Fédération CGT des Cheminots


Mobilisation du 2 février 2017

02 février 2017 : l’arrêt de travail !

Le climat social au sein de la SNCF devient intenable. Coupée des réalités, engluée dans sa logique comptable, la Direction du GPF poursuit sa fuite en avant et s’enfonce dans le déni.

L’urgence sociale se confirme !

Grève du 02/02/2017

| Mobilisation du 2 février 2017

C’est à l’appel de la Fédération CGT que les cheminots se sont mobilisés de manière significative par la grève et dans les rassemblements sur l’ensemble du territoire ce 2 février 2017.

600 cheminots rassemblés à Marseille, 150 dans le Limousin, 130 à Villeneuve St Georges, 150 sur la région Midi Pyrénées, 300 sur la région de Normandie, 250 sur la région de Lille…

45% de grévistes à l’établissement Matériel de Tergnier, 23% de cadres en grève à l’EIC Midi Pyrénées, 52% de grévistes au technicentre de Noisy, 60% sur l’ECT de Montpellier, 40% sur celui de Lorraine….

Comme le démontrent ces quelques chiffres ; les cheminots de tous collèges et toutes fonctions ont réaffirmé une nouvelle fois leur détermination à refuser la casse de l’emploi au statut, la casse de leurs métiers et plus généralement celle du service public ferroviaire.

Sur la base des mobilisations locales impulsées par la CGT en novembre et décembre 2016 qui ont permis d’arracher des premières mesures, notamment sur les effectifs, les cheminots ont prolongé et amplifié l’ancrage des luttes sur les sites ferroviaires.

Cette journée d’action confirme l’exigence de briser le cercle vicieux du gel des salaires, de l’externalisation des missions et tâches dévolues aux cheminots de la SNCF, de l’hémorragie concernant les effectifs.

Pour atteindre cet objectif, une majorité de cheminots a exprimé son souhait d’une unité syndicale la plus large possible.

A ce titre, la Fédération CGT des Cheminots continuera de travailler au rassemblement et invitera les organisations syndicales représentatives nationalement à une interfédérale dans les jours à venir, afin de répondre à cette attente légitime.

La direction doit apporter des réponses sur :

  • L’arrêt des suppressions d’emplois en cours ainsi que celles à venir et des embauches au statut en adéquation avec les charges de travail ;
  • La réinternalisation des tâches afin que celles-ci soient effectuées par des cheminots à statut, formés et dont le savoir-faire n’est plus à démontrer ;
  • L’arrêt des réorganisations d’établissements en cours et à venir ;
  • La réouverture de négociations sur le régime de travail de l’encadrement ;
  • L’ouverture de négociations salariales significatives qui doivent déboucher sur une augmentation générale, en lieu et place d’une 3e année consécutive de gel des salaires ;
  • L’ouverture de négociations sur le niveau des pensions de retraite gelées depuis 54 mois.

La Fédération CGT salue la détermination, la lucidité et l’engagement des cheminots qui se sont mobilisés ce 2 février avec conviction afin de tracer un autre avenir pour le service public ferroviaire. Cette action nationale nécessite des prolongements au coeur des chantiers ferroviaires.

Par conséquent, la Fédération CGT invite l’ensemble des cheminots à mettre en débat les suites qu’il conviendra de donner à cette journée d’action professionnelle, de même qu’elle les incite à inscrire dans leur agenda la prochaine journée d’action nationale interprofessionnelle programmée le 21 mars prochain.

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Arrêt d’urgence en bretagne!

Externalisation

| Mobilisation du 2 février 2017

En supprimant près de 4500 postes depuis 10 ans à l’Equipement, la direction a organisé de façon planifiée la précarisation du travail dans les établissements, dans les chantiers. Après les actions du SEG sur Bordeaux et Nantes, les cheminots bretons disent STOP à l’externalisation et exigent des recrutements !

Après la loi scélérate du 4 août 2014 et les attaques contre le RH 0077, le président de l’EPIC Réseau pensait avoir réunir les conditions pour contraindre les cheminots à accepter une réforme qui change tout et dégrade plus encore leur quotidien et l’avenir de leur métier.
Contre l’avis de la Fédération CGT des Cheminots, par une politique suicidaire qui détruit les compétences, le professionnalisme et la santé de ceux qui tiennent le service public à bout de bras, c’est sans état d’âme que M. Jeantet prend le relais de M. Rapoport en ordonnant aux cheminots à Statut de tous collèges de combler les dangereux manques d’effectifs et d’assurer la rentabilité des entreprises privées.
Malgré cela, les cheminots s’organisent, avec la CGT, dans des luttes gagnantes locales et régionales.
Le vendredi 27 janvier 2017, en Bretagne, les cheminots ont démontré, une nouvelle fois, qu’ils n’étaient pas résignés et qu’ils étaient capables de se mobiliser en nombre, dans les trois collèges.
La colère des agents du SEG s’est exprimée contre l’externalisation de leur métier, accompagnée par des agents Caténaire solidaires et concernés au même titre par ces attaques.
Face à la direction et avec la seule CGT, la quasi-totalité des cheminots programmés sur la prise de service du soir et ceux devant assurer la continuité d’un chantier de mise en service en gare de Rennes ont exprimé pendant près de deux heures leur refus de se voir imposer la responsabilité du travail réalisé par l’entreprise privée ainsi que la mise en place programmée d’équipes composites.
Tout au long des travaux préparatoires de ce chantier, les tableaux de service comme les conditions de réalisation technique ont dérogé aux principes réglementaires. Le professionnalisme des cheminots a permis d’éviter des erreurs techniques grâce à l’esprit de responsabilité qui anime les équipes. Pour autant, cette situation ne peut conduire les agents à se tirer une balle dans le pied en transmettant leurs compétences à des entreprises motivées par le business et le dumping social.
Avec la CGT, les cheminots ont exigé que la mise en service soit réalisée sous la responsabilité d’agents à statut et refusé que le manque d’effectif les conduise à accepter des équipes constituées avec des salariés du privé.
Des agents SEG détachés en renfort de Nantes et de Bordeaux qui ont participé aux luttes gagnantes contre l’externalisation sur leur région, ont apporté avec conviction des éléments concrets des dangers de la privatisation.

Au cours des débats, la Directrice d’Etablissement s’est engagée à revenir vers les cheminots et leur organisation syndicale, la CGT, pour apporter des réponses à leur principale revendication : des recrutements suffisants pour réaliser la charge Maintenance et celle des Travaux.
Ce chantier de mise en service purement et simplement annulé doit faire réfléchir la direction.
Par cette action, la CGT interpelle directement M. Jeantet mais donne aussi un message clair aux cheminots de tous métiers pour amplifier la mobilisation.
Les Cheminots bretons démontrent que rien n’est inéluctable dès lors que les conditions sont réunies pour élever le rapport de force.

Le 2 février prochain et par l’arrêt de travail, portons ensemble et dans tous les collèges d’autres choix que ceux qui visent à dynamiter le service public ferroviaire. Empruntons et faisons emprunter la seule voie porteuse d’espoir : celle du service Public !

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Alerte sur le service public !

Expression aux usagers

| Mobilisation du 2 février 2017

Coupée des réalités, engluée dans sa logique comptable, la Direction refuse de reconnaître les conséquences de sa stratégie destructrice qui dégrade le service public ferroviaire au quotidien, tant pour les usagers que pour cheminots.

Qualité du service public ferroviaire, effectifs

  • Suppression de 25 000 emplois depuis 10 ans dans l’ensemble des métiers.
  • Sur les 48 000 départs prévus dans les 7 ans à venir, seuls 24 000 seraient remplacés.
  • Si rien ne change : suppression de 50 000 cheminots en moins de 20 ans.

Conséquences :

  • Fermetures de guichets ou plages horaires d’ouverture réduites et inadaptées ;
  • Suppression des contrôleurs qui assurent la sécurité et la sûreté à bord des trains ;
  • Pénurie de conducteurs qui génère suppressions de trains remplacés par des cars ;
  • Fermetures d’ateliers du matériel impactant la maintenance des trains et donc la qualité du service ;
  • Baisse de moyens humains pour l’entretien des infrastructures générant retards et incidents.

Nous exigeons l’arrêt des suppressions d’effectifs et demandons des embauches à hauteur des besoins du service public, dans un pays qui compte aujourd’hui plusieurs millions de chômeurs.

Casse du service public ferroviaire, sous traitance, sécurité des circulations

Les chantiers sous-traités aux entreprises privées font de plus en plus l’objet de remontées négatives.
Le dumping social organisé par la direction SNCF, sur mandat du gouvernement, a pour effet d’utiliser des entreprises mal organisées, dont les salariés sont mal formés (pour limiter leurs prétentions salariales) et mal équipés.

Pour exemples, sur la ligne Niort – Saintes après que les travaux aient été effectués par une entreprise privée, la vitesse de la ligne a régressé. Sur Chartres, une entreprise privée intervenait sur les caténaires. Un mois plus tard, celles-ci tombaient entraînant retards et suppressions de trains considérables.

Conséquences : Baisse de la sécurité des circulations.

Nous exigeons l’arrêt de la sous traitance et la ré internalisation des charges qui, auparavant, étaient effectuées par les cheminots de la SNCF.

Les seules logiques comptables et financières prévalent aujourd’hui sur les impératifs de sécurité, de confort, de fiabilité et de régularité. Le business, la croissance financière du groupe SNCF et son expansion à l’international prédominent sur la nécessaire réponse aux besoins de déplacements des voyageurs et des marchandises sur le territoire.

Sous-investissement chronique, suppressions massives d’emplois, morcellement de la SNCF en trois entreprises distinctes suite à la réforme du système ferroviaire du 4 août 2014 qui n’a rien réglé sur la dette et le financement :

POUR LA CGT, D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES !

 Les usagers sont en droit d’exiger une entreprise publique SNCF unique et intégrée qui réponde à leurs besoins de transports.

Les cheminots entendent bien, quant à eux, ne pas voir le service public ferroviaire dépecé et leurs métiers disparaître.

ENSEMBLE, USAGERS/CHEMINOTS, TRAÇONS LES LIGNES D’UN AVENIR EN COMMUN !

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02 février 2017 : l’arrêt de travail !

Appel à la grève

| Mobilisation du 2 février 2017

Le climat social au sein de la SNCF devient intenable. Coupée des réalités, engluée dans sa logique comptable, la Direction du GPF poursuit sa fuite en avant et s’enfonce dans le déni.

La Fédération CGT appelle les cheminots de tous grades et toutes fonctions à cesser le travail le 2 février 2017.

Salaires et pensions

Les deux années consécutives de gel des salaires et la 3ème déjà annoncée, ont pour conséquence de placer le début de la grille salariale de la SNCF sous le SMIC à compter du 01 janvier 2017. Un jeune embauché avec un bac, position B-1-5, indemnité de résidence 2 ou 3, va recevoir un complément de sa rémunération pour atteindre le SMIC, s’il n’a pas d’EVS (-18,44 euros pour B-1-4 et -15,52 euros pour B-1-5 en zone 3). Plusieurs conflits locaux ont porté sur ce sujet début 2017.

Pour la CGT, il faut d’urgence des négociations salariales sincères qui débouchent sur une augmentation générale significative.

Effectifs

Dans le budget 2017, la Direction SNCF annonce 1200 à 1800 suppressions d’emplois alors que nous sommes déjà en sous-effectifs. Ces coupes ont des conséquences sur la qualité du service rendu:

  • Fermetures de guichets ou plages horaires d’ouverture réduites ;
  • Suppression des contrôleurs qui assurent la sécurité et la sûreté à bord des trains ;
  • Pénurie de conducteurs qui génère suppressions de trains remplacés par des cars ;
  • Fermetures d’ateliers du matériel impactant la maintenance des trains ;
  • Recours massif à la sous-traitance pour les travaux sur les voies avec des conséquences déplorables sur la qualité du travail réalisé.

Elles ont aussi des conséquences pour les conditions de vie et de travail des cheminots :

  • Dégradation des roulements, hausse des charges
  • Blocage des promotions et mutations
  • Pression sur les temps partiels

Cette spirale infernale doit cesser !

– Exigeons des effectifs au statut du cadre permanent en adéquation avec les charges de travail !

De nombreuses actions locales impulsées par la CGT ont été organisées dans le second semestre 2016 sur les sites ferroviaires. Elles ont permis d’interpeller les Directions d’établissement afin d’exiger des embauches. Nous devons amplifier ces démarches.

Casse du service public ferroviaire, sous traitance, sécurité des circulations

Les chantiers sous-traités aux entreprises privées font de plus en plus l’objet de remontées négatives.

Sur la ligne Niort – Saintes après que les travaux aient été effectués par une entreprise privée, la vitesse de la ligne a régressé. Sur Chartres, une entreprise privée intervenait sur les caténaires. Un mois plus tard, celles-ci tombaient entrainant retards et suppressions de trains considérables.
Les réorganisations incessantes dans les établissements, quelle que soit la fonction, doivent également cesser. Les cheminots de tous grades doivent retrouver une stabilité et une continuité dans les collectifs de travail.

  • Exigeons la ré-internalisation des tâches afin que celles-ci soient effectuées par des cheminots à statut, formés et dont le savoir-faire n’est plus à démontrer.
  • Exigeons l’arrêt des réorganisations.

Forfait-jours / attaque sur les 35 heures

La Direction a fait le choix de passer en force en décidant d’un texte unilatéral sur le Forfait-jours, malgré les propositions constructives de la CGT.

  • Exigeons des réponses concernant les garanties sur le respect des limites légales et imposons une juste rémunération des heures travaillées ;
  • Demandons que des mesures soient prises concernant les alertes formulées dans l’expertise du CCGPF et liées au sur-travail et aux risques psychosociaux.

Par conséquent et parce que la Direction n’a apporté aucune réponse aux revendications pourtant légitimes au cours de la DCI pas plus qu’elle ne souhaite en apporter dans le cadre de l’audience du préavis qui se tiendra le 30 janvier (soit deux jours avant la grève !),telle qu’elle l’a signifié par téléphone à notre Fédération.

La Fédération CGT appelle les cheminots à cesser le travail et à se rapprocher des militants CGT locaux afin de participer à toutes les initiatives de rassemblements et d’interpellation des Directions qui se tiendront dans les Établissements, dans les régions, le 2 février 2017.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 2 FÉVRIER 2017 !

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