Fédération CGT des Cheminots


Grève le 26 septembre 2023

Grève le 26 septembre 2023

La CGT appelle les cheminot·es à agir par la grève pour :
mettre un coup d’arrêt aux projets néfastes de démantèlement de la SNCF, gagner des augmentation générales des salaires, la reconnaissance de la technicité de nos métiers par la revalorisation des primes de travail, le maintien et l’amélioration de nos droits.

ADC MONITEURS : PRIME À L’ACTION

Métier conducteur

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a déposé une DCI (demande de concertation immédiate) pour porter les revendications suivantes :

  • la refonte du système du calcul de la prime de traction ;

  • la reconnaissance du monitorat.

Elle a été reçue le 20 septembre par la direction de la Traction.

Les sujets refonte de la prime de traction et monitorat ont été abordés sans même que la Direction daigne répondre aux besoins des cheminots. C’est avec mépris qu’une fin de non-recevoir nous a été signifiée.

PRIME TRACTION

Les suppressions de poste, les réorganisations à la hache et la digitalisation ont fragilisé le système de décompte des primes traction. Ce sont les conducteurs qui payent l’addition et voient disparaître plusieurs dizaines d’euros sur leur fiche de paie.

Depuis 2019, la CGT porte un projet de refonte de la prime traction, validé par une pétition signée par plus de 4 000 agents de conduite. Nous revendiquons une prime de « base garantie », une prime « technicité » et une prime « présence ».

Un système plus simple, plus juste !
La reconnaissance de la technicité !
Un gain garanti pour tous !
Une garantie de rémunération en cas de maladie !

Sur ce point, la Direction considère qu’une éventuelle intégration du « code prime 1 » comme base forfaitaire, environ 300 euros (montant restant à fixer précisément), suffirait à satisfaire les conducteurs.

MONITORAT

Avec 1 400 mises en stage sur l’année 2023 et autant de prévues sur 2024, les conducteurs moniteurs sont très sollicités et revendiquent l‘amélioration de leurs conditions de travail et la reconnaissance de l’apprentissage du métier de conducteur.

La CGT revendique une journée de formation annuelle dédiée au monitorat, des temps de rencontre avec les équipes pédagogiques, du temps pour la préparation et l’accueil du stagiaire.

Pour la CGT, après sa formation, le moniteur doit être reconnu comme tel. La prime moniteur (13,16 € par JS avec stagiaire) reconnaissant cette technicité doit être réévaluée, attribuée même quand il n’a pas de stagiaire, additionnée dans la prime traction et être liquidable pour sa retraite.

Revalorisation de la prime moniteur !
Acquisition de la prime dès la fin de formation !
Des moyens pour un travail plus efficace !

Sur ce point, la Direction reconnaît l’utilité des conducteurs moniteurs mais balaie d’un revers de la main leurs revendications. Elle leur propose des chèques-cadeaux, un trombinoscope des moniteurs affiché dans le dépôt et la participation à la remise des diplômes.

Tous en grève le 26 septembre !

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ESCALE / VENTE : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Exploitation

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

En gare, les cheminots sont confrontés à la perte du sens du travail, liée aux multiples réorganisations vidant les missions des services commerciaux gare.

Il est désormais urgent de redonner de la valeur au service public SNCF par l’arrêt de la casse des emplois. La CGT revendique la création de 3 000 emplois dans les gares et au commercial afin de réhumaniser les gares pour assurer l’information, l’orientation des voyageurs, la prise en charge des PMR et PSH et la vente des titres de transport dans de bonnes conditions.

LA FORMATION

Il faut arrêter la formation limitant l’exercice du métier au seul poste de travail et proscrire le e-learning !

La CGT porte l’exigence d’un haut niveau de formation et de qualification, permettant à la fois de garantir une maîtrise des logiciels et outils de vente, et répondre aux exigences de la production ferroviaire dans les meilleures conditions.

Concernant la progression professionnelle, la CGT exige la fin des dispositifs de sélection par la seule voie hiérarchique, où les risques de discrimination sont majeurs.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Les agents commerciaux gare souffrent dans les nouveaux espaces de vente, tout comme les agents d’escale dans les souterrains ou sur les quais, avec une conception et une organisation du travail qui fait la part belle aux longues séances de travail en station debout prolongée ! Pour la CGT, c’est bien l’organisation du travail et la réduction du temps de travail qu’il faut porter pour améliorer notre quotidien au travail !

Enfin, la CGT exige une réelle définition des contours métiers afin d’éviter les dérives de l’accord classifications-rémunérations, véritable offrande au dumping social par la polyvalence à l’excès !

LA RÉMUNÉRATION

Les cheminots des gares exercent des missions au service des usagers qui nécessitent une véritable reconnaissance de la technicité des métiers par des revalorisations générales des salaires et l’augmentation pérenne des primes de travail et équivalent pour les cheminots contractuels.

POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS,
POUR EXIGER LA RÉHUMANISATION DES GARES,
POUR UNE MEILLEURE RÉMUNÉRATION DES QUALIFICATIONS,
TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE 2023 !

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ASCT : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches, dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

SUR L’EMPLOI, LA CGT EXIGE :

  • Poursuite et amplification des mises en école afin de respecter a minima les besoins calculés issus du coefficient RCM ;
  • Que tous les trains soient équipés par 2 agents minimum par rame ;
  • Mise en place des 32h aux Trains sans perte de salaire afin de mieux organiser l’équilibre vie professionnelle/personnelle et enclencher un plan massif d’embauches (+1 000 ASCT) ;
  • 15 ASCT maximum par équipe de RET.

SUR LA FORMATION, LA CGT EXIGE :

  • Que le contenu de la formation initiale (premier emploi) soit homogène et identique ;
  • D’élargir le contenu de la formation initiale (premier emploi), connaissance matériel et tarifaire autres que TER
  • Que les cursus de formation obligatoire soit respecté.

SUR L’ORGANISATION DU TRAVAIL, LA CGT EXIGE :

  • Le respect des textes réglementaires concernant les commandes du personnel. La CGT ne veut plus entendre parler d’appel à la maison pour commander les agents, ni de modification de commande intempestive prétendument validée par l’accord de branche ;
  • Le respect strict des missions professionnelles des ASCT. La CGT s’oppose à la multiplication d’expérience d’un métier « hybride » ;
  • Le respect strict des engagements de la direction portant sur l’alimentation du parcours professionnel dans TOUS les établissements.

SUR LA RÉMUNÉRATION, LA CGT EXIGE :

  • Que les négociations sur la refonte et la revalorisation de la Prime de travail et équivalent pour les cheminots contractuels, reprennent ;
  • La dénomination et l’augmentation de l’indemnité spécifique Trains (ISMB) à hauteur d’un minimum forfaitaire de 150 € par mois ;
  • Que les négociations visant à l’augmentation de la Prime de travail des RET s’ouvrent rapidement.

LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS DE LA FILIÈRE TRAINS À SE METTRE EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE 2023 !

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ADC : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

L’EMPLOI

Pour gagner sur nos revendications et l’amélioration des conditions de travail, il faut gagner la bataille de l’emploi. Au niveau national, après 2 années avec un solde négatif (2020 : -106, 2021 : -190), la balance entre le nombre de départs et le nombre d’embauches est redevenue positive (+350). Les quelque 1 000 embauches prévues sur 2023 et 2024 couvrent juste les embauches non réalisées ces dernières années et ne permettent pas d’améliorer les conditions de vie et de travail des conducteurs.

LA FORMATION « CONDUCTEUR »

Elle doit être de haut niveau pour permettre l’acquisition des connaissances afin d’assurer la conduite des trains en toute sécurité. Elle doit se faire en « double » afin que le stagiaire apprenne les gestes métier. Elle doit être une base solide pour assurer, par la suite, les parcours professionnels et les déroulements de carrière.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

La CGT revendique des roulements avec des journées de service comprenant, entre autres :

  • Des pauses physiologiques. Des sanitaires doivent être disponibles sur chaque lieu de retournement ;
  • Des temps forfaitaires adaptés à la réalisation des opérations sur le matériel, pour se rendre dans les différents chantiers et éliminer les crochets courts ;
  • La suppression des coupures dans les journées de service ;
  • Des temps de Repos Hors Résidence compris entre 9h au minimum et 15h au maximum ainsi que leur compensation par un repos journalier à domicile plus long. Les lieux de couchage doivent être proches des gares et les temps de trajet pour s’y rendre doivent être pris en compte ;
  • Le retour à la multi-activités pour diversifier les journées de service ;
  • La présence de cheminots formés et en nombre suffisant dans les trains, dans les gares et dans les ateliers de maintenance afin de stopper les transferts de responsabilité sur les conducteurs et améliorer la sécurité des circulations.

LA RÉMUNÉRATION

La CGT revendique, en plus d’une augmentation générale des salaires, la refonte du système de calcul de la prime de traction. Elle exige l’ouverture d’une véritable négociation sur la prime de traction aboutissant sur une revalorisation des primes de l’ensemble des conducteurs, une simplification du système et une sécurité des primes en cas de maladie ou d’inaptitude.

TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE !

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MATÉRIEL : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

Les pénuries de soudeurs, les unités de freinistes et mécaniques en sous-effectif, le manque de dépanneurs électriciens et électrotechniciens ainsi que la mobilité contrainte et la polyvalence, ont un impact direct sur la production ferroviaire dans les TI et les TM.

La CGT revendique l’embauche de 3 000 cheminots dans le domaine Matériel pour permettre la formation, l’attribution des congés, des repos et assurer la production en toute sécurité ainsi que pour améliorer les conditions de travail.

LA FORMATION

Il faut un retour à des Unités de Formation Locales et Régionales pour garantir un haut niveau de formation continue et mieux appréhender l’arrivée des nouveaux outils numériques.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

La CGT revendique la réduction du temps de travail sans perte de salaire et une compensation en temps de repos, quels que soient l’ancienneté ou l’âge du salarié.

Nous exigeons que ce soit le matériel roulant qui chemine vers les ateliers, et non l’inverse, pour mettre fin aux déplacements contraints et aux interventions dans des infrastructures peu ou pas adaptées.

L’amélioration des conditions de travail passe par la prise en compte des revendications locales des cheminots du Matériel, leurs besoins en matériel ainsi qu’en outillage.

LA RÉMUNÉRATION

En plus d’une augmentation générale des salaires, la CGT revendique l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel et équivalent pour les cheminots contractuels, ainsi qu’une meilleure reconnaissance salariale des la technicité des métiers du Matériel.

TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE !

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Le 26 Septembre, par la grève, commençons la riposte !

Tract unitaire

| Grève le 26 septembre 2023

Casse du Fret, fonctions supports dans un GIE, transfert dans les filiales … Nous sommes tous attaqués, nous sommes tous concernés.

Le 26 Septembre, par la grève, commençons la riposte !

Non au démantèlement de Fret SNCF.

Gouvernement et direction SNCF déroulent leur plan de discontinuité de Fret SNCF soit :

  • Suppression de 500 postes sur 5.000 cheminots.
  • Arrêt de l’exploitation de l’ensemble des trains combinés, soit 23 circulations transférées au privé. La filiale de Fret SNCF aura interdiction de faire du train combiné pendant 10 ans. DB Cargo s’est déjà positionné pour récupérer 2 circulations.
  • 4.500 cheminots seront transférés automatiquement dans 2 filiales, l’une assurant la maintenance l’autre les trains de gestion capacitaire. Ces filiales verront leur capital ouvert.
  • Privatisation de 40% des biens immobiliers de Fret SNCF.
  • Liquidation de Fret SNCF le 31 décembre 2025.

Ce plan de discontinuité n’est pas un énième plan Fret. Gouvernement et direction saisissent l’opportunité que leur offre la commission européenne pour démanteler Fret SNCF. Pourtant, rien ne les y oblige et les conséquences pourraient être dramatiques. D’abord car les droits sociaux des filiales seront, comme pour TER, tous rabotés, à commencer par la règlementation du travail, mais également les accords d’entreprises. Enfin car en interdisant à la filiale qui prendra la place de Fret SNCF de faire du train combiné pour se consacrer aux wagons isolés, c’est la viabilité même de cette nouvelle entreprise qui est en cause.

Une commission d’enquête parlementaire est actuellement en place sur la libéralisation du fret ferroviaire… Rien n’est joué, nous pouvons faire reculer le gouvernement et démontrer les contradictions entre les déclarations du gouvernement sur le report modal et le plan de discontinuité mis en place.

Les filiales : un outil de dumping social.

Les activités TER, Transilien et Intercités répondent systématiquement aux appels d’offres via des filiales. Par conséquent pour les cheminots c’est transfert dans une filiale ou transfert dans une autre entreprise. Aujourd’hui plus de 1.500 cheminots ont reçu leur courrier qui marque le début du processus de transferts. Les collègues des deux lots de TER PACA, d’un lot de l’étoile d’Amiens et un lot à Pays de la Loire. D’ici peu, l’appel d’offre au lot 1 de Transilien sur le T11/T4 sera attribué. A ce rythme, d’ici 10 ans, ce seront près de 50% des cheminots de ces activités qui seront transférés. La filialisation concerne aussi les services qui ne sont pas conventionnés. Ainsi, SNCF Voyageurs filialise ses activités comme OUIGO Vitesse Classique ou plus récemment, SVI pour s’implanter en Italie. L’ensemble des cheminots sont donc concernés par la stratégie de la SNCF qui consiste à multiplier les filiales. L’objectif est clair : rogner tous nos acquis sociaux pour réduire le coût du travail.

Pour Réseau, les choix laissés aux AO d’exploiter elles-mêmes certaines de ces petites lignes est un vrai danger de sous-traitance. Nous devons mettre fin à cette politique de multiplication de filiales pour casser les droits des cheminots !

On ne veut pas de GIE

La direction veut transférer 3.000 cheminots des activités transverses dans un GIE. La raison ? Essayer de limiter les risques de fuite des Sociétés Anonymes du Groupe Public SNCF vers d’autres entreprises pour acheter des prestations que réalise aujourd’hui Optim’Services. Pour garantir les emplois et assurer un avenir à nos activités transverses, ce n’est pas un GIE qu’il faut mais un groupe uni et solidaire, avec des obligations et des droits sociaux communs. Derrière cette création, l’entreprise ira également chercher des gains de productivité avec, à terme, une baisse possible des effectifs.

Dès maintenant, mettons un coup d’arrêt à ce sabordage social !

Le mardi 26 septembre, soyons nombreux en grève pour les arrêter !

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26 SEPTEMBRE : CE QUE NOUS VOULONS GAGNER !

Appel à la grève

| Grève le 26 septembre 2023

Le 26 septembre 2023, la CGT appelle tous les cheminot·e·s à agir par la grève dans le cadre d’un préavis unitaire, pour mettre un coup d’arrêt aux projets néfastes de démantèlement de la SNCF, pour gagner des augmentation générales des salaires, la reconnaissance de la technicité de nos métiers par la revalorisation des primes de travail, le maintien et l’amélioration de nos droits, et notamment de nos facilités de circulation.

TOUS CHEMINOTS !

Le démantèlement et la privatisation de la SNCF s’accélèrent sous différentes formes. Qu’il s’agisse de l’externalisation des fonctions support dans un GIE, de la liquidation de FRET SNCF, ou encore de la réponse systématique aux appels d’offres par des filiales, c’est une seule et même logique qui est à l’oeuvre : celle de l’abaissement systématique des droits des cheminots et d’un dumping social généralisé.

La défense et la conquête de droits nouveaux pour TOUS les cheminots est un fil rouge pour la CGT. Il nous faut mettre un coup d’arrêt au démantèlement de la SNCF !

Ensemble, exigeons :

  • Le maintien et le développement de FRET SNCF en le déclarant d’utilité publique ;
  • L’arrêt de l’externalisation des fonctions support dans un GIE ;
  • L’arrêt des filialisations en réponse aux appels d’offres.

AUGMENTER LES SALAIRES ET PENSIONS, C’EST URGENT !

Face à l’explosion des prix, les cheminots actifs et retraités ont vu leur pouvoir d’achat et leur reste à vivre se réduire fortement.

  • L’INSEE établit une inflation de 5,7 % sur un an ;
  • L’électricité a augmenté de 10 % au 1er août et de 31 % depuis 2021 ;
  • Le gaz a augmenté de 15 % en janvier 2023 et le tarif réglementé du gaz a été supprimé le 30 juin 2023 ;
  • Depuis août 2021, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 21,3 % ;
  • Depuis un an, les prix des carburants ont augmenté de plus de 30 %.

Ensemble, exigeons :

  • Des augmentations générales des salaires et pensions ;
  • La revalorisation/refonte des primes de travail pour reconnaître la technicité de nos métiers.

LA LUTTE POUR NOS RETRAITES N’EST PAS TERMINÉE !

La publication des différents décrets d’application de la réforme ne siffle pas la fin de partie, loin de là ! À la SNCF vont s’ouvrir des négociations sur les dispositifs de CPA et les fins de carrière. Pour la CGT, ces dispositifs, qui n’ont pas été revus depuis 2007, doivent évoluer pour permettre à TOUS les cheminots de bénéficier d’une CPA ferroviaire, mais aussi d’améliorer les formules liées à la pénibilité de nos métiers.

Ensemble, exigeons :

  • Une CPA ferroviaire pour TOUS en améliorant la durée des formules existantes ;
  • Des formules de CPA spécifiques et liées à la pénibilité de nos métiers ;
  • La réouverture du régime spécial et son extension à TOUS les cheminots de la branche avec un retour au départ à 50 et 55 ans ;
  • Des mesures spécifiques de déroulement de carrière et de fin de carrière.

NOS FACILITÉS DE CIRCULATION, ON Y TIENT !

Les attaques contre ce droit, que nous avons conquis par nos luttes, n’ont jamais cessé depuis des décennies. La récente décision de dématérialiser les facilités de circulation des ayants droit des actifs et retraités s’apparente à un véritable hold-up. À date, seuls 60 % des ayants droit ont dématérialisé leurs FC… Au passage, ce sont plus de 400 000 bénéficiaires qui ont été privés de leurs droits !

Au 1er janvier 2024, les facilités de circulation seront soumises à fiscalité et à cotisations sociales en fonction du nombre d’ayants droit. C’est une conséquence directe de la signature de l’accord de Branche sur les classifications. Les mesures de compensation forfaitaires annoncées par la Direction ne couvrent pas, de l’aveu même de la Direction, les impacts pour tous les cheminots. Enfin, les entraves à l’accès au 3635, les fermetures de gares et de guichets ne permettent pas aux cheminots actifs et retraités et à leurs ayants droit de se procurer des billets !

Ensemble, exigeons :

  • La gratuité totale des FC, y compris sur les moyens de substitution, sans contingentement, ouverture décalée à la réservation ou restriction d’utilisation des DPR ;
  • Le libre choix de dématérialiser ou pas les FC ;
  • La réouverture des guichets en nombre suffisant, y compris dans les gares têtes de ligne, pour que les usagers bénéficient d’un service de qualité ;
  • La neutralisation effective des impacts de la fiscalisation et de la soumission à cotisations sociales des FC pour tous les cheminots

LE 26 SEPTEMBRE, AGISSONS TOUS PAR LA GRÈVE ET EXIGEONS LA SATISFACTION DE NOS REVENDICATIONS !

Un préavis de grève unitaire CGT- Sud-Rail- CFDT couvrant tout le GPU allant du lundi 25 septembre 2023 à 19h00 au mercredi 27 septembre 2023 à 8h00 a été déposé.
POSEZ VOS DII !

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LE 26 SEPTEMBRE 2023 LES RAISONS DE LA COLÈRE

Appel à la grève de l'UFCM

| Grève le 26 septembre 2023

La Fédération CGT des Cheminots appelle unitairement (avec les fédérations SUD-Rail – CFDT) l’ensemble des cheminots de la SNCF à agir par la grève le mardi 26 septembre 2023.

Les agents de maîtrise et les cadres sont bien entendu pleinement concernés.

Pourquoi ?

Montrons au Gouvernement, qui dessine la disparition de la SNCF en négligeant le service public, que notre entreprise représente une solution d’avenir. Montrons aussi que les cheminots, quel que soit le grade ou l’entreprise, veulent de la considération et une vie digne.

Après les réformes néfastes de 1997, 2014 et 2018, le démantèlement de la SNCF se poursuit.

LE SABORDAGE DE L’ENTREPRISE HISTORIQUE

La liquidation de Fret SNCF, son remplacement par deux entreprises avec la cession de « marchés » importants à des « concurrents » est une décision par anticipation d’une éventuelle sanction de l’Union Européenne. Cette annonce de quelques « décideurs », alors que rien ne l’oblige, est une mauvaise décision pour la Nation et l’avenir de la planète. Elle soulage les entreprises ferroviaires privées, mais la dérèglementation du transport de marchandises reste une catastrophe pour l’écologie.

La CGT porte un ensemble de propositions immédiates, en conformité avec le droit existant, pour atteindre l’objectif des 25 % de la part modale d’ici 2050 en 3 phases. Elles sont reprises dans le document « Ensemble pour le Fret ».

L’externalisation des services transverses (services médicaux et sociaux, administratifs, paie, facilités de circulation etc.) dans un Groupement d’Intérêt Économique n’a pour unique vocation que de les supprimer à moyen terme et de transformer la SA en une holding à cash. À l’instar de politique d’externalisation à l’Équipement ou au Matériel, ce projet éloigné des valeurs de service public est à combattre puisqu’il nous prive, à terme, de notre maîtrise technique.

Filialisations à outrance… Les technicentres de la SNCF font des appels d’offres au privé pour la maintenance de leur chantier et le pilotage des postes d’aiguillage. La direction a décidé de créer une mini filiale pour chaque lot TER et TET alors qu’elle répond aux appels d’offres sous le sigle SNCF. Elle lance de nouvelles dessertes par une filiale OuiGo Classic. Ainsi, elle cherche à tirer les conditions sociales des cheminots vers le bas. L’expérience du Fret n’a pas servi de leçon, l’abaissement de la masse salariale n’a pas compensé la perte de mutualisation et la multitude de dysfonctionnements. Résultat, c’est moins de ferroviaire.

UN SOUS-EFFECTIF CHRONIQUE

Les réorganisations se multiplient afin de faire entrer une nouvelle structuration inopérante dans des contraintes budgétaires intenables. Il en résulte une dégradation de nos conditions de vie et de travail et une insatisfaction de notre travail. Les démissions se multiplient, le manque de personnel devient ingérable sauf à faire des choix !

La sécurité, la qualité et la disponibilité du service public imposent des moyens, les cheminots exigent de pouvoir bien travailler. Ils doivent être entendus !

La politique commerciale de la direction SNCF, en accord avec le Gouvernement, a pour seul but de faire monter les prix des billets, de salir l’image de la SNCF pour invoquer l’arrivée d’une concurrence. C’est honteux, alors que les besoins existent.

DES DROITS DE MOINS EN MOINS OPPOSABLES

La dérèglementation de nombreux droits (suppression du dictionnaire des filières, processus de déroulement de carrière par détection, suppression de la reconnaissance des diplômes, absence de grille salariale unique pour les contractuels et les statutaires, fiscalisation des facilités de circulation) est organisée aux prétextes d’adaptation à la privatisation. Quelques accords sont venus remplacer de nombreux droits, mais il en résulte un cadre social flou et dégradé.

L’INFLATION RESTE UNE RÉALITÉ

Si le dégel des salaires a été possible l’an dernier, il faut de nouveau une véritable augmentation en pourcentage : seule reconnaissance des qualifications.

RETRAITES : LA BATAILLE CONTINUE

Dans la branche ferroviaire et à la SNCF, nous entrons dans une nouvelle phase avec l’ouverture prochaine de négociations.

L’UFCM CGT appelle les cadres et maîtrises à les mettre sous la pression d’un rapport de forces conséquent, afin de GAGNER DES CPA de plus longue durée POUR TOUS LES CHEMINOTS.

En parallèle, exigeons :

  • Un référendum national sur la réforme des retraites après plus de 6 mois de contestation ;
  • La réouverture du régime spécial et son extension à TOUS les cheminots de la branche avec un retour au départ à 50 et 55 ans ;
  • Des mesures spécifiques de déroulement de carrière et de fin de carrière.

Le 26 septembre 2023, cheminots de tous grades agissons par la grève pour exiger un autre cap, un autre avenir !

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