UNE GRÈVE À GUICHETS FERMÉS !
Mobilisation du 13 mars gares et RCAD
À l’appel de la CGT, les agents commerciaux dans les gares et RCAD ont décidé de se mobiliser par la grève le mercredi 13 mars 2024, jour de l’ouverture des ventes d’été !
Ils dénoncent la casse des emplois dans les gares, les conditions de travail et le mépris de la Direction !
Ce conflit, organisé par la CGT, qui a trouvé son origine dans les centres d’appel SNCF, s’est rapidement propagé dans les services commerciaux.
Cette journée du 13 mars est une preuve du ras-le-bol et de la détermination des cheminot·e·s de ces chantiers à relever la tête :
- Paris Austerlitz grandes lignes : 75 % (hors intérimaires) ;RCAD de Douai : 59 % ;
- RCAD de Poitiers : 90 % ;
- Nîmes : 100 % (vente et accueil embarquement) ;
- Sète : 100 % vente-escale ;
- Limoges : 25 % ;
- Toulouse : 46 % vente, 65 % BCC ;
- Lille : 75 % guichets-escale ;
- Midi-Pyrénées : 85 % sur zone diffuse.
Les distributions de tracts devant les gares ont reçu un bon accueil des usagers, qui subissent également cette politique du chiffre et de la casse des emplois.
Pour le moment, la direction de SNCF Voyageurs se contente du versement d’une majoration de 20 % de la prime de travail sur trois mois ainsi que de l’annonce de l’embauche de 6 cheminot·e·s issus des contrats en cours intérimaires et CDD au RCAD de Nantes. Si ces annonces sont à porter au crédit de la lutte, elles sont encore très insuffisantes et vont nécessiter de nouvelles interventions des cheminot·e·s avec la CGT !
Le rapport de forces créé le 13 mars doit permettre d’acter des annonces de la part de la Direction dans le cadre des rencontres qui auront lieu dans les prochaines semaines, à commencer par le 27 mars, date du prochain comité technique (Cotech) « métiers de la relation clients sol ». Lors de cette rencontre, la CGT portera ses revendications en termes d’emploi, de formation, de parcours professionnel, de rémunération, de conditions de travail et de fin de carrière !
De plus, la CGT revendique :
- la réhumanisation des gares ;
- l’embauche des CDD et intérimaires ;
- la reconnaissance de la pénibilité ;
- des augmentations générales des salaires et la revalorisation de la prime de travail.
Face à une direction enfermée dans sa logique de digitalisation à outrance et son lot de suppressions de postes, seule la mobilisation de tous les cheminots permettra d’obtenir satisfaction sur nos revendications !