Fédération CGT des Cheminots


MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

Pour le développement du service public ferroviaire et le progrès social : manifestation nationale à Paris, le 31 mars 2022 à 13h.

UNE 17E MOBILISATION POUR UNE CCN DE HAUT DE NIVEAU !

Restauration ferroviaire

| MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

La CGT agit une nouvelle fois pour l’avenir de l’activité de la restauration ferroviaire et l’intégration au sein de la branche du ferroviaire.

Jeudi 31 mars, à l’appel de la CGT, l’ensemble des personnels travaillant pour le ferroviaire était appelé à manifester à Paris entre place d’Italie et gare Montparnasse.

Plus de 8000 cheminots avaient répondu présent pour exprimer, entre autres, leur refus de la privatisation du rail, l’éclatement de la SNCF et pour une convention collective de haut niveau. En tant que cheminots, le personnel de la restauration ferroviaire a bien évidemment répondu présent.

Le matin, une délégation CGT était reçue au ministère des transports afin de remettre les 35 documents démontrant que la convention collective de la branche ferroviaire est la convention collective qui est intimement liée à l’activité de la restauration ferroviaire.

À 13h00, en amont du discours de Laurent Brun (SG de la fédération CGT des Cheminots), un témoignage de la profession était prononcé devant l’ensemble des cheminots, expliquant notre refus d’intégrer la CCN de la restauration collective, le comportement inacceptable des employeurs de la restauration ferroviaire qui vivent abondamment des subventions publiques, et notre intérêt d’intégrer la SNCF et le Service Public Ferroviaire !

Puis l’ensemble des manifestants s’est dirigé d’un pas décidé vers la gare Montparnasse.

Cette démonstration de force de la part des cheminots avec la restauration ferroviaire, doit rappeler aux gouvernements actuels et futurs que nos revendications doivent être prises en compte et que nous ne nous laisserons pas tondre la laine sur le dos.

Pour rappel, c’était tout de même la 17ème fois que la CGT appelait le personnel de l’activité pour défendre son avenir. D’autres actions seront vraisemblablement nécessaires dans les mois à venir, des dates spécifiques afin d’imposer à tous les libéraux notre revendication.

Grille d’ancienneté, couverture maladie, caisse de retraite complémentaire, indemnité de licenciement, couverture maladie et d’AT, maintien du 13ème mois à son niveau, indemnités repas et conditions de travail, ce sont tous ces conquis que nous refusons de perdre et que nous voulons améliorer, et ce n’est que par l’intégration à la CCN de la branche ferroviaire (de haut niveau) que nous y parviendrons.

Ne jamais baisser les bras, être constants dans nos revendications et savoir se mobiliser quand il le faut, c’est le seul moyen de se faire entendre.

C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas fait encore à rejoindre et adhérer à la belle et grande fédération des cheminots !

Téléchargements

LE 31 MARS, EN MASSE, LES RETRAITÉ-E-S CHEMINOT-E-S ET LEURS AYANTS-DROIT ONT MANIFESTÉ À PARIS AVEC LES ACTIFS

| MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

Ce sont plus de 2000 cheminots retraités et leurs ayants-droit qui sont descendus dans les rues de Paris aux côtés des 8000 actifs pour combattre le sabotage de l’entreprise SNCF, l’ouverture à la concurrence, le déboulonnage du statut…, avec des impacts directs de régression sociale pour les retraités.

Dans la continuité des mobilisations impulsées par la seule CGT à la SNCF dans toutes les régions, souvent avec des succès revendicatifs en matière d’emploi, de rémunération, de métier… cette manifestation d’intérêt général à l’appel de la Fédération CGT des cheminots – au moment où certains baissent la garde et se compromettent avec la direction et le patronat ferroviaire – le choix est fait d’affronter celles et ceux qui veulent en finir avec le train public et ainsi créer les conditions d’une riposte plus globale !

À de nombreuses reprises, les cheminots retraités et leurs ayants-droit se sont mobilisés sous différentes formes d’expressions pour interpeller la direction SNCF.

La présence massive des retraités a aussi été l’occasion de rappeler à M. Farandou, président du GPU1 SNCF, nos revendications reprises dans la carte-pétition UFR en matière de :

  • Facilités de Circulation et refus de l’imposition de leur dématérialisation. Maintenir et faciliter l’accès aux réseaux de distribution classiques (guichets) à tous les retraités et ayants-droit.
  • Accès aux cabinets médicaux SNCF pour les retraités et leurs ayants-droit
  • Accès à l’Action Sociale
  • Droit d’accès aux emprises ferroviaires
  • Renforcement et pérennisation des Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP).
  • Refus des complémentaires santé obligatoires pour les cheminots du Cadre Permanent.

Déjà plus 8500 retraités et ayants-droit ont signé cette carte-pétition. Continuons à la signer et la faire signer.

AMPLIFIONS LA MOBILISATION ET REFUSONS LA FATALITÉ ! COMME LES ACTIFS, LES RETRAITÉS ET LEURS AYANTS-DROIT ONT DÉMONTRÉ LEUR DISPONIBILITÉ À AGIR !

Téléchargements

LES CHEMINOT·ES SONT D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Manifestation nationale des cheminots

| Fédération

Ce sont plus de 8 000 cheminots qui ont répondu à l’appel à manifester de la CGT des Cheminots ce 31 mars. De la place d’Italie à Paris Montparnasse, ils sont venus redire leur opposition à la casse de la SNCF, à l’ouverture à la concurrence, à la filialisation, au déboulonnage du Statut et aux reculs des droits pour l’ensemble des cheminots, qu’ils soient statutaires, contractuels ou embauchés depuis le 1er janvier 2020.

Quand certains ont baissé la garde, que d’autres sont déjà dans les cordes, s’accommodant des reculs imposés par la direction et le patronat ferroviaire, la Fédération CGT des Cheminots fait le choix d’affronter celles et ceux qui veulent en finir avec le train public afin de créer les conditions d’une riposte plus globale !

DU LOCAL AU NATIONAL : MÊME COMBAT !

C’est aussi ce que font les cheminots avec la CGT, au quotidien, dans chacun de nos chantiers, en proximité, alliant ainsi les revendications locales et les enjeux nationaux. Comme en ont témoigné nos camarades venus de toute la France sur la scène installée place d’Italie, rien n’est inéluctable !

S’organiser, construire la revendication, élever le rapport de force et lutter ensemble permet toujours, en 2022, de faire reculer la direction et de gagner !

LES RAISONS DE LA COLÈRE

Ouverture à la concurrence, stratégie d’auto concurrence en interne avec la création de filiales, concurrence entre salariés, casse des repères collectifs, dépeçage du Statut et du régime spécial, précarisation de l’emploi, siphonage des effectifs, gel des salaires, non augmentation des pensions, attaques sur nos facilités de circulation, menaces sur nos droits : la liste est longue des raisons de la colère !

Sur chacun de ces points, la Fédération CGT est la seule à porter des solutions alternatives, courageuses et porteuses d’espoir ! Malgré un contexte difficile dans et en dehors de l’entreprise, « se resigner » est un verbe qui, au singulier comme au pluriel, ne se conjugue pas lorsque l’on décide de porter le progrès social ! Au contraire, continuons de nous opposer, de revendiquer, de nous organiser, de lutter et préparons-nous à gagner !

D’autres solutions existent et nous savons comment faire ! La Fédération CGT des Cheminots porte un autre projet, global, qui répond à la fois aux besoins des populations, aux exigences du service public, à l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots, en dehors de toute concurrence et de dumping social.

RAPPORT DE FORCE ET DÉTERMINATION

Comme les près de 330 cheminots qui ont rejoint la CGT depuis le 1er janvier, renforçant ainsi notre capacité à agir dans nos 300 syndicats locaux, comme les plus de 8 000 cheminots venus à Paris ce 31 mars, nous devons maintenant élargir ce champ et convaincre celles et ceux encore hésitants, à nous rejoindre !

D’ores et déjà et face aux attaques qui se profilent, la Fédération CGT des Cheminots réaffirme qu’il faut mettre en débat de manière très concrète les suites à donner à nos initiatives locales, régionales et nationales.

Amplifions la mobilisation et refusons la fatalité ! Démontrons qu’avec la CGT, un véritable service public ferroviaire et des conditions de travail décentes ne sont pas des options mais LA solution !

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS SALUE TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI, PAR LEUR PRÉSENCE À LA MANIFESTATION D’INTÉRÊT GÉNÉRAL, ONT DÉMONTRÉ LEUR DISPONIBILITÉ À AGIR !

Téléchargements

DÉPOSONS NOS REVENDICATIONS LE 31 MARS À PARIS !

Informaticiens en ESTI / ASTI

| Maîtrise et cadres UFCM

Un projet d’ampleur de restructuration des UP Informatiques des ASTI/ESTI inquiète fortement les agents de ces services. La CGT a déposé une DCI afin de mesurer les intentions de la direction et de porter les revendications.

Le 31 mars, les informaticiens doivent se faire entendre.

Lors de la réunion de conciliation le 22 mars 2022, la CGT a été reçue par la seule direction de e.SNCF. La fracture politique et structurelle entre SNCF Réseau et e.SNCF montre une immense méconnaissance des ressources techniques informatiques actuelles et propose un projet qui ne répond pas concrètement aux besoins des informaticiens et des utilisateurs des postes informatiques.

Si la direction de e.SNCF veut tenir des propos rassurants, elle démontre également son impréparation. D’ailleurs, le projet semble prendre du retard. Certes, après des années de politique d’externalisation qui provoque une insatisfaction effective des utilisateurs et des informaticiens, une stratégie d’internalisation est affichée. Les informaticiens, avec la CGT, avaient raison. Il n’est jamais trop tard pour reconstruire, surtout que les enjeux de maîtrise de la production et de sécurité sont évidents.

Pour autant, le projet est marqué d’une volonté de fracturer les informaticiens entre Réseau et e.SNCF. C’est un risque pour la proximité et les parcours pro, en plus d’être un casse-tête en pratique.

C’est pour cela que la CGT a posé les revendications suivantes :

  • le maintien et le développement des techniciens d’assistance et de maintenance informatique en proximité pour intervenir sur la bureautique mais aussi sur des applications liées aux circulations des trains ;
  • la possibilité de dispenser une sensibilisation à la cybersécurité auprès des utilisateurs, mais aussi des aides pour l’utilisation de programmes et le développement de nouveaux services transversaux (impression 3D, SharePoint…) ;
  • une augmentation de 30 % du cadre d’organisation (internalisation et nouveau service), un plan de 100 recrutements par an doit être mis en place ;
  • l’internalisation des centres d’appel en proximité par des techniciens qui connaissent les interlocuteurs ;
  • l’embauche des prestataires, intérimaires et alternants ;
  • le développement, en interne, d’une véritable filière des métiers de l’informatique, avec une formation initiale et continue ;
  • un parcours professionnel englobant les correspondants informatiques des établissements (TAM, référents techniques, administrateurs et techniciens réseau, correspondants des systèmes d’information d’établissement…) ;
  • une stratégie pour l’emplacement des serveurs de données en territoire et nationaux.
  • 10 % du temps de travail en UP informatique dédié à la formation ;
  • l’arrêt de la forfaitisation des prestations ;
  • la mise en place de tableaux de service et l’organisation de l’astreinte.

Le 31 mars 2022, avec l’ensemble des cheminots, victimes des mêmes politiques, agissons ensemble !

La CGT déposera les cahiers de doléances et le cahier revendicatif des informaticiens :

LE 31 MARS, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE
À LA MANIFESTATION NATIONALE D’INTÉRÊT GÉNÉRAL À PARIS !

Téléchargements

CONFÉRENCE DE PRESSE

| Espace presse

Mesdames, Messieurs,

La Fédération CGT des Cheminots appelle à une manifestation nationale à Paris le 31 mars 2022 pour alerter sur les choix politiques qui peuvent conduire à l’amélioration ou au contraire à l’effondrement du service public ferroviaire.

À ce jour, nous comptons plus de 6 000 inscrits, ce qui en fait déjà une réussite.

Cette mobilisation témoigne à la fois du malaise qui existe aujourd’hui à la SNCF et de la détermination à gagner d’autres orientations des autorités et du patronat.

Tout d’abord, ce qui ne va pas :

  • Le réseau continue à se dégrader : hausse de l’âge moyen de la signalisation, augmentation de la proportion de voies « hors d’âge » (21 %, soit + 0,3 % en 2020), poursuite des fermetures de lignes (269 km en 2020) ;
  • Le transport de marchandises est toujours dans une situation précaire malgré les aides publiques et il n’y a pas de perspective de progression importante des volumes ;
  • Le transport de voyageurs subit la rationalisation liée à l’ouverture à la concurrence : les TGV sont réduits sur les axes non rentables, les TER subissent la pression aux suppressions de contrôleurs ou de guichets, et l’État continue de se débarrasser progressivement des TET : la convention 2022-2031 prévoit le transfert de 2 lignes de jour sur les 7 existantes aux Régions. En parallèle, la SNCF lance OUIGO vitesse classique en non conventionné ;
  • L’éclatement du système produit toujours autant de conflits d’intérêts : sillons de nuit disputés entre les travaux de SNCF Réseau et les trains de FRET ou les TET de nuit de SNCF Voyageurs ; lignes UIC 7 à 9 qui représentent un déficit pour SNCF Réseau, mais sont vitales pour FRET ou certains TER ; péages qui augmentent pour financer SNCF Réseau, mais pèsent sur les opérateurs. Il produit aussi de plus en plus de problèmes de sécurité. Dernier exemple en date : TER Bourgogne-Franche-Comté détecte un problème de fermeture de portes sur les X73500, mais ne diffuse sa note de service que sur son périmètre, alors que 315 rames de cette série circulent sur tout le territoire national ;
  • La trajectoire financière du groupe SNCF étrangle littéralement le mode ferroviaire. Par exemple, la pression sur les capacités de production empêche la réalisation des investissements, l’externalisation conduit à une baisse de qualité des travaux et à leur renchérissement de 20 % en 5 ans… ;
  • La situation sociale est désastreuse : conditions sociales régressives passées au forceps, 2 000 suppressions d’emplois par an, démissions, burn out, conflits locaux, etc.

Les perspectives ne sont pas plus réjouissantes :

  • Éclatement de ce qui reste du groupe public (rapport Maurey/Sautarel) ?
  • Dérégulation européenne supplémentaire (OSP et certification des conducteurs) ?
  • Lignes de desserte fine du territoire toujours menacées de fermeture ou de déclassement ?
  • Achèvement du nivellement social par le bas ?

Ces perspectives pourraient à nouveau conduire à un conflit social de grande ampleur.

La CGT oppose des propositions pour une amélioration du service public :

  • Il faut d’abord un objectif de développement par l’offre. 1 000 trains de marchandises supplémentaires d’ici 2050 et passage de 15 000 à 20 000 trains de voyageurs par jour, pour réellement avoir une chance de développer la part modale du ferroviaire. Cela suppose de disposer des moyens matériels et d’embaucher fortement ;
  • Le renforcement du service public ferroviaire avec l’objectif d’un vrai maillage du territoire pour offrir une alternative à la route et à l’avion, la lutte contre la maltraitance numérique en assurant une réhumanisation des gares et des trains, de nouvelles missions, par exemple en faveur de l’accès aux vacances pour tous en réduisant le prix des déplacements nationaux ;
  • La maîtrise publique de la production, non seulement sur l’exploitation des trains (abandon de la concurrence), mais aussi sur les travaux (ré-internalisation) ou les grands projets (notamment les gares) ;
  • Une réorganisation du système ferroviaire basée sur la recherche d’efficacité de la production (fusion des SA, des activités et de certaines filiales, simplification de la ligne de commandement, intégration des différents métiers dans des établissements locaux multi-activité) ;
  • Un nouveau statut social de haut niveau qui assure la sécurité de l’emploi, une rémunération juste, la progression professionnelle pour fixer et développer les compétences, une protection sociale de qualité et un départ anticipé en retraite.

Plusieurs exemples européens devraient amener à remettre en cause le dogme libéral :

  • L’Angleterre a totalement renationalisé son chemin de fer en recréant New British Railways, notamment pour assurer une gestion intégrée du système ;
  • La Belgique veut se protéger de la concurrence en accordant pour 10 ans l’exploitation des trains à la SNCB ;
  • La Norvège abandonne l’ouverture à la concurrence lancée en 2015 parce que les bénéfices attendus sont négligeables par rapport aux contraintes et aux coûts ;
  • Même le « modèle allemand » pâlit : un rapport de 2019 de la Bundesrechnungshof (Cours des Comptes allemande) critique la DB pour sa faible ponctualité (74,9 % en 2018 – pour mémoire il est 10 % supérieur en France alors que le réseau est deux fois plus vieux), et pour son endettement croissant (20 milliards d’euros, atteint en juin 2019, malgré deux désendettements publics). Cela alors même que l’État allemand soutient massivement le mode ferroviaire : 62 milliards d’euros d’investissements sont prévus d’ici 2030, auxquels la DB rajoute 24 milliards, soit 72 % de subventions publiques. En France, c’est moitié moins d’investissements et subventionnés à moins de 50 %. L’État allemand consacre donc 4 fois plus de ressources au réseau ferroviaire !

Le système ferroviaire, qui a été forgé par les réformes de 1997, 2014 et 2018, est devenu une usine à gaz ! Il fonctionne uniquement dans l’objectif de la privatisation et de la financiarisation de l’activité.

Pour répondre aux besoins des populations, il n’apporte aucune solution.

La coopération avec un grand service public de l’énergie pour limiter la flambée de la facture, la réouverture de lignes, le transport de nourriture ou de bois au service de politiques publiques d’aménagement du territoire, faire rouler des trains aux heures nécessaires même avec un faible taux de marge, la coopération avec le service public postal pour la décarbonation du transport de colis, la coopération avec les autres compagnies ferroviaires européennes, et même des choses aussi évidentes que la poursuite des circulations sur les lignes où il y a des travaux, la maintenance de jour, la gestion des situations de crise, sont devenues incroyablement complexes, fastidieuses, voire carrément impossibles.

Dans le débat public actuel, nous n’entendons aucune analyse ni aucune proposition des candidats sur le transport en général et le mode ferroviaire en particulier.

La Fédération CGT des cheminots tire le signal d’alarme sur la nécessité de changer d’orientation avant que la France n’ait complétement perdu ses savoir-faire et qu’elle n’ait laissé dépérir la plus grande partie de ses infrastructures.

Nous mettons nos propositions en débat et nous les appuyons d’une mobilisation des experts que sont les cheminots, avec la manifestation « d’intérêt général » du 31 mars 2022.

Téléchargements

VERS UNE NOUVELLE RÉFORME FERROVIAIRE ?

Rapport sénatorial

| Espace presse

Le 9 mars 2022, les sénateurs Maurey et Sautarel ont publié un nouveau rapport sur le système ferroviaire. Pompeusement appelé « comment remettre la SNCF sur les rails », ce texte vise en fait à mettre le train public dans le ballast. Au-delà d’être un tissu de banalités néo-libérales, ce rapport dessine la poursuite de la privatisation du système ferroviaire. La nécessité d’agir massivement est incontournable !

LES PYROMANES À LA MANŒUVRE !

Les sénateurs militent ouvertement pour une nouvelle réforme et pour une accélération de la casse du système ferroviaire public :

Séparation totale de SNCF Réseau et de SNCF Voyageurs. En clair : il s’agit de sortir SNCF Réseau du GPU SNCF.

Développement de la polyvalence, suppression des règles sur les conditions de travail, suppression de l’accord sur le dialogue social de 2020 et définition des règles par SA.

Réduction massive d’effectif à SNCF Réseau : externalisation de la maintenance, y compris la maîtrise d’ouvrage, et généralisation des Commandes Centralisées Réseau à la circulation pour faire 1,5 milliard d’euros d’économie.

Réduction massive d’effectif à SNCF Voyageurs : 35 % d’économie dans les services conventionnés (TET, TER, Transilien), baisse d’effectif dans la maintenance du Matériel…

Une fois que le système est privatisé : hausse des subventions publiques, notamment pour l’infra, les TET et le FRET, et baisse massive des péages pour assurer la profitabilité des compagnies.

CE RAPPORT EST COMPLÈTEMENT PARTIAL !

Quelques exemples :

Les sénateurs découvrent que le prix du renouvellement d’un km de voie a augmenté de 20 % de 2015 à 2020. Dans cette période les effectifs cheminots n’ont pas augmenté, c’est l’externalisation qui a été développée (charges externes en hausse de 30 %). Comment peut-on reprocher aux cheminots de la SNCF de coûter cher quand ce sont de moins en moins eux qui réalisent le travail ? Comment peut-on proposer d’aller plus loin dans l’externalisation ?

Les sénateurs constatent également l’explosion du coût de création des LGV de 4,8 millions d’euros par kilomètre pour Paris-Lyon à 26 millions pour Tours-Bordeaux. Ils critiquent les surcoûts du projet EOLE. Problème : les lignes nouvelles sont intégralement réalisées par les groupes du BTP (Bouygues, Vinci, Eiffage) et les cheminots de la SNCF n’y interviennent pratiquement pas ! Les sénateurs proposent-ils de revenir à une réalisation 100 % publique ?

Le rapport dépeint une situation catastrophique du transport de marchandises mais oublie de critiquer les effets de la libéralisation dans ce secteur. Les sénateurs proposent d’augmenter les subventions pour régler les problèmes. Curieusement, les comparatifs internationaux disparaissent quand il s’agit de subventionner les activités privatisées.

Les sénateurs utilisent des indicateurs qui n’ont aucun sens : le nombre de trains.km par agent circulation par exemple. Ils en déduisent qu’il faut 3 fois plus de personnel en France que la moyenne européenne pour faire circuler un train. En réalité, tout dépend de la consistance du réseau et de l’intensité de son utilisation, ces chiffres ne veulent rien dire. Mais les sénateurs « vendent » le passage aux CCR et la réduction de 40 % des effectifs !

LA SNCF ET LES CHEMINOTS N’ONT PAS À ROUGIR !

Puisque les sénateurs sont friands de comparatifs internationaux, ils devraient intégrer l’ensemble des données de leurs « modèles » :

Un rapport de 2019 de la Bunderechnungshof (Cours des Comptes allemande) critique la DB pour sa faible ponctualité (74,9 % en 2018 – pour mémoire il est 10 % supérieur en France), et pour son endettement croissant (20 milliards d’euros atteints en juin 2019, malgré 2 désendettements publics).

L’État allemand soutient massivement le mode ferroviaire : 62 milliards d’euros d’investissements sont prévus d’ici 2030, auxquels la DB rajoute 24 milliards, soit 72 % de subventions publiques. En France c’est moitié moins d’investissements et subventionnés à moins de 50 %. L’État allemand consacre donc 4 fois plus de ressources au réseau ferroviaire !

LA CGT CONTINUE D’AVOIR RAISON !

Dans le rapport, les sénateurs sont obligés de reconnaître que les arguments que nous portions en 2018 (et que leur famille politique contestait) étaient vrais.

La reprise de dette consenti par l’État est un dû, lié aux investissements passés qu’il avait obligé la SNCF à financer à sa place (LGV) : « Cette reprise de la dette est revenue de fait pour l’État à accorder a posteriori les subventions d’investissement qui auraient dû être versées depuis 15 ans ». La CGT a raison d’exiger que l’État reprenne la totalité de la dette historique ! Et la présentation de la suppression du Statut des cheminots comme contrepartie était donc particulièrement malhonnête !

La réforme de 2018 n’a rien réglé au financement du système, qui était pourtant son principal motif. L’infrastructure va continuer à vieillir car il n’y a pas suffisamment d’investissement de régénération et les petites lignes restent menacées ! Il faut programmer ET financer une vraie régénération du réseau. Pour cela il faut une volonté politique et des subventions publiques ! La présentation du passage en sociétés anonymes et de l’ouverture à la concurrence comme « argent magique » était donc bien une escroquerie !

L’extinction du recrutement au Statut coûte cher car il accroît le déficit démographique du régime spécial de prévoyance et de retraite puisqu’il n’y a plus de nouveaux cotisants.

NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE !

Ils préparent le terrain pour une nouvelle réforme et de nouvelles attaques. La Direction SNCF les soutient en organisant la division des cheminots entre statutaires et contractuels, entre SA, entre métiers, et même entre établissements.

Unifions-nous ! Organisons-nous ! La CGT prépare déjà la riposte, rejoignez-nous !

Pour un Service Public ferroviaire utile, dont l’efficacité est garantie par une organisation intégrée de la SNCF, sur un réseau modernisé grâce à des subventions publiques à la hauteur, et avec des cheminots ayant plaisir à travailler grâce à des effectifs et des conditions sociales de haut niveau…

PRÉPARONS LA LUTTE !
1er RDV : 31 MARS 2022 À 13H00 À PARIS
POUR LA MANIFESTATION NATIONALE D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Téléchargements

LE 31 MARS 2022, LES RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S ET LEURS AYANTS-DROIT MANIFESTERONT À PARIS AVEC LES ACTIFS

| MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

Dans la continuité de la mobilisation unitaire des retraités du 24 mars 2022 à l’appel de 9 organisations de retraités pour exiger une véritable revalorisation des pensions, pour une sécurité sociale intégrale et des services publics de proximité, les cheminots retraités et leurs ayants-droit descendront en masse dans les rues de Paris avec les actifs pour combattre le sabotage de l’entreprise SNCF avec des impacts directs pour les retraités.

L’amplification du rapport de force va être déterminante pour avancer sur nos revendications et mettre en échec cette politique au service du Capital ; cette politique qui bénéficie à une ultime minorité qui s’accapare les richesses produites par le travail et qui voit une part de plus en plus importante de la population sombrer dans la pauvreté et la précarité, et les retraités n’y échappent pas !

Sous l’impulsion de la CGT, les luttes se multiplient à la SNCF, dans toutes les régions, avec des revendications satisfaites en matière d’emploi, de rémunération, de conditions d’exercice du métier… Ces mobilisations contribuent également à s’opposer à l’ouverture à la « concurrence » qui, dans les faits, sert à détruire un bien inestimable de la Nation, la SNCF, et à saccager les droits des cheminots pour servir des intérêts particuliers. Les retraités sont totalement concernés par ces attaques et ce processus revendicatif, les différentes réformes régressives, et particulièrement celle de 2018, ont des impacts directs pour l’ensemble des retraités et leurs ayants-droit.

À de nombreuses reprises, les cheminots retraités et leurs ayants-droit se sont mobilisés sous différentes formes d’expressions pour interpeller la direction SNCF.

C’est dans la poursuite de ces démarches revendicatives que notre UFR a lancé une carte pétition à l’intention de M. Farandou, président du GPU (Groupe Public Unifié) SNCF, lui rappelant nos revendications en matière de :

  • Facilités de Circulation et leur dématérialisation : Alors que le Président SNCF affirme qu’il n’est pas question de remettre en cause les FC, dans les faits, la situation est bien différente, notamment avec cette dématérialisation imposée à tous les ayants-droit de retraités, qui pourrait conduire à l’exclusion de dizaines de milliers d’entre eux !
    D’autre part, nous réaffirmons notre refus de toute forme de fiscalisation. Exigeons l’association de la dématérialisation imposée des FC avec le maintien de titres en papier, tout comme nous demandons de maintenir et de faciliter l’accès aux réseaux de distribution classiques (guichets) à tous les retraités et leurs ayants-droit.
  • Accès aux cabinets médicaux SNCF pour les retraités et leurs ayants-droit : C’est le droit et l’accès aux soins pour tous dans l’esprit de la Sécurité Sociale. Malgré les mobilisations en mai 2021 et nos multiples interventions, la direction SNCF fait la sourde oreille. Rappelons nos exigences en matière d’accès gratuit pour les retraités et leurs ayants-droit aux cabinets et centres médicaux ou dans les centres de santé pour les consultations, les bilans de santé, les soins, les radios… sans restriction d’âge. C’est aussi l’accès à des spécialistes qui est permis, comme pour les actifs.
  • Accès à l’Action Sociale. Les retraités y ont droit, mais peu le savent. Il faut agir pour favoriser son accès pour les retraités et l’utilisation de leurs droits, et veiller à leur préservation.
  • Droit d’accès aux emprises ferroviaires : Pour beaucoup de retraités, il devient de plus en difficile d’accéder aux activités des CASI (restaurants, antennes, bibliothèques…), aux locaux syndicaux, aux cabinets médicaux comme à l’action sociale.
  • Renforcement et pérennisation des Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) : Gagner la pérennisation et l’amélioration de ces PSNP comme l’ont proposé l’ensemble des organisations syndicales représentatives au Conseil d’Administration de la CPRP SNCF, c’est avancer dans notre revendication d’une Sécurité Sociale intégrale. C’est sans doute pour cela, sous couvert du coût du financement de ces propositions, que la direction SNCF a bloqué le processus, une décision très politique qui est aussi à mettre en lien avec les discussions sur la future CCN de branche. Gagner sur les PSNP, c’est renforcer le régime base.
  • Refus des complémentaires-santé obligatoires pour les cheminots du Cadre Permanent : Rappelons que la CGT n’est pas opposée aux complémentaires santé, à l’exception des assurances qui n’ambitionnent que le profit, et non la santé. La CGT a d’ailleurs participé à la création de plusieurs mutuelles, dont des mutuelles cheminotes. Mais la CGT est opposée à tout transfert de la Sécurité Sociale vers les complémentaires-santé et à la remise en cause de la liberté d’adhésion mutualiste et au libre-choix de l’organisme par l’affilié. La CGT porte de nombreux arguments sur le danger que représente cette mesure pour les cheminots statutaires, pour le réseau de médecine SNCF, pour les mutuelles cheminotes et pour les retraités. L’UTP, patronat des transports public où la SNCF a une position dominante, a confirmé qu’elle ne se préoccupait pas des retraités et que cette mesure conduirait à la disparition des mutuelles cheminotes ! La mise en place de complémentaires-santé obligatoires pour les cheminots du cadre permanent serait un recul historique pour les cheminots actifs et retraités, pour le Régime Spécial et les droits statutaires.

Signons et faisons massivement signer cette carte-pétition.

En nombre, le 31 mars 2022, retraité-e-s et ayants-droit, participons à cette grande manifestation d’intérêt général au départ de la Gare Montparnasse !

Téléchargements

DÉBOULONNAGE DU STATUT

Tract aux cheminots

| MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

La direction poursuit sa feuille de route liée à la mise en oeuvre de la réforme de 2018, avec comme fil conducteur la déconstruction méthodique des droits des cheminots.

Après les règlements intérieurs des SA, la transposition des classifications et rémunérations, la multiplication des filiales en réponse aux appels d’offres TER et Transilien, c’est désormais le STATUT qui est dans le viseur.

Nous ne laisserons pas faire !

Les masques tombent à nouveau ! Alors que les promoteurs de la réforme, direction SNCF en tête, affirmaient que la STATUT serait préservé pour ceux qui en relèvent, un mensonge de plus se fait jour.

Sous couvert d’une réécriture motivée par des évolutions législatives et de la transposition des classifications et rémunérations de branche, ce sont des pans entiers du STATUT qui sont réécrits avec, comme fil conducteur, une remise en cause méthodique des droits des cheminots.

RÉÉCRITURE ET CONTOURNEMENT

La stratégie assumée par la direction de répondre aux appels d’offres par des filiales organise en réalité le contournement de l’application stricte du STATUT. En effet, elle n’entend pas l’appliquer en totalité dans les filiales, particulièrement en matière de droit syndical et de notations, avec une volonté à peine dissimulée de limiter le pouvoir d’intervention des cheminots et des organisations syndicales.

UN ALIGNEMENT SUR LES RÈGLES DE BRANCHE

La transposition de l’accord de branche sur les classifications et rémunérations, ainsi que la volonté de la direction SNCF d’abroger purement et simplement le dictionnaire des filières, se traduisent notamment dans de nombreux chapitres par le remplacement de la notion de « grade » par « classe ». Au passage, les processus existants sont remis en cause, les constats d’aptitude étant ainsi remplacés par de simples entretiens professionnels sans aucun contrôle social, ou encore en supprimant les mutations latérales, la reconnaissance des diplômes dans le cadre des parcours d’attachés. Les parcours professionnels et déroulements de carrière repris au dictionnaire des filières sont renvoyés à des négociations ultérieures…

LA CGT FORCE DE PROPOSITIONS

Au-delà de l’opposition à toute remise en cause d’un texte structurant les droits et garanties des cheminots, la CGT propose de renforcer le texte par un chapitre sur la représentation du personnel, reprenant et améliorant le dialogue social métiers et territorial, et d’inscrire dans le STATUT les facilités de circulation pour les actifs et retraités.

Pour maintenir et gagner de nouveaux droits, la Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminot·e·s à participer massivement à la manifestation nationale d’intérêt général du 31 mars 2022 à Paris.

Téléchargements

ILS DISPARAISSENT, ON DISPARAIT ! LE 31 MARS 2022 : LA MANIFESTATION D’INTERET GÉNÉRAL

Personnels CSE, CASI, CCGPF

| MANIFESTATION DU 31 MARS 2022

La casse de l’entreprise publique SNCF à travers l’ouverture à la concurrence vise, dans les faits, à détruire un bien inestimable de la Nation, à saccager les droits des cheminots et, par ricochet des personnels CSE, CASI et CCGPF, pour servir des intérêts particuliers.

Nous ne plierons pas !

RASSEMBLÉS, EN CONVERGENCE, LE 31 MARS : TOUS À PARIS !

Direction SNCF et Gouvernement marchent main dans la main. Nous ne plierons pas ! Pour le développement du service public ferroviaire, pour le progrès social, pour la défense des activités sociales, culturelles et sportives que nous mettons en oeuvre chaque jour et pour nos emplois associés, nous transporterons le débat dans les rues de Paris le 31 mars prochain par la manifestation nationale !

La convergence entre les cheminots et le personnel CSE, CASI et CCGPF n’a jamais été autant au centre des débats. En effet, les agents CASI, CSE et CCGPF subissent, comme les cheminots, le gel des salaires pour la 8ème année consécutive.

La signature du volet « Rémunération » de la convention collective ferroviaire par les organisations syndicales réformistes UNSA, CFDT et SUD et sa transposition dans l’entreprise entérinent des reculs supplémentaires, notamment concernant la rémunération des cheminots nouvellement embauchés. Ces reculs fragiliseront les moyens alloués au fonctionnement des ASC.

Enfin, l’ouverture à la concurrence du rail assombrit, comme pour les cheminots, notre avenir. Par nos luttes convergentes, éclairons-le collectivement !

IL DEVIENT URGENT D’ENTENDRE CE MÉCONTENTEMENT GRANDISSANT !

Ouverture à la concurrence ferroviaire, stratégie d’autoconcurrence en interne avec la création de filiales, concurrence entre salariés, casse des repères collectifs, dépeçage du Statut et du régime spécial, précarisation de l’emploi, siphonage des effectifs, gel des salaires, non-augmentation des pensions, attaques sur les facilités de circulation, menaces sur nos droits et les emplois des personnels CSE, CASI et CCGPF : la liste est longue des raisons de la colère !

D’autres solutions existent et nous savons comment faire ! La Fédération CGT des Cheminots porte un autre projet, global, qui répond à la fois aux besoins des populations, aux exigences du service public, à l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots, des personnels CSE, CASI et CCGPF en dehors de toute concurrence et de dumping social.

SOYONS FIERS DE CE QUE NOUS SOMMES ET NE BAISSONS PAS LA GARDE !

10 000 cheminotes, cheminots, personnels CSE, CASI et CCGPF sont attendus dans les rues de Paris le 31 mars prochain ! Venez amplifier la mobilisation et grossir les rangs de celles et ceux qui refusent la fatalité et comptent bien démontrer, qu’avec la CGT, un véritable service public ferroviaire et des conditions de travail décentes ne sont pas des options mais LA solution à l’avenir de toutes et tous !

LE 31 MARS 2022,
PERSONNELS CASI, CSE, CCGPF,
ENGAGEONS-NOUS ET MANIFESTONS À PARIS !

LA LUTTE DES CHEMINOTS, NOTRE LUTTE COMMUNE, EST D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Téléchargements

LE 31 MARS 2022 : LA MANIFESTATION D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

| Espace presse

La casse de l’entreprise publique SNCF à travers l’ouverture à la concurrence vise, dans les faits, à détruire un bien inestimable de la Nation et à saccager les droits des cheminots pour servir des intérêts particuliers. Direction SNCF et Gouvernement marchent main dans la main. Nous ne plierons pas ! Pour le développement du service public ferroviaire et pour le progrès social, nous transporterons le débat dans les rues de Paris le 31 mars prochain !

En dépit d’une période complexe, chacun des combats engagés par la CGT démontre la disponibilité des salariés en général et des cheminots en particulier à répondre présents aux actions revendicatives.

Tenir le cap du service public ferroviaire, le maintien et le développement de nos droits sociaux et ne rien lâcher sur l’impérieuse nécessité de combattre la concurrence entre salariés est une lutte que nous devons mener ensemble, massivement, unis et déterminés.

Quand certains ont baissé la garde, que d’autres sont déjà dans les cordes, s’accommodant des reculs imposés par la direction et le patronat ferroviaire, la Fédération CGT des Cheminots fait le choix d’affronter celles et ceux qui veulent en finir avec le train public afin de créer les conditions d’une riposte plus globale !

C’est tout le sens de la manifestation nationale des cheminots du 31 mars prochain à Paris !


Une participation massive des actifs et retraités à cet événement est donc indispensable ! Cela viendra ajouter une nouvelle pierre à l’édifice que nous bâtissons ensemble afin de poursuivre le combat contre l’effacement du train public en France et le sabotage de nos conditions sociales.

Ouverture à la concurrence, stratégie d’auto concurrence en interne avec la création de filiales, concurrence entre salariés, casse des repères collectifs, dépeçage du Statut et du régime spécial, précarisation de l’emploi, siphonage des effectifs, gel des salaires, non augmentation des pensions, attaques sur nos facilités de circulation, menaces sur nos droits : la liste est longue des raisons de la colère !

La direction SNCF actuelle veut multiplier le trafic ferroviaire par 2 ? En vérité, sa calculatrice est bloquée sur les divisions et les soustractions sauf quand il s’agit d’engager l’argent du GPU dans des achats inconsidérés afin d’étendre sa visibilité à l’étranger, à l’image de la direction précédente.

D’autres solutions existent et nous savons comment faire ! La Fédération CGT des Cheminots porte un autre projet, global, qui répond à la fois aux besoins des populations, aux exigences du service public, à l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots, en dehors de toute concurrence et de dumping social.

Oui, cheminotes et cheminots, notre bataille quotidienne pour le développement du service public ferroviaire et pour le progrès social doit donc sortir de l’entreprise et être portée publiquement car notre action collective et intergénérationnelle est en vérité une action d’intérêt général !

Soyons fiers de ce que nous sommes et ne baissons pas la garde !

10 000 cheminotes et cheminots sont attendus dans les rues de Paris le 31 mars prochain ! Venez amplifier la mobilisation et grossir les rangs de celles et ceux qui refusent la fatalité et comptent bien démontrer, qu’avec la CGT, un véritable service public ferroviaire et des conditions de travail décentes ne sont pas des options mais LA solution !

LE 31 MARS 2022,
ENGAGEONS-NOUS ET MANIFESTONS À PARIS !
LA LUTTE DES CHEMINOTS EST D’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

Téléchargements

Lexique

Contact

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.