Fédération CGT des Cheminots


ET MAINTENANT, ILS VEULENT NOUS LICENCIER !

Tract aux cheminots

| Fédération

CHEMINOTS CONTRACTUELS

Dans un courrier daté du 26 octobre 2017 adressé aux représentants du personnel, le RH du Technicentre industriel Charente-Périgord annonce qu’il a fait appel à la DIRECCTE (inspection du travail) afin de pouvoir licencier en toute impunité les cheminots contractuels qui refuseraient une modification de leur contrat de travail liée à un reclassement. Ça suffit !

Ce courrier fait l’effet d’une bombe. La Direction envisage sérieusement de licencier « économiquement » les RH 0254 (ex-PS 25) dont le poste serait supprimé et qui n’accepteraient pas les propositions de mutation qui leur seraient faites ! Cela lui permettrait en outre de déclencher un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (ex plan social) si le nombre de licenciements était important ! Un palier est donc franchi !

Nous ne sommes pas des Kleenex !

La CGT affirme qu’il n’est PAS QUESTION d’accepter que des collègues soient licenciés à cause des réorganisations en cours !

Laisser nos collègues contractuels se faire licencier, c’est accepter, à terme, le licenciement des cheminots dans leur totalité.

Guillaume PEPY a déjà fait référence dans un colloque à la modification du Statut pour autoriser les licenciements économiques de cheminots en cas de perte d’appel d’offres. La proposition de loi des Sénateurs NEGRE et MAUREY sur l’ouverture à la concurrence fait également référence à cette nouvelle règle.

La solidarité et la mobilisation doivent imposer la sécurité de l’emploi obligatoire pour tous !

Face à ce scandale, la Fédération CGT des Cheminots a déposé une DCI ce jour sur les points suivants :

  • la politique de l’emploi au sein du GPF et particulièrement la création d’emplois au Statut ;
  • le rythme effréné des réorganisations ;
  • les attaques contre les droits des cheminots ;
  • la préfiguration de l’application des ordonnances gouvernementales à la SNCF.

Alors que les plans sociaux s’enchaînent depuis 3 ans dans les établissements, ils étaient jusqu’alors masqués par les systèmes de reclassements internes. Désormais, cela ne suffit plus pour absorber la casse de l’emploi. Il faut pouvoir briser des familles, fabriquer des chômeurs, pour atteindre les objectifs financiers délirants fixés par la Direction. C’est inacceptable !

Il y a urgence !

La CGT a lancé une grande campagne à l’attention des populations (journal « La vraie info », forum national des associations du 5 octobre 2017, etc…). Les usagers ne demandent ni la concurrence, ni la privatisation, ils veulent au contraire une amélioration du service public ferroviaire.

Les cheminots doivent eux aussi faire entendre leur voix ! Nous sommes les experts du ferroviaire. Nous vivons quotidiennement les dysfonctionnements et nous pouvons faire des propositions pour trouver des solutions, tout en améliorant nos conditions de travail.

Face à l’extrême menace qui pèse sur nos emplois et notre avenir, nous ne pouvons pas rester spectateurs ! Nous devons agir ! Partout, la CGT appelle les cheminots à recenser les emplois et tous les éléments nécessaires pour améliorer la production et les conditions de travail.

Mobilisons-nous pour porter ces cahiers revendicatifs à la Direction et montrer que nous refusons la casse de notre outil de travail et de nos conditions sociales.

Si la direction devait persister dans sa logique destructrice tant contre l’emploi que contre le service public ferroviaire, la Fédération CGT appellerait les cheminots à intervenir.

EXIGEONS UN PLAN D’URGENCE FERROVIAIRE PLUTÔT QUE DES PLANS SOCIAUX !


>> Pour mieux comprendre : la sécurité de l’emploi

La sécurité de l’emploi est liée au chapitre 7 (cessation de fonction). Celui-ci ne prévoit pas le licenciement économique comme motif de départ de l’entreprise. Dès lors, un cheminot ne part que par démission, décès, retraite, réforme ou licenciement pour faute.

Pourquoi ? Parce que la SNCF est un établissement public (EPIC). Les restructurations sont censées être liées au « principe d’adaptabilité » du service public : se transformer pour mieux répondre aux besoins de la population. Dès lors, elles sont (théoriquement) l’émanation de l’intérêt général dans lequel est inclus l’intérêt des salariés qui ne doivent pas être maltraités à cause de cette « adaptabilité ». Pas question de les licencier, il faut les reclasser. C’est une question de justice.

Ceux qui veulent remettre en cause la sécurité de l’emploi en utilisant les contractuels pour introduire les licenciements économiques à la SNCF, visent en fait à privatiser l’entreprise, à la transformer en groupe capitaliste comme les autres. La bataille pour empêcher le licenciement des collègues rejoint donc celle, plus générale, de défense du service public ferroviaire.

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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QUI VEUT TAPER DANS LA CAISSE ?

CPRPF

| Les conditions sociales

Après s’être approprié la gestion des facilités de circulation en application de l’accord classifications – rémunérations, le patronat tente d’accaparer les fonds du régime spécial SNCF.

La CGT s’oppose fondamentalement à la tentative d’usurpation et revendique l’extension des garanties et du régime spécial à tous les cheminots.

C’était cousu de fil blanc… la création de la caisse de branche ferroviaire sans étendre le régime spécial n’apporte aucun droit supplémentaire aux cheminots hors statut, mais offre de nouvelles opportunités au patronat.

LE PATRONAT TENTE DE NOYAUTER LA CAISSE

Lors de la commission prévoyance du régime spécial SNCF qui s’est déroulée le 3 avril 2025, la CGT a dénoncé le coup de force du syndicat patronal (UTPF).

Alors que l’UTPF refuse d’étendre les garanties du régime spécial SNCF à tous les cheminots, elle s’appuie sur une passivité déconcertante de la direction de la CPRPF pour tenter de s’imposer dans la gouvernance du régime spécial SNCF et figurer dans la gestion des droits ou prestations spécifiques.

Sans aucune pudeur, le syndicat des patrons s’affiche comme un « partenaire » des cheminots d’un régime spécial SNCF qu’il critique, rejette et dénonce.

Alors qu’il refuse toute mesure de financement, il tente également de profiter des fonds affectés à la prévoyance pour permettre aux employeurs de s’affranchir de leurs responsabilités. Les intentions du syndicat des patrons sont claires : continuer à diviser les cheminots, réduire leurs droits, tout en profitant des fonds existants.

LA CASSE DOIT CESSER

Parfois, la direction SNCF et le patronat trouvent malheureusement des organisations syndicales qui accompagnent leur funeste politique.

L’accord Classifications-Rémunérations de branche ferroviaire, la création d’une caisse de branche sans aucun droit nouveau ou spécifique, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots statutaires sont autant de coups dramatiques portés contre le système de protection sociale des cheminots, et singulièrement contre le régime spécial SNCF.

Il n’est pas trop tard pour qu’ensemble, nous dénoncions ces mécanismes de déconstruction mis en oeuvre.

La CGT revendique un cadre social de haut niveau : un nouveau statut du travailleur du cheminots (NSTC) avec notamment de meilleures garanties en matière de protection sociale et l’extension du régime spécial à tous les cheminots.

ENSEMBLE,
EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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TOUT N’EST PAS RÉGLÉ !

EALE

| Équipement

Le processus revendicatif initié maintenant depuis plus de 2 ans par la CGT, appuyé par deux préavis nationaux, a fait bouger certaines lignes.
Reçus en audience, nous ne pouvons qu’affirmer que tout n’est cependant pas réglé aujourd’hui !

Dans un premier temps, la direction a validé le fait que notre démarche était porteuse d’avancées pour les cheminots des EALE avec, par exemple, plusieurs évolutions positives concernant les RSS. Ils ne sont pas les seuls gagnants. À compter de l’exercice de notations 2025-2026, le repositionnement sur un emploi de classe 3 de tous les agents intégrés dans un cycle d’astreinte a également été acté. Une revendication que nous avons portée tout au cours de ce processus.

L’AVENIR DES EALE

Pourtant, l’inquiétude des cheminots concernant l’avenir des EALE avec le projet Résonnances est bien réelle. Et pour cause, sa mise en place rapide va remanier en profondeur le fonctionnement de la SA. En effet, c’est avec un maillage en 3 dimensions (interrégionale, régionale et nationale), que SNCF Réseau devra combiner. Le maillage national se concentrera sur la définition de stratégie et de politique et de standards techniques.

Ce projet est la fin d’un édifice qui permettra, le cas échéant, de mettre SNCF Réseau sur le chemin de l’ouverture à la concurrence comme l’ont vécu FRET SNCF et l’activité Voyageurs. Comme à son habitude, rien ne change pour la direction. Attitude irresponsable au regard des enjeux !

Nous avons rappelé également que, pour les cheminots, l’ensemble de la ligne managériale doit être composée par des agents issus des EALE. La spécificité des métiers impose des connaissances et des analyses ne se trouvant qu’à la SNCF. C’est également un gage de haute sécurité.

L’EMPLOI TOUJOURS EN TENSION !

La direction n’apporte aucune garantie concernant le maintien d’une dynamique dans les recrutements. Pour preuve, ces dernières années, les recrutements ne permettent toujours pas de combler l’ensemble des postes vacants. 58 techniciens et opérateurs EALE et 41 RSS sont annoncés pour 2025.

Pour la CGT, augmenter le nombre de cheminots dans la logistique nationale n’est pas la solution. Ce sont bien des emplois pérennes en nombre qui feront que la sécurité sera réellement prise en compte.

La CGT restera vigilante. Les tensions, que la direction reconnaît, doivent également être réglées rapidement.

POUR LA CGT, LA DIRECTION DOIT ALLER PLUS LOIN :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les EALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • des formations en adéquation avec la mise en œuvre de nouvelles technologies ;
  • un nombre d’agents permettant d’assurer l’astreinte dans des conditions garantissant les temps de repos ;
  • le décloisonnement des agents de régulation avec possibilité de sortir de la régulation au bout de 5 ans.

SEUL LE RAPPORT DE FORCE FAIT BOUGER LES LIGNES !

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DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

| Équipement

Résonances, Sécufer, STI OPE et Optimum sont autant de projets qui vont modifier profondément les métiers à l’Équipement. Les conditions de travail n’ont jamais été aussi détériorées. Pour la CGT, il devient urgent d’agir.

La CGT a rencontré ces derniers jours, à plusieurs reprises, la direction de l’entreprise. Tout d’abord, dans le cadre d’une première audience concernant la STI OPE, qui vient modifier le niveau d’exigence pour les entreprises et les personnels en charge de la sécurité ferroviaire, nous demandions la liste des emplois repères, le nombre de cheminots concernés par la suppression d’une ou plusieurs TES et TSAE et le nombre de cheminots concernés par les TCS. La Direction ne nous apportait aucune réponse, prétextant l’absence du texte national applicable. Elle confirmait l’abrogation de 95 % des textes de sécurité.

Une seconde rencontre s’est tenue le 10 mars, lors du comité de suivi de la réinternalisation, avec un exercice d’autosatisfaction de la part de l’entreprise. Avec ses 150 postes réinternalisés, elle compte tenir en haleine la CGT. Elle se trompe !

Concernant la rémunération, rencontrer aujourd’hui de jeunes cheminots du service électrique formés en un an et avec un salaire de 1 400 euros n’est pas rare. Avec la fin du statut, il est maintenant possible pour la Direction de sous-payer ses salariés. Pour rappel, au statut, cet agent aurait été embauché au-dessus du Smic et aurait eu un véritable déroulement de carrière. La grille unique que la CGT revendique aujourd’hui est une évidence pour contrer ce dumping social organisé !

Concernant l’emploi, les 400 emplois supplémentaires obtenus en 2024 n’ont pas été réalisés. Pour rappel, nous sommes 26 250 (chiffre de 2024), contre 26 589 (en 2023). La baisse des effectifs se poursuit. Pour la CGT, la situation est alarmante. Les collectifs de travail sont tous sous-dimensionnés. Certains le sont à hauteur de 50 %. Pourtant, la production se fait, mais dans quelles conditions ? La Direction sous-traite à plus de 50 entreprises la sécurité. Elle casse nos collectifs pour mieux vendre la sécurité.

La CGT revendique la réinternalisation de l’ensemble des missions de sécurité et pour cela l’embauche de 3 000 cheminots à la Voie.

L’externalisation coûte cher ! Mais elle a une autre face aussi néfaste : elle engendre et contribue à la perte des compétences. Des établissements sont en train de réfléchir à reformer de jeunes embauchés (4 à 5 ans d’ancienneté) car n’ayant pas ou peu pratiqué, ils n’ont engendré aucune expérience. Nous le rappelons, encadrer des entreprises n’est pas un métier.

Cette perte des savoirs organisée est un réel danger ! Nous rappelons qu’aucun cheminots ne sera épargné par cette logique destructrice du groupe public unifié.

Les cheminots sans maîtrise, sans ces connaissances emmagasinées par la pratique, pourraient ne pas rentrer dans les plans des futurs donneurs d’ordre. De plus, ces faibles rémunérations démontrent que, aujourd’hui déjà, ces cheminots ne comptent pas beaucoup aux yeux de l’entreprise.

Pour la CGT, la prise de conscience devient urgente. Le « rien ne change » des directions n’est qu’un mirage. Que ce soit dans les fonctions transverses avec des suppressions d’effectifs conséquentes, dans l’encadrement avec un mal-être grandissant qui s’installe ou avec les incidents sécurité en augmentation en ce début 2025, pour la CGT, il convient de relever la tête et de ne plus subir… ne plus subir le tout-EVS, qui fait que certains cheminots dérogent aux règlements sécurité. Les cas sont connus et nombreux. Nous rappelons que tout écart peut entraîner de graves dérives. Elles peuvent coûter très cher en cas d’accident.

La CGT appelle les cheminots de l’Équipement à se mobiliser partout et à s’inscrire dans les actions locales pour gagner sur nos revendications !

Pour la CGT, il convient de s’organiser et de revendiquer :le recrutement de 9 000 emplois à l’Équipement pour tous les services ;

  • la réinternalisation des missions de sécurité ;
  • une véritable politique de réinternalisation afin de conserver et renforcer les compétences ;
  • la prise en compte de la pénibilité pour l’ensemble des métiers avec astreinte et travail de nuit ;
  • de réelles mesures améliorant les conditions de travail.

NOUS NE CAPITULERONS PAS !
AVEC LA CGT POUR L’AVENIR DE NOS MÉTIERS ET POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ !

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VIENS CALCULER TA PRIME TRACTION CGT !

| Traction

Depuis des années, la CGT dénonce une prime de traction injuste et obsolète. Parce que la CGT est force de proposition, elle porte un projet de prime de traction revalorisée, juste et équitable pour tous.

C’est pourquoi un calculateur de prime de traction, sur la base des revendications CGT a été mis au point par le collectif national traction. Ce calculateur est mis à disposition dans chaque dépôt afin que tous les ADC puissent mesurer concrètement la nécessité d’agir pour gagner une refonte et une revalorisation de cette prime pour tous, quelle que soit l’activité. Nous invitons donc tous les conducteurs à se rapprocher d’un délégué CGT afin de venir calculer leur prime de traction !

 

CONDUCTEURS STATUTAIRES ET CONTRACTUELS, TOUS GAGNANTS !

Ce projet CGT permet :

  • La revalorisation de l’ensemble des primes de traction,
  • La simplification du mode de calcul,
  • La réduction des écarts entre les roulements en revalorisant les primes les plus basses comme les plus élevées,
  • Une garantie salariale plus importante en cas de SU, maladie, inaptitude temporaire etc.

De plus, la Fédération CGT des Cheminots revendique la mise en place d’une grille unique salariale pour tous les cheminots, garantissant la reconnaissance des savoirs et savoir-faire, un déroulement de carrière automatique et un salaire minimum sans diplôme et sans ancienneté de 2 000 €.
Aujourd’hui, les conducteurs contractuels, qui vont devenir majoritaires dans les prochaines années, ne perçoivent pas la même rémunération pour un même métier et une même qualification.

CONDITIONS DE TRAVAIL DÉGRADÉES

Actuellement, la spécialisation par produit, les aléas de production (PTA, Stop circulation, travaux), la filialisation, voire le transfert dans des entreprises ferroviaires privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, nécessitent de sécuriser une rémunération de haut niveau.
Dans ce cadre, la direction continue de développer ses logiciels de commande en maximisant la productivité, dégradant ainsi les roulements, et donc les conditions de travail au quotidien.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE
TOUS LES CONDUCTEURS
À SE PRÉPARER À LA GRÈVE
DANS LES JOURS ET SEMAINES À VENIR.

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LA CGT REJETTE LE PERMIS DE LICENCIER

Convention collective nationale

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire (UTPF) souhaite un accord pour faciliter et accélérer le licenciement des cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

La CGT s’y oppose et exige des mesures pour de meilleurs parcours professionnels et une garantie de l’emploi.

La CGT revendique un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche (Nouveau Statut du Travailleur Cheminot).

L’UTPF tente systématiquement de se servir de la convention collective nationale (CCN) pour abaisser les droits des cheminots. Cette fois, elle s’attaque aux cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

Le Code des transports impose au patronat de mettre en place des garanties en matière de maintien de rémunération et de reclassement pour les agents de conduite en inaptitude sécurité. Dans ce cadre, l’UTPF a engagé des discussions pour un accord dans la branche ferroviaire.

Pour la CGT, le sujet dépasse largement les seuls agents de conduite. Plus de 80 000 cheminots réalisent des missions de sécurité et sont susceptibles d’être « descendus » de sécurité.

Tous les cheminots devraient donc pouvoir bénéficier de garantie en matière de sécurisation de l’emploi, de rémunération et de parcours professionnels.

Pourtant, dans son projet d’accord, l’UTPF refuse de lister exhaustivement les métiers concernés afin de ne rien imposer aux employeurs et laisser les cheminots sans aucune garantie.

LE PATRONAT NE VISE QU’À LICENCIER LES CHEMINOTS EN INAPTITUDE SÉCURITÉ

Pour l’UTPF, un cheminot qui ne peut plus réaliser le métier pour lequel il a été recruté n’a plus rien à faire dans le ferroviaire. Cela vaut pour les agents de conduite comme pour tous les autres cheminots qui réalisent des missions de sécurité.

Ainsi, l’UTPF considère qu’un cheminot déclaré en inaptitude sécurité doit être dirigé vers une inaptitude au travail, et donc une procédure de réforme pour les cheminots statutaires ou le licenciement pour les cheminots hors statuts.

Elle ne propose aucune garantie de démarche de reclassement. Pour les agents de conduite en inaptitude temporaire, ils ne disposent que d’un maintien de rémunération, très en-deçà de ce qui existe déjà aujourd’hui pour la plupart des cheminots.

Nul ne doute que certains employeurs, et notamment la direction de la SNCF, sauront rapidement s’aligner sur le moins disant.

UN ANTIDOTE : LE NSTC POUR TOUS LES CHEMINOTS

Avec le concours de certaines organisations syndicales, le patronat s’évertue à dégrader les conditions sociales des cheminots pour alimenter un dumping social, moteur d’une ouverture à la concurrence tous azimuts.
Alors que certaines organisations syndicales proposent au patronat de majorer les primes de licenciement, acceptant de fait la procédure en cas d’inaptitude, la CGT a exigé l’ouverture de négociations pour un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot (NSTC).

Un nouveau Statut avec des garanties et de nouveaux droits en matière de formation, de sécurisation de l’emploi et de parcours professionnels, de salaires, de logement, d’activités sociales et culturelles, etc.

ENSEMBLE, EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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LA DIRECTION NE NÉGOCIE PAS, LA CGT APPELLE LES ASCT À LA GRÈVE !

| Trains

La Fédération CGT des cheminots a déposé une DCI spécifique ASCT pour laquelle elle a été reçue le 18 mars dernier et a formulé les revendications d’une CAA améliorée, la refonte et la revalorisation de la prime de travail ASCT, ainsi que des mesures sur l’organisation du travail au quotidien.

Au vu du niveau des réponses apportées, la Fédération CGT dépose un préavis de grève !

LA CGT VEUT AMÉLIORER LA CAA

Alors que le conclave cher à François Bayrou a pris l’eau, la CGT réaffirme que cette réforme doit être abrogée et qu’il est plus que jamais nécessaire d’améliorer l’accord signé en avril 2024.

La CGT revendique un projet visant à consolider et améliorer la spécificité ASCT avec une CAA allant jusqu’à 78 mois.

La CGT, fidèle à ses positions lors du conflit des retraites et lors de l’accord CAA, réaffirme que le sujet de l’allongement des carrières n’est pas clos !
PÉNIBILITÉ : LE COMPTE N’Y EST PAS !

La CGT revendique l’élargissement des emplois-repères à pénibilité avérée et la réécriture du référentiel GRH 938 qui a des incidences néfastes pour les ASCT.

Si la direction prétend écouter nos revendications, elle n’entend pas réinstruire le dossier « fin de carrière ». Pour elle, le sujet est clos, la spécificité ASCT a, pour elle, été confirmée.

LA CGT EXIGE LA REFONTE ET LA REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL

Ce projet CGT date du 7 juillet 2021, il est conforté par la pétition CGT et les signatures de 4 632 ASCT. Cette revendication est plus que jamais d’actualité au vu de l’annonce de l’absence de NAO sur les salaires en 2025, alors même que la direction annonce des résultats financiers importants…

La proposition CGT basée sur la fusion S1/S2 et la création d’une nouvelle rubrique visant à la reconnaissance et à la technicité du métier permettrait une hausse substantielle (+170€ mensuels) et pérenne de la rémunération des ASCT.
Si la direction juge juste et cohérente notre proposition, elle affirme que la temporalité ne permet pas d’ouvrir des négociations (contexte intérieur et extérieur, concurrence, équilibre entre cheminots…).

ORGANISATION DU TRAVAIL : DE DÉGRADATION EN DÉGRADATION…

Les affres des outils SCORE sur les axes TGV et HASTUS au TER entraînent un mécontentement général. SCORE devient un cauchemar tant il attaque les conditions de vie, au-delà des conditions de travail. En ce sens, les NR (autrefois variantes) ne respectent plus les repos récupérateurs à domicile. Les exemples sont légion et alimentent la colère.

Aussi, la CGT estime que la direction doit agir. Des engagements visant à paramétrer l’outil doivent être pris. En ce sens, la CGT a identifié plusieurs leviers qui seraient de
nature à faire baisser la tension en respectant les conditions de vie des ASCT (respect PS/FS, du midi/midi, montage des JS avec RHR…). La CGT a fait la proposition d’un GT de l’instance métiers Bord dont le contenu doit pouvoir être élargi à ces sujets.

Si la direction a, semble-t-il, entendu la proposition CGT de mettre en place un groupe de travail sur le thème de l’organisation du travail, elle n’en communique ni la date, ni la
présence des décideurs et donneurs d’ordre. Si elle annonce la mise en place d’actions
sur la prévisibilité, leur identification est, à ce jour, obscure.

La CGT prend acte de l’attentisme de la direction sur les revendications exprimées. Aussi, après avoir partagé avec ses structures et ses militants les réponses apportées, la CGT dépose un préavis de grève national ASCT à compter du 10 avril 19h pour une première séquence qui doit être massive !

LA CGT APPELLE À LA PARTICIPATION
DU PLUS GRAND NOMBRE D’ASCT
AUX AG QUI SERONT ORGANISÉES
LE 11 AVRIL 2025 POUR DÉCIDER DES
PROCHAINES SÉQUENCES DE MOBILISATION !

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AMBITION CHEMINOTS TÉLÉCONSEILLERS !

RCAD

| Exploitation

La direction a lancé un projet dont l’échéance est fixée au 1er juin 2025. Celui-ci consiste à rattacher les cheminots des RCAD dans 4 UO pilotées par la direction nationale TGV Intercités.
Pour la CGT, ce projet ne doit en aucun cas remettre cause les conditions de vie et de travail des près de 700 cheminots qui exercent dans ces services 7 jours sur 7.

L’année 2024 a été marquée par plusieurs conflits sociaux portés par la CGT dans les centres RCAD. En effet, la mise en place chaotique de l’outil SOLAR, les conditions de travail dégradées et la part trop importante d’externalisation, sous le prétexte de transfert au débord, ont suscité de la colère et des exigences fortes.

Durant cette même période, la direction a décidé de lancer un projet de réorganisation avec le slogan désormais bien connu : « rien ne change ». À quelques semaines désormais de la mise en place de cette nouvelle organisation, rien n’est moins sûr…

CHAMPIONS DE L’EXTERNALISATION ET DU DÉCOUPAGE

Alors que la principale ambition affichée de ce projet est de « devenir les champions de la relation client à distance face à la concurrence », la part d’externalisation des missions ne cesse d’augmenter. Pour exemple, la part de l’activité Loisirs externalisée est d’environ 50 % ! Pire, nous constatons qu’au-delà de l’affichage « rassurant » de la direction, elle n’hésite pas à envoyer les appels au Maroc sur l’activité de la ligne d’urgence des personnes en situation de handicap de 21h00 à 7h00, tout en créant les conditions de l’automatisation des prestations PSH sur les sites de Paris Nord, Dunkerque et Lille. Ces prestations sont gérées par l’agence RCAD de Longueau, rattachée à Gares & Connexions depuis 2024.

La CGT porte la revendication de la ré-internalisation de la charge de travail. Mais de son côté, la direction poursuit sa course au dumping social.

UNE RÉORGANISATION SOUS SURVEILLANCE

Le projet « Ambition RCAD » porte de nombreuses zones d’ombre qui ont amené les élus CGT dans les CSE à déposer des expertises, dont les conclusions sont prévues en avril.

Les risques psychosociaux sont évidemment au coeur du dossier, avec des craintes sur l’évolution des horaires de travail, l’éloignement des CPS et services RH, la polyvalence et une dégradation des conditions de travail. De plus, l’avenir de certains sites est clairement posé. Ainsi, le site de Clermont ne serait pas rattaché au projet, tout en continuant de prester pour l’activité TGV-Intercités, mais sans avoir de ligne stratégique et humaine.

RENFORCER LA FIERTÉ, L’ENGAGEMENT ET DIMINUER L’ABSENTÉISME AVEC DES NOUVEAUX OUTILS !

Développement de l’automatisation, des outils de pilotage des ressources, expérimentation de nouvelles missions, réalisation de plan d’action contre l’absentéisme font partie des axes portés par la direction pour regagner l’engagement des cheminots. Tout un programme…

Ce projet reste cependant très évasif sur les droits des cheminots à travailler dignement. Dans de nombreuses situations, ce sont bien les conditions de travail qui sont mises en cause lors des arrêts de travail : injonctions contradictoires, pression temporelle, hyper-vision sont des motifs exprimés par les cheminots.

LA CGT PORTE L’AMBITION DE REGAGNER DE LA PROXIMITÉ !

Une délégation de la Fédération CGT composée de cheminots des RCAD de Béziers et Le Mans a été reçue par la direction TGV Intercités et ses filiales, le 18 mars, pour évoquer les sujets de représentation du personnel dans la future entité. En effet, dans cet établissement essentiellement composé de cheminots des directions centrales, les IRP se composent d’un CSE et de deux CSSCT.

Dans ces conditions, la CGT a exigé la création de comités de proximité SSCT sur l’ensemble des sites RCAD impactés par ce dossier. La CGT a également demandé d’inclure les sites de Clermont (TER), de Longueau (Assist’en gare – Gares & Co) et de l’Agence Groupes de Strasbourg.

De plus, la gestion des activités sociales n’étant pas mutualisée, puisque la CFDT – majoritaire dans ce CSE – n’est pas signataire de l’accord, les cheminots transférés perdraient l’accès aux activités sociales et culturelles de proximité proposées par les CASI, faute de financement.

Pour la CGT, la direction doit garantir aux cheminots l’accès aux activités sociales et culturelles en proximité. Cette revendication englobe d’ailleurs les cheminots amenés à être transférés dans les diverses filiales en région.

La CGT appelle les cheminots des RCAD à rester mobilisés
et à signer massivement la pétition
pour obtenir de meilleures garanties de maintien de leurs droits.

ENSEMBLE,
EXIGEONS UN NOUVEAU STATUT
DU TRAVAIL CHEMINOT !

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GAGNONS DES ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES

À la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de la branche !

| Les conditions sociales

POURQUOI DES ACTIVITÉS SOCIALES POUR TOUS ?

La création systématique de filiales pour répondre aux appels d’offres Voyageurs, les possibles velléités similaires quant au “Service Librement Organisé” (TGV et Intercités), le démantèlement de
Fret et sa substitution par deux filiales remettent en cause l’accès aux Activités Sociales et Culturelles des cheminots.

Ces choix conduisent à exclure des milliers de cheminots à très court terme des CASI/CCGPF et menacent l’équilibre financier déjà fragile de nombreuses structures. Il s’agit là d’une remise en cause des droits historiques pour l’ensemble des cheminots, actifs comme retraités.

  • Plus de 70 000 cheminots et ayants droit ont participé aux arbres de Noël en 2024 avec les CASI ;
  • Ce sont des milliers de repas préparés et servis chaque jour dans nos restaurants d’entreprise ;
  • Ce sont 14 000 enfants partis avec le CCGPF en colonie de vacances et près de 4 000 mini-séjours avec les CASI en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • Ce sont plusieurs centaines de salariés qui œuvrent chaque jour au service des cheminots et de leur famille ;
  • Ce sont des centaines de clubs, associations, groupements formant les sociétés d’agents sur tout le territoire.

Il aura fallu plusieurs décennies avant de bénéficier, comme les autres salariés de ce pays, de ce droit chèrement acquis.

NOUS REVENDIQUONS :

  • Le maintien de l’accès à toutes les Activités Sociales et Culturelles pour tous les cheminotes et cheminots actifs et retraités, quelle que soit leur entreprise ;
  • L’augmentation des enveloppes travaux et restauration ; Le maintien d’une représentation démocratique décidée par les salariés, avec leurs représentants, afin de gérer les activités sociales ;
  • Une dotation à hauteur de 3 % de la masse salariale des actifs et 1 % des retraités.

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