Fédération CGT des Cheminots


CAMÉRA CACHÉE

Les caméras-piétons pour les ASCT

| Trains

Avec la fin de l’expérimentation prévue le 1er octobre 2024 et en l’absence de loi-cadre, la direction de SNCF Voyageurs est contrainte de suspendre le port de la caméra-piéton pour les ASCT.

Après les résultats des législatives, la (trop) longue séquence pour désigner un Premier ministre et former un Gouvernement aura causé quelques dommages collatéraux. En effet, pendant cette « période de turbulences », la tenue d’un « service minimum » par le Gouvernement sortant occasionne quelques ratés.

SANS LOI, FILMER DEVIENT ILLÉGAL  !

Alors que la direction comptait sur la pérennisation du dispositif avec la promulgation d’une loi, d’un vote des parlementaires et enfin par la publication d’un décret d’application, il n’en est rien.

Aussi, cette dernière se voit contrainte de suspendre son déploiement et de retirer les caméras déjà déployées. Cet arrêt forcé doit désormais permettre de rendre public notamment aux organisations syndicales le bilan de ces 4 années d’expérimentation avec des chiffres réels et vérifiables.

D’autre part, la période qui s’ouvre devra permettre à quelques directions d’établissement et d’unité opérationnelle de s’imprégner du sens et de la définition des mots volontariat et personnel de bord. En effet, depuis de nombreux mois, nous constatons plusieurs dérives conduisant à des fortes incitations (chantage à la Prime ou aux notations…) et à l’équipement en caméra d’autres personnels SNCF non repris par le cadre légal de l’expérimentation.

En effet, dans les gares, les suppressions d’emplois et la réduction des heures contractualisées SUGE engendrent une augmentation des faits sûreté. Sous couvert de prendre soin du bien-être et de l’intégrité de ces agents, certains ont été équipés sans qu’il ne leur ait été précisé que l’enregistrement par le biais d’une caméra est absolument illégal dans ces conditions.

Dans une telle situation et en l’absence de cadre légal, la CGT exige le retrait de toutes les caméras afin de protéger les cheminots juridiquement.

La CGT exige de la direction qu’elle réalise, comme le prévoyait la loi cadrant l’expérimentation, un bilan précis et complet des déploiements réalisés.

LA CGT DEMEURE INTRAITABLE AFIN QUE TOUS LES ASCT, QUELS QUE SOIENT LEURS ACTIVITÉ ET TERRITOIRE, AIENT LA GARANTIE D’UN HAUT NIVEAU DE SÛRETÉ ET DE SÉCURITÉ, Y COMPRIS JURIDIQUE DANS L’EXERCICE DE LEURS MISSIONS.

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ACCIDENT DE TGV D’ECKWERSHEIM, OU LA CATASTROPHE FERROVIAIRE DE LA SOUS-TRAITANCE

| Espace presse

Neuf ans après le déraillement d’une rame d’essai TGV près de Strasbourg, qui avait fait 11 morts et 42 blessés, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement ce jeudi 10 octobre 2024.

En raison d’une analyse des risques insuffisante dans le cadre des essais de la LGV Est, mais aussi pour un manque de formation des personnels, la SNCF est condamnée à 400 000 euros d’amende.

Systra, la filiale en charge des essais ferroviaires, est condamnée à 225 000 euros pour des carences en formation et de multiples négligences. Quant à SNCF Réseau, elle est condamnée à une amende de 150 000 euros pour manquement à son obligation générale d’évaluation des risques et de coordination générale de la sécurité.

Seules personnes civiles poursuivies pour homicides involontaires, un cadre traction et le conducteur de la rame, se voient infliger les peines les plus sévères en écopant respectivement 15 mois et 7 mois de prison avec sursis.

DES DIRIGEANTS JAMAIS COUPABLES DE RIEN !

Si la SNCF est une nouvelle fois condamnée en tant que personne morale, c’est encore l’exonération pour les dirigeants de SNCF Mobilités et de SNCF Réseau à l’époque et à qui, de catastrophe en catastrophe, de procès en procès, jamais on ne demande de comptes.

Derrière le paravent de la responsabilité pénale des personnes morales et au bénéfice de la délégation de leur responsabilité pénale, aucune responsabilité ni civile ni pénale pour M. PEPY ou M. RAPPOPORT. Si on ne peut certes pas leur imputer d’avoir causé directement l’accident, du moins devrait-on pouvoir questionner s’ils ont pu contribuer à créer la situation par leurs politiques, leurs directives et décisions.

Ce sont bien les choix et décisions prises par SNCF Mobilités et SNCF Réseau qui ont dicté en cascade le calendrier serré, le recours inapproprié à la sous-traitance, le contournement des IRP jamais consultées et dès lors entravées, la formation insuffisante des conducteurs, etc.
Faire le choix de la sous-traitance, c’était faire le choix de rationaliser les coûts, de se débarrasser des risques en les faisant supporter au sous-traitant Systra, dont ils savaient qu’il n’avait pas les compétences requises.

Conscients que leur sécurité juridique personnelle n’en serait pas compromise, l’impunité des organes dirigeants les a autorisés à rogner sur la sécurité d’autrui.

Brétigny en juillet 2013, Denguin en juillet 2014, Eckwersheim en novembre 2015 : trois ans, trois catastrophes qui se sont succédé, les excuses aussi, mais les dirigeants, eux, sont restés.

À chaque fois, seuls sont justiciables ceux qui sont au bas de l’échelle, c’est-à-dire ceux qu’on a mis en situation de mal faire.

Partie civile dans le procès de Brétigny, la CGT l’était aussi pour le procès d’Eckwersheim et le sera en 2025 lors de l’ouverture du procès de l’accident de Denguin.

LA SÉCURITÉ FERROVIAIRE N’EST PAS UNE OPTION,
C’EST UNE OBLIGATION !

 

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UN NOUVEAU SCANDALE SANITAIRE

Amiante BB 27000

| Le transport de marchandises

La CGT dénonce l’exposition des cheminots du TECHNIFRET à l’amiante contenue dans les engins moteurs BB 27000.
Des mesures d’urgence doivent être prises.

Fret SNCF a procédé à des opérations sur les BB 27000. Ces engins moteurs sont repérés depuis octobre 2005 comme amiantés sous la peinture des caisses.

Alors que, depuis 1997, un décret interdit l’amiante (quelle que soit la variété de fibre considérée) et les produits en contenant, la direction de Fret SNCF continue d’exposer sans protection les cheminots de TECHNIFRET.

La CGT dénonce l’incapacité et l’absence de réelle volonté de la direction de supprimer les risques d’exposition. Certains cheminots de Fret SNCF ont été exposés aux fibres meurtrières sans le savoir.

CHRONIQUE DU SCANDALE

La CGT dénonce depuis plusieurs années le scandale de l’amiante à Fret SNCF :

  • Le 3 mars 2021, le défrettage sur la BB 7284 conduit à l’exposition sans protection des cheminots de Fret SNCF aux fibres d’amiante.
  • Le 30 septembre 2021, les masques ventilés censés protéger les cheminots s’avèrent défectueux. Personne n’a pris la peine de s’intéresser au sujet avant que la CGT le dénonce.
  • Le 9 décembre 2021, les cheminots de Fret SNCF apprennent qu’ils sont exposés sans protection à des fibres réfractaires sur les BB 75000, information gardée secrète pendant plus d’un an !
  • Le 9 février 2022, c’est le début du drame de la rotonde de Dijon qui menace de s’écrouler. Elle contient de l’amiante, des fumées de gaz d’échappement, du liquide de refroidissement…
  • Le 2 mars 2022, l’exposition de plusieurs cheminots de Fret SNCF à du chrome 6 est établie.
  • Aujourd’hui, c’est l’amiante dans les BB 27000 que la direction de Fret SNCF ne peut ignorer, puisque les engins moteurs concernés sont repris dans une base de données qu’elle consulte nécessairement.

Depuis 2005, les cheminots opèrent sur ces engins moteurs sans protection. Prise en défaut, la direction met en oeuvre trop tardivement un protocole de protection et restreint la recherche de l’antériorité de l’exposition à compter de 2020.

DE RÉELLES MESURES DOIVENT ÊTRE PRISES

La CGT exige :

  • La suppression de tout risque d’exposition à l’amiante et à ses fibres par la suppression des matériaux concernés ;
  • La traçabilité depuis l’origine d’exposition à l’amiante ;
  • Le contrôle, par les représentants CGT, de la véritable mise en œuvre des protections collectives et individuelles nécessaires à la préservation de la santé des cheminots de Fret SNCF

La direction doit rendre des comptes. La CGT invite tous les cheminots ayant travaillé dans ces conditions à rejoindre les syndicats de site CGT pour se signaler, s’informer et faire valoir leurs droits.

ENSEMBLE AVEC LA CGT
PRÉPARONS LA RIPOSTE GLOBALE !

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CE QU’ILS NE NOUS DISENT PAS…

Caisse de branche

| Les conditions sociales

Présentée comme une avancée sociale par la direction et certaines organisations syndicales, le rattachement des cheminots contractuels à une caisse d’assurance maladie de la branche ferroviaire ne leur ouvre aucun droit supplémentaire.
De plus, il va complexifier les procédures d’indemnisation ou de remboursement des cheminots contractuels.
Il vise uniquement à poursuivre la liquidation du régime spécial SNCF.
La CGT revendique l’extension du régime spécial à tous les cheminots, avec gestion par la CPRP SNCF.

Tous les cheminots contractuels du GPU SNCF viennent de recevoir avec leur bulletin de salaire, un courrier de la direction précisant leur rattachement à une nouvelle caisse de branche d’assurance maladie.
Un empressement de la direction à communiquer largement qui ne doit pas dissimuler une réalité criante !

ZÉRO DROIT SUPPLÉMENTAIRE

Les prestations du régime spécial SNCF sont globalement supérieures à celles du régime général auquel sont rattachés les cheminots contractuels.
Même si certains tentent de la maquiller, la réalité est que la création d’une nouvelle caisse n’entraîne absolument pas l’extension des droits du régime spécial aux cheminots contractuels.
Ils ne bénéficieront d’aucun droit supplémentaire ni de la moindre amélioration d’indemnisation et de remboursement.
Ils ne bénéficieront pas d’accès à la médecine générale SNCF ou à certaines prestations de l’action sociale SNCF liées au régime spécial.

UN FOIN PAS POSSIBLE

Entre des systèmes informatiques qui ne sont pas encore totalement au point et une répartition nébuleuse des prestations ou des recours entre la caisse actuelle (CPAM) et la nouvelle caisse de branche, les cheminots contractuels seront confrontés à de nombreuses impasses.
Il ne s’agit pas d’un transfert complet de la caisse actuelle d’assurance maladie vers la nouvelle caisse mais d’une répartition entre plusieurs entités qui conduira inévitablement à une dégradation des prestations.
Par exemple, la nouvelle caisse de branche ne disposera pas de tous les outils pour gérer elle-même les périmètres qui lui sont délégués.
Jusqu’en décembre 2027, des processus de gestion temporaires seront mis en place, avec l’appui de la CPAM des Bouches-du-Rhône et des modalités de gestion adaptées, notamment pour la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Quant aux recours que les cheminots contractuels pourraient formuler concernant leur indemnisation, là encore, c’est une répartition très opaque qui est envisagée. La demande serait à ce jour traitée par la nouvelle caisse et le traitement du recours par la CPAM… bref, un imbroglio inextricable.

UNE USINE À GAZ POUR UN SEUL OBJECTIF : LIQUIDER LE RÉGIME SPÉCIAL SNCF !

Avec la fin du recrutement au Statut à la SNCF, la direction et le gouvernement mettent en place tous les mécanismes pour supprimer à court terme le régime spécial SNCF et les droits spécifiques des cheminots.
À rebours, la CGT revendique l’extension du régime spécial et des droits spécifiques aux cheminots contractuels.

C’EST POSSIBLE, C’EST LÉGITIME ET C’EST NÉCESSAIRE !

ENSEMBLE AVEC LA CGT
GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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JUSQU’OÙ IRONT-ILS ?

Grève interprofessionnnelle

| Équipement

Quoi qu’en dise la direction, les cheminots de l’Équipement ne sont plus assez nombreux pour assurer la production. Les réorganisations annoncées et autres suppressions d’emplois vont encore accentuer cette situation !

Depuis plusieurs années maintenant, le monde ferroviaire et celui de l’infrastructure ont connu de nombreuses évolutions : ces choix de l’entreprise dégradent toujours plus le quotidien des agents.

Le plan de performance avec la mise en place de Maintenir demain a confirmé cette logique avec un recul de plusieurs centaines de millions d’euros accordé à la maintenance de SNCF Réseau, entraînant une baisse significative des effectifs.

Aujourd’hui, les 1 191 recrutements budgétisés pour 2024 sont loin de correspondre aux réels besoins. Ils le sont d’autant moins qu’ils ne sont réalisés qu’à hauteur de 616 début septembre.

DES MOYENS POUR L’ÉQUIPEMENT

Les situations dans les établissements sont sans appel. Prenons pour exemple celle de l’infrapôle de Paris Sud-Ouest. À fin août, seuls 41 recrutements ont été effectués pour 45 départs, dont 22 démissions. Si des mutations dites « entrantes », au nombre de 14, viennent bien en plus de ces recrutements, elles sont vite annulées par les 29 « sortantes ». Aujourd’hui, cet établissement parisien compte bien 19 effectifs en moins. La CGT estime à 300 le manque d’emplois sur ce seul établissement.

La maintenance des infrastructures nécessite une connaissance pointue du patrimoine ferroviaire. Le respect des pas de maintenance, reposant notamment sur l’expérience des cheminots, en est l’une des garanties.

Nous réaffirmons que seul un maillage avec des équipes territoriales, gérantes d’un parcours défini, permet une maintenance préventive, limitant les sorties d’astreinte, pour garantir la continuité du service public.

La sécurité et les conditions de travail ne cessent de se dégrader. La casse des collectifs de travail, la désorganisation de la production, l’externalisation des tâches, les pressions en tous genres et les dysfonctionnements chroniques n’ont fait qu’accentuer le mal-être, augmentant fortement les RPS dans les 3 collèges à l’Équipement.

Le manque de cheminots pour réaliser ces tâches en est la cause, y compris avec la mise en place du forfait-jours.

STOP AUX RÉORGANISATIONS !

L’évolution du système et des fonctionnements a conduit à un morcellement de la production, source de dysfonctionnements, de surcoûts, de dégradations de la qualité et de la sécurité.

A contrario, l’intégration des métiers de la production au niveau des sites géographiques conforte la maîtrise des fondamentaux du transport ferroviaire et permet une amélioration des services par des réponses appropriées aux réalités locales, à l’opposé donc des restructurations à tous les étages annoncées pour 2025.

Pour la CGT, il convient de ne rien lâcher sur les fondamentaux de nos métiers de l’Équipement basés sur la sécurité des interventions, le contenu de la maintenance préventive et la connaissance des installations pour la continuité du service public ferroviaire.

Le contenu de la maintenance préventive, la connaissance des installations, la proximité avec les moyens en effectifs suffisants, sont les ingrédients indispensables pour répondre aux besoins du service public ferroviaire.
Chaque emploi doit reposer sur un haut niveau de formation, un haut niveau de compétences et garant d’un excellent niveau de sécurité. Exigeons le retour à des parcours, brigades, équipes avec un périmètre de maintenance aussi bien préventive que corrective à taille humaine, permettant des interventions rapides et efficaces en cas d’incidents ainsi qu’une maîtrise technique des installations.

LE 1ER OCTOBRE, UNE PREMIÈRE ÉTAPE !

Les conditions de travail des cheminots doivent être améliorées, notamment en privilégiant le travail de jour, en interdisant le travail agent seul, en réinternalisant les missions de sécurité, en abandonnant la mobilité forcée, tout ceci afin de garantir la sécurité, la santé et le bien-être des cheminots.

C’est pourquoi, en partant du besoin de développement du service public, les cheminots de l’Équipement doivent agir et mener les actions nécessaires à tous les niveaux pour garantir : la sécurité, l’emploi, la ré-internalisation de charges, la formation, le maintien et la transmission des compétences, les déroulements de carrière, les salaires, les conditions de travail.

ALLONS ÉCRIRE L’AVENIR DES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

Pour cela, la CGT revendique :

  • le recrutement de 6 000 cheminots ;
  • une promotion interne soutenue, reconnaissant les savoir-faire et l’expérience ;
  • une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ;
  • une hausse du nombre d’heures de formation, la réouverture des centres de formation régionaux et la ré-internalisation de la formation ;
  • le maintien des habilitations (garantes de la sécurité) ;
  • une organisation du travail en proximité ;
  • des fiches de poste identiques sur l’ensemble du territoire ;
  • que les missions de management soient dévolues aux agents du collège cadre, en proximité.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 1ER OCTOBRE !
PRÉAVIS NATIONAL TOUS SERVICES DU 30 SEPTEMBRE 19H00 AU 2 OCTOBRE 8H00.

 

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DÉSORGANISATION PERMANENTE, GRÈVE IMMINENTE !

Commerciaux et BCC

| Exploitation

Les orientations stratégiques de l’entreprise en lien avec la digitalisation et la dématérialisation, dévalorise perpétuellement ces métiers qui sont pourtant à la fois la vitrine et un point névralgique pour le service public ferroviaire.

Le contact avec l’usager, le conseil, la vente, l’encaissement, l’après-vente et la comptabilité requièrent autant de responsabilités que de qualités indispensables pour le bon fonctionnement d’une entreprise. Pourtant, ces services et les cheminot·e·s qui les font fonctionner subissent depuis des décennies des réorganisations, des baisses d’effectifs et des relogements qui dégradent les conditions de travail et s’accompagnent d’une absence de reconnaissance salariale et d’évolution professionnelle.

La direction SNCF poursuit sa casse sans tenir compte de la réalité du terrain, créant du désarroi et une augmentation des risques psychosociaux dans les établissements. Dans les services commerciaux gares, les cheminot·e·s ont subi, ces dernières années, la suppression des Ventes + (hôtel, Avis, etc.), la restriction des ventes internationales et la séparation des ventes TER, Transilien et TGV.

Dans ce contexte, le changement de logiciel de vente Mosaïque pour Solar a suscité de la colère avec le déploiement de multiples versions en mode dégradé sans jamais aboutir à un fonctionnement normal de l’outil. La bascule vers Solar 2, prévue le 16 octobre sur l’ensemble des postes, doit donc être placée sous la vigilance des cheminot·e·s, d’autant que celui-ci ne sera pas la suite de la version 1 mais un nouveau logiciel.

La fin de l’acceptation des chèques vacances papier prévue au 1er janvier 2025 pourrait également conduire à de nouvelles baisses des effectifs dans les points de vente. Une nouvelle fois, les usagers vont supporter les méfaits de cette dématérialisation qui va engendrer de l’incompréhension et de la colère. De plus, la généralisation des APE (automates de paiement en espèces) entraîne la suppression de la prime de caisse, impactant toujours plus les difficultés financières des cheminot·e·s en gare. Pour les télévendeurs, le projet Ambition RCAD place l’activité au cœur des préoccupations, tant la crainte d’une externalisation accrue s’amplifie. Enfin et après plusieurs rencontres avec la Direction en cette rentrée, nous apprenons que les embauches promises en 2024 à la Vente sont gelées et certaines reportées à 2025.

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, il nous a été confirmé que les 4 BCC (bureaux comptables centralisés) de Toulouse, Lille, Ermont et Lyon seraient fermés courant 2025 selon les objectifs de la SA Voyageurs. Ces services assurent les contrôles comptables des vendeurs et veillent à la régularisation des situations critiques. Les méandres des réorganisations impactent chaque jour les séances de travail. Les dysfonctionnements et autres solutions de contournement occasionnent des différences de caisse qui pénalisent les cheminot·e·s au quotidien.

Pour la reconnaissance des métiers, pour l’emploi, pour les salaires, la CGT appelle tous les cheminot·e·s à se mobiliser par la grève et dans les manifestations mardi 1er octobre 2024.

D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES ! ENSEMBLE, ENCLENCHONS LA RIPOSTE DANS LE FERROVIAIRE !

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LES AGENTS CIRCULATION NE SONT PAS DES COBAYES !

Roulements innovants

| Exploitation

Les projets de la direction, censés améliorer les conditions d’exercice des métiers et lutter contre l’usure professionnelle, regorgent de sujets « d’expérimentation » structurants, de tous ordres.

Ils font suite aux reculs successifs de l’âge de départ à la retraite, aux dégradations des conditions de travail exacerbées par les politiques de suppressions d’emplois et par la perte des repères collectifs.

Ils ne sont pas, comme l’entend la direction, à décorréler des mesures d’amélioration sociale majeures comme le sont les mesures de fin de carrière ou encore la réduction du temps de travail. Pour la CGT, ces améliorations doivent passer par l’augmentation du nombre d’emplois dans les EIC, l’extension des roulements à 5 où 6 lignes afin de réduire la pénibilité et permettre les formations et la transmissions des savoirs et savoir-faire.

Pourtant, la direction de SNCF Réseau a annoncé la couleur : sous le prétexte fallacieux de vouloir améliorer l’attractivité et fidéliser les cheminots, plusieurs EIC testent des roulements incluant des nouveaux rythmes de travail. Une partie des agents teste par exemple des enchaînements matinée/nuit/matinée et d’autres enchaînent soirée/nuit/soirée.

Ces roulements dits « innovants » s’appuient sur une « expertise » réalisée par un cabinet externe concernant les rythmes de travail qui ne tient pas compte des mesures préconisées par l’Agence Nationale Santé pour la médecine du travail. Elle se base uniquement sur des sondages effectués au cours de 6 journées auprès d’un panel limité d’agents pendant leur service !

Ainsi, les préconisations émises par la médecine du travail, à savoir travailler sur des séries courtes dans le sens horaire, sont complètement ignorées.

Ces roulements dits « innovants » sont mis en place sans moyens supplémentaires. Ces derniers n’apportent donc aucune réduction de la pénibilité, ils ne font que la camoufler. En effet, le principal objectif de la direction est de mener ces « expérimentations » à coût constant, l’amélioration des conditions de travail et l’équilibre vie privée/vie professionnelle passent donc au second plan.

Comme la CGT l’a porté lors des tables rondes et audiences du début de l’année, d’autres choix sont possibles !

Seules les mobilisations pour élever le rapport de forces permettront de gagner sur nos revendications !

LA CGT APPELLE, DANS UN PREMIER TEMPS,
TOUS LES CHEMINOTS À AGIR PAR LA GRÈVE
LE 1ER OCTOBRE !

 

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LA DIRECTION DOIT ÊTRE MISE À PIED !

Répression

| Espace presse

La direction de la SA SNCF Réseau a décidé d’infliger 12 jours de mise à pied à notre camarade Christophe, secrétaire du CSE Central Réseau, parce qu’il ne lâche rien dans l’exercice de son mandat.

INADMISSIBLE  !

Pour nous, c’est ZÉRO sanction  !

La direction de la SNCF et celle de la SA Réseau s’acharnent contre la CGT.

CE QU’ILS NOUS REPROCHENT  ?

Notre camarade, secrétaire du CSE Central SNCF Réseau et secrétaire adjoint du CSE ZP NEN, avec conviction, volonté et rigueur, défend l’intérêt des cheminots, contraint la direction à respecter ses obligations et porte avec fierté les orientations de la CGT.

EST-CE UN CRIME DE MILITER  ?

La réponse est non  ! Jamais nous n’accepterons que la direction qui piétine le dialogue social, les conditions sociales et de travail des cheminots, et s’acharne à casser la SNCF, puisse être l’arbitre de ce que dit et écrit la Fédération CGT des Cheminots.
La direction tente d’établir un précédent et d’envoyer un signal d’autorisation de répression des représentants élus du personnel pour bâillonner l’ensemble des cheminotes et cheminots.

La CGT, ses syndicats et ses militants ne baisseront pas la tête, dans l’intérêt de toutes et tous  !

Par conséquent  :

  • La CGT exige le retrait immédiat de la sanction infligée à notre camarade.
  • À compter de ce jour, les délégations CGT dans l’ensemble des instances vont interpeller les directions afin que cessent les attaques contre les représentants élus par les cheminots.
  • La CGT va créer, dans les tous prochains jours, les conditions d’une réponse unitaire à la hauteur des attaques.

Pour la CGT,
c’est ZÉRO sanction  !

 

CONTACT
SERVICE PRESSE
COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
Envoyer un message

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FILIALISATIONS FRET SNCF ET VOYAGEURS : IMPOSONS D’AUTRES CHOIX !

Action du 26 septembre 2024

| Le transport de marchandises

Les 4 fédérations syndicales appellent les cheminots à participer massivement au rassemblement du :

26 SEPTEMBRE 2024 À PARTIR DE 12H00
DEVANT LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS
(Métro rue du Bac)

pour exiger :

  • L’arrêt immédiat du plan de discontinuité par la mise en place d’un moratoire permettant notamment d’explorer des perspectives de maintien et de développement de Fret SNCF.
  • L’arrêt de la politique de filialisation systématique dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des services Voyageurs conventionnés et le refus de toute forme de balkanisation de l’entreprise, y compris pour le réseau.
  • De donner les moyens au service public ferroviaire pour se développer et répondre aux enjeux des populations et des chargeurs.

Cela passe notamment par la nécessité d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure, au-delà des effets d’annonce des gouvernements précédents autour d’un plan à hauteur de 100 milliards d’euros qui, de fait, n’existe pas !

Les Fédérations CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT appellent les cheminots à se mobiliser et à venir nombreux devant le ministère des Transports
le 26 septembre 2024 à partir de 12h00
pour porter nos exigences et imposer d’autres choix !

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L’ADDITION RISQUE D’ÊTRE SALÉE !

Complémentaire santé

| Les conditions sociales

La Direction poursuit le processus qu’elle a engagé pour imposer aux cheminots au statut une assurance complémentaire santé.

La CGT s’y oppose et revendique l’extension des garanties et de la couverture du régime spécial SNCF.

Présentée par ses promoteurs comme une mesure de « pouvoir d’achat », une assurance complémentaire obligatoire coûterait en réalité très cher aux cheminots.

En octobre 2024, la direction du GPU SNCF posera sur la table des « négociations » un accord pour imposer une assurance complémentaire santé à tous les cheminots statutaires et contractuels dès le 1er avril 2025. Elle entend passer son projet sans aucune difficulté puisque trois organisations syndicales ont d’ores et déjà signifié leur accompagnement en paraphant l’accord complémentaire santé obligatoire, sans même attendre la fin des négociations.

Certaines de ces organisations syndicales estiment que la défense d’une sécurité sociale plus protectrice et d’un régime spécial avec des cheminots à statut est d’arrière-garde. La CGT revendique des droits pour tous les cheminots.

PAS NÉCESSAIRE ET PAS OBLIGATOIRE…

La CGT n’est pas opposée aux complémentaires dès lors qu’il ne s’agit pas d’organismes assurantiels qui font de l’argent sur la santé des cheminots. Elle est d’ailleurs signataire de l’actuel accord pour les cheminots contractuels, pour lesquels il s’agit d’une obligation légale.

Elle a pesé pour que la cotisation soit la moins lourde possible dans le budget des cheminots déjà gravement atteint par la politique salariale de la Direction.

Mais les assurances complémentaires ne sont pas obligatoires pour les cheminots régis par le Statut ni même totalement nécessaires, puisque les prestations du régime spécial SNCF sont supérieures au régime général. La CGT est alors opposée au caractère obligatoire de la complémentaire que veut imposer la Direction aux cheminots au statut

… MAIS AVEC UN COÛT EXORBITANT

Si la Direction se garde bien de l’évoquer, la CGT dénonce les conséquences de l’extension aux cheminots statutaires de la complémentaire santé obligatoire.

Les cheminots :

  • devront payer une cotisation sans avoir le choix de l’organisme ou le niveau de garanties et de couverture ;
  • subiront des hausses de cotisations à venir du fait de transferts du régime spécial vers l’assurance complémentaire ;
  • seront confrontés à de nouvelles absences de prise en charge des frais de santé.

Les cheminots contractuels subiront en plus :

  • un surcoût de 7 à 11 euros/mois pour les cheminots « isolés » lié au passage en cotisation unique ;
  • un surcoût de 76 euros/mois pour un cheminot dont le conjoint voudrait être couvert, du fait de la suppression de la prise en charge du conjoint.

Un tel accord :

  • entraînera la suppression de mutuelles cheminotes et la suppression de la solidarité intergénérationnelle avec l’explosion des cotisations pour les cheminots retraités ;
  • entraînera la suppression partielle ou totale à court ou moyen terme des droits spécifiques aux cheminots au statut et des prestations spécifiques du régime spécial ;
  • accentuera gravement le repli de la médecine de soin généraliste, la fermeture des cabinets médicaux SNCF, la réduction du nombre de médecins de secteur agréés et de la médecine spécialisée.

La participation de l’employeur (65 % de la cotisation) sera prise en compte dans le revenu imposable des cheminots alors que la direction SNCF sera exonérée de cotisations sociales et bénéficiera d’abattements fiscaux.

Considérée comme un complément de salaire, nul ne peut douter que cette part employeur sera également utilisée par la direction SNCF comme argument pour justifier l’absence de réelles augmentations générales des salaires lors des prochaines négociations annuelles.

D’AUTRES CHOIX SONT NÉCESSAIRES !

La CGT a fait le choix de gagner de nouveaux droits pour tous les cheminots, en commençant par exiger :

  • l’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots actifs et retraités ;
  • l’arrêt des suppressions des cabinets médicaux et la réouverture ou la création de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire.

Mais aussi, parce qu’il y a urgence de répartir autrement les richesses produites par les cheminots et parce que la protection sociale et son financement est aussi une question salariale, la CGT revendique :

  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots, avec des garanties sur le déroulement de carrière ;
  • une augmentation générale des salaires d’au moins 12 % comme première étape d’un plan de programmation de rattrapage du contentieux salarial ;
  • l’augmentation des pensions de retraite ;
  • un véritable treizième mois pour tous les cheminots.

Alors que les négociations annuelles obligatoires sur les salaires viennent de s’ouvrir dans le GPU SNCF, la Direction nous promet un durcissement de l’austérité salariale.

IL NOUS FAUT AGIR SANS ATTENDRE ! LA CGT INVITE L’ENSEMBLE DES CHEMINOTS À S’INFORMER, À DÉBATTRE ET À S’ORGANISER DANS NOS SYNDICATS.

LE 1ER OCTOBRE 2024, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS, EN GRÈVE, DANS LES MANIFESTATIONS, ENSEMBLE POUR GAGNER !

 

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07 octobre 2024

Liaison ferroviaire France Italie en Maurienne : pas de reprise du trafic avant 2025

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