Fédération CGT des Cheminots


Communiqués de presse

AVENIR DE FRET SNCF : NOUS EXIGEONS UN DÉBAT AU PARLEMENT !

Communiqué de Presse

| Espace presse

Les fédérations syndicales CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots sont engagées depuis de long mois contre le processus de privatisation en cours à la SNCF, que ce soit pour le transport de voyageurs ou de marchandises.

Elles ont annoncé un processus de grève à double détente, avec une première journée de grève de 24h le 21 novembre, suivi d’un mouvement reconductible, à partir du 12 décembre, si aucune négociation ne s’ouvrait avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.

Elles ont déposé le 09 novembre un préavis de grève unitaire portant sur les trois points suivants :

  • L’arrêt du processus de discontinuité/ liquidation de Fret SNCF, et la nécessité de mettre en place un moratoire sur le processus engagé. La Direction qui a pourtant travaillé de concert avec le gouvernement à la mise en œuvre de ce funeste plan s’est, une fois de plus, réfugiée derrière les décisions gouvernementales réitérées par le nouveau ministre lors de la réunion tripartite du 28 octobre 2024.
  • Concernant la stratégie des filiales dédiées, là encore, c’est le refus de toute inflexion du choix délibéré de la seule SNCF de filialiser dans le cadre de la réponse aux appels d’offres, alors même que c’est la SA Voyageurs qui candidate, et qui est donc l’attributaire des marchés. C’est donc une stratégie de dumping social assumée, avec comme conséquence une atomisation des règles sociales dans les multiples PME du rail que la Direction entend créer pour chaque lot ouvert à la concurrence.
  • Concernant le sujet central du financement des infrastructures, et de la nécessité d’une loi de programmation des investissements pluriannuelle pour les infrastructures ferroviaires, aucune réponse concrète n’a pu être apportée lors de la réunion de conciliation. Au contraire, nous avons eu confirmation de la mise en concurrence de SNCF Réseau dans le cadre de la multiplication des transferts de lignes aux régions prévus par la loi LOM.

Les fédérations syndicales de la SNCF se tiennent disponibles, depuis le début du processus, pour engager de véritables négociations avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.

La Fédérations CGT des cheminots avait interpellé les députés du Nouveau Front Populaire pour qu’un débat ait lieu au Parlement sur l’avenir de Fret SNCF, eu égard à la menace de liquidation programmée par le plan de discontinuité voulu par le gouvernement français.

Une demande a été formulée le 26 septembre au Premier ministre, qui a renvoyé cette sollicitation au ministre des Transports qui n’a pas donné suite.

Nous apprenons ce jour que le gouvernement va proposer un débat au Parlement sur le traité de libre-échange avec le MERCOSUR suivi d’un vote.

La Fédération CGT des cheminots demande au gouvernement de proposer le même format de débat au Parlement concernant l’avenir de Fret SNCF, ce qui nous a été refusé jusqu’à présent. Les cheminots, à l’instar des agriculteurs ou d’autres secteurs professionnels en lutte, mènent un combat d’intérêt général.

 

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L’heure est au conflit à la SNCF !

Grève unitaire tous services le 21 novembre 2024

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L’heure est au conflit à la SNCF !

Après avoir été reçues le 28 octobre par le ministre des Transports qui a confirmé la liquidation de Fret SNCF, cela a été au tour de la direction d’entreprise de recevoir les fédérations cheminotes, dans le cadre d’une alarme sociale unitaire, ce mardi 05 novembre.

Acculés dans les cordes, les représentants du Groupe SNCF n’ont pas pu nier que c’est l’acte 2 de la contre-réforme du ferroviaire de 2018 qui est en train d’être imposé aux cheminotes et cheminots dans toutes les SA.

Dans ce moment crucial, les fédérations cheminotes prennent leurs responsabilités en décidant de construire une mobilisation puissante et tous services ces prochaines semaines.

 

Nous avons un destin commun face à ce carnage social !

« Nous ne laisserons pas passer le train » de la liquidation de Fret SNCF, de la privatisation dans les activités TER, Transilien et Intercités et de l’éclatement de SNCF Réseau avec son plan Résonances sans ne rien faire ! C’est l’unité du Groupe Public Unifié que le PDG de la SNCF, en première ligne, est en train d’exploser avec sa stratégie de dumping social et de rentabilité financière sans limite.

C’est aussi une riposte syndicale contre ce gouvernement illégitime que nous allons lancer. Ce sont d’autres choix politiques que nous devons imposer au ministre des Transports. Il peut abandonner son plan « Car express » pour 2025 et se consacrer au service public ferroviaire et à son financement. Dans cette crise écologique mortifère que nous subissons, le train doit être tout simplement incontournable : notre combat est aussi pour l’intérêt général.

 

Grève le 21 novembre : notre ultimatum !

L’heure n’est pas à la tergiversation du côté des organisations syndicales à la SNCF. Dans l’unité, elles appellent déjà à une première journée de grève le jeudi 21 novembre 2024. Alors que le patronat et le pouvoir en place misent sur notre résignation, nous allons montrer notre détermination et notre solidarité. Nous sommes toutes et tous lié·es par ce qui se trame à Fret SNCF, dans les SA Voyageurs et Réseau mais aussi au sein du GIE et à la SA Holding.

Cette journée de 24 heures sera l’unique ultimatum que nous lançons au gouvernement et à la direction SNCF. S’ils ne répondent pas à nos revendications, nous lancerons un mouvement de grève plus long et plus fort en décembre.

  • Arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et obtention d’un moratoire
  • Arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités
  • Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire

 

Un seul mot d’ordre : mobilisation générale !
Le 21 novembre, on tape très fort !

20241105_APPEL_UNITAIRE_21_novembre

 

QUAND L’IGNORANCE REJOINT L’INFÂMIE : MICHEL ONFRAY ET LA RÉSISTANCE CHEMINOTE

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Le 2 novembre dernier, sur un plateau de télévision de la chaîne CNews, sans que quiconque, au nom des faits eux-mêmes, ait eu l’idée de lui porter la contradiction, Michel Onfray vient de tenir des propos aussi gravement injurieux qu’absolument infondés à l’égard du Parti Communiste Français et de la CGT : les syndicalistes cheminots et la « gauche de la SNCF » auraient été d’une passivité servile devant les injonctions de l’Occupant et des collaborateurs, exécutant tranquillement les ordres de mort qui leur étaient donnés.

M. Onfray a-t-il pris la peine de se renseigner quelques minutes avant de parler ? Il aurait appris que Pierre Semard, ancien secrétaire général du PCF et dirigeant, en 1939, de la fédération CGT des cheminots, a été fusillé en 1942 à la demande des nazis et élevé en 1949, malgré la guerre froide, au rang de lieutenant-colonel de la Résistance. Loin d’être un cas isolé, Semard est au contraire le symbole d’une profession qui, bien plus que toutes les autres, s’est engagée dans la Résistance. Les cheminots ont payé de leur sang leur engagement. Près de 9 000 ont péri dans des actes de résistance, 16 000 ont été blessés. 2 500 ont été déportés, dont 1 300 dans les camps nazis. 244 sont « morts au combat ». 112 d’entre eux ont été tués durant la Libération, ainsi que 87 cheminots résistants engagés à la Libération dans la nouvelle armée républicaine.

Les historiens ont montré que la Résistance cheminote a en effet été si large qu’elle a débordé le cadre des seuls cheminots syndiqués et communistes, mais c’est là où la CGT et le PCF étaient les plus forts que la Résistance fut la plus marquée. La seule démonstration que fait Michel Onfray en tenant de pareils propos, c’est sa volonté de réécrire l’Histoire.

Nous ne tolérerons jamais que soient ainsi effacés et niés ces hommes et ces femmes qui prirent tous les risques pour notre liberté, non sans en payer le prix le plus terrible. La liberté d’expression n’implique pas celle de diffamer.

 

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LIQUIDATION DE FRET SNCF, FILIALISATION, FINANCEMENT DE RÉSEAU : NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE  !

Alarme sociale

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Alors que l’urgence climatique impose le développement du ferroviaire comme solution bénéfique à toutes et à tous, le gouvernement fait le choix du pire.

Fret SNCF, concurrence et filialisation… autant de sujets cruciaux sur lesquels le gouvernement opte pour la casse des services publics, de l’emploi et du bien commun.

Réunies par le ministre des Transports, François DUROVRAY, le lundi 28 octobre, les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont appris la décision du gouvernement de procéder à la liquidation pure et simple de Fret SNCF. Au cours de cette réunion, malgré les arguments posés et développés par les organisations syndicales, le pire a été acté par le Ministre.

Ces décisions, qui s’inscrivent dans la continuité de celles combattues par les cheminotes et les cheminots depuis 2018, doivent être combattues. En effet, les multiples réorganisations, déstructurations du système ferroviaire public, viennent percuter de plein fouet le nécessaire développement d’un outil public ferroviaire voyageurs et marchandises performant, au service de la nation. Dans ce contexte, les conditions sociales des cheminots se dégradent alors que la concurrence, carburant du dumping social, s’accentue.

Ainsi, pour nos fédérations, l’urgence est aujourd’hui de mettre fin au plus vite à la discontinuité qui menace Fret SNCF car, outre la fin du transport de marchandises par rail au sein du Groupe Public Unifié, c’est aussi l’intolérable carnage social qui se poursuit avec plus de 500 suppressions d’emplois et la volonté d’abaisser le cadre et les garanties sociales des cheminots du Fret.

La politique de filialisation systématique pour donner suite aux appels d’offres TER en région n’est pas différente de celle mise en oeuvre au Fret. Cela se traduira par la multiplication de « PME du rail ». Le point commun de ces stratégies est de remettre en cause l’unité du Groupe et son cadre social dans le cadre d’un abaissement du niveau des droits et garanties des cheminots, et une stratégie de dumping social que vous semblez assumer délibérément.

Par ailleurs, le ferroviaire ne saurait se développer sans que le réseau ne bénéficie des moyens nécessaires à sa maintenance et son développement. Or, la vision budgétaire portée par le PLF est marquée par un dogme financier qui balaie l’urgence écologique et impose l’austérité à tous les étages. Ce n’est autre que la promesse de fermeture de lignes ou l’abandon de projets structurants.

Pour nos fédérations, le financement du réseau quasi exclusif par le fonds de concours ne peut être une solution de long terme. En effet, ce sont les cheminots qui, par leur travail, la création de richesse qu’ils génèrent, payent ces investissements en lieu et place de l’État.

Nos fédérations exigent donc :

  • L’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
  • L’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités soumis à l’ouverture à la concurrence ;
  • De fixer les priorités des investissements à engager sur le réseau suivant un calendrier défini, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle de financement des infrastructures de transport permettant à l’État de retrouver sa place de stratège.

Nos fédérations syndicales ont déposé une alarme sociale (DCI) sur l’ensemble de ces points et préparent une riposte unitaire.

Nous ne laisserons pas passer ! Unitairement, nous allons agir pour l’intérêt commun !

 

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TRANSDEV : CONCURRENCE OU PRIVATISATION ?

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Transdev, actuellement détenue majoritairement par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pourrait faire l’objet d’une privatisation avec la cession d’une grande partie du capital détenu actuellement par l’État via la CDC.

La loi ferroviaire de 2018 a entériné l’ouverture à la concurrence des services voyageurs. De nombreux lots ont déjà fait l’objet d’appels d’offres mais rares sont les opérateurs qui se sont positionnés, hormis un « acteur public » : Transdev, vraisemblablement pressé par l’État de rendre la concurrence effective dans le sillage de l’adoption de sa réforme. Transdev a remporté deux lots (Marseille-Nice et Nancy-Contrexéville).

Après avoir organisé la concurrence entre des acteurs publics, c’est une nouvelle étape qui est franchie avec la probable privatisation de Transdev, qui serait, à brève échéance, détenue par des capitaux majoritairement privés.

Dans le même temps, la SNCF déroule sa stratégie des filiales dédiées pour le trafic voyageurs, tout comme elle l’envisage dans le cadre de son plan de discontinuité de Fret SNCF avec la filialisation de l’activité.

Comme le réaffirme la CGT des cheminots, l’ouverture à la concurrence, c’est donc avant tout un processus de privatisation !

Par ailleurs, le nouveau ministre des transports s’apprête à annoncer un plan « cars express », jugé moins coûteux, voire « moins polluant », que les lignes ferroviaires. Ce faisant, il apporte sur un plateau un « plan d’affaires » taillé sur mesure pour les opérateurs de transports routiers de voyageurs, dont Transdev est l’un des acteurs majeurs.

Les recettes qui ont été appliquées aux bus franciliens de la grande couronne, avec l’ouverture à la concurrence de 46 lots, sont les mêmes que celles envisagées pour le ferroviaire : un dumping social généralisé, qui est le seul véritable carburant de la concurrence, avec un abaissement généralisé des droits et garanties des salariés.

La mise en concurrence de grands groupes publics, qu’il s’agisse de Transdev ou de Keolis, ou encore de la RATP et évidemment de la SNCF, pourrait être la première étape d’un désengagement progressif de l’État au profit des seules logiques du marché, et donc de la sphère financière privée.

La Fédération CGT des cheminots continuera donc à s’opposer à la concurrence aussi bien au Fret que pour les services voyageurs, et travaillera à imposer, par le rapport de forces, une autre vision du transport collectif dont la Nation et les salariés des entreprises concernées ont besoin.

NOUS AVONS UNE IDÉE RÉVOLUTIONNAIRE :
LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE RÉUNIFIÉ
DANS UNE ENTREPRISE UNIQUE : LA SNCF !

 

 

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ACCIDENT DE TGV D’ECKWERSHEIM, OU LA CATASTROPHE FERROVIAIRE DE LA SOUS-TRAITANCE

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Neuf ans après le déraillement d’une rame d’essai TGV près de Strasbourg, qui avait fait 11 morts et 42 blessés, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement ce jeudi 10 octobre 2024.

En raison d’une analyse des risques insuffisante dans le cadre des essais de la LGV Est, mais aussi pour un manque de formation des personnels, la SNCF est condamnée à 400 000 euros d’amende.

Systra, la filiale en charge des essais ferroviaires, est condamnée à 225 000 euros pour des carences en formation et de multiples négligences. Quant à SNCF Réseau, elle est condamnée à une amende de 150 000 euros pour manquement à son obligation générale d’évaluation des risques et de coordination générale de la sécurité.

Seules personnes civiles poursuivies pour homicides involontaires, un cadre traction et le conducteur de la rame, se voient infliger les peines les plus sévères en écopant respectivement 15 mois et 7 mois de prison avec sursis.

DES DIRIGEANTS JAMAIS COUPABLES DE RIEN !

Si la SNCF est une nouvelle fois condamnée en tant que personne morale, c’est encore l’exonération pour les dirigeants de SNCF Mobilités et de SNCF Réseau à l’époque et à qui, de catastrophe en catastrophe, de procès en procès, jamais on ne demande de comptes.

Derrière le paravent de la responsabilité pénale des personnes morales et au bénéfice de la délégation de leur responsabilité pénale, aucune responsabilité ni civile ni pénale pour M. PEPY ou M. RAPPOPORT. Si on ne peut certes pas leur imputer d’avoir causé directement l’accident, du moins devrait-on pouvoir questionner s’ils ont pu contribuer à créer la situation par leurs politiques, leurs directives et décisions.

Ce sont bien les choix et décisions prises par SNCF Mobilités et SNCF Réseau qui ont dicté en cascade le calendrier serré, le recours inapproprié à la sous-traitance, le contournement des IRP jamais consultées et dès lors entravées, la formation insuffisante des conducteurs, etc.
Faire le choix de la sous-traitance, c’était faire le choix de rationaliser les coûts, de se débarrasser des risques en les faisant supporter au sous-traitant Systra, dont ils savaient qu’il n’avait pas les compétences requises.

Conscients que leur sécurité juridique personnelle n’en serait pas compromise, l’impunité des organes dirigeants les a autorisés à rogner sur la sécurité d’autrui.

Brétigny en juillet 2013, Denguin en juillet 2014, Eckwersheim en novembre 2015 : trois ans, trois catastrophes qui se sont succédé, les excuses aussi, mais les dirigeants, eux, sont restés.

À chaque fois, seuls sont justiciables ceux qui sont au bas de l’échelle, c’est-à-dire ceux qu’on a mis en situation de mal faire.

Partie civile dans le procès de Brétigny, la CGT l’était aussi pour le procès d’Eckwersheim et le sera en 2025 lors de l’ouverture du procès de l’accident de Denguin.

LA SÉCURITÉ FERROVIAIRE N’EST PAS UNE OPTION,
C’EST UNE OBLIGATION !

 

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LA DIRECTION DOIT ÊTRE MISE À PIED !

Répression

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La direction de la SA SNCF Réseau a décidé d’infliger 12 jours de mise à pied à notre camarade Christophe, secrétaire du CSE Central Réseau, parce qu’il ne lâche rien dans l’exercice de son mandat.

INADMISSIBLE  !

Pour nous, c’est ZÉRO sanction  !

La direction de la SNCF et celle de la SA Réseau s’acharnent contre la CGT.

CE QU’ILS NOUS REPROCHENT  ?

Notre camarade, secrétaire du CSE Central SNCF Réseau et secrétaire adjoint du CSE ZP NEN, avec conviction, volonté et rigueur, défend l’intérêt des cheminots, contraint la direction à respecter ses obligations et porte avec fierté les orientations de la CGT.

EST-CE UN CRIME DE MILITER  ?

La réponse est non  ! Jamais nous n’accepterons que la direction qui piétine le dialogue social, les conditions sociales et de travail des cheminots, et s’acharne à casser la SNCF, puisse être l’arbitre de ce que dit et écrit la Fédération CGT des Cheminots.
La direction tente d’établir un précédent et d’envoyer un signal d’autorisation de répression des représentants élus du personnel pour bâillonner l’ensemble des cheminotes et cheminots.

La CGT, ses syndicats et ses militants ne baisseront pas la tête, dans l’intérêt de toutes et tous  !

Par conséquent  :

  • La CGT exige le retrait immédiat de la sanction infligée à notre camarade.
  • À compter de ce jour, les délégations CGT dans l’ensemble des instances vont interpeller les directions afin que cessent les attaques contre les représentants élus par les cheminots.
  • La CGT va créer, dans les tous prochains jours, les conditions d’une réponse unitaire à la hauteur des attaques.

Pour la CGT,
c’est ZÉRO sanction  !

 

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AUX CANDIDATES ET CANDIDATS INVESTI-ES CONSTITUANT LE NOUVEAU FRONT POPULAIRE

Lettre ouverte

| Espace presse

Madame, Monsieur,

L’heure est très grave !

Les scores de l’extrême droite à l’issue des élections européennes n’ont jamais été aussi hauts.

Poursuivant sa dangereuse instrumentalisation de la vie politique et démocratique du pays, le Président de la République a pour toute réponse, décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives en trois semaines.

Les pires ennemis du monde du travail sont désormais aux portes du pouvoir. Nous les avons vus à l’œuvre dans l’histoire, mais aussi aujourd’hui en Italie ou en Argentine, où ils imposent par exemple, l’austérité sur les salaires
et les services publics.

L’extrême droite et ses alliés sont un danger pour les cheminotes et cheminots. Ils sont contre le progrès social, contre la diversité, contre l’égalité. Ils sont pour la privatisation de la SNCF, pour la régression de nos retraites, pour la remise en cause du droit de grève, pour la répression des mouvements sociaux alors que c’est de là que viennent toutes les conquêtes sociales des travailleurs et travailleuses.

Les fédérations CGT et SUD-Rail ont décidé d’agir fortement dans l’intérêt de notre camp social ! Nous ne laisserons pas faire. Ni recul social, ni banalisation du racisme, de la xénophobie, de la stigmatisation. Celles et ceux que l’extrême droite prétend défendre aujourd’hui sont celles et ceux que l’extrême droite abandonnera dès qu’elle sera au pouvoir. Le programme et la nature du RN et de ses alliés c’est la restriction des droits des salarié·es. Nous affirmons qu’en tant qu’organisations syndicales, réunissant des milliers de cheminotes et cheminots, nous sommes des acteurs déterminants du progrès social.

Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives sociales. Aussi, reprenant nos dernières luttes interprofessionnelles et dans le ferroviaire, nous voulons des engagements précis sur :

  • L’annulation de la contre-réforme sur la retraite ;
  • La fin de la mise en concurrence et le retour à un service public ferroviaire pour toutes et pour tous, partout sur le territoire ;
  • L’arrêt du processus de la liquidation de Fret SNCF ;
  • L’engagement d’un statut social de haut niveau commun à l’ensemble des salarié·es dans le secteur ferroviaire, basé sur ce qui était le statut des cheminots et cheminotes de la SNCF ;
  • L’abrogation des dispositions de la loi dite « pacte ferroviaire » de 2018.

Comme vous le savez, les services publics jouent un rôle majeur dans la stabilité du pays, notamment quand celui-ci traverse des crises économiques, financières, sociales, politiques ou sanitaires.

La situation actuelle exige donc que les services publics en général et que le service public ferroviaire en particulier, puissent assurer la continuité des missions qui leurs sont confiées.

Ainsi, les cheminot·es doivent avoir les moyens d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions et la SNCF doit jouer son rôle stratégique d’entreprise publique de transports de voyageurs et de marchandises et ce, en
dehors des règles ultra libérales en vigueur.

Rien ne nous écartera de notre volonté de faire de la SNCF une grande entreprise publique au service des populations. Ouvert à tous, le service public ferroviaire doit être accessible financièrement et donc davantage financé par la puissance publique. Là aussi, la baisse annoncée, par l’extrême droite et ses alliés, des cotisations sociales et des impôts, les restrictions de mobilité dans les quartiers dits « sensibles » sont des menaces supplémentaires sur nos missions et nos valeurs. Nous considérons que ce sont les injustices et les inégalités entre les travailleurs, entre tous les citoyens, qui nourrissent les rejets.

NOS VALEURS NE SONT PAS COMPATIBLES AVEC LES DISCRIMINATIONS, LE RACISME, LA HAINE ET LE REPLI SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET DÉMOCRATIQUE.

Par ailleurs, rien ne doit nous contraindre à subir le pire, quand nous sommes capables, ensemble, d’obtenir le meilleur.

C’est pourquoi les fédérations syndicales CGT et SUD-Rail vous interpellent solennellement à travers cette lettre ouverte afin que, dans le respect de la diversité et du rôle des uns et des autres, vous preniez l’engagement, dans
la campagne et à l’issue, de porter un retour à une entreprise publique unique et intégrée notamment en mettant en avant les 5 points précités.

Sachant pouvoir compter sur votre attachement au service public ferroviaire de manière générale et aux cheminotes et cheminots en particulier, et dans l’attente de votre réponse quant aux précisions sur ces engagements,

Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos cordiales et combatives salutations.

 

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PRÈS DE 100 000 CHEMINOT·ES EXCLU·ES

Accord Jeux Olympiques

| Espace presse

La direction de la SNCF a ouvert un accord à signature jusqu’au 4 juin concernant la période des JOP.

La CGT, après avoir consulté ses instances dirigeantes, ne donnera pas suite à cet accord et vous explique pourquoi.

En effet, cet accord « financier » ne couvre que 30 000 cheminots d’Île-de-France et 20 000 en région.

Par ailleurs, les critères d’attribution des indemnités prévues sont contraints.

Dans les faits, pour percevoir la somme maximale de 1 900 euros/brut, il faudra avoir travaillé 20 jours à proximité d’un site olympique ou paralympique, sur des journées où se déroulent des compétitions et ce, sur l’ensemble de la période.

In fine, combien de cheminots seront donc véritablement concernés par le montant maximum ? Très peu !

UN ACCORD INÉGALITAIRE,
UN ACCORD D’EXCLUSION

Si les cheminots d’Île-de-France vont être majoritairement sollicités, il n’en demeure pas moins que certains d’entre eux, bien que jugés par la direction comme « ne concourant pas directement à la production », subiront également les conséquences de cette période particulière, sans pour autant ouvrir droit à indemnité.

Les cheminots, en région, n’ayant aucun site olympique et paralympique sur leur territoire, n’auront pas non plus de droit à indemnité.

POURTANT :

  • Des renforts seront envoyés en Île-de-France. Ce sera autant d’effectifs en moins en région pour assurer la production estivale et donc des conditions de travail dégradées pour ceux qui restent.
  • 10 millions de touristes sont attendus au cours de cet évènement en France. Beaucoup d’entre eux y séjourneront sur l’ensemble de la période. Ils se déplaceront sur l’ensemble du territoire en dehors des jours de compétition. Ce sera donc un afflux supplémentaire et important de voyageurs dans nos gares et nos trains et c’est tant mieux ! En attendant, les cheminots, dans toutes les régions, auront à gérer cet afflux exceptionnel. Ils sont donc aussi impactés par les JOP !

Les cheminots qui ont participé à la préparation des JOP et celles et ceux qui auront à assumer les reports de charge de travail post JOP sont exclus des mesures indemnitaires. La direction laissant l’octroi d’éventuelles compensations à l’appréciation des directions d’établissements.

Toutefois, la Fédération CGT des Cheminots estime que certaines mesures vont dans le bon sens (compensation des contraintes) mais juge que le dispositif est inadapté à la réalité de la production ferroviaire.

Elle souhaite qu’aucun cheminot ne soit laissé au bord de la voie !

  • L’ensemble des cheminots doit donc bénéficier de mesures exceptionnelles. Cela ne serait que justice !Par conséquent, la Fédération CGT va donc, à nouveau, interpeller la direction dans ce sens.

    La CGT a d’ailleurs proposé plusieurs dispositifs de compensation pour que tous les cheminots puissent bénéficier d’une juste reconnaissance dans leur engagement à la préparation et/ou à la participation à cet événement.

La CGT, avec ses syndicats locaux, continuera, quoi qu’il en soit, à se tenir aux côtes des cheminots y compris dans la période des JO afin de s’assurer que l’organisation de la production et les conditions de travail ne soient pas dégradées.

« TOUT·ES CHEMINOT·ES »
ne peut pas être qu’un slogan !

La Fédération CGT des Cheminots veut lui donner corps et le faire vivre !

 

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PRÈS DE 8 000 CHEMINOTS VEULENT REMETTRE LE TRAIN PUBLIC SUR DE BONS RAILS !

Manifestation nationale des cheminots

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La Fédération CGT salue les cheminot·es qui, une fois encore, se sont engagés dans cette belle journée.

Ce 28 mai 2024, à l’initiative de la CGT, le passage de la flamme avait pris de l’avance à Paris !

Venus de toute la France, les cheminot·es, massivement rassemblé·es sous les bannières de la CGT, ont redit toute leur opposition à la stratégie détestable de casse de l’outil public portée par les gouvernements successifs et la direction de l’entreprise.

Soutenus par de nombreuses délégations des syndicats européens présentes sur place, nous pouvons réaffirmer que nous sommes dans le vrai lorsque nous estimons que l’ouverture à la concurrence, tant dans le trafic voyageurs que dans le trafic marchandises, est dangereuse pour l’avenir des entreprises « historiques ».

La concurrence entre les salariés du public comme du privé l’est tout autant !

Nous ne céderons pas !

Les cheminots ont eu raison de défiler dans les rues de Paris pour redire qu’ils sont :

  • CONTRE la libéralisation et la casse de l’entreprise publique SNCF et opposés à la concurrence dans le transport de voyageurs ;
  • POUR sauvegarder le Fret SNCF et gagner un moratoire sur le projet de liquidation de notre outil public de transport de marchandises ;
  • POUR que les 8 400 autorisations d’embauches gagnées par le rapport de force soient effectives en 2024 afin d’améliorer la production et les conditions de travail au quotidien ;
  • POUR l’ouverture immédiate de négociations annuelles obligatoires et une augmentation générale des salaires ;
  • POUR une refonte totale et une augmentation des primes de travail pour tous les cheminots ;
  • POUR l’élargissement à la branche ferroviaire de l’accord CPA signé à la SNCF ;
  • POUR l’élargissement de la liste des métiers soumis à pénibilité.

 

Cette manifestation nationale unitaire, soutenue par les syndicats européens sera, à ne pas en douter, un point d’étape qui fera date dans notre bataille contre la libéralisation des chemins de fer publics.

D’ores et déjà, la Fédération CGT appelle ses syndicats, avec les cheminots, à se réunir dans les chantiers, à débattre et construire les revendications au plus près des lieux de travail, afin d’envisager des suites revendicatives dont le niveau du rapport de forces et les modalités devront être proportionnels aux attaques !

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

04 novembre 2024

Quarante nuances de cheminots

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