Fédération CGT des Cheminots


NOUS ALLONS DEVOIR NOUS BATTRE, ENSEMBLE !

Manifestation nationale du 22 mars 2018

| Action du 22 mars 2018

Le 26 février 2018, le Premier ministre a présenté les principaux axes et la méthode envisagés concernant la réforme de la SNCF, il prétend même savoir ce que veulent les Français !

Outre la méthode inacceptable du passage en force, les axes décidés par le gouvernement vont à l’encontre d’un service public de qualité que chaque citoyen est en droit d’attendre au quotidien.

OUVERTURE À LA CONCURRENCE

La CGT est fermement opposée à l’ouverture à la concurrence.

Nous réaffirmons que l’ouverture à la concurrence n’est pas gage d’efficacité et de développement pour le mode ferroviaire. Les exemples multiples dans d’autres pays le démontrent.

Le règlement européen OSP (Obligation de Service Public), cité à maintes reprises par le Gouvernement, n’oblige en rien d’ouvrir à la concurrence. L’article 5 § 4 bis est très explicite sur le sujet. Le gouvernement n’est pas face à une « obligation européenne », mais fait un choix délibéré d’ouvrir à la concurrence.

AVENIR DES LIGNES RÉGIONALES

Le Gouvernement ment en affirmant que sa réforme ne remet pas en cause l’avenir des « petites lignes ». En ne finançant pas les travaux nécessaires sur le réseau et en ouvrant à la concurrence, il met fin à la péréquation, se désengage et laisse la responsabilité aux Régions de décider du maintien ou non des lignes régionales du Réseau Ferré National.

Au regard des difficultés financières que rencontrent les régions, cela augure mal du devenir de ces lignes.

STATUT DE L’ENTREPRISE SNCF

Le Gouvernement préconise le passage du Statut d’EPIC, où l’État est propriétaire, à celui de « Société Nationale à Capitaux Publics », où l’État est actionnaire.

En clair, le Gouvernement s’offre la possibilité d’ouvrir le capital et ainsi de privatiser la SNCF à court terme. C’est le scenario qui a été appliqué à Air France, France Télécom, EDF/GDF…

La CGT exige le retour à une entreprise publique unique et intégrée : la SNCF.

AVENIR DU FRET SNCF

Malgré une situation catastrophique après plus de 10 ans d’ouverture à la concurrence dans le transport de marchandises, rien n’est dit sur le Fret SNCF et encore moins proposé pour tendre vers un véritable report du trafic routier vers le rail.

Le Gouvernement veut liquider purement et simplement le Fret SNCF.

STATUT DES CHEMINOTS

Ce ne sont pas les conditions sociales des cheminots qui sont à l’origine des 55 milliards d’euros de dette du ferroviaire, mais bien le désengagement de l’Etat depuis des décennies. La fin du statut des cheminots ne réglera pas, bien au contraire, les problèmes d’organisation et de cloisonnement des activités qui détériorent la ponctualité et la qualité du transport au quotidien.

Est-ce le statut des cheminots qui est responsable des retards, des dysfonctionnements, des pannes ? NON.

Le Statut des cheminots permet au contraire une continuité et une stabilité dans le fonctionnement du Service Public. Il permet également un niveau de qualification, de formation initiale et continue pour assurer un haut niveau de technicité et de sécurité.

La Fédération CGT des cheminots agit depuis plusieurs années pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire ainsi que pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots.

Face à l’ampleur des attaques annoncées, la CGT a proposé, dans un cadre unitaire le plus large possible, la construction d’une riposte à la hauteur pour pérenniser l’entreprise publique SNCF, les trains publics et les conditions sociales des cheminots.

Cette réforme est une privatisation déguisée du service public ferroviaire et ne résoudra pas les problèmes que vous subissez au quotidien. Au contraire ! Il s’agit pour le gouvernement d’en finir avec le train.

La Fédération CGT appelle les cheminots, les usagers, leurs associations ainsi que toutes celles et ceux qui sont attachés au service public ferroviaire, à participer à la manifestation nationale unitaire le 22 mars 2018, à Paris.

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LES CHEMINOTS TIRENT LE SIGNAL D’ALARME

| Équipement

Le 25 mars 2025, après 15 ans de partenariat public-privé, SNCF Réseau annonçait la reprise en gestion du réseau de communication ferroviaire français GSM-R.

Quelques jours plus tard, les cheminots constatent l’ampleur des dégâts, et la CGT dépose une DCI à la direction de SNCF Réseau.

INFO DE DERNIÈRE MINUTE
Suite à des droits d’alerte, interpellations et actions des cheminots des ESTI avec la CGT, la Direction annonce 32 recrutements. Si ces premières annonces sont insuffisantes au regard des besoins estimés à 150 par la CGT, c’est un bon début. Ne lâchons rien !

Pour rappel, le GSM-R est une norme de radiocommunication mobile conçue pour l’exploitation ferroviaire. Il permet une communication sécurisée entre les équipes de train, les centres circulation et les équipes au sol.

La transition effectuée le 25 mars dernier a mis fin à un contrat de 1,5 milliard d’euros passé sur 15 ans avec la société Synerail (consortium mené par Vinci et SFR). Dans un entretien réalisé le 31 mars dernier, le président Chabanel expliquait que cette reprise de gestion avait été anticipée soigneusement. La réappropriation de 4 000 installations, tant au niveau des compétences que des ressources à internaliser, devait donc se réaliser dans de fortes mesures.

Après cette communication volontairement optimiste du directeur général de SNCF Réseau sur cette reprise en main d’un outil majeur dans l’exploitation et la sécurité du réseau, la réalité sur l’état des installations est tout autre. En effet, en annonçant que seulement 50 % des installations avaient été visitées, on se fait vite à l’idée de ce qu’est une gestion soigneusement anticipée. À ce titre, la CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate le 15 avril 2025.

Un démarrage dans la douleur

Au moment de la prise de possession des lieux, les cheminots découvrent des installations en piteux état, des sites mal entretenus, des branchements et connectiques qui ne sont pas toujours aux normes. À cela s’ajoute un manque de suivi des documents (DOE). Les cheminots sont mis devant le fait accompli avec des maintenances mal réalisées.

Le problème du manque de pièces à disposition est également à solutionner rapidement puisque les cheminots se retrouvent contraints de prélever du matériel sur des installations en bon état pour réparer celles qui ne fonctionnent pas. Les agents télécoms repartent quasiment d’une page blanche.

Des raisons de rester vigilants et de se faire entendre !

Si la CGT est favorable à la réinternalisation de cette charge de travail et à la reprise en main par l’entreprise publique de cet outil stratégique, elle dénonce l’absence d’état des lieux complet de ces installations avant leur reprise. En effet, après les incidents survenus le 30 juin 2024, qui avaient coupé toute communication entre les trains et les postes pendant une journée complète, nous exigeons une remise à niveau de ces installations et un suivi rigoureux de celles-ci.

Les échanges qui ont eu lieu lors de la concertation du 15 avril ne nous ont pas rassurés. Le manque d’anticipation est bien réel. Il est à mettre en parallèle avec les effectifs supplémentaires qu’une telle augmentation de la charge de travail doit engendrer et qui sont pour le moment très insuffisants. En effet, pour ne pas embaucher plus, la Direction annonce avoir revu à la baisse certaines périodicités d’entretien. Pire, elle anticipe déjà de nouvelles baisses d’effectif d’ici quelques années !

Concernant les sorties d’astreinte intempestives, la Direction annonce avoir réglé le problème. Les cheminots ne devraient plus être appelés pour rien ! À la demande de la CGT de créer des réserves sécurité sur les parcours, la Direction annonce que celles-ci seront multi-parcours. Pour la CGT, les cheminots ne doivent pas subir cette nouvelle charge de travail, et de nouvelles économies ne doivent pas être faites au détriment des cheminots et de ces installations indispensables pour la sécurité ferroviaire.

Pour la CGT, ce mauvais départ nécessite que la Direction mette rapidement à disposition des cheminots des ESTI les moyens humains, matériels et de formation demandés. Elle appelle les cheminots de ces services à faire entendre leurs revendications tant en termes d’emploi que de conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité.

 

 

 

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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UNE TRAJECTOIRE CADRES À LA SUGE, MAIS À QUEL PRIX ?

| Services communs

Dans le cadre d’une table ronde qui s’est déroulée le 17 avril 2025, la direction de la Sûreté a présenté des évolutions concernant le parcours professionnel des encadrants.

Si certains crient déjà victoire, pour la CGT, le diable se cache souvent dans les détails.

En renommant les postes actuels de chef d’unité opérationnelle (CUO) en dirigeant d’unité opérationnelle (DUO), la direction de la Sûreté annonce vouloir requalifier l’intégralité de ces postes à la classe 7. Aujourd’hui, 24 CUO sont déjà à la classe 7 sur les 38 unités opérationnelles (UO). Par conséquent, seulement 14 CUO pourraient prétendre à un changement de classe à la condition que leur potentiel soit détecté par la Direction. En revanche, tous devront accepter une augmentation de leurs responsabilités, comme la préservation du climat social et de la production.

Dans les UO comportant plus de 50 agents (soit 31 UO sur 38), chaque DUO sera suppléé par un remplaçant du dirigeant d’unité opérationnelle (RDUO), actuellement nommé adjoint chef d’unité opérationnelle (ACUO). Ces futurs RDUO, au-delà d’avoir la capacité de remplacer le DUO lors de ses absences, devront obligatoirement diriger une équipe, donc être DPX. En contrepartie, la Direction passera l’intégralité de ces postes à la classe 6.
Actuellement, 21 ACUO sur 24 sont déjà à la classe 6 et seulement 3 sont à la classe 5. 7 postes seraient donc créés et 3 se verraient proposer une promotion, sous couvert là encore de la détection managériale. Vous l’aurez compris, ce que la Direction appelle un « défi organisationnel » est potentiel-lement une réorganisation lourde de conséquences, dont la mise en œuvre progressive s’étalerait jusqu’en 2027.

En effet, si tous les RDUO doivent être aussi DPX, cela se traduira forcément par une suppression d’au moins 24 postes de DPX à la classe 5 et diminuera les possibilités de mutation. Cette diminution du nombre de postes va également venir impacter le parcours professionnel des agents. D’ailleurs, la Direction annonce que cette mise en place se fera au moment de la prise de poste d’un DPX ou au départ d’un ACUO ! Cette réorganisation purement comptable ne tient pas compte de la charge de travail, ni des problématiques géographiques pour les UO de province.

Si la CGT est favorable à l’amélioration des parcours professionnels, elle ne les envisage certainement pas dans ces conditions. La CGT revendique :

  • des garanties sur les conditions de travail liées à toute évolution de poste ; 
  • la classification des postes de DUO à la classe 7 ou 8 selon les spécificités métiers et géographiques ; 
  • la création d’un véritable poste de RDUO à la classe 6 sans management d’équipe ; 
  • un accompagnement des agents pour devenir ACUO et/ou DUO sans éviction ni favoritisme.

CHEMINOTES, CHEMINOTS, NE RESTONS PAS SPECTATEURS !
MOBILISONS-NOUS POUR UN AVENIR PROFESSIONNEL JUSTE, HUMAIN ET RESPECTUEUX DE NOTRE TRAVAIL !
LA CGT EST À VOS CÔTÉS. ENSEMBLE, FAISONS ENTENDRE NOS VOIX.

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EXTENSION DES MESURES DE PÉNIBILITÉ : RIEN POUR LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

| Équipement

Suite à une audience avec le GPU SNCF, le 17 février dernier, et dans le but de rouvrir les discussions sur le dossier pénibilité et fin de carrière, la CGT a déposé une DCI à la direction de SNCF Réseau le 7 avril 2025.

Dans ce cadre, une délégation était reçue le 9 avril pour exiger, entre autres, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots de l’Équipement, des recrutements ou encore des mesures interdisant le travail agent seul.

Pour la CGT, l’ouverture faite le 17 février à certains métiers du Matériel, tels qu’assistant DUO de maintenance, assistant DPX de maintenance et technicien projet, ou encore la prise en compte des années de formation pour les métiers de la Traction sont des éléments positifs qui doivent trouver des prolongements à SNCF Réseau.

En effet, hormis l’emploi repère de technicien de maintenance (ER720), qui a été rajouté à l’issue de négociations en 2024, la CGT revendique encore l’ajout de 49 métiers à la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA), dont une majorité concerne l’Équipement. Rappelons que la seule CGT est à l’origine du nouvel accord (CAA/CPA) et de l’amélioration des dispositifs de reconnaissance et de réparation de la pénibilité.

Les cheminots de l’Équipement laissés sur le bord de la voie !
Aujourd’hui, la Direction fait le choix de ne reconnaître aucun des métiers de l’Équipement que nous lui avons soumis, du fait notamment de la transposition de l’accord Classifications-Rémunérations.

Pourtant, pour la CGT, les métiers de DPX et d’assistant DPX tout comme la totalité des métiers soumis à l’astreinte doivent être repris comme métiers à pénibilité avérée. En effet, ces derniers ne bénéficient d’aucune prise en compte, alors même qu’ils subissent des contraintes importantes.

De plus, en manipulant les mécanismes des décomptes de durée d’exposition à la pénibilité, la Direction rogne sur ces droits. Enfin, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots ainsi que de meilleures mesures de prévention et de réparation ne doivent pas se réduire à une campagne de communication comme cela a été le cas lors des rencontres sur les conditions d’exercice des métiers en fin d’année dernière.

La mobilisation comme seul remède
Pour la CGT, protéger la santé des cheminots et améliorer les conditions de travail, sont des impératifs incontournables qui se travaillent au plus près des chantiers. Aussi, la CGT porte la création de comités de proximité en charge des questions de santé, de sécurité et de conditions de travail (CPSST) sur le périmètre de chaque UO.

S’agissant de l’amélioration des conditions de travail et des fins de carrière, nous revendiquons :

  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum ;
  • le travail en 4 nuits maximum, tout en évitant dans la mesure du possible le travail des samedis, dimanches et fêtes ;
  • la possibilité, sur demande de l’agent, de ne plus tenir d’astreinte à partir de 50 ans ;
  • toujours pour les agents ayant atteint 50 ans et sans préjudice pour leur déroulement de carrière, la possibilité de pouvoir être exemptés de travail de nuit ;
  • pour les agents en fin de carrière, la création de postes de référent tech-nique en proximité des équipes.

Face à une direction attentive mais ne répondant à rien, il convient aujourd’hui de faire monter le niveau du rapport de force pour gagner ces revendications et améliorer durablement les conditions de vie et de travail des cheminots de l’Équipement. Dans ce cadre, la CGT agira avec les cheminots dans les prochaines semaines.

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DÈS LE 5 MAI, VIENS GAGNER TA PRIME TRACTION AVEC LA CGT !

| Traction

La Fédération CGT des cheminots appelle tous les conducteurs et conductrices à une première séquence de grève à partir du 5 mai dans le cadre d’une action convergente avec les ASCT, pour exiger une refonte de la prime de traction et l’amélioration des conditions de travail.

Les actions de grève en régions ainsi que les multiples initiatives engagées ces dernières semaines – DCI, permanences et simulateur de calcul – ont permis de faire bouger la direction. Alors que celle-ci refusait, jusqu’à présent, de répondre sérieusement aux revendications portées massivement par les cheminots de la Traction en renvoyant ce sujet à d’hypothétiques groupes de travail, les rencontres de ces derniers jours permettent d’obtenir certaines annonces.

DES RENCONTRES EN PERSPECTIVE

Ces derniers jours, suite à une première réunion de conciliation ainsi qu’une DCI CGT tous services, la direction a acté une première table ronde sur la prime traction lors de la première quinzaine de juin.

D’ores et déjà, deux autres tables rondes ont été actées, elles auront lieu à la rentrée de septembre. Les mesures issues de ces trois rencontres pourraient se concrétiser lors d’un rendez-vous salarial (NAO) fixé en septembre.

Seul un rapport de force massif sera en mesure d’imposer l’ouverture de réelles négociations sur la refonte et la revalorisation des primes de traction sur la base du projet CGT, la création d’une grille unique statutaires-contractuels et l’amélioration des conditions de travail par la satisfaction des revendications locales.

La direction s’engage aussi à travailler sur la base d’un audit externe indépendant concernant les conditions de travail des conducteurs (commande). Ce premier groupe de travail métiers traction aura lieu le lundi 28 avril. Pour le moment, l’ordre du jour de cette rencontre est très loin de nos propositions et revendications.

Pour l’heure, les ADC, quant à eux, ont fait leur calcul et revendiquent toujours la prime de traction CGT !

Dans ces conditions, il est urgent d’élever le rapport de force ! La convergence de cette lutte avec celle des ASCT est nécessaire pour être efficace et gagner le tous ensemble !

Pour la CGT, « toutes et tous cheminots » n’est pas qu’un slogan ! C’est pourquoi la Fédération et ses militants de la filière Traction appellent les ADC à une première séquence de grève à compter du 5 mai !

Nous appelons également l’ensemble des structures CGT à créer les conditions de l’unité en territoires par le dépôt de DCI dans les établissements pour porter les revendications locales d’emploi et d’organisation du travail.

Enfin, la Fédération appelle à la tenue d’assemblées générales dès le 5 mai pour évaluer le rapport de force, les avancées et définir de nouvelles étapes d’action.

Déposons et faisons déposer massivement dès aujourd’hui les DII dès le 5 mai et faisons monter la température sociale d’un cran !

ENSEMBLE,
IMPOSONS UNE VÉRITABLE PRIME DE TRACTION ET DES AVANCÉES CONCRÈTES POUR TOUS LES ADC !

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ASCT : TOUTES ET TOUS EN GRÈVE DÈS LE 5 MAI !

| Trains

À l’appui d’une première étape d’action le 11 avril la direction est contrainte de proposer des négociations.

La Fédération CGT des cheminots appelle à mettre les prochaines rencontres sous la pression du rapport de force.

Elle appelle les ASCT à la grève à partir du 5 mai dans le cadre d’une action convergente avec les ADC pour exiger une revalorisation de la prime de travail, l’amélioration des organisations du travail, de la commande et du dispositif CAA.

La Fédération CGT des cheminots poursuit le travail engagé depuis plusieurs années autour de la refonte et la revalorisation la prime de travail et sur l’amélioration des mesures de fin de carrière.

Ces derniers mois, cette démarche s’est intensifiée. Les courriers, audiences, DCI, les interpellations ont été nombreux et les actions en territoires se sont multipliées. Durant cette dernière période, les méfaits liés à l’utilisation des outils Score et Hastuce ont conduit la CGT à exiger des mesures correctives d’urgence.

Durant toute cette période, la direction a brillé par son inconstance dans le traitement de ces sujets.

LE CURSEUR DU RAPPORT DE FORCE !

Ainsi, il aura fallu le préavis et l’appel à la grève CGT du 11 avril ainsi que l’annonce d’une nouvelle séquence de grève pour que les intentions se concrétisent quelque peu.

Ces dernières heures, suite à une première réunion de conciliation ainsi qu’une DCI « tous services », la direction a entendu la CGT en acceptant d’accélérer son calendrier. Ainsi, une première table ronde concernant la prime de travail sera organisée dans la première quinzaine de juin et deux autres dates suivront à la rentrée. Les mesures issues de ces trois rencontres pourraient se concrétiser lors d’un rendez-vous salarial fixé en septembre.

Une autre table ronde consacrée à l’organisation du travail est programmée le 29 avril. Les premiers résultats seront portés à la connaissance des fédérations syndicales lors des instances métiers du bord.

Ces premières annonces sont à mettre au crédit du processus revendicatif engagé. Si les rencontres annoncées ne répondent pas encore de manière concrète aux revendications, indéniablement, le curseur a bougé. Désormais, seul un rapport de force massif sera en mesure d’imposer l’ouverture de négociations gagnantes pour les ASCT.

Dans ces conditions, il est urgent d’élever le rapport de force ! La convergence de cette lutte avec celle des agents de conduite est nécessaire pour être efficace et gagner le « tous ensemble » !

Pour la CGT, « toutes et tous cheminots » n’est pas qu’un slogan ! C’est pourquoi la Fédération CGT appelle tous les ASCT à s’inscrire dans la grève à compter du 5 mai !

La Fédération CGT appelle à la tenue d’assemblées générales le 5 mai pour évaluer le rapport de force, les avancées et définir de nouvelles étapes d’action.

DÉPOSONS ET FAISONS DÉPOSER MASSIVEMENT UN MAXIMUM DE DII À PARTIR DU 5 MAI 2025 !

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1er Mai 2025

PAIX, LIBERTÉ, SOLIDARITÉ

| Les conditions sociales

MANIFESTER POUR LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international. Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité.

AGIR FACE A L’INTERNATIONALE RÉACTIONNAIRE
Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale. Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.
À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.

AUGMENTER NOS SALAIRES
Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire. Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre de son travail.

GAGNER L’ABROGATION DE LA RETRAITE A 64 ANS
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contreréforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure. En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires). Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !

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VERS DE NOUVEAUX DROITS ?

Table ronde encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

L’UFCM-CGT avait accueilli favorablement, en 2023, les annonces de mise en place d’un groupe de travail à la suite des NAO 2024, d’un espace de discussion sur l’encadrement, pour aller vers une amélioration de leurs conditions de travail, pour imposer des actions en leur faveur et gagner des droits opposables.

Il aura fallu un long cycle de bilatérales, entrecoupé de périodes de silence, puis une DCI déposée par l’UFCM-CGT pour qu’enfin la direction du GPU mette en place l’amorce d’un travail constructif. En séance, le DRH du groupe SNCF n’évoque plus qu’un groupe de travail employeur-organisations syndicales pour observer ou recommander un changement de culture pour près de 40 000 cheminot·e·s.

Pour l’UFCM-CGT, il faut une négociation pour obtenir des droits ! L’UFCM-CGT préfère parler d’ICTAM (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise), ce qui reflète mieux la diversité des collèges, parcours et fonctions que la notion d’encadrement ou d’encadrants, qui pourrait cantonner la réflexion aux seuls cadres assurant des fonctions managériales. Il est impossible, par exemple,

  • de parler d’une rémunération ou d’une grille de salaires dédiée uniquement aux cadres ;
  • de restreindre la notion d’encadrement aux seuls cadres ou aux seuls « managers », tout comme d’envisager des parcours professionnels différenciés selon que les fonctions soient considérées transverses, opérationnelles ou concernant des postes d’expert ;
  • de ne pas entendre une nécessaire prise en compte de la charge mentale et du stress lié au travail des encadrants ;
  • d’envisager des actions et/ou mises en œuvre différenciées par société et filiale.

Il est nécessaire de parler sérieusement et sans tabou.

  • S’agissant du traitement spécifique de la rémunération, la CGT renvoie le sujet à la grille unique et à l’ouverture de négociations sur les NAO dans les meilleurs délais.
    l’UFCM-CGT exige la formalisation des responsabilités et leur traçabilité, matérialisée par des délégations de pouvoir et de signature à partir du respect du triptyque compétences-moyens-autorité.
  • Sur la formation professionnelle, la CGT a réaffirmé sa revendication s’agissant des parcours jeunes cadres, intégrateurs et apportant une vision globale de l’entreprise. Ce sujet s’inscrit pleinement dans les discussions qui s’ouvrent sur les parcours professionnels dans le cadre d’un accord Groupe. Les ICTAM doivent pouvoir bénéficier de parcours professionnels valorisants, quelles que soient leurs fonctions, ainsi que de passerelles inter-sociétés dans le Groupe.
  • L’UFCM-CGT revendique l’ouverture d’une négociation sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, avec des outils adaptés et des moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur.
  • L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte de DPX et assistant DPX à la liste des emplois repères à pénibilité avérée. Il faut aussi prendre en compte les contraintes du travail en open space et en flex office.
  • Sur le forfait jours, la CGT a réexprimé son opposition à toute forme de forfaitisation en jours. En revanche, elle reste disponible sur l’organisation du temps de travail (ex-titre 3).

Tout ceci participe à la construction d’un nouveau Statut du travail cheminot.

Si ce premier rendez-vous est considéré comme structurant par la Direction, nous en attendons à présent des engagements forts, selon un calendrier à définir et une méthode partagée.

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MANQUE DE LOGEMENTS , AIDES INADAPTÉES…

Quel avenir pour notre droit au logement ?

| Espace jeunes

Depuis quelques années nous ne pouvons que constater la difficulté que rencontrent les cheminots et en particulier les jeunes, pour se loger. La destruction de notre entreprise via l’ouverture à la concurrence et la création de filiales laisse craindre le pire sur de nombreux droits, dont celui concernant le parc de logements sociaux des cheminots.Qui, lors de sa prise de poste, a déjà entendu : « Tu n’es pas d’ici ? Tu as fait ta demande de logement ? ».

Premier constat, de nombreux cheminots ont connu cette phrase il y a longtemps: ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Ainsi de nombreux collègues n’ont pas eu la connaissance qu’un parc social existe dans notre entreprise !
Deuxième constat, ceux qui en ont fait la demande attendent soit un retour, soit ils ont préféré se loger dans le privé face aux délais trop longs et aux difficultés administratives.

La « mutation » de l’entreprise va augmenter les difficultés, avec des cheminots en moins: le 1% logement (qui n’est que de 0,45) va donc chuter. Les cheminots transférés pourront garder leurs logements, mais ils ne pourront plus en changer !

Résultat : un couple qui doit changer d’appartement avec l’arrivée d’un enfant ne pourra plus faire sa demande via ICF. Ainsi, petit à petit, les logements seront bradés et il ne restera plus rien d’un droit durement acquis par nos aïeux.

Malgré ce sombre tableau, des alternatives sont possibles pour faire perdurer notre parc social, l’agrandir et même faciliter l’accession aux logements pour tous !

Ainsi la Fédération CGT des Cheminots, au travers du nouveau statut du travail cheminot, revendique un vrai droit au logement !

Pour cela SICF doit être collecteur du 1% de la Branche ferroviaire pour que tous les cheminots aient accès au Parc ICF.

Notre objectif est simple, faire de ce droit, que l’entreprise et l’ETAT ont transformé en problème individuel, un problème collectif ! Nous
sommes tous directement ou indirectement touchés !

Nous, jeunes cheminots, devons bâtir ce droit au logement ! Par nos revendications et par l’action, pour répondre à nos besoins !

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Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

08 avril 2025

La reprise du fret permettrait de retirer au moins 6 500 camions de la RN 21″ : le projet de la CGT Cheminots pour la réouverture de la ligne Agen-Auch

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