Fédération CGT des Cheminots


AMÉLIORER MES CONDITIONS DE TRAVAIL, LÀ OU JE TRAVAILLE !

SSCT

| Espace presse

En 2015, les législateurs ont supprimé les Instances Représentatives du Personnel en proximité (DP et CHSCT). 10 ans après, le constat est sans appel : ce sont les cheminots et le service public ferroviaire qui passent à la caisse !
La CGT exige la création de Comités de Proximité Santé-Sécurité-Conditions de Travail avec des prérogatives claires !

Depuis 4 ans, le nombre d’événements graves sur le réseau ferré est en constante augmentation. Pour la seule année 2023, ce sont 195 faits de sécurité de gravité majeure et 278 pannes de signalisation qui ont été comptabilisés.

La détérioration de la sécurité ferroviaire s’accompagne également d’une nette dégradation des conditions de travail des cheminots avec pour conséquences :

  •  Un accroissement de 15 % du nombre d’accidents de travail sans arrêt ;
  • Un niveau très élevé d’accidents de travail avec arrêt malgré la mise en place par la direction des « challenges 0 accident » dissuadant les cheminots de les déclarer.

L’instauration de la précarité, la polyvalence des emplois et l’insuffisance de formation, sont trois facteurs particulièrement aggravants conduisant les cheminots et particulièrement ceux dits « contractuels » à être deux fois plus exposés à l’accidentologie, notamment sur le taux de gravité.

Aujourd’hui encore, des cheminots sont blessés gravement, voire perdent la vie dans l’exercice de leur profession.

Cette situation est l’une des conséquences des restructurations permanentes effectuées dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes ferroviaires de 2014 et 2018.

Si la direction s’obstine à baisser les moyens financiers consacrés aux conditions de travail et à disloquer la prévention des risques entreprise par entreprise, les conséquences pourraient s’avérer dramatiques pour la sécurité ferroviaire et la santé des cheminots.
De nombreuses entreprises publiques ont été confrontées à de tels scénarios, mais pour la Fédération CGT des Cheminots ceci ne doit pas être une fatalité !

Au regard des transformations importantes que subit la SNCF et le monde ferroviaire, la Fédération CGT des Cheminots invite la direction à prendre la voie de la prévention et non de la répression.

À cet effet, la Fédération CGT des Cheminots exige la mise en place d’une Instance Représentative du Personnel, ayant la personnalité morale et remplaçant les instances dites « de prévention » dans les CSE qui ne répondent pas aux attentes quotidiennes des cheminots :

Revendiquons ensemble la création de :

Comités de Proximité Santé-Sécurité-Conditions de Travail (CP-SSCT)

À la SNCF, dans ses filiales et les entreprises ferroviaires de la branche, et ce sur l’ensemble du territoire et à l’échelle des UO, des UP, des regroupements d’unités.

Les CP-SSCT auraient, entres autres, comme prérogatives :

  • La protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des travailleurs de l’établissement ainsi que des salariés des entreprises sous-traitantes ;
  • La contribution à l’amélioration des conditions de travail notamment pour faciliter l’accès aux femmes à tous les emplois ;
  • L’analyse des risques professionnels auxquels les cheminots sont exposés, particulièrement sur les sujets de pénibilité ;
  • La vigilance sur la formation des nouveaux embauchés à la sécurité du personnel ;
  • D’enquêter sur la qualité des installations ferroviaires afin d’accroître la sécurité ferroviaire.

Pour rappel, l’employeur est celui qui crée les risques. Il ne doit pas échapper à ses responsabilités. La prévention s’appuie sur le recensement de tous les risques professionnels et par la mise en place d’une organisation du travail qui les évite. En ce sens cette instance veillera à ce que le document unique constitue un des éléments de la prévention

La Fédération CGT des Cheminots a travaillé un projet complet, réalisable, atteignable et porteur d’améliorations pour tous les cheminots !

Comme pour l’accord CAA/CPA, la CGT, résolument force de propositions dans l’intérêt des cheminots, va s’attacher, AVEC LES CHEMINOTS, à gagner ce dispositif visant à préserver et à améliorer nos conditions de travail, en proximité !

Pour la CGT, l’organisation du travail doit être adaptée au salarié et non l’inverse !

PAS DE SÉCURITÉ, PAS DE TRAVAIL !
ALLONS GAGNER ENSEMBLE LES CP-SSCT !

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UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES POUR TOUS LES CHEMINOTS !

Salaires

| Les conditions sociales

Les inégalités salariales entre cheminot·es se creusent.
Ça suffit !
Gagnons de nouveaux droits collectifs et une grille salariale commune à toutes et à tous !

Les progressions salariales et les déroulements de carrière des cheminots au statut et contractuels ne sont plus garantis. Le système de rémunération imposé aux cheminots contractuels est injuste, opaque et dévalorisant.

La fin du recrutement au statut, l’accord rémunérations de la CCN (Convention Collective Nationale), l’explosion des éléments variables de rémunération (primes etc) au détriment des salaires, sont des leviers utilisés par la direction pour inscrire l’austérité salariale dans la durée.

LA JUNGLE « SOCIALE ET SALARIALE » POUR LES CHEMINOTS CONTRATUELS !

Il n’y a pas de grille salariale pour les cheminots contractuels. Les garanties existantes en matière de salaires ont été balayées par l’accord rémunérations.
Cet accord rejette toutes formes de grille de salaire mensuel et de 13ème mois pour tous, puisqu’il ne dispose que de seuils minimaux de rémunération annuelle.
Quant à la progression salariale, les cheminots contractuels n’ont aucune garantie. Ils subissent l’arbitraire patronal avec toutes les formes de discriminations et d’injustices que l’on constate au recrutement et en cours de carrière.
Ainsi, c’est la négociation de gré à gré et la stratégie des augmentations individuelles qui prévalent ! Par ailleurs, les écarts salariaux entre cheminots contractuels mais aussi entre cheminots contractuels et cheminots au statut sont abyssaux.

UNE GRILLE STATUTAIRE EXSANGUE

Si les cheminots statutaires disposent d’une grille salariale, la fin du recrutement au statut a conduit à rendre inopérants ses mécanismes de progression salariale.

Lors des exercices annuels de notations, les cheminots voient leur progression ralentir.

La CGT revendique une nouvelle grille unique des salaires pour tous les cheminots garantissant :

  • La reconnaissance des diplômes, des formations, des savoirs et savoir – faire ;
  • Un déroulement de carrière et une progression salariale automatique ;
  • L’égalité entre les cheminots hors statut et statutaires ;
  • L’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • Un 13ème mois pour tous ;
  • Un salaire mensuel de début, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut.

Certaines organisations syndicales ont validé l’accord rémunérations qui s’oppose précisément à une grille unique, à un 13ème mois…
La Fédération CGT des Cheminots observe toutefois que certaines organisations syndicales se rallient timidement et progressivement à cette revendication créée et portée par la CGT, comme ce fut le cas pour l’accord CPA/CAA.
Il n’est donc pas trop tard pour rejeter l’accord classifications /rémunérations et exiger une grille unique des salaires pour tous !

ENSEMBLE,
DANS LES SYNDICATS CGT DE PROXIMITÉ,
CONSTRUISONS LA RIPOSTE SALARIALE !

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L’ESCROQUERIE AU GRAND JOUR !

Salaires et classifications

| Les conditions sociales

Lors de la dernière réunion de négociation de l’année 2024 dans la branche ferroviaire, deux sujets étaient repris à l’ordre du jour :

  • les mesures salariales 2025 pour les cheminots hors statut ;

  • un point sur les conséquences de la transposition de l’accord Classifications.

Le constat édifiant de l’explosion de la polyvalence pour tous les cheminots qui a été fait s’est alors accompagné d’un gel salarial.

Le patronat ferroviaire (UTPF) s’appuie sur l’accord Classifications et Rémunérations de la CCN pour dégrader les conditions de travail des cheminots et rejeter toute revendication d’augmentation générale des salaires.

LE PIÈGE DE L’ACCORD SE REFERME SUR LES CHEMINOTS.

Alors que dans plusieurs entreprises ferroviaires, notamment à la SNCF, se sont déroulées des négociations salariales complétement stériles, actant un recul des conditions de vie des cheminots, dans la branche ferroviaire, l’UTPF a gelé les salaires des cheminots hors statut (contractuels du GPU SNCF et autres entreprises).

Le patronat a légitimé son refus de mesures d’augmentation générale des salaires sous couvert de l’accord Classifications et Rémunérations, qui ne repend que des seuils minimaux de revenu annuel.

REVENDICATIONS CGT POSITION PATRONALE
AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES DE 12 %. Refus en application de l’accord Classifications et Rémunérations.
UNE GRILLE SALARIALE UNIQUE POUR TOUS LES CHEMINOTS (hors statut et statutaires) garantissant :

  • la reconnaissance des diplômes, des formations, des savoirs et savoir-faire ;
  • un déroulement de carrière et une progression salariale automatique ;
  • l’égalité entre les cheminots hors statut et statutaires ;
  • l’égalité entre les femmes et les hommes.

Un salaire mensuel de début de carrière, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut.

Refus en application de l’accord Classifications et Rémunérations, qui met en place des seuils de rémunération annuelle pour les cheminots hors statut.

Refus en application de l’accord Classifications et Rémunérations, qui rejette la reconnaissance systématique des diplômes et le déroulement de carrière automatique.

Refus de mesures en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

UN 13e MOIS POUR TOUS. Refus en application de l’accord Classifications et Rémunérations, qui rejette la notion de salaire mensuel.

AUGMENTATION DES INDEMNITÉS ET ALLOCATIONS EN LIEN AVEC L’ÉVOLUTION DES PRIX

Pour la CGT, le travail de nuit doit être compensé en temps de repos.

Revalorisation de :

  •  0,20 €/heure le dimanche et jours fériés (4,20 €/h) ;
  • 0,22 €/heure de nuit pour les sédentaires (4,68 €/h)
  • 0,20 €/heure de nuit pour les roulants (4,23 €/h)
CPA FERROVIAIRE (dispositif de cessation progressive d’activité pour tous les cheminots de la branche) REFUS

LA GRANDE ARNAQUE !
Le patronat propose de revaloriser de 1,8 % les seuils minimaux de rémunération annuelle des cheminots « hors statut ».

Dans les faits, cette revalorisation ne conduira à aucune progression salariale des cheminots, car ces seuils restent très bas et très en dessous de ce qui se pratique à la SNCF et dans toutes les entreprises ferroviaires.

D’ailleurs, l’écart du premier seuil de rémunération annuelle de l’accord Classifications et Rémunérations avec le Smic ne cesse de se réduire (+ 5,6 % en 2022, + 3,5 % en 2025).

DES CONSÉQUENCES EN CASCADE

Le constat de 3 ans d’application de l’accord Classifications est effarant…

Relevé par le patronat lui-même lors de cette réunion, la polyvalence s’est exacerbée dans la plupart des métiers et n’a pas conduit à une progression salariale des cheminots.

Par exemple, l’UTPF indique dans son bilan que les conducteurs de ligne peuvent être tout à la fois conducteur, opérateur fret au sol, opérateur ferroviaire industrie ou manutentionnaire, une polyvalence qui démultiplie les risques sur la santé et constitue une réelle détérioration des conditions de travail.

Pour la CGT, les conditions de vie et de travail des cheminots ne sont pas à vendre.

Certaines organisations syndicales avaient accompagné le patronat et validé l’accord Classifications et Rémunérations de la branche ferroviaire, qui exacerbe les polyvalences et s’oppose à une grille unique, à des augmentations générales des salaires, à un treizième mois…

Il n’est pas trop tard pour exiger ensemble, dans l’unité la plus large, la réouverture du volet Classifications et Rémunérations de la CCN de la branche ferroviaire et imposer nos revendications.

ENSEMBLE, CONSTRUISONS LA RIPOSTE GLOBALE !

 

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APRÈS LES NAO, LES NAOL (NOUVELLES AUGMENTATIONS ODIEUSES DES LOYERS)  !

| Les conditions sociales

Alors que la direction SNCF augmente les cheminot·e·s de 0,5 % en avril 2025, ICF Habitat envisage une augmentation de 3,27 % des loyers en janvier 2025. La CGT dénonce cet hold-up !

Après une augmentation des loyers de 3,5 % en janvier 2024, ICF Habitat augmente de 3,27 % en 2025, les familles de cheminot·e·s vont payer la facture trois fois.

Les cheminot·e·s payent une première fois en payant leur quittance.

Pas besoin d’avoir fait de grandes études pour comprendre que 6,77 % d’augmentation de loyer cumulés sur deux ans représentent plus que les augmentations générales de salaires de 1,8 % pour 2023 et 0,5 % pour 2025 attribuées par la direction SNCF. C’est scandaleux ! Alors que les familles cheminotes se paupérisent, la Direction enfonce le clou.

Les cheminot·e·s payent une deuxième fois en payant leurs charges.

En effet, ICF Habitat n’est pas le meilleur élève en termes d’isolation thermique. Beaucoup de logements sont des passoires énergétiques, obligeant les chaudières à fonctionner plus et consommer plus. Les cheminot·e·s voient leurs charges augmenter, et pour cause…
Les moins bien lotis habitant dans les logements classé E, F, G et H devront faire fonctionner des chauffages d’appoint qui consommeront aussi à leurs frais. La libéralisation du secteur énergie n’a eu que pour effet d’augmenter le prix de l’énergie à hauteur de 71,26 % en dix ans.

Les cheminot·e·s payent une troisième fois avec le détournement du 1 % logement, injustement appelé PEEC (participation de l’employeur à l’effort de construction).

L’effort de construction n’en a que le nom. En effet, ICF Habitat n’en consacre qu’un tiers à la construction. Les deux tiers restants ? ICF s’en sert pour la réhabilitation et la mise aux normes de notre patrimoine, que nous payons déjà par notre loyer deux fois : une troisième ligne sur la quittance a été créée pour participer à la rénovation énergétique.
Cela contraste avec cette remarque de l’Ancols (organisme d’État en charge d’auditer les bailleurs sociaux) : « …Le niveau d’information du CA de la holding mériterait d’être renforcé, et une plus grande transparence en matière de rémunération des dirigeants serait souhaitable… »

L’intervention des cheminot·e·s locataires est impérative pour :dire stop aux augmentations de loyers ;

  • geler les augmentations de charges ;
  • exiger la mise aux normes des logements sur les fonds propres d’ICF ;
  • limiter le loyer à 20 % de nos revenus ;
  • qu’ICF Habitat consacre l’argent du 1 % logement à la construction, notamment de logements intermédiaires.

EXIGEONS CES REVENDICATIONS ! TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 11 AU SOIR !

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TRÈS LOIN DU COMPTE !

NAO salaire

| Les conditions sociales

Loin de répondre aux revendications salariales des cheminots, la direction joue la provocation !
À l’issue de la table ronde de négociation annuelle obligatoire (NAO) qui s’est tenue le 20 novembre, la direction propose de distribuer quelques miettes aux cheminots.
La CGT invite les cheminots à rejoindre les syndicats de site pour s’informer, débattre et construire la riposte globale.

La direction du GPU SNCF ne se contente pas de balayer les revendications d’un revers de main, elle jette l’opprobre sur les cheminots en prétendant dans les médias qu’ils ont été gavés d’augmentations salariales.

REVENDICATIONS CGT LA DIRECTION
Augmentation générale des salaires de 12 % et revalorisation des pensions pour une meilleure répartition des richesses produites par le travail des cheminots Propose 0,5 % d’augmentation salariale à partir d’Avril 2025
Une grille salariale unique pour tous les cheminots (contractuels et statutaires) garantissant :

  • la reconnaissance des diplômes, des formations, de l’expérience, des savoirs et savoir-faire des cheminots,
  • un déroulement de carrière et une progression salariale automatique,
  • l’égalité entre les cheminots contractuels et statutaires,
  • l’égalité entre les femmes et les hommes,
  • un salaire mensuel de début, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut.
REFUS
Un plan de programmation de rattrapage du contentieux salarial qui s’élève à plus de 30 % pour récupérer 8 années de gel salarial et rendre aux cheminots les richesses accaparées par la direction REFUS
Un treizième mois pour tous REFUS
La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les cheminots contractuels pour reconnaitre la spécificité et la technicité des métiers (Conducteurs, ASCT, Agents Circulation, Équipement, Matériel, Suge,..) 15 EUROS SUR TOUTES LES PRIMES DE TRAVAIL A PARTIR DE AVRIL 2025
Et équivalent pour les contractuels
La mise en place de l’échelle mobile des salaires pour ne plus subir l’inflation, ne plus ralentir la progression salariale et perdre du pouvoir d’achat. REFUS
L’augmentation des indemnités et allocations en lien avec l’évolution des prix. REFUS

 

AUTRES MESURES PROPOSÉES PAR LA DIRECTION

  • La direction propose une mesure bas salaires à 1982.50 euros bruts minimum pour tous les cheminots. Pour les statutaires sous forme de complément de salaire, pour les contractuels, sur leur salaire.
  • Reconduction du forfait mobilité durable.
  • Reconduction de la prise en charge frais de transport à 75 %.
  • 3800 positions de rémunération hors compte sur 3 ans pour réduire les délais de passage sur les PR des niveaux 3 pour les fins de carrière (CPA/CAA).
  • Possibilité de passage à la PR 12 et PR 13 sur la classe 2 en fin de carrière.

 

DE LA GRANDE ILLUSION JUSQU’AU CHEMINOT BASHING

Alors que les cheminots construisent les mobilisations nécessaires pour lutter contre la liquidation de Fret SNCF, l’explosion de la SNCF en myriades de filiales et l’abaissement des droits, la direction allume des contrefeux médiatiques en affirmant que les cheminots ont perçu des augmentations salariales faramineuses et qu’ils bénéficient de droits trop importants (CPA/CAA, Temps Partiel, Régime Spécial, Statut…).

En réalité, avec l’appui d’un cabinet d’économistes reconnus comme pro-patronal, la direction construit les chiffres qu’elle souhaite en mélangeant les augmentations générales des salaires, les promotions professionnelles, l’ancienneté, les primes et indemnités diverses sur plusieurs années.

De l’argent, il y en a ! Et ce sont des richesses produites par les cheminots.

MIEUX RECONNAÎTRE LES MÉTIERS, LE TRAVAIL DES CHEMINOTS,
MIEUX REDISTRIBUER LES RICHESSES
PRODUITES PAR LES CHEMINOTS
ET LEUR GARANTIR UNE PROTECTION SOCIALE DE HAUT NIVEAU…

C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !

ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE,
CONSTRUISONS LA RIPOSTE GLOBALE
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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DES MILLIERS DE CHEMINOTS PAYENT LA FACTURE !

Caisse de branche maladie

| Les conditions sociales

Les premières conséquences de la création d’une caisse de branche ferroviaire sans extension des droits du régime spécial aux cheminots contractuels se font déjà durement sentir.

Des milliers de cheminots ont fait le constat de la disparition de leurs droits (impossibilité d’accéder à leur compte Ameli) lors de la présentation de leur carte vitale aux praticiens et aux pharmaciens.

Les cheminots sont victimes de la disparition de la CPRP SNCF pour créer la caisse de branche maladie pour le personnel ferroviaire.

La direction indiquait aux cheminots, dans ses communications, que la suppression de la CPRP SNCF ne serait qu’une modification de forme qui, finalement, serait bénéfique pour tous.

Dans les faits, elle entérine la déconstruction du régime spécial de protection sociale pour les cheminots au Statut, sans pour autant garantir des droits ou étendre les droits du régime spécial aux cheminots contractuels.

Certaines organisations syndicales ont porté ce projet de caisse de branche, le présentant comme un progrès social. Elles accompagnaient ainsi le patronat du ferroviaire qui voyait, dans cette caisse de branche, l’opportunité de réduire les droits de tous les cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence et du transfert de cheminots.

Seule la CGT avait clairement indiqué que les cheminots contractuels de la SNCF et des autres entreprises ferroviaires pâtiraient des difficultés liées au traitement de régimes différents (régime général et régime spécial) par une caisse de branche.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’imbroglio des nouveaux systèmes informatiques conduise à l’effacement des droits repris dans des milliers de cartes vitales.

Bien-sûr, la CGT agit déjà auprès des services de la Caisse pour rétablir les cheminots dans leurs droits afin qu’ils n’aient pas à supporter des frais de santé normalement pris en charge par la Caisse.

POUR AUTANT, IL N’EST PAS TROP TARD POUR QUE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, NOUS EXIGIONS L’EXTENSION DES DROITS DU RÉGIME SPÉCIAL SNCF À TOUS LES CHEMINOTS GÉRÉS PAR LA CPRP SNCF.

C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !
ENSEMBLE, CONSTRUISONS
LA RIPOSTE GLOBALE
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

 

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POUR LA REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL, POURSUIVONS LA LUTTE !

| Le transport de voyageurs

 Les délégués CGT aux trains réunis en conférence métiers viennent de valider une feuille de route offensive pour le métier d’ASCT. 

Ainsi, le projet CGT concernant la prime de travail va se poursuivre jusqu’à l’obtention totale de cette revendication. 

À l’aube des NAO, la CGT a déjà interpellé la direction lors de l’audience du 03 octobre et lui a rappelé ses engagements sur ce sujet en décembre 2022. Le combat continue ! 

Les ASCT qu’ils soient statutaires ou contractuels bénéficient du code prime 24. Celui-ci est revalorisé par rapport au code prime 01. En effet, les sujétions liées notamment à la sécurité sont essentielles à la reconnaissance de notre métier et conduit à cette différenciation. 

En 2021, la CGT a travaillé dans ses structures un projet de revalorisation et de refonte du système actuel de la prime de travail visant à accroître celle-ci de 300 € supplémentaires en moyenne par mois et à simplifier son calcul. 

Une pétition signée par 60 % des ASCT et remis à la direction le 19 mai 2022 par 600 ASCT a jalonné ce parcours revendicatif. Lors du conflit de fin d’année 2022, la direction sous la pression de la mobilisation des ASCT a répondu partiellement à nos exigences : 

  •  Augmentation générale de la prime de travail ;
  • Création de l’indemnité ASCT ;
  • Sécurisation de la prime de travail à hauteur du code prime 01.

De plus, la direction s’est engagée sur le relevé de décision du 22 décembre 2022 à traiter à nouveau le sujet lors des NAO 2024 et 2025. 

Aussi, la CGT a rappelé à la direction ses engagements lors de l’audience du 03 octobre 2024. Pour la CGT, le contrat doit être strictement respecté. 

La CGT a travaillé, proposé et mis en oeuvre une démarche revendicative qui a porté ses fruits. Depuis 3 ans la direction a entendu à plusieurs reprises nos revendications et nos arguments, si elle prétend les comprendre, qu’elle le prouve ! 

 En tout état de cause, la CGT appelle les ASCT à interpeller leur direction sur le sujet et à s’engager massivement dans les prochaines journées d’action tous services. 

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APPEL DU 15e CONGRÈS DE L’UFCM CGT CHEMINOTS AUX INGÉNIEURS CADRES TECHNICIENS AGENTS DE MAÎTRISE

| Les conditions sociales

Depuis longtemps, l’UFCM-CGT mesure une défiance d’une partie de plus en plus importante du personnel agents de maîtrise et cadres vis-à-vis des politiques ferroviaires.

Le patronat, dont la direction de la SNCF, analyse également le malaise de l’encadrement. Il sait qu’il ne peut pas faire sans lui. La DRH du GPU SNCF annonce vouloir faire un travail pour l’encadrement.

Mais, alors qu’un calendrier de négociation semblait se profiler pour l’automne, elle n’évoque plus qu’un groupe de travail (employeurs et organisations syndicales) pour observer ou recommander un changement de culture.

Nous les 300 congressistes exigeons des négociations pour obtenir des droits !

L’UFCM-CGT a remis son cahier revendicatif avec pour urgence la volonté de renégocier le temps de travail et la charge de travail, les parcours pro transverses et transparents, la reconnaissance des qualifications et la formation, des mesures de correction et de compensation de la pénibilité.

La définition et la tenue des Cadres d’Organisation, construits par le dirigeant en proximité en y associant l’expertise des salariés, demeurent la solution pour une organisation stable, suffisamment dimensionnée, pour bien travailler.

Ces sujets traversent les débats et échanges du congrès de l’UFCM-CGT.

Outre des augmentations générales de salaire.
NOUS MILITANTS DE L’UFCM-CGT AVONS IDENTIFIÉ TROIS REVENDICATIONS MAJEURES :

  • Mettre en place un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos et pour un véritable droit à la déconnexion.
    Aujourd’hui, la charge mentale des dirigeants en proximité, des chefs de projet et de nombreux techniciens et experts n’est pas acceptable !
  • Instaurer des parcours professionnels qui intègrent une formation qualifiante reconnue par le salaire.
  • Beaucoup de cheminots maîtrises et cadres signalent les manquements de formations indispensables pour tenir leur poste. C’est inacceptable !
  • Une reconnaissance de la pénibilité pour améliorer les conditions de vie et de travail et ajouter des métiers à la liste des métiers à pénibilité avérée.

Pour les encadrants, la pénibilité est aussi liée à leur métier, notamment liée aux injonctions contradictoires, à la disponibilité, à la présence et à la vigilance. Les responsabilités apportent nécessairement du stress qui laisse des traces. Les astreintes, les dérangements, l’adaptation fréquente des horaires provoquent un épuisement qu’il appartient de compenser par des repos supplémentaires et des départs anticipés à la retraite.

Nous, militants de l’UFCM-CGT, appelons l’ensemble des ICTAM à se saisir de ces sujets, à en discuter ensemble et avec les syndiqués CGT.

Nous le savons, quand les cadres et maîtrises rentrent en mouvement collectivement, leur force est puissante, reconnue, entendue !

Exprimez vos attentes !
Débattons-en sur les lieux de travail !
Construisons ensemble une mobilisation des ICTAM sur notre présent pour notre avenir !

Exigeons des négociations pour obtenir des droits opposables !

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LÉGITIME, NÉCESSAIRE ET URGENT !

NAO Salariales

| Les conditions sociales

La direction SNCF prépare le terrain d’un durcissement de sa politique d’austérité.

Mieux reconnaître les métiers, le travail et mieux redistribuer les richesses produites par les cheminots, est pourtant légitime et nécessaire !

Exigeons de réelles augmentations générales de salaire !

La CGT propose la mobilisation de toutes et de tous, dans l’unité la plus large, pour mettre sous la pression des cheminots les négociations salariales et gagner de véritables augmentations générales.

UNE CAMPAGNE D’INTOXICATION POUR UN GRAND ENFUMAGE

La direction du GPU SNCF tente, par tous les moyens dont elle dispose, de justifier le marasme salarial qu’elle compte imposer aux cheminots.

Elle a, par exemple, décidé de créer un « observatoire de la rémunération et des avantages sociaux » alimenté par des « experts » économistes.

Leur seul objectif est de faire entendre aux organisations syndicales puis aux cheminots que les salaires à la SNCF et les conditions sociales sont bons par rapport à d’autres salariés, et que la situation économique de l’entreprise ne peut pas permettre davantage.

Bien-sûr, ils savent fabriquer les chiffres nécessaires pour le démontrer : ce sont, par exemple, les fameux 17 % d’augmentation salariale que la direction prétend avoir distribués à tous les cheminots l’année dernière.

D’ores et déjà, ils avancent qu’avec la baisse du taux de l’inflation (1,5 % en octobre 2024) par rapport à 2023, les augmentations salariales devront être très faibles.

Ils osent même faire peser sur les cheminots un potentiel dé-financement du système ferroviaire s’ils obtenaient une meilleure répartition des richesses.

Comble de la provocation, ils considèrent que les « avantages » sociaux (allocation familiale supplémentaire, action sociale, aide au logement, CPA/CAA, facilités de circulation…) sont une forme de rémunération et qu’à ce titre, ils doivent être pris en considération dans les négociations salariales.

En parallèle de cet observatoire, la direction a engagé une vaste campagne de communication vers les cheminots sur les « avantages » sociaux dont ils bénéficient.

La ficelle est grosse. Il s’agit de faire avaler la pilule amère de l’austérité salariale et même d’effacer le contentieux salarial des années de gel de salaire et de faibles augmentations.

En réalité, il n’y a pas d’avantages sociaux à la SNCF. Il n’y a que des droits conquis par les cheminots.

Rien n’a été donné par le patronat. Tout ce qui a été gagné l’a été par la lutte et la mobilisation des cheminots.

UN NOUVEAU BOULET ?

À plusieurs reprises, la direction du GPU SNCF a signifié que le budget qui serait consacré à la participation de la SNCF à une cotisation à une complémentaire santé, si elle devenait obligatoire pour les cheminots au Statut, serait pris en considération lors des négociations salariales.

1,3 milliard d’euros sur 8 ans viendraient gaver les assurances privées et peser sur les NAO.

Les organisations syndicales qui valideraient l’obligation d’une complémentaire santé pour les cheminots au statut porteraient la double responsabilité de participer à la campagne de légitimation d’un nouveau gel des salaires engagé par la direction et à la destruction à très court terme du régime spécial SNCF.

DE L’ARGENT, IL Y EN A ! ET CE SONT DES RICHESSES PRODUITES PAR LES CHEMINOTS.

Au premier semestre 2024, le chiffre d’affaires du groupe public atteint 21,4 milliards d’euros sur la période, en progression de 2,8 %. SNCF Voyageurs connaît une croissance de son chiffre d’affaires de 8,1 %.
La valeur ajoutée, produit du travail des cheminots, s’établira à 13,3 milliards d’euros pour 2024. C’est près de 1 milliard d’euros de plus qu’en 2023.

LA DIRECTION DOIT RENDRE L’ARGENT AUX CHEMINOTS

La Fédération CGT des cheminots revendique :

  • L’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • La mise en place de l’échelle mobile des salaires ;
  • La mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes et un salaire mensuel de début de grille, sans diplôme et sans expérience, de 2000 euros brut ;
  • Une augmentation générale des salaires d’au moins 12 % et un plan de programmation de rattrapage du contentieux salarial ;
  • Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
  • La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les cheminots contractuels.

C’est légitime et c’est nécessaire !

La CGT invite tous les cheminots à rejoindre les syndicats de leur site pour s’informer, débattre, s’organiser et construire les mobilisations nécessaires.

FACE AUX POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ,
ENSEMBLE,
ORGANISONS LA RIPOSTE GLOBALE !

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CE QU’ILS NE NOUS DISENT PAS…

Caisse de branche

| Les conditions sociales

Présentée comme une avancée sociale par la direction et certaines organisations syndicales, le rattachement des cheminots contractuels à une caisse d’assurance maladie de la branche ferroviaire ne leur ouvre aucun droit supplémentaire.
De plus, il va complexifier les procédures d’indemnisation ou de remboursement des cheminots contractuels.
Il vise uniquement à poursuivre la liquidation du régime spécial SNCF.
La CGT revendique l’extension du régime spécial à tous les cheminots, avec gestion par la CPRP SNCF.

Tous les cheminots contractuels du GPU SNCF viennent de recevoir avec leur bulletin de salaire, un courrier de la direction précisant leur rattachement à une nouvelle caisse de branche d’assurance maladie.
Un empressement de la direction à communiquer largement qui ne doit pas dissimuler une réalité criante !

ZÉRO DROIT SUPPLÉMENTAIRE

Les prestations du régime spécial SNCF sont globalement supérieures à celles du régime général auquel sont rattachés les cheminots contractuels.
Même si certains tentent de la maquiller, la réalité est que la création d’une nouvelle caisse n’entraîne absolument pas l’extension des droits du régime spécial aux cheminots contractuels.
Ils ne bénéficieront d’aucun droit supplémentaire ni de la moindre amélioration d’indemnisation et de remboursement.
Ils ne bénéficieront pas d’accès à la médecine générale SNCF ou à certaines prestations de l’action sociale SNCF liées au régime spécial.

UN FOIN PAS POSSIBLE

Entre des systèmes informatiques qui ne sont pas encore totalement au point et une répartition nébuleuse des prestations ou des recours entre la caisse actuelle (CPAM) et la nouvelle caisse de branche, les cheminots contractuels seront confrontés à de nombreuses impasses.
Il ne s’agit pas d’un transfert complet de la caisse actuelle d’assurance maladie vers la nouvelle caisse mais d’une répartition entre plusieurs entités qui conduira inévitablement à une dégradation des prestations.
Par exemple, la nouvelle caisse de branche ne disposera pas de tous les outils pour gérer elle-même les périmètres qui lui sont délégués.
Jusqu’en décembre 2027, des processus de gestion temporaires seront mis en place, avec l’appui de la CPAM des Bouches-du-Rhône et des modalités de gestion adaptées, notamment pour la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Quant aux recours que les cheminots contractuels pourraient formuler concernant leur indemnisation, là encore, c’est une répartition très opaque qui est envisagée. La demande serait à ce jour traitée par la nouvelle caisse et le traitement du recours par la CPAM… bref, un imbroglio inextricable.

UNE USINE À GAZ POUR UN SEUL OBJECTIF : LIQUIDER LE RÉGIME SPÉCIAL SNCF !

Avec la fin du recrutement au Statut à la SNCF, la direction et le gouvernement mettent en place tous les mécanismes pour supprimer à court terme le régime spécial SNCF et les droits spécifiques des cheminots.
À rebours, la CGT revendique l’extension du régime spécial et des droits spécifiques aux cheminots contractuels.

C’EST POSSIBLE, C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !

ENSEMBLE AVEC LA CGT
GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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