Fédération CGT des Cheminots


CHEMINOTES ET CHEMINOTS, DANS L’UNITÉ, POUR NOS PENSIONS ET NOS DROITS !

Journée de mobilisation le 03 décembre

| Retraités UFR

La CGT, dans l’unité avec 8 autres organisations de retraités, appelle les cheminots retraités et leurs ayants droit à se mobiliser dans tout le pays dans une période où les retraités sont à nouveau la cible du gouvernement, avec pour finalité d’aggraver encore plus le pouvoir d’achat, le droit à la santé et l’accès aux soins.

Alors qu’elles et ils ont contribué toute leur vie à la création de richesses par leur travail, au renforcement de notre système de protection sociale, au développement des services publics, qu’elles et ils sont des actrices et acteurs essentiels dans les associations, dans la vie locale, ce gouvernement, à l’image des précédents, présente les retraités comme un coût ! C’est scandaleux d’utiliser les retraités comme une variable d’ajustement pour réduire le déficit dont Macron et ses gouvernements successifs portent la seule responsabilité.

Car pendant tout ce temps, les actionnaires, les grands patrons continuent de se gaver, de s’enrichir, notamment d’argent public, au détriment de celles et ceux qui créent les richesses : les travailleuses et travailleurs. Ainsi, 175 milliards d’aides publiques par an ont été versées aux entreprises, soit le tiers du budget de l’État. C’est plus 50 % en 15 ans ! Les actionnaires du CAC 40 se sont augmentés de 30 % ces dernières années. Les 10 Français les plus riches ont multiplié leur fortune par 3,88 depuis 2017.

Pendant la même période, les retraités ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler, ce qui conduit à ce que 60 % des retraités aient une pension inférieure au Smic et 31 % touchent moins de 1 000€ par mois, dont 74 % de femmes. Depuis 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3-4 mois de pension.

Disons le haut et fort : les retraités ne sont ni des privilégiés, ni des nantis !

Les mobilisations des retraités ont contraint le gouvernement à faire évoluer ses annonces sur les revalorisations des pensions au 1er janvier 2025. Mais nous sommes toujours très loin du compte et de nos revendications car, avec 0,9 % au 1er janvier 2025, la perte de pouvoir d’achat se poursuit, voire s’amplifie. Ce n’est pas l’annonce de 0,9 % au 1er juillet 2025 pour les pensions inférieures au Smic qui va inverser la tendance. C’est une véritable provocation ! D’où l’urgence de se mobiliser.

Dans le cadre du nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), le gouvernement envisage 5 milliards d’économie qui seront supportées par les assurés sociaux, et particulièrement les retraités qui ont souvent recours aux soins et aux dépenses maladies : baisse du taux de remboursement de 5 % des médicaments par la Sécurité sociale, baisse de la prise en charge des consultations (de 70 % à 65 %), ce qui va conduire à une nouvelle augmentation des complémentaires santé ou mutuelles, et donc encore affaiblir le pouvoir d’achat des retraités qui sont déjà trop nombreuses et nombreux à ne pas avoir les moyens de se soigner : 700 000 retraités n’ont pas de complémentaires santé et 1,6 million ne se soignent plus ou peu.

La situation risque de s’aggraver encore un peu plus pour les retraités cheminots avec la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires imposée par la direction SNCF, avec le soutien et l’accord de 3 OS cheminotes (seule la CGT s’y est opposée), rompant la solidarité intergénérationnelle au risque de voir exploser le prix des mutuelles cheminotes pour les retraités, étant privées des actifs. De plus, c’est l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé, tout comme ses prestations spécifiques.

Les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Sans oublier l’avenir incertain des cabinets médicaux face aux projets de fermetures ou de fusion.

D’où l’importance de se mobiliser le 03 décembre 2024 pour exiger :

  • L’augmentation des pensions au 1er janvier 2025 avec le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat et comme première mesure, une augmentation immédiate de 10 % ;
  • L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen ;
  • La suppression des exonérations des cotisations sociales ;
  • Plus de pensions en-dessous du Smic.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, porteront l’exigence de nouveau droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise, pour stopper le dumping social.
  • Arrêt des suppressions de cabinets médicaux et réouverture ou création de nouveaux cabinets pour un meilleur maillage du territoire.

NOUS APPELONS LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS RETRAITÉS
À PARTICIPER NOMBREUSES ET NOMBREUX
AUX RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS ORGANISÉS
LE MARDI 03 DÉCEMBRE 2024 DANS LES DÉPARTEMENTS.

SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION UNITAIRE
(HTTPS://CHNG.IT/6ZJ8PDYWPM)

ELLES SERONT REMISES LE 03 DÉCEMBRE AUX PRÉFETS
ET AU PREMIER MINISTRE.

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QUI VEUT LIQUIDER LE RÉGIME SPÉCIAL ?

Complémentaire santé

| Retraités UFR

En tentant d’imposer une assurance complémentaire santé aux cheminots statutaires, la direction veut liquider le régime spécial SNCF.
La CGT s’y oppose et revendique l’amélioration des droits du régime spécial et son extension aux cheminots « contractuels ».

L’adhésion à une assurance complémentaire santé au régime spécial n’est pas obligatoire pour les cheminots au Statut.

Elle n’est pas nécessaire, car le régime spécial et le Statut garantissent des droits spécifiques, une meilleure couverture des frais de santé et un meilleur accès aux soins (cabinets médicaux, médecins de secteurs…).

Imposer une assurance complémentaire santé obligatoire pour les cheminots au Statut, c’est :

  • participer à la liquidation du régime spécial en reportant son financement vers des assurances privées ;
  • supprimer les droits spécifiques contenus dans le Statut ;
  • supprimer à court terme les cabinets médicaux, l’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste ;
  • condamner les cheminots statutaires à subir les hausses exponentielles des assurances santé complémentaires sans pouvoir agir ;
  • isoler les cheminots à la retraite et les condamner à une explosion de leur cotisation mutuelle ;
  • participer à légitimer l’absence d’augmentation des salaires (la direction considère que la participation de l’entreprise à la cotisation d’une assurance complémentaire est de la rémunération et doit être considérée comme telle lors des négociations salariales) ;
  • interdire aux cheminots de choisir leur organisme de complémentaire et les prestations qu’ils souhaitent ;
  • faire supporter aux cheminots une nouvelle hausse de leur fiscalité (la part employeur entre comme des revenus supplémentaires dans le calcul de l’impôt des cheminots) ;
  • faire exploser la cotisation du ou de la conjoint·e (89 euros/mois).

Il est possible de changer la donne !
Les organisations syndicales signataires de l’accord de méthode peuvent encore changer d’avis !

ENSEMBLE,
DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, PRÉPARONS LA RIPOSTE !

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ACTIFS-RETRAITÉS : TOUS PERDANTS !

Tous ensemble, agissons le 5 novembre 2024

| Retraités UFR

ACTIFS-RETRAITÉS : TOUS PERDANTS !
TOUS ENSEMBLE, AGISSONS LE 05 NOVEMBRE 2024

La mise en place de complémentaires santé obligatoires (CSO) résulte d’un accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et les organisations patronales dans le cadre d’une loi de régression sociale malnommée « loi de sécurisation de l’emploi ».

C’est une véritable attaque contre la Sécurité sociale ! C’est une manière de répondre au patronat, qui n’a jamais supporté la création de la Sécurité sociale, à l’image des propos d’un de ses représentants, Denis Kessler, ex-vice-président du MEDEF : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ».

Cette démarche s’inscrit dans un système de type anglo-saxon basé sur l’assurantiel et la capitalisation (retraites).

C’est cette démarche qui anime la direction SNCF en voulant imposer une CSO aux agents statutaires et précipiter le démantèlement de notre régime spécial de prévoyance.

C’est bien le régime spécial de prévoyance que s’évertuent à affaiblir gouvernement et direction SNCF (avec la complicité des OS UNSA, CFDT et SUD-Rail), préparant le transfert des prestations du régime vers la complémentaire avec la volonté d’aligner par le bas les droits du régime spécial sur ceux du régime général.

N’oublions pas qu’avec l’aval de ces 3 OS, la CPRP SNCF est devenue une « caisse sous-traitante » de la CNAM puisqu’elle gérera, à compter de 2025, différents régimes : régime général, régime Alsace-Moselle, régime spécial, sans qu’à aucun moment ne soit évoqué l’alignement des droits en matière d’assurance maladie.

Dans cette opération, il s’agit avant tout de répondre à l’exigence du patronat du ferroviaire d’un dispositif facilitant la mobilité des cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, qui est en fait un processus de privatisation. Ainsi, les entreprises n’auront pas à gérer le transfert d’un régime vers un autre avec l’objectif que cette opération de démantèlement de la SNCF paraisse « transparente » pour les salariés concernés.

Caisse de branche plus complémentaire santé obligatoire pour toutes et tous sont des outils de l’ouverture à la concurrence, chemin de la privatisation !

La CGT se refuse d’être complice du démantèlement de notre entreprise SNCF, de la casse de notre système de protection sociale, de la dégradation de l’accès aux soins et du droit à la santé.

Rappelons que les assurances complémentaires ne sont pas obligatoires pour les cheminots régis par le statut, ni même totalement nécessaires, puisque les prestations du régime spécial prévoyance sont supérieures au régime général. Donc c’est bien un choix politique qui est fait par la direction SNCF, s’inscrivant dans la mise en oeuvre de la réforme de 2018, combattue massivement par les cheminots, qui a conduit à la fermeture de notre statut pour tous les embauchés depuis 2020.

Un tel accord :

  • mettra à mal les mutuelles cheminotes et supprimera la solidarité intergénérationnelle avec l’explosion des cotisations pour les cheminots retraités ;
  • conduira à la suppression partielle ou totale à court et moyen termes des droits spécifiques aux cheminots au statut et des prestations spécifiques du régime spécial. D’ores et déjà, les prestations spécifiques non-pérennes qui devaient, selon l’accord de méthode signé par les OS UNSA, CFDT et SUD-Rail, être pérennisées, ne le seront pas en 2025, ni les années suivantes. Leur avenir est donc fortement compromis alors qu’elles apportent une aide indéniable aux cheminots qui en bénéficient ;
  • accentuera gravement le repli de la médecine de soins généraliste, la fermeture des cabinets médicaux SNCF, la réduction du nombre de médecins de secteur agréés et de la médecine spécialisée.

La participation de l’employeur (65 % de la cotisation) sera prise en compte dans le revenu imposable des cheminots alors que la direction SNCF sera exonérée de cotisations sociales et bénéficiera d’abattements fiscaux.

Considérée comme un complément de salaire par la direction SNCF, nul doute qu’elle va s’en servir comme argument pour justifier l’absence de réelles augmentations générales des salaires lors des prochaines négociations – des NAO qui s’annoncent déjà très mal !

Les cheminots contractuels subiront en plus :

  • un surcoût de 7 à 11 euros/mois pour les cheminots « isolés », lié au passage en cotisation unique ;
  • un surcoût de 76 euros/mois pour un cheminot dont le conjoint voudrait être couvert, du fait de la suppression de la prise en charge du conjoint.

D’autres choix sont nécessaires et possibles !

La CGT a fait le choix de gagner de nouveaux droits pour tous les cheminots, en commençant par exiger :

  • l’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots en activité ou retraités, quel que soit leur statut ;
  • l’arrêt des suppressions de cabinets médicaux et réouvertures ou créations de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire.

C’est sur ces bases que la CGT porte la reconquête de la Sécurité sociale et propose d’agir « pour une Sécurité sociale intégrale » fondée sur le principe d’un système simplifié, clair et accessible. Les richesses créées par le travail doivent être au service de l’intérêt général – donc collectif – et de la réponse aux besoins sociaux de toutes et tous.

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, ACTIF·VE·S, RETRAITÉ·E·S,
STATUTAIRES, CONTRACTUEL·LE·S
RASSEMBLONS-NOUS, AGISSONS LE 05 NOVEMBRE 2024 SUR TOUT LE TERRITOIRE
POUR D’AUTRES CHOIX EN MATIÈRE DE PROTECTION SOCIALE !

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RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S, UNI·E·S ET DETERMINÉ·E·S, MANIFESTONS LE 1ER OCTOBRE 2024 !

| Retraités UFR

Depuis la période électorale du début de l’été suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le monarque de l’Élysée, nous traversons une séquence politique inédite et dangereuse qui appelle à une puissante mobilisation pour nos libertés, la démocratie et le progrès social.

Dès le mois de juin, dans l’unité, les organisations de retraités, sous l’impulsion de la CGT, mettaient en perspective une mobilisation nationale début octobre.

Depuis, face à l’attitude de Macron refusant, avec ses alliés du capital et du patronat, d’entendre le message des urnes rejetant massivement sa politique de régression sociale, la CGT et d’autres organisations syndicales et de jeunesse appellent l’ensemble des salariés à se mobiliser le 1er octobre par la grève et dans la rue.

Chacun mesure qu’avec la nomination d’un Premier ministre ultralibéral, fervent défenseur de la politique européenne que nous combattons depuis des décennies et porteur de la retraite à 65 ans, la seule réponse est la mobilisation. Un rapport de force massif et construit sur les revendications sera de nature à répondre aux aspirations exprimées par une majorité des Français lors des dernières échéances électorales, mais aussi lors des puissantes mobilisations contre la réforme des retraites.

Alors que se prépare le Projet de Loi de Finances et le Projet de Loi de Finances de Sécurité Sociale 2025 dans une logique d’austérité et de nouvelles coupes budgétaires, l’heure n’est pas à l’attentisme, mais à la mobilisation des salariés et retraités ensemble !

Le droit à la santé pour toutes et tous est devenu crucial pour un grand nombre de retraités, notamment cheminots : 1,6 million ne se soignent plus, 700 000 n’ont plus de mutuelles. Le constat sur l’état de santé est alarmant : manque de lits d’hospitalisation, fermeture des services d’urgence, report d’actes médicaux faute de moyens dans les hôpitaux publics, pénurie de médicaments et de médecins de ville, difficultés financières des Ehpad…

Il est urgent de mettre des moyens au service de la santé pour toutes et tous. Cela passe par une réforme du financement de la protection sociale assis sur les cotisations sociales et la fin des exonérations de cotisations pour les employeurs.

L’accès à la santé passe aussi par un niveau de retraite plus élevé et permettant aux retraités de bien vivre. Aujourd’hui, 2,9 millions de retraités (74 % sont des femmes) touchent une retraite inférieure à 1000 € et 55 % des 17 millions de retraités sont en dessous du SMIC.

Depuis 2020, les retraités ont vu leur pouvoir d’achat diminuer d’un montant équivalent à 3 mois de retraite.

Les cheminots retraités, porteurs d’exigences sociales fortes, notamment en matière de revalorisation des retraites, d’accès aux services publics, et plus particulièrement en matière de santé et d’accès aux soins, prendront toute leur place dans les actions le 1er octobre pour exiger, en complément des revendications interprofessionnelles nationales et locales :

  • La revalorisation des pensions de 10 % immédiatement et la mise en place d’une péréquation élargie au salaire imposable pour les statutaires ; Qu’aucune retraite ne soit inférieure à 2000 € brut (Smic CGT) ;
  • L’accès à la médecine de soins intégrée à l’entreprise, et donc l’accès aux cabinets médicaux pour les retraités statutaires et contractuels ;
  • La transformation des Prestations Spécifiques Non Pérennes mises en œuvre par la CPRPF en mesures pérennes ;
  • Le développement du service public ferroviaire SNCF par le retour à une entreprise SNCF unique.

Dans le processus revendicatif qui s’engage, nous appelons aussi les cheminots retraités à s’inscrire dans le rassemblement national du 26 septembre 2024 devant le ministère des transports à Paris à 12h00 pour exiger l’arrêt de la casse de la SNCF ! Et réaffirmer notre volonté de faire de la SNCF une grande entreprise de service public aux services des populations tant pour le transport des marchandises que des voyageurs.

LE 1ER OCTOBRE, EN MASSE, EXPRIMONS NOS REVENDICATIONS
AVEC FORCE EN PARTICIPANT AUX MANIFESTATIONS
ORGANISÉES SUR TOUT LE TERRITOIRE !

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POUR LE PROGRÈS SOCIAL ! CONTRE L’EXTRÊME DROITE !

Retraité·e·s cheminot·e·s, uni·e·s et mobilisé·e·s

| Retraités UFR

L’extrême droite, avec le Rassemblement National, est aux portes du pouvoir. C’est dramatiquement historique ! La dernière fois, c’était en 1940 avec Pétain et le gouvernement de Vichy.

Face à la menace, faisons vivre l’esprit de résistance qui a toujours animé nos luttes !

Rappelons que l’extrême droite a toujours été au service du capital au détriment de l’intérêt général, des travailleurs, des retraités, des jeunes, des précaires…

L’AVENIR DE LA SÉCURITÉ SOCIALE MENACÉ

Le Rassemblement National a, dans son engagement de programme, l’augmentation du pouvoir d’achat, mais par une baisse des cotisations sociales (donc une baisse du salaire socialisé) qui conduit à un asséchement des financements de la Sécurité sociale. Comme le patronat, l’extrême droite a toujours été contre les avancées obtenues par le programme du Conseil National de la Résistance. Ils ont voté contre la revalorisation du SMIC et contre l’indexation des salaires sur les prix. Ils ont voté contre le gel des loyers, contre la revalorisation des salaires des personnels de santé, comme ils se sont opposés au Parlement européen à un revenu minimum européen.

Le RN prétend défendre les services publics, mais au niveau de l’Europe, ses élus n’ont pas voté contre le marché européen de l’électricité qui a conduit à la hausse des tarifs en France. Dans les régions, ils ne s’opposent pas à la concurrence du ferroviaire !

Discret lors du conflit contre la réforme des retraites, pourtant rejetée par plus de 70 % de la population, le RN laisse entendre qu’il ne reviendra pas dessus. Il propose une retraite basée sur des assurances complémentaires privées et des fonds de pension selon le modèle américain, c’est-à-dire pour ceux qui le pourront. Les autres auront le choix entre travailler jusqu’à la mort ou finir leur vie dans l’extrême pauvreté. Ils ont d’ailleurs voté contre la revalorisation des retraites en lien avec l’inflation !

Pour combattre le collectivisme, l’extrême droite prône l’individualisme, la concurrence à tous les niveaux et toutes les divisions ; Français contre étrangers, jeunes contre vieux, privés d’emploi contre salariés, salariés du privé contre ceux du public, pour mieux occulter la lutte des classes, et ainsi servir les politiques néolibérales.

La CGT n’est pas responsable de cette montée de l’extrême droite. Mais elle a le devoir de constituer, avec ses syndiqués, un rempart à toutes les remises en cause de la démocratie et des libertés ! Nous devons combattre avec force les idéologies que le RN diffuse avec la même énergie que nous nous battons pour défendre nos conquis sociaux et en gagner d’autres.

Un « Nouveau Front Populaire » s’est constitué. Si la CGT n’en est pas une composante et si leur programme n’est pas le cahier revendicatif de la CGT, il ouvre une perspective et une alternative aux politiques d’extrême droite et néolibérales. D’où la nécessité de se mobiliser, agir en portant avec force nos revendications, car seule la lutte permettra les avancées sociales que nous revendiquons.

L’UFR CGT appelle les retraité·e·s cheminot·e·s et leurs ayants droit à se rassembler, à se mobiliser dans la rue et dans les urnes pour gagner sur nos revendications :

  • Augmentation immédiate des pensions et retraites de 10 %, indexation des pensions sur l’évolution des salaires pour aller vers un alignement du minimum de pension sur le SMIC brut à 2000 € revendiqué par la CGT.
  • Des moyens pour la santé et l’hôpital public sur l’ensemble du territoire. Nous réaffirmons que le droit à la santé et aux soins passe par l’accès au cabinet médicaux SNCF, dont nous demandons le maintien et la réouverture pour ceuxqui ont été fermés.
  • La reconquête des services publics de proximité permettant un égal accès à tous.
  • Une Sécurité sociale intégrale et solidaire financée par les cotisations sociales.
  • L’extension du régime spécial des cheminots à statut à l’ensemble des salariés de la branche du ferroviaire ainsi que l’élévation des prestations.
  • L’abandon du processus de mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour l’ensemble des cheminots actifs statutaires.
  • La pérennisation de nos facilités de circulation et la gratuité totale dans tous les trains circulant sur le réseau national.

ON N’ESSAIE PAS L’EXTRÊME DROITE ! ON LA COMBAT !

Nous appelons les retraité·e·s cheminot·e·s et leurs ayants droit
à participer à toutes les initiatives de mobilisations
et à voter les 30 juin et 7 juillet 2024
pour une alternative sociale et progressiste.

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APPEL ISSU DE LA 20e CONFÉRENCE DE l’UFR

Union fédérale des retraités

| Retraités UFR

Réuni·es en conférence du 14 au 16 mai 2024 à Saint-Mandrier, les délégué·es des sections de retraités des syndicats de cheminots CGT ont débattu de la situation politique et sociale dans le pays.

Elles et ils ont réaffirmé leur engagement pour la paix dans le monde et dénoncé le plan du gouvernement qui annonce vouloir faire 10 milliards en 2024 et 20 milliards d’€ en 2025 d’économies sur la politique sociale, les services publics et la transition écologique.

Les questions de protection sociale ont fait l’objet de nombreux échanges, les intervenantes et intervenants condamnant tour à tour la réforme des retraites, les difficultés d’accès aux soins, l’augmentation des franchises médicales et, plus globalement, le recul de la prise en charge des dépenses de santé par les régimes obligatoires (sécurité sociale et CPR) et le risque d’un transfert vers les organismes privés. Le coût de gestion de ces organismes (assurances, mutuelles) est six fois supérieur au coût de gestion de la Sécu !

C’est dans ce contexte que les délégué·es ont réaffirmé leur totale opposition à la mise en place, à l’horizon 2025, d’une complémentaire santé obligatoire pour l’ensemble des cheminot·e·s actives et actifs statutaires.

Privées de la solidarité intergénérationnelle, les cotisations des complémentaires santé augmenteraient fortement et le tissu mutualiste cheminots pourrait disparaître. Par ailleurs, la politique d’entreprise concernant la médecine de soins s’en trouverait affaiblie !

Quant au gouvernement, il y verrait une opportunité pour aligner, par le bas, les prestations du régime spécial servies par la CPR à l’ensemble des salarié·es de la branche du ferroviaire, quels que soient leur statut ou leur entreprise.

Face à l’entêtement de la SNCF sur ce dossier avec la présentation d’un nouvel accord d’entreprise en 2024, la Fédération CGT des cheminots porte, à l’inverse, la revendication d’un élargissement du régime spécial de prévoyance servi par la CPR à l’ensemble des salarié·es de la branche du ferroviaire, quels que soient leur statut et entreprise.

 

Les délégué·es réuni·es lors de cette conférence appellent l’ensemble des retraitées et retraités cheminots à faire connaître au plus grand nombre cette proposition de la Fédération CGT des cheminots et à agir avec les actifs pour la faire aboutir.

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LES CHEMINOT·ES RETRAITÉ·ES SONT APPELÉS À DIRE STOP À LA LIBÉRALISATION DES CHEMINS DE FER !

Le 28 mai, toutes et tous à Paris !

| Fédération

En convergence avec les cheminots actifs, les retraités se mobilisent pour participer en masse à une manifestation de cheminots venus de toute l’Europe pour dire stop à la libéralisation et agir pour le renforcement de leurs droits, la revalorisation des pensions et le retour à un service public ferroviaire de qualité.

Depuis près de trente ans, les différentes initiatives législatives communautaires de l’Union européenne ont totalement déstructuré les grandes entreprises historiques du ferroviaire en désorganisant la production ferroviaire.

Dans toute l’Europe, y compris la France, la situation du secteur ferroviaire, notamment celle du transport de fret ferroviaire, est catastrophique.

Le quatrième paquet ferroviaire a parachevé la déstructuration des entreprises historiques pour laisser place à une « concurrence libre et non faussée ».

On en mesure les effets en France avec des volontés politiques allant toujours plus loin dans la casse du service public ferroviaire, comme avec la réforme de 2018 qui a conduit, entre autres, à la création de 4 Sociétés Anonymes (SA) et une SAS (Fret) et à la fin des embauches au Statut. Toutes ces réformes et déstructurations impactent les retraités et leurs droits.

C’est le dumping social qui prévaut et qui est au coeur de la mise en concurrence, c’est un véritable sabotage du service public ferroviaire.

On est loin du message sur la volonté de diminuer les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), responsables du réchauffement climatique et dont les transports sont les premiers émetteurs.

Il y a urgence à agir pour un véritable report modal de la route vers le rail dans une véritable politique multimodale, ce qui passe par la reconquête d’une entreprise publique intégrée sous contrôle et maîtrise publique.

Affirmons-le avec force, les contraintes spécifiques qui pèsent sur le mode ferroviaire et l’exigence d’un haut niveau de sécurité bénéficiant à la fois aux cheminots de la branche, aux usagers et aux populations nécessitent un haut niveau de droits et de garanties applicables à l’ensemble des cheminots. Cela passe par un statut, un régime spécial et une réglementation de haut niveau applicables à toute la branche dans la perspective du retour à une entreprise unique et intégrée.

Les retraités sont partie prenante de ces exigences, qu’ils portent depuis de nombreuses années au travers de pétitions, rassemblements, audiences…

Par leurs actions, les retraités ont remporté une première victoire stoppant la dématérialisation imposée et généralisée aux ayants droit retraités. Cette première avancée en appelle d’autres sur l’accessibilité à tous les trains sans contraintes.

Le 28 mai sera aussi l’occasion de réaffirmer notre opposition à la mise en place au sein du Groupe ferroviaire SNCF1 d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots relevant du Statut et gagner l’extension du régime spécial des cheminots à Statut à l’ensemble des salariés de la branche du ferroviaire ainsi que l’élévation des prestations.

Les retraités porteront aussi la revalorisation des pensions, avec l’exigence d’une augmentation immédiate de 10 %.
Le 28 mai 2024, tous ensemble, cheminots actifs et retraités d’Europe, manifestons pour :

  • Contrer la libéralisation et la déstructuration de nos entreprises,
  • Maintenir des entreprises ferroviaires publiques dans un système intégré,
  • Améliorer les garanties collectives et les conditions sociales des cheminots,
  • Favoriser l’emploi des jeunes dans nos entreprises,
  • Une égalité salariale et des pensions entre les femmes et les hommes.

 

Nous appelons l’ensemble des retraités, des pensions de réversion à s’organiser avec les actifs pour participer massivement à la manifestation du 28 mai 2024, à partir de 12h30 à place d’Italie et défiler ensuite jusqu’à Montparnasse.

REMETTONS
LE TRAIN PUBLIC
SUR DE BONS RAILS !


1 Le périmètre du Groupe Ferroviaire SNCF est constitué par : SNCF Holding (en lieu et place de la SA mère), SNCF Réseau, SNCF Gares&Connexions, SNCF Voyageurs, Fret SNCF et le GIE SNCF Optim’services.

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FACILITÉS DE CIRCULATION : ON NE LÂCHE RIEN !

| Fédération

La Fédération et son UFR ont été reçues dans la cadre d’une audience le 9 avril pour aborder le sujet des facilités de circulation et de leur dématérialisation.

Depuis de nombreux mois, la Fédération et son UFR ont multiplié les audiences et DCI sur le sujet des facilités de circulation, et tout particulièrement concernant la dématérialisation à marche forcée pour les ayants droit des retraités.

Après avoir obtenu l’édition de près de 25 000 cartes papier, valables 3 ans et utilisables avec les fichets papier pour les ayants droit retraités, la direction annonce et s’engage sur :

  • La réédition de cartes papier lorsque les cartes valables 3 ans arriveront au terme de leur validité ;
  • La possibilité d’émettre de nouvelles cartes valables 1 an, sur simple demande en remplissant le formulaire accompagné d’une photo d’identité pour les ayants droit en difficulté avec les outils numériques ;
  • Confirmation que tous les guichets et le 3635 sont en capacité de délivrer des titres aux cheminots et aux ayants droit ;
  • Absence de contingentement pour les tarifs cheminots en dehors d’Eurostar/Thalys ;
  • Pour les ayants droit atteignant l’âge de 21 ans, une alerte par mail sera émise 3 mois avant (actuellement, les droits sont coupés sans préavis).

Au-delà du seul sujet de la dématérialisation, la Fédération a rappelé les nombreux sujets et revendications qui restent sans réponse satisfaisante, à savoir :

  • L’édition de contremarques pour l’accès aux gares, tout particulièrement en Île-de-France pour les ayants droit ;
  • La non-fiscalisation des FC pour les retraités ;
  • L’accès à tous les moyens de substitution ;
  • Le retour à la gratuité totale pour tous les trains ;
  • L’accès aux facilités internationales (FIP) pour tous les opérateurs.
  • Concernant la mise en place de l’organisme de gestion opérationnelle des FC institué par l’accord classifications/rémunérations piloté par l’UTP au niveau de la Branche, la direction de l’entreprise nous indique que le sujet est au point mort …

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS ET SON UFR PRENNENT ACTE DE CES AVANCÉES POUR MAINTENIR L’ACCÈS AUX FACILITÉS DE CIRCULATION DES AYANTS DROIT, ET ENTENDENT POURSUIVRE LES ACTIONS ET MOBILISATIONS DES ACTIFS ET RETRAITÉS POUR ARRACHER DE NOUVELLES MESURES.

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LE 26 MARS 2024, RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S, MOBILISONS-NOUS !

Appel de l'UFR

| Retraités UFR

Pour la revalorisation des pensions, la défense, le maintien et le renforcement de leurs droits, les retraité·e·s cheminot·e·s seront avec l’ensemble des retraité·e·s du pays, dans une démarche unitaire, massivement mobilisés le mardi 26 mars 2024.

Les retraité·e·s sont les grands oubliés du gouvernement Attal. En effet, lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale, pas une seule fois le Premier ministre a prononcé le mot « retraité ». Une déclaration ancrée à droite toute, dans la continuité des gouvernements précédents, amplifiant la libéralisation de l’économie, accentuant la précarisation de la population, et les retraité·e·s n’y échappent pas, s’attaquant aux droits sociaux, au logement social et à la loi SRU, supprimant aussi des normes environnementales, etc.

Aucune allusion à une nouvelle revalorisation des retraites et pensions de base, ni du taux de pension de réversion alors que 50 % des 17,3 millions de retraité·e·s ont des pensions en-dessous du SMIC et que 1,4 million sont considérés comme pauvres avec des retraites inférieures à 965 €.

Avec une augmentation des pensions largement inférieure à l’inflation en 2023 (0,8 % pour 4,9 % d’inflation), les retraité·e·s ont perdu du pouvoir d’achat. Les mobilisations ont obligé le Gouvernement à concéder une revalorisation des pensions de 5,3 % au 1er janvier 2024 (au titre de l’année 2023), soit la stricte application du Code de la Sécurité sociale qui stipule que les pensions doivent être revalorisées au niveau de l’inflation. Sauf que, depuis son arrivée au pouvoir, Macron ne le respecte pas, dégradant fortement le pouvoir d’achat, à quoi il faut ajouter la CSG, la CASA, la CRDS. Ce sont ainsi des dizaines de milliards d’euros qu’il a ainsi ponctionnées dans la poche des retraité·e·s.

Pour le moment, aucune augmentation n’est envisagée au titre de l’année 2024 avec une inflation prévue autour de 3,7 %.

Pendant ce temps, les prix continuent d’exploser. En 2 ans, les produits alimentaires ont augmenté de 29 %, le gaz de 80 %, l’électricité de 28 %…

De nouvelles hausses des prix de l’électricité, des mutuelles et complémentaires santé, de franchises sur les médicaments, des loyers, des transports… sont à l’ordre du jour.

Les retraité·e·s cheminot·e·s et les veufs et veuves de cheminot·e·s n’échappent pas à ce rouleau compresseur libéral.

Cela pourrait être aggravé par la volonté de la direction SNCF de mettre en place une complémentaire santé obligatoire pour les actifs et actives statutaires, qui aurait pour effet de les sortir de nos mutuelles cheminotes avec de lourdes conséquences financières, entraînant de fortes augmentations des cotisations pour les retraité·e·s, ce qui constitue une véritable atteinte au droit à la santé et aux soins !

La réforme des retraites de 2023, qui a vu des mobilisations historiques pour s’y opposer, pourrait avoir des conséquences négatives sur nos droits acquis, comme la remise en cause de la pension de réversion sans condition d’âge et de revenu, tout comme le versement de la pension à terme à échoir (début du mois).

Les moyens existent pour une véritable politique sociale répondant aux besoins et à nos revendications. On assiste au gavage des actionnaires du CAC 40, avec 97,1 milliards d’euros qui leur ont été versés en 2023, soit une augmentation de 17 milliards en un an.

Ce sont aussi 84,8 milliards d’exonérations de cotisations sociales, un véritable détournement de la richesse créée par le seul travail au profit de la finance et au détriment de la Sécurité sociale, de la santé, des retraites…

Les services publics sont sabordés. Qu’il s’agisse des transports, de l’énergie, de la santé, de l’éducation, La Poste…, aucun n’y échappe, alors que les besoins sont immenses !

La libéralisation-privatisation qui nourrit uniquement le Capital se fait au détriment de l’intérêt général, des usagers et de la population !

Dans le même temps, la loi de programmation militaire 2024-2030 prévoit un budget historique de 413 milliards d’euros.

Pour la CGT, les retraites doivent être revalorisées immédiatement de 10 % et des mesures doivent être prises pour qu’aucune retraite ne soit en-dessous du SMIC.

Mettons en avant nos revendications pour que le minimum de pension soit au niveau du SMIC revendiqué par la CGT à 2000 € brut.

LE 26 MARS 2024, EN MASSE, PARTICIPONS AUX RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS ORGANISÉS DANS L’UNITÉ SUR TOUT LE TERRITOIRE, PORTONS NOS EXIGENCES REVENDICATIVES EN MATIÈRE DE REVALORISATIONS DES PENSIONS, D’ACCÈS AUX SOINS ET DU DROIT À LA SANTÉ ET DE RECONQUÊTE DES SERVICES PUBLICS.

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L’UNION FÉDÉRALE RETRAITÉS CGT CHEMINOTS À L’OFFENSIVE !

Revalorisation des pensions

| Retraités UFR

L’UFR-CGT cheminots continue le combat et appelle les retraités à amplifier les luttes pour une véritable revalorisation des pensions et stopper les attaques sur les droits sociaux !

L’évolution du montant des pensions était à l’ordre du jour du CA de la CPRP SNCF du 12 octobre 2023, dans un contexte d’inflation et d’explosion des prix que nous n’avions pas connu depuis plusieurs décennies. Les retraités, comme l’ensemble de nos concitoyens, subissent de plein fouet cette situation de perte de pouvoir d’achat accentuée par plusieurs années de désindexation et de baisse de la pension.

Depuis 2022, la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation. Les 55 % restants proviennent des coûts de l’énergie et des matières premières. Les prix des produits alimentaires explosent, tout comme ceux de l’électricité et des carburants. Près de la moitié des personnes gagnant autour du Smic sautent un repas par jour et, parmi eux, de nombreux retraités.

Les retraités cheminots n’y échappent pas, ce phénomène est aggravé par la mise en oeuvre des réformes SNCF, combattues avec force par les cheminots actifs et retraités avec la CGT, réduisant les droits des retraités, accentué par la signature d’accords de régression sociale, à l’image de l’accord « classifications-rémunérations » intégrant aussi les Facilités de Circulation. À ce sujet, la CGT se félicite que les multiples actions qu’elle a impulsées avec les retraités, aient permis que les ayants droit de retraités en difficulté numérique puissent obtenir une carte papier valable pour 3 ans, qui sera éditée pour ceux qui en feront la demande, mettant un coup d’arrêt à la dématérialisation imposée !

Nous avons rappelé à la direction de la CPR qu’elle serait bien inspirée d’en prendre exemple concernant les près de 42 000 retraités de droit direct qui n’ont pas de compte ouvert à la CPR.

Les mobilisations massives des retraités, impulsées par la CGT, souvent dans une unité très large, ont obligé le gouvernement à revaloriser les pensions, 4 % au 1er juillet 2022.

Depuis 2017, le président des riches, après avoir fait les poches des retraités (désindexation des pensions, CSG …) représentant 62 milliards d’euros au début 2023, continue sa politique de régression sociale.

Les retraités ont contribué toute leur vie à la création de richesses. Ils contribuent au financement de la Sécurité sociale et des services publics, et sont aujourd’hui un rouage essentiel dans la vie associative, sociale, culturelle et sportive du pays.

En refusant de revaloriser le Smic et les salaires, préférant des mesures exonérées de cotisations sociales, le gouvernement, aidé en cela par la droite et l’extrême droite, répond aux intérêts du patronat et fragilise à nouveau le financement de notre système de protection sociale et l’avenir de la Sécurité sociale, fondement de notre socle social. Depuis 1993, le montant des exonérations de cotisations sociales a augmenté pour atteindre près de 660 milliards d’euros. Par la lutte, il faut stopper ce hold-up !

Les retraités exigent une véritable augmentation des pensions comme des salaires, source de tout le financement de la Sécurité sociale. Ils demandent une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique avec un financement à 100 % par les cotisations sociales et, pour les retraités cheminots, l’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire.

Les moyens existent pour satisfaire ces revendications ! C’est ce que portait une délibération à ce CA de la CPR qui a été votée à l’unanimité.

Les retraités, dans leur diversité, disent ça suffit et se mobilisent pour exiger :

  • L’augmentation immédiate des pensions et des régimes complémentaires de 10 % (revendication portée par 9 organisations de retraités appuyée par une carte pétition signée massivement) ;
  • Le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat relatives au gel, à la désindexation des pensions sur les prix ;
  • Le retour au principe d’indexation des pensions sur le salaire moyen pour le régime général et une péréquation élargie au salaire imposable pour le régime spécial des cheminots ;
  • La revalorisation des pensions au 1er janvier de l’année considérée ;
  • Le rétablissement du paiement trimestriel « à échoir » des pensions dans les mêmes conditions qu’avant sa suppression ;
  • Le relèvement du minimum de pension SNCF pour l’aligner sur le Smic brut revendiqué par la CGT, soit actuellement 2 000€ ;
  • Le relèvement du taux de la pension de réversion à 75 % de la pension directe (avec un seuil minimum équivalent à 80 % de la pension minimum) sans conditions d’âge, de sexe, de ressources, de cumul et quelle que soit la nature juridique de la vie ;
  • L’abrogation de la CSG (elle doit être remplacée par les cotisations), la CRDS, la CASA et la fiscalisation des majorations enfants ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales dites « patronales » (salaire socialisé)… ;
  • L’arrêt du processus de mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots du cadre permanent. Outre le recul que cela va faire peser aux cheminots actifs en matière d’accès aux soins et de coûts financiers lors d’interventions par des spécialistes, nous affirmons qu’à couverture inchangée, la cotisation mutualiste des retraités augmenterait de plus de 20 % dès la première année, avec une progression accélérée ensuite. Ce serait une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les retraités et une remise en cause de l’accès aux soins pour beaucoup.

Le mardi 24 octobre 2023, nous appelons tout·e·s les cheminot·e·s à participer massivement aux rassemblements et manifestations sur tout le territoire à l’initiative de 9 organisations de retraités pour une revalorisation immédiate des pensions de 10 % avec remise des cartes pétitions.

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