, patronat).
Aussi, la Fédération CGT appelle les cheminots à cesser le travail les 8 et 9 mai prochains.

CR audience préavis des 8 et 9 mai

La réunion de concertation a de nouveau mis en évidence la financiarisation à outrance de l’entreprise, où la logique de développement du groupe et du business prend le dessus sur les besoins et les moyens à apporter au service public ferroviaire.

La Direction confirme de son côté que les mécanismes financiers qu’elle active sont parfaitement légaux et répondent aux normes comptables qui leur sont imposées…

Alors que la grande majorité des bénéfices que réalise la SNCF (1,3 Milliard en 2017) provient des activités ferroviaires en France, ces ressources ne sont pas utilisées pour améliorer le service public ferroviaire, mais plutôt pour alimenter la croissance externe par des rachats d’entreprises et prises de participations diverses aux quatre coins de la planète.

Cette politique est rendue possible par un mécanisme bien rôdé : La « redevance groupe ». C’est une ponction de 2% du chiffre d’affaires des activités versée au GPF, alors que les filiales ne contribuent qu’à hauteur de 0,15%.

Dans la même veine, la SNCF qui n’autorise pas les activités et filiales à recourir à l’emprunt pour financer leurs investissements, leur prête toutefois de l’argent !

Ainsi, elle prête à des taux avoisinant les 4% à Fret SNCF ou à Intercités, alors qu’en parallèle elle prête à des taux deux fois moins élevés à des filiales dont le lien avec le ferroviaire ou le service public est difficile à démontrer. Un véritable scandale !

Enfin, cerise sur le gâteau, la Direction qui a empoché plus de 500 millions d’euros au titre du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) depuis 2014 a en parallèle supprimé 2 000 emplois par an en moyenne, et reconnaît que faute de mécanismes contraignants elle a profité de cette manne tout en continuant sa purge de l’emploi…

Pour la CGT, il est urgent de remettre la SNCF sur la voie du service public en réorientant les moyens générés par le travail des cheminots vers la réponse aux besoins de transport, augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail des cheminots.
C’est possible, les moyens existent !

En route vers la 8e séquence !
Prochain préavis unitaire du 07 Mai 20h00 au 10 Mai 07h55.

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MANQUE DE LOGEMENTS , AIDES INADAPTÉES…

Quel avenir pour notre droit au logement ?

| Espace jeunes

Depuis quelques années nous ne pouvons que constater la difficulté que rencontrent les cheminots et en particulier les jeunes, pour se loger. La destruction de notre entreprise via l’ouverture à la concurrence et la création de filiales laisse craindre le pire sur de nombreux droits, dont celui concernant le parc de logements sociaux des cheminots.Qui, lors de sa prise de poste, a déjà entendu : « Tu n’es pas d’ici ? Tu as fait ta demande de logement ? ».

Premier constat, de nombreux cheminots ont connu cette phrase il y a longtemps: ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Ainsi de nombreux collègues n’ont pas eu la connaissance qu’un parc social existe dans notre entreprise !
Deuxième constat, ceux qui en ont fait la demande attendent soit un retour, soit ils ont préféré se loger dans le privé face aux délais trop longs et aux difficultés administratives.

La « mutation » de l’entreprise va augmenter les difficultés, avec des cheminots en moins: le 1% logement (qui n’est que de 0,45) va donc chuter. Les cheminots transférés pourront garder leurs logements, mais ils ne pourront plus en changer !

Résultat : un couple qui doit changer d’appartement avec l’arrivée d’un enfant ne pourra plus faire sa demande via ICF. Ainsi, petit à petit, les logements seront bradés et il ne restera plus rien d’un droit durement acquis par nos aïeux.

Malgré ce sombre tableau, des alternatives sont possibles pour faire perdurer notre parc social, l’agrandir et même faciliter l’accession aux logements pour tous !

Ainsi la Fédération CGT des Cheminots, au travers du nouveau statut du travail cheminot, revendique un vrai droit au logement !

Pour cela SICF doit être collecteur du 1% de la Branche ferroviaire pour que tous les cheminots aient accès au Parc ICF.

Notre objectif est simple, faire de ce droit, que l’entreprise et l’ETAT ont transformé en problème individuel, un problème collectif ! Nous
sommes tous directement ou indirectement touchés !

Nous, jeunes cheminots, devons bâtir ce droit au logement ! Par nos revendications et par l’action, pour répondre à nos besoins !

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AMBITION MOBILISATION !

Appel à la grève RCAD

| Exploitation

La Direction tente toujours d’imposer aux cheminot·es son projet très mal nommé « Ambition RCAD ».

Après plusieurs rencontres et des débats dans les CSE, l’objectif de cette réorganisation reste le maintien de l’externalisation et la réduction des effectifs.

La CGT appelle les téléconseiller·es à agir pour contraindre la Direction à changer d’ambition !

Quel avenir pour les RCAD ?

La CGT dénonce une certaine opacité du projet proposé ! Par exemple, sur l’externalisation, la Direction se veut rassurante en affirmant vouloir faire passer la prise en charge de l’activité fidélité Grand Voyageur de 50 à 70 % en interne. Or cette dernière ne prévoit à aucun moment d’augmenter les effectifs.

Pour développer sa démarche commerciale vis-à-vis d’une clientèle d’affaire, elle étudie donc la possibilité de former d’autres sites à cette activité. Sans moyens supplémentaires, celle-ci se fera au détriment de l’activité Loisirs, à moins d’augmenter le débord Loisirs via Foundever ! Dans le même temps, elle entend s’appuyer sur l’IA pour améliorer le service sans dévoiler tous ses projets…

Redonner du sens au travail !

Pour la CGT, il sera clairement impossible d’être « les champions de la RC et de redonner de la fierté aux agents » avec un tel projet, qui interroge les cheminots et les élus CGT et qui les a conduits à déposer des expertises portant sur les risques psychosociaux. Les cheminot·e·s des RCAD dénoncent leurs conditions de travail. Ils exigent une meilleure reconnaissance dans les déroulements de carrière. Pour la CGT, l’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement de l’adéquation charge-ressources.

Des élus proches de la Direction assurent l’après-vente !

Le projet Ambition RCAD prévoit de rattacher les cheminot·e·s au CSE de la direction TGV Intercités, dont les principaux objectifs des élus CFDT sont de dénigrer les gestionnaires des actuels CASI et d’accompagner la politique de l’entreprise. En effet, dans un tract, digne d’un prospectus de soldes, ces derniers présentent un projet sans impact et des tas de chèques cadeaux pour les cheminot·e·s prochainement rattachés.

De son côté, la CGT propose au contraire de maintenir l’accès aux activités sociales de proximité proposées pas les CASI. À l’heure où ces activités, leur financement et le patrimoine social sont dans le viseur des dirigeants de l’entreprise, la CGT refuse de les brader pour une poignée de chèques cadeaux.

La CGT revendique également de passer la dotation perçue pour les ASC de 1,721 % de la masse salariale à 3 % et 1 % pour les retraités et continuera de mettre tout en œuvre pour permettre aux cheminots et leur famille de s’émanciper et garder une cohésion malgré les tentatives de démantèlement de l’entreprise.

La colère des cheminot·es face au mépris !

Face à l’inquiétude et à la colère des cheminot·e·s des RCAD, la CGT porte des revendications précises afin que cette réorganisation n’entraîne aucune conséquence et permette un réel développement de cette activité indispensable pour le service public et les usagers.

La CGT a déposé un préavis de grève et appelle les cheminot·e·s à une première journée de mobilisation le 24 avril pour obtenir des engagements en matière d’emploi, de déroulement de carrière, d’accès aux activités sociales ainsi que sur la mise en place de CPSSCT. Sans engagements forts de la part de la Direction sur les différents points du préavis, elle appellera les cheminots à décider des suites à donner dès le 29 avril.

Dans un contexte social dégradé, la Fédération CGT des cheminots revendique également un nouveau Statut du travail cheminot, qui nécessitera l’élévation d’un rapport de forces tous services avant l’été.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 24 AVRIL 2025 !

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LA CGT RESTE EN TÊTE ET ACCENTUE SA PROGRESSION !

Élections Hexafret

| Le transport de marchandises

 Du 10 au 17 avril, près de 4 500 cheminots étaient appelés à s’exprimer aux premières élections professionnelles d’Hexafret. 

Le constat est sans appel : c’est bien la CGT des Cheminots qui incarne leurs aspirations et porte leurs revendications ! 

 Les cheminots du Fret connaissent un contexte difficile, avec la création depuis le 1er janvier de deux nouvelles sociétés, Hexafret et Technis, dans lesquelles ils ont été transférés, et de nombreuses attaques sur leurs droits. 

Malgré cela, ils se sont massivement mobilisés lors du 1er scrutin des élections professionnelles d’Hexafret, à hauteur de 68,26 % dès le premier tour. Ils ont placé la CGT première organisation syndicale, avec 34,60 % des voix, soit une progression de +2,3 % et une avance de 6,7 % sur la deuxième OS ! 

La CGT des cheminots remercie toutes celles et tous ceux qui lui ont porté leur confiance ! 

Celle-ci honore et oblige les 22 nouveaux élus CGT titulaires et suppléants, ainsi que l’ensemble de notre organisation, à poursuivre et renforcer l’action menée par la CGT ces deux dernières décennies pour sauvegarder et développer le service public ferroviaire du transport de marchandises. 

Dès la semaine prochaine, les premières négociations d’accords lors de la mise en place du CSE Hexafret donneront lieu à la réaffirmation, par la CGT des Cheminots, de la nécessité d’un haut niveau de droits pour tous les salariés concernés. 

La force de notre représentativité appuiera également nos batailles d’intérêt général pour qu’avec les cheminots, nous obtenions : 

  • La possibilité de repositionnement sur les 23 flux Fret cédés au privé, comme première étape de reconquête du service public ferroviaire de marchandises ; 
  • Le financement des projets de développement du service public ferroviaire, portés par la seule CGT, avec, par exemple, l’embranchement au RFN des grands ports, MIN et centres industriels ; 
  •  Des droits de haut niveau et transverses pour tous les cheminots, quels que soient leurs entreprises, statuts et métiers, avec notre démarche du Nouveau Statut du Travail Cheminot ! 

Les élections professionnelles à venir à Technis devront nous permettre également de placer la CGT sur la première marche du podium car, contrairement à ce que met en oeuvre le groupe SNCF, nous savons que les métiers du matériel sont indissociables des autres pour assurer un service ferroviaire cohérent et robuste, au service des chargeurs et des usagers. 

Des perspectives et de l’action collective pour concrétiser les espoirs : voilà ce que porte la CGT des Cheminots ! 

AVEC LA CGT, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF

CAA/CPA ASCT

| Les conditions sociales

Le 10 avril 2024, à l’issue de plusieurs heures de négociations, un accord permettant la conquête de nouveaux droits aux ASCT fut conclu.

Celui-ci est le fruit des revendications portées par la CGT depuis septembre 2023.

À l’heure où la CGT dépose un préavis de grève national ASCT, où en sommes-nous ?

Les négociations autour de la fin d’activité des cheminots ont abouti à un accord signé par l’ensemble des fédérations syndicales, renforçant le dispositif de 2008 mis en oeuvre à la suite des signatures de la CGT, CFDT, CFTC, UNSA et SNCS. L’accroissement des droits gagnés est une réponse concrète aux multiples attaques contre les régimes de retraite. En outre, cela souligne la pertinence des négociations de 2008 renforcées par les différents rapports de force des derniers mois, notamment dans la filière Trains.

En effet, pour la CGT, le fruit de ces négociations est à mettre à l’actif des luttes menées. À travers cet accord, la CGT se félicite de l’adoption de plusieurs de ses revendications, spécifiquement sur la reconduction et l’amélioration du dispositif ASCT. En effet :

  • La CPA, devenue une CAA, passe de 24 à 36 mois rémunérés à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non-travaillée
  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires ;
  • Des cotisations prises en charge par la direction ;
  • La création d’un 12e échelon ;
  • La création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • Le transfert des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, la lutte n’est pas achevée. Ainsi, la CGT a écrit à l’UTP (patronat du ferroviaire) pour que des négociations s’ouvrent afin que le droit à la CAA soit transposable à la branche du ferroviaire.

Malgré les nombreuses charges médiatiques, la CGT est déterminée à effacer totalement les réformes rétrogrades que les ASCT subissent. L’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure un objectif majeur.

Ci-dessous, la CGT décrypte le mécanisme à travers 4 exemples* :

  • Isabelle, 35 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2021 après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé. Elle est positionnée sur l’équivalent classe 2 avec 3 ans d’ancienneté.
  • Pierre-Yves, 31 ans 1 enfant, ASCT depuis 2015. Il est positionné sur la classe 3 niveau 1, PR 10.
  • Leila, 38 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2009. Elle est positionnée sur la classe 3, niveau 2 PR 12, échelon 6.
  • Jean-Marc, 52 ans, 2 enfants, ASCT depuis 1997, a cotisé 6 ans au régime général. Il est positionné sur la classe 4, niveau 1, PR 15, échelon 9.

 

* Ces projections sont calculées sur les bases salariales de 2025, elles sont donc susceptibles d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elles fournissent une idée générale des montants des pensions.

 

LA PREUVE PAR DU CONCRET !

LA CGT DEMEURE LE SYNDICAT DE LA FICHE DE PAYE !
À COMPTER DU 05 MAI 2025, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC

 

 

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

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TOUS CHEMINOTS ! TOUS MOBILISÉS !

Demande de concertation immédiate tous métiers

| Communiqué

Plusieurs métiers, une seule profession : Cheminot ! Que nous soyons contractuels ou statutaires, que nous soyons Exécution, Maîtrise ou Cadre, quelle que soit notre Entreprise, nous faisons bloc pour faire circuler des trains chaque jour. Faisons également bloc dans les semaines à venir pour que nos revendications soient satisfaites  !

Les conséquences des mauvais choix politiques et stratégiques fait ces dernières années sont visibles dans le quotidien des usagers mais aussi dans notre quotidien. Le Service public ferroviaire et nos droits sociaux, auxquels nous sommes résolument attachés, font l’objet de multiples attaques. Tout est fait pour réduire l’offre ferroviaire et nous diviser ! Nous ne tomberons pas dans les pièges tendus ! Rassemblons-nous et faisons masse, collectivement !

C’est pourquoi la Fédération CGT des Cheminots a déposé une demande de concertation immédiate tous métiers. Nous revendiquons  :

  • L’INSTAURATION D’UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES POUR LES CHEMINOTS STATUTAIRES ET CONTRACTUELS.
    La convocation sans tarder d’une NAO salaires en vue d’une augmentation générale des salaires.
    La revalorisation/refonte des primes de travail.
  • LA CRÉATION DE COMITÉS DE PROXIMITÉ SANTÉ-SÉCURITÉ-CONDITIONS DE TRAVAIL (CP-SSCT)
    permettant des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels.
  • DES RECRUTEMENTS EN NOMBRE DANS TOUTES LES FILIÈRES.
    C’est le premier levier d’amélioration des conditions d’exercice des métiers.
  • L’AMÉLIORATION DES DISPOSITIFS DE CAA EXISTANTS.
    L’ouverture de négociations sur la pénibilité et la révision de la liste des Emplois à pénibilité avérée ainsi que sur les règles de décompte des périodes d’exposition.
  • L’ouverture de négociations sur la FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE ET CONTINUE AU NIVEAU DU GPU.
ADC/ASCT : DÉPÔT MASSIF DE D2I POUR FAIRE BOUGER LA DIRECTION  !

Le mécontentement est grandissant chez les cheminots de tous métiers et filières.

Cependant, il s’est exprimé chez les ASCT le 11 avril dernier sur tout le territoire et quelle que soit leur activité, après une première alerte sur l’axe TGV Sud-Est qui avait déjà donné lieu à une forte mobilisation.

Les revendications sont claires : revalorisation et refonte de la prime de travail, révision des outils de commande, amélioration des dispositifs du CAA…

Les ADC réclament l’ouverture des négociations sur la refonte de la prime traction et sur la base des revendications CGT : aujourd’hui, force est de constater que cette situation – générée par un système de calcul devenu injuste, obsolète – est à bout de souffle. De ce fait, et parce que la prime de traction est un élément de rémunération important chez les conducteurs, la colère se fait ressentir partout sur le territoire. Ce sentiment d’injustice est d’autant plus accentué par l’inégalité de traitement chez les conducteurs contractuels qui, pour un même métier, une même qualification, perçoivent une rémunération différente.

C’est pourquoi, à compter du 05 mai prochain, la Fédération CGT des Cheminots appelle les ASCT et les ADC à agir conjointement sur des revendications convergentes ! (PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

Ces alertes doivent être entendues et traitées par des mesures immédiates et mesurables !

LA DIRECTION DOIT DONC PRENDRE SES RESPONSABILITÉS ET RÉPONDRE AUX REVENDICATIONS SUR CES DEUX FILIÈRES  !

Au-delà des revendications spécifiques légitimes, la Fédération CGT des cheminots estime qu’un changement de braquet doit s’opérer sur le niveau de rapport de forces et que l’ENSEMBLE des cheminots doit s’engager avec conviction dans une perspective d’action tous services !

La Fédération CGT invite les organisations syndicales représentatives qui le souhaitent à s’inscrire dans une démarche collective, unitaire et rassembleuse dans l’intérêt de TOUS les cheminots.

QUEL QUE SOIT NOTRE COLLÈGE, NOTRE MÉTIER, NOTRE S.A. D’APPARTENANCE OU NOTRE ENTREPRISE, NOUS AVONS NOTRE MOT À DIRE ENSEMBLE  !

TOUS CHEMINOTS ! TOUS MOBILISÉS !

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ADC & ASCT : ENSEMBLE DÈS LE 5 MAI !

Grève coordonnée

| N.S.T.C.

Après une 1ère séquence coordonnée le 11 avril, la Fédération CGT appelle de nouveau les ADC et les ASCT à agir conjointement par la grève dès le 5 mai prochain.
Elle les appelle également à décider des suites à donner à cette 2èmeséquence en assemblée générale.

La CGT considère que la construction des luttes doit aussi passer par leur convergence, dès que cela est possible. Le dire c’est bien, le faire c’est mieux !

Les ASCT et les ADC, à l’appui du rapport de forces et sur la base des propositions construites avec la CGT, revendiquent notamment :

→ POUR LES ASCT :

  • La revalorisation et la refonte de la prime de travail : cette revendication a été validée par 4 632 ASCT qui ont apposé leur signature sur la pétition initiée par la CGT.
    La CGT propose, dans un premier temps, de fusionner les points 3 et 4 de la prime de travail des ASCT (S1/S2) afin de solutionner cette problématique et de répondre à l’attente des chefs de bord.
  • Organisation du travail : la Fédération CGT constate que l’apport des outils Score et Hastus provoque d’importants désagréments dans le quotidien des ASCT et participe à la dégradation des relations entre opérateurs et chefs de bord. Pour la CGT, il est urgent de revoir les paramètres de ces outils. En outre, les nombreuses modifications de commande posent à nouveau la question du niveau de l’emploi aux Trains pour l’année 2025.
  • Fin de carrière : la Fédération CGT des cheminots s’est engagée dans le processus de lutte visant à combattre les dernières réformes des retraites. Elle a été à l’initiative pour imposer des négociations qui ont abouti à l’amélioration du dispositif fin de carrière, qui a vu le passage d’une CPA spécifique à une CAA ASCT, avec une revoyure substantielle des droits. Cependant, la Fédération CGT revendique toujours l’amélioration de ce système en portant une CAA ASCT étendue !

→ POUR LES ADC :

  • Réouverture des négociations sur la refonte de la prime traction et sur la base des revendications CGT : aujourd’hui, force est de constater que cette situation – générée par un système de calcul devenu injuste, obsolète – est à bout de souffle. De ce fait, et parce que la prime de traction est un élément de rémunération important chez les conducteurs, la colère se fait ressentir partout sur le territoire. Ce sentiment d’injustice est d’autant plus accentué par l’inégalité de traitement chez les conducteurs contractuels qui, pour un même métier, une même qualification, perçoivent une rémunération différente.

ADC/ASCT : UNE BATAILLE COMMUNE
POUR DES INTÉRÊTS CONVERGENTS !

 

Les revendications spécifiques à chaque métier, portées par la CGT, bousculent la direction et ceux qui n’ont pas intérêt à voir gagner les cheminots. La Fédération CGT des cheminots considère qu’un cap revendicatif doit être franchi collectivement et massivement.

La Fédération CGT des Cheminots porte par ailleurs un projet global : le Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC), qui vise à gagner de nouveaux droits pour tous les cheminots.

Santé, sécurité et conditions de travail, grille unique des salaires, formation professionnelle, logement, droits sociaux, fin de carrière, retraite, accès aux activités sociales et culturelles, facilités de circulation, protection sociale… sont autant de sujets, non-exhaustifs, pour lesquels la CGT à des propositions concrètes et atteignables.

C’est pourquoi, elle met d’ores et déjà en perspective une journée d’action nationale TOUS SERVICES dès début juin.

La Fédération CGT invite également les organisations syndicales qui le souhaitent à s’inscrire dans une démarche collective, unitaire et rassembleuse dans l’intérêt de TOUS les cheminots.

ÊTRE CÔTE À CÔTE, C’EST DÉJÀ BIEN.
ÊTRE RASSEMBLÉS ET ENSEMBLE, C’EST ENCORE MIEUX !
ADC & ASCT : ON AGIT ENSEMBLE DÈS LE 5 MAI !

 

PRÉAVIS CGT ASCT :
PRV 250410 05 1 01 X Pacific 28298

PRÉAVIS CGT TRACTION :
PRV250410 05 1 02 X Pacific 28312

 

 

 

 

 

 

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URGENCE RET : DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Le métier de RET est dans la tourmente, entre évolutions structurelles de l’entreprise, de son contenu, des attentes de la direction et des ASCT.

Depuis 4 ans, la Fédération CGT propose la revalorisation de la prime de travail après avoir œuvré pour sa refonte. Dans ce contexte, la CGT demeure la seule à défendre les intérêts des encadrants de la filière Trains !

La disparition de la ligne métiers incarnée par la Direction Des Trains et les Établissements Commerciaux Trains ont conduit à une forte déstabilisation des métiers de l’encadrement de la filière Trains, plus principalement celui de RET. La CGT n’a eu de cesse alors, de revendiquer auprès de la direction de la SA Voyageurs le retour à une direction et ligne métiers reprenant tous les métiers de la filière. Dans le cadre des négociations de décembre 2022, la direction a créé la direction du bord, répondant ainsi à une nécessité. Cependant, force est de constater que le poids et l’autorité de la direction Bord ne lui permettent pas d’imposer ses vues aux activités.

Aussi, les différentes organisations du travail ont conduit à des suppressions de postes précieux pour exercer un encadrement de qualité, ce qui a entrainé celles et ceux qui sont demeurés en poste à tenir la barre dans des situations complexes et anxiogènes.

DES PRESSIONS MANAGÉRIALES QUI S’ACCENTUENT !

La transposition dans l’entreprise de l’accord de branche Classifications et Rémunérations a fini d’entériner le concept d’une totale flexibilité. Dans ce contexte, c’est aux encadrants de décliner la notion de polyvalence voulue aux agents de la relation clients. Aussi, cette confusion des genres conduit, par voie de conséquence, à la fragilisation du métier de RET.

La direction impose dès qu’elle le peut la mise en place d’un management généraliste en capacité d’exercer ses fonctions aussi bien en direction d’ASCT que d’ADC ou d’agents des gares ! Cette poly-compétence réclamée par la direction provoque une perte dans la maîtrise de technicité dont le RET est détenteur vis-à-vis des ASCT.

La notion d’un code Prime spécifique est une réalité de l’encadrement d’équipes d’ASCT, cela démontre une réalité : le métier de RET, issu du feu dictionnaire des filières, permet de garantir un encadrement efficace et performant à destination des ASCT !

Cette transformation conduit à des fortes pressions managériales, voire à des injonctions dans le quotidien, notamment lorsqu’il s’agit des pressions subies à l’annonce des mouvements de grève, la direction des établissements oscillant entre culpabilisation pour assurer les circulations et intimidation pour garantir l’accompagnement des trains, mettant de fait les RET et les assistants-RET en position délicate vis-à-vis de leur équipe.

Les RET nouent en effet au quotidien un lien et un relationnel particulier avec les ASCT (accompagnement, RHR, KN1, informations techniques, juridiques…).

DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE : GARANTIR UN MÉCANISME SPÉCIFIQUE D’ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE

En 2022 et 2023, la CGT a oeuvré pour permettre aux RET d’en finir avec une hérésie : le blocage du montant de la Prime de travail au-delà de la PR18.

Cependant, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements. Outre le déblocage de la grille au-delà de la PR 18, il s’agit, pour la CGT, de réajuster le montant du code Prime 25 au regard des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de Responsable d’Équipe Trains. Au regard du niveau de connaissances sécurité, technologiques et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et des missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code Prime 25 au niveau du code Prime 24 (celui des ASCT) est largement justifiée, à l’instar de la revendication CGT de reconnaître le métier de RET en ERPA (emploi-repère à pénibilité avéré – ceci permettant la reconnaissance de la pénibilité et de bénéficier d’une CAA spécifique).

 

La CGT exige :

  • que le métier de RET soit pérennisé, ses spécificités reconnues,
  • que la Prime de travail RET soit revalorisée,
  • que le métier de RET soit reconnu ERPA,
  • que les équipes d’ASCT ne dépassent pas 15 effectifs, gage d’un accompagnement personnalisé et de qualité,
  • que les RET ne soit pas soumis à des pressions inacceptables d’accompagnement des trains, notamment lors des arrêts concertés du travail.

La CGT Cheminots, son Union Fédérale des Maîtrises et Cadres et le CTN Trains défendent et défendront systématiquement les intérêts de tous les cheminots de la filière Trains, sans distinction de métier, de statut ou de collège !

 

 

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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QUI VEUT TAPER DANS LA CAISSE ?

CPRPF

| Les conditions sociales

Après s’être approprié la gestion des facilités de circulation en application de l’accord classifications – rémunérations, le patronat tente d’accaparer les fonds du régime spécial SNCF.

La CGT s’oppose fondamentalement à la tentative d’usurpation et revendique l’extension des garanties et du régime spécial à tous les cheminots.

C’était cousu de fil blanc… la création de la caisse de branche ferroviaire sans étendre le régime spécial n’apporte aucun droit supplémentaire aux cheminots hors statut, mais offre de nouvelles opportunités au patronat.

LE PATRONAT TENTE DE NOYAUTER LA CAISSE

Lors de la commission prévoyance du régime spécial SNCF qui s’est déroulée le 3 avril 2025, la CGT a dénoncé le coup de force du syndicat patronal (UTPF).

Alors que l’UTPF refuse d’étendre les garanties du régime spécial SNCF à tous les cheminots, elle s’appuie sur une passivité déconcertante de la direction de la CPRPF pour tenter de s’imposer dans la gouvernance du régime spécial SNCF et figurer dans la gestion des droits ou prestations spécifiques.

Sans aucune pudeur, le syndicat des patrons s’affiche comme un « partenaire » des cheminots d’un régime spécial SNCF qu’il critique, rejette et dénonce.

Alors qu’il refuse toute mesure de financement, il tente également de profiter des fonds affectés à la prévoyance pour permettre aux employeurs de s’affranchir de leurs responsabilités. Les intentions du syndicat des patrons sont claires : continuer à diviser les cheminots, réduire leurs droits, tout en profitant des fonds existants.

LA CASSE DOIT CESSER

Parfois, la direction SNCF et le patronat trouvent malheureusement des organisations syndicales qui accompagnent leur funeste politique.

L’accord Classifications-Rémunérations de branche ferroviaire, la création d’une caisse de branche sans aucun droit nouveau ou spécifique, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots statutaires sont autant de coups dramatiques portés contre le système de protection sociale des cheminots, et singulièrement contre le régime spécial SNCF.

Il n’est pas trop tard pour qu’ensemble, nous dénoncions ces mécanismes de déconstruction mis en oeuvre.

La CGT revendique un cadre social de haut niveau : un nouveau statut du travailleur du cheminots (NSTC) avec notamment de meilleures garanties en matière de protection sociale et l’extension du régime spécial à tous les cheminots.

ENSEMBLE,
EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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08 avril 2025

La reprise du fret permettrait de retirer au moins 6 500 camions de la RN 21″ : le projet de la CGT Cheminots pour la réouverture de la ligne Agen-Auch

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