Nous assistons à une multiplication des conflits armés.
Le syndicalisme à une responsabilité historique, celle d’unir les travailleurs et de montrer la voie de la Paix.
La paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais repose aussi sur le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain. Ce sont toujours les travailleurs, quelles que soient leurs origines, qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent. La misère, le désespoir, le chômage et la détresse alimentent les conflits. Les éradiquer est une des conditions de paix.
Le mouvement syndical a donc un rôle à jouer, une contribution spécifique à apporter dans la recherche de la paix. La justice sociale est un élément constitutif de la recherche et du maintien de la paix !
RÉSOLUMENT CONTRE LES EXTRÊMES DROITES
La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire.
La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparation des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.
L’investiture de Trump, le 20 janvier dernier, a donné le ton d’une politique américaine décomplexée avec comme signe en ne peut plus clair, le salut Nazi du milliardaire E. Musk. Depuis, le camp Trump s’évertue à soutenir les partis d’extrême droite partout en Europe. C’est donc bien une « internationale fasciste » qui semble vouloir se créer sous nos yeux.
RÉSOLUMENT LES HÉRITIERS DE PIERRE SEMARD
La CGT, de par son histoire et ses valeurs, sera toujours contre l’extrême droite. Cette singularité de notre organisation et la commémoration de l’exécution de Pierre SEMARD, secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots, il y a 83 ans, résonne avec force dans le contexte actuel.
Arrêté le 20 novembre 1939, Pierre SEMARD est condamné à trois ans de prison. Transféré dans les prisons de Fresnes, Bourges puis Évreux, notre Secrétaire Général, livré par les autorités Vichystes d’extrême droite, meurt exécuté le 7 mars 1942 par l’occupant Nazi.
Cet épisode de notre histoire marque au plus profond les cheminots, il s’en suivra une intensification des sabotages jusqu’à la grève insurrectionnelle du 10 août 1944.
RÉSOLUMENT POUR LA PAIX !
La CGT est opposée, par essence, à une quelconque logique belliqueuse. Nous condamnons toute occupation des territoires en violation du droit international. L’occupation militaire des territoires constitue une violence inacceptable.
La CGT réaffirme son engagement pour un monde exempt d’armes de destruction massive et prône le désarmement, notamment l’élimination des armes nucléaires.
En tant qu’organisation syndicale, nous sommes préoccupés par la situation des travailleurs et de leurs familles dans les pays en guerre, de même que nous sommes très inquiets de voir que le droit international est bafoué. Les conflits armés continuent de conduire des populations à la misère, alimentent la haine entre les peuples et la montée des fanatismes.
RÉSOLUMENT FORCE DE PROPOSITIONS !
Une réforme profonde du fonctionnement des Nations Unies est nécessaire avec notamment un élargissement de son Conseil de sécurité à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique Latine ainsi que la suppression du droit de veto.
L’opinion publique doit être mobilisée grâce aux campagnes et actions sur le processus de désarmement, la promotion de la culture du dialogue et de la paix.
Il faut renforcer le camp de la paix et favoriser les rapprochements et relations avec les autres organisations de travailleurs mais également de la société civile dans son ensemble.
RÉSOLUMENT PROGRESSISTES !
La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité. La paix : c’est le progrès social et la stabilité !
La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :L’égalité homme femme ;
- L’abrogation de la loi retraite ;
- La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans le secteur stratégique ;
- Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % sécu ;
- Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.
NO PASARÁN !