Fédération CGT des Cheminots


UNE QUINZIÈME JOURNÉE DE MOBILISATION A L’APPEL DE LA CGT !

Convention collective restauration ferroviaire

| Conventions négociations

Avec un nouveau rassemblement très conséquent le 26 juin 2019 à la Défense, démonstration a été faite, argument à l’appui, de la détermination des Cheminots de la restauration ferroviaire à intégrer la CCN de la branche. Ils ont exprimé ainsi leur refus de voir leur statut et leurs conditions de vie et de travail galvaudés.

N’en déplaise à la CFDT, qui n’a pas appelé à faire grève le 04 juillet, alors qu’elle avait signé l’appel de l’intersyndicale, c’est bien par nos actions et la lutte que nous n’avons toujours pas été absorbés par une Convention Collective Nationale (CCN) au rabais qui n’a rien à voir avec les métiers que nous exécutons.

Lors de la CMPN, les éléments que nous avons apportés ont démontré que la CCN qui doit être appliquée est bien celle du ferroviaire !

L’UTP joue la montre à l’appui du relevé de décisions de la réunion tripartite du 15 juin 2018, tout en rejetant le principe de l’intégration. La logique du patronat est d’abaisser les droits, et de faire disparaitre les métiers afin d’abaisser les coûts en les rattachant à une CCN au rabais, synonyme de dumping social.

Paradoxal, quand on sait que la SNCF envisageait que les ASCT fassent de la restauration légère sur les OUIGO, projet abandonné suite à la mobilisation organisée par la CGT des cheminots !

Lors du rassemblement du 04 juillet devant la DGT et notre rencontre au Ministère, les représentants de la DGT ont été de plus en plus sensibles aux fortes mobilisations du personnel de la restauration ferroviaire et aux éléments que nous apportons afin de gagner le rattachement à la CCN du ferroviaire.

La DGT a d’ailleurs reconnu officiellement que nos métiers étaient plus proches du ferroviaire que de la restauration classique. Elle a également compris que l’UTP n’était pas claire sur sa proposition en n’apportant pas d’éléments objectifs pour justifier son refus.

L’UTP joue un double jeu !

Elle accepte toutefois, compte tenu des particularités de l’activité, de créer un groupe de travail le 16 juillet afin de remettre tout à plat. De même, la DGT se pose la question sur ce qui est le plus important pour déterminer la convention d’accueil : le travail de restauration et d’avitaillement qui est effectué ou l’environnement particulier dans lequel est exercé leur métier.

Le lieu d’exercice de la profession semble prendre de plus en plus d’importance à leurs yeux, tout comme le refus massif du personnel d’être écarté des activités de cheminots.

C’est l’esprit du ferroviaire qui crée cette forte solidarité entre les salariés, quel que soit leur environnement et quel que soit leur employeur. Cette longue tradition de lutte sociale dans l’activité sera déterminante pour gagner.

Cette première étape en appelle d’autres et, pour la fédération CGT des cheminots, cette situation, comme celle de la CCN de la VFIL, ou les évolutions législatives inclues dans la Loi d’Orientation des Mobilités, nécessitent une réécriture du champ d’application signée à l’époque par la CFDT, l’UNSA et la CFTC.

La fédération CGT des Cheminots et ses syndicats ne lâcheront rien sur ce combat légitime !

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1 CHEMINOT SUR 2 EN GRÈVE ! ON NE NÉGOCIE TOUJOURS PAS ?

| Action du 9 mars 2016

C’est à l’appel des 4 fédérations syndicales représentatives nationalement qu’un cheminot sur 2 s’est mobilisé par la grève.
Par cette action, ils ont exigé que cessent la casse de l’emploi et la détérioration de leurs conditions de travail, mais aussi des augmentations générales de salaire.
Ils exigent également un autre décret socle pour une CCN de haut niveau.

Cela devient une habitude : la direction SNCF, le gouvernement déguisent, transforment, détournent, amoindrissent les chiffres de grévistes afin de se rassurer et se dédouaner de leurs obligations de négociations.

Le mensonge, la manipulation ainsi que la répression doivent cesser et laisser place à un véritable dialogue social comme l’ont exprimé massivement les cheminots ce jour.

La réalité est ainsi faite qu’elle n’est pas contestable !

En région Aquitaine, PACA, Nord-Pas-de-Calais, en Midi-Pyrénées, en Normandie, dans le Limousin, en Ile-de-France, près de 60% des cheminots, tous services et tous collèges, ont cessé le travail afin d’imposer d’autres choix, pour ne citer que quelques exemples.

Le gouvernement, l’UTP, la direction de la SNCF, doivent prendre leurs responsabilités, ils doivent entendre le message envoyé et ouvrir de réelles négociations avec les organisations syndicales concernant le décret socle, la CCN, l’emploi, les salaires, les conditions de travail.

Dans un contexte où le gouvernement poursuit sa stratégie de déréglementation du travail et d’affaiblissement des droits sociaux des salariés (loi ferroviaire du 04 août 2014, lois Macron, Rebsamen, et le projet de loi El Khomri), les cheminots de la SNCF comme ceux des entreprises ferroviaires privées, impactés comme l’ensemble du monde du travail par ces choix régressifs dictés par le MEDEF, se sont fortement mobilisés afin d’être entendus sur leur revendications. C’est ainsi qu’ils ont aussi participé massivement aux manifestations interprofessionnelles ce jour dans les territoires.

Sur l’ensemble de ces sujets, la CGT est porteuse de propositions et est disponible pour ouvrir des négociations dès à présent.

Cette journée du 9 mars est une première étape d’un processus revendicatif qu’il faut poursuivre, dans l’unité, à l’appui de la mobilisation importante des cheminotes et des cheminots que nous tenons à saluer.

Par ailleurs, la Fédération CGT des Cheminots créera les conditions d’une rencontre des organisations syndicales représentatives au sein du GPF dans les prochains jours afin d’envisager les suites à donner à cette première journée d’action majoritaire.

D’ores et déjà, la Fédération CGT des Cheminots appelle à faire du 31 mars prochain une journée d’action interprofessionnelle de haut niveau, ancrée localement, au plus près des cheminots et en lien avec les revendications exprimées par tous les salariés, les privés d’emploi et la jeunesse de notre pays.

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MASSIVEMENT MOBILISÉS !

| Action du 9 mars 2016

Les 4 organisations syndicales représentatives dans le GPF (CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT) ont déposé le 29 février dernier un préavis national de grève portant sur 4 revendications majeures : la négociation de la CCN, l’emploi, les salaires et les conditions de travail.

Dans ce cadre, les cheminots se sont mis majoritairement en grève et se sont massivement rassemblés dans les assemblées générales.
Dans l’ensemble des métiers, les cheminots de tous les collèges ont agi pour exiger l’ouverture de négociations au sein du GPF sur les questions d’emplois et de salaires.
En effet, les milliers de suppressions d’emplois opérées ces dernières années affaiblissent la production ferroviaire au quotidien, la sécurité ferroviaire, ainsi que les conditions de travail des cheminots garants de la qualité d’un véritable service public ferroviaire.
Sur les salaires, les moyens financiers existent pour gagner des augmentations générales dans le cadre des négociations à venir.
Concernant le décret socle, les futures négociations d’une CCN (Convention Collective Nationale) et d’accords d’entreprise, la mobilisation importante des cheminots du GPF, mais aussi des entreprises ferroviaires privées, impose au gouvernement ainsi qu’à l’UTP (Union des Transports Patronale), d’ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales.
Sur l’ensemble des sujets, nous sommes porteurs de propositions alternatives et disponibles pour entamer des négociations sérieuses et sincères.

L’exceptionnelle mobilisation de ce jour appelle les cheminots à maintenir une vigilance sur l’ensemble du territoire.
Nos fédérations syndicales vont se réunir dans les prochains jours afin de réfléchir aux nécessaires perspectives de mobilisations dans les semaines à venir.

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ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE RÉFORMÉE À LA MODE GPF !

Le 8 mars, journée de luttes

| Conventions négociations

Alors que la Direction du GPF se gargarise de la politique volontariste menée dans le cadre de l’égalité et la mixité professionnelle, en cette période sensible des notations la réalité resurgit brutalement aux visages de ces femmes qui subissent une discrimination discrète mais réelle dans le cadre du déroulement de carrière.

La Fédération CGT des cheminots ne cesse de rappeler que la signature seule d’un accord ne suffirait pas à enrayer ces discriminations faites aux femmes, si les Directions elles-mêmes ne mettaient en place de veille active sur ces sujets.

Cela ne peut se traduire par des « Réseaux SNCF au Féminin », tantôt Mobilités, tantôt Réseau, qui bâtissent leurs actions sur des effets de communication sans prises avec les réalités mais plutôt dans le déni des mesures reprises dans l’accord, en version grande parade incolore et avant tout dénuée de légitimité et de pertinence.

Cette année encore, les effets de la réforme du ferroviaire et les manques de moyens l’accompagnant font que les sujets de la parentalité et de l’égalité sont pointés comme obstacles à l’organisation et à la qualité de service.

Les conséquences sont claires : absence de promotions en qualifications, (D et Cadres), renforcées par un système de validation de potentiels (non réglementaire), qui impose mobilité géographique et/ou fonctionnelle, soumission et probations supplémentaires surtout pour les femmes, sans lien avec les savoirs et les savoir-faire seuls critères acceptables pour la qualité et la sécurité de la production.

Y compris en période de négociation du décret socle et de la Convention Collective Nationale, le titre III qui intègre les agents non soumis à Tableau de Service, présente pour la gente féminine un intérêt certain car il offre une relative souplesse, au bénéfice certes de l’entreprise et qui, insidieusement s’inscrit comme la seule norme possible dans l’articulation vie Pro/vie Perso, aux pères et mères de famille.

Cela est bien le signe d’une dérive organisée par l’entreprise, qui vise à se dispenser de l’application des dispositions de l’accord et à asservir les salariés, surtout les femmes, à ses orientations et ses objectifs.

La lutte contre toute forme de discrimination, axe de revendication confédéral, fait partie du combat global contre la casse de l’emploi, l’amélioration des conditions de vie et de travail, la rémunération, l’égalité hommes/femmes…

C’est pourquoi, les 8 mars comme le 9 mars 2016 (Grève Nationale tous services), la défense des droits des femmes, la lutte pour l’égalité et la mixité professionnelle, la valorisation de la parentalité sont inscrits dans les actions portées par la Fédération CGT des Cheminots.

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Exigeons l’excellence sociale !

| Conventions négociations

Au-delà d’éclater la SNCF en trois entités et de ne pas régler l’équation financière du système ferroviaire, la loi du 4 août 2014 impose la création d’une convention collective de branche.
Ce dossier sera déterminant sur des sujets majeurs car il va redéfinir un socle social applicable à tous les cheminots.
L’issue de ces négociations va impacter les conditions de vie et de travail mais aussi la qualité et la sécurité du transport ferré en touchant au RH0077 et au dictionnaire des filières en vigueur à la SNCF.

L’intérêt des cheminots, comme des usagers fret et voyageurs, est que les négociations aboutissent à des normes sociales de haut niveau.

La Fédération CGT des cheminots vous présente ses propositions dans cette publication.

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