Fédération CGT des Cheminots


2 FOIS DANS L’ACTION LE 28 MAI CAR TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

Suge

| Services communs

Ce 28 mai 2024, une fois encore, les cheminot·es de la Suge se sont mobilisés en nombre, avec la CGT, lors de deux actions pour porter leurs revendications spécifiques et s’opposer à la libéralisation des chemins de fer publics en France et en Europe !

Alors qu’ils et elles ont participé nombreux, à l’appel de la CGT, à la manifestation nationale unitaire qui a rassemblé plus de 8 000 cheminot·e·s à Paris, manifestation qui, à l’approche des élections européennes, accueillait de nombreuses délégations de cheminot·e·s venus de toute l’Europe pour combattre la concurrence et la liquidation de Fret SNCF, pour réclamer l’amélioration de nos droits sociaux et pour remettre le train public sur de bons rails !

Le matin, les cheminot·es de la Suge, à l’appel de plusieurs syndicats CGT, se sont rassemblés devant la direction du GPU, à Saint-Denis, pour interpeller, dans l’unité, la Direction sur leurs revendications spécifiques métiers.

Cette action, qui faisait suite au rassemblement du 19 mars dernier, devait permettre d’obtenir des réponses. Or, une nouvelle fois, les annonces faites n’ont pas pris en compte les revendications portées par les cheminot·e·s de la Suge.

La Direction fait la sourde oreille sur la reconnaissance des spécificités des métiers de la Suge depuis des années et continue de se montrer méprisante : aucune réunion de conciliation suite à la journée historique du 19 mars, aucune réponse apportée le 28 mai et surtout aucun dialogue social… À part l’annonce de primes JO éphémères, la Direction n’entend toujours pas.

La CGT va créer les conditions d’interpeller une nouvelle fois la direction du GPU et appelle les cheminot·e·s de la Suge à rester mobilisés.

La CGT exige pour tous les agents de la Suge :

  • la revalorisation et l’intégration des indemnités de port d’arme (IPA) et complémentaire de port d’arme (ICPA) dans la prime de travail ;
  • la sécurisation des indemnités de port d’arme en cas de reconversion subie ou choisie ;
  • un délai de passage de 4 ans maximum pour le passage d’une position de rémunération, ou à défaut une promotion en niveau ou en classe, ainsi que l’obtention de mesures équivalentes pour les contractuels ;
  • l’arrêt de la contractualisation afin de valoriser l’expertise sûreté des agents et de réduire le sentiment d’insécurité des voyageurs ;
  • l’arrêt de la multiplicité des horaires de service dans une même GPT ;
  • la reconnaissance de la technicité des métiers des agents de la Suge par un parcours professionnel à partir de la classe 3.

Les agents veulent des réponses avant les JO 2024. La Direction doit prendre des mesures immédiates et concrètes, sinon elle porterait seule la responsabilité d’un nouveau conflit social.

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ÉCLATEMENT DU GPU : TOUTES ET TOUS CONCERNÉ·ES !

Grève nationale tous services

| Action à partir du 12 décembre 2024

Le 21 novembre, les cheminots ont adressé un ultimatum au gouvernement et à la direction SNCF. Les organisations syndicales, unies et déterminées, appellent TOUS les cheminots à se mettre massivement en grève à compter du 11 décembre à 19h00.

Méconnus, les agents des services communs participent pourtant à l’ensemble de la chaîne de production, au même titre que les autres cheminots, mais ils sont les cheminots de l’ombre.

Agents de l’immobilier, des services généraux, de la surveillance générale (SUGE), informaticiens, gestionnaires, chargés du recrutement, comptables, acheteurs, secrétaires, assistantes sociales, médecins du travail, infirmier.e.s, chargés de communication, chargés des affaires juridiques… ces fonctions supports, très diverses, sont pourtant indispensables au fonctionnement d’une entreprise de service public telle que la SNCF.

Les agents des services communs sont le service public interne, au service des cheminots, afin de leur permettre de réaliser leur travail dans les meilleures conditions possibles.

Les cheminots des services communs ne sont pas épargnés par l’éclatement de la SNCF.

Par exemple, les conséquences du démantèlement du FRET sont sans appel, depuis 2009, ce sont 7 500 postes qui ont été supprimés, soit l’équivalence de 90 000 feuilles de paie en moins pour les APF par an, 7 500 visites médicales en moins, 7 500 dossiers d’agents en moins pour les fonctions RH….

Les cheminots des service communs, véritable variable d’ajustement budgétaire, sont mis dans la balance pour pouvoir répondre aux appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. La direction estime qu’ils sont un coût alors qu’ils sont une véritable richesse au sein de l’entreprise publique !
Surcharges de travail, éclatement en plaques, équilibre vie pro/vie privée bouleversé, les premières conséquences de cette politique désastreuse se font déjà sentir. Pour exemple :

  • Perte de 30 000 heures SUGE sur la région PACA suite à l’ouverture à la concurrence soit une trentaine d’agents ;
  • Fragilisation du GIE à peine crée avec la liquidation programmée mais encore évitable de la SAS FRET SNCF ;
  • Restructuration des services informatiques en territoires (18 postes sur la sellette) ;
  • Politique cachée de la direction d’une réduction des offres proposées par nos cabinets médicaux (soins infirmiers, préventions, consultations, secourisme, relations d’aides…) ou de nos centres d’actions sociales avec la mise en place de directions de territoires ;
  • Robotisation, externalisation, autonomisation des agents sur leur gestion administrative.

Chaque restructuration, chaque poste supprimé a un impact direct sur la pérennité de nos services communs !
Les avancées sociales ont été obtenues par la grève et les mobilisations massives ! Plus on nous attaque, plus nous devons nous rassembler pour être plus forts !

Chacun, isolé, nous perdons, tous ensemble, rassemblés, nous gagnons !

ENSEMBLE, NOUS FAISONS CAUSE COMMUNE,
ENSEMBLE, NOUS AVONS UN AVENIR EN COMMUN !

C’est pourquoi nous revendiquons pour toutes et tous les cheminots :

l’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
l’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités et le maintien de l’ensemble des droits des cheminots ;
l’arrêt de la mise en concurrence sur le réseau et la mise en œuvre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire et de nos infrastructures.

CHEMINOTES ET CHEMINOTS DES SERVICES COMMUNS :
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE DÉS LE 11 DÉCEMBRE AU SOIR !

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AJOUTER DES MISSIONS AUX AGENTS DE LA SUGE SANS MOYENS SUPPLÉMENTAIRES ?

Surveillance générale

| Services communs

C’est en substance le contenu de la proposition de loi n°134 visant à renforcer la sûreté dans les transports.

Cette PPL a fait l’objet d’une audition des organisations syndicales à laquelle la CGT a participé le 25 novembre à l’Assemblée nationale.

Dans le cadre de sa déclaration liminaire, la CGT a tenu à rappeler la situation actuelle dans les 5 sociétés du groupe public SNCF et pointer les filialisations et privatisations de pans entiers de l’entreprise d’ici la fin de l’année. En effet, la liquidation de Fret SNCF, la filialisation des lignes TER et Transilien et le découpage du réseau a et aura inévitablement de lourdes conséquences sur les charges de travail et les missions des services de la SUGE.

LA SUGE EST INDISPENSABLE !

En parallèle, la CGT est revenue sur l’épisode des JO, les attaques coordonnées sur le réseau du 25 juillet ainsi que l’important dispositif, malheureusement éphémère, qui a permis de renforcer de manière importante les effectifs dans les espaces voyageurs et les trains. Cet apport de moyens humains a démontré la nécessité de disposer d’effectifs conséquents pour assurer la sûreté, la sécurité et un service de qualité.

À l’occasion de cette audition, la CGT a rappelé les rôles et prérogatives des services régaliens de l’État, police et gendarmerie nationale, qui sont garants de la paix sur notre territoire, et l’impérieuse nécessité des coopérations entre ces services et ceux de la SUGE.

LE RÔLE DE LA SUGE EST CLAIR

  • Dans les articles 1 et 2 qui visent à élargir les pouvoir et les champs d’intervention des services internes de sécurité des opérateurs de transport, une volonté de faire assurer aux agents de la SUGE des missions qui vont au-delà des périmètres des emprises ferroviaires. Hormis le fait que cette possibilité existe déjà sous condition préfectorale, les activités font de plus en plus appel à des sociétés de gardiennage privées pour assurer la surveillance des gares et installations en interne. Pour la CGT, les agents de la SUGE ne sont pas des agents de surveillance de la voie publique.
  • Dans l’article 8 traitant de la faculté des agents de contrôle à faire usage de caméra-piéton, la CGT a pointé l’absence d’évaluation et de bilan des expérimentations. Elle a également dénoncé le fait que le déploiement de ces caméras est souvent détourné pour dédouaner l’employeur de ses responsabilités en matière de sécurité de ses salariés.
  • Concernant les articles 9 et 10 accordant la faculté aux agents SUGE d’utiliser des logiciels d’intelligence artificielle et de traiter des données sensibles dans le cadre d’infractions flagrantes punies d’une peine d’emprisonnement, la CGT a opposé les difficultés actuelles des agents SUGE qui sont essentiellement de l’ordre contraventionnel.Sur ce point, nous avons également pointé la nécessité d’augmenter le volume des formations et d’avoir accès à un fichier (de base) facilitant la rédaction de PV en lieu et place d’une procédure RI trop lourde et chronophage.
  • Concernant l’article 13 et s’agissant de la création d’une interdiction de paraître dans les transports en commun, la CGT a pointé l’étendue du champ d’infraction qui va de l’usage intempestif de signal d’alarme jusqu’au déraillement volontaire d’une circulation en passant par les vols et autres agressions. Sur ce point, nous avons exprimé la difficulté à faire appliquer ce type d’interdiction qui installe une forme de négation du droit au transport.
  • Concernant l’article 14 et s’agissant de la création d’un délit d’oubli de bagage, la CGT a pointé les difficultés liées au discernement du caractère intentionnel ou non de l’oubli ainsi que la pertinence de la création d’un PV d’oubli de bagage vis-à-vis du risque attentat.

La CGT a rappelé l’historique et l’ancienneté de la SUGE qui dispose d’une expérience et d’un savoir-faire de plus d’un siècle et dont le coeur de métier est la prévention, la sécurité des personnes et des biens, la protection des agents de l’entreprise et son patrimoine.
Ces prérogatives sont mises à mal depuis 10 ans avec la contractualisation et les injonctions de l’ART de baisser les coûts pour les nouveaux opérateurs et, par la même, raboter les formations. Ces attaques sont de plus en plus violentes. D’ailleurs, les conséquences de l’ouverture à la concurrence sur l’étoile de Nice ont fait baisser le nombre d’heures contractualisées de 30 000 heures, ce qui a pour conséquence de faire disparaître certaines missions et entraîner la mise en place d’équipes de sécurité privées à bord des TER.

⇒ DERNIÈRE MINUTE
Nous apprenons, à l’issue de l’audience, qu’une proposition d’amendement du groupe LFI proposait de désarmer les agents de la SUGE ! Cet amendement est inacceptable !
La Fédération CGT des cheminots est intervenue IMMÉDIATEMENT afin que cet amendement soit retiré sur le champ !

La CGT a toujours été aux côtés des cheminots de la SUGE et à l’initiative de plusieurs rassemblements et journées d’action pour défendre leurs droits.

Depuis des années, la CGT se bat pour la reconnaissance du métier, consciente du niveau d’excellence demandé par l’État et l’entreprise et du haut niveau d’engagement de ces cheminots au quotidien.

LA CGT APPELLE L’ENSEMBLE DES CHEMINOTS DE LA SUGE
À S’INSCRIRE DANS LA GRÈVE DÈS LE 11 DÉCEMBRE
POUR S’OPPOSER À LA FILIALISATION
ET LA PRIVATISATION DES SERVICES.

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SURVEILLANCE SYNDICALE RENFORCÉE DANS LES CABINETS MÉDICAUX

| Services communs

En 2023, dans un matraquage de communication sur la création du GIE, la Direction certifiait que rien ne changerait. La CGT alertait alors sur les conséquences désastreuses de la sortie des cheminot·e·s d’Optim’services de la SA SNCF. Aujourd’hui, les faits sont là et nous donnent toutes les raisons d’agir !

Incompatibilité juridique, mise en danger des laboratoires et de la médecine de soins, désorganisation de la médecine du travail et des formations de secours, services d’aptitude sur la sellette, suppression des consultations infirmières et arrêt complet de l’évolution professionnelle sont le lot des régressions subies par les cheminot·e·s du GIE.

Les éléments de langage politiques de la Direction sur le fait que rien n’a changé ne tiennent plus, alors que, dans le même temps, elle dévoile à demi-mot que l’attribution du budget décidée en interne n’est pas en rapport avec les besoins de fonctionnement. En bref, « on nous demande des efforts et de faire plus avec moins ! »

La seule chose au final qui ne change pas, c’est la politique de gestion du personnel dévastatrice de Optim’services ! En effet, alors que la Direction se félicite de s’attaquer à sa variable d’ajustement en réduisant de 4,7 % les effectifs du GIE, elle n’annonce pas ses méthodes managériales maltraitantes pour y parvenir, à savoir : « par la porte ou par la fenêtre ! »

Dans ce contexte, la CGT multiplie les audiences, DCI et droits d’alerte. Grâce aux actions de la CGT avec les cheminot·e·s, des cabinets médicaux restent ouverts, à l’instar de ceux de Douai, Paris Austerlitz, Quimper, Le Mans… Pour la CGT, pas de compromissions, pas de négociations possibles sur le dos des salarié·e·s des services médicaux ! La santé des cheminots n’est pas négociable !

Le 21 novembre 2024 se doit d’être un coup de semonce puissant de tous les cheminot·e·s, afin de montrer avec détermination à la direction de l’entreprise et au gouvernement notre unité et porter nos revendications, à savoir :

  • l’arrêt des suppressions des cabinets médicaux et la réouverture ou la création de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire ;
  • l’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots actifs, retraités et ayants droit ;
  • le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée ;
  • l’arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et l’obtention d’un moratoire ;
  • l’arrêt du processus de filialisation de TER, Transilien et Intercités ;
  • une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire ;
  • l’instauration de parcours professionnels qui intègrent une formation qualifiante reconnue par le salaire ;
  • une grille salariale unique valable pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • la mise en place d’un nouveau statut du travailleur cheminot pour l’ensemble des salarié·e·s de la branche ferroviaire.

LE 21 NOVEMBRE 2024, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Rassemblons-nous, soyons plus forts !

Rejoignez la CGT !

 

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SUGE : DES ANNONCES 2.0 POINTÉ

| Services communs

Après avoir séché le rassemblement des agents de son établissement le 19 mars dernier, le directeur de la Sûreté s’improvise désormais « youtubeur » pour faire des annonces courageuses !

Après le rassemblement historique du 19 mars 2024 qui a réuni plus de 1 000 agents à Paris devant le bâtiment de la direction de la Sûreté, les réponses fournies le 4 avril en vidéo par la direction ne répondent pas aux attentes des cheminots de la SUGE !

Cette intervention, déconnectée de la réalité, fait surtout apparaître une direction méprisante et qui joue la montre.

Les annonces faites ne prennent pas en compte les revendications des cheminots et ressemblent plus à une aumône. En effet, le directeur, dans sa grande bonté, propose 2 € sur les remboursements de repas. Il propose également d’intégrer « la prime de patrouille » dans les éléments qui seront pris en compte en cas d’indemnisation des agents qui ont subi une agression.

Pour la CGT, cette annonce, présentée comme une avancée, n’est juste qu’une mise en application de notre réglementation ! En effet, le GRH00955 stipule déjà qu’en cas d’atteinte ayant donné lieu à une plainte et à une déclaration d’accident de travail : « l’entreprise attribue à l’agent une gratification spécifique agression qui correspond à la perte de rémunération (indemnités et gratifications diverses) pendant l’arrêt de travail et jusqu’à sa consolidation ».

Un joli tour de passe-passe donc, qui ne coûte pas grand-chose financièrement et qui en dit long sur les réelles intentions de notre direction de faire le nécessaire pour reconnaître les spécialités de nos métiers.

Ne soyons pas dupes, sans une nouvelle intervention des agents de la SUGE, rien ne sera possible !

Pour rappel, la CGT revendique :

  • La reconnaissance de la technicité des métiers des agents de la SUGE à travers un parcours professionnel à partir de la classe 3 ;
  • L’augmentation et l’intégration des indemnités de port d’arme dans la prime de travail spécifique SUGE (code prime 11) ;
  • La sécurisation des indemnités de port d’arme en cas de reconversion subie ou choisie.

LA CGT VA CRÉER LES CONDITIONS D’UNE NOUVELLE INTERPELLATION DE LA DIRECTION POUR EXIGER DES RÉPONSES AUX REVENDICATIONS ET APPELLE LES AGENTS DE LA SUGE À SE TENIR PRÊTS À AGIR.

 

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IPA / ICPA MAJORÉES ET LIQUIDABLES, C’EST POSSIBLE

Surveillance générale

| Services communs

Après l’important mouvement de grève et de manifestation du 19 mars dernier, la direction doit reconnaître les spécificités des agents SUGE.
Cette reconnaissance doit se concrétiser par des mesures pérennes et liquidables. La CGT revendique l’augmentation des indemnités de port d’arme et leur intégration dans la prime de travail. Cette mesure doit s’accompagner d’une augmentation similaire pour les agents contractuels.

Les cheminots de la SUGE subissent, comme leurs collègues, les effets des différentes réformes du ferroviaire ainsi que de celles des retraites qui ont impacté leurs conditions sociales et de travail. Les importantes réorganisations de ces dernières années ont considérablement dégradé leurs métiers, au point de voir aujourd’hui une augmentation du nombre de démissions et une mobilisation historique le 19 mars dernier, avec 1 cheminot sur 2 en grève et 1 000 d’entre eux rassemblés devant la DDS.

UNE RÉMUNÉRATION EN BERNE
L’inflation sur ces 10 dernières années dépasse les 20 % alors que, dans le même temps, les revalorisations générales de salaire à la SNCF n’ont été que de 3,8 % sur la même période. Cette perte de rémunération se cumule avec des déroulements de carrière péjorés.
Pour être très concret, le délai de séjour moyen sur les différentes classes et les différents collèges ne cesse d’augmenter. Alors qu’il fallait 97 mois en 2011 pour passer de la classe 2 à la classe 3 (qualification B sur C), il en faut actuellement 117.
De plus, la direction a toujours joué sur les mots entre « chef d’équipe » ou « chef de mission » pour maintenir le déroulement de carrière des agents au plus bas !
Ce phénomène a des conséquences importantes sur le niveau des pensions au moment du départ à la retraite.

L’INTÉGRATION DE L’INDEMNITÉ DE PORT D’ARME DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE TOUT DE SUITE !
En décembre 2010, dans le cadre d’une audience, la CGT obtenait la création du code prime spécifique 11 pour la SUGE et l’intégration d’une partie des indemnités de port d’arme dans la prime de travail avec un abondement de l’entreprise.
Ce dispositif existe ! Il est donc temps de le réactiver afin d’augmenter de manière durable le salaire des agents de la SUGE et que celle-ci compte pour leur retraite.

Il est temps que la direction prenne la mesure de cette colère. La CGT exige :

  • que la direction reconnaisse la technicité de nos métiers à travers un parcours professionnel à partir de la classe 3 ;
  • l’augmentation et l’intégration des indemnités de port d’arme dans la prime de travail spécifique SUGE (code prime 11) ;
  • la sécurisation des indemnités de port d’arme en cas de reconversion subie ou choisie.

La CGT appelle les cheminots de la SUGE à se tenir prêts à agir de nouveau dans les semaines qui viennent !

⇒ Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur www.renforcement-cheminotcgt.fr

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LES CHEMINOTS DE LA SUGE FONT UNE DÉMONSTRATION DE FORCE !

Surveillance Générale SNCF

| Services communs

C’est à l’appel de la CGT que, ce 19 mars, près d’un millier de cheminotes et cheminots de la Surveillance Générale se sont rassemblés à Paris et ont démontré leur capacité à agir !

Après des initiatives régionales significatives, cette réussite doit contraindre la direction à répondre à nos revendications  !

Depuis plusieurs années, la Direction de la sûreté a laissé la situation de l’emploi, des salaires et des parcours professionnels se dégrader au point d’ôter toute attractivité aux métiers de la sûreté ferroviaire. Aujourd’hui 20 % des agents recrutés démissionnent dans les 6 mois qui suivent.

La réalité est cruelle et la direction est seule responsable de la situation !

La course à la productivité et les désorganisations successives impactent les conditions de travail et la qualité de vie des cheminots de la SUGE.

Les suppressions de postes, la déshumanisation des gares, les carences en matière d’effectifs, les parcours professionnels insuffisants sont une conséquence de la politique de maîtrise des coûts salariaux et des structures. Depuis des années la direction de la sûreté demande toujours plus d’activités avec de moins en moins d’agents et de moyens.

La situation devient intenable et les mobilisations des agents SUGE se multiplient dans toutes les DZS de France où des DCI sont déposées.

C’est en ce sens que la CGT, seule, puis finalement rejointe par d’autres organisations syndicales, a appelé tous les cheminots de la SUGE à se rassembler massivement pour :

  • L’amélioration des conditions de travail et de vie des agents ;
  • La reconnaissance du parcours professionnel des agents de la SUGE à travers le déroulement de carrière, la pénibilité et les mesures de fin de carrière ;
  • La revalorisation conséquente des indemnités de port d’armes (IPA/ICPA), et l’intégration de celles-ci dans la prime de travail, comptant pour notre retraite et des mesures équivalentes pour les cheminots contractuels ;
  • Le retrait immédiat de la journée de formation militaire « FA3R » ;
  • L’arrêt de la contractualisation  ;
  • L’augmentation des effectifs au sein des équipes de la sûreté ferroviaire ;
  • L’augmentation des effectifs cyno-défense ;
  • La reconnaissance des qualifications spécifiques des agents SUGE telles que la cyno-détection, la cyno-défense, la formation TIS/TIR, la Surveillance Économique et Financière.

Au cours de l’audience qui a précédé le rassemblement, la direction a joué la montre et n’a apporté aucune réponse concrète permettant, à ce stade, de satisfaire les revendications légitimement portées !

C’est inacceptable autant qu’irresponsable !

Elle a balayé d’un revers de main les exigences des cheminots de la SUGE portées par la CGT. Ceux-ci ne méritent pas un tel mépris de la part de la direction de la sûreté.

La Fédération CGT salue l’engagement des cheminotes et des cheminots de la SUGE, venus en masse à Paris et les appelle à rester mobilisés !

Elle les appelle également à s’organiser avec la CGT et à se rapprocher des militants locaux afin de décider collectivement des formes d’actions nécessaires pour gagner !

NON LA SUGE N’EST PAS PRÊTE À SUBIR !
ELLE EST RÉSOLUMENT PRÊTE À AGIR !

Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur
www.renforcement-cheminotcgt.fr

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POUR DES GARES PLUS HUMAINES, LES CHEMINOTS RENCONTRENT LES USAGERS

Action du 13 mars

| Services communs

Une volonté politique du tout digital contraire aux valeurs du Service public !

La SNCF pousse les usagers vers des outils digitaux pour optimiser ses tarifs et le remplissage de ses trains. Les logiciels et algorithmes qui organisent désormais la distribution des billets sont paramétrés pour générer un maximum de profit, quitte à priver les usagers de solutions de transport.

En effet, les réservations longues distances, plus chères, sont privilégiées par rapport aux trajets plus courts, pour lesquels les trains sont affichés complets.
Dans le même temps, La SNCF met à disposition de ses vendeurs et vendeuses, un outil de vente inachevé, qui ne sera totalement opérationnel qu’en 2025.
Cet outil multiplie les opérations pour finaliser les ventes ou refaire des billets, ce qui allonge les temps de transaction et les temps d’attente en gare.

Les voyages deviennent un véritable parcours du combattant !

En effet, chaque Région veut décider de sa propre politique tarifaire : jungle dans les tarifs, expansion du low-cost, billets non remboursables, suppression des correspondances avec un report systématique en cas de retard de train… Bref, comme le dénonce la CGT, l’ouverture à la concurrence et la libéralisation des chemins de fer s’opèrent au détriment des usagers et des cheminots !

Une dégradation de la prise en charge liée au manque de personnel et à l’abus de contrats précaires !

Après avoir vécu la suppression de 1 200 emplois au service des voyageurs en 3 ans, les cheminots comme les usagers subissent de nombreuses fermetures de gares et de guichets. Les voyageurs sont donc les laissés pour compte d’une politique dévastatrice et rétrograde, comme l’a dénoncé le défenseur des droits de l’Homme en 2021.
La SNCF poursuit sa casse des conditions sociales des cheminots et sa logique de précarisation des emplois en usant de CDD, intérimaires et autres contrats aidés pour les seniors. Dans les centres d’appels, environ 30 % de la charge de travail des appels sont dirigés vers des centres externes à la SNCF !
Enfin, la SNCF expose ses salariés aux risques psychosociaux lorsqu’elle met en place des organisations du travail où la vente est assurée en mobilité, comme en Ile-de-France, ou encore quand les espaces de vente deviennent de simples caisses en libre-service.

LA CGT revendique :

  • Une entreprise unique, publique pour assurer un service de qualité !
  • Une tarification plus simple et homogène sur le territoire,
  • L’abandon de l’ouverture à la concurrence qui ne sert ni l’intérêt des usagers, ni celui des cheminots,
  • Un taux de TVA applicable aux billets de 5.5 % au lieu des 10 %,
  • Une prise en charge des frais de transport domicile/travail pris à 100 % par l’employeur,
  • La réhumanisation des gares avec des cheminots formés aux exigences du Service Public ferroviaire,
  • La ré internalisation des charges de travail à la SNCF.

ENSEMBLE, EXIGEONS DES MOYENS HUMAINS, TECHNIQUES ET FINANCIERS POUR UN SERVICE PUBLIC SNCF DE QUALITÉ !

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UN MÉTIER EN SOUFFRANCE

Secrétaires médicaux

| Services communs

En fin d’année 2023, la direction annonçait le déploiement de la spécialisation des secrétaires médicaux.
Pour ceux déjà en poste, les entretiens exploratoires ont été mis en place en début d’année.
Des entretiens pour définir quels agents occuperont les postes de GMT (Guichet de Médecine du Travail), de AST (Assistant·e en Santé au Travail), ou ceux qui resteront secrétaires médicaux en soins. La direction profite bien entendu de cette réorganisation pour supprimer des postes.

Pour la CGT, la situation est inacceptable.

Lors des instances du personnel qui se sont déroulées en début d’année, la direction a clairement décliné son objectif : la suppression de certains postes de secrétaires médicaux au nom de la productivité ! Alors qu’actuellement, seuls 42 postes sur 50 sont tenus, abstraction faite par la direction des postes supprimés, l’employeur a exposé son intention de surcharger les secrétaires médicaux !

Après leur avoir infligé la charge des postes vacants, on projette désormais de leur imposer de nouvelles missions d’AST ou GMT supplémentaires à leur fiche de poste, ce qui équivaudrait à une charge de travail de 4 postes pour une seule personne !

La direction nous précise qu’en cas d’absence d’un·e secrétaire, le poste restera vacant ou sera remplacé par un·e secrétaire alternant·e. Ces choix sont directement générateurs de RPS.

Les temps partiels sont également dans le viseur de la direction. Certaines directions n’hésitent pas à culpabiliser les parents qui posent des VT les mercredis en s’appuyant sur le collectif de travail comme outil de pression, voire de maltraitance, en leur faisant porter la responsabilité de la perte de production !

De plus, nous rappelons que les secrétaires de soins et de laboratoire ont un déroulement de carrière bloqué à la classe 3. Pourtant, elles et ils ont récupéré les tâches des postes supprimés et non-remplacés.

Pour la CGT, cette situation est intolérable !

Nous exigeons :

  • L’arrêt des suppressions de postes de secrétaires et l’embauche pour éviter « les postes vacants » dans les services médicaux et les laboratoires ;
  • La description complète dans les fiches de postes des secrétaires de l’ensemble des missions administratives ;
  • L’attribution de la prime de saisie pour tou·te·s les secrétaires ;
  • Une réelle compensation des temps partiels par métier et non par établissement ;
  • Le déroulement de la classe 3 à 4 pour les postes de secrétaires médicaux à l’ancienneté ;
  • La prise en charge de la totalité des frais engendrés par la formation : hébergement, déplacement, garde d’enfants.

La CGT continue de porter les revendications des cheminot·e·s des Services Médicaux et d’en exiger la place centrale dans l’entreprise. Toutes et Tous cheminot·e·s !

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LE 19 MARS LES CHEMINOTS DE LA SUGE PASSENT À L’ACTION !

Rassemblement national

| Services communs

Parcours professionnel inexistant, externalisation d’une partie de la formation vers un prestataire au « méthodes militaires », neutralisation des congés d’été suite au JO 2024, suppression de la présence SUGE dans plusieurs créneaux horaires, sont autant d’exemples de ce que fait quotidiennement supporter la direction de la Sûreté aux cheminots de la SUGE.

Depuis plusieurs années, la Direction de la sûreté a laissé la situation de l’emploi, des salaires et des parcours professionnels se dégrader au point d’ôter toute attractivité aux métiers de la Sûreté Ferroviaire. Aujourd’hui 20 % des agents recrutés démissionnent dans les 6 mois suivants et plusieurs centaines de cheminots de la SUGE ont quitté la SNCF pour la police municipale.
La course à la productivité et les mauvaises organisations décidées par la direction impactent les conditions de travail et la qualité de vie des cheminots de la SUGE, tous services confondus.
Les suppressions de postes, la déshumanisation des gares, les carences en matière d’effectifs, les parcours professionnels insuffisants sont une conséquence de la politique de maîtrise des coûts salariaux et des structures. Depuis des années la direction de la sûreté demande toujours plus d’activités avec de moins en moins d’agents et de moyens.
La situation devient intenable et les mobilisations des agents SUGE se multiplient dans toutes les DZS de France où des DCI sont déposées.

La direction doit agir et répondre aux revendications légitimes des agents de la SUGE.

C’est en ce sens que la CGT appelle tous les cheminots de la SUGE à se rassembler massivement le mardi 19 mars 2024 devant le siège de la sûreté, à 11h30, pour obtenir satisfaction sur :

  • L’amélioration des conditions de travail et de vie des agents ;
  • La reconnaissance du parcours professionnel des agents de la SUGE à travers le déroulement de carrière, la pénibilité et les mesures de fin de carrière ;
  • La revalorisation conséquente des indemnités de port d’armes (IPA/ICPA), et l’intégration de celles-ci dans la prime de travail, comptant pour notre retraite et des mesures équivalentes pour les cheminots contractuels ;
  • Le retrait immédiat de la journée de formation militaire « FA3R » ;
  • L’arrêt de la contractualisation ;
  • L’augmentation des effectifs au sein des équipes de la sûreté ferroviaire ;
  • L’augmentation des effectifs cyno-défense ;
  • La reconnaissance des qualifications spécifiques des agents SUGE telles que la cyno-détection, la cyno-défense, la formation TIS/TIR, la Surveillance Économique et Financière.

Toutes ces revendications légitimes doivent enfin être entendues pour redonner du sens, de la reconnaissance et de l’attrait au métier.

LE 19 MARS, SOYONS NOMBREUX À 11H30 DEVANT LA DIRECTION DE LA SÛRETÉ POUR GAGNER !

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15 décembre 2024

La ligne ferroviaire Millau-Rodez « ne doit pas subir les décisions budgétaires nationales »

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