Fédération CGT des Cheminots


QUAND L’IGNORANCE REJOINT L’INFÂMIE : MICHEL ONFRAY ET LA RÉSISTANCE CHEMINOTE

| Espace presse

Le 2 novembre dernier, sur un plateau de télévision de la chaîne CNews, sans que quiconque, au nom des faits eux-mêmes, ait eu l’idée de lui porter la contradiction, Michel Onfray vient de tenir des propos aussi gravement injurieux qu’absolument infondés à l’égard du Parti Communiste Français et de la CGT : les syndicalistes cheminots et la « gauche de la SNCF » auraient été d’une passivité servile devant les injonctions de l’Occupant et des collaborateurs, exécutant tranquillement les ordres de mort qui leur étaient donnés.

M. Onfray a-t-il pris la peine de se renseigner quelques minutes avant de parler ? Il aurait appris que Pierre Semard, ancien secrétaire général du PCF et dirigeant, en 1939, de la fédération CGT des cheminots, a été fusillé en 1942 à la demande des nazis et élevé en 1949, malgré la guerre froide, au rang de lieutenant-colonel de la Résistance. Loin d’être un cas isolé, Semard est au contraire le symbole d’une profession qui, bien plus que toutes les autres, s’est engagée dans la Résistance. Les cheminots ont payé de leur sang leur engagement. Près de 9 000 ont péri dans des actes de résistance, 16 000 ont été blessés. 2 500 ont été déportés, dont 1 300 dans les camps nazis. 244 sont « morts au combat ». 112 d’entre eux ont été tués durant la Libération, ainsi que 87 cheminots résistants engagés à la Libération dans la nouvelle armée républicaine.

Les historiens ont montré que la Résistance cheminote a en effet été si large qu’elle a débordé le cadre des seuls cheminots syndiqués et communistes, mais c’est là où la CGT et le PCF étaient les plus forts que la Résistance fut la plus marquée. La seule démonstration que fait Michel Onfray en tenant de pareils propos, c’est sa volonté de réécrire l’Histoire.

Nous ne tolérerons jamais que soient ainsi effacés et niés ces hommes et ces femmes qui prirent tous les risques pour notre liberté, non sans en payer le prix le plus terrible. La liberté d’expression n’implique pas celle de diffamer.

 

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APRÈS L’ULTIMATUM, CONSTRUISONS LE RAPPORT DE FORCE MAXIMUM !

Info Luttes

| Espace presse

1 cheminot sur 4 s’est mobilisé par la grève ce 21 novembre à l’appel des 4 fédérations représentatives nationalement. C’est un avertissement sérieux à destination du gouvernement et de la direction SNCF. Ensemble, préparons les suites.

Rien n’y fait. Ni les contre-feux allumés par la direction SNCF, ni les attaques frontales du gouvernement, ni la campagne médiatique détestable n’ont déstabilisé les cheminots. C’est dans un contexte social et politique fortement dégradé, qu’ils se sont une nouvelle fois mobilisés dans une lutte d’intérêt général.

LES REVENDICATIONS
  • Arrêt du processus de discontinuité/ liquidation de Fret SNCF : La Direction, qui a pourtant travaillé de concert avec le gouvernement à la mise en oeuvre de ce funeste plan, se réfugie une fois de plus derrière les décisions gouvernementales réitérées par le nouveau ministre lors de la réunion tripartite du 28 octobre 2024.EXIGEONS UN MORATOIRE SUR LE PROCESSUS ENGAGÉ !
  • Concernant la stratégie des filiales dédiées : c’est la SA Voyageurs qui candidate, et qui est donc l’attributaire des marchés. Rien n’oblige la direction à mettre en place des filiales. C’est du seul choix de la direction SNCF. C’est donc une stratégie de dumping social assumée, avec comme conséquence une atomisation des règles sociales dans les multiples PME du rail que la Direction entend créer pour chaque lot ouvert à la concurrence.ALLONS CHERCHER L’ARRÊT DE CES FILIALISATIONS !
  • Concernant le sujet central du financement des infrastructures, et de la nécessité d’une loi de programmation des investissements pluriannuelle pour les infrastructures ferroviaires : aucune réponse concrète n’a pu être apportée lors de la réunion de conciliation. Au contraire, nous avons eu confirmation de la mise en concurrence de SNCF Réseau dans le cadre de la multiplication des transferts de lignes aux régions prévus par la Loi d’Orientation des Mobilités.

REFUSONS LA VENTE À LA DÉCOUPE DU RÉSEAU,
REFUSONS QU’IL SOIT LIVRÉ À DES INTÉRÊTS PARTICULIERS,
EXIGEONS SON MAINTIEN GLOBAL AU SEIN DE LA SNCF, ENTREPRISE PUBLIQUE DE SERVICE PUBLIC !

 

L’UNITÉ DES CHEMINOTS
Les fédérations syndicales CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots sont engagées depuis de longs mois contre le processus de privatisation en cours à la SNCF, que ce soit pour le transport de voyageurs ou de marchandises.
Elles ont annoncé un processus de grève à double détente, avec une première journée de grève de 24h le 21 novembre, suivie d’un mouvement reconductible, à partir du 12 décembre, si aucune négociation ne s’ouvrait avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.
LES EXIGENCES DE LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS
  • La convocation immédiate d’une réunion tripartite organisations syndicales/gouvernement/SNCF sur l’avenir du FRET SNCF.
  • Que le gouvernement propose le même format de débat et de vote au Parlement concernant l’avenir du Fret SNCF que ce qui a été annoncé pour le MERCOSUR, ce qui nous a été refusé jusqu’à présent. Les cheminots, à l’instar des agriculteurs ou d’autres secteurs professionnels en lutte, mènent en effet un combat d’intérêt général !
  • Un débat public mettant autour de la table organisations syndicales, gouvernement et direction SNCF sur le processus de filialisation/privatisation de la SNCF.
Il est donc de la responsabilité du gouvernement et de la direction SNCF d’ouvrir les discussions ! NOUS, nous sommes prêts !
Par conséquent, les Fédérations CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots se rencontreront ce 21 novembre au soir afin de mettre en œuvre concrètement la décision déjà prise en commun et ainsi enclencher la 2e phase du conflit à compter du 11 décembre au soir, si, d’aventure, le gouvernement et la direction SNCF devaient continuer à persister dans le déni.

LA FÉDÉRATION CGT SALUE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS QUI AGISSENT PAR LA GRÈVE. ILS DÉMONTRENT, PAR LEUR ENGAGEMENT, LEUR LUCIDITÉ ET LEUR SÉRÉNITÉ, QU’ILS NE SERONT JAMAIS LE PROBLÈME MAIS TOUJOURS LA SOLUTION !

 

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TRÈS LOIN DU COMPTE !

NAO salaire

| Les conditions sociales

Loin de répondre aux revendications salariales des cheminots, la direction joue la provocation !
À l’issue de la table ronde de négociation annuelle obligatoire (NAO) qui s’est tenue le 20 novembre, la direction propose de distribuer quelques miettes aux cheminots.
La CGT invite les cheminots à rejoindre les syndicats de site pour s’informer, débattre et construire la riposte globale.

La direction du GPU SNCF ne se contente pas de balayer les revendications d’un revers de main, elle jette l’opprobre sur les cheminots en prétendant dans les médias qu’ils ont été gavés d’augmentations salariales.

REVENDICATIONS CGT LA DIRECTION
Augmentation générale des salaires de 12 % et revalorisation des pensions pour une meilleure répartition des richesses produites par le travail des cheminots Propose 0,5 % d’augmentation salariale à partir d’Avril 2025
Une grille salariale unique pour tous les cheminots (contractuels et statutaires) garantissant :

  • la reconnaissance des diplômes, des formations, de l’expérience, des savoirs et savoir-faire des cheminots,
  • un déroulement de carrière et une progression salariale automatique,
  • l’égalité entre les cheminots contractuels et statutaires,
  • l’égalité entre les femmes et les hommes,
  • un salaire mensuel de début, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut.
REFUS
Un plan de programmation de rattrapage du contentieux salarial qui s’élève à plus de 30 % pour récupérer 8 années de gel salarial et rendre aux cheminots les richesses accaparées par la direction REFUS
Un treizième mois pour tous REFUS
La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les cheminots contractuels pour reconnaitre la spécificité et la technicité des métiers (Conducteurs, ASCT, Agents Circulation, Équipement, Matériel, Suge,..) 15 EUROS SUR TOUTES LES PRIMES DE TRAVAIL A PARTIR DE AVRIL 2025
Et équivalent pour les contractuels
La mise en place de l’échelle mobile des salaires pour ne plus subir l’inflation, ne plus ralentir la progression salariale et perdre du pouvoir d’achat. REFUS
L’augmentation des indemnités et allocations en lien avec l’évolution des prix. REFUS

 

AUTRES MESURES PROPOSÉES PAR LA DIRECTION

  • La direction propose une mesure bas salaires à 1982.50 euros bruts minimum pour tous les cheminots. Pour les statutaires sous forme de complément de salaire, pour les contractuels, sur leur salaire.
  • Reconduction du forfait mobilité durable.
  • Reconduction de la prise en charge frais de transport à 75 %.
  • 3800 positions de rémunération hors compte sur 3 ans pour réduire les délais de passage sur les PR des niveaux 3 pour les fins de carrière (CPA/CAA).
  • Possibilité de passage à la PR 12 et PR 13 sur la classe 2 en fin de carrière.

 

DE LA GRANDE ILLUSION JUSQU’AU CHEMINOT BASHING

Alors que les cheminots construisent les mobilisations nécessaires pour lutter contre la liquidation de Fret SNCF, l’explosion de la SNCF en myriades de filiales et l’abaissement des droits, la direction allume des contrefeux médiatiques en affirmant que les cheminots ont perçu des augmentations salariales faramineuses et qu’ils bénéficient de droits trop importants (CPA/CAA, Temps Partiel, Régime Spécial, Statut…).

En réalité, avec l’appui d’un cabinet d’économistes reconnus comme pro-patronal, la direction construit les chiffres qu’elle souhaite en mélangeant les augmentations générales des salaires, les promotions professionnelles, l’ancienneté, les primes et indemnités diverses sur plusieurs années.

De l’argent, il y en a ! Et ce sont des richesses produites par les cheminots.

MIEUX RECONNAÎTRE LES MÉTIERS, LE TRAVAIL DES CHEMINOTS,
MIEUX REDISTRIBUER LES RICHESSES
PRODUITES PAR LES CHEMINOTS
ET LEUR GARANTIR UNE PROTECTION SOCIALE DE HAUT NIVEAU…

C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !

ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE,
CONSTRUISONS LA RIPOSTE GLOBALE
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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DES MILLIERS DE CHEMINOTS PAYENT LA FACTURE !

Caisse de branche maladie

| Les conditions sociales

Les premières conséquences de la création d’une caisse de branche ferroviaire sans extension des droits du régime spécial aux cheminots contractuels se font déjà durement sentir.

Des milliers de cheminots ont fait le constat de la disparition de leurs droits (impossibilité d’accéder à leur compte Ameli) lors de la présentation de leur carte vitale aux praticiens et aux pharmaciens.

Les cheminots sont victimes de la disparition de la CPRP SNCF pour créer la caisse de branche maladie pour le personnel ferroviaire.

La direction indiquait aux cheminots, dans ses communications, que la suppression de la CPRP SNCF ne serait qu’une modification de forme qui, finalement, serait bénéfique pour tous.

Dans les faits, elle entérine la déconstruction du régime spécial de protection sociale pour les cheminots au Statut, sans pour autant garantir des droits ou étendre les droits du régime spécial aux cheminots contractuels.

Certaines organisations syndicales ont porté ce projet de caisse de branche, le présentant comme un progrès social. Elles accompagnaient ainsi le patronat du ferroviaire qui voyait, dans cette caisse de branche, l’opportunité de réduire les droits de tous les cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence et du transfert de cheminots.

Seule la CGT avait clairement indiqué que les cheminots contractuels de la SNCF et des autres entreprises ferroviaires pâtiraient des difficultés liées au traitement de régimes différents (régime général et régime spécial) par une caisse de branche.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’imbroglio des nouveaux systèmes informatiques conduise à l’effacement des droits repris dans des milliers de cartes vitales.

Bien-sûr, la CGT agit déjà auprès des services de la Caisse pour rétablir les cheminots dans leurs droits afin qu’ils n’aient pas à supporter des frais de santé normalement pris en charge par la Caisse.

POUR AUTANT, IL N’EST PAS TROP TARD POUR QUE, DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, NOUS EXIGIONS L’EXTENSION DES DROITS DU RÉGIME SPÉCIAL SNCF À TOUS LES CHEMINOTS GÉRÉS PAR LA CPRP SNCF.

C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !
ENSEMBLE, CONSTRUISONS
LA RIPOSTE GLOBALE
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

 

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AVENIR DE FRET SNCF : NOUS EXIGEONS UN DÉBAT AU PARLEMENT !

Communiqué de Presse

| Espace presse

Les fédérations syndicales CGT cheminots, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT cheminots sont engagées depuis de long mois contre le processus de privatisation en cours à la SNCF, que ce soit pour le transport de voyageurs ou de marchandises.

Elles ont annoncé un processus de grève à double détente, avec une première journée de grève de 24h le 21 novembre, suivi d’un mouvement reconductible, à partir du 12 décembre, si aucune négociation ne s’ouvrait avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.

Elles ont déposé le 09 novembre un préavis de grève unitaire portant sur les trois points suivants :

  • L’arrêt du processus de discontinuité/ liquidation de Fret SNCF, et la nécessité de mettre en place un moratoire sur le processus engagé. La Direction qui a pourtant travaillé de concert avec le gouvernement à la mise en œuvre de ce funeste plan s’est, une fois de plus, réfugiée derrière les décisions gouvernementales réitérées par le nouveau ministre lors de la réunion tripartite du 28 octobre 2024.
  • Concernant la stratégie des filiales dédiées, là encore, c’est le refus de toute inflexion du choix délibéré de la seule SNCF de filialiser dans le cadre de la réponse aux appels d’offres, alors même que c’est la SA Voyageurs qui candidate, et qui est donc l’attributaire des marchés. C’est donc une stratégie de dumping social assumée, avec comme conséquence une atomisation des règles sociales dans les multiples PME du rail que la Direction entend créer pour chaque lot ouvert à la concurrence.
  • Concernant le sujet central du financement des infrastructures, et de la nécessité d’une loi de programmation des investissements pluriannuelle pour les infrastructures ferroviaires, aucune réponse concrète n’a pu être apportée lors de la réunion de conciliation. Au contraire, nous avons eu confirmation de la mise en concurrence de SNCF Réseau dans le cadre de la multiplication des transferts de lignes aux régions prévus par la loi LOM.

Les fédérations syndicales de la SNCF se tiennent disponibles, depuis le début du processus, pour engager de véritables négociations avec le ministre des Transports et la Direction de la SNCF.

La Fédérations CGT des cheminots avait interpellé les députés du Nouveau Front Populaire pour qu’un débat ait lieu au Parlement sur l’avenir de Fret SNCF, eu égard à la menace de liquidation programmée par le plan de discontinuité voulu par le gouvernement français.

Une demande a été formulée le 26 septembre au Premier ministre, qui a renvoyé cette sollicitation au ministre des Transports qui n’a pas donné suite.

Nous apprenons ce jour que le gouvernement va proposer un débat au Parlement sur le traité de libre-échange avec le MERCOSUR suivi d’un vote.

La Fédération CGT des cheminots demande au gouvernement de proposer le même format de débat au Parlement concernant l’avenir de Fret SNCF, ce qui nous a été refusé jusqu’à présent. Les cheminots, à l’instar des agriculteurs ou d’autres secteurs professionnels en lutte, mènent un combat d’intérêt général.

 

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SURVEILLANCE SYNDICALE RENFORCÉE DANS LES CABINETS MÉDICAUX

| Services communs

En 2023, dans un matraquage de communication sur la création du GIE, la Direction certifiait que rien ne changerait. La CGT alertait alors sur les conséquences désastreuses de la sortie des cheminot·e·s d’Optim’services de la SA SNCF. Aujourd’hui, les faits sont là et nous donnent toutes les raisons d’agir !

Incompatibilité juridique, mise en danger des laboratoires et de la médecine de soins, désorganisation de la médecine du travail et des formations de secours, services d’aptitude sur la sellette, suppression des consultations infirmières et arrêt complet de l’évolution professionnelle sont le lot des régressions subies par les cheminot·e·s du GIE.

Les éléments de langage politiques de la Direction sur le fait que rien n’a changé ne tiennent plus, alors que, dans le même temps, elle dévoile à demi-mot que l’attribution du budget décidée en interne n’est pas en rapport avec les besoins de fonctionnement. En bref, « on nous demande des efforts et de faire plus avec moins ! »

La seule chose au final qui ne change pas, c’est la politique de gestion du personnel dévastatrice de Optim’services ! En effet, alors que la Direction se félicite de s’attaquer à sa variable d’ajustement en réduisant de 4,7 % les effectifs du GIE, elle n’annonce pas ses méthodes managériales maltraitantes pour y parvenir, à savoir : « par la porte ou par la fenêtre ! »

Dans ce contexte, la CGT multiplie les audiences, DCI et droits d’alerte. Grâce aux actions de la CGT avec les cheminot·e·s, des cabinets médicaux restent ouverts, à l’instar de ceux de Douai, Paris Austerlitz, Quimper, Le Mans… Pour la CGT, pas de compromissions, pas de négociations possibles sur le dos des salarié·e·s des services médicaux ! La santé des cheminots n’est pas négociable !

Le 21 novembre 2024 se doit d’être un coup de semonce puissant de tous les cheminot·e·s, afin de montrer avec détermination à la direction de l’entreprise et au gouvernement notre unité et porter nos revendications, à savoir :

  • l’arrêt des suppressions des cabinets médicaux et la réouverture ou la création de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire ;
  • l’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots actifs, retraités et ayants droit ;
  • le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée ;
  • l’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
  • l’arrêt du processus de filialisation de TER, Transilien et Intercités ;
  • une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire ;
  • l’instauration de parcours professionnels qui intègrent une formation qualifiante reconnue par le salaire ;
  • une grille salariale unique valable pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • la mise en place d’un nouveau statut du travailleur cheminot pour l’ensemble des salarié·e·s de la branche ferroviaire.

LE 21 NOVEMBRE 2024, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Rassemblons-nous, soyons plus forts !

Rejoignez la CGT !

 

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Journée internationale contre les violences faites aux femmes

| Communiqué

À l’occasion de cette journée internationale, la Fédération CGT des cheminots appelle à participer aux manifestations prévues pour que cessent les violences faites aux femmes dans la société, y compris au travail.

À l’égard de ces violences sexistes et sexuelles, la parole se libère enfin ! Elle se traduit par une forte augmentation du nombre de plaintes, qui traduit, en particulier, l’insuffisance des moyens alloués à la lutte contre ces violences (le budget est de 5€ par habitant en France contre 16€ en Espagne).

EXTRÊME DROITE : UNE VOIE DANGEREUSE !

La normalisation des idées d’extrême droite, réactionnaires, bâties sur le rejet de l’autre et les rapports de domination sont un grave danger, en particulier pour les femmes. Partout où ces partis exercent un pouvoir, les droits des femmes sont bafoués et les violences sexistes et sexuelles ne sont pas prises en compte, voire niées.

EN ENTREPRISE ?

Dans le monde du travail, l’employeur a l’obligation de garantir la santé et la sécurité des cheminot·e·s, il est donc de sa responsabilité de mettre en place les mesures spécifiques pour lutter contre les violences et protéger les victimes. Les agresseurs doivent être sanctionnés. À la SNCF, l’accord en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la mixité est arrivé à terme. Les négociations sont en cours.

La CGT revendique :

  • Une réelle formation contre les violences sexistes et sexuelles à tous les cheminot·e·s et également à tous les nouveaux embauchés lors de leur formation premier emploi,
  • Des logements d’urgence aménagés pour protéger les victimes,
  • Le temps et les moyens nécessaires pour entamer toutes les démarches juridiques et administratives.

Toute personne qui subirait ou qui constaterait des violences sexistes et sexuelles doit se rapprocher des militants CGT.

REJOIGNONS LES MANIFESTATIONS ORGANISÉES EN TERRITOIRES
LE SAMEDI 23 NOVEMBRE ! 

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POUR LA REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL, POURSUIVONS LA LUTTE !

| Le transport de voyageurs

 Les délégués CGT aux trains réunis en conférence métiers viennent de valider une feuille de route offensive pour le métier d’ASCT. 

Ainsi, le projet CGT concernant la prime de travail va se poursuivre jusqu’à l’obtention totale de cette revendication. 

À l’aube des NAO, la CGT a déjà interpellé la direction lors de l’audience du 03 octobre et lui a rappelé ses engagements sur ce sujet en décembre 2022. Le combat continue ! 

Les ASCT qu’ils soient statutaires ou contractuels bénéficient du code prime 24. Celui-ci est revalorisé par rapport au code prime 01. En effet, les sujétions liées notamment à la sécurité sont essentielles à la reconnaissance de notre métier et conduit à cette différenciation. 

En 2021, la CGT a travaillé dans ses structures un projet de revalorisation et de refonte du système actuel de la prime de travail visant à accroître celle-ci de 300 € supplémentaires en moyenne par mois et à simplifier son calcul. 

Une pétition signée par 60 % des ASCT et remis à la direction le 19 mai 2022 par 600 ASCT a jalonné ce parcours revendicatif. Lors du conflit de fin d’année 2022, la direction sous la pression de la mobilisation des ASCT a répondu partiellement à nos exigences : 

  •  Augmentation générale de la prime de travail ;
  • Création de l’indemnité ASCT ;
  • Sécurisation de la prime de travail à hauteur du code prime 01.

De plus, la direction s’est engagée sur le relevé de décision du 22 décembre 2022 à traiter à nouveau le sujet lors des NAO 2024 et 2025. 

Aussi, la CGT a rappelé à la direction ses engagements lors de l’audience du 03 octobre 2024. Pour la CGT, le contrat doit être strictement respecté. 

La CGT a travaillé, proposé et mis en oeuvre une démarche revendicative qui a porté ses fruits. Depuis 3 ans la direction a entendu à plusieurs reprises nos revendications et nos arguments, si elle prétend les comprendre, qu’elle le prouve ! 

 En tout état de cause, la CGT appelle les ASCT à interpeller leur direction sur le sujet et à s’engager massivement dans les prochaines journées d’action tous services. 

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L’heure est au conflit à la SNCF !

Grève unitaire tous services le 21 novembre 2024

| Espace presse

L’heure est au conflit à la SNCF !

Après avoir été reçues le 28 octobre par le ministre des Transports qui a confirmé la liquidation de Fret SNCF, cela a été au tour de la direction d’entreprise de recevoir les fédérations cheminotes, dans le cadre d’une alarme sociale unitaire, ce mardi 05 novembre.

Acculés dans les cordes, les représentants du Groupe SNCF n’ont pas pu nier que c’est l’acte 2 de la contre-réforme du ferroviaire de 2018 qui est en train d’être imposé aux cheminotes et cheminots dans toutes les SA.

Dans ce moment crucial, les fédérations cheminotes prennent leurs responsabilités en décidant de construire une mobilisation puissante et tous services ces prochaines semaines.

 

Nous avons un destin commun face à ce carnage social !

« Nous ne laisserons pas passer le train » de la liquidation de Fret SNCF, de la privatisation dans les activités TER, Transilien et Intercités et de l’éclatement de SNCF Réseau avec son plan Résonances sans ne rien faire ! C’est l’unité du Groupe Public Unifié que le PDG de la SNCF, en première ligne, est en train d’exploser avec sa stratégie de dumping social et de rentabilité financière sans limite.

C’est aussi une riposte syndicale contre ce gouvernement illégitime que nous allons lancer. Ce sont d’autres choix politiques que nous devons imposer au ministre des Transports. Il peut abandonner son plan « Car express » pour 2025 et se consacrer au service public ferroviaire et à son financement. Dans cette crise écologique mortifère que nous subissons, le train doit être tout simplement incontournable : notre combat est aussi pour l’intérêt général.

 

Grève le 21 novembre : notre ultimatum !

L’heure n’est pas à la tergiversation du côté des organisations syndicales à la SNCF. Dans l’unité, elles appellent déjà à une première journée de grève le jeudi 21 novembre 2024. Alors que le patronat et le pouvoir en place misent sur notre résignation, nous allons montrer notre détermination et notre solidarité. Nous sommes toutes et tous lié·es par ce qui se trame à Fret SNCF, dans les SA Voyageurs et Réseau mais aussi au sein du GIE et à la SA Holding.

Cette journée de 24 heures sera l’unique ultimatum que nous lançons au gouvernement et à la direction SNCF. S’ils ne répondent pas à nos revendications, nous lancerons un mouvement de grève plus long et plus fort en décembre.

  • Arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et obtention d’un moratoire
  • Arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités
  • Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire

 

Un seul mot d’ordre : mobilisation générale !
Le 21 novembre, on tape très fort !

20241105_APPEL_UNITAIRE_21_novembre

 

LIQUIDATION DE FRET SNCF, FILIALISATION, FINANCEMENT DE RÉSEAU : NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE  !

Alarme sociale

| Espace presse

Alors que l’urgence climatique impose le développement du ferroviaire comme solution bénéfique à toutes et à tous, le gouvernement fait le choix du pire.

Fret SNCF, concurrence et filialisation… autant de sujets cruciaux sur lesquels le gouvernement opte pour la casse des services publics, de l’emploi et du bien commun.

Réunies par le ministre des Transports, François DUROVRAY, le lundi 28 octobre, les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont appris la décision du gouvernement de procéder à la liquidation pure et simple de Fret SNCF. Au cours de cette réunion, malgré les arguments posés et développés par les organisations syndicales, le pire a été acté par le Ministre.

Ces décisions, qui s’inscrivent dans la continuité de celles combattues par les cheminotes et les cheminots depuis 2018, doivent être combattues. En effet, les multiples réorganisations, déstructurations du système ferroviaire public, viennent percuter de plein fouet le nécessaire développement d’un outil public ferroviaire voyageurs et marchandises performant, au service de la nation. Dans ce contexte, les conditions sociales des cheminots se dégradent alors que la concurrence, carburant du dumping social, s’accentue.

Ainsi, pour nos fédérations, l’urgence est aujourd’hui de mettre fin au plus vite à la discontinuité qui menace Fret SNCF car, outre la fin du transport de marchandises par rail au sein du Groupe Public Unifié, c’est aussi l’intolérable carnage social qui se poursuit avec plus de 500 suppressions d’emplois et la volonté d’abaisser le cadre et les garanties sociales des cheminots du Fret.

La politique de filialisation systématique pour donner suite aux appels d’offres TER en région n’est pas différente de celle mise en oeuvre au Fret. Cela se traduira par la multiplication de « PME du rail ». Le point commun de ces stratégies est de remettre en cause l’unité du Groupe et son cadre social dans le cadre d’un abaissement du niveau des droits et garanties des cheminots, et une stratégie de dumping social que vous semblez assumer délibérément.

Par ailleurs, le ferroviaire ne saurait se développer sans que le réseau ne bénéficie des moyens nécessaires à sa maintenance et son développement. Or, la vision budgétaire portée par le PLF est marquée par un dogme financier qui balaie l’urgence écologique et impose l’austérité à tous les étages. Ce n’est autre que la promesse de fermeture de lignes ou l’abandon de projets structurants.

Pour nos fédérations, le financement du réseau quasi exclusif par le fonds de concours ne peut être une solution de long terme. En effet, ce sont les cheminots qui, par leur travail, la création de richesse qu’ils génèrent, payent ces investissements en lieu et place de l’État.

Nos fédérations exigent donc :

  • L’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
  • L’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités soumis à l’ouverture à la concurrence ;
  • De fixer les priorités des investissements à engager sur le réseau suivant un calendrier défini, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle de financement des infrastructures de transport permettant à l’État de retrouver sa place de stratège.

Nos fédérations syndicales ont déposé une alarme sociale (DCI) sur l’ensemble de ces points et préparent une riposte unitaire.

Nous ne laisserons pas passer ! Unitairement, nous allons agir pour l’intérêt commun !

 

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04 novembre 2024

Quarante nuances de cheminots

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