Fédération CGT des Cheminots


QUI VEUT FAIRE PAYER LES CHEMINOTS ?

Complémentaires-santé obligatoires

| Les conditions sociales

Le patronat, dont la direction SNCF, avec l’aide de la CFDT cheminots, a engagé une négociation de branche en vue d’imposer aux cheminots du cadre permanent et à leur famille l’adhésion contrainte à une complémentaire-santé obligatoire.

Les complémentaires-santé peuvent être de plusieurs types : les mutuelles, les institutions de prévoyance et les assurances à but lucratif.

La CGT n’est pas opposée aux complémentaires-santé, à l’exception des assurances qui n’ambitionnent que le profit et non la santé.

La CGT a d’ailleurs participé à la création de plusieurs mutuelles, dont des mutuelles cheminotes.

Cependant, la CGT est opposée à tout transfert de la Sécurité Sociale vers les complémentaires-santé et à la remise en cause de la liberté d’adhésion mutualiste et au libre-choix de l’organisme par l’affilié

COMPLÉMENTAIRE-SANTÉ OBLIGATOIRE : UN PROGRÈS PATRONAL MAIS PAS SOCIAL

Les complémentaires-santé obligatoires imposées aux salariés suite à l’accord MEDEF, CFDT, CFTC et CFE-CGC en 2013 :

  • Constituent un repli organisé de la Sécurité Sociale : on passe d’un système basé sur la réponse aux besoins, à un système minimaliste auquel s’ajoutent des étages plus ou moins individuels et tous privés ;
  • Ouvrent droit pour le patronat, à une exonération de cotisation sociale pour l’ensemble des sommes versées ;
  • Occasionnent un surcoût global, car les organismes de Sécurité Sociale ont des coûts de gestion nettement moindres, sans tenir compte du but lucratif des assurances ;
  • Retirent au salarié le choix d’adhérer ou non à une mutuelle et de la choisir, le tout au profit des grands groupes assurantiels qui tendent à imposer leur monopole ;
  • Accentuent mécaniquement les dépassements d’honoraires en les faisant payer par les complémentaires-santé (et donc par les salariés), soit un transfert du pouvoir d’achat des salariés vers celui des professions libérales ;
  • Excluent de la solidarité les privés d’emploi et les retraités ;
  • Condamnent les salariés arrivant en retraite à une brutale hausse de leurs cotisations car ils doivent prendre en charge la part employeur, à laquelle s’ajoute souvent une majoration au prétexte de l’âge.
    La législation prévoit uniquement un encadrement de la hausse globale de la cotisation sur les 2 premières années (maxi 125 % la première année, puis 150 % la seconde année puis sans limite à partir de la troisième année).

COMPLÉMENTAIRE-SANTÉ DES CONTRACTUELS SNCF : LE PROBLÈME, C’EST L’OBLIGATION

La Fédération CGT des cheminots est signataire des accords complémentaires-santé des

personnels contractuels de la SNCF d’une part, puisqu’il s’agit d’une obligation légale et d’autre part avec le souci permanent de faire en sorte que ce prélèvement obligatoire à destination d’officines privées, pèse le moins possible sur le budget mensuel des cheminots, déjà bien affaibli par les politiques salariales désastreuses.

Les accords complémentaire-santé des contractuels SNCF sont globalement de bon niveau en termes de rapport cotisation/prestations (60 % de la cotisation est réglée par l’entreprise et 40 % par le cheminot).

Cependant, la plupart des problématiques rencontrées par les cheminots contractuels découle du caractère obligatoire de l’adhésion :

  • Les cheminots sont contraints d’adhérer à une formule de haut niveau et donc plus coûteuse que les formules qu’ils choisissent généralement ;
  • Les cheminots sont contraints de cotiser pour l’ensemble de leur famille, sauf s’ils vivent seuls sans enfants ou si leur famille est couverte par ailleurs. Il leur en coûte mensuellement en moyenne 71 euros (sur une cotisation globale versée à l’assureur de 180 euros) ;
  • Un cheminot seul doit s’acquitter d’une cotisation de 29 euros en moyenne. Cependant, si sa situation familiale évolue et qu’il omet d’en aviser l’entreprise, il devra s’acquitter d’un rappel à hauteur de la cotisation « famille », y compris sur plusieurs mois, sans avoir pu bénéficier des prestations ;
  • Si un cheminot vivant en famille se sépare et qu’il omet d’en aviser l’entreprise, les surplus de cotisations versés sont en revanche perdus ;
  • S’ajoute à ces dépenses une assurance complémentaire décès-invalidité obligatoire dont la cotisation mensuelle payée par chaque cheminot est en moyenne de 30 euros.

En somme, même si les contrats proposés sont globalement de bonne qualité, la Fédération CGT des cheminots considère que les cheminots doivent être libres d’y souscrire ou non.

COMPLÉMENTAIRE-SANTÉ OBLIGATOIRE POUR LES PERSONNELS STATUTAIRES : UNE VENTE FORCÉE !

Actuellement, 80 % des cheminots statutaires actifs adhèrent volontairement à une mutuelle cheminote dont ils ont choisi la formule.

Le coût, en augmentation à cause des reculs de la Sécurité Sociale accompagnés par le patronat et ses soutiens syndicaux, se situe selon l’âge entre 17 et 27 euros pour les formules de base (environ 50 % des cheminots affiliés) et entre 27 et 57 euros pour les plus hauts niveaux de prestation.

Les partisans de la vente forcée d’une assurance privée aux cheminots statutaires considèrent que les 20 % de cheminots qui n’ont pas de mutuelle s’expliquent par des difficultés financières.

Cette thèse est d’évidence erronée car il est vérifié que de manière générale, les salariés ayant les plus faibles revenus sont précisément ceux qui ne pratiquent pas le « risque calculé » et qui se prémunissent davantage des risques qu’ils ne pourraient pas assumer financièrement.

Si 20 % des cheminots statutaires n’ont actuellement pas de mutuelle, c’est donc principalement par choix et par droit !

COMPLÉMENTAIRE-SANTÉ OBLIGATOIRE POUR LES PERSONNELS STATUTAIRES : UNE MISE EN PÉRIL GÉNÉRALE !

La mise en place d’une complémentaire-santé obligatoire pour

les cheminots du Cadre Permanent :

  • N’est pas obligatoire car les salariés régis par le Statut sont préservés par la loi de cette obligation ;
  • N’est pas nécessaire puisque les prestations du Régime Spécial de Prévoyance des cheminots sont supérieures au régime général ;
  • Sert d’alibi à la direction SNCF pour refuser la pérennisation de certaines prestations du Régime Spécial (forfaits dentaire, acoustique, chirurgie, hébergement d’un parent d’enfant hospitalisé, prise en charge des troubles du développement chez l’enfant, prévention du renoncement aux soins bucco-dentaires…) ;
  • Serait un surcoût de dépenses mensuelles imposé aux cheminots statutaires actifs. En effet, contrairement aux slogans des partisans de cette vente forcée, l’entreprise ne paierait pas 50 % des cotisations actuelles du cheminot, mais 50 % des cotisations d’une assurance au plus haut niveau ;
  • Isolerait les cheminots retraités actuels dans les mutuelles cheminotes. Leurs cotisations mutualistes augmenteraient alors de 15 à 20 % dès la première année sous l’effet de frais de gestion assumés par une moindre population, et sous l’effet de la suppression de la solidarité intergénérationnelle qui leur permet de collectiviser les risques maladie avec les populations plus jeunes ;
  • Acterait la disparition du tissu mutualiste cheminot en le privant de 130 000 cheminots actifs et leur famille ;
  • Pourrait entraîner, comme l’a toujours affirmé la direction SNCF, la remise en cause de la médecine de soins interne, généraliste et spécialiste ;
  • Menacerait directement les droits issus du Statut : maintien de salaire en cas de maladie, allocation décès versée par le Régime Spécial, pension de réforme…

DES MINORITÉS SYNDICALES QUI VOUDRAIENT DÉFAIRE L’HISTOIRE

Ceux qui aujourd’hui voudraient imposer aux cheminots du Cadre Permanent le paiement d’une assurance privée sont :

  • Ceux qui ont signé l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 relatif « à la compétitivité des entreprises et à la sécurisation de l’emploi » qui constitue un recueil d’exigences patronales ;
  • Ceux-là même qui accompagnent systématiquement les reculs de la Sécurité Sociale dans les conseils d’administration, y compris de la CPRP SNCF en votant favorablement les diminutions de cotisations en faveur des employeurs ;
  • Ceux qui voudraient transférer la Sécurité Sociale vers des officines privées ;
  • Ceux qui finalement considèrent qu’il est « moderne » de tourner la page des droits statutaires, du régime spécial et de la Sécurité Sociale.

NE JETONS PAS L’ARGENT DES CHEMINOTS DANS LES POCHES DES ASSUREURS !

La mise en place d’une complémentaire-santé obligatoire pour les cheminots statutaires coûterait environ 15 à 19 millions d’euros par mois à la SNCF en termes de cotisations à l’assureur, ce qui représente en moyenne environ 130 euros par mois et par cheminot.

Pour la CGT, plutôt que d’être dédiées à la vente forcée d’assurance-santé, ces sommes doivent être consacrées aux augmentations générales des salaires, que les cheminots doivent être libres d’utiliser à leur guise !

Rappelons que la SNCF représente plus de 98 % de l’organisation patronale de branche UTP et qu’à ce titre, tout positionnement de l’UTP est nécessairement approuvé par la direction SNCF.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS HISTORIQUEMENT EN FAVEUR DU PROGRÈS SOCIAL !

La CGT revendique :

  • L’extension du Régime Spécial de Prévoyance et de Retraite à l’ensemble des cheminots de la branche ;
  • L’amélioration des prestations du régime spécial, notamment en pérennisant les prestations spécifiques non-pérennes ;
  • L’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste pour l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire, actifs, retraités, statutaires et contractuels.

UNE NÉGOCIATION QUI DÉTOURNE LE VOTE DES CHEMINOTS

La validité des accords d’entreprise est conditionnée à leur signature par des organisations syndicales représentant plus de 50 % des voix des cheminots.

Les accords de branche peuvent être signés par une ou plusieurs organisations syndicales représentant 30 % des voix.

Afin de contourner la règle de l’accord majoritaire, le patronat et l’organisation syndicale minoritaire CFDT tentent de décider pour tous les cheminots en passant la négociation par la branche ferroviaire plutôt que dans l’entreprise.

Il s’agit d’une spoliation du vote des cheminots !

La mise en place de complémentaires-santé obligatoires pour les cheminots du Cadre Permanent serait un recul historique pour les cheminots, le Régime Spécial et les droits statutaires.

La Fédération CGT des cheminots appelle donc celles des organisations syndicales qui n’ont pas un intérêt économique à promouvoir les fonds assurantiels, à refuser de s’associer à ce projet patronal !

LE 31 MARS 2022, ENGAGEONS-NOUS ET MANIFESTONS À PARIS !
LA LUTTE DES CHEMINOTS EST D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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1er Mai 2025

PAIX, LIBERTÉ, SOLIDARITÉ

| Les conditions sociales

MANIFESTER POUR LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international. Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité.

AGIR FACE A L’INTERNATIONALE RÉACTIONNAIRE
Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale. Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.
À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.

AUGMENTER NOS SALAIRES
Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire. Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre de son travail.

GAGNER L’ABROGATION DE LA RETRAITE A 64 ANS
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contreréforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure. En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires). Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF

CAA/CPA ASCT

| Les conditions sociales

Le 10 avril 2024, à l’issue de plusieurs heures de négociations, un accord permettant la conquête de nouveaux droits aux ASCT fut conclu.

Celui-ci est le fruit des revendications portées par la CGT depuis septembre 2023.

À l’heure où la CGT dépose un préavis de grève national ASCT, où en sommes-nous ?

Les négociations autour de la fin d’activité des cheminots ont abouti à un accord signé par l’ensemble des fédérations syndicales, renforçant le dispositif de 2008 mis en oeuvre à la suite des signatures de la CGT, CFDT, CFTC, UNSA et SNCS. L’accroissement des droits gagnés est une réponse concrète aux multiples attaques contre les régimes de retraite. En outre, cela souligne la pertinence des négociations de 2008 renforcées par les différents rapports de force des derniers mois, notamment dans la filière Trains.

En effet, pour la CGT, le fruit de ces négociations est à mettre à l’actif des luttes menées. À travers cet accord, la CGT se félicite de l’adoption de plusieurs de ses revendications, spécifiquement sur la reconduction et l’amélioration du dispositif ASCT. En effet :

  • La CPA, devenue une CAA, passe de 24 à 36 mois rémunérés à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non-travaillée
  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires ;
  • Des cotisations prises en charge par la direction ;
  • La création d’un 12e échelon ;
  • La création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • Le transfert des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, la lutte n’est pas achevée. Ainsi, la CGT a écrit à l’UTP (patronat du ferroviaire) pour que des négociations s’ouvrent afin que le droit à la CAA soit transposable à la branche du ferroviaire.

Malgré les nombreuses charges médiatiques, la CGT est déterminée à effacer totalement les réformes rétrogrades que les ASCT subissent. L’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure un objectif majeur.

Ci-dessous, la CGT décrypte le mécanisme à travers 4 exemples* :

  • Isabelle, 35 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2021 après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé. Elle est positionnée sur l’équivalent classe 2 avec 3 ans d’ancienneté.
  • Pierre-Yves, 31 ans 1 enfant, ASCT depuis 2015. Il est positionné sur la classe 3 niveau 1, PR 10.
  • Leila, 38 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2009. Elle est positionnée sur la classe 3, niveau 2 PR 12, échelon 6.
  • Jean-Marc, 52 ans, 2 enfants, ASCT depuis 1997, a cotisé 6 ans au régime général. Il est positionné sur la classe 4, niveau 1, PR 15, échelon 9.

 

* Ces projections sont calculées sur les bases salariales de 2025, elles sont donc susceptibles d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elles fournissent une idée générale des montants des pensions.

 

LA PREUVE PAR DU CONCRET !

LA CGT DEMEURE LE SYNDICAT DE LA FICHE DE PAYE !
À COMPTER DU 05 MAI 2025, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC

 

 

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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QUI VEUT TAPER DANS LA CAISSE ?

CPRPF

| Les conditions sociales

Après s’être approprié la gestion des facilités de circulation en application de l’accord classifications – rémunérations, le patronat tente d’accaparer les fonds du régime spécial SNCF.

La CGT s’oppose fondamentalement à la tentative d’usurpation et revendique l’extension des garanties et du régime spécial à tous les cheminots.

C’était cousu de fil blanc… la création de la caisse de branche ferroviaire sans étendre le régime spécial n’apporte aucun droit supplémentaire aux cheminots hors statut, mais offre de nouvelles opportunités au patronat.

LE PATRONAT TENTE DE NOYAUTER LA CAISSE

Lors de la commission prévoyance du régime spécial SNCF qui s’est déroulée le 3 avril 2025, la CGT a dénoncé le coup de force du syndicat patronal (UTPF).

Alors que l’UTPF refuse d’étendre les garanties du régime spécial SNCF à tous les cheminots, elle s’appuie sur une passivité déconcertante de la direction de la CPRPF pour tenter de s’imposer dans la gouvernance du régime spécial SNCF et figurer dans la gestion des droits ou prestations spécifiques.

Sans aucune pudeur, le syndicat des patrons s’affiche comme un « partenaire » des cheminots d’un régime spécial SNCF qu’il critique, rejette et dénonce.

Alors qu’il refuse toute mesure de financement, il tente également de profiter des fonds affectés à la prévoyance pour permettre aux employeurs de s’affranchir de leurs responsabilités. Les intentions du syndicat des patrons sont claires : continuer à diviser les cheminots, réduire leurs droits, tout en profitant des fonds existants.

LA CASSE DOIT CESSER

Parfois, la direction SNCF et le patronat trouvent malheureusement des organisations syndicales qui accompagnent leur funeste politique.

L’accord Classifications-Rémunérations de branche ferroviaire, la création d’une caisse de branche sans aucun droit nouveau ou spécifique, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots statutaires sont autant de coups dramatiques portés contre le système de protection sociale des cheminots, et singulièrement contre le régime spécial SNCF.

Il n’est pas trop tard pour qu’ensemble, nous dénoncions ces mécanismes de déconstruction mis en oeuvre.

La CGT revendique un cadre social de haut niveau : un nouveau statut du travailleur du cheminots (NSTC) avec notamment de meilleures garanties en matière de protection sociale et l’extension du régime spécial à tous les cheminots.

ENSEMBLE,
EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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LA CGT REJETTE LE PERMIS DE LICENCIER

Convention collective nationale

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire (UTPF) souhaite un accord pour faciliter et accélérer le licenciement des cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

La CGT s’y oppose et exige des mesures pour de meilleurs parcours professionnels et une garantie de l’emploi.

La CGT revendique un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche (Nouveau Statut du Travailleur Cheminot).

L’UTPF tente systématiquement de se servir de la convention collective nationale (CCN) pour abaisser les droits des cheminots. Cette fois, elle s’attaque aux cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

Le Code des transports impose au patronat de mettre en place des garanties en matière de maintien de rémunération et de reclassement pour les agents de conduite en inaptitude sécurité. Dans ce cadre, l’UTPF a engagé des discussions pour un accord dans la branche ferroviaire.

Pour la CGT, le sujet dépasse largement les seuls agents de conduite. Plus de 80 000 cheminots réalisent des missions de sécurité et sont susceptibles d’être « descendus » de sécurité.

Tous les cheminots devraient donc pouvoir bénéficier de garantie en matière de sécurisation de l’emploi, de rémunération et de parcours professionnels.

Pourtant, dans son projet d’accord, l’UTPF refuse de lister exhaustivement les métiers concernés afin de ne rien imposer aux employeurs et laisser les cheminots sans aucune garantie.

LE PATRONAT NE VISE QU’À LICENCIER LES CHEMINOTS EN INAPTITUDE SÉCURITÉ

Pour l’UTPF, un cheminot qui ne peut plus réaliser le métier pour lequel il a été recruté n’a plus rien à faire dans le ferroviaire. Cela vaut pour les agents de conduite comme pour tous les autres cheminots qui réalisent des missions de sécurité.

Ainsi, l’UTPF considère qu’un cheminot déclaré en inaptitude sécurité doit être dirigé vers une inaptitude au travail, et donc une procédure de réforme pour les cheminots statutaires ou le licenciement pour les cheminots hors statuts.

Elle ne propose aucune garantie de démarche de reclassement. Pour les agents de conduite en inaptitude temporaire, ils ne disposent que d’un maintien de rémunération, très en-deçà de ce qui existe déjà aujourd’hui pour la plupart des cheminots.

Nul ne doute que certains employeurs, et notamment la direction de la SNCF, sauront rapidement s’aligner sur le moins disant.

UN ANTIDOTE : LE NSTC POUR TOUS LES CHEMINOTS

Avec le concours de certaines organisations syndicales, le patronat s’évertue à dégrader les conditions sociales des cheminots pour alimenter un dumping social, moteur d’une ouverture à la concurrence tous azimuts.
Alors que certaines organisations syndicales proposent au patronat de majorer les primes de licenciement, acceptant de fait la procédure en cas d’inaptitude, la CGT a exigé l’ouverture de négociations pour un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot (NSTC).

Un nouveau Statut avec des garanties et de nouveaux droits en matière de formation, de sécurisation de l’emploi et de parcours professionnels, de salaires, de logement, d’activités sociales et culturelles, etc.

ENSEMBLE, EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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GAGNONS DES ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES

À la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de la branche !

| Les conditions sociales

POURQUOI DES ACTIVITÉS SOCIALES POUR TOUS ?

La création systématique de filiales pour répondre aux appels d’offres Voyageurs, les possibles velléités similaires quant au “Service Librement Organisé” (TGV et Intercités), le démantèlement de
Fret et sa substitution par deux filiales remettent en cause l’accès aux Activités Sociales et Culturelles des cheminots.

Ces choix conduisent à exclure des milliers de cheminots à très court terme des CASI/CCGPF et menacent l’équilibre financier déjà fragile de nombreuses structures. Il s’agit là d’une remise en cause des droits historiques pour l’ensemble des cheminots, actifs comme retraités.

  • Plus de 70 000 cheminots et ayants droit ont participé aux arbres de Noël en 2024 avec les CASI ;
  • Ce sont des milliers de repas préparés et servis chaque jour dans nos restaurants d’entreprise ;
  • Ce sont 14 000 enfants partis avec le CCGPF en colonie de vacances et près de 4 000 mini-séjours avec les CASI en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • Ce sont plusieurs centaines de salariés qui œuvrent chaque jour au service des cheminots et de leur famille ;
  • Ce sont des centaines de clubs, associations, groupements formant les sociétés d’agents sur tout le territoire.

Il aura fallu plusieurs décennies avant de bénéficier, comme les autres salariés de ce pays, de ce droit chèrement acquis.

NOUS REVENDIQUONS :

  • Le maintien de l’accès à toutes les Activités Sociales et Culturelles pour tous les cheminotes et cheminots actifs et retraités, quelle que soit leur entreprise ;
  • L’augmentation des enveloppes travaux et restauration ; Le maintien d’une représentation démocratique décidée par les salariés, avec leurs représentants, afin de gérer les activités sociales ;
  • Une dotation à hauteur de 3 % de la masse salariale des actifs et 1 % des retraités.

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GAGNONS UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES POUR TOUS LES CHEMINOTS !

À la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de la branche !

| Les conditions sociales

POURQUOI UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES ?

La fin du recrutement au Statut, la transposition dans l’entreprise de l’accord classifications et rémunérations de la branche ferroviaire ainsi que la politique d’individualisation de la rémunération conduisent à creuser des inégalités salariales entre cheminots et à dégrader les conditions salariales de l’ensemble des cheminots statutaires et contractuels.

L’absence de grille salariale pour les cheminots contractuels entraine des écarts salariaux injustes et injustifiables lors du recrutement mais aussi en cours de carrière.

Les mesures annuelles d’augmentation individuelle des cheminots contractuels sont réalisées dans la plus grande opacité, sans mécanisme garantissant une progression salariale automatique et sans aucun contrôle.

La CGT exige la mise en place d’ UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES au sein de la SNCF, de ses filiales et dans les entreprises de la branche.
  • Sur un même chantier, pour un même poste, pour une même expérience et une même formation, les salaires entre cheminots contractuels sont différents.
  • Les diplômes et l’expérience ne sont pas automatiquement reconnus.
  • La progression salariale des cheminots contractuels est hasardeuse puisqu’elle n’est pas garantie et dépend d’une enveloppe budgétaire de plus en plus restreinte.
  • Les cheminots au statut voient également leur progression salariale ralentir. La fin du recrutement au statut a brisé les mécanismes d’une grille qui restait à parfaire mais garantissait une progression salariale.
Les écarts salariaux entre cheminots contractuels et cheminots statutaires en début et en cours de carrière sont symptomatiques de l’absence de grille pour les uns et d’une grille devenue inopérante pour les autres.

NOUS REVENDIQUONS :

La mise en place de la grille salariale unique ainsi que de l’échelle mobile des salaires pour tous les cheminots, avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes et un salaire mensuel de début de grille, sans diplôme et sans expérience, de 2000 euros brut.

Une réelle augmentation générale des salaires qui intègre le rattrapage du contentieux salarial et la reconnaissance des qualifications des cheminots.

Un véritable 13e mois pour tous les cheminots.

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UN RÉGIME SPÉCIAL POUR TOUS LES CHEMINOTS !

Protection sociale et retraites

| Les conditions sociales

Les gouvernements successifs et le patronat ne cessent de saborder notre modèle social et nos régimes de retraites.

La Fédération CGT des Cheminots s’impliquera dans la riposte sociale pour une protection intégrale et un régime spécial de retraite de branche pour tous les cheminots.

En 2025, nous célébrons les 80 ans de la Sécurité sociale, un système destiné à couvrir les travailleurs et leurs familles des risques et des aléas de la vie, la maladie, les accidents, la vieillesse… Une idée moderne basée sur un principe selon lequel « on cotise selon ses moyens, on reçoit selon ses besoins ».

Jamais le patronat n’aura digéré cette progression sociale.

Ce sont les salaires et l’emploi qui, à travers les cotisations sociales, permettent le financement de cette protection solidaire et universelle.

Toutes les mesures d’exonération de cotisations sociales, y compris par la mise en place de rémunération comme l’intéressement, viennent donc gravement nuire à la Sécurité sociale.

Elles servent l’illusion du « trou de la Sécu », que le patronat et les gouvernements prétextent pour revenir sur les conquis sociaux, menacer l’accès aux soins, le régime de retraite, notre modèle social tout entier.

Les moyens introuvables hier pour les retraites semblent désormais disponibles pour des objectifs guerriers.

Les discussions en cours font apparaître des velléités d’introduction d’une dose de capitalisation dans le système de retraite à l’instar de la réforme de 2019. De plus, les intentions réitérées de ne plus réévaluer automatiquement les pensions ou encore celles de supprimer les abattements fiscaux des retraités, préfigurent d’une chute du niveau des pensions.

La CGT porte le 100 % Sécu et, dans un champ plus large, la Sécurité sociale intégrale. Les attaques contre le régime spécial des cheminots participent de l’abaissement des droits dans le cadre d’un dumping social carburant de la concurrence en grand.

L’emploi, l’augmentation des salaires et l’égalité salariale entre les femmes et les hommes sont les clés du financement de la protection sociale. Remettre en cause un de ces éléments, c’est menacer le modèle social tout entier !

Le NOUVEAU STATUT du TRAVAIL CHEMINOT porté par la CGT avec notamment une GRILLE UNIQUE des SALAIRES garantit la reconnaissance des savoirs et des savoir-faire ainsi qu’une progression salariale automatique.

Par ailleurs, la direction SNCF, en imposant une assurance complémentaire pourtant non-obligatoire pour les cheminots au Statut, accélère la casse du régime spécial, de ses droits spécifiques. Elle menace les cabinets médicaux ainsi que l’accès aux soins. Les quatre signataires (Direction SNCF, UNSA, SUD-Rail et CFDT) portent donc l’entière responsabilité de la situation.

La CGT revendique l’extension du régime spécial à la branche, pour l’ensemble des cheminots ainsi que l’accès pour tous cheminots actifs et retraités aux cabinets médicaux SNCF pour la médecine généraliste et spécialiste.

ENSEMBLE, GAGNONS
UNE PROTECTION SOCIALE DE HAUT NIVEAU !

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