Fédération CGT des Cheminots


Conférence de presse du Comité de vigilance ferroviaire

Introduction faite le 4 décembre 2018

| Espace presse

Mesdames et Messieurs,

Bonjour à toutes et à tous et merci d’avoir répondu à notre invitation.

1)Présentation du comité de vigilance :

Le comité de vigilance sur le service public ferroviaire a été créé le 3 octobre 2018.
2 réunions se sont tenues pour échanger sur la réforme du système ferroviaire et ses conséquences, sur les attentes vis-à-vis du service public.

Un plan de travail a été établi sur les prochains mois pour étudier 3 thèmes en particulier en plus de l’actualité:

• Les territoires et le service public ferroviaire ;
• L’environnement et le service public ferroviaire ;
• La politique de l’Union Européenne en matière ferroviaire.

Participent de façon régulière : 10 Partis politiques, 2 associations d’usagers à caractère national et plusieurs associations à caractère régional, des personnalités civiles et la CGT.
Le comité de vigilance recense un grand nombre de mobilisations locales des usagers, élus et cheminots ces 3 derniers mois pour la préservation des lignes, des gares et des dessertes.
Certaines de ces manifestations sont relayées via un blog créé pour l’occasion il y a quelques semaines.
La réforme est donc loin d’avoir apportée des solutions aux problématiques que connaît le mode ferroviaire, au contraire.
L’un des objectifs du comité de vigilance est de donner une visibilité nationale à ce mécontentement, aux exigences des usagers du service public et aux éventuelles contrepropositions qui pourraient faire consensus entre les participants.
Il s’agit de mettre en lumière la réalité de la réforme du système ferroviaire en regard des nombreuses promesses mensongères que le Gouvernement a véhiculé pendant le conflit des cheminots pour éviter que l’opinion publique ne bascule totalement en leur faveur.

2) Le contexte :

Des exigences environnementales ont été exprimées dans les manifestations sur le réchauffement climatique. Elles se confrontent avec une absence totale de politique gouvernementale de report modal de la route sur le rail, que ce soit en matière de transport de voyageurs que de marchandises. Le transport est portant un gros pourvoyeur d’émission de gaz à effet de serre.
Des exigences sociales sont exprimées en ce moment sur l’avenir des territoires, et aussi sur la vie chère. Elles se confrontent avec l’abandon de la logique de mutualisation liée au service public, la politique de marge qui incite à la hausse des tarifs, et l’abandon de dessertes et de lignes dans les zones jugées non rentables.
Ce contexte appelle d’autres réponses que la piètre réforme libérale du système ferroviaire qui a été votée par les parlementaires LREM et de droite en juin 2018.

3) Point sur la réforme en elle-même :

– Les éléments qui restent à écrire (décrets, ordonnances) – les organisations syndicales ont été reçues par le Ministère le 5 octobre. Comme à son habitude celui-ci écoute mais ne tient aucun compte de l’avis des représentants du personnel.

o Décret « transférabilité du personnel… ». La négociation avec le patronat est totalement stérile. Les organisations syndicales qui se sont engagées dans l’accompagnement sur ce dossier constatent le refus de toute concession de la part du patronat et du Gouvernement. Une réunion de branche a lieu aujourd’hui, une autre est prévue le 11 décembre.

o Ordonnances à 6 mois

• sur l’ouverture à la concurrence (modalités de transfert aux Autorités Organisatrices des matériels roulants et des ateliers, tarification, billettiques, régulation, etc…). C’est la priorité absolue du Gouvernement (la seule ?) : permettre rapidement que les premiers appels d’offres puissent être travaillés.
• sur la négociation collective.

o Autres ordonnances :

• à 9 mois sur les péages et la révision des contrats de performance ;
• à 12 mois sur le groupe ferroviaire unifié (organisation, missions, gestion des gares, gouvernance du groupe, conditions d’indépendance de SNCF Réseau, etc…)

– Le complément de la politique des transports dans la LOM

o Financements des infrastructures revus à la baisse par rapport aux annonces lors du conflit (56 milliards sur 10 ans, contre 60 milliards dans le scénario 2 Duron ; pour le ferroviaire les montants sont stables à environ 3,6 milliards mais financés en majorité sur fonds propres de la SNCF).
o Politique publique axée essentiellement sur l’automobilité (marche, vélo, trottinette, covoiturage…) ; nouvelles technologies à l’appui de cette constitution d’un « GAFA des transports » ;

Impact de sa mise en place depuis le vote :
– La préparation au passage en Société par Actions de droit privé : hausse du CA de 20 % et hausse de la marge opérationnelle de 50 % d’ici 2026. Donc pression sur la croissance externe, les prix et la masse salariale.
– La préparation à l’ouverture à la concurrence : Plus aucune solidarité ou mutualisation financière, adaptation du prix au marché et adaptation des coûts au prix pour maintenir la marge en jouant sur la qualité.

o TGV – segmentation entre INOUI de luxe et OUIGO low cost ; suppression des dessertes de villes moyennes jugées non rentables.
o TER – segmentation de l’offre entre Proxy, chrono, et City, donc casse de l’égalité de traitement entre les usagers.

– La préparation de la filiale « gares » :

o Guichets massivement fermés pour avoir à terme une filiale gestionnaire des espaces commerciaux et simple « donneuse d’ordres » sur le service minimum propreté – sécurité – réparation. Exemple : 70 km de ligne dans le Cantal sans un guichet depuis le 1er décembre, les agents circulation qui faisaient auparavant la vente sont toujours sur place donc cela ne génère aucune économie !

– Préparation de la filiale FRET

o Plan d’affaires en préparation prévoyant 1 % d’augmentation du CA par an… Donc probable poursuite de la régression lente des trafics

– La trajectoire économique

o Désengagement financier de l’Etat et report sur les collectivités (budget 2019 de SNCF Réseau : l’Etat devait financer à hauteur de 958m€, il n’apporte que 503m€, et ce sont les autres collectivités qui compensent).

o Productivité massive :

• Annonce de Pepy de suppression de 15 % des effectifs d’ici 2016 !
• Budget 2019 de SNCF Réseau : 733 emplois supplémentaires sont nécessaires pour respecter le plan de charge sur les travaux et 233 pour la maintenance, mais au final aucun ne seront créés et on supprimera même 285 postes.

– La reprise de la dette :

o Montage d’une « caisse de la dette publique » pour constitution d’un système de « dette miroir » qui aboutit au maintien du poids financier sous le double effet de l’accroissement de la dette globale et de la hausse des taux d’intérêts. Mécanisme pour préserver les intérêts des investisseurs.
o Toujours pas d’équilibre financier du système

– Gouvernance : Direction centrale de la SNCF fragilisée par l’annonce de départ du Président, tiraillement des activités dont chacune veut défendre son intérêt propre.

CONCLUSION
Un premier bilan d’étape de la réforme à 6 mois qui est mauvais, qui ne correspond pas aux promesses du Gouvernement et qui aggrave la situation des usagers, des territoires et des cheminots.

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LE TRAIN DES PRIMEURS DOIT ROULER !

PERPIGNAN-RUNGIS

| Non classé

Le 28 juin 2024, le train effectuait son dernier trajet avant la traditionnelle reprise de ce trafic à la rentrée. Le plan de discontinuité de Fret SNCF, et les logiques mortifères du marché entravent sa relance.

Des décisions politiques urgentes doivent être prises !

 

Courant juillet, la CGT est intervenue en urgence pour stopper la destruction programmée des wagons frigorifiques du train des primeurs. L’engagement a été pris de les stocker jusqu’à la rentrée.

Le 24 juillet, lors d’une rencontre avec les parlementaires du Nouveau Front Populaire, les forces politiques qui le composent se sont engagées à œuvrer à sa relance, et permettre à Fret SNCF de se positionner sur l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), déclaré infructueux et qui a été prolongé jusqu’en septembre.

Début août, la Fédération CGT des cheminots a réinterpellé le ministère des Transports sur les points suivants :

  • Arrêt du processus de discontinuité qui interdit à Fret SNCF de se positionner sur ce flux ;
  • Permettre la relance dès septembre de ce train avec les wagons conventionnels ;
  • Permettre à Fret SNCF de répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) en cours.

Le gouvernement démissionnaire, doit cesser d’entraver les solutions proposées pour la relance de ce train et éviter 20 000 camions par an dès la rentrée !

La relance du train des primeurs, est possible ! Elle permettrait même de relancer le wagon isolé en y couplant d’autres trafics, à l’appui des nombreuses propositions de relance du fret en proximité formulées par nos syndicats.

C’est aussi possible dans le cadre de la discontinuité dans laquelle s’enferre ce gouvernement qui a démissionné de toutes ses responsabilités…

 

La Fédération CGT des cheminots appelle les cheminots à se tenir prêts à agir dans les jours et semaines qui viennent pour gagner :

  • L’arrêt du processus de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF ;
  • Permettre à Fret SNCF de répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) en cours ;
  • Relancer le train des primeurs dès la rentrée.

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MAINTENANT, ON Y VA !

Audience Assemblée nationale

| Tract

Ce 24 juillet, les fédérations CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont été reçues par le NFP à l’Assemblée nationale.

La CGT y a porté des revendications précises et offensives sur le ferroviaire public.

Au cours de cette rencontre, nous avons revendiqué :

  1. L’arrêt du scénario de discontinuité visant Fret SNCF avec, dans un premier temps, la mise en place immédiate d’un moratoire ;
  2.  Le retour des 23 flux abandonnés dans le cadre du plan de discontinuité, au sein de Fret SNCF ;
  3. Le retour du train des primeurs « Perpignan-Rungis » dès la rentrée et le repositionnement de Fret SNCF sur l’AMI permettant d’exploiter cette circulation ;
  4. Le dépôt d’un projet de loi visant à réunifier le système ferroviaire public.

 

Le NFP a partagé l’ensemble des points évoqués. À l’issue de cette rencontre, il s’engage à :

  • Produire un communiqué reprenant ces quatre points ;
  • Adresser un courrier au Président de la SNCF et au ministre des Transports demandant l’arrêt du scenario de discontinuité, et la mise en œuvre d’un moratoire concernant le Fret SNCF ;
  • Produire une expression spécifique sur le train des primeurs « Perpignan-Rungis » ;
  • Interpeller les différents groupes politiques de la commission transport du Parlement européen.

La Fédération CGT des cheminots, dans l’unité syndicale la plus large possible, va donc poursuivre avec force et détermination, son combat pour le développement du service public ferroviaire et pour l’amélioration des conditions sociales des cheminots.

C’est pourquoi, il nous faut collectivement mettre en débat la construction d’un rapport de forces conséquent, national et tous services, afin de gagner de véritables progrès sociaux et le retour à une entreprise publique, unique, et intégrée : la SNCF !

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LA CGT CHEMINOTS MAINTIENT LA PRESSION SOCIALE !

Audience Assemblée nationale

| Communiqué

C’est à l’initiative de la CGT et suite à l’interpellation par courrier unitaire des parlementaires nouvellement élus (hors RN), que les quatre fédérations syndicales de cheminots seront reçues le 24 juillet prochain à l’Assemblée nationale par les composantes du NFP.

A cette occasion, la Fédération CGT des cheminots exigera que soit porté devant la représentation nationale :

  1. L’arrêt du scénario de discontinuité visant Fret SNCF avec, dans un premier temps, la mise en place immédiate d’un moratoire ;
  2. Le retour des 23 flux abandonnés dans le cadre du plan de discontinuité, au sein de Fret SNCF ;
  3. Le retour du train des primeurs « Perpignan-Rungis » dès la rentrée et le repositionnement de Fret SNCF sur l’AMI permettant d’exploiter cette circulation ;
  4. Le dépôt d’un projet de loi visant à réunifier le système ferroviaire public.

Par ailleurs, la Fédération CGT des cheminots continuera d’exiger entre autres :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ;
  •  L’augmentation du SMIC à 2 000 €/brut mensuel.

La Fédération CGT des cheminots dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit !

Le NFP doit maintenant tout mettre en oeuvre, y compris au cours de la session parlementaire actuelle qui se tient jusqu’au 02 août, afin de répondre aux aspirations sociales légitimes revendiquées par les cheminots.

De son côté, la CGT prendra toutes les dispositions utiles afin de construire un rapport de force de haut niveau pour gagner sur nos revendications !

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LES WAGONS DU TRAIN DES PRIMEURS N’IRONT PAS À LA CASSE !

Perpignan-Rungis

| Le transport de marchandises

Alors que Gouvernement et direction poursuivent aveuglément leur plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF, la direction de Fret SNCF a acheminé en catimini les wagons du train des primeurs sur un site en vue de leur destruction !
L’intervention de la CGT a permis de stopper le processus, il nous faut maintenant gagner la remise en service du train des primeurs à l’automne.

Le train des primeurs, qui achemine quotidiennement des produits frais entre Perpignan et Rungis, a théoriquement circulé pour la dernière fois le 28 juin dernier, avec comme conséquence 20 000 camions supplémentaires sur les routes.

Les wagons sont aptes à circuler, il ne manque que la volonté politique !

À l’inverse, ce gouvernement a acté le fait que le flux Perpignan-Rungis devait être abandonné au privé dans le cadre de son plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF.

Dans le même temps, les « appels au marché », par le biais d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) publié le 31 juillet 2023, se sont avérés infructueux, faute de réponses.

Cela confirme ce que la CGT affirme depuis de nombreuses années, à savoir que Fret SNCF doit être déclaré d’utilité publique et soustrait aux règles du marché.

Un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé le 16 mai 2024, pour, cette fois-ci, un acheminement en transport combiné, rendu possible par les travaux en cours pour la création d’un terminal de transport combiné. La date limite des réponses est fixée au 19 juillet 2024 et aucune information n’a filtré sur les postulants ou l’éventuel attributaire…

Fret SNCF n’a pas répondu à cet AMI, sous la contrainte du plan de discontinuité qui lui impose, non seulement d’abandonner ce flux, mais aussi lui interdit de se repositionner pendant une période de 10 ans !

Pour autant, la mise en exploitation théorique est prévue pour le service annuel 2026, et les travaux prévus sur le site de Rungis pourraient courir jusqu’en 2027…

La solution existe : relancer le train des primeurs !

Les wagons sont aptes à la circulation, des chargeurs sont prêts à relancer le service, Fret SNCF a les moyens de production, il ne manque que la volonté politique !

Stopper le processus de discontinuité, ne relève pas des « affaires courantes », mais de l’urgence !

ENSEMBLE, GAGNONS :

  • LA RELANCE DU TRAIN DES PRIMEURS,
  • L’ARRÊT DU PROCESSUS DE DISCONTINUITÉ ET DE LIQUIDATION DE FRET SNCF

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PORTONS L’ESPOIR !

| Maîtrise et cadres UFCM

Emmanuel Macron veut poursuivre ses orientations politiques et économiques, comme s’il ne s’était rien passé dans les urnes.

La CGT a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le programme du Nouveau Front Populaire (NFP) et en mobilisant très largement contre l’extrême droite. L’espoir suscité doit se matérialiser.

L’extrême droite et ses alliés ont été mis en échec. Le plus grave a été évité, même si des incertitudes demeurent quant à la constitution d’un gouvernement résolument tourné vers le progrès social.

La responsabilité des élus du Nouveau Front Populaire est immense. Le second tour oblige aussi tous les députés qui ont été élus grâce aux voix
des électeurs du Nouveau Front Populaire.

Les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maitrise (ICTAM) ont largement compris et partagé ce positionnement ; la poussée de la gauche et le vote de colère en direction du RN démontrent une volonté d’une réorientation sociale dans le pays. La présidence d’Emmanuel Macron a tiré vers le bas l’ensemble des travailleurs. Les services publics, notamment la SNCF avec son explosion en 2018, ont été affaiblis.

Le futur gouvernement devra prendre des décisions stratégiques. L’avenir de la SNCF est lié au futur exécutif. L’espoir suscité par le vote est immense, nos exigences sociales le sont tout autant. En cela, nous exigeons :

  • ▪ L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Le retour à l’unicité de l’entreprise SNCF ;
  • L’arrêt du processus de privatisation de Fret SNCF par la mise en place d’un moratoire sur le plan de discontinuité, comme le recommande un rapport d’enquête parlementaire ;
  • L’arrêt de la concurrence dans le transport ferré de voyageurs et sa logique de filialisation, dans le cadre des appels d’offres pour les TER, qui conduit au transfert des cheminots dans des sociétés privées ;
  • Des conditions sociales de haut niveau pour l’ensemble des cheminots du secteur ferroviaire ;
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés, en commençant par voter une amnistie des militants syndicaux condamnés lors d’actions revendicatives.

Le plan à 100 milliards pour le rail d’ici 2040 doit être fléché. Un exécutif progressiste serait à même de bâtir un projet de loi de financement des
infrastructures ferroviaires. Un tel texte pourrait trouver un large consensus, car il répond aux besoins de rail dans les territoires.

Le 18 juillet prochain, la Fédération CGT des cheminots appelle ses syndicats à organiser, en lien avec les structures interprofessionnelles, des rassemblements devant les préfectures et à Paris à proximité de l’Assemblée nationale pour exiger la mise en place d’un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.

NE NOUS FAISONS PAS VOLER NOTRE VICTOIRE !

L’UFCM-CGT invite l’ensemble des cadres et maîtrises du ferroviaire à être attentifs et à participer aux initiatives CGT qui auront lieu près de leurs lieux de travail, de vie et de congés, dès le 18 juillet mais aussi durant tout l’été, sur ces sujets comme sur ceux des problématiques du quotidien.

L’UFCM-CGT prépare son Congrès. Au coeur de ses débats : le rôle, la place, les besoins des cadres et maîtrises pour bien vivre, bien travailler, bien organiser le travail.

Cet été, peut-être que, encore plus que d’habitude, les cadres et maîtrises vont subir une forte pression pour réaliser coûte que coûte la production et pallier le manque d’emplois.

Les syndiqués UFCM-CGT seront à vos côtés !

Des rendez-vous seront organisés sur tout le territoire, sous forme d’assemblées générales ou autres. Venez discuter, échanger. Rapprochez-vous de nos militants pour construire ensemble les revendications et débattre des modes et moyens de mobilisation.

ENSEMBLE,
TOUS CHEMINOTS,
PLUS NOMBREUX,
PLUS FORTS !

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LA JEUNESSE CHEMINOTE FAIT FRONT POUR LE PROGRÈS SOCIAL !

| Espace jeunes

Dans leur majorité, les électeurs se sont mobilisés pour une politique de progrès social, pour une plus juste répartition des richesses, pour un développement de services publics, notamment celui du ferroviaire, qui réponde aux besoins des populations, pour que les intérêts des salariés ne soient plus bradés sur l’autel du libéralisme débridé.

Après la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Macron au soir du 09 juin, des élections législatives anticipées ont eu lieu les 30 juin et 07 juillet. À leur issue, c’est la coalition du Nouveau Front Populaire qui a obtenu le plus grand nombre de députés pour cette nouvelle mandature.

La CGT et ses militants, dont les jeunes, se sont mobilisés sans faille pendant cette séquence électorale. D’une part, afin que le pouvoir politique ne puisse être confisqué par les forces d’extrême droite, qui ont toujours mis et mettront toujours les intérêts du grand capital au centre de leur programme économique au détriment de celui des salariés, qui veulent le saccage des services publics au profit d’intérêts privés et qui portent des idées nauséabondes xénophobes, sexistes et homophobes, d’autre part, pour que le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme de rupture avec le macronisme, tenant compte des exigences sociales des citoyens, obtienne une majorité de députés.

Les jeunes ont pris leur pleine part à cette expression d’espoir et de progrès, puisqu’au premier tour de ces législatives anticipées, près de la moitié des 18-24 ans a voté pour le programme du Nouveau Front Populaire. Parmi eux, les jeunes cheminots, fortement mobilisés dans les luttes initiées par la CGT au niveau local comme national, ont porté par leur vote leurs revendications sur les conditions sociales et de travail dans le ferroviaire.

Le résultat de cette séquence électorale doit engager tous les dirigeants politiques élus au respect du choix des urnes. C’est pourquoi la CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes appellent les cheminots à maintenir la pression sociale afin qu’il n’y ait ni confiscation, ni dévoiement, du vote majoritaire des citoyens et des mesures du programme politique pour lequel nous nous sommes mobilisés.

Aux côtés des cheminots, la Fédération CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes exigent :

  •  L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • Le retour à une entreprise SNCF unique et intégrée ;
  • L’arrêt de la privatisation de Fret SNCF avec la mise en place d’un moratoire ;
  • L’arrêt de la filialisation du transport de voyageurs ainsi que le transfert des salariés ;
  • L’augmentation des salaires et des pensions ;
  • L’augmentation des effectifs afin de réaliser la production ferroviaire en toute sécurité et améliorer les conditions de travail ;
  • Une politique de logement répondant aux besoins en termes de nombre d’embauches, de salaires en début de carrière, de proximité des lieux de travail.

Parce que nous, jeunes cheminot·es, ne sommes ni dépolitisés, ni déconnectés, ni désabusés :

Participons massivement aux rassemblements organisés par la CGT des cheminots devant les préfectures en territoire et à Paris, à proximité de l’Assemblée nationale, le 18 juillet pour la première séance plénière de l’Assemblée nationale !

Pour qu’aucune manœuvre ne confisque notre avenir : soyons mobilisé·es !

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FRET SNCF : UN COMBAT POUR TOUS

Transport de marchandises

| Le transport de marchandises

Que ce soit en Allemagne ou en France, les libéraux de la Commission européenne n’ont de cesse de vouloir casser les entreprises publiques de transport.

Pour l’Allemagne, une enquête a été ouverte en janvier 2022 contre la DB pour soutien abusif envers sa filiale de transport de marchandises suite à une plainte d’un concurrent. Pour la France, c’est en janvier 2023 que la Commission européenne a ouvert une enquête pour aide illégale d’État à hauteur de 5,3 milliards d’euros pour Fret SNCF.

La DB avait prévu, dans son plan de démantèlement, de céder à la concurrence tous les transports du combiné qu’elle opérait. Sur le plan social, il était prévu jusqu’à 2 000 suppressions de postes. On voit très bien que ce plan ressemble étrangement à celui mis en place par le gouvernement français à l’encontre de Fret SNCF !

Pour la CGT, la même « recette » est employée à outrance pour que les trafics les plus rentables, mais surtout ceux qui vont le plus se développer dans les années à venir, soient cédés à des entreprises privées.

Le syndicat allemand EVG (qui rassemble 230 000 travailleurs du rail, dont 180 000 à la DB) a réussi à stopper le plan de restructuration que prévoyait la DB. Il n’y aura donc pas de démantèlement de DB CARGO, les trafics du combiné resteront bien à cet acteur majeur et public du rail allemand.

Il n’y aura pas non plus de suppressions de postes et même mieux, un plan de développement pourrait être mis en place. Cette victoire est à mettre à l’actif des cheminots allemands qui n’ont jamais rien lâché et qui ont combattu ce démantèlement voulu par la Commission de la concurrence de Bruxelles.

La bataille que nous menons depuis de nombreuses années pour le développement du fret ferroviaire public prend une acuité particulière dans le contexte politique que nous connaissons.

C’est donc possible aujourd’hui, il faut un grand plan de relance du fret ferroviaire en France avec, comme premier acteur, Fret SNCF, l’opérateur public et historique !

La CGT ne lâchera rien. Avec les cheminots, quelle que soit l’activité, nous continuerons à nous battre pour que cesse immédiatement la liquidation de Fret SNCF. Tous ensemble, nous serons plus forts ! Tous ensemble, nous allons gagner !

Dans la poursuite de notre combat pour le devenir de Fret SNCF, la fédération CGT appelle les cheminots à venir renforcer la CGT !

 

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Appel à se mobiliser le 18 juillet pour exiger le respect des urnes

Exigeons le respect des urnes !

| Actions

Le camp progressiste affiche une première victoire électorale arrachée grâce à la mobilisation citoyenne et à celle de la CGT. Claire sur ses valeurs.

Rien n’était écrit d’avance, les forces de gauche ont su s’unir et proposer un autre avenir tout en faisant barrage. La stratégie de dissolution de Macron favorisant la prise du pouvoir par l’extrême droite et ses alliés a été mise en échec. Le plus grave a été évité, même si les incertitudes demeurent quant à la constitution d’un gouvernement résolument tourné vers le progrès social.

Lors du dernier scrutin des élections législatives, nous avons franchi une première étape qui doit permettre de renouer avec le progrès social, mais le plus important reste à faire.

La responsabilité des élu·e·s du Nouveau Front Populaire est immense. Le second tour oblige aussi tous les député·e·s qui ont été élu·e·s grâce aux votes des électeurs du Nouveau Front Populaire.

L’espoir suscité par le vote est immense, nos exigences sociales le sont tout autant. En cela nous exigeons :

L’abrogation de la réforme des retraites ;

  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Des moyens pour nos services publics et arrêter le processus de privatisation de FRET SNCF et du transport ferré de voyageurs ;
  • Retour à l’unicité de l’entreprise SNCF ;
  • Des conditions sociales de haut niveau pour l’ensemble des cheminots du secteur ferroviaire ;
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés, en commençant par voter une amnistie des militant·e·s syndicaux condamné·e·s lors d’actions revendicatives.

La CGT et ses organisations appellent solennellement Emmanuel Macron à respecter le résultat des urnes. Pas question de continuer sa politique économique et sociale violente. Le nouveau gouvernement doit être formé au plus vite, autour du programme du Nouveau Front Populaire.

Le 18 juillet prochain, la Fédération CGT des cheminots appelle ses syndicats à organiser en lien avec les structures interprofessionnelles des rassemblements devant les Préfectures et à Paris à proximité de l’Assemblée nationale pour exiger la mise en place d’un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.

Ne nous faisons pas voler notre victoire !

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20 août 2024

Train des primeurs : dernier trajet

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