Fédération CGT des Cheminots


LA DIRECTION A ENFIN RÉPONDU AUX CHEMINOTS !

Éale

| Équipement

 Suite à la DCI nationale CGT du 5 octobre dernier et dans la continuité de la table ronde NAO du 7 décembre, la Direction fait une première annonce en réponse à la mobilisation des RSS. 

 Alors que la Direction était restée sourde à nos revendications, après un préavis et une action forte des cheminots le 18 octobre 2022, la Direction apporte aujourd’hui un début de réponse. 

En effet, la prime de sujétion Éale va être majorée de 60 euros et renommée « prime de sujétion et technicité » afin de mieux correspondre aux spécificités du métier de régulateur. Cette augmentation prendra effet en janvier. Cette prime n’avait jusqu’ici connu aucune revalorisation depuis sa création en 2006. 

C’est une première victoire pérenne à mettre au crédit des agents qui se sont mobilisés. Loin des effets d’annonce électoraux de certaines organisations syndicales, la fédération CGT s’emploie à porter des revendications cohérentes issues du terrain, par et pour les agents. 

Bien évidemment, il reste un grand nombre de sujets qui doivent être entendus par la Direction et que cette annonce ne saurait cacher. 

 La fédération CGT va poursuivre son travail et maintenir la pression jusqu’à ce que les agents des Éale puissent obtenir satisfaction. 

Encore une fois, la preuve est faite que la mobilisation paie toujours et reste le seul mode d’action efficace. 

Téléchargements

JUSQU’OÙ IRONT-ILS ?

Grève interprofessionnnelle

| Équipement

Quoi qu’en dise la direction, les cheminots de l’Équipement ne sont plus assez nombreux pour assurer la production. Les réorganisations annoncées et autres suppressions d’emplois vont encore accentuer cette situation !

Depuis plusieurs années maintenant, le monde ferroviaire et celui de l’infrastructure ont connu de nombreuses évolutions : ces choix de l’entreprise dégradent toujours plus le quotidien des agents.

Le plan de performance avec la mise en place de Maintenir demain a confirmé cette logique avec un recul de plusieurs centaines de millions d’euros accordé à la maintenance de SNCF Réseau, entraînant une baisse significative des effectifs.

Aujourd’hui, les 1 191 recrutements budgétisés pour 2024 sont loin de correspondre aux réels besoins. Ils le sont d’autant moins qu’ils ne sont réalisés qu’à hauteur de 616 début septembre.

DES MOYENS POUR L’ÉQUIPEMENT

Les situations dans les établissements sont sans appel. Prenons pour exemple celle de l’infrapôle de Paris Sud-Ouest. À fin août, seuls 41 recrutements ont été effectués pour 45 départs, dont 22 démissions. Si des mutations dites « entrantes », au nombre de 14, viennent bien en plus de ces recrutements, elles sont vite annulées par les 29 « sortantes ». Aujourd’hui, cet établissement parisien compte bien 19 effectifs en moins. La CGT estime à 300 le manque d’emplois sur ce seul établissement.

La maintenance des infrastructures nécessite une connaissance pointue du patrimoine ferroviaire. Le respect des pas de maintenance, reposant notamment sur l’expérience des cheminots, en est l’une des garanties.

Nous réaffirmons que seul un maillage avec des équipes territoriales, gérantes d’un parcours défini, permet une maintenance préventive, limitant les sorties d’astreinte, pour garantir la continuité du service public.

La sécurité et les conditions de travail ne cessent de se dégrader. La casse des collectifs de travail, la désorganisation de la production, l’externalisation des tâches, les pressions en tous genres et les dysfonctionnements chroniques n’ont fait qu’accentuer le mal-être, augmentant fortement les RPS dans les 3 collèges à l’Équipement.

Le manque de cheminots pour réaliser ces tâches en est la cause, y compris avec la mise en place du forfait-jours.

STOP AUX RÉORGANISATIONS !

L’évolution du système et des fonctionnements a conduit à un morcellement de la production, source de dysfonctionnements, de surcoûts, de dégradations de la qualité et de la sécurité.

A contrario, l’intégration des métiers de la production au niveau des sites géographiques conforte la maîtrise des fondamentaux du transport ferroviaire et permet une amélioration des services par des réponses appropriées aux réalités locales, à l’opposé donc des restructurations à tous les étages annoncées pour 2025.

Pour la CGT, il convient de ne rien lâcher sur les fondamentaux de nos métiers de l’Équipement basés sur la sécurité des interventions, le contenu de la maintenance préventive et la connaissance des installations pour la continuité du service public ferroviaire.

Le contenu de la maintenance préventive, la connaissance des installations, la proximité avec les moyens en effectifs suffisants, sont les ingrédients indispensables pour répondre aux besoins du service public ferroviaire.
Chaque emploi doit reposer sur un haut niveau de formation, un haut niveau de compétences et garant d’un excellent niveau de sécurité. Exigeons le retour à des parcours, brigades, équipes avec un périmètre de maintenance aussi bien préventive que corrective à taille humaine, permettant des interventions rapides et efficaces en cas d’incidents ainsi qu’une maîtrise technique des installations.

LE 1ER OCTOBRE, UNE PREMIÈRE ÉTAPE !

Les conditions de travail des cheminots doivent être améliorées, notamment en privilégiant le travail de jour, en interdisant le travail agent seul, en réinternalisant les missions de sécurité, en abandonnant la mobilité forcée, tout ceci afin de garantir la sécurité, la santé et le bien-être des cheminots.

C’est pourquoi, en partant du besoin de développement du service public, les cheminots de l’Équipement doivent agir et mener les actions nécessaires à tous les niveaux pour garantir : la sécurité, l’emploi, la ré-internalisation de charges, la formation, le maintien et la transmission des compétences, les déroulements de carrière, les salaires, les conditions de travail.

ALLONS ÉCRIRE L’AVENIR DES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

Pour cela, la CGT revendique :

  • le recrutement de 6 000 cheminots ;
  • une promotion interne soutenue, reconnaissant les savoir-faire et l’expérience ;
  • une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ;
  • une hausse du nombre d’heures de formation, la réouverture des centres de formation régionaux et la ré-internalisation de la formation ;
  • le maintien des habilitations (garantes de la sécurité) ;
  • une organisation du travail en proximité ;
  • des fiches de poste identiques sur l’ensemble du territoire ;
  • que les missions de management soient dévolues aux agents du collège cadre, en proximité.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 1ER OCTOBRE !
PRÉAVIS NATIONAL TOUS SERVICES DU 30 SEPTEMBRE 19H00 AU 2 OCTOBRE 8H00.

 

Téléchargements

CREQ : UN MÉTIER À DÉFENDRE !

| Équipement

Le métier de CREQ ne répond plus aux besoins de production d’aujourd’hui.
La CGT est porteuse de propositions sur le contenu du métier, la formation, la reconnaissance de la technicité et le déroulement de carrière…
Avec la CGT, faisons-nous entendre !

Une majorité de CREQ ne se retrouvent plus dans leur métier tel qu’il est proposé aujourd’hui par la direction de SNCF Réseau. L’organisation actuelle, marquée par le transfert croissant des missions des conducteurs de train de maintenance et travaux à la concurrence, ne leur permet plus de garantir les charges de travail qui pourtant hier leur étaient consacrées.
La direction organise donc la baisse de charge pour les CREQ et crée les conditions d’une perte de repères par une organisation du travail inadaptée.

→ UN MÉTIER QUI DOIT ÉVOLUER !

Alors que le niveau de formation ne répond plus aux besoins, la direction était favorable à permettre à certains de ces agents d’évoluer dans leur mission à la fois en vitesse et en masse tractée.
Par conséquent, pour la CGT, il devient incontournable d’apporter un cadrage clair sur le contenu du métier de CREQ en tenant compte du niveau de connaissances requises, de la formation, de la reconnaissance des qualifications ainsi qu’un meilleur déroulement de carrière.

Il est urgent de garantir une uniformisation des règles de conduite et de sécurité.

La CGT était reçue le 19 mars dernier dans le cadre d’une DCI afin de présenter à la direction son projet de haut niveau de formation et de qualification pour assurer l’évolution nécessaire du métier de CREQ.

→ UNE DIRECTION QUI NE PEUT RESTER SOURDE !

Ces premiers échanges ont permis de mettre en perspective nos revendications. Pourtant, la direction répond « qu’une telle évolution n’est actuellement pas envisagée par la DGOP, que l’activité des CREQ est directement liée au parc d’engins et doit évoluer avec celui-ci » et que « former pour ne pas conduire serait contreproductif ».

Si les CREQ conduisent de moins en moins, c’est justement par ce que leur formation n’est plus adaptée aux besoins de la production. Le projet de la CGT est de permettre la montée en qualification des CREQ sur leur poste de travail, au travers d’un apprentissage leur autorisant l’accès au parc d’engins existants et régulièrement utilisés pour les besoins de maintenance et des travaux, y compris sur lignes classiques.

Pour la CGT, la nécessité d’une montée en compétence doit permettre aux CREQ d’accéder à des engins tels que de 67200 ou 79000 afin de les sortir de l’état de concurrence déloyale dans lequel ils se trouvent et de répondre aux organisations de travail telles qu’elles sont organisées aujourd’hui.

La CGT revendique :

  • La définition d’un contenu et d’un cadrage clair et qualifiant, pour la formation initiale des nouveaux CREQ ;
  • Un complément de formation pour les CREQ actuels permettant l’équivalence avec la formation initiale ;
  • Un déroulement de carrière sur les classes 3 et 4 ;
  • La refonte de la prime de travail des CREQ.

La CGT mettra tout en oeuvre
pour assurer l’avenir du métier de CREQ !

JE SUIS POUR, JE VOTE CGT
lors des élections CA
du 28 mars au 04 avril 2024

Téléchargements

ÉALE : UNE GRÈVE QUI VA COMPTER !

| Équipement

La Fédération CGT des cheminots, continuera à porter les revendications des cheminots des ÉALE, à l’appui d’un rapport de forces qui grandit et qui appelle à des réponses urgentes de la Direction.

La mobilisation 21 mars dernier constitue une étape supplémentaire pour gagner sur nos revendications.

Si les précédents conflits étaient significatifs, il est à noter que la journée du 21 mars a été plus suivie encore, comme à Paris Sud-Est, Toulouse, Paris Rive Gauche, où 100 % des RSS étaient en grève, ou bien encore à Montpellier avec 72 % des cheminots tous collèges en grève. C’était également le cas sur les infrapôles Centre-Val de Loire (Saint-Pierre-des-Corps) avec 58,33 %, là aussi tous collèges confondus, et Indre-Limousin (Limoges) avec des collèges maîtrises et cadres en grève au-delà des 65 %. Preuve est donc faite que les revendications portées par la CGT sont attendues par les cheminots des ÉALE.

La Direction doit entendre les cheminots des ÉALE !

Le rapport de force est conséquent. La CGT reste disponible pour que la Direction réponde favorablement aux revendications.

Pour rappel, la CGT revendique :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les ÉALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • l’attribution de la classe 3 pour tous les agents assurant l’astreinte ;
  • la qualification ou requalification des postes de DPX (maintenance /CSS) à la classe 6 au minimum, accompagnés systématique-ment par un TO à la classe 5 ;
  • la réinternalisation et l’augmentation des formations pour les opérateurs et régulateurs.

Il faut donc maintenir la pression, y compris par la grève !
Pas prêt·e·s à subir !
Disposé·e·s à agir !

LA LUTTE DOIT SE POURSUIVRE DANS LE VOTE CGT POUR LES ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024 !

Téléchargements

UNE PREMIÈRE ACTION ÉQUIPEMENT QUI DEVRA EN APPELER D’AUTRES !

Suites du 21 mars 2024

| Équipement

Le 21 mars 2024, les cheminots de l’Équipement étaient appelés à cesser le travail sur l’ensemble du territoire. La dégradation des conditions de travail due au manque de personnel et de formation – lié à une organisation du travail destructrice – engendre aujourd’hui des situations très tendues.

Que ce soit sur l’UTM du noeud ferroviaire de Lyon ou encore sur l’UTM Yonne, les cheminots revendiquent, avec la CGT, des emplois pour réaliser la production en toute sécurité. Sur ces 2 UTM, des conflits ont d’ailleurs débuté depuis plusieurs semaines.

Avec des rapports de force très intéressants, comme sur l’UP Mixte de Nîmes avec 58,93 % de grévistes tous collèges confondus, ou encore sur l’UTM NF Lyon où 100 % de l’encadrement répondaient de nouveau par la grève, les cheminots de l’Équipement ont envoyé un premier message à la direction.

Avec des rassemblements conséquents comme à Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse, Paris Rive Gauche ou encore Reims, ce sont plus de 1 500 cheminots qui se sont réunis à l’appel de la CGT. Cette journée devra compter !

ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

Jamais les conditions de travail des cheminots de l’Équipement n’ont été aussi détériorées. Les effectifs insuffisamment constitués ne permettent pas d’absorber toutes les charges de travail. Les conditions de vie et de sécurité des cheminots se trouvent dangereusement perturbées.

L’accident mortel survenu sur la région de Dijon est une nouvelle alerte. Nos métiers sont rendus potentiellement dangereux si les règles de sécurité ne sont pas adaptées. La direction n’apporte pas les solutions pour endiguer ces faits. Nombre de cheminots admettent aujourd’hui ne plus travailler en toute sécurité.

Pour la CGT, il est impossible que s’installent de telles dérives !

La direction doit annoncer dans les prochains jours sa déclinaison des emplois. D’ores et déjà, nous pouvons annoncer que seuls certains secteurs en tension seront dotés. Tout le monde ne serait pas servi.

Pourtant, les besoins sont importants. Nous rappelons que nous les estimons à hauteur de 5 900.

La CGT appelle les cheminots à refuser de voir leurs conditions de vie et de travail se détériorer.

Les cheminots font face à une direction qui ne leur donne plus les moyens de travailler en toute sécurité.

Aussi, nous appelons à poursuivre et renforcer le rapport de force
en votant CGT lors des élections CA des 28 mars au 04 avril 2024.

ENVOYONS UN NOUVEAU MESSAGE À LA DIRECTION !

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

Téléchargements

LE 21 MARS À L’ÉQUIPEMENT, ADRESSONS UN MESSAGE FORT !

| Équipement

La CGT appelle les cheminots de l’Équipement à agir par la grève et à s’emparer du 21 mars pour envoyer un message fort à la direction !

Afin de transcrire pour l’Équipement les annonces faites lors des tables-rondes des 8 et 12 février, la CGT a déposé une demande de concertation immédiate le 22 février dernier. Nous demandions les déclinaisons des 8 300 emplois et des 3 000 PR supplémentaires pour l’Équipement.

Les cheminots de l’Équipement savent bien qu’il n’est plus possible de réaliser la production aujourd’hui.

Alors que nous rentrons dans le troisième mois de l’année 2024, la direction n’apporte aujourd’hui aucun élément précis en termes d’emploi. Elle annonce simplement vouloir accorder des emplois seulement sur les collectifs en tension. Pour la CGT, ils sont nombreux. Prenons-la au mot !

DES ACTIONS GAGNANTES

Pour la CGT, les recrutements 2024 sont déconnectés des besoins. Ce sont plus de 5 925 recrutements nécessaires aujourd’hui, notamment pour le renforcement de la sécurité ferroviaire.

Plusieurs conflits en régions ont permis d’obtenir des embauches supplémentaires. Pour la CGT, seul un rapport de force conséquent permettra de gagner ces emplois.

Alors que la direction communique sur des bénéfices records, elle devrait s’employer à répondre aux revendications des cheminots.

LIGNES ROUGES FRANCHIES

La direction fait des choix, guidés principalement par l’aspect budgétaire et financier, qui créent de plus en plus de mal-être, de perte de sens du travail, de perte des repères collectifs et de stress.

Pour la CGT, il y a urgence à garantir la transmission des compétences et la maîtrise de l’appropriation des savoir-faire. Cette efficacité nécessaire doit reposer sur une organisation de la formation solide, capable d’absorber tous les besoins exprimés par les cheminots et ceux liés aux impératifs de maîtrise permanente de la sécurité et des connaissances techniques. Les déroulements de carrière et la promotion interne font partie intégrante de cette garantie.

Pour la CGT, la direction se doit d’apporter des réponses aux cheminots de l’Équipement et à leurs besoins en termes d’emplois, de conditions de travail, de déroulement de carrière et de fin de carrière.

La CGT revendique :

  • la déclinaison au plus près dans tous les territoires des annonces de la table-ronde du 8 février dernier ;
  • les déclinaisons pour l’Équipement des 3 000 positions hors compte à attribuer lors des commissions d’avril pour application en octobre, et mesures équivalentes pour les contractuels ;
  • l’augmentation de la prime de travail ;
  • la réinternalisation des charges de travail et prioritairement des missions de sécurité ;
  • le respect du courrier de M. Chabanel du 20 avril 2018 sur le travail agent seul ;
  • l’élargissement de la liste des métiers à pénibilité pour l’Équipement ;
  • la fin de carrière des cheminots de l’Équipement.

Nous appelons donc l’ensemble des cheminots de l’Équipement, de tous métiers, de tous collèges, statutaires et contractuels, à intervenir !

LE 21 MARS, AVEC LA CGT, J’AGIS PAR LA GRÈVE !

Téléchargements

LE 21 MARS, LES ÉALE À L’ARRÊT !

| Équipement

Face à la détérioration de nos conditions de travail et à la mise en danger de la sécurité des agents et des usagers, la CGT exige des mesures immédiates et concrètes.

Nous revendiquons des embauches immédiates.

La Direction masque aujourd’hui une situation inquiétante de l’emploi. Les tournées organisées par la CGT ont permis de mettre en lumière les cadres d’organisation non tenus des centraux sous-station, des manquements qui dégradent les conditions de travail des cheminots des ÉALE dans l’exercice de leurs missions de sécurité et de surveillance. Le renfort temporaire des cheminots de l’Elog national (GREN ou RSS) ne suffit pas.

La CGT exige l’augmentation et la couverture des CO avec des embauches immédiates.

Revalorisation des postes et reconnaissance des qualifications et de l’expérience

La Direction ne peut pas continuer à se prévaloir de mesures de reconnaissance des savoir-faire et d’attractivité des métiers alors que, dans les faits, elle méprise celles et ceux qui font ce métier depuis des années. La CGT revendique une revalorisation des postes et une reconnaissance de la technicité du métier. Nous revendiquons un parcours garanti à la classe 6 pour les régulateurs désirant rester en poste. De plus, il est impératif qu’aucun opérateur formé, habilité et prenant l’astreinte ne soit en dessous de la classe 3. Nous revendiquons également l’augmentation et la requalification des cheminots de l’encadrement. Les DPX doivent être au minimum à la classe 6 (7 pour les CSS), accompagnés d’un TO à la classe 5 (6 pour les CSS).

Cellules travaux et groupes techniques

Pour la Direction, « la charge de régénération reste stable. Les grands travaux impactent surtout le périmètre de la DG IDF. » C’est oublier un peu vite le travail réalisé en province sur les lignes historiques par les équipes au quotidien. De plus, les créations successives des différents CSSI (centraux informatisés) demandent également un important investissement matériel et humain.

Formation et sécurité

La CGT revendique une augmentation drastique du nombre de formateurs sur le campus de Saint-Priest afin de garantir une réelle formation des nouveaux RSS dans de bonnes conditions. Nous exigeons que les formations ÉALE soient réalisées en interne sur l’ensemble des modules. La sécurité passe par une formation solide.

Écoutes et enregistrements dans les centraux

Les intentions de la Direction sont désormais claires : « L’usage des enregistrements a été élargi dans le cadre de la veille sécurité et à des fins pédagogiques. » Le prétexte d’une utilisation limitée aux faits de sécurité vole en éclat. Malgré nos rappels, ceux de la Cnil et de l’inspection du travail, la Direction n’est pas en mesure de se mettre en conformité. De plus, il est avéré que les recommandations du BEA-TT (agence publique française) sur lesquelles s’appuie la Direction ne concernent pas les ÉALE mais les EIC ! Ne laissons pas la Direction jouer à l’apprenti sorcier.

Face à une direction qui refuse de répondre aux revendications, la Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots des ÉALE à se mobiliser en agissant par la grève le jeudi 21 mars 2024 (préavis du 20 mars 19 heures au 22 mars 8 heures). Nos conditions de travail et notre sécurité ne sont pas négociables.

LE 21 MARS 2024, ENSEMBLE, GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS, MOBILISONS-NOUS PAR LA GRÈVE !

Déposez massivement vos DII avant le 18 mars 19 heures.

Téléchargements

LES CHEMINOTS DES ÉALE DOIVENT SE TENIR PRÊTS À AGIR !

| Équipement

Le 7 février dernier, une délégation CGT était reçue dans le cadre d’une nouvelle demande de concertation immédiate. Si nous avons trouvé une direction réceptive à nos revendications, aucunes propositions construites n’ont encore été apportées !

Afin de poursuivre l’action initiée en 2022, la CGT a déposé une DCI nationale pour porter les revendications des cheminot·e·s des ÉALE.

Emplois

Malgré le manque d’effectifs, la Direction annonce une baisse des recrutements avec seulement 35 embauches prévus en 2024. Après 47 embauches réalisés en 2023 pour un objectif de 50, 10 départs et 13 démissions, ces annonces sont très loin de combler les besoins.
La CGT revendique au minimum la couverture des CO par des embauches immédiates afin de répondre à la charge de travail et pérenniser ainsi le futur des ÉALE.

Formation

Le manque flagrant de formateurs ne permet pas d’avoir suffisamment de nouveaux RSS formés. La CGT revendique que le nombre de formateurs sur Saint-Priest soient augmenté.
Pour la CGT, la formation est indispensable pour garantir la sécurité et des déroulements de carrière décents. La formation des opérateurs, les recyclages et l’habilitation électrique doivent être réalisés en interne. Personne ne connaît mieux les installations SNCF que les cheminots eux-mêmes.

Parcours Professionnels

Actuellement, seulement 16 RSS sur 293 sont à la classe 6 sur le territoire. La CGT revendique que, dans chaque central, l’on puisse permettre aux RSS un déroulement de carrière garanti jusqu’à la classe 6 dès lors qu’ils/elles souhaitent demeurer en poste.
Cette mesure permettrait de préserver les effectifs, d’assurer les formations des nouveaux embauchés et de reconnaître les savoir-faire des plus anciens.

La CGT revendique également que les postes d’encadrement soient réévalués. Les DPX doivent au minimum être à la classe 6, accompagnés d’un TO à la classe 5, afin de créer des évolutions de carrière pour les RSS mais également pour les opérateurs voulant passer l’examen de la classe 5.
Pour les opérateurs, actuellement 96 agents sur 510 sont à la classe 2. La CGT revendique le passage à la classe 3 de tous les opérateurs formés, habilités et prenant l’astreinte.
Des actions menées localement ont permis d’obtenir cette revendication. Nous demandons sa généralisation. Il est inadmissible de pénaliser et de précariser ainsi les agents ayant déjà les plus bas niveaux de rémunération en ÉALE !

Travaux

La CGT revendique que ces derniers soient pris en considération dans le calcul du dimensionnement des cadres d’organisations. Si l’augmentation des travaux via les régénérations et l’ajout d’installations neuves est une très bonne nouvelle en termes de service public ferroviaire, cela ne peut se faire à effectif constant. Il est indispensable d’augmenter les moyens humains et matériels des cellules travaux, des groupes techniques et de DGII. Sur ce dernier point, pour donner suite à notre précédente DCI, 2 embauches ont pu être réalisées dans ce service.

Écoute téléphonique

La CGT rappelle que la Direction doit se conformer aux dispositions légales et aux réglementations en vigueur. À ce jour, malgré nos rappels, ceux de la CNIL et de l’inspection du travail, la Direction n’est pas en mesure de se mettre en conformité sur la partie prévention de l’ensemble des interlocuteurs des CSS. La Direction se retranche derrière des recommandations du BEATT qui ne concernent pourtant que l’EIC, mais également derrière la notion d’appel d’urgence, qui ne pourrait être retardé par une annonce vocale. La CGT rappelle que c’est pourtant bel et bien la Direction qui fait actuellement le choix de supprimer les téléphones d’alarme le long des voies privant ainsi les usagers et les cheminots d’un moyen de communication d’urgence avec les CSS.

Sous l’effet de nos mobilisations antérieures, tant au niveau national qu’au niveau local, nos revendications gagnent aujourd’hui du terrain.

La CGT appelle les cheminot·e·s des ÉALE à se tenir prêts à l’action !

Téléchargements

REMISES DE SERVICE : UN EFFET D’ANNONCE !

| Équipement

La direction, lors de la commission métier du 24 mai dernier, a annoncé accéder à la revendication sur la prise en compte des prises et remises de service.

Une avancée pour les cheminots des centraux sous-stations ?

Si certaines organisations syndicales se gargarisent d’avoir obtenu des avancées sans jour de grève, il est bon de rappeler qu’une journée d’action a été portée par la seule CGT le 17 octobre 2022.

La direction, sans raison apparente, hormis peut-être laisser paraître un quelconque dialogue social, amorce un geste en direction des conditions de travail des RSS. Pour la CGT, il convient de rester très mesurés. Les compteurs TQ seront incrémentés de 10 minutes pour correspondre à cette disposition. Les roulements des Centraux devront être modifiés en conséquence pour intégrer ce changement.

Le CSS de Montpellier est fort d’un accord local de 15 minutes.

Pour la CGT, cette annonce reste avant tout un effet de communication. Elle n’a aucun effet incitatif sur les embauches. Elle n’a aucune incidence sur les salaires. Ce temps TQ généré sera toujours aussi difficile à prendre dans les CSS où il y a des manques récurrents de personnel.

Aujourd’hui, les centraux sous stations sont majoritairement en sous-effectif. Si la direction annonce 140 recrutements pour cette année, elle est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » un grand nombre de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG national pour colmater les brèches. Elle omet également les 44 % de cessation depuis 2019 !

La CSS de Chambéry en est un parfait exemple. Ce collectif de travail est malmené.

L’absence de recrutement préfigure des dangers que la direction devra assumer !

La véritable raison de cette annonce se trouve surtout dans les dossiers à l’ordre du jour de cette réunion. La direction entend focaliser et se contenter de la question des parcours pro pour les RSS. Cependant, le document d’étude présenté n’apporte aucune réponse, aucune piste probante aux problématiques soulevées par les RSS.

Une nouvelle fois, la direction fausse les débats, passant sous silence les revendications principales des agents :

  • une reconnaissance salariale à la hauteur des spécificités et des responsabilités ;
  • un parcours professionnel garanti jusqu’à la qualification F (niveau 6) pour celles et ceux souhaitant poursuivre à leur poste ;
  • de véritables passerelles pour les RSS souhaitant changer de métier.

Pour la CGT, ces sujets sont loin d’être nouveaux. Il est nécessaire et urgent de donner des perspectives pour les agents souhaitant conserver leur poste, en rendant accessible la qualification F (classe 6).

Pour la CGT, il serait relativement simple de valoriser le poste de RSS en réévaluant la question salariale. D’ailleurs, si la direction est capable de payer très confortablement un agent « volant », elle peut largement apprécier à la hausse les effectifs locaux. Ce n’est donc pas une question de moyens, mais d’idéologie.

La direction ne doit pas oublier que le faible nombre de RSS au regard de la masse salariale globale rend cette population d’autant plus facile à se mobiliser fortement.

Le dernier mouvement de 2022 en est le parfait exemple avec environ 180 D2I sur la France entière.

Il faut rappeler que, si les embauches se font sur la base de la qualification E (classe 5), les reconversions en RSS pour les qualifications D (classe 4) restent d’actualité, même si le document présenté lors de cette commission métier ne l’évoque pas du tout.

Pour la CGT, il y a donc un potentiel important d’agents pouvant prétendre au poste de RSS, ce qui apporterait des solutions en interne plus rapides et fiables. À ce jour, cette piste n’est toujours pas exploitée par la direction.

Pour la CGT, la direction est loin de répondre aux légitimes revendications des cheminots des EALE. Les sujets suivants sont toujours en suspens, à savoir :

  • L’augmentation de 20 % de la prime de travail ;
  • La généralisation et augmentation conséquente de « sujétion ÉALE » des RSS et la rendre liquidable ;
  • La généralisation de l’attribution de la prime « grand travaux » lors de GOP, SPRC, RVB, ou de suite rapide pour les RSS ;
  • Le déroulement de carrière jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant rester en poste ;
  • Le passage à la classe 4 a minima pour tous les agents d’astreinte ;
  • La requalification en tâche essentielle de sécurité pour les RSS et consolidation des filières de recrutement ;
  • La formation et suivi pédagogique à renforcer ;
  • Un parcours de recrutement spécifique aux ÉALE afin de combler les manques des CO.

Pour la CGT, il conviendra de donner de réelles suites à notre démarche engagée.

Téléchargements

TOUJOURS MOINS NOMBREUX POUR PRODUIRE !

EIV

| Équipement

Le 4 mai dernier, la CGT a été reçue par la direction de Supply Chain. Sans surprise, le Directeur, s’est voulu rassurant sur la pérennité de nos établissements. Pourtant, l’analyse faite par la délégation CGT démontre un tableau moins réjouissant !

Les annonces concernant le plan de performance Réseau, la productivité, la baisse des effectifs, le remboursement de la dette, l’augmentation des coûts des matières premières…, auront de nouvelles conséquences sur le quotidien et les conditions de travail de tous les cheminots des EIV.

Alors que les besoins en emplois, les charges de travail, les conditions de travail sont des sujets très prégnants pour les cheminots des EIV, la direction annonce des gains de productivité importants pour les années à venir, avec pour effet direct la poursuite de la baisse des effectifs. Les cheminots apprécieront !

Actuellement, ce sont 2,8 milliards de régénération par an qui sont investis. L’objectif pour 2027 est de passer à 3,8 milliards avec, en plus, 500 millions par an pour la modernisation de la signalisation.

Le site de Saulon va connaître une augmentation de sa production Rail. Aujourd’hui en 2×8, la direction annonce passer en 3×8 dans les mois à venir. La direction annonce vouloir atteindre une production de 490 appareils de voie par an. Les sites de Chamiers et Moulin Neuf sont pérennes pour assurer cette charge. Pour finir, le site de Moulin Neuf va être rénové pour un montant de 40 à 50 millions d’euros.

UNE PRODUCTION FAITE SUR LE DOS DES CHEMINOTS

Les recrutements ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. En 3 ans, ils seraient au nombre de 187. Et pour preuve, les effectifs passeront de 1 644 en 2021 à 1 600 en 2023. 30 agents ont démissionné en 2022 et s’ajoute un important absentéisme, un cocktail explosif !

Toujours sur la question des effectifs entre 2021 et 2022, ce sont – 9,4 agents à l’EIV Saint Dizier, -6,6 à l’EIV de Moulin Neuf, -0,6 à l’EIV Quercy-Corrèze, -1,7 à l’EIV Bourgogne et -2,7 à la Direction Supply Chain, soit – 21 agents en 1 an qui ont disparu !

Sans connaître à cette heure la déclinaison précise par site, la trajectoire Emploi annoncée est de -20 agents pour 2023 !

Pour la CGT, des recrutements devront être opérés rapidement pour renforcer les sites. Mais la direction abuse de contrats précaires. Ce sont nombre de CDD, d’intérimaires qui sont utilisés en lieu et place d’embauches pérennes. Pour la CGT, les annonces du Président Farandou sur l’augmentation des investissements nécessitent impérativement des recrutements supplémentaires et une augmentation des effectifs.

Pour la CGT, la direction ne répond pas aux attentes des cheminots. Les maux sont pourtant importants dans les EIV. L’absentéisme témoigne d’un mal être grandissant. Dans un contexte où l’attractivité de ces métiers n’est plus au rendez-vous, et pour cause, avec des salaires trop bas, des conditions de travail dégradées, un manque de reconnaissance, la perte de repères, etc., la direction joue avec le feu en hypothéquant nos savoir-faire et ce toujours au détriment de nos conditions de travail. Ceci se matérialise par une augmentation de la productivité avec une pression sur les temps de production et un flicage des agents, un manque de visibilité précise sur les charges de travail, une désorganisation chronique dans les productions. À cela s’ajoutent le travail en flux tendu et en mode dégradé quasi-quotidien, la sous-traitance et le manque de matières premières pour produire.

DES COMBATS À MENER !

Au vu de ces éléments, la CGT exige une véritable augmentation des effectifs dans tous les services et sur tous les sites de production en tenant compte notamment du nombre des démissions qui explose et des difficultés à recruter sur nos métiers spécifiques.

Nous revendiquons un recrutement à hauteur de 285 emplois pour rendre acceptable la charge de travail actuelle, pour assurer la ré-internalisation de charge de travail, le réemploi de matière. La CGT revendique ces emplois pour réduire l’utilisation souvent abusive d’emplois précaires. La CGT revendique ces emplois pour améliorer les conditions de travail des cheminots. Ces embauches sont nécessaires pour stopper la polyvalence qui engendre des arrêts de travail, détériore les conditions de travail et cause des nombreuses démissions, le tout dans un contexte de non reconnaissance des savoir-faire des cheminots. La direction préfère contrôler ou faire contrôler les cheminots en arrêt de travail plutôt que d’accepter l’idée de proposer une augmentation de 20 % de la prime de travail pour l’ensemble des cheminots des EIV.

La CGT a alerté la direction sur le climat très tendu qui existe dans certains établissements dû en grande partie à la politique menée par notre Direction.

La direction devra entendre les légitimes revendications des cheminots. Il en va de la production dans les EIV.

Téléchargements

Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

04 novembre 2024

Quarante nuances de cheminots

Lire la suite

Voir les autres articles

Liste des actualités

Lexique

Contacts

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.