LA JEUNESSE CHEMINOTE FAIT FRONT POUR LE PROGRÈS SOCIAL !
Dans leur majorité, les électeurs se sont mobilisés pour une politique de progrès social, pour une plus juste répartition des richesses, pour un développement de services publics, notamment celui du ferroviaire, qui réponde aux besoins des populations, pour que les intérêts des salariés ne soient plus bradés sur l’autel du libéralisme débridé.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Macron au soir du 09 juin, des élections législatives anticipées ont eu lieu les 30 juin et 07 juillet. À leur issue, c’est la coalition du Nouveau Front Populaire qui a obtenu le plus grand nombre de députés pour cette nouvelle mandature.
La CGT et ses militants, dont les jeunes, se sont mobilisés sans faille pendant cette séquence électorale. D’une part, afin que le pouvoir politique ne puisse être confisqué par les forces d’extrême droite, qui ont toujours mis et mettront toujours les intérêts du grand capital au centre de leur programme économique au détriment de celui des salariés, qui veulent le saccage des services publics au profit d’intérêts privés et qui portent des idées nauséabondes xénophobes, sexistes et homophobes, d’autre part, pour que le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme de rupture avec le macronisme, tenant compte des exigences sociales des citoyens, obtienne une majorité de députés.
Les jeunes ont pris leur pleine part à cette expression d’espoir et de progrès, puisqu’au premier tour de ces législatives anticipées, près de la moitié des 18-24 ans a voté pour le programme du Nouveau Front Populaire. Parmi eux, les jeunes cheminots, fortement mobilisés dans les luttes initiées par la CGT au niveau local comme national, ont porté par leur vote leurs revendications sur les conditions sociales et de travail dans le ferroviaire.
Le résultat de cette séquence électorale doit engager tous les dirigeants politiques élus au respect du choix des urnes. C’est pourquoi la CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes appellent les cheminots à maintenir la pression sociale afin qu’il n’y ait ni confiscation, ni dévoiement, du vote majoritaire des citoyens et des mesures du programme politique pour lequel nous nous sommes mobilisés.
Aux côtés des cheminots, la Fédération CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes exigent :
- L’abrogation de la réforme des retraites ;
- Le retour à une entreprise SNCF unique et intégrée ;
- L’arrêt de la privatisation de Fret SNCF avec la mise en place d’un moratoire ;
- L’arrêt de la filialisation du transport de voyageurs ainsi que le transfert des salariés ;
- L’augmentation des salaires et des pensions ;
- L’augmentation des effectifs afin de réaliser la production ferroviaire en toute sécurité et améliorer les conditions de travail ;
- Une politique de logement répondant aux besoins en termes de nombre d’embauches, de salaires en début de carrière, de proximité des lieux de travail.
Parce que nous, jeunes cheminot·es, ne sommes ni dépolitisés, ni déconnectés, ni désabusés :
Participons massivement aux rassemblements organisés par la CGT des cheminots devant les préfectures en territoire et à Paris, à proximité de l’Assemblée nationale, le 18 juillet pour la première séance plénière de l’Assemblée nationale !
Pour qu’aucune manœuvre ne confisque notre avenir : soyons mobilisé·es !