Pour la première fois de l’histoire moderne, une génération va vivre plus mal que celle de ses parents. La jeunesse est la cible des politiques de déréglementation du droit du travail, de flexibilité, de mobilité, ce qui, de fait, l’exclut du système de financement de la protection sociale.
Aujourd’hui, les jeunes obtiennent, en moyenne, un emploi stable à 27 ans, avec des périodes de précarité de plus en plus fortes (chômage, stages, temps partiels imposés).
Les conditions d’entrée dans l’emploi, de plus en plus dégradées, témoignent de la précarisation de l’ensemble du marché du travail !
Notre génération a besoin de réponses syndicales et particulièrement du syndicalisme de lutte de classe et de masse incarné par la CGT ! Il nous faut donc une CGT tournée vers la jeunesse, à l’écoute de ses revendications et prenant en compte ses spécificités.
C’est le seul moyen de contrer les offensives du patronat, y compris celles de la SNCF, visant à individualiser les rapports sociaux (salaires, emploi) et à assurer sa mainmise idéologique en présentant le travail comme un coût – et gommant pour ce faire toute l’histoire sociale de notre pays – alors que c’est le travail qui crée toute la richesse !
Pour mener cette activité en direction des jeunes, la CGT met en place des collectifs jeunes au niveau des syndicats (structures locales), des secteurs fédéraux (structures régionales) et de la Fédération (structure nationale).
C’est avant tout un outil au service de toute la CGT. Un outil pour travailler en proximité, appréhender au mieux les revendications des jeunes cheminots, organiser des initiatives revendicatives spécifiques et accueillir les jeunes embauchés.
Rassembler tous les cheminots, c’est l’identité de la CGT.
Pourquoi se syndiquer à la CGT ?