Fédération CGT des Cheminots


Conférence de presse du Comité de vigilance ferroviaire

Introduction faite le 4 décembre 2018

| Espace presse

Mesdames et Messieurs,

Bonjour à toutes et à tous et merci d’avoir répondu à notre invitation.

1)Présentation du comité de vigilance :

Le comité de vigilance sur le service public ferroviaire a été créé le 3 octobre 2018.
2 réunions se sont tenues pour échanger sur la réforme du système ferroviaire et ses conséquences, sur les attentes vis-à-vis du service public.

Un plan de travail a été établi sur les prochains mois pour étudier 3 thèmes en particulier en plus de l’actualité:

• Les territoires et le service public ferroviaire ;
• L’environnement et le service public ferroviaire ;
• La politique de l’Union Européenne en matière ferroviaire.

Participent de façon régulière : 10 Partis politiques, 2 associations d’usagers à caractère national et plusieurs associations à caractère régional, des personnalités civiles et la CGT.
Le comité de vigilance recense un grand nombre de mobilisations locales des usagers, élus et cheminots ces 3 derniers mois pour la préservation des lignes, des gares et des dessertes.
Certaines de ces manifestations sont relayées via un blog créé pour l’occasion il y a quelques semaines.
La réforme est donc loin d’avoir apportée des solutions aux problématiques que connaît le mode ferroviaire, au contraire.
L’un des objectifs du comité de vigilance est de donner une visibilité nationale à ce mécontentement, aux exigences des usagers du service public et aux éventuelles contrepropositions qui pourraient faire consensus entre les participants.
Il s’agit de mettre en lumière la réalité de la réforme du système ferroviaire en regard des nombreuses promesses mensongères que le Gouvernement a véhiculé pendant le conflit des cheminots pour éviter que l’opinion publique ne bascule totalement en leur faveur.

2) Le contexte :

Des exigences environnementales ont été exprimées dans les manifestations sur le réchauffement climatique. Elles se confrontent avec une absence totale de politique gouvernementale de report modal de la route sur le rail, que ce soit en matière de transport de voyageurs que de marchandises. Le transport est portant un gros pourvoyeur d’émission de gaz à effet de serre.
Des exigences sociales sont exprimées en ce moment sur l’avenir des territoires, et aussi sur la vie chère. Elles se confrontent avec l’abandon de la logique de mutualisation liée au service public, la politique de marge qui incite à la hausse des tarifs, et l’abandon de dessertes et de lignes dans les zones jugées non rentables.
Ce contexte appelle d’autres réponses que la piètre réforme libérale du système ferroviaire qui a été votée par les parlementaires LREM et de droite en juin 2018.

3) Point sur la réforme en elle-même :

– Les éléments qui restent à écrire (décrets, ordonnances) – les organisations syndicales ont été reçues par le Ministère le 5 octobre. Comme à son habitude celui-ci écoute mais ne tient aucun compte de l’avis des représentants du personnel.

o Décret « transférabilité du personnel… ». La négociation avec le patronat est totalement stérile. Les organisations syndicales qui se sont engagées dans l’accompagnement sur ce dossier constatent le refus de toute concession de la part du patronat et du Gouvernement. Une réunion de branche a lieu aujourd’hui, une autre est prévue le 11 décembre.

o Ordonnances à 6 mois

• sur l’ouverture à la concurrence (modalités de transfert aux Autorités Organisatrices des matériels roulants et des ateliers, tarification, billettiques, régulation, etc…). C’est la priorité absolue du Gouvernement (la seule ?) : permettre rapidement que les premiers appels d’offres puissent être travaillés.
• sur la négociation collective.

o Autres ordonnances :

• à 9 mois sur les péages et la révision des contrats de performance ;
• à 12 mois sur le groupe ferroviaire unifié (organisation, missions, gestion des gares, gouvernance du groupe, conditions d’indépendance de SNCF Réseau, etc…)

– Le complément de la politique des transports dans la LOM

o Financements des infrastructures revus à la baisse par rapport aux annonces lors du conflit (56 milliards sur 10 ans, contre 60 milliards dans le scénario 2 Duron ; pour le ferroviaire les montants sont stables à environ 3,6 milliards mais financés en majorité sur fonds propres de la SNCF).
o Politique publique axée essentiellement sur l’automobilité (marche, vélo, trottinette, covoiturage…) ; nouvelles technologies à l’appui de cette constitution d’un « GAFA des transports » ;

Impact de sa mise en place depuis le vote :
– La préparation au passage en Société par Actions de droit privé : hausse du CA de 20 % et hausse de la marge opérationnelle de 50 % d’ici 2026. Donc pression sur la croissance externe, les prix et la masse salariale.
– La préparation à l’ouverture à la concurrence : Plus aucune solidarité ou mutualisation financière, adaptation du prix au marché et adaptation des coûts au prix pour maintenir la marge en jouant sur la qualité.

o TGV – segmentation entre INOUI de luxe et OUIGO low cost ; suppression des dessertes de villes moyennes jugées non rentables.
o TER – segmentation de l’offre entre Proxy, chrono, et City, donc casse de l’égalité de traitement entre les usagers.

– La préparation de la filiale « gares » :

o Guichets massivement fermés pour avoir à terme une filiale gestionnaire des espaces commerciaux et simple « donneuse d’ordres » sur le service minimum propreté – sécurité – réparation. Exemple : 70 km de ligne dans le Cantal sans un guichet depuis le 1er décembre, les agents circulation qui faisaient auparavant la vente sont toujours sur place donc cela ne génère aucune économie !

– Préparation de la filiale FRET

o Plan d’affaires en préparation prévoyant 1 % d’augmentation du CA par an… Donc probable poursuite de la régression lente des trafics

– La trajectoire économique

o Désengagement financier de l’Etat et report sur les collectivités (budget 2019 de SNCF Réseau : l’Etat devait financer à hauteur de 958m€, il n’apporte que 503m€, et ce sont les autres collectivités qui compensent).

o Productivité massive :

• Annonce de Pepy de suppression de 15 % des effectifs d’ici 2016 !
• Budget 2019 de SNCF Réseau : 733 emplois supplémentaires sont nécessaires pour respecter le plan de charge sur les travaux et 233 pour la maintenance, mais au final aucun ne seront créés et on supprimera même 285 postes.

– La reprise de la dette :

o Montage d’une « caisse de la dette publique » pour constitution d’un système de « dette miroir » qui aboutit au maintien du poids financier sous le double effet de l’accroissement de la dette globale et de la hausse des taux d’intérêts. Mécanisme pour préserver les intérêts des investisseurs.
o Toujours pas d’équilibre financier du système

– Gouvernance : Direction centrale de la SNCF fragilisée par l’annonce de départ du Président, tiraillement des activités dont chacune veut défendre son intérêt propre.

CONCLUSION
Un premier bilan d’étape de la réforme à 6 mois qui est mauvais, qui ne correspond pas aux promesses du Gouvernement et qui aggrave la situation des usagers, des territoires et des cheminots.

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DROM-COM : DES DROITS PARTICULIERS DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

| Les conditions sociales

La Fédération CGT des Cheminots a toujours porté une attention particulière aux agents embauchés dans les départements, régions et collectivités d’Outre-Mer. C’est ainsi qu’elle a créé un collectif fédéral dès 1979.

En effet, la CGT organise et accompagne TOUS les cheminots dans la conquête de nouveaux droits, y compris spécifiques, comme ceux des cheminots ultramarins.

C’est par un long cheminement que nous sommes arrivés à un véritable progrès social pour les cheminots des DROM-COM à travers la réglementation actuelle, notamment le regroupement de congés et le GRH00385.
Afin de poursuivre cette conquête de droits, la Fédération CGT des cheminots a déposé une audience en début d’année 2025 auprès de la DRH du groupe SNCF.

LES GARANTIES OBTENUES À L’ISSUE SONT :

  • L’extension du GRH00385 aux cheminots embauchés en CDI depuis le 1er janvier 2020 ;
  • La continuité des droits des cheminots originaires ultramarins transférés dans les filiales du groupe ferroviaire SNCF et pendant 36 mois dans les filiales Hexafret et Technis ;
  • L’engagement de la direction d’étudier les demandes dérogatoires pour les cheminots originaires de Mayotte et pour lesquels le délai de 2 ans pour la prise en charge des frais de voyage ne serait pas arrivé à expiration ;
  • Des réunions régulières entre le collectif fédéral CGT DROM-COM et la DRH Groupe, pour échanger sur les revendications et les situations particulières des cheminots concernés.

CE QU’IL NOUS RESTE À GAGNER :

  • La redéfinition de la notion d’« originaire » : la CGT a un projet clair permettant de n’exclure aucun cheminot le rattachant à un DROM-COM, de par son histoire personnelle et/ou familiale. La direction doit y répondre !
  • La continuité des droits des enfants de cheminots bénéficiaires du GRH00385 et devenus eux-mêmes cheminots, pour ne pas briser brutalement les liens d’une génération avec sa terre d’origine ;
  • La mise en place d’un dispositif financier garantissant aux cheminots bénéficiaires du GRH00385 de ne pas être pénalisés par leur légitime usage des droits que leur confère cette réglementation (impact sur les prestations sociales et familiales par exemple).

D’après les chiffres que la direction nous a fournis lors de l’audience, nous constatons que seulement 23 % des seuls cheminots nés dans les DROM-COM ont prétendu à leurs droits en 2023, 20 % en 2024 !

CHEMINOTS D’OUTRE-MER, RAPPROCHEZ-VOUS DE VOS MILITANTS CGT DE SITE POUR VOUS INFORMER DE VOS DROITS SPÉCIFIQUES !

ORGANISONS-NOUS AVEC LES COLLECTIFS DROM-COM CGT EN TERRITOIRE ET ALLONS CONQUÉRIR DE NOUVEAUX DROITS !
AVEC LA CGT, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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LA CGT GAGNE LES ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES DANS LES FILIALES !

| CSE/CCGPF

Pour gagner, il faut une Organisation Syndicale et des élus de combat, proches des cheminots et résolument tournés vers l’avenir !

Encore une fois, la Fédération CGT des Cheminots fait la démonstration que la conviction paiera toujours plus que l’accompagnement et le renoncement.

Après le dépôt d’une DCI le 3 février 2025 (cf. Tract du 19 février 2025), la Fédération CGT des Cheminots s’est engagée avec détermination dans un processus de négociation pour maintenir le niveau de dotation à destination des Activités Sociales et Culturelles (ASC) des filiales Voyageurs à hauteur de 1,721 % de la masse salariale.

Appuyée par la colère des cheminots, traduite notamment dans des pétitions à l’initiative des syndicats locaux et des secteurs fédéraux CGT, la direction de l’entreprise annonce : le maintien pour 2025, du niveau de dotation pour les Activités Sociales et Culturelles pour les filiales SVLO (Pays-de-la-Loire) et SVEA (Picardie/Etoile d’Amiens).

En la conditionnant à un conventionnement des futurs CSE avec les CASI, ce sont les outils de mutualisation des activités sociales et culturelles qui sont renforcées !

C’est par un vote massif CGT que les cheminots de SVEA et de SVLO pourront continuer à bénéficier des activités de leurs CASI (sorties, loisirs, sports, bibliothèques, colos, voyages, arbres de Noël, restauration…), comme nous l’avons déjà gagné pour ceux de la filiale SV Sud Azur ainsi que pour Hexafret et Technis (les deux nouvelles entités du FRET).

C’est une première victoire significative dans un contexte certes fortement dégradé. Nous devons maintenant contraindre les directions à engager des négociations sérieuses pour garantir un accès total et pérenne aux activités sociales et culturelles pour tous les cheminots !

 

La Fédération CGT des Cheminots fait des ASC un axe majeur du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) !

Nous le gagnerons ensemble !

 

 

PROXIMITÉ – QUOTIDIEN :
VOTONS
POUR UNE CGT TOUT-TERRAIN !

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UNE DIRECTION DANS LE DÉNI !

GT Encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Consciente a minima du mal être de l’encadrement et d’une certaine défiance, à l’issue des NAO 2024, la direction a proposé la mise en place d’un groupe de travail  « encadrement ».

La CGT, afin de gagner de nouveaux droits objectifs et opposables, ainsi que pour obtenir une amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, a décidé de participer à la démarche.

Mais force est de constater qu’après presque un an, ce groupe de travail n’est toujours pas mis en place !

Aussi, l’UFCM-CGT a décidé de poser une DCI sur les points suivants :

  • Charge et temps de travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM) ;
  • Qualifications, savoirs et savoir-faire, formation professionnelle ;
  • Reconnaissance de la pénibilité au travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM), qui permet de travailler à améliorer les conditions de vie et de travail.

TEMPS ET CHARGE DE TRAVAIL : CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR !

Pour la direction, l’accord forfait-jours est un bon accord qui répond parfaitement aux besoins des ICTAM. Il n’y a pas de réels problèmes de charge et de temps de travail. Si tel est le cas exceptionnellement, c’est que le dispositif d’alerte n’a pas été activé par les principaux intéressés. Le baromètre « C’est à vous » est bon !

L’UFCM-CGT dénonce le constat ubuesque de la direction concernant une supposée satisfaction de l’encadrement vis-à-vis du forfait en jours. L’encadrement est critique et lucide des dérives permises par l’accord actuel.

Des mesures et outils simples à mettre en place existent pourtant et seraient un signe fort de de reconnaissance des ICTAM et d’amélioration de leurs conditions de travail. L’UFCM-CGT revendique un réel droit à la déconnexion afin de préserver l’équilibre vie pro / vie perso des ICTAM !

CLASSIFICATIONS-RÉMUNÉRATIONS : UN MAUVAIS ACCORD

Les cheminots déplorent le manque de formation initiale et continue nécessaire pour leurs postes et demandent des parcours professionnels incluant une formation qualifiante. L’UFCM-CGT souligne l’importance des lignes métiers et d’une grille unique des salaires pour tous les cheminots. La classification actuelle permet de tordre les métiers et refuse de reconnaître les qualifications ainsi que les diplômes.

L’UFCM-CGT dénonce notamment les dérives des formations complémentaires à l’assessment sur SNCF Réseau qui distinguent les cadres managers des autres et exige plus de transparence et d’équité dans les processus d’avis croisés pour les futurs cadres supérieurs.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE :
L’UFCM-CGT EXIGE UNE RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ
À LA HAUTEUR DES ENJEUX !

Très forte remontée lors du dernier congrès de l’UFCM-CGT et par les cheminots sur le terrain, la reconnaissance de la pénibilité au travail des ICTAM est essentielle pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Cela inclut le stress lié aux responsabilités, les astreintes et l’adaptation fréquente des horaires.

L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte, de DPX et assistants DPX à la liste emplois-repères à pénibilité avérée (ERPA) afin qu’ils soient compensés par des repos supplémentaires et des possibilités de départs anticipées à la retraite, ainsi que la prise en compte des contraintes du travail en open-space et en flex-office dans la charge mentale et le stress lié au travail.

Le spécifique est un rempart contre les dangers du syndicalisme catégoriel, dont le premier est la division du salariat avec une forme de repli identitaire.

La CGT revendique un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) qui permette d’ancrer des droits transverses et similaires pour l’ensemble des cheminots de la branche, qu’ils soient statutaires ou contractuels, du GPU ou d’une autre entreprise ferroviaire (EF).

Ce nouveau statut, fondé sur des bases de solidarité et d’égalité intergénérationnelles entre cheminots actifs et retraités, doit nous permettre d’élever le rapport de force afin de gagner collectivement la réunification des chemins de fer publics !

RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS AVEC L’UFCM-CGT,
CONTINUONS COLLECTIVEMENT À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE
ET EXIGEONS DES RÈGLES ET REPÈRES COLLECTIFS
SOUS CONTRÔLE SOCIAL !

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RETRAITÉS CHEMINOTS, POUR NOS DROITS ET NOS REVENDICATIONS, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS !

Journée de mobilisation nationale du 20 mars

| Retraités UFR

Dans un contexte de régression sociale, où les retraités sont à nouveau la cible d’attaques du Gouvernement et du patronat, la CGT, dans une démarche unitaire, appelle les cheminots retraités à participer en masse aux manifestations du 20 mars organisées dans toutes les régions, pour nos droits et la revalorisation des pensions, pour la reconquête de la Sécurité sociale et gagner un régime spécial de branche !

Cette année 2025 va marquer les 80 ans de la Sécurité sociale. 80 ans que le Capital n’a de cesse de la combattre, n’ayant jamais accepté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper.
Il cherche à s’accaparer cette manne financière au travers de l’assurantiel comme les Complémentaires Santé Obligatoires (CSO) ou la capitalisation pour les retraites qui revient en force ces derniers jours. Depuis son arrivée en 2017, E.Macron mène une politique violente contre notre socle social, au service de ses alliés de la finance. La nomination de F.Bayrou comme Premier ministre s’inscrit dans la continuité cette politique de régression sociale ! Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui avait été censuré en fin d’année, a été ratifié par le 49.3 confirmant cette volonté politique d’affaiblir notre système solidaire !

Ambroise Croizat, Ministre du travail, communiste et Secrétaire Général de la CGT Métallurgie déclarait en 1945 lors de la présentation de cette loi : « Rien ne pourra se faire sans vous. […] La Sécurité sociale n’est pas qu’une affaire de lois et décrets. Elle implique une action concrète sur le terrain, dans la cité, dans l’entreprise. Elle réclame vos mains… ». Nous mesurons combien ces propos sont d’actualité aujourd’hui, et c’est cette démarche que nous voulons élargir et que nous porterons le 20 mars. C’est cette construction collective qui a fait que la Sécurité sociale fait partie de notre patrimoine français.

Il nous faut œuvrer pour conquérir une Sécurité sociale intégrale, une « nouvelle Sécu » propriété de ses cotisants sur la base salaire socialisé.

Ce schéma d’une Sécurité sociale intégrale ne doit pas être confondu avec notre revendication « d’un remboursement intégral » des dépenses de santé, reprise sous le vocable d’un remboursement à « 100 % des dépenses de santé » par les régimes obligatoires, une revendication à l’opposé du « RAC 0 » (reste à charge 0 euro) mise en place par Macron par un transfert obligatoire de remboursement vers les complémentaires santé, à condition que le bénéficiaire soit lui-même adhérent d’une mutuelle ou d’une complémentaire santé quand on sait que 700 000 retraités n’ont pas de complémentaire santé !

Les « complémentaires santé », dont la conduite repose sur les règles de la concurrence, du marché et du profit sont rendues obligatoires. Ce qui conduit ceux qui n’ont pas les moyens de « s’acheter » une protection sociale complémentaire à renoncer aux soins.

C’est ce qui risque d’arriver aux retraités cheminots avec la mise en place d’une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires, imposée par la direction SNCF avec l’accord de la CFDT, de l’UNSA et de SUD-Rail, qui rompt la solidarité intergénérationnelle, au risque d’exclure un peu plus de retraités de l’accès aux soins, du droit à se soigner, du droit à la santé, dégradant ainsi leur pouvoir d’achat. C’est aussi l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé tout comme ses prestations spécifiques. Notons également que les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Continuons d’affirmer notre opposition à la CSO et son retrait pour les statutaires !

Dans le même temps, la loi pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018 a instauré la fin des embauches au Statut à la SNCF et donc la fermeture du régime spécial de retraite et de prévoyance des cheminots mettant en péril son financement. La Fédération CGT des Cheminots porte l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Une revendication qui permettrait d’améliorer les droits des salariés tout en combattant le dumping social porté par l’ouverture à la concurrence, véritable privatisation, en assurant un socle de droits identiques pour tous les cheminots de la branche ferroviaire.

Cette extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire rentre aussi dans le cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire à travers la revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, le temps de travail…et les retraités sont concernés.

De leur embauche à la fin de vie, les cheminots doivent pouvoir bénéficier des prestations servies par le régime spécial de prévoyance et ainsi avoir accès aux cabinets médicaux SNCF pour les consultations, bilans de santé, vaccinations, examens biologiques ou radiologiques, suivis post-professionnels, actions de préventions…sans restriction d’âge. Cela permettrait aux presque 2 000 affiliés qui ont déclaré, en 2023, à la CPRP ne pas avoir de médecin traitant, de pouvoir continuer à se soigner sans avoir à débourser de frais supplémentaires car hors parcours de soins.

Notre bataille sur l’extension du régime spécial de prévoyance doit aussi se conjuguer avec celle pour obtenir l’arrêt des fermetures des cabinets médicaux, la réouverture de ceux qui ont été fermés et l’ouverture de nouveaux cabinets, avec le recrutement des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires à leur bon fonctionnement. À ce jour, 88 cabinets médicaux sont présents sur le territoire avec de fortes disparités régionales.

Le 20 mars 2025, mobilisés dans l’unité, agissons pour exiger :

  • Le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat avec comme première mesure une revalorisation immédiate des pensions de 10 % ;
  • Une Sécurité sociale intégrale qui couvre l’ensemble des aléas de la vie de la naissance à la mort ;
  • Un financement de la Sécurité sociale basée sur la cotisation sociale ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, revendiqueront de nouveaux droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise pour stopper le dumping socia

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ON VEUT LA PAIX !

Situation internationale

| Non classé

Nous assistons à une multiplication des conflits armés.
Le syndicalisme à une responsabilité historique, celle d’unir les travailleurs et de montrer la voie de la Paix.

La paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais repose aussi sur le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain. Ce sont toujours les travailleurs, quelles que soient leurs origines, qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent. La misère, le désespoir, le chômage et la détresse alimentent les conflits. Les éradiquer est une des conditions de paix.

Le mouvement syndical a donc un rôle à jouer, une contribution spécifique à apporter dans la recherche de la paix. La justice sociale est un élément constitutif de la recherche et du maintien de la paix !

RÉSOLUMENT CONTRE LES EXTRÊMES DROITES

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire.

La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparation des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

L’investiture de Trump, le 20 janvier dernier, a donné le ton d’une politique américaine décomplexée avec comme signe en ne peut plus clair, le salut Nazi du milliardaire E. Musk. Depuis, le camp Trump s’évertue à soutenir les partis d’extrême droite partout en Europe. C’est donc bien une « internationale fasciste » qui semble vouloir se créer sous nos yeux.

RÉSOLUMENT LES HÉRITIERS DE PIERRE SEMARD

La CGT, de par son histoire et ses valeurs, sera toujours contre l’extrême droite. Cette singularité de notre organisation et la commémoration de l’exécution de Pierre SEMARD, secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots, il y a 83 ans, résonne avec force dans le contexte actuel.

Arrêté le 20 novembre 1939, Pierre SEMARD est condamné à trois ans de prison. Transféré dans les prisons de Fresnes, Bourges puis Évreux, notre Secrétaire Général, livré par les autorités Vichystes d’extrême droite, meurt exécuté le 7 mars 1942 par l’occupant Nazi.

Cet épisode de notre histoire marque au plus profond les cheminots, il s’en suivra une intensification des sabotages jusqu’à la grève insurrectionnelle du 10 août 1944.

RÉSOLUMENT POUR LA PAIX !

La CGT est opposée, par essence, à une quelconque logique belliqueuse. Nous condamnons toute occupation des territoires en violation du droit international. L’occupation militaire des territoires constitue une violence inacceptable.

La CGT réaffirme son engagement pour un monde exempt d’armes de destruction massive et prône le désarmement, notamment l’élimination des armes nucléaires.

En tant qu’organisation syndicale, nous sommes préoccupés par la situation des travailleurs et de leurs familles dans les pays en guerre, de même que nous sommes très inquiets de voir que le droit international est bafoué. Les conflits armés continuent de conduire des populations à la misère, alimentent la haine entre les peuples et la montée des fanatismes.

RÉSOLUMENT FORCE DE PROPOSITIONS !

Une réforme profonde du fonctionnement des Nations Unies est nécessaire avec notamment un élargissement de son Conseil de sécurité à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique Latine ainsi que la suppression du droit de veto.

L’opinion publique doit être mobilisée grâce aux campagnes et actions sur le processus de désarmement, la promotion de la culture du dialogue et de la paix.

Il faut renforcer le camp de la paix et favoriser les rapprochements et relations avec les autres organisations de travailleurs mais également de la société civile dans son ensemble.

RÉSOLUMENT PROGRESSISTES !

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité. La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :L’égalité homme femme ;

  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans le secteur stratégique ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

NO PASARÁN !

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S,

TOUTES ET TOUS FÉMINISTES !

| Droits des femmes

La montée des idées d’extrême droite et masculinistes dans les sociétés capitalistes prouve, si besoin était, que le patronat et ses sbires entretiennent les inégalités femmes / hommes dans un unique but : celui du profit et de l’amenuisement progressif des droits et libertés de l’ensemble du salariat !

La progression des idées d’extrême-droite se traduit par un accroissement des inégalités de genre, dans le but de préserver des structures sociales et sociétales patriarcales et conservatrices. Par essence, le capitalisme exploite les salarié·e·s, en particulier les femmes en les maintenant dans des rôles de subordonnés, en bridant leur déroulement de carrière, leur salaire et donc leurs droits sociaux, professionnels et humains.

Ces dernières années, plusieurs milliardaires aux idées racistes et xénophobes ont massivement investi dans les médias et l’industrie.
Injecter une partie de leur fortune dans des canaux d’information et des moyens de production ne sont, ni plus ni moins, qu’une manière pour eux d’étendre leur influence dans l’opinion publique afin de marginaliser les revendications progressistes et féministes, en consolidant un système économique misogyne, qui privilégie TOUJOURS leurs intérêts au détriment de l’égalité des sexes.

Au sein du GPU SNCF, la situation n’est toujours pas à la hauteur de l’urgence de la situation.

À titre d’exemple, sur l’année 2023 (derniers chiffres connus) :

  •  La part des femmes dans l’entreprise s’établit à seulement 22,9 % des effectifs, loin de la parité !
  • 45,1 % des CDD concernent des femmes ; mais 58,9 % des cadres en CDD sont des femmes !
  • Notation en niveau : 21,38 % concernent des femmes, soit un recul de – 0,55 % comparé à 2022.
  • Formations réalisées : 21,73 % de femmes mais pour seulement 16,68% des heures de formation !

C’est pourquoi l’UFCM-CGT revendique notamment :

  • Une grille unique des salaires de branche pour tous qui permet de lutter contre les discriminations salariales, qu’elles soient sexistes, racistes, syndicales, politiques… ;
  • Un dispositif d’accès aux fonctions maîtrises et cadres qui repose sur des connaissances du système ferroviaire, des savoir-faire techniques et des connaissances théoriques des métiers ;
  • Un dispositif de déroulement de carrière qui repose sur la formation sous contrôle des salariés, qui assure la transparence, la légitimité et empêche l’encadrant d’être soupçonné de favoritisme pour quelle que cause que ce soit, et non via un dispositif de détection à la main de l’arbitraire patronal ;
  • La fin des réunions à 17 h 30 ;
  • La réduction du travail de nuit au strict minimum de la continuité de service public ;
  • Des outils pour le port de charges lourdes ;
  • Un accès aux sanitaires et à l’eau potable garanti sur tous les lieux de travail, dans des conditions de propreté et de gratuité ;
  • Des protections hygiéniques (tampons et serviettes) disponibles gratuitement dans tous les sanitaires.

LE 8 MARS,
POSONS MASSIVEMENT NOS D2I
POUR INVESTIR
LES CORTÈGES ET INITIATIVES EN TERRITOIRE !

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# 8 MARS

Extrême droite : ennemie de la CGT

| Droits des femmes

L’entreprise n’est pas épargnée par les idées nauséabondes portées par l’extrême droite. La CGT dénonce toutes les formes de discriminations. Elle partage des valeurs de solidarité.

La CGT appelle à la responsabilité de toutes et de tous pour faire barrage à l’extrême droite qui est raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe et violente.

Pour battre l’extrême droite à long terme, il faut répondre à nos exigences sociales :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ; L’augmentation des salaires et des pensions de retraités ;
  • L’amélioration des droits sociaux ;
  • L’investissement dans nos services publics.

LUTTONS CONTRE LE POISON DE LA DIVISION !

La montée des idées d’extrême droite depuis plusieurs décennies a réussi à coloniser l’espace public français grâce à une propagande offensive etun relookage de façade. Divisant la population selon la nationalité, la couleur de peau ou encore la religion,instrumentalisant la laïcité, le RN porte également une vision rétrograde de la famille et du féminisme. Leur idéologie s’appuie sur des relentsconservateurs qui remettent en cause les droits et revendications des travailleuses et travailleurs,comme le droit à l’avortement, les protections contre les violences sexistes et sexuelles ou encore l’égalité professionnelle. C’est en fait cantonner les femmes à un rôle de reproductrice et de mère au foyer.

ENSEMBLE, MOBILISONS-NOUS ! REJOIGNONS LES CORTÈGES EN LOCALITÉ !

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L’ALERTE EST LANCÉE !

Répression anti CGT

| Communiqué

Plus de 800 manifestants se sont rassemblés, ce 24 février, à proximité de la gare de l’Est afin de dénoncer avec force la répression qui s’abat sur notre organisation syndicale.

Notre Fédération salue les camarades venus de toute la France pour défendre les libertés syndicales !

Chaque semaine, nos militants font l’objet d’un ciblage en règle de la part des directions locales, régionales et nationales. Après le Secrétaire CGT du CSEC Réseau, la Secrétaire générale du Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Picardie, se sont nos camarades de la CSSCT de Woippy qui ont fait l’objet d’un comportement inacceptable de la direction. Déclenchant une enquête après un heurt sur un passage à niveau et exigeant des informations classiques dans ce genre de situation, ils se sont vu répondre, par mail : « Bien sûr, et de surcroît sur un plateau d’argent » !

Enfin, c’est la menace maintenant brandie à l’encontre de notre camarade Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT de Paris-Est parce qu’il a « osé » lancer l’alerte sur des faits de harcèlement, de malversations, de violences physiques et verbales, de propos homophobes, sexistes vis-à-vis notamment de camarades de la CGT.

« Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général […]. Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent […] La protection porte sur toutes mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes : suspension, mise à pied, licenciement, […] ». (source Service-Public.fr, le site officiel de l’administration française).

De deux choses l’une :

  • Soit la direction attaque nominativement notre camarade en faisant abstraction des faits graves signalés : c’est contraire à ce qui est énoncé précédemment et tout simplement intolérable !
  • Soit la direction attaque notre organisation syndicale, qui, en sa qualité de personnalité morale, ne peut faire l’objet d’une quelconque procédure disciplinaire.

Dans les deux cas, la Fédération CGT réaffirme qu’elle ne laissera aucune attaque menée à son encontre sans agir.

Elle appelle la direction à prendre la mesure de la situation vis-à-vis de notre Camarade Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT de Paris-Est en stoppant toute procédure disciplinaire !
Elle appelle également la direction à cesser immédiatement toutes attaques manifestes à l’encontre de notre organisation syndicale.

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ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES : STOPPONS LE PLAN DE DISCONTINUITÉ

Droits des cheminots

| Les conditions sociales

La création des filiales dédiées Voyageurs a des conséquences directes sur les droits des cheminots.

Le plan de démantèlement porté par la Présidence de la SNCF produit ses premiers méfaits. C’est notamment le cas s’agissant de l’accès aux Activités Sociales et Culturelles (ASC).

Les Activités Sociales et Culturelles sont un lien social fort de notre corporation cheminote autant qu’un marqueur de notre identité. Il aura fallu plusieurs décennies avant de bénéficier, comme les autres salariés de ce pays, de ce droit chèrement acquis.

COMMENT CELA FONCTIONNE ?

La dotation pour le financement des ASC représente 1,721 % de la masse salariale brute. Elle est répartie entre le CCGPF (34,10 %), les CASI et les CSE. Ainsi, 15 % vont aux CASI pour la restauration et le convoyage des enfants aux colos du CCGPF. Le reste est, selon le choix des élus du CSE, mutualisé dans les CASI pour permettre de garantir l’accès aux activités à tous, actifs comme retraités. C’est le choix fait par la CGT !

D’autres organisations syndicales font le choix contestable de garder égoïstement la totalité de la dotation pour les seuls actifs de leur périmètre en excluant de fait les retraités. Nous le contestons !

UNE ORIENTATION CGT PLÉBISCITÉE !

Cette répartition entre le CCGPF et les CASI, et les choix de gestion faits par les élus de la Fédération CGT des cheminots permettent l’accès au plus grand nombre et sur tout le territoire. Quelques exemples :

  • Plus de 70 000 cheminots et ayants droit ont participé aux arbres de Noël en 2024 avec les CASI ;
  • 180 bibliothèques sont accessibles gratuitement sur tout le territoire et une centrale de prêt est à disposition, par correspondance ;
  • Ce sont des milliers de repas préparés qui sont servis chaque jour dans nos restaurants d’entreprise ;
  • Ce sont 14 000 enfants qui sont partis avec le CCGPF en colonie de vacances et près de 4 000 dans les mini-séjours organisés dans les CASI en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit sont partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • Ce sont plusieurs centaines de salariés qui oeuvrent chaque jour au service des cheminots et de leur famille ;
  • Ce sont des centaines de clubs, associations, groupements qui constituent « les sociétés d’agents » sur tout le territoire ;
  • Ce sont près de 1 000 installations sociales transférées (salles polyvalentes, gymnases, stades, bureaux, colos, villages vacances, théâtres, bases nautiques, studios de musique …).

VEULENT-ILS PRIVER LES CHEMINOTS D’ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES ?

La création systématique de filiales pour répondre aux appels d’offres Voyageurs, les possibles velléités similaires quant au Service Librement Organisé, le démantèlement du Fret et sa substitution par deux filiales, remettent en cause l’accès aux ASC pour l’ensemble des cheminots actifs comme retraités.

Ainsi les directions des filiales SVEA (Étoile d’Amiens) ou SVLO (Loire Océan) font le choix de remettre en cause l’accès et le financement aux CASI en limitant à 0,8 % la dotation ASC. Sans se préoccuper de la complémentarité de l’organisation des Activités Sociales et Culturelles, ils décident unilatéralement de financer les activités du CCGPF et de rogner la part CASI en la limitant à 0,2 %.

FACE À LA LIQUIDATION : LA MOBILISATION !

Cependant, grâce à la mobilisation des cheminots, la filiale Sud Azur et les entités FRET (Technis/Hexafret) maintiennent la dotation de 1,721 % et l’accès au CCGPF et au CASI jusqu’à la mise en place de leur CSE. C’est d’ailleurs ce qui a été fait pour le CSE GIE OPTIM Services.

LA CGT CHEMINOTS AUX AVANT-POSTES !

Fermement opposée à toute remise en cause de nos droits, la Fédération CGT des Cheminots a donc déposé une DCI le 3 février dernier pour exiger :

  • Le maintien de l’accès à toutes les Activités Sociales et Culturelles pour tous les cheminotes et cheminots ;
  • Le maintien du niveau de financement, le maintien des enveloppes travaux et restauration ;
  • Le maintien d’une représentation démocratique décidée par les cheminots, avec leurs élus du personnel, dans la gestion des ASC.

À l’issue de la rencontre du 5 février 2025, la direction du GPU consciente de l’explosivité du sujet, annonce étudier la question. La décision est dans les mains des directions financières.

DÉFENDRE MES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL LÀ OÙ JE TRAVAILLE !
À l’initiative des syndicats CGT locaux et des secteurs fédéraux CGT, des pétitions sont à disposition des cheminots concernés. Mais nous le sommes tous ! Maintenons la pression pour :

Le maintien de la dotation à 1,721 % afin de permettre :

  • Aux cheminots des filiales de continuer à bénéficier de tous les activités sociales et culturelles : sorties, loisirs, sports, bibliothèques, colos, voyages, arbres de Noël, restauration…) ;
  • Aux futurs élus des filiales d’installer les CSE ;
  • Aux CASI de s’organiser techniquement et financièrement ;
  • D’engager des négociations sérieuses pour garantir un accès total pour tous aux activités sociales et culturelles.

PROXIMITÉ – QUOTIDIEN :
FAISONS LE CHOIX
D’UNE CGT TOUT-TERRAIN !

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