Fédération CGT des Cheminots


LE 9 OCTOBRE 2018 ON STOPPE LA GRANDE LESSIVE !

Action interprofessionnelle

| Fédération

Dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 09 octobre 2018, la Fédération CGT des cheminots appelle à agir massivement par la grève et à participer aux manifestations en territoire.

Le gouvernement continue de mener ses réformes antisociales au pas de charge, malgré une chute dans les sondages et un mécontentement qui se généralise chez les salariés et les citoyens.

Le budget 2019 lève le voile sur les intentions de l’Exécutif de poursuivre la casse sociale, ainsi que le démantèlement des services publics.

Fidèle parmi les fidèles d’un « nouveau monde » empreint de dumping social, de précarité, de casse de l’emploi, de fermetures en tout genre (guichets, gares, sites et lignes ferroviaires…), la Direction de la SNCF tente de fermer le chapitre du conflit dur contre le pacte ferroviaire pour laisser à penser que les cheminots, les usagers, sont passés à autre chose.

LA BATAILLE SE POURSUIT

Le pacte ferroviaire devrait être mis en place au 1er janvier 2020. Nous bénéficions d’un an et demi pour mettre en exergue les mensonges du Gouvernement et de la Direction SNCF proférés devant les cheminots, les usagers de la SNCF et la population concernant les bienfaits d’une telle réforme.

Déjà les annonces de fermetures de lignes, de gares, de guichets, s’empilent. Les journaux locaux s’en font régulièrement l’écho.

Les exemples ne manquent pas, toutes les Régions sont touchées.

Face à ce plan social assumé par le Président du directoire dans une interview accordée le 21 septembre 2018, les cheminots luttent pour préserver leurs emplois sur les sites et exercer dans de bonnes conditions leurs métiers pour assurer un service public ferroviaire de qualité.

Que ce soit pour le développement du Fret ou du Voyageur, avec la CGT, des actions locales s’organisent à l’appui de cahiers revendicatifs locaux.

Contrairement à ce que certains dirigeants voudraient, même en activant leur arsenal répressif contre les militants syndicaux, les cheminots ont décidé de ne pas baisser la tête et de se battre.

LA RÉFORME AU QUOTIDIEN

  •  Accélération de la transformation de certains métiers (Escale / Vente par exemple) alors même que les négociations sur le contour des métiers sont en cours dans le cadre de la construction d’une CCN de branche !
  •  Déshumanisation des gares et des trains (suppressions en masse de guichets en PACA ou en Ile de France par exemple) ;
  •  Hausse de la productivité, qui se traduirait par un rythme de 2 000 suppressions d’emplois par an à partir de 2019 ;
  •  Accélération des fermetures des sites (l’atelier du Matériel à Cerbère, triages Fret, guichets à Avignon, Austerlitz,…) ;
  •  Fermetures de lignes appuyées par la SNCF, tout en prenant soin de renvoyer la responsabilité aux Régions ;
  •  Dégradation des conditions de travail et de vie des cheminots ;
  •  Pression et répression de plus en plus importantes exercées sur les agents et les militants syndicaux.

Au-delà des attaques qui appellent à une riposte d’ampleur pour préserver nos emplois, développer l’outil public au service de la Nation qu’est la SNCF, nous ne pouvons rester sans réagir quand on subit une 4ème année de gel des salaires, alors que la SNCF réalise des bénéfices (1 300 000 000 euros en 2017).

La Fédération CGT, ses syndicats de site, appellent les cheminots à agir massivement par la grève le 09 octobre prochain.

La CGT, à l’appui de son projet global « Ensemble pour le fer » et des propositions de développement qu’elle porte localement, ouvre des perspectives pour que nous puissions toutes et tous travailler ensemble, dans de bonnes conditions.

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RETRAITÉS CHEMINOTS, POUR NOS DROITS ET NOS REVENDICATIONS, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS !

Journée de mobilisation nationale du 20 mars

| Retraités UFR

Dans un contexte de régression sociale, où les retraités sont à nouveau la cible d’attaques du Gouvernement et du patronat, la CGT, dans une démarche unitaire, appelle les cheminots retraités à participer en masse aux manifestations du 20 mars organisées dans toutes les régions, pour nos droits et la revalorisation des pensions, pour la reconquête de la Sécurité sociale et gagner un régime spécial de branche !

Cette année 2025 va marquer les 80 ans de la Sécurité sociale. 80 ans que le Capital n’a de cesse de la combattre, n’ayant jamais accepté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper.
Il cherche à s’accaparer cette manne financière au travers de l’assurantiel comme les Complémentaires Santé Obligatoires (CSO) ou la capitalisation pour les retraites qui revient en force ces derniers jours. Depuis son arrivée en 2017, E.Macron mène une politique violente contre notre socle social, au service de ses alliés de la finance. La nomination de F.Bayrou comme Premier ministre s’inscrit dans la continuité cette politique de régression sociale ! Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui avait été censuré en fin d’année, a été ratifié par le 49.3 confirmant cette volonté politique d’affaiblir notre système solidaire !

Ambroise Croizat, Ministre du travail, communiste et Secrétaire Général de la CGT Métallurgie déclarait en 1945 lors de la présentation de cette loi : « Rien ne pourra se faire sans vous. […] La Sécurité sociale n’est pas qu’une affaire de lois et décrets. Elle implique une action concrète sur le terrain, dans la cité, dans l’entreprise. Elle réclame vos mains… ». Nous mesurons combien ces propos sont d’actualité aujourd’hui, et c’est cette démarche que nous voulons élargir et que nous porterons le 20 mars. C’est cette construction collective qui a fait que la Sécurité sociale fait partie de notre patrimoine français.

Il nous faut œuvrer pour conquérir une Sécurité sociale intégrale, une « nouvelle Sécu » propriété de ses cotisants sur la base salaire socialisé.

Ce schéma d’une Sécurité sociale intégrale ne doit pas être confondu avec notre revendication « d’un remboursement intégral » des dépenses de santé, reprise sous le vocable d’un remboursement à « 100 % des dépenses de santé » par les régimes obligatoires, une revendication à l’opposé du « RAC 0 » (reste à charge 0 euro) mise en place par Macron par un transfert obligatoire de remboursement vers les complémentaires santé, à condition que le bénéficiaire soit lui-même adhérent d’une mutuelle ou d’une complémentaire santé quand on sait que 700 000 retraités n’ont pas de complémentaire santé !

Les « complémentaires santé », dont la conduite repose sur les règles de la concurrence, du marché et du profit sont rendues obligatoires. Ce qui conduit ceux qui n’ont pas les moyens de « s’acheter » une protection sociale complémentaire à renoncer aux soins.

C’est ce qui risque d’arriver aux retraités cheminots avec la mise en place d’une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires, imposée par la direction SNCF avec l’accord de la CFDT, de l’UNSA et de SUD-Rail, qui rompt la solidarité intergénérationnelle, au risque d’exclure un peu plus de retraités de l’accès aux soins, du droit à se soigner, du droit à la santé, dégradant ainsi leur pouvoir d’achat. C’est aussi l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé tout comme ses prestations spécifiques. Notons également que les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Continuons d’affirmer notre opposition à la CSO et son retrait pour les statutaires !

Dans le même temps, la loi pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018 a instauré la fin des embauches au Statut à la SNCF et donc la fermeture du régime spécial de retraite et de prévoyance des cheminots mettant en péril son financement. La Fédération CGT des Cheminots porte l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Une revendication qui permettrait d’améliorer les droits des salariés tout en combattant le dumping social porté par l’ouverture à la concurrence, véritable privatisation, en assurant un socle de droits identiques pour tous les cheminots de la branche ferroviaire.

Cette extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire rentre aussi dans le cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire à travers la revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, le temps de travail…et les retraités sont concernés.

De leur embauche à la fin de vie, les cheminots doivent pouvoir bénéficier des prestations servies par le régime spécial de prévoyance et ainsi avoir accès aux cabinets médicaux SNCF pour les consultations, bilans de santé, vaccinations, examens biologiques ou radiologiques, suivis post-professionnels, actions de préventions…sans restriction d’âge. Cela permettrait aux presque 2 000 affiliés qui ont déclaré, en 2023, à la CPRP ne pas avoir de médecin traitant, de pouvoir continuer à se soigner sans avoir à débourser de frais supplémentaires car hors parcours de soins.

Notre bataille sur l’extension du régime spécial de prévoyance doit aussi se conjuguer avec celle pour obtenir l’arrêt des fermetures des cabinets médicaux, la réouverture de ceux qui ont été fermés et l’ouverture de nouveaux cabinets, avec le recrutement des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires à leur bon fonctionnement. À ce jour, 88 cabinets médicaux sont présents sur le territoire avec de fortes disparités régionales.

Le 20 mars 2025, mobilisés dans l’unité, agissons pour exiger :

  • Le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat avec comme première mesure une revalorisation immédiate des pensions de 10 % ;
  • Une Sécurité sociale intégrale qui couvre l’ensemble des aléas de la vie de la naissance à la mort ;
  • Un financement de la Sécurité sociale basée sur la cotisation sociale ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, revendiqueront de nouveaux droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise pour stopper le dumping socia

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ON VEUT LA PAIX !

Situation internationale

| Non classé

Nous assistons à une multiplication des conflits armés.
Le syndicalisme à une responsabilité historique, celle d’unir les travailleurs et de montrer la voie de la Paix.

La paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais repose aussi sur le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain. Ce sont toujours les travailleurs, quelles que soient leurs origines, qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent. La misère, le désespoir, le chômage et la détresse alimentent les conflits. Les éradiquer est une des conditions de paix.

Le mouvement syndical a donc un rôle à jouer, une contribution spécifique à apporter dans la recherche de la paix. La justice sociale est un élément constitutif de la recherche et du maintien de la paix !

RÉSOLUMENT CONTRE LES EXTRÊMES DROITES

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire.

La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparation des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

L’investiture de Trump, le 20 janvier dernier, a donné le ton d’une politique américaine décomplexée avec comme signe en ne peut plus clair, le salut Nazi du milliardaire E. Musk. Depuis, le camp Trump s’évertue à soutenir les partis d’extrême droite partout en Europe. C’est donc bien une « internationale fasciste » qui semble vouloir se créer sous nos yeux.

RÉSOLUMENT LES HÉRITIERS DE PIERRE SEMARD

La CGT, de par son histoire et ses valeurs, sera toujours contre l’extrême droite. Cette singularité de notre organisation et la commémoration de l’exécution de Pierre SEMARD, secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots, il y a 83 ans, résonne avec force dans le contexte actuel.

Arrêté le 20 novembre 1939, Pierre SEMARD est condamné à trois ans de prison. Transféré dans les prisons de Fresnes, Bourges puis Évreux, notre Secrétaire Général, livré par les autorités Vichystes d’extrême droite, meurt exécuté le 7 mars 1942 par l’occupant Nazi.

Cet épisode de notre histoire marque au plus profond les cheminots, il s’en suivra une intensification des sabotages jusqu’à la grève insurrectionnelle du 10 août 1944.

RÉSOLUMENT POUR LA PAIX !

La CGT est opposée, par essence, à une quelconque logique belliqueuse. Nous condamnons toute occupation des territoires en violation du droit international. L’occupation militaire des territoires constitue une violence inacceptable.

La CGT réaffirme son engagement pour un monde exempt d’armes de destruction massive et prône le désarmement, notamment l’élimination des armes nucléaires.

En tant qu’organisation syndicale, nous sommes préoccupés par la situation des travailleurs et de leurs familles dans les pays en guerre, de même que nous sommes très inquiets de voir que le droit international est bafoué. Les conflits armés continuent de conduire des populations à la misère, alimentent la haine entre les peuples et la montée des fanatismes.

RÉSOLUMENT FORCE DE PROPOSITIONS !

Une réforme profonde du fonctionnement des Nations Unies est nécessaire avec notamment un élargissement de son Conseil de sécurité à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique Latine ainsi que la suppression du droit de veto.

L’opinion publique doit être mobilisée grâce aux campagnes et actions sur le processus de désarmement, la promotion de la culture du dialogue et de la paix.

Il faut renforcer le camp de la paix et favoriser les rapprochements et relations avec les autres organisations de travailleurs mais également de la société civile dans son ensemble.

RÉSOLUMENT PROGRESSISTES !

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité. La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :L’égalité homme femme ;

  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans le secteur stratégique ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

NO PASARÁN !

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S,

TOUTES ET TOUS FÉMINISTES !

| Droits des femmes

La montée des idées d’extrême droite et masculinistes dans les sociétés capitalistes prouve, si besoin était, que le patronat et ses sbires entretiennent les inégalités femmes / hommes dans un unique but : celui du profit et de l’amenuisement progressif des droits et libertés de l’ensemble du salariat !

La progression des idées d’extrême-droite se traduit par un accroissement des inégalités de genre, dans le but de préserver des structures sociales et sociétales patriarcales et conservatrices. Par essence, le capitalisme exploite les salarié·e·s, en particulier les femmes en les maintenant dans des rôles de subordonnés, en bridant leur déroulement de carrière, leur salaire et donc leurs droits sociaux, professionnels et humains.

Ces dernières années, plusieurs milliardaires aux idées racistes et xénophobes ont massivement investi dans les médias et l’industrie.
Injecter une partie de leur fortune dans des canaux d’information et des moyens de production ne sont, ni plus ni moins, qu’une manière pour eux d’étendre leur influence dans l’opinion publique afin de marginaliser les revendications progressistes et féministes, en consolidant un système économique misogyne, qui privilégie TOUJOURS leurs intérêts au détriment de l’égalité des sexes.

Au sein du GPU SNCF, la situation n’est toujours pas à la hauteur de l’urgence de la situation.

À titre d’exemple, sur l’année 2023 (derniers chiffres connus) :

  •  La part des femmes dans l’entreprise s’établit à seulement 22,9 % des effectifs, loin de la parité !
  • 45,1 % des CDD concernent des femmes ; mais 58,9 % des cadres en CDD sont des femmes !
  • Notation en niveau : 21,38 % concernent des femmes, soit un recul de – 0,55 % comparé à 2022.
  • Formations réalisées : 21,73 % de femmes mais pour seulement 16,68% des heures de formation !

C’est pourquoi l’UFCM-CGT revendique notamment :

  • Une grille unique des salaires de branche pour tous qui permet de lutter contre les discriminations salariales, qu’elles soient sexistes, racistes, syndicales, politiques… ;
  • Un dispositif d’accès aux fonctions maîtrises et cadres qui repose sur des connaissances du système ferroviaire, des savoir-faire techniques et des connaissances théoriques des métiers ;
  • Un dispositif de déroulement de carrière qui repose sur la formation sous contrôle des salariés, qui assure la transparence, la légitimité et empêche l’encadrant d’être soupçonné de favoritisme pour quelle que cause que ce soit, et non via un dispositif de détection à la main de l’arbitraire patronal ;
  • La fin des réunions à 17 h 30 ;
  • La réduction du travail de nuit au strict minimum de la continuité de service public ;
  • Des outils pour le port de charges lourdes ;
  • Un accès aux sanitaires et à l’eau potable garanti sur tous les lieux de travail, dans des conditions de propreté et de gratuité ;
  • Des protections hygiéniques (tampons et serviettes) disponibles gratuitement dans tous les sanitaires.

LE 8 MARS,
POSONS MASSIVEMENT NOS D2I
POUR INVESTIR
LES CORTÈGES ET INITIATIVES EN TERRITOIRE !

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# 8 MARS

Extrême droite : ennemie de la CGT

| Droits des femmes

L’entreprise n’est pas épargnée par les idées nauséabondes portées par l’extrême droite. La CGT dénonce toutes les formes de discriminations. Elle partage des valeurs de solidarité.

La CGT appelle à la responsabilité de toutes et de tous pour faire barrage à l’extrême droite qui est raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe et violente.

Pour battre l’extrême droite à long terme, il faut répondre à nos exigences sociales :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ; L’augmentation des salaires et des pensions de retraités ;
  • L’amélioration des droits sociaux ;
  • L’investissement dans nos services publics.

LUTTONS CONTRE LE POISON DE LA DIVISION !

La montée des idées d’extrême droite depuis plusieurs décennies a réussi à coloniser l’espace public français grâce à une propagande offensive etun relookage de façade. Divisant la population selon la nationalité, la couleur de peau ou encore la religion,instrumentalisant la laïcité, le RN porte également une vision rétrograde de la famille et du féminisme. Leur idéologie s’appuie sur des relentsconservateurs qui remettent en cause les droits et revendications des travailleuses et travailleurs,comme le droit à l’avortement, les protections contre les violences sexistes et sexuelles ou encore l’égalité professionnelle. C’est en fait cantonner les femmes à un rôle de reproductrice et de mère au foyer.

ENSEMBLE, MOBILISONS-NOUS ! REJOIGNONS LES CORTÈGES EN LOCALITÉ !

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L’ALERTE EST LANCÉE !

Répression anti CGT

| Communiqué

Plus de 800 manifestants se sont rassemblés, ce 24 février, à proximité de la gare de l’Est afin de dénoncer avec force la répression qui s’abat sur notre organisation syndicale.

Notre Fédération salue les camarades venus de toute la France pour défendre les libertés syndicales !

Chaque semaine, nos militants font l’objet d’un ciblage en règle de la part des directions locales, régionales et nationales. Après le Secrétaire CGT du CSEC Réseau, la Secrétaire générale du Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Picardie, se sont nos camarades de la CSSCT de Woippy qui ont fait l’objet d’un comportement inacceptable de la direction. Déclenchant une enquête après un heurt sur un passage à niveau et exigeant des informations classiques dans ce genre de situation, ils se sont vu répondre, par mail : « Bien sûr, et de surcroît sur un plateau d’argent » !

Enfin, c’est la menace maintenant brandie à l’encontre de notre camarade Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT de Paris-Est parce qu’il a « osé » lancer l’alerte sur des faits de harcèlement, de malversations, de violences physiques et verbales, de propos homophobes, sexistes vis-à-vis notamment de camarades de la CGT.

« Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général […]. Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent […] La protection porte sur toutes mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes : suspension, mise à pied, licenciement, […] ». (source Service-Public.fr, le site officiel de l’administration française).

De deux choses l’une :

  • Soit la direction attaque nominativement notre camarade en faisant abstraction des faits graves signalés : c’est contraire à ce qui est énoncé précédemment et tout simplement intolérable !
  • Soit la direction attaque notre organisation syndicale, qui, en sa qualité de personnalité morale, ne peut faire l’objet d’une quelconque procédure disciplinaire.

Dans les deux cas, la Fédération CGT réaffirme qu’elle ne laissera aucune attaque menée à son encontre sans agir.

Elle appelle la direction à prendre la mesure de la situation vis-à-vis de notre Camarade Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT de Paris-Est en stoppant toute procédure disciplinaire !
Elle appelle également la direction à cesser immédiatement toutes attaques manifestes à l’encontre de notre organisation syndicale.

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ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES : STOPPONS LE PLAN DE DISCONTINUITÉ

Droits des cheminots

| Les conditions sociales

La création des filiales dédiées Voyageurs a des conséquences directes sur les droits des cheminots.

Le plan de démantèlement porté par la Présidence de la SNCF produit ses premiers méfaits. C’est notamment le cas s’agissant de l’accès aux Activités Sociales et Culturelles (ASC).

Les Activités Sociales et Culturelles sont un lien social fort de notre corporation cheminote autant qu’un marqueur de notre identité. Il aura fallu plusieurs décennies avant de bénéficier, comme les autres salariés de ce pays, de ce droit chèrement acquis.

COMMENT CELA FONCTIONNE ?

La dotation pour le financement des ASC représente 1,721 % de la masse salariale brute. Elle est répartie entre le CCGPF (34,10 %), les CASI et les CSE. Ainsi, 15 % vont aux CASI pour la restauration et le convoyage des enfants aux colos du CCGPF. Le reste est, selon le choix des élus du CSE, mutualisé dans les CASI pour permettre de garantir l’accès aux activités à tous, actifs comme retraités. C’est le choix fait par la CGT !

D’autres organisations syndicales font le choix contestable de garder égoïstement la totalité de la dotation pour les seuls actifs de leur périmètre en excluant de fait les retraités. Nous le contestons !

UNE ORIENTATION CGT PLÉBISCITÉE !

Cette répartition entre le CCGPF et les CASI, et les choix de gestion faits par les élus de la Fédération CGT des cheminots permettent l’accès au plus grand nombre et sur tout le territoire. Quelques exemples :

  • Plus de 70 000 cheminots et ayants droit ont participé aux arbres de Noël en 2024 avec les CASI ;
  • 180 bibliothèques sont accessibles gratuitement sur tout le territoire et une centrale de prêt est à disposition, par correspondance ;
  • Ce sont des milliers de repas préparés qui sont servis chaque jour dans nos restaurants d’entreprise ;
  • Ce sont 14 000 enfants qui sont partis avec le CCGPF en colonie de vacances et près de 4 000 dans les mini-séjours organisés dans les CASI en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit sont partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • Ce sont plusieurs centaines de salariés qui oeuvrent chaque jour au service des cheminots et de leur famille ;
  • Ce sont des centaines de clubs, associations, groupements qui constituent « les sociétés d’agents » sur tout le territoire ;
  • Ce sont près de 1 000 installations sociales transférées (salles polyvalentes, gymnases, stades, bureaux, colos, villages vacances, théâtres, bases nautiques, studios de musique …).

VEULENT-ILS PRIVER LES CHEMINOTS D’ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES ?

La création systématique de filiales pour répondre aux appels d’offres Voyageurs, les possibles velléités similaires quant au Service Librement Organisé, le démantèlement du Fret et sa substitution par deux filiales, remettent en cause l’accès aux ASC pour l’ensemble des cheminots actifs comme retraités.

Ainsi les directions des filiales SVEA (Étoile d’Amiens) ou SVLO (Loire Océan) font le choix de remettre en cause l’accès et le financement aux CASI en limitant à 0,8 % la dotation ASC. Sans se préoccuper de la complémentarité de l’organisation des Activités Sociales et Culturelles, ils décident unilatéralement de financer les activités du CCGPF et de rogner la part CASI en la limitant à 0,2 %.

FACE À LA LIQUIDATION : LA MOBILISATION !

Cependant, grâce à la mobilisation des cheminots, la filiale Sud Azur et les entités FRET (Technis/Hexafret) maintiennent la dotation de 1,721 % et l’accès au CCGPF et au CASI jusqu’à la mise en place de leur CSE. C’est d’ailleurs ce qui a été fait pour le CSE GIE OPTIM Services.

LA CGT CHEMINOTS AUX AVANT-POSTES !

Fermement opposée à toute remise en cause de nos droits, la Fédération CGT des Cheminots a donc déposé une DCI le 3 février dernier pour exiger :

  • Le maintien de l’accès à toutes les Activités Sociales et Culturelles pour tous les cheminotes et cheminots ;
  • Le maintien du niveau de financement, le maintien des enveloppes travaux et restauration ;
  • Le maintien d’une représentation démocratique décidée par les cheminots, avec leurs élus du personnel, dans la gestion des ASC.

À l’issue de la rencontre du 5 février 2025, la direction du GPU consciente de l’explosivité du sujet, annonce étudier la question. La décision est dans les mains des directions financières.

DÉFENDRE MES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL LÀ OÙ JE TRAVAILLE !
À l’initiative des syndicats CGT locaux et des secteurs fédéraux CGT, des pétitions sont à disposition des cheminots concernés. Mais nous le sommes tous ! Maintenons la pression pour :

Le maintien de la dotation à 1,721 % afin de permettre :

  • Aux cheminots des filiales de continuer à bénéficier de tous les activités sociales et culturelles : sorties, loisirs, sports, bibliothèques, colos, voyages, arbres de Noël, restauration…) ;
  • Aux futurs élus des filiales d’installer les CSE ;
  • Aux CASI de s’organiser techniquement et financièrement ;
  • D’engager des négociations sérieuses pour garantir un accès total pour tous aux activités sociales et culturelles.

PROXIMITÉ – QUOTIDIEN :
FAISONS LE CHOIX
D’UNE CGT TOUT-TERRAIN !

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PAS DE BAISSE DE LA RÉMUNÉRATION POUR LES GCIF !

Transilien

| Le transport de voyageurs

Depuis longtemps, la CGT alerte sur la fragilité des EVS liés aux perceptions imposées par la Direction aux ASCT, et particulièrement sur le réseau Transilien.

Désormais, deux événements majeurs viennent percuter cette réalité. L’harmonisation tarifaire Métro-RER et l’application de nouvelles règles européennes (STI OPE).

Pour y faire face, la CGT propose des pistes de revalorisation salariale juste et pérenne.

L’instauration du tarif unique Métro-RER depuis le 1er janvier 2025 marque un tournant significatif dans le mode tarifaire des transports en Île-de-France. Cette réforme, qui instaure une augmentation exponentielle du prix du ticket de métro pour les usagers tout en étendant leur validité sur l’ensemble du réseau Transilien, a pris racine lors de l’envolée des prix durant les JOP.

Selon ses promoteurs, ces évolutions visent à simplifier les tarifs pour les usagers. Ainsi, si l’on en croit les décideurs d’Île-de-France Mobilités, un des principaux objectifs du tarif unique est d’encourager l’utilisation des transports en commun en rendant les prix plus attractifs… Cela reste à démontrer dans les faits avec un ticket de métro à 2,50 euros.

Cependant, cette nouvelle donne soulève de nombreuses questions et particulièrement vis-à-vis de la rémunération des GCIF (groupes de contrôle d’Île-de-France). Aussi, selon cette logique, les ASCT GCIF pourraient voir leurs conditions de travail se dégrader du fait de l’augmentation du nombre de titres à vérifier dans des conditions de moins en moins optimales (dégradation des conditions de transport) et voir en même temps leur rémunération évoluer à la baisse du fait d’une diminution du niveau de perception. Si la CGT n’a jamais été favorable à ce type de prime à l’objectif, elle s’oppose à toute baisse de rémunération quelle qu’elle soit.

Interpellée par les syndicats CGT, la Direction a entrepris une compensation de l’ordre de 20 %, sans toutefois la pérenniser. Ce calcul se basant sur les opérations passées lèse notamment les nouveaux ASCT et entérine ainsi à terme une baisse de rémunération.

Dans cette actualité, viennent se greffer les conséquences à venir de l’application du règlement européen STI OPE. D’ailleurs, la Direction répondant à la CGT lors de l’instance bord du 7 novembre 2024 affirmait que si à ce stade rien n’était définitif, elle estimait que seuls les ASCT habilités sécurité pourraient ne pas être impactés par ce règlement.

Concrètement et sans faire dans la fiction, l’application telle que définit par ce texte européen conduirait à la baisse de la formation, la disparition du contenu et des missions sécurité et d’aptitude. La perte de la notion formation et sécurité aurait ainsi des conséquences désastreuses, notamment sur la perte du code prime 24 (montant de la prime de travail divisé par deux), sur la réglementation du travail (titre 1 et 2), sur la possibilité d’obtenir une CAA spécifique ASCT de 36 mois (au regard des conditions d’éligibilité).

Pour la CGT, ces situations ne sont pas inéluctables et nécessitent un élargissement du champ revendicatif et du rapport de force. Aussi,

  • Pour la CGT, ces situations ne sont pas inéluctables et nécessitent un élargissement du champ revendicatif et du rapport de force. Aussi,
  • la CGT revendique la refonte et la revalorisation de la prime de travail des ASCT ;
  • la CGT ne cesse d’oeuvrer pour que le métier d’ASCT demeure un métier avec du contenu sécurité ;
  • la CGT propose la revalorisation de l’indemnité Transilien ;
  • la CGT revendique une grille unique des salaires pour tous les cheminot·e·s statutaires et les contractuels.

LA CGT DEMEURE VIGILANTE SUR LA PRISE EN COMPTE DE CES SITUATIONS
ET APPELLE LA DIRECTION À PRENDRE EN CONSIDÉRATION
L’ENSEMBLE DES REVENDICATIONS.

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L’ULTRA-FINANCIARISATION AU DÉTRIMENT DU SERVICE PUBLIC !

Asset management

| Maîtrise et cadres UFCM

La casse de l’entreprise publique SNCF, opérée depuis des années par les directions et gouvernements successifs, n’a eu de cesse d’abaisser la qualité de service due aux usagers en supprimant de l’emploi et en amoindrissant le cadre social des cheminot·e·s, dans une recherche effrénée de gain de productivité : l’« Asset management » s’inscrit dans cette logique à un degré supérieur.

Depuis les contre-réformes et mauvaises lois de 2014, 2016 et 2018, la SNCF s’est lancée dans une fuite en avant à la recherche de profits court-termistes, en bradant l’emploi, les conditions de travail et l’intérêt du plus grand nombre en matière de transport public de voyageurs et de marchandises. À l’aune du projet « Résonances » envisagé à la SA Réseau, un anglicisme emprunté au champs sémantique du capitalisme a progressivement fait surface : il s’agit de « l’Asset Management ».

Cette appellation englobe l’ensemble des méthodes et des processus qui visent à « optimiser la gestion et la rentabilité des actifs d’une entreprise ». En d’autres termes, l’introduction de cette pratique dans le fonctionnement de l’entreprise vise à gérer les investissements maintenance et travaux, les infrastructures, les bâtiments, l’ingénierie, et peut-être demain le personnel, sa rémunération et sa prévoyance santé/ retraite, comme s’ils n’étaient que de simples actifs financiers, dans l’unique but d’optimiser leur gestion pour maximiser les profits, transformant le service public ferroviaire en une simple activité marchande.

POUR L’UFCM-CGT, IL EST NÉCESSAIRE DE REVENIR
À UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, UNIQUE ET INTÉGRÉE !

Une des conséquences directes de l’asset management est l’accélération des processus de transferts de lignes, de travaux de maintenance et d’investissements, ou encore de personnel à des opérateurs privés, ce qui aggraverait la dégradation du service public ferroviaire dans les zones décrétées comme « non-rentables » par l’entreprise et les autorités organisatrices (LDFT, lignes UIC 7 à 9…). L’abandon de pans entiers du territoire au profit de filiales gavées d’argent public accentuera les inégalités et disparités territoriales, les fermetures de lignes et la déshumanisation des gares.

En outre, la volonté de rentabilité financière réduit mécaniquement les investissements dans la maintenance et le renouvellement des infrastructures, mettant ainsi en danger la sécurité des usagers, des cheminots et des circulations. Cette logique conduit inexorablement à des suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail et à une précarisation accrue de l’emploi. C’est ce même principe de gestion du patrimoine SNCF comme un produit financier lambda qui a conduit Gares & Connexions à défigurer les gares en les transformant en de vulgaires centres commerciaux et relais colis ! C’est également par ce biais que SNCF Immobilier est parti à la chasse au moindre mètre carré à économiser, ce qui a mené à la mise en place progressive des flex-office, au détriment des conditions de vie et de travail des cheminots et de leurs parcours professionnels.

PARCOURS PROFESSIONNELS MENACÉS, SOUFFRANCE AU TRAVAIL
ET DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL :

L’UFCM-CGT DIT STOP !

 

L’accord classifications / rémunérations, que la CGT est la seule organisation syndicale à ne pas avoir signé, a fragilisé les parcours professionnels, entraînant une perte de sens du travail et une souffrance au travail de plus en plus grande. Après la réorganisation FGA (Frais Généraux Administratifs) et l’opération « business partner », le déploiement des métiers asset management à la SA Réseau dans le cadre du projet « Résonances » va amplifier la recherche incessante de rentabilité à court terme, au détriment de l’humain et des conditions de travail.

Pour l’UFCM-CGT, la priorité donnée par l’entreprise à la rentabilité financière et à la maximisation des profits n’est pas une fatalité ! Le mécontentement vis-à-vis de la politique de l’entreprise démontre que les cheminots ne sont pas résignés et cultivent l’espoir du retour des jours heureux, de la voie du service public SNCF et d’un cadre social protecteur !

L’UFCM-CGT REVENDIQUE :

  • Le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée, un moratoire sur la discontinuité de FRET SNCF et l’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités,
  • Une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire,
  • L’instauration de parcours professionnels qui intègrent une formation qualifiante reconnue par le salaire, la reconnaissance de la pénibilité pour améliorer les conditions de vie et de travail et l’ajout de métiers à la liste des métiers à pénibilité avérée,
  • La mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, pour un véritable droit à la déconnexion afin de baisser la charge mentale chez les ICTAM,
  • Une grille salariale unique valable pour l’ensemble des cheminots de la branche, dans laquelle l’ancienneté des cadres contractuels est reconnue au même titre que les cheminots statutaires, contrairement à aujourd’hui,
  • La mise en place d’un nouveau statut du travailleur cheminot pour l’ensemble des salariés de la branche ferroviaire.

RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS AVEC L’UFCM-CGT,
ÉLEVONS COLLECTIVEMENT LE RAPPORT DE FORCE
POUR REVENDIQUER UNE ENTREPRISE SNCF PUBLIQUE À VISAGE HUMAIN !

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RÉPRESSION ANTI-CGT ? ON NE LAISSERA PAS FAIRE !

Repression syndicale

| Espace presse

Notre organisation serait est-elle devenue la cible privilégiée de celles et ceux qui veulent en finir avec le service public ferroviaire ?
Depuis plusieurs mois, les militant·es de la Fédération CGT Cheminots font l’objet d’un acharnement de la part des directions locales, régionales et nationales.

Quotidiennement, nos militants locaux, parce qu’ils défendent les intérêts des cheminots, sont inquiétés, subissent des pressions, font l’objet de demandes d’explications, de procédures disciplinaires et de sanctions lourdes.

C’est maintenant le Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT des cheminots de Paris-Est qui est menacé de licenciement parce qu’il a dénoncé des faits de harcèlement, de violences et de malversations au sein de la SNCF. La direction a décidé de le sanctionner en le convoquant à un entretien préalable le 24 février 2025 pouvant aller jusqu’à la radiation des cadres.

  • Il y a quelques mois, le secrétaire CGT du CSEC Réseau était sanctionné par 12 jours de mise à pied pour avoir, par voie de justice, imposé à la direction de transmettre des informations obligatoires au sein des instances représentatives du personnel.
  • Il y a quelques semaines, la Secrétaire Générale du Secteur Fédéral CGT des cheminots de Picardie, transférée dans une filiale, se voyait interdire l’accès aux locaux SNCF et subissait une attaque sur ses droits syndicaux, l’empêchant ainsi d’exercer sereinement ses responsabilités syndicales pour défendre les cheminots en lutte.

Les exemples seraient ainsi nombreux ! La ficelle est grosse et la stratégie limpide !

À QUI PROFITE CETTE STRATÉGIE ET POURQUOI ?
Les cheminotes et les cheminots, depuis plus d’un siècle et malgré les évolutions du chemin de fer français, ont continuellement décidé de placer la CGT comme première organisation syndicale.

EST-CE CELA LE PROBLÈME ?

Veut-on faire taire la CGT des Cheminots :

  • Parce qu’elle est l’organisation syndicale qui dénonce les choix idéologiques et politiques qui conduisent à l’éclatement de l’entreprise publique SNCF ?
  • Parce qu’elle reste résolument opposée à la concurrence et à la casse des droits des cheminots ?
  • Parce qu’elle est l’organisation syndicale qui, au-delà de la contestation, est celle qui propose d’autres solutions progressistes et dans l’intérêt général ?
  • Parce qu’elle est lucide, combative mais aussi porteuse d’espoir ?
  • Parce qu’elle crée en permanence les conditions du rassemblement le plus large possible des cheminots mais aussi des différentes sensibilités syndicales ?
  • Parce qu’elle combat sans relâche le racisme, la xénophobie, l’homophobie, le sexisme, dans et hors de l’entreprise ?
  • Parce qu’elle est à l’origine d’avancées récentes importantes ? (Accord CAA…)
  • Parce que, forte de ses près de 300 syndicats locaux et de ses 24 secteurs fédéraux, elle est l’organisation syndicale du quotidien et de la proximité en capacité d’organiser la lutte avec les cheminots ?

Ces attaques répétées, loin de nous faire baisser les bras, démontrent, au contraire, toute la pertinence de nos revendications, de nos actions. Elles légitiment encore davantage l’engagement quotidien de l’ensemble de nos militantes et militants.

Cette charge portée contre le Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Paris-Est est une nouvelle étape franchie dans la volonté de bousculer la première organisation syndicale et donc, in fine, de faire taire les cheminots ! Allons chercher l’arrêt de toute procédure disciplinaire à l’encontre de notre camarade ! Plus largement, veillons à protéger et sauvegarder le droit à s’opposer, contester et revendiquer avec la CGT !

Par conséquent, la Fédération CGT invite tous les cheminots disponibles à répondre présents au rassemblement organisé par le Secteur Fédéral CGT de Paris-Est et relayé par l’ensemble de nos structures d’Ile-de-France le :

LUNDI 24 FÉVRIER 2025, 13H00
50, Rue d’Alsace, à proximité de la gare de l’Est
« ON EST LA CGT ! »

 

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