Fédération CGT des Cheminots


LES OPF, LES CHEMINOTS À TOUT FAIRE DE FRET SNCF !

| Exploitation

La direction de Fret SNCF n’aura pas mis longtemps pour appliquer la nouvelle classification des métiers et imposer plus de polyvalence sur les agents de terrain. Les premiers à en faire les frais seront les OPF, qui sont déjà agents de manoeuvre (leur métier original), CRLO, CRLO+, remiseurs-dégareurs, chauffeurs de voiture de service pour des missions de taxi, annexe 9 et maintenant : contrôleurs-mainteneurs !

En mai 2020, la direction a présenté un dossier en CSE avec l’objectif de mettre en place une expérimentation de maintenance de wagons sur le site de Gevrey par les OPF formés annexe 9 CUU. Malgré l’opposition de la CGT, cette expérimentation a bien eu lieu, sans aucun cadrage et sans aucun retour dans les instances. En effet, pour la CGT, on ne devient pas agent de maintenance du matériel avec seulement 3 jours de formation ! D’autant que le suivi de ces opérations est réalisé par le DPX du site, qui ne dispose pas non plus des connaissances en maintenance des wagons !

C’est maintenant sur le site Valenton/Noisy, toujours en expérimentation, que la direction entend mettre en place des contrôleurs-mainteneurs ! Ils seront en charge de toute la maintenance de niveau 1 sur les wagons, et particulièrement du remplacement des semelles de frein et des tendeurs d’attelage. À savoir également qu’il est prévu, dès 2025, pas moins de 410 interventions sur les wagons, comprenant près de 1 000 changements de semelle de frein. Cette charge de travail en plus du reste va faire porter de lourdes responsabilités sur ces agents.

DES CHOIX CONTESTABLES VIS-À-VIS DE LA SÉCURITÉ DES CIRCULATIONS, DES BIENS ET DES PERSONNES !

Pourtant, des agents de Techninat, dont c’est le coeur de métier, sont juste à côté sur le chantier de Villeneuve-Saint-Georges, alors pourquoi l’entreprise fait un tel choix ? La seule ambition de ce projet, c’est l’augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise et du chantage à l’emploi en raison de la procédure de discontinuité en cours. C’est un des premiers dégâts collatéraux de ce type de procédure !

Fret SNCF compte mettre en place de la polyvalence sans se préoccuper de la sécurité et en faisant reporter la responsabilité sur « les volontaires » en cas d’incident ou d’accident.

Pour la CGT, l’entreprise se cache une fois de plus derrière une perte de charge pour ressortir des vieux projets et accentuer un peu plus les incompréhensions sur le sens des métiers, des missions et du travail en général.

Alors que le métier d’agent mouvement manoeuvre intégrait les fonctions de chefs de manoeuvre, agents de desserte, agents de manoeuvre, chefs de poste, agent en charge de la R.A.T., et CRLO et qu’ils ont déjà par endroit des fonctions de surveillant de dépôt, demain, ils compte imposer les missions de visiteurs avec la formation « Annexe 9 », d’abord sur des voies et lieux dédiés, puis de généraliser cette polyvalence pour être toujours plus compétitif.

Au final, ce sont encore les cheminots sur le terrain qui doivent porter la responsabilité et subir les conséquences de ces choix dangereux pour la sécurité des personnes et des circulations.

REFUSONS TOUS ENSEMBLE DE SUBIR LES MAUVAIS CHOIX DE L’ENTREPRISE. L’ENTRETIEN DES WAGONS COMME CELUI DES LOCOMOTIVES, EST DE LA RESPONSABILITÉ DES CHEMINOTS DU MATÉRIEL.

Sous l’impulsion de la CGT, une expertise est en cours et démontrera toutes les incohérences de ce dossier.

EN ATTENDANT, LA CGT APPELLE L’ENSEMBLE DES CHEMINOTS
À S’INSCRIRE MASSIVEMENT DANS LE MOUVEMENT DE GRÈVE UNITAIRE
À COMPTER DU 11 DÉCEMBRE À 19H00.

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12 DÉCEMBRE, TOUTES ET TOUS CONCERNÉS !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Les organisations syndicales ont déclenché une démarche de mobilisation à double détente. Après l’ultimatum du 21 novembre, place au second acte à partir du 11 décembre au soir pour gagner, par la grève, d’autres choix pour le ferroviaire !

Quotidiennement, les cheminot·e·s de l’Exploitation relient la roue au rail avec pour exigence d’assurer un service public de qualité. Mais les choix purement idéologiques et financiers de la Direction et des gouvernements qui se sont succédés ces dernières années fragilisent, les conditions sociales des cheminots, la qualité de la production et notre système ferroviaire.

DUMPING SOCIAL ET FILIALISATIONS : LES PIERRES ANGULAIRES D’UNE STRATÉGIE MORTIFÈRE

Dans les escales, les filialisations (Assist’enGare, Junior & Cie…) nuisent quotidiennement à la qualité des services en gare. Quant aux agents des guichets, ils se voient peu à peu dépossédés de leur outil de travail. L’arrivée de la billettique régionale s’inscrit dans cette logique, elle vise à leur retirer leurs missions sur les TER.

Dans les RCAD, la Direction annonce un programme, Ambition RCAD, accompagné d’un plan de suppressions de 20 postes et du risque prononcé d’une filialisation complète de l’activité.

Dans les BCC, la fermeture des trois entités Voyages (Lille, Toulouse et Lyon) est annoncée pour 2026. Cette décision découle en partie de la volonté de supprimer certains moyens de paiement.

La politique de démantèlement touche aussi l’ensemble des cheminot·e·s de Réseau, notamment ceux des EIC. En effet, la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit la possibilité de transférer aux régions hors RFN (réseau ferré national) les lignes dites de desserte fine du territoire. Ces transferts auraient des conséquences pour les cheminot·e·s des gares et des postes qui y assurent la circulation des trains.

Enfin, les cheminot·e·s du fret sont sous la menace de la mise en œuvre imminente du projet de liquidation de Fret SNCF, malgré son non-sens social, économique et environnemental !

Les mots d’ordre de la direction SNCF et du gouvernement sont privatisations, filialisations et dumping social. Tous les cheminot·e·s de l’Exploitation, sans exception, sont concernés par leurs décisions.

CULTIVONS L’ESPOIR, NOS REVENDICATIONS SONT TOUJOURS LÀ !

Au regard des enjeux sociaux et environnementaux qu’elles impliquent, la CGT appelle tous les cheminot·e·s de l’Exploitation à amplifier le rapport de forces engagé dès le 21 novembre et à se mobiliser par la grève à partir du 11 décembre, 19 heures.

EXIGEONS :

  • Arrêt et moratoire sur le processus de liquidation de Fret SNCF.
  • Arrêt des processus de filialisation et maintien de l’ensemble des droits des cheminot·e·s.
  • Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.

⇒ POSER POUR DÉPOSER, la Fédération CGT appelle les cheminots à déposer dès demain leur D2I pour la prochaine séquence unitaire qui débutera le 11 décembre au soir

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DÉSORGANISATION PERMANENTE, GRÈVE IMMINENTE !

Commerciaux et BCC

| Exploitation

Les orientations stratégiques de l’entreprise en lien avec la digitalisation et la dématérialisation, dévalorise perpétuellement ces métiers qui sont pourtant à la fois la vitrine et un point névralgique pour le service public ferroviaire.

Le contact avec l’usager, le conseil, la vente, l’encaissement, l’après-vente et la comptabilité requièrent autant de responsabilités que de qualités indispensables pour le bon fonctionnement d’une entreprise. Pourtant, ces services et les cheminot·e·s qui les font fonctionner subissent depuis des décennies des réorganisations, des baisses d’effectifs et des relogements qui dégradent les conditions de travail et s’accompagnent d’une absence de reconnaissance salariale et d’évolution professionnelle.

La direction SNCF poursuit sa casse sans tenir compte de la réalité du terrain, créant du désarroi et une augmentation des risques psychosociaux dans les établissements. Dans les services commerciaux gares, les cheminot·e·s ont subi, ces dernières années, la suppression des Ventes + (hôtel, Avis, etc.), la restriction des ventes internationales et la séparation des ventes TER, Transilien et TGV.

Dans ce contexte, le changement de logiciel de vente Mosaïque pour Solar a suscité de la colère avec le déploiement de multiples versions en mode dégradé sans jamais aboutir à un fonctionnement normal de l’outil. La bascule vers Solar 2, prévue le 16 octobre sur l’ensemble des postes, doit donc être placée sous la vigilance des cheminot·e·s, d’autant que celui-ci ne sera pas la suite de la version 1 mais un nouveau logiciel.

La fin de l’acceptation des chèques vacances papier prévue au 1er janvier 2025 pourrait également conduire à de nouvelles baisses des effectifs dans les points de vente. Une nouvelle fois, les usagers vont supporter les méfaits de cette dématérialisation qui va engendrer de l’incompréhension et de la colère. De plus, la généralisation des APE (automates de paiement en espèces) entraîne la suppression de la prime de caisse, impactant toujours plus les difficultés financières des cheminot·e·s en gare. Pour les télévendeurs, le projet Ambition RCAD place l’activité au cœur des préoccupations, tant la crainte d’une externalisation accrue s’amplifie. Enfin et après plusieurs rencontres avec la Direction en cette rentrée, nous apprenons que les embauches promises en 2024 à la Vente sont gelées et certaines reportées à 2025.

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, il nous a été confirmé que les 4 BCC (bureaux comptables centralisés) de Toulouse, Lille, Ermont et Lyon seraient fermés courant 2025 selon les objectifs de la SA Voyageurs. Ces services assurent les contrôles comptables des vendeurs et veillent à la régularisation des situations critiques. Les méandres des réorganisations impactent chaque jour les séances de travail. Les dysfonctionnements et autres solutions de contournement occasionnent des différences de caisse qui pénalisent les cheminot·e·s au quotidien.

Pour la reconnaissance des métiers, pour l’emploi, pour les salaires, la CGT appelle tous les cheminot·e·s à se mobiliser par la grève et dans les manifestations mardi 1er octobre 2024.

D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES ! ENSEMBLE, ENCLENCHONS LA RIPOSTE DANS LE FERROVIAIRE !

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LES AGENTS CIRCULATION NE SONT PAS DES COBAYES !

Roulements innovants

| Exploitation

Les projets de la direction, censés améliorer les conditions d’exercice des métiers et lutter contre l’usure professionnelle, regorgent de sujets « d’expérimentation » structurants, de tous ordres.

Ils font suite aux reculs successifs de l’âge de départ à la retraite, aux dégradations des conditions de travail exacerbées par les politiques de suppressions d’emplois et par la perte des repères collectifs.

Ils ne sont pas, comme l’entend la direction, à décorréler des mesures d’amélioration sociale majeures comme le sont les mesures de fin de carrière ou encore la réduction du temps de travail. Pour la CGT, ces améliorations doivent passer par l’augmentation du nombre d’emplois dans les EIC, l’extension des roulements à 5 où 6 lignes afin de réduire la pénibilité et permettre les formations et la transmissions des savoirs et savoir-faire.

Pourtant, la direction de SNCF Réseau a annoncé la couleur : sous le prétexte fallacieux de vouloir améliorer l’attractivité et fidéliser les cheminots, plusieurs EIC testent des roulements incluant des nouveaux rythmes de travail. Une partie des agents teste par exemple des enchaînements matinée/nuit/matinée et d’autres enchaînent soirée/nuit/soirée.

Ces roulements dits « innovants » s’appuient sur une « expertise » réalisée par un cabinet externe concernant les rythmes de travail qui ne tient pas compte des mesures préconisées par l’Agence Nationale Santé pour la médecine du travail. Elle se base uniquement sur des sondages effectués au cours de 6 journées auprès d’un panel limité d’agents pendant leur service !

Ainsi, les préconisations émises par la médecine du travail, à savoir travailler sur des séries courtes dans le sens horaire, sont complètement ignorées.

Ces roulements dits « innovants » sont mis en place sans moyens supplémentaires. Ces derniers n’apportent donc aucune réduction de la pénibilité, ils ne font que la camoufler. En effet, le principal objectif de la direction est de mener ces « expérimentations » à coût constant, l’amélioration des conditions de travail et l’équilibre vie privée/vie professionnelle passent donc au second plan.

Comme la CGT l’a porté lors des tables rondes et audiences du début de l’année, d’autres choix sont possibles !

Seules les mobilisations pour élever le rapport de forces permettront de gagner sur nos revendications !

LA CGT APPELLE, DANS UN PREMIER TEMPS,
TOUS LES CHEMINOTS À AGIR PAR LA GRÈVE
LE 1ER OCTOBRE !

 

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QUAND LES OUTILS INFORMATIQUES DÉRAILLENT, LES CHEMINOT·E·S SONT EN PREMIÈRE LIGNE !

Agence voyages en groupe

| Exploitation

À l’instar de leurs collègues des guichets et RCAD, les cheminots de l’agence voyages en groupe de Strasbourg, seule agence du territoire national, subissent les effets d’un nouvel outil de vente défaillant.
Après un droit d’alerte déposé par les représentants CGT du site le 23 février, une action de grève nationale le 13 mars, le 18 mars les agents de ce service exerçaient leur droit de retrait.

Le développement l’outil « New book 2.0 » à l’agence Groupes de Strasbourg fait partie d’un vaste projet appelé « Cœur Commercial ». Celui-ci consiste à modifier en profondeur l’ensemble des logiciels et supports informatiques du système de distribution dans les gares, les RCAD mais aussi à l’agence Groupes.

Lors de sa mise en production le 15 février 2024, les anomalies ont été remontées et les usagers se sont retrouvés face à de nombreuses défaillances techniques sur les portails de réservation. Plusieurs centaines de dossiers de groupe se sont ainsi perdus, exposant les agents à de multiples agressions verbales. Cette situation a conduit la CGT à déposer un droit d’alerte. Pour seule réponse, la direction demande aux cheminots de patienter jusqu’au 21 mai afin que les problèmes s‘estompent.

LE « YIELD MANAGEMENT », OUTIL DE LA CASSE DES DROITS DES USAGERS !

Les usagers attendent un meilleur service pour leur faire préférer le train, ce mode de transport écologique tant plébiscité, mais qui manque cruellement de moyens humains et financiers ! Parallèlement, et régulièrement dénoncée, la politique commerciale de l’entreprise reste une machine à cash dont les cheminots et usagers font les frais.

Les voyageurs méritent une autre attention plus conforme et plus transparente, qui nécessite de revoir la politique du contingentement qui réduit les possibilités et droits des voyageurs, notamment celui des accompagnateurs de personnes en situation de handicap.

AGIR POUR NE PAS SUBIR !

La CGT dénonce une nouvelle fois la mise en place d’outils qui impactent le quotidien des agents commerciaux et dégradent leurs conditions de travail ! C’est donc en toute connaissance de cause que l’entreprise expose les cheminots au risque d’agression, allant jusqu’à donner les nom et prénom des agents traitant les dossiers « Groupes » au mépris de la RGPD.

Les pressions « amicales » exercées dans les gares, RCAD et au service Groupes doivent cesser pour préserver la santé physique et psychique des cheminots, afin qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions et fournir un véritable service public de qualité !

La CGT revendique :

  • Des moyens humains pour assurer le Service Public SNCF ;
  • Le développement de l’offre Groupes ;
  • La ré-internalisation des charges de travail (centres de débord, agences de voyages, etc.).

POURSUIVONS LA LUTTE
POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL !

LES CHEMINOTS DE GARES & CONNEXIONS ONT LEUR MOT À DIRE !

| Exploitation

Réorganisations, ouverture à la concurrence, manque d’effectifs, conditions de vie et de travail dégradées… comme ailleurs, les cheminotes et cheminots de Gares & Connexions ont leur mot à dire, des revendications à satisfaire.
La Fédération CGT des cheminots se tient à leurs côtés !

OUVERTURE À LA CONCURRENCE : TOUS CONCERNÉS !
Début septembre 2023, la direction de Gares & Connexions a présenté aux élus du CSE un projet global de réorganisations des différents établissements. Il s’agit, pour la direction de Gares & Connexions, de préparer la mise en oeuvre de l’ouverture à la concurrence généralisée du rail et la privatisation de la SNCF, bout après bout.

Exemple en régions PACA et Occitanie :
La direction de Gares & Connexions crée deux établissements. Chaque région administrative (AOT) aura son établissement Gares & Connexions. Pour la direction, ce serait plus simple pour gérer les gares et les ABE à bien des conditions. En revanche pour les fonctions-support, c’est clair : ce sera une tout autre histoire ! La direction, toujours en recherche de productivité, entend les « rationaliser » et les mutualiser entre les deux futurs établissements. Ces cheminots seront, de surcroit, tiraillés entre 2 établissements aux intérêts parfois divergents, la Région PACA faisant tout pour se passer de la SNCF alors que la Région Occitanie affiche une volonté de travailler seulement avec la SNCF le plus longtemps possible.

Autre exemple en Région Grand Est :
Bien que le processus d’appel d’offres ne soit pas encore lancé, l’autorité organisatrice des transports (la région administrative) a intégré le possible transfert complet (exploitation de la ligne et gestion des bâtiments). La direction de Gares & Connexions réorganise son établissement selon ce scénario, possible mais incertain.

Quel que soit l’exemple et sa justification officielle, la direction de Gares & Connexions réorganise ses établissements pour répondre à la privatisation de la SNCF, bout après bout ! La Fédération CGT des cheminots l’affirme : c’est bien l’efficience du service public ferroviaire et tous les cheminots qui seront frappés par la mise en oeuvre de l‘ouverture à la concurrence du transport ferroviaire.

ON NE TRANSIGE PAS AVEC LA SÉCURITÉ !
Depuis 2020, Gares & Connexions est aussi affectataire des quais en lieu et place de SNCF Réseau. De nombreux projets qui impliquent le risque ferroviaire sont sous seule maîtrise d’ouvrage de Gares & Connexions depuis. Quatre ans après, Gares & Connexions « découvre » que le compte n’y est pas, le personnel nécessaire dans les équipes « projets ferroviaires » étant insuffisant. La Fédération CGT des cheminots exige la mise en oeuvre rapide des embauches nécessaires et la dispense des formations associées. Comme en témoignent les accidents mortels de ces dernières semaines, la sécurité et les conditions de travail des cheminots ne sauraient être sacrifiées, y compris à Gares & Connexions !

INTÉRESSEMENT : À QUEL PRIX ?!
Le montant très élevé de l’intéressement 2023 ne doit pas masquer qu’il est en grande partie dû à la productivité dégagée au détriment des cheminots de Gares & Connexions. Malgré un nombre de postes vacants très élevé, l’intégralité de la production a été réalisée, au prix, par conséquent, d’une dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots.
C’est un constat, une réalité qui ne souffre d’aucune contestation possible. Le nombre de déclarations d’accident du travail avec arrêt est d’ailleurs objectivé dans le cadre de ce dispositif. C’est inacceptable et irresponsable !
À l’opposé, la Fédération CGT des cheminots revendique la juste rémunération des qualifications détenues par les cheminots (diplômes, formations professionnelles, expérience) et indispensables à la bonne exécution de tout travail.
La désindexation des salaires sur les prix, le gel des salaires vécus par les cheminots durant 8 années consécutives, ainsi que l’inflation constante de ces dernières années ont conduit à la dévalorisation des qualifications détenues par les cheminots !
Il est donc juste et légitime de revendiquer de véritables augmentations générales des salaires plutôt que des rémunérations assises sur des politiques et stratégies d’entreprise allant à l’encontre des salariés !

JE SUIS POUR,
DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024,
JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS
DES CONSEILS D’ADMINISTRATION SNCF.

 

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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DES ACTIONS, DES PROPOSITIONS !

Circulation

| Exploitation

Depuis les actions de 2022 et du 1er décembre 2023, les cheminotes et cheminots de la Circulation revendiquent de meilleures conditions de travail, plus d’emplois, une meilleure reconnaissance de la technicité des métiers et un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
D’autres mobilisations seront nécessaires pour arracher de nouvelles conquêtes.

Pour la CGT, une action réussie repose sur un ancrage de terrain, et non sur des incantations : une grève ne se décrète pas, elle se construit ! La CGT mène un combat de chaque jour pour satisfaire les revendications des cheminots au plus près, grâce à ses syndicats de proximité qui débattent, proposent et construisent des mobilisations en phase avec les réalités du terrain. C’est d’ailleurs grâce à cette activité que nous avons réussi à remettre en cause le schéma directeur des CCR, obtenu la création d’une indemnité de reconnaissance des métiers de la Circulation ainsi que la prise en compte des temps de remise de service.

Pour autant, tout n’est pas réglé !

En effet, le niveau de rémunération à la Circulation est trop faible et nécessite une revalorisation pour une meilleure reconnaissance des qualifications. La CGT revendique le doublement du montant de la prime de travail avec des mesures équivalentes pour les contractuels et des augmentations générales des salaires.

Le nombre de fermetures de postes de circulation faute de personnel se conjugue au nombre de démissions en augmentation. Les conditions de travail continuent de se dégrader, tout comme les indicateurs sécurité. La CGT revendique l’embauche de 686 cheminots dans les EIC en 2024, en déclinaison des 8 400 emplois annoncés dans le GPU, la création de postes de formateur, assistant formateur et ADPX pour valoriser l’expérience professionnelle en fin de carrière.

Les conditions de travail en horaires décalés (3×8 ; 2×8) telles qu’elles sont fixées actuellement dégradent la santé des cheminots et ne permettent pas un bon équilibre entre vie personnelle et professionnelle. La CGT revendique la généralisation de roulements à 5 lignes respectant des périodes courtes, l’augmentation du nombre de week-ends, de repos en grille et les préconisations de la médecine du travail pour les métiers de la Circulation, la mise en place de coupeurs/pauseurs avec la volonté de réduire la pénibilité.

TRAVAIL POSTÉ, SOURCE DE PÉNIBILITÉ

Dans ce cadre, la CGT s’est rendue à la table ronde Réseau sur les conditions d’exercice des métiers le 11 mars. Pour le moment, les propositions apparaissent comme une nouvelle opération de communication : fournitures d’EPI, achat de fauteuils 3×8, expérimentation de roulements innovants, décalage des prises de service Matinée à 6h00. Pour la CGT, d’autres perspectives doivent être tracées. Les nombreuses études réalisées par la médecine du travail démontrent les conséquences sur la santé :

  • Les troubles du sommeil, de la vigilance et du rythme biologique ;
  • La mauvaise régénération physiologique liée au manque de sommeil ;
  • Une augmentation du risque accidentel ;
  • Les troubles digestifs liés à la variabilité des heures de prise des repas ;
  • Les travailleurs postés présentent plus de facteurs de risques cardio-vasculaires (CV) que les travailleurs de jour.

DES PROPOSITIONS CGT : 3×8, DES ROULEMENTS À 5 LIGNES

Télécharger le tract pour voir les propositions

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UNE GRÈVE À GUICHETS FERMÉS !

Mobilisation du 13 mars gares et RCAD

| Exploitation

À l’appel de la CGT, les agents commerciaux dans les gares et RCAD ont décidé de se mobiliser par la grève le mercredi 13 mars 2024, jour de l’ouverture des ventes d’été !
Ils dénoncent la casse des emplois dans les gares, les conditions de travail et le mépris de la Direction !

Ce conflit, organisé par la CGT, qui a trouvé son origine dans les centres d’appel SNCF, s’est rapidement propagé dans les services commerciaux.
Cette journée du 13 mars est une preuve du ras-le-bol et de la détermination des cheminot·e·s de ces chantiers à relever la tête :

  • Paris Austerlitz grandes lignes : 75 % (hors intérimaires) ;RCAD de Douai : 59 % ;
  • RCAD de Poitiers : 90 % ;
  • Nîmes : 100 % (vente et accueil embarquement) ;
  • Sète : 100 % vente-escale ;
  • Limoges : 25 % ;
  • Toulouse : 46 % vente, 65 % BCC ;
  • Lille : 75 % guichets-escale ;
  • Midi-Pyrénées : 85 % sur zone diffuse.

Les distributions de tracts devant les gares ont reçu un bon accueil des usagers, qui subissent également cette politique du chiffre et de la casse des emplois.

Pour le moment, la direction de SNCF Voyageurs se contente du versement d’une majoration de 20 % de la prime de travail sur trois mois ainsi que de l’annonce de l’embauche de 6 cheminot·e·s issus des contrats en cours intérimaires et CDD au RCAD de Nantes. Si ces annonces sont à porter au crédit de la lutte, elles sont encore très insuffisantes et vont nécessiter de nouvelles interventions des cheminot·e·s avec la CGT !

Le rapport de forces créé le 13 mars doit permettre d’acter des annonces de la part de la Direction dans le cadre des rencontres qui auront lieu dans les prochaines semaines, à commencer par le 27 mars, date du prochain comité technique (Cotech) « métiers de la relation clients sol ». Lors de cette rencontre, la CGT portera ses revendications en termes d’emploi, de formation, de parcours professionnel, de rémunération, de conditions de travail et de fin de carrière !

De plus, la CGT revendique :

  • la réhumanisation des gares ;
  • l’embauche des CDD et intérimaires ;
  • la reconnaissance de la pénibilité ;
  • des augmentations générales des salaires et la revalorisation de la prime de travail.

Face à une direction enfermée dans sa logique de digitalisation à outrance et son lot de suppressions de postes, seule la mobilisation de tous les cheminots permettra d’obtenir satisfaction sur nos revendications !

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LE 13 MARS, SUSPENDONS LES VENTES !

| Exploitation

Une délégation CGT a été reçue en conciliation le 20 février dans le cadre du préavis de grève national Vente du 13 mars prochain.

Les réponses apportées par la direction lors de cette rencontre sont très en-dessous des attentes et des revendications portées et nécessitent l’intervention et la réaction collective des cheminot·e·s.

  • Alors que les cheminot·e·s de la Vente, « agents de la relation clients au sol et à distance », subissent depuis le mois d’octobre 2022 le déploiement d’un logiciel inachevé qui en est à sa 60ième version ;
  • Alors qu’ils et elles subissent les foudres des usagers excédés par les délais de vente qui s’allongent à cause des « BUGS » informatiques et des dysfonctionnements techniques ;
  • Alors que les formations restent insuffisantes pour les cheminot·e·s ;
  • Alors que les différences de caisses liées aux défaillances techniques amputent les rémunérations liées aux objectifs ;
  • Alors qu’un grand nombre d’agents dans les RCAD ont déjà agi massivement par la grève les 10 et 24 janvier derniers ;
  • Alors que la Fédération CGT des cheminots a déposé une alerte sociale et un préavis de grève national pour porter les revendications ;

la Direction de SNCF Voyageurs reste sourde. Pire, lors de la réunion de conciliation du préavis de grève qui a eu lieu le 20 février dernier, elle a estimé avoir fait son maximum en proposant 3 mois de majoration de 20 % de la prime de travail (3×50 euros), en positionnant quelques renforts et en accordant 6 autorisations d’embauches sur le RCAD de Nantes.

Dans ces conditions, les cheminot·e·s des services commerciaux en gare et dans les RCAD doivent se mobiliser en nombre pour exiger une meilleure reconnaissance et de meilleures conditions de travail !

La Fédération CGT appelle les cheminot·e·s des gares et des RCAD à cesser massivement le travail par la grève le mercredi 13 mars 2024.

Elle appelle également à des distributions de tracts aux usagers devant les gares pour dénoncer ces conditions qui dégradent le service rendu à la population et les relations commerciales.

ENSEMBLE, EXIGEONS DES MOYENS HUMAINS, TECHNIQUES ET FINANCIERS POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ !

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DES SUITES POUR LES EIC !

| Exploitation

Le 1er décembre 2023, à l’appel de la CGT, les cheminot·e·s des EIC se sont mobilisés massivement dans les régions pour dénoncer le manque de moyens et d’effectifs et l’absence de reconnaissance des métiers de la circulation.

Si les actions menées depuis 2022 ont permis d’obtenir des annonces de recrutements dans les territoires, dans les faits, les cheminot·e·s des EIC ont encore du mal à mesurer de réels impacts positifs sur leurs conditions de travail.

Les nouvelles règles de classification et de rémunération des métiers servent désormais de levier à la Direction pour porter atteinte aux salaires des nouveaux embauchés. Le niveau de responsabilités dans les postes d’aiguillage n’est pas en adéquation avec le salaire proposé. Dans ces conditions, les candidats quittent les formations voire leur emploi dès la réception des premiers bulletins de paie.

Il est urgent d’augmenter les salaires des cheminot·e·s de la circulation, de reconnaître les qualifications et d’améliorer les conditions de travail.

Les cheminot·e·s doivent, avec la CGT, poursuivre les interpellations de leur direction d’établissement pour gagner des embauches et la couverture de tous les postes.

De plus, il devient nécessaire de réduire la pénibilité liée au travail en horaires décalés, de respecter les contours des métiers, d’améliorer les formations et de valoriser les examens et les parcours professionnels.

Alors que la direction de SNCF Réseau prévoit d’organiser une table ronde le 28 février prochain pour traiter des « conditions d’exercice des métiers », la CGT a d’ores et déjà porté des revendications en termes d’amélioration des roulements, d’aménagement de postes de fin de carrière, de départ anticipé et de reconnaissance des métiers.

La CGT revendique également :

  • l’augmentation générale des salaires et la revalorisation de la prime de travail, avec des mesures équivalentes pour les cheminots contractuels ;
  • l’amélioration des conditions de travail avec des roulements respectant l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle ;
  • la réduction de la pénibilité ;
  • une CPA pour tous de 48 mois ainsi que des mesures pouvant aller jusqu’à 24 mois supplémentaires pour les métiers de la circulation reconnus à pénibilité avérée (36 mois travaillés rémunérés à 100 % et 36 mois non travaillés rémunérés à 75 %).

La CGT réunira prochainement ses sections pour décider de nouvelles journées d’actions coordonnées.

De nouvelles mobilisations sont nécessaires pour contrer la direction SNCF, qui organise la division des cheminot·e·s et la casse de nos métiers !

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La vraie info - Le JT des cheminots

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13 décembre 2024

Les cheminots en lutte

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