Fédération CGT des Cheminots


Info luttes n°51

| Action à partir des 3 et 4 avril 2018

Le chiffre du jour :

• 7 500 euros de bénéfice net, c’est ce que chaque cheminot du GPF a rapporté à la SNCF en 2017.

Les échanges issus de la table ronde tripartite Gouvernement/UTP/OS représentatives, qui s’est tenue le 15 juin dernier n’ont pas permis de dissiper totalement nos craintes.

Les « engagements » issus de cette réunion, formalisés dans un relevé de conclusions, ne donnent aucune garantie de ce que serait cette CCN de haut niveau.
Il faut donc mettre sous contrôle des cheminots la réunion du 19 juillet avec le patronat ferroviaire.

RIEN N’EST FINI TOUT EST ENCORE À FAIRE !

La loi est effectivement promulguée mais les problèmes qu’elle soulève sont toujours présents. Ils devront être résolus dans le cadre d’ordonnances, de décrets, voire par un nouveau texte, ainsi que par la négociation collective de branche. La bataille que nous devons continuer à mener sur le fond de la réforme doit nous inciter, en parallèle, à maintenir et développer nos droits sociaux.

La loi a ouvert de nouveaux champs qui devront faire l’objet d’une négociation spécifique.

L’UTP semble disposée à reprendre certains éléments du Statut dans la CCN, sans pour autant indiquer lesquels. La négociation doit permettre de fixer et matérialiser ces engagements sans tarder et de les transcrire dans la Convention Collective de branche. C’est notamment le cas :

  •  des garanties disciplinaires et sanctions ;
  •  la garantie de l’emploi ;
  •  le déroulement de carrière ;
  •  le droit syndical et des instances de représentation répondant aux exigences de sécurité ferroviaire et de règlementation de nos métiers.

Le Premier ministre reconnaît : « Il y a des contraintes spécifiques aux métiers ferroviaires et auxquelles feront face toutes les entreprises ferroviaires ».

Ces contraintes sont celles d’un haut niveau de sécurité, la nécessité d’assurer la continuité du service, et une adaptabilité liée à l’évolution des technologies et des organisations.

L’enjeu est bien de maintenir et de garantir sur le long terme l’attractivité des métiers du ferroviaire qui sont largement soumis à ces contraintes.

Par ailleurs, de nombreux sujets tels que le périmètre des facilités de circulation, l’inclusion des ayants-droit, l’absence de fiscalisation et leur extension à l’ensemble des salariés de la branche ne sont pas tranchés à ce jour. C’est l’un des éléments forts du contrat qui lie les cheminots et leurs familles à l’entreprise publique SNCF.

Nous exigeons que les accords collectifs tels que la Cessation Progressive d’Activité ou le Temps Partiel de Fin de Carrière, qui sont la contrepartie de l’exercice de métiers à pénibilité avérée, soient déclinés dans la branche pour pouvoir s’appliquer à l’ensemble des salariés qui en dépendent.

Enfin, les écarts significatifs existants entre le cadre social de la branche et celui de la SNCF nécessitent de rouvrir un certain nombre de volets déjà négociés, comme par exemple le contrat de travail ou l’Organisation du Temps de Travail, la formation, mais aussi le champ d’application.

Nous exigeons :

  •  un réagencement du calendrier de négociation de la CPMN ;
  •  que soit défini ce qu’est une CCN de haut niveau ;
  •  un haut niveau de garanties sociales et a minima le maintien des droits actuels, voire de nouveaux droits.

Au préalable, la CGT exige que cette première réunion soit consacrée à l’examen de l’ensemble des sujets à traiter dans le cadre de la négociation de branche et fasse l’objet d’engagements au travers d’un relevé de conclusion à l’issue de chaque réunion.

C’est à ce titre que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, FO, représentatives dans la branche ont transmis un courrier au président de la Commission Mixte Paritaire le 11 juillet dernier, auquel la CFDT n’a pas souhaité s’associer.

Parce que chaque bataille menée est un pas supplémentaire vers l’obtention de nos revendications, la Fédération CGT appelle les cheminots à se mobiliser par la grève le 19 juillet prochain.

27 juillet : Conseil de surveillance sur le plan stratégique de l’entreprise, préparons-nous à la grève !

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ON N’ABANDONNE PAS L’ACTION ET NOS REVENDICATIONS !

Appel unitaire

| Action à partir du 12 décembre 2024

On n’abandonne pas l’action et nos revendications !

Ces dernières heures, deux organisations syndicales ont décidé de se retirer du cadre unitaire construit depuis des mois. C’est bien maintenant qu’il ne faut rien lâcher ! A moins d’une semaine des premiers transferts dans des filiales privées voyageurs, les fédérations CGT et SUD-Rail n’ont pas l’intention de baisser les bras !

Notre mobilisation est pour tous les cheminots !

Depuis le début, la direction SNCF et le gouvernement ont voulu faire croire que notre combat était centré exclusivement sur le Fret mais ce n’était qu’un plan de communication pour mieux nous diviser. Le préavis de grève, déposé par les quatre fédérations cheminotes, pose pourtant des revendications centrales qui touchent l’ensemble des cheminotes et cheminots du Groupe Public SNCF.

C’est bien la politique de filialisation/privatisation, accélérée par le PDG de la SNCF qui est coeur de notre combat.

  • Cette politique remet en cause l’unicité du Groupe SNCF avec un effet domino entre activités. Par exemple, le programme « Résonances » à SNCF Réseau inaugure le transfert de lignes ferroviaire au privé et la balkanisation de notre réseau que la direction prépare.
  • Elle est aussi le carburant pour imposer une stratégie de dumping social en interne qui dégradera inexorablement les conditions de travail, d’emplois et de vie de l’ensemble des cheminots.

Nous pouvons aller chercher encore des avancées !

Les dernières propositions, concernant les transferts dans des filiales de la SA Voyageurs, sont insuffisantes. Nos deux fédérations exigent une nouvelle rencontre avec la direction SNCF avant ou pendant la grève !

Du côté de la situation gouvernementale, en maintenant une pression forte dans notre champ professionnel, nous aurons plus de capacité à peser sur le futur ministre des transports pour imposer nos revendications concernant le financement du ferroviaire, la liquidation de Fret et l’ouverture à la concurrence.

Ainsi, nous réaffirmons notre volonté d’avancer sur les 3 points du préavis national, à savoir :

  • L’Arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et obtention d’un moratoire ;
  • L’Arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités soumis à l’ouverture à la concurrence ;
  • De fixer les priorités des investissements à engager sur le réseau suivant un calendrier défini, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle de financement des infrastructures de transport.

À partir du 11 décembre au soir : en grève !
Le Jeudi 12 : dans les Assemblées Générales !

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LA DIRECTION DOIT PRENDRE ENFIN DES MESURES !

Droit à l'image

| Trains

Alors que l’usage des smartphones pour filmer ou photographier les ASCT dans le cadre de leur métier se répand à bord des trains, la CGT a ré-interpellé la Direction sur ces dérives et l’absence de mesures vis-à-vis d’agissements de quelques voyageurs mal intentionnés.

Il est temps que cette situation soit traitée.

En 2019, lors de la première expérimentation du port des caméras-piétons, la CGT avait pris le sujet dans sa globalité. Nos recherches nous ont alors conduits à interpeller la Direction sur l’impossibilité de mener à bien cette expérimentation auprès des ASCT car le cadre législatif ne le permettait pas. En complément, nous avions soulevé la question du traitement des photos et vidéos prises à l’insu des ASCT. Depuis et devant l’absence de prise en compte de nos remarques, la CGT ré-interpelle régulièrement la direction de la SA Voyageurs. Dernière en date le 7 novembre dernier, lors de l’instance Métier Bord. Or, force est de constater que le sujet n’est pas appréhendé à la hauteur de l’enjeu.

Depuis plusieurs semaines, de nombreux témoignages d’ASCT font état de tentatives de prise de photos ou de vidéos, notamment lors des opérations de contrôle. Si la VO583 précise la démarche à suivre, nous déplorons amèrement que, depuis nos premières interpellations sur le sujet, rien n’a évolué ! En effet, si la Direction précise les droits et les devoirs des ASCT vis-à-vis du droit à l’image d’autrui, elle demeure succincte lorsque l’ASCT en est la victime.

Constatation d’une photo, vidéo… Procédure VO583
Si la photo d’un agent paraît dans les médias nationaux (presse ou TV). Rapport précisant le lieu et la date.
Transmission à la direction Juridique, via le DES.
Si la photo paraît sur les réseaux sociaux. Demande de retrait par l’agent au site hébergeur.

La VO583 précise : « La direction Juridique étudie la pertinence des demandes de retrait dans les médias traditionnels. Le retrait d’une vidéo sur un site conduit généralement son auteur à la déplacer sur un site à l’étranger. Par ailleurs, le retrait d’une vidéo n’est pas neutre, car pouvant être interprété comme une atteinte à la liberté d’expression. »

Commentaire CGT : il est surprenant que la VO583 ne fasse pas apparaître un élément essentiel du droit à l’image. En effet, une autorisation écrite est nécessaire pour une prise d’image reconnaissable dans un lieu public. Sans cet accord, avant diffusion, « le preneur d’image » s’expose aux sanctions des articles 226-1 à 226-8 du Code pénal.

À ce jour, si la Direction affirme qu’elle soutiendra tous les agents qui se retrouveraient sur les réseaux sociaux, elle laisse les ASCT victimes de l’exposition de leur image se débrouiller seuls…

En effet, c’est à eux seuls d’entamer des démarches auprès de l’hébergeur du site (en Californie…) pour faire retirer ces publications et les commentaires discriminatoires, blessants ou menaçants à leur encontre. Un ASCT, à l’instar de n’importe quel cheminot victime dun tel fait, est en droit d’attendre une autre considération de la part de la Direction, d’autant que les actes de verbalisation ou autres démarches sont effectués dans le cadre du travail.

Aussi, la CGT exige de la Direction que son « soutien » aux ASCT victimes soit concret en mettant à leur disposition toute la logistique juridique vis-à-vis des sites hébergeurs. La CGT exige qu’un volet de sensibilisation soit intégré dans les formations initiales et dans les formations continues « corpus Sûreté ». Aussi, la CGT revendique le passage de 3 à 2 ans du corpus Sûreté. Il est urgent que la Direction prenne enfin la mesure des évolutions comportementales. Ces faits s’inscrivent pleinement dans le SNCF bashing, et les ASCT n’ont pas à être l’objet d’une exposition malsaine. Dès le 11 décembre, par le nombre, la masse et la grève, les ASCT ont l’occasion de faire entendre toutes leurs revendications.

Il est urgent que la Direction prenne enfin la mesure des évolutions comportementales. Ces faits s’inscrivent pleinement dans le SNCF bashing, et les ASCT n’ont pas à être l’objet d’une exposition malsaine. Dès le 11 décembre, par le nombre, la masse et la grève, les ASCT ont l’occasion de faire entendre toutes leurs revendications.

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À PARTIR DU JEUDI 12 DÉCEMBRE : TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Collectif Personnels CASI - CSE - CCGPF

| Action à partir du 12 décembre 2024

Dans la continuité de la journée d’action « ultimatum » du 21 novembre dernier et faute, pour l’heure, de réponse satisfaisante aux revendications portées unitairement, il faut hausser le ton.

Pour les salariés des CASI, des CSE et du CCGPF, il ne s’agit pas d’agir en solidarité avec les cheminots, mais bien de défendre le service public SNCF face à son éclatement, sa privatisation organisée et ses conséquences. C’est une lutte d’intérêt général et de convergence revendicative pour laquelle le collectif national CGT appelle à la grève les salariés des CASI, des CSE et du CCGPF à partir du 12 décembre prochain !

UN DISCOURS DE VÉRITÉ

Depuis toujours, le collectif national CGT des personnels CASI, CSE et CCGPF forge ses analyses, son action militante et ses revendications à partir des aspirations et des réalités qui s’imposent à toutes et tous.

Les fossoyeurs du service public SNCF entendent, dès le mois de décembre de cette année, liquider Fret SNCF et entamer concrètement la privatisation de SNCF Voyageurs à travers l’ouverture à la concurrence et le transfert des cheminots dans des entreprises privées ou des filiales.

Nous le savons toutes et tous, l’existence et l’emploi dans les CASI et le CCGPF sont directement liés à la SNCF et sa structuration. Alors, stoppons-les et imposons, ensemble, un autre avenir pour le service public SNCF, pour les personnels CASI, CSE et CCGPF !

ENGAGÉS AVEC CONVICTION

Tout le monde se souvient du travail de la Fédération CGT des cheminots appuyé par la mobilisation nationale massive, à Saint-Denis, des salariés CASI, CSE et CCGPF pour pérenniser notre modèle d’ASC et les emplois associés face à une première étape d’éclatement de la SNCF et la suppression des CE et CER. Gagner, c’est possible !

Ensemble, obtenons :

  • l’arrêt et un moratoire sur la procédure de discontinuité de Fret SNCF qui conduit à sa liquidation ;
  • l’arrêt du processus de privatisation de SNCF Voyageurs ;
  • une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire ;
  • la pérennisation du modèle d’Activités Sociales et Culturelles ;
  • la pérennisation et l’augmentation du financement des ASC, notamment pour préserver les emplois des personnels CASI, CSE et CCGPF.

À PARTIR DU 12 DÉCEMBRE, MOBILISATION GÉNÉRALE !

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Courrier unitaire envoyé à Madame Ribera Rodríguez, Vice-présidence Exécutive de la Commission, sur la question du Fret

| Espace presse

Madame la Vice-Présidente Exécutive,

Fret SNCF, opérateur public historique de transport ferroviaire de marchandises en France, est à quelques jours de connaître une liquidation pure et simple.

Cette situation est issue d’un processus dit de « discontinuité » initié à la suite d’une enquête lancée par la commission européenne, le 18 janvier 2023, actant une procédure formelle d’examen contre la France au motif que des aides, prétendument illégales, auraient été octroyées à Fret SNCF.

Afin de mettre fin aux menaces d’un hypothétique remboursement de plus de 5 milliards d’euros, le Gouvernement français a intimé au Groupe SNCF de procéder à un plan fondé sur :

  • La liquidation de l’entreprise historique Fret SNCF ;
  • La création de deux nouvelles entités, selon un processus de filialisation remettant en cause le droit social des salariés transférés ; L’interdiction, pour ces nouvelles sociétés de candidater sur 23 flux de transports de marchandises ;
  • L’ouverture du capital de ces entités ;
  • La suppression de 500 postes.

Nos quatre fédérations syndicales n’ont eu de cesse de souligner et dénoncer, avec force et constance, la catastrophe écologique, sociale et industrielle de ce plan de « discontinuité ».

D’ores et déjà, alors que Fret SNCF a dû abandonner des flux depuis le début de l’année 2024, nous pouvons constater que le report modal du rail vers la route n’est en rien une illusion mais bel et bien une réalité.

La liquidation de Fret SNCF interviendra au 1er janvier 2025.

Nous sommes face à une urgence absolue.

Nos organisations syndicales souhaitent donc vous interpeller sur ce choix du pire qui peut encore être évité.

En effet, cette décision procède d’une vision exacerbée de la concurrence qui ne ménage aucune possibilité à la réalisation d’une transition propre et juste.

Vous avez, lors de votre audition de confirmation au poste de vice-présidente de la Commission mit en avant trois aspects forts et primordiaux.

D’une part, l’obligation de lutter contre le changement climatique. D’autre part, l’urgence à opérer une transition énergétique juste. Enfin, la nécessité de poser une approche nouvelle et différente de la politique de concurrence.

La liquidation de Fret SNCF par imposition du plan de discontinuité négocié entre la Commission Européenne et le gouvernement français contrevient exactement et en tout point avec ces objectifs vitaux pour notre avenir commun.

Il est donc encore temps de mettre un coup d’arrêt à cette situation et de sauver l’opérateur public et historique de transport de marchandises ferroviaire français.

À l’heure où la Commission vient d’annoncer qu’elle autorisait une aide d’État allemande d’un montant de 1,9 milliard d’euros en faveur de DB Cargo, maintenir la liquidation de Fret SNCF est à la fois incompréhensible et d’une grande violence.

La décision de la Commission concernant DB Cargo estime notamment que « l’État n’a pas influencé les accords intragroupe et les prêts accordés à DB Cargo, qui relevaient des affaires courantes ».

Vous conviendrez qu’un parallélisme évident s’impose avec la situation de Fret SNCF. Pour autant, les conséquences, notamment pour les salariés, diffèrent.

Cette distorsion de considération et de conséquence abîme l’aspiration démocratique que l’Union Européenne se doit d’incarner pour les peuples. Nos fédérations syndicales ne peuvent que déplorer cette situation.

Alors que votre mandat débute, il nous paraît indispensable de vous alerter sur cette dramatique situation qui percute totalement les convictions et les objectifs que vous avez posés.

Aussi, nous vous demandons d’intervenir au plus vite pour que le processus de liquidation de Fret SNCF cesse et que des discussions s’engagent en vue de garantir la continuité de l’outil public qu’est Fret SNCF et son développement pour atteindre les objectifs de décarbonation des transports et le report modal pour le ferroviaire.

Nous sommes à votre disposition pour vous apporter tous les éléments complémentaires dont vous souhaiteriez disposer et pour vous rencontrer si vous le jugez utile.

Nous vous remercions pour la diligence avec laquelle vous considérerez notre courrier et vous prions de croire, madame la Vice-présidente Exécutive, en l’expression de nos très respectueuses salutations.

 

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LES OPF, LES CHEMINOTS À TOUT FAIRE DE FRET SNCF !

| Exploitation

La direction de Fret SNCF n’aura pas mis longtemps pour appliquer la nouvelle classification des métiers et imposer plus de polyvalence sur les agents de terrain. Les premiers à en faire les frais seront les OPF, qui sont déjà agents de manoeuvre (leur métier original), CRLO, CRLO+, remiseurs-dégareurs, chauffeurs de voiture de service pour des missions de taxi, annexe 9 et maintenant : contrôleurs-mainteneurs !

En mai 2020, la direction a présenté un dossier en CSE avec l’objectif de mettre en place une expérimentation de maintenance de wagons sur le site de Gevrey par les OPF formés annexe 9 CUU. Malgré l’opposition de la CGT, cette expérimentation a bien eu lieu, sans aucun cadrage et sans aucun retour dans les instances. En effet, pour la CGT, on ne devient pas agent de maintenance du matériel avec seulement 3 jours de formation ! D’autant que le suivi de ces opérations est réalisé par le DPX du site, qui ne dispose pas non plus des connaissances en maintenance des wagons !

C’est maintenant sur le site Valenton/Noisy, toujours en expérimentation, que la direction entend mettre en place des contrôleurs-mainteneurs ! Ils seront en charge de toute la maintenance de niveau 1 sur les wagons, et particulièrement du remplacement des semelles de frein et des tendeurs d’attelage. À savoir également qu’il est prévu, dès 2025, pas moins de 410 interventions sur les wagons, comprenant près de 1 000 changements de semelle de frein. Cette charge de travail en plus du reste va faire porter de lourdes responsabilités sur ces agents.

DES CHOIX CONTESTABLES VIS-À-VIS DE LA SÉCURITÉ DES CIRCULATIONS, DES BIENS ET DES PERSONNES !

Pourtant, des agents de Techninat, dont c’est le coeur de métier, sont juste à côté sur le chantier de Villeneuve-Saint-Georges, alors pourquoi l’entreprise fait un tel choix ? La seule ambition de ce projet, c’est l’augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise et du chantage à l’emploi en raison de la procédure de discontinuité en cours. C’est un des premiers dégâts collatéraux de ce type de procédure !

Fret SNCF compte mettre en place de la polyvalence sans se préoccuper de la sécurité et en faisant reporter la responsabilité sur « les volontaires » en cas d’incident ou d’accident.

Pour la CGT, l’entreprise se cache une fois de plus derrière une perte de charge pour ressortir des vieux projets et accentuer un peu plus les incompréhensions sur le sens des métiers, des missions et du travail en général.

Alors que le métier d’agent mouvement manoeuvre intégrait les fonctions de chefs de manoeuvre, agents de desserte, agents de manoeuvre, chefs de poste, agent en charge de la R.A.T., et CRLO et qu’ils ont déjà par endroit des fonctions de surveillant de dépôt, demain, ils compte imposer les missions de visiteurs avec la formation « Annexe 9 », d’abord sur des voies et lieux dédiés, puis de généraliser cette polyvalence pour être toujours plus compétitif.

Au final, ce sont encore les cheminots sur le terrain qui doivent porter la responsabilité et subir les conséquences de ces choix dangereux pour la sécurité des personnes et des circulations.

REFUSONS TOUS ENSEMBLE DE SUBIR LES MAUVAIS CHOIX DE L’ENTREPRISE. L’ENTRETIEN DES WAGONS COMME CELUI DES LOCOMOTIVES, EST DE LA RESPONSABILITÉ DES CHEMINOTS DU MATÉRIEL.

Sous l’impulsion de la CGT, une expertise est en cours et démontrera toutes les incohérences de ce dossier.

EN ATTENDANT, LA CGT APPELLE L’ENSEMBLE DES CHEMINOTS
À S’INSCRIRE MASSIVEMENT DANS LE MOUVEMENT DE GRÈVE UNITAIRE
À COMPTER DU 11 DÉCEMBRE À 19H00.

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APRÈS LES NAO, LES NAOL (NOUVELLES AUGMENTATIONS ODIEUSES DES LOYERS)  !

| Les conditions sociales

Alors que la direction SNCF augmente les cheminot·e·s de 0,5 % en avril 2025, ICF Habitat envisage une augmentation de 3,27 % des loyers en janvier 2025. La CGT dénonce cet hold-up !

Après une augmentation des loyers de 3,5 % en janvier 2024, ICF Habitat augmente de 3,27 % en 2025, les familles de cheminot·e·s vont payer la facture trois fois.

Les cheminot·e·s payent une première fois en payant leur quittance.

Pas besoin d’avoir fait de grandes études pour comprendre que 6,77 % d’augmentation de loyer cumulés sur deux ans représentent plus que les augmentations générales de salaires de 1,8 % pour 2023 et 0,5 % pour 2025 attribuées par la direction SNCF. C’est scandaleux ! Alors que les familles cheminotes se paupérisent, la Direction enfonce le clou.

Les cheminot·e·s payent une deuxième fois en payant leurs charges.

En effet, ICF Habitat n’est pas le meilleur élève en termes d’isolation thermique. Beaucoup de logements sont des passoires énergétiques, obligeant les chaudières à fonctionner plus et consommer plus. Les cheminot·e·s voient leurs charges augmenter, et pour cause…
Les moins bien lotis habitant dans les logements classé E, F, G et H devront faire fonctionner des chauffages d’appoint qui consommeront aussi à leurs frais. La libéralisation du secteur énergie n’a eu que pour effet d’augmenter le prix de l’énergie à hauteur de 71,26 % en dix ans.

Les cheminot·e·s payent une troisième fois avec le détournement du 1 % logement, injustement appelé PEEC (participation de l’employeur à l’effort de construction).

L’effort de construction n’en a que le nom. En effet, ICF Habitat n’en consacre qu’un tiers à la construction. Les deux tiers restants ? ICF s’en sert pour la réhabilitation et la mise aux normes de notre patrimoine, que nous payons déjà par notre loyer deux fois : une troisième ligne sur la quittance a été créée pour participer à la rénovation énergétique.
Cela contraste avec cette remarque de l’Ancols (organisme d’État en charge d’auditer les bailleurs sociaux) : « …Le niveau d’information du CA de la holding mériterait d’être renforcé, et une plus grande transparence en matière de rémunération des dirigeants serait souhaitable… »

L’intervention des cheminot·e·s locataires est impérative pour :dire stop aux augmentations de loyers ;

  • geler les augmentations de charges ;
  • exiger la mise aux normes des logements sur les fonds propres d’ICF ;
  • limiter le loyer à 20 % de nos revenus ;
  • qu’ICF Habitat consacre l’argent du 1 % logement à la construction, notamment de logements intermédiaires.

EXIGEONS CES REVENDICATIONS ! TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 11 AU SOIR !

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ÉCLATEMENT DU GPU : TOUTES ET TOUS CONCERNÉ·ES !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Le 21 novembre, les cheminots ont adressé un ultimatum au gouvernement et à la direction SNCF. Les organisations syndicales, unies et déterminées, appellent TOUS les cheminots à se mettre massivement en grève à compter du 11 décembre à 19h00.

Méconnus, les agents des services communs participent pourtant à l’ensemble de la chaîne de production, au même titre que les autres cheminots, mais ils sont les cheminots de l’ombre.

Agents de l’immobilier, des services généraux, de la surveillance générale (SUGE), informaticiens, gestionnaires, chargés du recrutement, comptables, acheteurs, secrétaires, assistantes sociales, médecins du travail, infirmier.e.s, chargés de communication, chargés des affaires juridiques… ces fonctions supports, très diverses, sont pourtant indispensables au fonctionnement d’une entreprise de service public telle que la SNCF.

Les agents des services communs sont le service public interne, au service des cheminots, afin de leur permettre de réaliser leur travail dans les meilleures conditions possibles.

Les cheminots des services communs ne sont pas épargnés par l’éclatement de la SNCF.

Par exemple, les conséquences du démantèlement du FRET sont sans appel, depuis 2009, ce sont 7 500 postes qui ont été supprimés, soit l’équivalence de 90 000 feuilles de paie en moins pour les APF par an, 7 500 visites médicales en moins, 7 500 dossiers d’agents en moins pour les fonctions RH….

Les cheminots des service communs, véritable variable d’ajustement budgétaire, sont mis dans la balance pour pouvoir répondre aux appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. La direction estime qu’ils sont un coût alors qu’ils sont une véritable richesse au sein de l’entreprise publique !
Surcharges de travail, éclatement en plaques, équilibre vie pro/vie privée bouleversé, les premières conséquences de cette politique désastreuse se font déjà sentir. Pour exemple :

  • Perte de 30 000 heures SUGE sur la région PACA suite à l’ouverture à la concurrence soit une trentaine d’agents ;
  • Fragilisation du GIE à peine crée avec la liquidation programmée mais encore évitable de la SAS FRET SNCF ;
  • Restructuration des services informatiques en territoires (18 postes sur la sellette) ;
  • Politique cachée de la direction d’une réduction des offres proposées par nos cabinets médicaux (soins infirmiers, préventions, consultations, secourisme, relations d’aides…) ou de nos centres d’actions sociales avec la mise en place de directions de territoires ;
  • Robotisation, externalisation, autonomisation des agents sur leur gestion administrative.

Chaque restructuration, chaque poste supprimé a un impact direct sur la pérennité de nos services communs !
Les avancées sociales ont été obtenues par la grève et les mobilisations massives ! Plus on nous attaque, plus nous devons nous rassembler pour être plus forts !

Chacun, isolé, nous perdons, tous ensemble, rassemblés, nous gagnons !

ENSEMBLE, NOUS FAISONS CAUSE COMMUNE,
ENSEMBLE, NOUS AVONS UN AVENIR EN COMMUN !

C’est pourquoi nous revendiquons pour toutes et tous les cheminots :

l’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
l’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités et le maintien de l’ensemble des droits des cheminots ;
l’arrêt de la mise en concurrence sur le réseau et la mise en œuvre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire et de nos infrastructures.

CHEMINOTES ET CHEMINOTS DES SERVICES COMMUNS :
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE DÉS LE 11 DÉCEMBRE AU SOIR !

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CONCURRENCE, FILIALISATIONS,… LES ASCT CONCERNÉS ET MOBILISÉS !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

TER, Transilien, Intercités, TGV quelle que soit l’activité, les métiers d’ASCT et de la filière Trains subissent les méfaits de la privatisation via la concurrence et la filialisation.

Après l’ultimatum du 21 novembre, les cheminot-e-s de la filière Trains vont s’inscrire massivement dès le 11 décembre au soir dans la deuxième étape de grève unitaire appelée par la CGT, l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT.

Les ASCT attendent encore des réponses sur leurs parcours professionnels et la reconnaissance de la technicité de leur métier. Dans le même temps, la direction de l’entreprise organise une refonte importante de leurs missions pour préparer les filialisations en vue de la privatisation du système ferroviaire et d’un abaissement de leurs conditions sociales et de travail, comme l’ensemble des cheminots.

Sur TGV : La concurrence en « open access » va se jouer sur des critères de « prestation à bord » et sur le low-cost en termes de conditions sociales. Les velléités des directions à travers les VAO, les prises de congé à l’arrivée des trains ou encore le port du brassard seront, à n’en pas douter, complétées par d’autres « originalités ».

Enfin, alors que l’activité TGV recrute directement une part non négligeable d’ASCT sans passer par le parcours professionnel, c’est toute la reconnaissance du métier et de sa technicité qui est menacée. Ça suffit !

Sur Intercités : Les découpages se poursuivent avec du matériel et des effectifs dédiés par ligne et par produit. L’appel d’offres sur les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon est relancé et l’attribution du nouvel opérateur devrait être connue début 2025 pour lancement au SA 2028. Sur Paris-Clermont et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, l’établissement Oxygène prépare la fin des roulements mixtes TER/Intercités et un appauvrissement des charges de travail. S’agissant de l’établissement SUNI qui regroupe la ligne Bordeaux-Marseille et les trains de nuit, des équipages dédiés sont en passe d’être créés pour être séparés dans 2 établissements distincts. Dans cette activité, les cheminots souffrent déjà du matériel vétuste, des retards à répétition et des usagers excédés. C’est une conséquence immédiate de la filialisation.

Sur TER : Dans certaines régions, au 15 décembre prochain, les premiers cheminots basculeraient dans des filiales comme en PACA, à Nantes ou à Amiens. Les autres régions préparent activement les mises en lot dans le cadre des projets SERM (Service Express Régionaux Métropolitain). Ces découpages concernent des lots géographiques, par fonctions (ex : services commerciaux) ou encore multimodaux (trains + bus). Certaines Régions, sous prétexte d’économies, prévoient déjà de remplacer des trains par des Bus Express comme par exemple entre Orléans et Tours en Région Centre-Val-de-Loire.

L’évolution du métier d’ASCT dans les régions par de multiples réorganisations (notamment équipe mobile de ligne) inclut de plus en plus de missions en gare comme les VAE (Visite Avant Expédition). Dans cette activité, la politique du chiffre a clairement supplanté les missions de service à bord sur fond de déshumanisation des gares.

Enfin, la direction de l’entreprise a présenté ses projets d’évolutions de la formation initiale ASCT afin de la réduire aux seuls besoins de la production. Ces évolutions réglementaires concernent les certifications et habilitations, issues des règlements européens STI OPE qui font peser de lourdes conséquences sur le métier dans les mois à venir si les cheminots n’interviennent pas massivement.

C’est pourquoi les 4 organisations syndicales revendiquent :

L’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
L’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités ;
Une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.

Aussi, la CGT s’oppose à ces attaques et revendique :

  • Le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée ;
  • La reconduction de la mesure des 850 recrutements ASCT en 2025 ;
  • La refonte et la revalorisation de la Prime de travail ;
  • Une formation initiale transverse ;
  • Des parcours professionnels homogènes intégrant l’ancienneté comme premier critère ;
  • La reconnaissance de la pénibilité par l’amélioration de la C.A.A, l’amélioration des conditions de vie et de travail et l’élargissement de la liste des métiers à pénibilité avérée ;
  • Une notation (PR, niveau, Classe) tous les 3 ans maximum.

Une mobilisation des agents de la filière TRAINS par une grève majoritaire, dès le 11 décembre au soir, enverra un signal fort à la direction. Elle permettra dans un cadre unitaire et tous services de créer un rapport de force pour gagner sur nos revendications tant générales que spécifiques !

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LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL DÉTERMINÉS DOIVENT AGIR PAR LA GRÈVE !

Grève national tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Lors de l’ultimatum du 21 novembre dernier, de nombreux cheminots du Matériel ont démontré leur détermination à obtenir :un moratoire sur le fret ;

  •  L’abandon des filialisations dans le TER ;

  • Le refus de la vente à la découpe du réseau ferré national ;

  • L’heure est à la mobilisation, les agents du Matériel sont tous concernés.

La loi dite « pacte ferroviaire » que nous combattons depuis 2018 provoque la privatisation de la SNCF. La Direction ne se gêne pas pour détruire nos métiers et mettre les cheminots dans des situations de stress et d’incertitude. Les cheminots du Matériel sont au pied du mur. Certains vont partir dans des entreprises privées, d’autres vont devoir changer de métiers, voire en cumuler plusieurs.

  • À Fret SNCF, les cheminots du Matériel seront transférés à Technis, filiale privée de la SNCF. Les agents verront leurs conditions de travail se détériorer et leur rémunération baisser.
  • Au TER et au Transilien, dans quelques semaines, ce sont des cheminots qui seront concernés dans les filiales Étoile d’Amiens pour la Picardie et les Hauts-de-France et Sud-Azur en Paca. En juin 2025, Transdev arrive sur les rails entre Marseille et Nice. Le scénario sera identique. Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes sont également dans le collimateur des régions, tout comme la région parisienne. Là encore, les savoir-faire des cheminots sont lâchement abandonnés par la Direction à des entreprises privées ou des filiales. Ce scénario est identique au chemin de fer anglais, qui aujourd’hui renationalise.
  • Aux ateliers TGV, la baisse du trafic grandes lignes aura des conséquences sur les charges de travail, et la Direction accélérera la sous-traitance et l’externalisation. Faudra-t-il céder des technicentres aux EF ?
  • Aux ateliers industriels, la pression du plan Opter mal calibré en emplois et en infrastructures d’accueil provoque les mêmes effets et amplifie la sous-traitance.

Nos conditions de travail et notre cadre social sont clairement dans le viseur. C’est l’accélération du dumping social avec la mise en place de la polyvalence des métiers ajoutée aux modifications des trames de maintenance. Les réorganisations perpétuelles ayant pour objectif de diminuer les coûts de maintenance auront un impact sur la qualité et la sécurité ainsi que sur les conditions de travail. Les cheminots de la maintenance, au fret, dans les TI et les TM, sont en danger. L’explosion en filiales et l’abaissement des droits qui en découle méritent que nous réagissions en urgence et unitairement. Cette logique est orchestrée par une direction provocatrice et un gouvernement illégitime.

La SNCF doit mieux reconnaître nos métiers et nos qualifications et nous garantir une protection sociale de haut niveau. Elle doit répondre à nos revendications légitimes et ouvrir des négociations en proximité sur l’emploi, les conditions de travail et l’organisation du travail dans nos technicentres et augmenter nos rémunérations.

La Fédération CGT des cheminots appelle dès à présent, sans attendre, à poser massivement vos D2I afin d’imposer la mise en place d’un moratoire au fret et l’arrêt de la filialisation au transport voyageurs en imposant des négociations. Déposons nos D2I là où c’est nécessaire et organisons-nous pour la grève dès le 11 décembre à 19 heures.

ENSEMBLE, CONSTRUISONS LA RIPOSTE GLOBALE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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