Fédération CGT des Cheminots


LES EALE SOUS TENSION

| Équipement

Le 05 octobre 2022, la Fédération CGT des cheminots était reçue par la direction de SNCF RÉSEAU dans le cadre d‘une demande de concertation immédiate sur la situation dans les EALE.

En l’absence de prise en compte des revendications portées, la CGT invite les cheminots des EALE à se mobiliser par la grève et à participer massivement au rassemblement Équipement organisé le 18 octobre 2022 à Saint-Denis.

EMPLOI

La direction annonce un objectif de 140 recrutements en 2022. Les besoins sont tels que la direction est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » une floppée de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG National pour colmater les brèches.

Cette gestion low-cost des effectifs et de la formation n’étonne plus. La direction ne voit donc aucun problème à utiliser des régulateurs « volants » de façon pérenne au sein d’effectifs locaux exsangues ou en forte tension.

Pour la CGT, c’est la démonstration que le volume de recrutements annoncé est encore en-deçà des besoins des UP EALE. Il manque 150 emplois supplémentaires pour y améliorer réellement la production et les conditions de travail !

PRIME DE TRAVAIL

Outre le fait que les directions se renvoient sans cesse la balle sur cette question, la justification d’une augmentation salariale pérenne pour l’ensemble des agents ne semble pas d’actualité. À leurs yeux, il ne faudrait pas que les bénéfices colossaux de l’entreprise, générés par la force de travail des cheminots et sur leur dos, soient diminués d’une quelconque façon !

Pour la Direction, les DET ont toute la latitude « si la situation le justifie » pour la réévaluer. Ce positionnement est inacceptable !

La CGT revendique la majoration immédiate de la Prime de travail pour l’ensemble des agents.

AUGMENTATION, GÉNÉRALISATION ET INTÉGRATION DE LA « SUJÉTION EALE » DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE

La direction ne souhaite pas s’engager sur cette voie. Elle balbutie son argumentaire en mélangeant la sujétion EALE avec les taux A et B de l’astreinte ou encore la majoration de milieu de nuit qu’elle considère comme une reconnaissance des métiers. Cela démontre tout l’amateurisme sur ce dossier.

Pour la CGT, puisque cette prime valide un savoir-faire professionnel, en l’occurrence celui des RSS, il est légitime de l’étendre à l’ensemble du personnel des EALE et de l’intégrer aux salaires. Toutes les équipes travaillent en symbiose et sont interdépendantes. La technicité ne doit pas relever de la prime, mais du salaire pour permettre un niveau de pension cohérent.

GÉNÉRALISATION DE L’ATTRIBUTION DE LA PRIME « GRAND TRAVAUX » LORS DE GOP, SUITE RAPIDE….

Pour rappel, cette prime, d’un montant forfaitaire journalier de 13,03 euros, est attribuée aux équipes directement liées à la réalisation des Grands Travaux. La DC 4410 en précise les modalités et les critères d’attribution. Si, historiquement, elle est versée aux agents des EIC, on constate que, règlementairement, son champ d’application s’étend aux Infrapôles et ex-Infralog depuis…2013. Or, La direction tape en touche une nouvelle fois et renvoie cette question au bon vouloir des DET.

Pour la CGT, cette disposition légale, mise en oeuvre dans les EIC, doit être appliquée et généralisée à l’ensemble des acteurs EALE ! Il n’est pas acceptable que la direction décide d’appliquer la loi « à la carte » !

CLASSIFICATION

Les méfaits de l’accord de branche classifications / rémunération signé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT, ne peuvent plus faire débat. Les exemples se multiplient :

  • Sur la région de Champagne-Ardenne, suite à l’accord, un jeune embauché en formation détenteur d’un bac + 2, est positionné classe 1 et percevra 1 200 euros par mois ! 23 contrats de de type viennent d’y être signés !
  • Les agents du GREE, éléments constitutifs des EALE, ont été exclus de la famille « Maintenance Ingénierie et travaux du réseau ferré » et requalifiés en « gestionnaire du patrimoine ». Même la direction est contrainte d’admettre une incohérence « et apportera des réponses prochainement ».

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE À LA CLASSE 6 POUR LES RSS SOUHAITANT RESTER À LEUR POSTE

La direction est dans une opposition idéologique. Même si elle convient de la nécessité de favoriser les passerelles pour les agents désirant partir, qu’en est-il pour celles et ceux souhaitant s’épanouir sur leur poste de travail ? Rien.

Pour la CGT, le passage garanti jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant demeurer en poste s’inscrit dans une véritable reconnaissance de leurs technicités et savoir-faire. Surtout à l’heure où l’entreprise claironne qu’elle souhaite valoriser ses agents et les faire prospérer !

PASSAGE À LA CLASSE 4 POUR LES AGENTS D’ASTREINTE

Là encore, la direction n’y voit pas d’intérêt et précise que la classe 3 correspond à ce type de contrainte. Pour rappel, il existe encore de trop nombreux cas où ce sont des classes 2 qui montent l’astreinte, et cela ne semble pas lui poser de problème.

Pour la CGT, dans le même esprit que le point précédent, la reconnaissance et la valorisation du personnel supportant l’astreinte serait un signe fort de l’entreprise.

REQUALIFICATION EN TES POUR LES RSS ET CONSOLIDATION DES FILIÈRES DE RECRUTEMENT

L’entreprise peine à recruter. Elle peine à conserver ses effectifs, et pour cause !

La notion de TES (Tâche Essentielle de Sécurité) apportait des garanties supplémentaires dans la chaîne de recrutement par des visites médicales renforcées ou bien des tests psychotechniques spécifiques.

La direction ne voit pourtant pas de problème dans la qualité des recrutements effectués et se borne à dire que la marge d’erreur n’est pas plus importante qu’au niveau national. 12 %, ça n’est donc pas grand-chose ! Selon ses propos, la bascule en TSAE (Tache de Sécurité Autre qu’Essentielle) n’aurait pas été de nature à appauvrir la qualité des embauches.

Tous les services où il y a un manque cruel de personnels apprécieront sûrement ce positionnement.

Pour la CGT, dans des métiers aussi spécifiques que ceux des EALE, il convient d’améliorer grandement la qualité des recrutements afin de lutter contre le trop grand pourcentage d’échecs/abandons/démissions.

FORMATION ET SUIVI PÉDAGOGIQUE À RENFORCER

L’externalisation de la formation professionnelle montre une nouvelle fois toute son incohérence. La direction n’a eu d’autre choix que de partager notre constat. La spécificité des métiers EALE nécessite la création de postes de formateurs dans les collectifs. Que dire de l’habilitation UTE C18-510 effectuée par des externes qui ne maîtrisent en rien nos installations ?

INTÉGRATION DU TEMPS DE PASSAGE DES CONSIGNES DANS LA DJS

La direction ne souhaite pas cadrer un processus qui semble disparate sur l’ensemble du territoire. Elle va entamer une radiographie des établissements pour fonctionner de gré à gré.

ENFIN, DPX A LA CLASSE 6 + TO A LA CLASSE 5

Là encore, la réalité des établissements varie. La direction effectue des concertations sur ce point.

Pour la CGT, la direction doit revoir ses positions. Les cheminots des EALE attendent de réelles propositions loin de primes actées pour 3 mois.

LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS DES EALE À SE MOBILISER LE 18 OCTOBRE 2022 PAR LA GRÈVE* ET À PARTICIPER MASSIVEMENT AU RASSEMBLEMENT ÉQUIPEMENT ORGANISÉ DEVANT LE SIÈGE DE LA DIRECTION À SAINT-DENIS.

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE VOTE CGT !

*Un préavis couvrant l’ensemble du personnel des EALE, y compris celui assurant l’astreinte ainsi que ceux éventuellement appelés à les remplacer sera déposé sur la période du 17 octobre 2022, 19h00 au 19 octobre 2022, 8h00.

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LES CHEMINOTS TIRENT LE SIGNAL D’ALARME

| Équipement

Le 25 mars 2025, après 15 ans de partenariat public-privé, SNCF Réseau annonçait la reprise en gestion du réseau de communication ferroviaire français GSM-R.

Quelques jours plus tard, les cheminots constatent l’ampleur des dégâts, et la CGT dépose une DCI à la direction de SNCF Réseau.

INFO DE DERNIÈRE MINUTE
Suite à des droits d’alerte, interpellations et actions des cheminots des ESTI avec la CGT, la Direction annonce 32 recrutements. Si ces premières annonces sont insuffisantes au regard des besoins estimés à 150 par la CGT, c’est un bon début. Ne lâchons rien !

Pour rappel, le GSM-R est une norme de radiocommunication mobile conçue pour l’exploitation ferroviaire. Il permet une communication sécurisée entre les équipes de train, les centres circulation et les équipes au sol.

La transition effectuée le 25 mars dernier a mis fin à un contrat de 1,5 milliard d’euros passé sur 15 ans avec la société Synerail (consortium mené par Vinci et SFR). Dans un entretien réalisé le 31 mars dernier, le président Chabanel expliquait que cette reprise de gestion avait été anticipée soigneusement. La réappropriation de 4 000 installations, tant au niveau des compétences que des ressources à internaliser, devait donc se réaliser dans de fortes mesures.

Après cette communication volontairement optimiste du directeur général de SNCF Réseau sur cette reprise en main d’un outil majeur dans l’exploitation et la sécurité du réseau, la réalité sur l’état des installations est tout autre. En effet, en annonçant que seulement 50 % des installations avaient été visitées, on se fait vite à l’idée de ce qu’est une gestion soigneusement anticipée. À ce titre, la CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate le 15 avril 2025.

Un démarrage dans la douleur

Au moment de la prise de possession des lieux, les cheminots découvrent des installations en piteux état, des sites mal entretenus, des branchements et connectiques qui ne sont pas toujours aux normes. À cela s’ajoute un manque de suivi des documents (DOE). Les cheminots sont mis devant le fait accompli avec des maintenances mal réalisées.

Le problème du manque de pièces à disposition est également à solutionner rapidement puisque les cheminots se retrouvent contraints de prélever du matériel sur des installations en bon état pour réparer celles qui ne fonctionnent pas. Les agents télécoms repartent quasiment d’une page blanche.

Des raisons de rester vigilants et de se faire entendre !

Si la CGT est favorable à la réinternalisation de cette charge de travail et à la reprise en main par l’entreprise publique de cet outil stratégique, elle dénonce l’absence d’état des lieux complet de ces installations avant leur reprise. En effet, après les incidents survenus le 30 juin 2024, qui avaient coupé toute communication entre les trains et les postes pendant une journée complète, nous exigeons une remise à niveau de ces installations et un suivi rigoureux de celles-ci.

Les échanges qui ont eu lieu lors de la concertation du 15 avril ne nous ont pas rassurés. Le manque d’anticipation est bien réel. Il est à mettre en parallèle avec les effectifs supplémentaires qu’une telle augmentation de la charge de travail doit engendrer et qui sont pour le moment très insuffisants. En effet, pour ne pas embaucher plus, la Direction annonce avoir revu à la baisse certaines périodicités d’entretien. Pire, elle anticipe déjà de nouvelles baisses d’effectif d’ici quelques années !

Concernant les sorties d’astreinte intempestives, la Direction annonce avoir réglé le problème. Les cheminots ne devraient plus être appelés pour rien ! À la demande de la CGT de créer des réserves sécurité sur les parcours, la Direction annonce que celles-ci seront multi-parcours. Pour la CGT, les cheminots ne doivent pas subir cette nouvelle charge de travail, et de nouvelles économies ne doivent pas être faites au détriment des cheminots et de ces installations indispensables pour la sécurité ferroviaire.

Pour la CGT, ce mauvais départ nécessite que la Direction mette rapidement à disposition des cheminots des ESTI les moyens humains, matériels et de formation demandés. Elle appelle les cheminots de ces services à faire entendre leurs revendications tant en termes d’emploi que de conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité.

 

 

 

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EXTENSION DES MESURES DE PÉNIBILITÉ : RIEN POUR LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

| Équipement

Suite à une audience avec le GPU SNCF, le 17 février dernier, et dans le but de rouvrir les discussions sur le dossier pénibilité et fin de carrière, la CGT a déposé une DCI à la direction de SNCF Réseau le 7 avril 2025.

Dans ce cadre, une délégation était reçue le 9 avril pour exiger, entre autres, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots de l’Équipement, des recrutements ou encore des mesures interdisant le travail agent seul.

Pour la CGT, l’ouverture faite le 17 février à certains métiers du Matériel, tels qu’assistant DUO de maintenance, assistant DPX de maintenance et technicien projet, ou encore la prise en compte des années de formation pour les métiers de la Traction sont des éléments positifs qui doivent trouver des prolongements à SNCF Réseau.

En effet, hormis l’emploi repère de technicien de maintenance (ER720), qui a été rajouté à l’issue de négociations en 2024, la CGT revendique encore l’ajout de 49 métiers à la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA), dont une majorité concerne l’Équipement. Rappelons que la seule CGT est à l’origine du nouvel accord (CAA/CPA) et de l’amélioration des dispositifs de reconnaissance et de réparation de la pénibilité.

Les cheminots de l’Équipement laissés sur le bord de la voie !
Aujourd’hui, la Direction fait le choix de ne reconnaître aucun des métiers de l’Équipement que nous lui avons soumis, du fait notamment de la transposition de l’accord Classifications-Rémunérations.

Pourtant, pour la CGT, les métiers de DPX et d’assistant DPX tout comme la totalité des métiers soumis à l’astreinte doivent être repris comme métiers à pénibilité avérée. En effet, ces derniers ne bénéficient d’aucune prise en compte, alors même qu’ils subissent des contraintes importantes.

De plus, en manipulant les mécanismes des décomptes de durée d’exposition à la pénibilité, la Direction rogne sur ces droits. Enfin, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots ainsi que de meilleures mesures de prévention et de réparation ne doivent pas se réduire à une campagne de communication comme cela a été le cas lors des rencontres sur les conditions d’exercice des métiers en fin d’année dernière.

La mobilisation comme seul remède
Pour la CGT, protéger la santé des cheminots et améliorer les conditions de travail, sont des impératifs incontournables qui se travaillent au plus près des chantiers. Aussi, la CGT porte la création de comités de proximité en charge des questions de santé, de sécurité et de conditions de travail (CPSST) sur le périmètre de chaque UO.

S’agissant de l’amélioration des conditions de travail et des fins de carrière, nous revendiquons :

  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum ;
  • le travail en 4 nuits maximum, tout en évitant dans la mesure du possible le travail des samedis, dimanches et fêtes ;
  • la possibilité, sur demande de l’agent, de ne plus tenir d’astreinte à partir de 50 ans ;
  • toujours pour les agents ayant atteint 50 ans et sans préjudice pour leur déroulement de carrière, la possibilité de pouvoir être exemptés de travail de nuit ;
  • pour les agents en fin de carrière, la création de postes de référent tech-nique en proximité des équipes.

Face à une direction attentive mais ne répondant à rien, il convient aujourd’hui de faire monter le niveau du rapport de force pour gagner ces revendications et améliorer durablement les conditions de vie et de travail des cheminots de l’Équipement. Dans ce cadre, la CGT agira avec les cheminots dans les prochaines semaines.

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TOUT N’EST PAS RÉGLÉ !

EALE

| Équipement

Le processus revendicatif initié maintenant depuis plus de 2 ans par la CGT, appuyé par deux préavis nationaux, a fait bouger certaines lignes.
Reçus en audience, nous ne pouvons qu’affirmer que tout n’est cependant pas réglé aujourd’hui !

Dans un premier temps, la direction a validé le fait que notre démarche était porteuse d’avancées pour les cheminots des EALE avec, par exemple, plusieurs évolutions positives concernant les RSS. Ils ne sont pas les seuls gagnants. À compter de l’exercice de notations 2025-2026, le repositionnement sur un emploi de classe 3 de tous les agents intégrés dans un cycle d’astreinte a également été acté. Une revendication que nous avons portée tout au cours de ce processus.

L’AVENIR DES EALE

Pourtant, l’inquiétude des cheminots concernant l’avenir des EALE avec le projet Résonnances est bien réelle. Et pour cause, sa mise en place rapide va remanier en profondeur le fonctionnement de la SA. En effet, c’est avec un maillage en 3 dimensions (interrégionale, régionale et nationale), que SNCF Réseau devra combiner. Le maillage national se concentrera sur la définition de stratégie et de politique et de standards techniques.

Ce projet est la fin d’un édifice qui permettra, le cas échéant, de mettre SNCF Réseau sur le chemin de l’ouverture à la concurrence comme l’ont vécu FRET SNCF et l’activité Voyageurs. Comme à son habitude, rien ne change pour la direction. Attitude irresponsable au regard des enjeux !

Nous avons rappelé également que, pour les cheminots, l’ensemble de la ligne managériale doit être composée par des agents issus des EALE. La spécificité des métiers impose des connaissances et des analyses ne se trouvant qu’à la SNCF. C’est également un gage de haute sécurité.

L’EMPLOI TOUJOURS EN TENSION !

La direction n’apporte aucune garantie concernant le maintien d’une dynamique dans les recrutements. Pour preuve, ces dernières années, les recrutements ne permettent toujours pas de combler l’ensemble des postes vacants. 58 techniciens et opérateurs EALE et 41 RSS sont annoncés pour 2025.

Pour la CGT, augmenter le nombre de cheminots dans la logistique nationale n’est pas la solution. Ce sont bien des emplois pérennes en nombre qui feront que la sécurité sera réellement prise en compte.

La CGT restera vigilante. Les tensions, que la direction reconnaît, doivent également être réglées rapidement.

POUR LA CGT, LA DIRECTION DOIT ALLER PLUS LOIN :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les EALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • des formations en adéquation avec la mise en œuvre de nouvelles technologies ;
  • un nombre d’agents permettant d’assurer l’astreinte dans des conditions garantissant les temps de repos ;
  • le décloisonnement des agents de régulation avec possibilité de sortir de la régulation au bout de 5 ans.

SEUL LE RAPPORT DE FORCE FAIT BOUGER LES LIGNES !

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DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

| Équipement

Résonances, Sécufer, STI OPE et Optimum sont autant de projets qui vont modifier profondément les métiers à l’Équipement. Les conditions de travail n’ont jamais été aussi détériorées. Pour la CGT, il devient urgent d’agir.

La CGT a rencontré ces derniers jours, à plusieurs reprises, la direction de l’entreprise. Tout d’abord, dans le cadre d’une première audience concernant la STI OPE, qui vient modifier le niveau d’exigence pour les entreprises et les personnels en charge de la sécurité ferroviaire, nous demandions la liste des emplois repères, le nombre de cheminots concernés par la suppression d’une ou plusieurs TES et TSAE et le nombre de cheminots concernés par les TCS. La Direction ne nous apportait aucune réponse, prétextant l’absence du texte national applicable. Elle confirmait l’abrogation de 95 % des textes de sécurité.

Une seconde rencontre s’est tenue le 10 mars, lors du comité de suivi de la réinternalisation, avec un exercice d’autosatisfaction de la part de l’entreprise. Avec ses 150 postes réinternalisés, elle compte tenir en haleine la CGT. Elle se trompe !

Concernant la rémunération, rencontrer aujourd’hui de jeunes cheminots du service électrique formés en un an et avec un salaire de 1 400 euros n’est pas rare. Avec la fin du statut, il est maintenant possible pour la Direction de sous-payer ses salariés. Pour rappel, au statut, cet agent aurait été embauché au-dessus du Smic et aurait eu un véritable déroulement de carrière. La grille unique que la CGT revendique aujourd’hui est une évidence pour contrer ce dumping social organisé !

Concernant l’emploi, les 400 emplois supplémentaires obtenus en 2024 n’ont pas été réalisés. Pour rappel, nous sommes 26 250 (chiffre de 2024), contre 26 589 (en 2023). La baisse des effectifs se poursuit. Pour la CGT, la situation est alarmante. Les collectifs de travail sont tous sous-dimensionnés. Certains le sont à hauteur de 50 %. Pourtant, la production se fait, mais dans quelles conditions ? La Direction sous-traite à plus de 50 entreprises la sécurité. Elle casse nos collectifs pour mieux vendre la sécurité.

La CGT revendique la réinternalisation de l’ensemble des missions de sécurité et pour cela l’embauche de 3 000 cheminots à la Voie.

L’externalisation coûte cher ! Mais elle a une autre face aussi néfaste : elle engendre et contribue à la perte des compétences. Des établissements sont en train de réfléchir à reformer de jeunes embauchés (4 à 5 ans d’ancienneté) car n’ayant pas ou peu pratiqué, ils n’ont engendré aucune expérience. Nous le rappelons, encadrer des entreprises n’est pas un métier.

Cette perte des savoirs organisée est un réel danger ! Nous rappelons qu’aucun cheminots ne sera épargné par cette logique destructrice du groupe public unifié.

Les cheminots sans maîtrise, sans ces connaissances emmagasinées par la pratique, pourraient ne pas rentrer dans les plans des futurs donneurs d’ordre. De plus, ces faibles rémunérations démontrent que, aujourd’hui déjà, ces cheminots ne comptent pas beaucoup aux yeux de l’entreprise.

Pour la CGT, la prise de conscience devient urgente. Le « rien ne change » des directions n’est qu’un mirage. Que ce soit dans les fonctions transverses avec des suppressions d’effectifs conséquentes, dans l’encadrement avec un mal-être grandissant qui s’installe ou avec les incidents sécurité en augmentation en ce début 2025, pour la CGT, il convient de relever la tête et de ne plus subir… ne plus subir le tout-EVS, qui fait que certains cheminots dérogent aux règlements sécurité. Les cas sont connus et nombreux. Nous rappelons que tout écart peut entraîner de graves dérives. Elles peuvent coûter très cher en cas d’accident.

La CGT appelle les cheminots de l’Équipement à se mobiliser partout et à s’inscrire dans les actions locales pour gagner sur nos revendications !

Pour la CGT, il convient de s’organiser et de revendiquer :le recrutement de 9 000 emplois à l’Équipement pour tous les services ;

  • la réinternalisation des missions de sécurité ;
  • une véritable politique de réinternalisation afin de conserver et renforcer les compétences ;
  • la prise en compte de la pénibilité pour l’ensemble des métiers avec astreinte et travail de nuit ;
  • de réelles mesures améliorant les conditions de travail.

NOUS NE CAPITULERONS PAS !
AVEC LA CGT POUR L’AVENIR DE NOS MÉTIERS ET POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ !

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JUSQU’OÙ IRONT-ILS ?

Grève interprofessionnnelle

| Équipement

Quoi qu’en dise la direction, les cheminots de l’Équipement ne sont plus assez nombreux pour assurer la production. Les réorganisations annoncées et autres suppressions d’emplois vont encore accentuer cette situation !

Depuis plusieurs années maintenant, le monde ferroviaire et celui de l’infrastructure ont connu de nombreuses évolutions : ces choix de l’entreprise dégradent toujours plus le quotidien des agents.

Le plan de performance avec la mise en place de Maintenir demain a confirmé cette logique avec un recul de plusieurs centaines de millions d’euros accordé à la maintenance de SNCF Réseau, entraînant une baisse significative des effectifs.

Aujourd’hui, les 1 191 recrutements budgétisés pour 2024 sont loin de correspondre aux réels besoins. Ils le sont d’autant moins qu’ils ne sont réalisés qu’à hauteur de 616 début septembre.

DES MOYENS POUR L’ÉQUIPEMENT

Les situations dans les établissements sont sans appel. Prenons pour exemple celle de l’infrapôle de Paris Sud-Ouest. À fin août, seuls 41 recrutements ont été effectués pour 45 départs, dont 22 démissions. Si des mutations dites « entrantes », au nombre de 14, viennent bien en plus de ces recrutements, elles sont vite annulées par les 29 « sortantes ». Aujourd’hui, cet établissement parisien compte bien 19 effectifs en moins. La CGT estime à 300 le manque d’emplois sur ce seul établissement.

La maintenance des infrastructures nécessite une connaissance pointue du patrimoine ferroviaire. Le respect des pas de maintenance, reposant notamment sur l’expérience des cheminots, en est l’une des garanties.

Nous réaffirmons que seul un maillage avec des équipes territoriales, gérantes d’un parcours défini, permet une maintenance préventive, limitant les sorties d’astreinte, pour garantir la continuité du service public.

La sécurité et les conditions de travail ne cessent de se dégrader. La casse des collectifs de travail, la désorganisation de la production, l’externalisation des tâches, les pressions en tous genres et les dysfonctionnements chroniques n’ont fait qu’accentuer le mal-être, augmentant fortement les RPS dans les 3 collèges à l’Équipement.

Le manque de cheminots pour réaliser ces tâches en est la cause, y compris avec la mise en place du forfait-jours.

STOP AUX RÉORGANISATIONS !

L’évolution du système et des fonctionnements a conduit à un morcellement de la production, source de dysfonctionnements, de surcoûts, de dégradations de la qualité et de la sécurité.

A contrario, l’intégration des métiers de la production au niveau des sites géographiques conforte la maîtrise des fondamentaux du transport ferroviaire et permet une amélioration des services par des réponses appropriées aux réalités locales, à l’opposé donc des restructurations à tous les étages annoncées pour 2025.

Pour la CGT, il convient de ne rien lâcher sur les fondamentaux de nos métiers de l’Équipement basés sur la sécurité des interventions, le contenu de la maintenance préventive et la connaissance des installations pour la continuité du service public ferroviaire.

Le contenu de la maintenance préventive, la connaissance des installations, la proximité avec les moyens en effectifs suffisants, sont les ingrédients indispensables pour répondre aux besoins du service public ferroviaire.
Chaque emploi doit reposer sur un haut niveau de formation, un haut niveau de compétences et garant d’un excellent niveau de sécurité. Exigeons le retour à des parcours, brigades, équipes avec un périmètre de maintenance aussi bien préventive que corrective à taille humaine, permettant des interventions rapides et efficaces en cas d’incidents ainsi qu’une maîtrise technique des installations.

LE 1ER OCTOBRE, UNE PREMIÈRE ÉTAPE !

Les conditions de travail des cheminots doivent être améliorées, notamment en privilégiant le travail de jour, en interdisant le travail agent seul, en réinternalisant les missions de sécurité, en abandonnant la mobilité forcée, tout ceci afin de garantir la sécurité, la santé et le bien-être des cheminots.

C’est pourquoi, en partant du besoin de développement du service public, les cheminots de l’Équipement doivent agir et mener les actions nécessaires à tous les niveaux pour garantir : la sécurité, l’emploi, la ré-internalisation de charges, la formation, le maintien et la transmission des compétences, les déroulements de carrière, les salaires, les conditions de travail.

ALLONS ÉCRIRE L’AVENIR DES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

Pour cela, la CGT revendique :

  • le recrutement de 6 000 cheminots ;
  • une promotion interne soutenue, reconnaissant les savoir-faire et l’expérience ;
  • une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ;
  • une hausse du nombre d’heures de formation, la réouverture des centres de formation régionaux et la ré-internalisation de la formation ;
  • le maintien des habilitations (garantes de la sécurité) ;
  • une organisation du travail en proximité ;
  • des fiches de poste identiques sur l’ensemble du territoire ;
  • que les missions de management soient dévolues aux agents du collège cadre, en proximité.

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CREQ : UN MÉTIER À DÉFENDRE !

| Équipement

Le métier de CREQ ne répond plus aux besoins de production d’aujourd’hui.
La CGT est porteuse de propositions sur le contenu du métier, la formation, la reconnaissance de la technicité et le déroulement de carrière…
Avec la CGT, faisons-nous entendre !

Une majorité de CREQ ne se retrouvent plus dans leur métier tel qu’il est proposé aujourd’hui par la direction de SNCF Réseau. L’organisation actuelle, marquée par le transfert croissant des missions des conducteurs de train de maintenance et travaux à la concurrence, ne leur permet plus de garantir les charges de travail qui pourtant hier leur étaient consacrées.
La direction organise donc la baisse de charge pour les CREQ et crée les conditions d’une perte de repères par une organisation du travail inadaptée.

→ UN MÉTIER QUI DOIT ÉVOLUER !

Alors que le niveau de formation ne répond plus aux besoins, la direction était favorable à permettre à certains de ces agents d’évoluer dans leur mission à la fois en vitesse et en masse tractée.
Par conséquent, pour la CGT, il devient incontournable d’apporter un cadrage clair sur le contenu du métier de CREQ en tenant compte du niveau de connaissances requises, de la formation, de la reconnaissance des qualifications ainsi qu’un meilleur déroulement de carrière.

Il est urgent de garantir une uniformisation des règles de conduite et de sécurité.

La CGT était reçue le 19 mars dernier dans le cadre d’une DCI afin de présenter à la direction son projet de haut niveau de formation et de qualification pour assurer l’évolution nécessaire du métier de CREQ.

→ UNE DIRECTION QUI NE PEUT RESTER SOURDE !

Ces premiers échanges ont permis de mettre en perspective nos revendications. Pourtant, la direction répond « qu’une telle évolution n’est actuellement pas envisagée par la DGOP, que l’activité des CREQ est directement liée au parc d’engins et doit évoluer avec celui-ci » et que « former pour ne pas conduire serait contreproductif ».

Si les CREQ conduisent de moins en moins, c’est justement par ce que leur formation n’est plus adaptée aux besoins de la production. Le projet de la CGT est de permettre la montée en qualification des CREQ sur leur poste de travail, au travers d’un apprentissage leur autorisant l’accès au parc d’engins existants et régulièrement utilisés pour les besoins de maintenance et des travaux, y compris sur lignes classiques.

Pour la CGT, la nécessité d’une montée en compétence doit permettre aux CREQ d’accéder à des engins tels que de 67200 ou 79000 afin de les sortir de l’état de concurrence déloyale dans lequel ils se trouvent et de répondre aux organisations de travail telles qu’elles sont organisées aujourd’hui.

La CGT revendique :

  • La définition d’un contenu et d’un cadrage clair et qualifiant, pour la formation initiale des nouveaux CREQ ;
  • Un complément de formation pour les CREQ actuels permettant l’équivalence avec la formation initiale ;
  • Un déroulement de carrière sur les classes 3 et 4 ;
  • La refonte de la prime de travail des CREQ.

La CGT mettra tout en oeuvre
pour assurer l’avenir du métier de CREQ !

JE SUIS POUR, JE VOTE CGT
lors des élections CA
du 28 mars au 04 avril 2024

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ÉALE : UNE GRÈVE QUI VA COMPTER !

| Équipement

La Fédération CGT des cheminots, continuera à porter les revendications des cheminots des ÉALE, à l’appui d’un rapport de forces qui grandit et qui appelle à des réponses urgentes de la Direction.

La mobilisation 21 mars dernier constitue une étape supplémentaire pour gagner sur nos revendications.

Si les précédents conflits étaient significatifs, il est à noter que la journée du 21 mars a été plus suivie encore, comme à Paris Sud-Est, Toulouse, Paris Rive Gauche, où 100 % des RSS étaient en grève, ou bien encore à Montpellier avec 72 % des cheminots tous collèges en grève. C’était également le cas sur les infrapôles Centre-Val de Loire (Saint-Pierre-des-Corps) avec 58,33 %, là aussi tous collèges confondus, et Indre-Limousin (Limoges) avec des collèges maîtrises et cadres en grève au-delà des 65 %. Preuve est donc faite que les revendications portées par la CGT sont attendues par les cheminots des ÉALE.

La Direction doit entendre les cheminots des ÉALE !

Le rapport de force est conséquent. La CGT reste disponible pour que la Direction réponde favorablement aux revendications.

Pour rappel, la CGT revendique :

  • la couverture et l’augmentation des cadres d’organisation dans les ÉALE ;
  • un parcours garanti à la classe 6 pour les RSS classe 5 désirant demeurer en poste ;
  • la création de postes à la classe 4 dans toutes les équipes ;
  • l’attribution de la classe 3 pour tous les agents assurant l’astreinte ;
  • la qualification ou requalification des postes de DPX (maintenance /CSS) à la classe 6 au minimum, accompagnés systématique-ment par un TO à la classe 5 ;
  • la réinternalisation et l’augmentation des formations pour les opérateurs et régulateurs.

Il faut donc maintenir la pression, y compris par la grève !
Pas prêt·e·s à subir !
Disposé·e·s à agir !

LA LUTTE DOIT SE POURSUIVRE DANS LE VOTE CGT POUR LES ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024 !

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UNE PREMIÈRE ACTION ÉQUIPEMENT QUI DEVRA EN APPELER D’AUTRES !

Suites du 21 mars 2024

| Équipement

Le 21 mars 2024, les cheminots de l’Équipement étaient appelés à cesser le travail sur l’ensemble du territoire. La dégradation des conditions de travail due au manque de personnel et de formation – lié à une organisation du travail destructrice – engendre aujourd’hui des situations très tendues.

Que ce soit sur l’UTM du noeud ferroviaire de Lyon ou encore sur l’UTM Yonne, les cheminots revendiquent, avec la CGT, des emplois pour réaliser la production en toute sécurité. Sur ces 2 UTM, des conflits ont d’ailleurs débuté depuis plusieurs semaines.

Avec des rapports de force très intéressants, comme sur l’UP Mixte de Nîmes avec 58,93 % de grévistes tous collèges confondus, ou encore sur l’UTM NF Lyon où 100 % de l’encadrement répondaient de nouveau par la grève, les cheminots de l’Équipement ont envoyé un premier message à la direction.

Avec des rassemblements conséquents comme à Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse, Paris Rive Gauche ou encore Reims, ce sont plus de 1 500 cheminots qui se sont réunis à l’appel de la CGT. Cette journée devra compter !

ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

Jamais les conditions de travail des cheminots de l’Équipement n’ont été aussi détériorées. Les effectifs insuffisamment constitués ne permettent pas d’absorber toutes les charges de travail. Les conditions de vie et de sécurité des cheminots se trouvent dangereusement perturbées.

L’accident mortel survenu sur la région de Dijon est une nouvelle alerte. Nos métiers sont rendus potentiellement dangereux si les règles de sécurité ne sont pas adaptées. La direction n’apporte pas les solutions pour endiguer ces faits. Nombre de cheminots admettent aujourd’hui ne plus travailler en toute sécurité.

Pour la CGT, il est impossible que s’installent de telles dérives !

La direction doit annoncer dans les prochains jours sa déclinaison des emplois. D’ores et déjà, nous pouvons annoncer que seuls certains secteurs en tension seront dotés. Tout le monde ne serait pas servi.

Pourtant, les besoins sont importants. Nous rappelons que nous les estimons à hauteur de 5 900.

La CGT appelle les cheminots à refuser de voir leurs conditions de vie et de travail se détériorer.

Les cheminots font face à une direction qui ne leur donne plus les moyens de travailler en toute sécurité.

Aussi, nous appelons à poursuivre et renforcer le rapport de force
en votant CGT lors des élections CA des 28 mars au 04 avril 2024.

ENVOYONS UN NOUVEAU MESSAGE À LA DIRECTION !

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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LE 21 MARS À L’ÉQUIPEMENT, ADRESSONS UN MESSAGE FORT !

| Équipement

La CGT appelle les cheminots de l’Équipement à agir par la grève et à s’emparer du 21 mars pour envoyer un message fort à la direction !

Afin de transcrire pour l’Équipement les annonces faites lors des tables-rondes des 8 et 12 février, la CGT a déposé une demande de concertation immédiate le 22 février dernier. Nous demandions les déclinaisons des 8 300 emplois et des 3 000 PR supplémentaires pour l’Équipement.

Les cheminots de l’Équipement savent bien qu’il n’est plus possible de réaliser la production aujourd’hui.

Alors que nous rentrons dans le troisième mois de l’année 2024, la direction n’apporte aujourd’hui aucun élément précis en termes d’emploi. Elle annonce simplement vouloir accorder des emplois seulement sur les collectifs en tension. Pour la CGT, ils sont nombreux. Prenons-la au mot !

DES ACTIONS GAGNANTES

Pour la CGT, les recrutements 2024 sont déconnectés des besoins. Ce sont plus de 5 925 recrutements nécessaires aujourd’hui, notamment pour le renforcement de la sécurité ferroviaire.

Plusieurs conflits en régions ont permis d’obtenir des embauches supplémentaires. Pour la CGT, seul un rapport de force conséquent permettra de gagner ces emplois.

Alors que la direction communique sur des bénéfices records, elle devrait s’employer à répondre aux revendications des cheminots.

LIGNES ROUGES FRANCHIES

La direction fait des choix, guidés principalement par l’aspect budgétaire et financier, qui créent de plus en plus de mal-être, de perte de sens du travail, de perte des repères collectifs et de stress.

Pour la CGT, il y a urgence à garantir la transmission des compétences et la maîtrise de l’appropriation des savoir-faire. Cette efficacité nécessaire doit reposer sur une organisation de la formation solide, capable d’absorber tous les besoins exprimés par les cheminots et ceux liés aux impératifs de maîtrise permanente de la sécurité et des connaissances techniques. Les déroulements de carrière et la promotion interne font partie intégrante de cette garantie.

Pour la CGT, la direction se doit d’apporter des réponses aux cheminots de l’Équipement et à leurs besoins en termes d’emplois, de conditions de travail, de déroulement de carrière et de fin de carrière.

La CGT revendique :

  • la déclinaison au plus près dans tous les territoires des annonces de la table-ronde du 8 février dernier ;
  • les déclinaisons pour l’Équipement des 3 000 positions hors compte à attribuer lors des commissions d’avril pour application en octobre, et mesures équivalentes pour les contractuels ;
  • l’augmentation de la prime de travail ;
  • la réinternalisation des charges de travail et prioritairement des missions de sécurité ;
  • le respect du courrier de M. Chabanel du 20 avril 2018 sur le travail agent seul ;
  • l’élargissement de la liste des métiers à pénibilité pour l’Équipement ;
  • la fin de carrière des cheminots de l’Équipement.

Nous appelons donc l’ensemble des cheminots de l’Équipement, de tous métiers, de tous collèges, statutaires et contractuels, à intervenir !

LE 21 MARS, AVEC LA CGT, J’AGIS PAR LA GRÈVE !

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